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Journée mondiale de la Sclérose en Plaques : date 2023, événements

Journée mondiale de la Sclérose en Plaques : date 2023, événements

La Journée de la Sclérose en Plaques (SEP) ou le WorldMSDay (en anglais) est fixée le mardi 30 mai 2023. Il s’agit d’une journée de sensibilisation et de mobilisation autour de la Sclérose en Plaques, une maladie neurologique d’origine auto-immune qui se déclare le plus souvent entre l’âge de 20 à 40 ans. En France, environ 120 000 patients sont atteints de SEP et environ 3 000 nouveaux cas surviennent chaque année, les femmes étant 3 fois plus touchées que les hommes. Elle est provoquée par un processus inflammatoire générant une destruction de la myéline (gaine protectrice des fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière) et la dégénération de cellules nerveuses, ce qui entraine des séquelles qui peuvent être définitives, invalidantes, touchant la motricité, la sensibilité, la vision, le contrôle des sphincters ou les fonctions intellectuelles. Date et liste des événements pour y participer. 

Quelle est la date de la Journée mondiale de la Sclérose en Plaques en 2023 ?

La date officielle consacrée à la Sclérose en Plaques (SEP) en France et dans le monde est fixée le mardi 30 mai 2023. La plupart des villes de France organisent leurs événements ce jour mais certaines villes, comme Cannes par exemple, organise leur journée de mobilisation un autre jour du mois de mai (le 6 mai en l’occurrence). 

Quel est le thème de la Journée mondiale de la SEP ?

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Logo du WorldMSday © WorldMSday

Cette année, le thème de la Journée mondiale de la SEP est « Connexions », un terme qui regroupe « la connexion communautaire, la connexion avec soi-même et la connexion à des soins de qualité » est-il expliqué sur le site officiel de la Journée mondiale de la SEP. Cette Journée de sensibilisation a pour but de :

S’attaquer aux barrières sociales et à la stigmatisation des personnes atteintes de SEP, se sentant souvent seules et isolées

→ Bâtir des communautés qui soutiennent et veillent sur les personnes atteintes de SEP

→ Promouvoir les soins auto-administrés et un mode de vie sain avec la SEP

→ Faire pression sur les décideurs pour de meilleurs services et un traitement efficace pour les personnes atteintes de SEP

→ Établir des liens entre les personnes atteintes de SEP et la recherche en matière de SEP.

Le hashtag officiel est #ConnexionsSEP

Quels sont les événements en 2023 ?

Chaque année, dans plusieurs villes de France, des journées locales sont organisées. Par exemple :

  • Le 30 mai 2023 à 18h30 : un live d’information d’une heure sur Facebook et sur YouTube, avec des personnes atteintes de SEP, des neurologues et des chercheurs. Il sera possible de poser vos questions sur la maladie (Page Arsep Fondation) Ils réagiront aux idées du grand public sur la maladie, captées lors d’un micro-trottoir.
  • A Cannes (06), l’Association SEP’Avenir, ses administrateurs et tous les bénévoles, organisent la journée mondiale de la Sclérose En Plaques (MS Day 2023) le samedi 6 mai 2023 de 10h00 à 19h00 (Allées de la Liberté). Au programme : des conférences médicales, des tables rondes sur l’accessibilité avec la participation de Dominique Farrugia, spectacle de danse…
  • Un concours artistique (peinture, photographie, illustration…) basé sur le thème « Connexions » et ouvert à toutes les personnes atteintes de SEP ou touchées par cette maladie. Formulaire d’inscription et plus d’infos sur le site officiel WolrdMSDay
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Image du ruban bleu, symbole de soutien à la SEP © ARSEP

Pourquoi porter un ruban bleu pour la Journée de la SEP ?

Depuis 2013, le ruban bleu est devenu, grâce à la Fédération UNISEP (Union pour la lutte contre la Sclérose en Plaques), le symbole du soutien aux personnes atteintes de sclérose en plaques et à leur entourage. Le porter le 30 mai permet d’afficher son soutien et de témoigner de son engagement à faire parler de cette maladie. Pour commander le ruban, il faut contacter la Fondation ARSEP : fondation@arsep.org (le ruban est au prix de 2 euros). 

Quand a été créée la Journée mondiale de la Sclérose en Plaques ?

