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C'est la soupe la plus riche en vitamine D : elle combat la fatigue en quelques cuillerées

C'est la soupe la plus riche en vitamine D : elle combat la fatigue en quelques cuillerées

Un bol peut couvrir la moitié des besoins journaliers.


Un bol peut couvrir la moitié des besoins journaliers.

Pas de soleil à l’horizon cette semaine et même s’il y en a un peu, ses rayons UV ne sont pas assez puissants pour permettre à la peau de synthétiser efficacement la vitamine D. Cette vitamine ne sert pas uniquement à la santé des os, elle est impliquée dans plusieurs processus biologiques qui affectent directement le niveau d’énergie et l’humeur. On peut donc dire que si on manque de vitamine D, on a plus de risque d’être fatigué.

Parce qu’elles réchauffent et réconfortent, les soupes sont de précieuses alliées en cette saison. L’une d’entre elles est particulièrement riche en vitamine D, grâce à un légume concentré en vitamine D2 (ergocalciférol). De nombreuses études (dont une publiée dans la revue ACS Omega) ont montré que l’ergocalciférol est un régulateur de l’énergie corporelle. Il agit en coulisses : en permettant l’absorption des minéraux clés pour la fonction musculaire et en soutenant le système immunitaire, il combat les causes profondes de la fatigue saisonnière, souvent liée au manque de soleil. 

Ce légume c’est « les champignons à larges lamelles, comme les pleurotes, qui influencent positivement le niveau d’énergie« , explique le Dr Anne Gürtler sur le Vogue anglais. Pour accroître leur teneur en vitamine D, l’experte conseille de couper les pleurotes fraîches en lamelles et de les disposer sur un rebord de fenêtre ensoleillé pendant 1 à 2 heures. Ensuite on les mixe (avec d’autres légumes ou pas) pour en faire une soupe. « Selon les études, cela peut augmenter la teneur en vitamine D jusqu’à 30 µg (1 200 UI) pour 100 g. »

Photo de pleurotes © raliand – 123RF

Un bol de soupe de pleurotes de 250g peut couvrir la moitié des besoins en vitamine D journaliers. Les pleurotes sont aussi naturellement sources de vitamines B essentielles au métabolisme énergétique (la transformation des aliments en énergie). Les champignons, y compris les pleurotes, sont riches en goût « umami » (la cinquième saveur), qui rend la soupe particulièrement savoureuse et satisfaisante. C’est le côté « réconfortant » et gourmand.

En intégrant régulièrement une délicieuse soupe de pleurotes à votre menu d’automne et d’hiver, vous soutenez activement votre niveau d’énergie, vous renforcez vos défenses immunitaires et vous faites le plein d’une vitamine essentielle qui se fait trop rare lorsque le soleil s’absente.


Source : JDF Santé

Scandale du saumon de Norvège : des poissons malades vendus comme "qualité supérieure"

Scandale du saumon de Norvège : des poissons malades vendus comme "qualité supérieure"

Des images montrant des saumons blessés ou abîmés destinés à l’exportation sèment l’inquiétude…


A quelques semaines de Noël, la révélation tombe plutôt mal. Des journalistes de la télévision publique norvégienne NRK affirment avoir découvert, dans certains élevages, des saumons présentant des plaies, des taches sombres et des lésions cutanées visibles. Ces poissons n’auraient jamais dû quitter la Norvège : ils font partie de lots « déclassés », normalement exclus de la vente.

Le problème, selon l’enquête, est que certains d’entre eux auraient été envoyés vers plusieurs pays européens – dont la France – sous l’étiquette « qualité supérieure », impossible à distinguer pour les distributeurs comme pour les acheteurs. Le saumon est l’espèce de poisson d’élevage la plus consommée dans l’Union européenne. La Norvège, premier producteur mondial de saumon d’élevage, est son principal fournisseur. 70% du saumon d’élevagé de Norvège part en Europe. La Pologne et la France en sont les plus grands pays importateurs.

Les autorités norvégiennes reconnaissent des « manquements graves » dans le tri : « Notre évaluation est que toutes les photos montrent des poissons présentant des défauts qui les rendent impropres à la consommation humaine » écrivent les experts de l’inspection à NRK. « Le saumon blessé est bon marché à l’achat et peut être revendu à bon prix. Par conséquent, la différence entre l’achat et la vente est plus importante que pour le saumon de qualité supérieure – et le profit est plus élevé » argumentent les journalistes. Une affaire qui embarrasse la Norvège, dont la réputation repose précisément sur la rigueur de ses contrôles sanitaires.

Photo de saumon publiée par la chaîne norvégienne NRK © NRK

Aucun rappel de produits n’a été déclenché en France et aucune communication n’a été faite par les autorités sanitaires françaises pour l’instant. Les spécialistes rappellent qu’un poisson présentant une lésion externe n’est pas automatiquement dangereux pour la santé. Mais ces défauts ne devraient jamais se retrouver dans des produits vendus comme irréprochables, surtout lorsqu’ils sont consommés crus ou peu cuits, comme dans les sushis, les tartares ou les poke bowls. Ce scandale soulève une question fondamentale de transparence : comment garantir que les lots arrivant sur les étals sont bien conformes, si la sélection à l’export fait défaut ?

Dans l’attente des contrôles annoncés en Norvège, quelques réflexes peuvent rassurer : vérifier la provenance exacte du saumon, privilégier des labels exigeants comme ASC ou Label Rouge, demander des précisions à son poissonnier et varier davantage les poissons (sardine, maquereau, truite). Les personnes plus vulnérables – femmes enceintes, jeunes enfants ou personnes immunodéprimées – peuvent aussi choisir d’éviter temporairement le saumon cru issu d’élevage. Les résultats des inspections devraient être connus dans les prochains jours. Ils permettront de savoir si ces poissons abîmés ont réellement été distribués en France, ou si l’affaire se limite à quelques élevages norvégiens.