La Journée mondiale de la Sclérose en Plaques a été créée en 2009 par la Fédération internationale de la SEP (MSIF) et ses membres. Depuis, chaque campagne est élaborée annuellement par la Fédération internationale de la SEP et un groupe de travail international composé de représentants venus d’Inde, de la Tunisie, d’Irlande, d’Argentine, de Slovaquie, d’Espagne, du Royaume-Uni, de Grèce, d’Australie et des États-Unis.

Sources : 

Ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées

– Ligue française contre la Sclérose en Plaques

– Fondation pour l’Aide à la Recherche sur la Sclérose en Plaques

Journée Mondiale de la SEP : WorldMSday


Source : JDF Santé

Lunettes de soleil : plage, conduite, quelle catégorie choisir ?

Lunettes de soleil : plage, conduite, quelle catégorie choisir ?

Les lunettes de soleil sont essentielles pour protéger les yeux du rayonnement solaire, principalement de la lumière visible et des ultra-violets (UV). Eté comme hiver, plage, ville ou montagne, yeux fragiles ou pas… Tout le monde devrait porter des lunettes de soleil dès lors… qu’il y a du soleil. Mais comment bien les choisir ? Quelle catégorie pour être bien protégé ? 1, 2, 3, 4 ? Pour conduire ? Quand mettre des lunettes polarisées ? Les conseils de Pierre Cesarini, directeur de l’Association Sécurité Solaire

Pourquoi faut-il porter des lunettes de soleil ?

Les lunettes de soleil permettent de protéger les yeux avec deux objectifs distincts : le confort et la santé. « En termes de confort et de qualité de vision, les lunettes de soleil servent à atténuer l’éblouissement et sont particulièrement utiles aux personnes qui travaillent à l’extérieur ou à celles qui pratiquent des activités dehors« , indique notre spécialiste. Et pour réduire correctement l’éblouissement, les lunettes doivent être suffisamment teintées (définies par la catégorie CE de protection, voir plus bas). Les lunettes de soleil servent aussi à protéger des ultraviolets et à prévenir les pathologies oculaires. Ce sont essentiellement des pathologies de long terme, comme la cataracte  qui est favorisée par les expositions chroniques aux ultra-violets (on estime que 20 à 25% des cas de cataracte sont liés à une exposition non filtrée aux UV). Autre risque en lien avec les UV mais probablement lors d’expositions à des intensités de rayonnement plus forte (séjours en montagne, en mer) : la DMLA. « Il semblerait que l’exposition aux UV contribue à l’apparition d’une DMLA, avec bien entendu d’autres facteurs de risque (tabagisme, le manque d’antioxydants dans l’alimentation…). Ce genre d’exposition aux UV (UVB en l’occurrence) favorise également le risque d’ophtalmie (aussi appelée coup de soleil de l’œil) qui correspond à une brûlure de la cornée. Il y a aussi d’autres risques, qui sont néanmoins plus rares, comme les ptérygions (un épaississement du tissu qui se développe à partir de la conjonctive) », continue notre interlocuteur. 

Quelle catégorie choisir pour des lunettes de soleil ?

Il y a une réglementation européenne qui détermine la catégorie de protection d’une paire de lunettes de soleil basée sur la teinte du verre. Mais pour toute les catégories, la réglementation prévoit un niveau de protection minimu contre les ultraviolet. Il existe 5 catégories : 0, 1, 2, 3 et 4. selon le pourcentage croissant de lumière filtrée :

  • la catégorie 0 associée au symbole d’un nuage correspond à des verres transparents ou presque. « Elles ne devraient d’ailleurs pas s’appeler des lunettes de soleil car elles ne filtrent pas ou très peu. Mettre cela ou rien, c’est pareil« , indique notre interlocuteur.
  • les catégories 1 et 2 correspondent à des lunettes qui sont légèrement teintées, adaptées aux luminosités solaires plutôt moyennes. « Il y a plutôt peu de situations ou l’on peut recommander ces lunettes« , prévient Pierre Cesarini.   
  • la catégorie 3 correspond à des lunettes bien teintées, qui laissent passer entre 8 et 18% des rayons lumineux. « C’est la catégorie la plus répandue. C’est celle que l’on recommande en général car elle convient à la plupart d’entre nous dans à peu près toutes les situations« , indique-t-il. 
  • la catégorie 4 correspond à des lunettes très fortement teintées. Elles ne laissent passer qu’entre 3 et 8% de lumière. C’est la catégorie que l’on recommande quand on est en montagne (enneigée) ou sur un bateau. En revanche, elles sont interdites quand on conduit

Ces catégories de protection s’appliquent également aux lunettes avec des verres photochromiques qui sont des verres clairs (ou presque transparents) qui s’assombrissent automatiquement lorsqu’ils sont exposés au soleil. 

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Catégories des lunettes de soleil : de 0 à 4 © EuroOptics

Comment savoir la catégorie d’une paire de lunettes ?

La catégorie doit être expressément indiquée sur la paire de lunettes (généralement sur l’une des branches). Le respect de la réglementation se traduit par l’apposition de façon visible, lisible et indélébile du marquage « CE » suivi de la catégorie de protection, peut-on lire sur le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. « En Europe, c’est une mention obligatoire quel que soit le circuit de distribution : chez l’opticien, sur internet, en grandes surfaces… », indique notre interlocuteur. 

Quelle catégorie de lunettes de soleil pour conduire ?

« Pour la conduite, on choisit une paire de lunettes de catégorie 3 avec des verres polarisés pour se protéger de la réverbération« , conseille notre interlocuteur. 

Quelle catégorie de lunettes de soleil pour la montagne ?

En montagne, où la luminosité est particulièrement forte, il convient de porter des lunettes de catégorie 4, idéalement polarisées également. 

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Photo de lunettes de soleil polarisées © ikerjordi – 123RF

Quand choisir des lunettes de soleil polarisées ?

Les lunettes polarisées sont utiles lorsqu’il y a de la réverbération (la lumière est réfléchie sur des surfaces lisses comme de l’eau, du verre, de la neige ou un revêtement routier lisse) : par exemple, pour la conduite (surtout si le soleil est rasant), pour les activités sur l’eau (la voile, le bateau…) ou en montagne. Les verres polarisants vont bloquer la réflexion de la lumière et offrent une image claire et plus contrastée. « Dans les situations où il y a une forte réverbération, on devrait considérer les lunettes de soleil comme un accessoire de sécurité« , assure l’expert. 

Quelle forme de lunettes de soleil choisir ?

« La forme est un point sur lequel on n’insiste pas assez quand on choisit des lunettes de soleil. Pourtant, la forme est un paramètre quasi aussi important (voire plus) que la qualité du verre« , insiste Pierre Cesarini. Il convient de choisir une forme enveloppante de manière à protéger les faces latérales des yeux. « Le risque aussi de ne pas porter de lunettes assez enveloppantes, c’est d’avoir une source lumineuse derrière soi qui réfléchit sur le verre, rebondit et vient frapper votre œil. Il y a d’ailleurs des lunettes prévues pour absorber et éviter cet effet rebond« , poursuit-il. Préférez les montures larges (qui couvrent idéalement le milieu du nez jusqu’en haut des sourcils) pour protéger l’œil et le pourtour de l’œil. Attention aux lunettes rondes, que l’on porte sur l’avant du nez, et qui laissent passer la lumière au-dessus et en dessous des verres.

Doit-on porter des lunettes de soleil qu’en été ? Ou toute l’année ?

« Etant donné qu’il y a moins d’UV en hiver qu’en été, il est vrai que le port de lunettes de soleil est particulièrement important en été. Pour autant, en hiver, le soleil est rasant et une personne qui se tient debout est orientée perpendiculairement aux rayons du soleil, d’où l’intérêt de porter des lunettes de soleil aussi en hiver quand il fait beau« , répond notre interlocuteur. Eté comme hiver, plage ou ville, il vaut mieux porter des lunettes de soleil, en particulier quand il fait beau. 

Merci à Pierre Cesarini, directeur de l’Association Sécurité Solaire 

Source : Lunettes de soleil : comment choisir la bonne protection ? Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes / Norme Afnor : Protection des yeux et du visage – Lunettes de soleil et articles de lunetterie associés – Partie 1 : lunettes de soleil pour usage général


Source : JDF Santé

Des complications "parfois fatales" avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Des complications "parfois fatales" avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Douleur, fièvre… Le premier réflexe ne doit pas être de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), alerte une nouvelle fois l’Agence nationale du médicament dans un communiqué du 28 avril 2023. Pour preuve, plusieurs cas de complications infectieuses d’issue parfois fatale chez des adultes et des enfants ayant pris ce type de médicaments, sur prescription ou en automédication, ont été rapportés en mars 2023. « Ces complications peuvent survenir y compris en cas de coprescription d’antibiotiques » précise l’autorité. Les AINS, tels que l’ibuprofène, le kétoprofène peuvent masquer les symptômes comme la fièvre ou la douleur et donc conduire à un retard de diagnostic et de prise en charge du patient et aggraver le pronostic.

L’Agence du médicament rappelle les règles à suivre : 

►En cas de douleur et/ou fièvre, notamment en cas d’infection courante comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une toux, une infection pulmonaire, une infection dentaire, une lésion cutanée ou la varicelle, il faut privilégier l’utilisation du paracétamol.

► Sur prescription, la prise d’AINS ne doit pas dépassée 3 jours si fièvre, 5 jours si douleurs

► Arrêter le traitement dès la disparition des symptômes

► Ne pas prendre en même temps un autre AINS

► Eviter les AINS en cas de varicelle

► Si la température de votre enfant ne dépasse pas 38,5° C, il n’est pas nécessaire de lui donner un médicament contre la fièvre.

►Tous les AINS sont contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse et leur utilisation doit se faire avec précaution avant cette période.

Pour les personnes traitées au long cours par un anti-inflammatoire non stéroïdien, par exemple pour une pathologie rhumatismale, elles ne doivent pas arrêter leur traitement mais se rapprocher du médecin en cas de doute, notamment de fièvre.

Source : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et complications infectieuses graves, ANSM, 28 avril 2023


Source : JDF Santé

Comment enlever un bouchon d'oreille ? Symptômes et conseils

Comment enlever un bouchon d'oreille ? Symptômes et conseils

On l’appelle communément « le bouchon de cire d’oreille ». Le bouchon de cérumen est une accumulation de « cire » grasse et jaunâtre qui peut boucher l’oreille et favoriser les infections. « C’est exactement comme si vous portiez une boule Quiès« , résume le Dr Nils Morel, oto-rhino-laryngologiste et Président du Syndicat national des médecins spécialisés en ORL et chirurgie cervico-faciale, que nous avons interviewé. Quels sont les symptômes d’un bouchon dans l’oreille ? Peut-il partir tout seul ? Si non, comment le retirer ? Naturellement ?

C’est quoi un bouchon de cérumen ?

Le cérumen est une matière grasse, d’aspect cireux et de couleur jaunâtre, qui se situe dans les oreilles. « Il a un rôle protecteur pour l’oreille. Son caractère gras et cireux protège l’oreille de l’eau, piège les poussières et autres corps étrangers », précise d’emblée le Dr Nils Morel. En lubrifiant le tympan, le cérumen lui permet de se protéger contre les agressions extérieures et d’assurer sa fonction de transmission du son. Il est composé de sécrétions des glandes sébacées et cérumineuses, de cellules de peau morte et de poussières. Le cérumen s’écoule du conduit auditif de manière naturelle mais lorsqu’il est trop épais, il s’accumule et finit par former ce que l’on appelle un bouchon.

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Photo d’un bouchon de cérumen © ap4iwka1 – 123RF

Comment enlever un bouchon de cérumen ?

Nettoyer le conduit auditif : « Chez l’immense majorité des individus, le cérumen n’est pas un problème et un nettoyage de l’entrée du conduit auditif pourra être réalisé au maximum une fois par semaine, à l’aide d’un coton-tige ou d’une petite curette (sans l’enfoncer, ndlr).

► Consulter un ORL. Les personnes qui ont la malchance d’avoir un conduit auditif non autonettoyant devront consulter leur médecin pour se faire aider à retirer les amas de cérumen. Les situations peuvent être très variées et il n’y a pas une méthode universelle conseillée », note le docteur Morel. Pour enlever le bouchon, le médecin ORL peut se servir : 

  • D’un mini-aspirateur
  • De pinces
  • De crochets
  • De curettes
  • D’une vision sous microscope
  • De céruminolytiques (Cerulyse®, Doculyse®…)
  • Des lavages irrigations des conduits

 

Quels sont les symptômes d’un bouchon de cérumen ?

Les symptômes qu’entraîne un bouchon de cérumen sont :

  • Une sensation d’oreille bouchée ou cotonneuse 
  • Des bourdonnements
  • Des acouphènes
  • Parfois, une baisse d’audition (modérée et progressive)

Ces symptômes ne sont pas toujours spécifiques d’un bouchon de cérumen et peuvent aussi évoquer une otite. Il convient de demander conseil à son médecin. 

« En prévention il faut éviter que l’eau rentre dans l’oreille »

    Quelles sont les causes d’un bouchon de cérumen ?

    L’humidité, les baignades : « l’été, le cérumen peut se gonfler avec l’humidité, ce qui amène l’oreille à se boucher et peut favoriser une infection », explique le Dr Nils Morel.

    ► La qualité du cérumen qui peut influer sur la formation de bouchons. « Elle diffère d’un individu à l’autre. Certains ont un cérumen très sec, d’autres boueux », précise l’ORL.

    ► La présence d’un eczéma des oreilles pourra aussi modifier l’aspect du cérumen et mener à des bouchons.

    ► Une anomalie du conduit auditif (otite externe, présence de poils dans le conduit…)

    ► Le nettoyage répété du conduit auditif avec des cotons-tiges stimule la production de cérumen, et le tasse dans le fond du conduit auditif.

    Comment éviter un bouchon de cérumen ?

    « En prévention il faudra parfois éviter que l’eau rentre dans l’oreille, que le cérumen soit tassé par des écouteurs/bouchons anti-bruit/cotons tige… Pour le reste, c’est une question de forme d’oreille et de qualité de cérumen : certaines personnes ont un conduit auditif  »parfait », d’autres ont une forme qui mène à l’accumulation du cérumen », explique le Dr Morel. Et difficile de faire quoique ce soit à ce propos ! 

    Rappelons le mode d’emploi du coton tige : « Il n’est pas fait pour rentrer à l’intérieur du conduit, mais pour nettoyer les bords, enlever ce que l’on voit. Sinon, on risque de causer des irritations ou même des lésions au tympan », prévient-il.

    Merci au docteur Nils Morel, oto-rhino-laryngologiste et Président du Syndicat national des médecins spécialisés en ORL et chirurgie cervico-faciale (SNORL).


    Source : JDF Santé

Le muguet est toxique : symptômes, dose mortelle (et comment se protéger si on vous en offre)

Le muguet est toxique : symptômes, dose mortelle (et comment se protéger si on vous en offre)

Le 1er mai, il est coutume de cueillir, acheter ou offrir un brin de muguet que l’on trouve dans la forêt ou chez les fleuristes. Ces petites clochettes symbolisent le retour du printemps et des beaux jours, et porteraient bonheur. Mais prudence, le muguet (de son nom scientifique Convallaria majalis) est une plante de la famille des liliacées, qui renferment des substances irritantes pour le tube digestif et toxiques pour le cœur – les saponosides et les hétérosides cardiotoxiques – pouvant causer une intoxication mortelle chez l’Homme (et chez les animaux). Les Centres Antipoisons recevraient entre 40 et 60 appels par an en rapport avec une intoxication au muguet, particulièrement autour du 1er mai.

Qu’est-ce qui est dangereux dans le muguet ? A quelle dose ?

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Photo de baies de muguet © Thèse Les végétaux toxiques à l’officine / Floriane Wartel

Selon le Centre antipoison Animal, l’intoxication se fait par ingestion de parties de la plante : tiges, feuilles, baies (baies rouges qui parent la feuille en automne)… Toutes les parties de la plante sont toxiques pour l’Homme et l’animal, et même l’eau du vase. Aussi, le muguet fané et desséché reste toxique. La dose toxique est mal connue. Quelques milligrammes de toxine pure suffisent à entraîner une réaction, notamment chez l’enfant. Les Centres Antipoisons estiment qu’une grande quantité de muguet correspond à l’équivalent de 3 à 5 baies chez l’adulte ou 1 ou 2 chez l’enfant (ou 2 feuilles ou 2 tiges) et cela nécessite une prise en charge en urgence à l’hôpital avec monitoring cardiaque. Sont particulièrement à risque :

  • Les jeunes enfants
  • Les adultes atteints d’un trouble de l’odorat
  • Les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs

Quels sont les symptômes et dangers d’une intoxication au muguet ?

En cas d’ingestion accidentelle, le muguet peut entraîner :

  • Des douleurs digestives et abdominales
  • Des irritations de la bouche et une hypersalivation
  • Des nausées et vomissements
  • D’importantes diarrhées parfois hémorragiques

En cas d’ingestion en grande quantité (ce qui est rare chez l’Homme) : effets cardiovasculaires, hypotension et ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie). « Le muguet contient des substances de la famille des digitaliques. Les digitaliques sont utilisés en cardiologie donc l’ingestion de muguet peut avoir des effets cardiaques », nous expliquait le Dr Jérôme Langrand, médecin au Centre antipoison de Paris, lors d’une précédente interview sur les plantes toxiques.

Veillez à garder les muguets hors de portée des enfants et des animaux (chats, chiens…).

    Que faire en cas d’intoxication au muguet ? Quel traitement ?

    ► En cas d’ingestion d’une petite quantité de plante : contactez immédiatement le Centre Antipoisons le plus proche de chez vous. L’interlocuteur, en ligne, évaluera l’exposition toxique et vous indiquera la marche à suivre. Il pourra vous demander le nom de la plante ou sa description détaillée, la partie de la plante qui a été ingérée (baie, fleur, feuille, tige…), la quantité avalée, le temps entre l’ingestion et l’appel ou encore les symptômes observés. 

    En cas d’ingestion d’une grande quantité de plante (5 baies et plus, 2 feuilles ou 2 tiges et plus) : il faut se rendre immédiatement aux Urgences les plus proches, ou appeler les pompiers (en composant le 18 ou le 112) ou le Samu (15) pour une prise en charge à l’hôpital avec monitoring cardiaque. Des anticorps antidigitaliques (Digidot®) ou des atropines contre la bradycardie peuvent également être envisagés. 

    ► Dans tous les cas, veillez à garder les muguets hors de portée des enfants et des animaux. Par mesure de prévention, il convient de ne jamais laisser le vase d’eau souillée sur une table, surtout si le vase est un verre. 

    Liste des Centres Antipoisons d’urgence disponibles 24h/24 :

    Ville Numéro
    Angers 02 41 48 21 21    
    Bordeaux 05 56 96 40 80
    Lille 08 00 59 59 59
    Lyon 04 72 11 69 11
    Marseille 04 91 75 25 25
    Nancy 03 83 22 50 50
    Paris 01 40 05 48 48
    Toulouse 05 61 77 74 47

    Attention à la confusion entre muguet et ail des ours !

    Il y a un véritable risque de confusion entre les feuilles comestibles de l’ail des ours (Allium ursinum) et celles toxiques du muguet, prévient le Centre Antipoison belge sur son site internet. Pour les différencier : l‘ail des ours a une odeur d’ail caractéristique, des fleurs blanches en forme d’étoile et se termine par un bulbe blanc, allongé tandis que le muguet possède deux à trois feuilles rigides, sur une même tige. La tige des fleurs de muguet ne dépasse pas les feuilles en hauteur.

    Sources :

    Centres Antipoisons Toxovigilance de France

    – Risque d’intoxications, Sapeurs-Pompiers de France

    Les végétaux toxiques à l’officine. Sciences du Vivant [q-bio]. 2019. ffdumas-02329325 – Floriane Wartel.

    – Centres Antipoisons de Belgique


    Source : JDF Santé

Comment guérir les 5 blessures de l'âme : les réponses de Lise Bourbeau

Comment guérir les 5 blessures de l'âme : les réponses de Lise Bourbeau

Les 5 blessures de l’âme sont le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Ces blessures nous empêchent d’être apaisé et serein dans notre vie. Au contraire, entamer un processus pour les guérir permet d’être plus sincère envers soi même et les autres, d‘améliorer ses relations avec autrui, de retrouver son énergie mentale et physique, de diminuer les peurs associées aux blessures, de réduire sa culpabilité, d’améliorer sa santé mentale et physique. Conseils de Lise Bourbeau, spécialisée en développement personnel et auteure des best-sellers « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » et « La Guérison des 5 blessures« , pour guérir ses blessures de l’âme.

1. Accepter son ego, l’origine des blessures de l’âme

« La première étape vers la guérison des blessures est d’accepter que l’ego est présent, qu’il peut diriger ton comportement et tes perceptions » soutient notre interlocutrice. Toutes les blessures de l’âme sont liées à l’ego. « L’ego reflète notre perception ou notre interprétation des faits et non ce que quelqu’un est ou fait. L’ego est une excroissance du corps mental : l’ego est fait d’énergie mentale » poursuit Lise Bourbeau. L’ego se nourrit de tout ce que l’on a appris depuis notre enfance, dans notre passé. Par exemple, toute situation qu’il considère comme un danger parce qu’elle a été vécue ainsi dans le passé continue de l’être. « Nos croyances sont pour l’ego une vérité absolue » ajoute notre interlocutrice. Lorsque tu vis des peurs et des émotions, qui sont des manifestations de l’ego pour éviter de souffrir d’une blessure, ton énergie mentale s’épuise. « L’ego est la totalité de ces croyances qui t’empêchent d’être toi-même« . Ainsi, l’ego nourrit la peur de l’image que l’on renvoie, la peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu, de se tromper » précise l’experte.

​​​2. Savoir repérer l’ego quand il se manifeste

Pour guérir de ses blessures de l’âme, il faut identifier les situations où l’égo prend le dessus. Quelques conseils pour identifier l’ego :

L’ego utilise le superlatif : chaque fois que nous exagérons. « Tu es toujours occupé au travail, même à la maison tu n’es jamais là quand j’ai besoin de toi » ou « tu ne comprends jamais rien, je dois toujours répéter » sont des exemples de phrases qui manifestent l’activation de l’ego.

L’ego utilise le « il faut » ou le mode conditionnel. « Il faut que j’arrête d’être aussi gourmand, il faut que j’arrête de fumer » ou encore « Comme j’aimerais être capable de répondre sur le même ton que lui ».

L’ego s’identifie au « avoir » (des biens, de l’argent, du talent) et au « faire » (je suis médecin, chef d’entreprise, je suis l’épouse du Docteur X)

L’ego recherche les compliments et la reconnaissance. « Dire à tes proches tout ce que tu as fait dans la journée sans qu’ils ne le demandent« , « Dire le prix de ce que tu achètes quand c’est quelque chose de cher », « Offrir de payer le restaurant alors que tu n’en as pas les moyens » sont des situations dans lesquelles l’ego est en recherche de compliments et reconnaissance.

L’ego ne sait pas écouter : il saute aux conclusions, prend la parole à la place d’une personne ou interrompt.

« Lorsqu’on en veut à quelqu’un, que l’on veut changer cette personne en réalité c’est nous que l’on veut changer »

L’ego se justifie et se défend parce qu’il considère que c’est toujours la faute des autres, il recherche sans cesse un coupable. « Je ne peux plus faire confiance aux hommes. J’ai eu 3 conjoints et ils m’ont tous trompée. C’est à cause d’eux que je me retrouve seule » ou « si j’avais eu des parents qui s’occupaient mieux de moi, je ne vivrais pas tous ces problèmes aujourd’hui ».

L’ego n’est pas dans le moment présent, il ressasse le passé et rêve d’un futur meilleur. « Si je n’avais pas fait ça…alors… ».

L’ego se manifeste dans la culpabilité : dès lors qu’une petite voix intérieure chuchote « Je n’aurais pas du manger cette deuxième part de gâteau », « je n’aurais pas du dire ça« . On se situe alors dans un comportement de jugement sur le bien et le mal.

L’ego est dans la comparaison « Pourquoi je ne suis pas aussi jolie que ma soeur ? ».

L’ego se révèle par les malaises physiques. « Lorsque ton corps souffre par exemple de raideurs, de durcissement des articulations, des artères, de constipation…c’est l’ego qui veut avoir raison » souligne Lise Bourbeau.

« Finalement, dès lors qu’il y a un malaise, que je me sens coupable, que j’ai une pensée négative et accusatrice, je suis dans l’ego. Lorsqu’on en veut à quelqu’un, que l’on veut changer cette personne en réalité c’est nous que l’on veut changer. Les autres nous montrent ce que l’on n’accepte pas de nous-même. Dans ces cas, l’ego nous dit « moi je ne suis pas comme ça » » développe notre interlocutrice.

« L’autre n’est pas là pour répondre à tes attentes »

3. Prendre ses responsabilités

Une fois que l’on sait repérer son ego et se rendre compte que l’on a réagi à cause de lui, il faut assumer et ne pas rejeter la faute sur l’autre. « Prendre ses responsabilités permet d’admettre que personne au monde n’est dans ta vie pour répondre à tes attentes et que celles-ci viennent du manque d’amour de toi-même » ajoute Lise Bourbeau. Pour aller plus loin, se demander :

Qu’est-ce que je ressens dans cette situation ?

De quoi ai-je peur ?

► Qui est-ce que je juge ou j’accuse dans cette situation ?

Ensuite être bienveillant. Par exemple, quand on fait une erreur, au lieu de culpabiliser, prendre le temps d’assumer les conséquences et se réconcilier avec l’autre via la technique du miroir, autrement dit se mettre à la place de l’autre

► En se focalisant sur ses attentes une mère pourra faire des reproches à sa fille sur son manque d’écoute. En se positionnant à la place de sa fille, elle pourra observer que ses reproches sont basés sur ses attentes et peurs à elle, et que les reproches de sa fille sont également nourris par ses attentes et peurs respectives. Enfin, se pardonner soi-même en se donnant le droit de faire des erreurs et en éprouvant de la compassion envers soi. « T’aimer signifie le droit d’être tel que tu es pour le moment » note l’experte qui défend une posture de bienveillance.

« L’objectif est d’apprendre à vivre avec ses blessures pour qu’elles nous impactent le moins possible »

4. S’aider de l’entourage proche

L’entourage proche peut nous aider à identifier les moments où l’égo prend le dessus sans que l’on en soit conscient : par des phrases et expressions, par notre langage corporel (expressions sur le visage, regard)… Trouvez quelqu’un qui vous connaît bien et qui est capable de vous dire la vérité. Demandez lui de vous faire remarquer lorsque vous utilisez des expressions comme :

  • Moi je
  • Je le sais, je le savais
  • J’en suis sûr, j’en étais sûr
  • Je te l’avais dit
  • Oui, mais ou Non, mais indiquant une justification
  • Ecoute (signifiant j’ai raison)
  • Comprends-tu ce que je viens de dire ? (signifiant j’ai raison)
  • Moi, j’ai réussi ça, Moi j’ai dépassé ça

« La personne peut demander à son entourage de lui rapporter ce qu’elle dégage physiquement dans certaines situations à travers les gestes, le regard. Certaines personnes se ferment dès lors qu’elles ressentent un malaise, d’autres font semblant d’aller bien avec un visage passif, regarder aussi la façon de parler, un langage passif agressif par exemple revêt de l’égo » souligne notre experte.

    ​​​​​Est-ce possible de guérir totalement des blessures de l’âme ?

    C’est un travail de tous les instants qui ne comporte pas véritablement de « fin ». « L’ego sera toujours présent, les blessures aussi, on vivra toujours des situations de rejet, d’humiliation, d’abandon... poursuit Lise Bourbeau. Il n’est pas question de les supprimer mais d’apprendre à vivre avec pour qu’elles nous impactent le moins possible dans notre relation personnelle et dans nos relations avec les autres ».

    ​​​​​​Comment moins souffrir quand les blessures se réveillent ?

    Chaque cas est différent mais ces quelques conseils pourront vous aider à limiter l’impact de l’ego lors d’une situation qui active une blessure :

    ► Apprendre à réagir de moins en moins impulsivement à une situation.

    Accepter ses erreurs et les erreurs des autres.

    Se faire aider par des professionnels de santé mentale.

    Persévérer chaque jour un petit peu pour voir les bénéfices sur le long terme.

    ► Prendre le temps d’être reconnaissant.

    Merci à Lise Bourbeau, spécialisée dans le développement personnel et autrice de l’ouvrage « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » et de « La guérison des 5 blessures ».


    Source : JDF Santé