Source : JDF Santé

Ce remède star en Inde fait disparaître la toux en 2 jours : il se prépare très facilement à la maison

Ce remède star en Inde fait disparaître la toux en 2 jours : il se prépare très facilement à la maison

« Il existe en France et c’est un best-seller en Inde » selon les herboristes.


La baisse des températures, l’humidité et le fait que les gens passent plus de temps à l’intérieur favorisent la propagation des virus respiratoires (rhume, grippe, Covid), dont la toux est un symptôme fréquent. Heureusement, des solutions naturelles comme le miel ou la tisane de thym aident à dégager les bronches et calment la toux. Un autre remède de grand-mère, hyper populaire médecine ayurvédique, serait encore plus efficace et ferait disparaître la toux en 2 jours seulement. 

Son nom ne vous dit sûrement rien et pourtant, le koflet fait partie des remèdes de premiers secours que l’on trouve dans presque tous les foyers indiens pour les maux de gorge et la toux courante. Disponible en sirop ou en pastilles, il est formulé avec un mélange d’herbes ayurvédiques reconnues pour leurs bienfaits sur le système respiratoire : le miel pour apaiser la gorge, la réglisse pour ses propriétés antitussives et expectorantes, ainsi que le basilic sacré pour ses vertus antimicrobiennes. Une étude publiée par des chercheurs indiens dans Toxicology Reports a confirmé que le koflet avait un effet protecteur sur les maux de gorge et la toux en diminuant l’inflammation et en réduisant les niveaux de marqueurs inflammatoires clés.

La meilleure option pour s’en procurer à moindre coût est de le faire soi-même : mélangez 1 goutte d’huile essentiel de tulsi (basilic sacré), 1 goutte d’huile essentielle de réglisse et 1 cuillerée à soupe de miel. « Le premier jour, prenez 1 cuillerée à café de la préparation, puis 2 cuillérées le deuxième jour (jamais plus de 5 jours)« , peut-on lire dans le livre « Secrets de santé des Grands-mères indiennes » (éd. Mosaïque Santé) de Bénédicte Bonnet et Jean-Christophe Toillon, expert en ayurvéda et en herboristerie. 

Bouteille de sirop Koflet © Reve-Art/Journal des Femmes

En France, il est difficilement trouvable dans les pharmacies traditionnelles. En revanche, il est souvent disponible dans les boutiques ayurvédiques ou dans des magasins spécialisés en produits naturels/bien-être, notamment dans les grandes villes.

Étant donné qu’il s’agit d’un mélange de plusieurs plantes, il est essentiel de demander l’avis d’un médecin ou un pharmacien avant de le prendre. L’huile essentielle de tulsi est déconseillée chez les femmes enceintes, allaitantes et les jeunes enfants (moins de 2 ans), et peut interagir avec des médicaments anticoagulants ou contre le diabète. L’huile essentielle de réglisse est contre-indiquée en cas d’hypertension, de maladies cardiaques, rénales ou de diabète, et ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sans avis médical. Quant au miel, il est proscrit pour les bébés de moins de 1 an et les personnes allergiques aux produits de la ruche, et doit être consommé avec précaution par les diabétiques.


Source : JDF Santé

Prescrit depuis 30 ans, ce médicament pour le coeur est dangereux : "Arrêtez-le et consultez rapidement si…"

Prescrit depuis 30 ans, ce médicament pour le coeur est dangereux : "Arrêtez-le et consultez rapidement si…"

Malgré des alertes adressées aux médecins depuis plusieurs années, des complications graves liées à l’utilisation de ce médicament continuent d’être signalées.


Malgré des alertes adressées aux médecins depuis plusieurs années, des complications graves liées à l’utilisation de ce médicament continuent d’être signalées.

Ce n’est pas un nouveau médicament dont on ne connait pas encore bien les effets secondaires. Au contraire, c’est un médicament autorisé en France depuis 1994 qui fait l’objet de nouvelles mises en garde de l’Agence du médicament (ANSM). « Malgré des alertes et recommandations adressées aux professionnels de santé en 2012 et en 2015, des cas d’ulcérations et de complications graves liées à l’utilisation de ce médicament continuent d’être signalés en France » révèle l’autorité dans un communiqué.

Ce médicament est un vasodilatateur prescrit aux patients souffrant d’angor (angine de poitrine). « Il peut entraîner des ulcérations pouvant toucher simultanément plusieurs parties du corps (peau, muqueuses, œil) et évoluer vers des complications sévères : perforation, fistule, abcès, voire hémorragie gastro-intestinale. Ces risques sont particulièrement augmentés chez les personnes âgées, polymédiquées, et les personnes atteintes de maladies diverticulaires » explique l’ANSM.

© 123rf-arinadovlatova

Les ulcères peuvent apparaître dès les premières semaines de traitement ou plusieurs années après son initiation. Ils ne guérissent pas avec les traitements habituels, même après une chirurgie. « Seul l’arrêt du traitement permet la cicatrisation. » Quel est ce médicament pour le coeur dont les risques sont sous-estimés ? Le Nicorandil. En France, il est commercialisé sous ce nom, par plusieurs laboratoires comme Biogaran, Sandoz, Viatris Santé, Zentiva France et Eurogenerics.

Pour la revue médicale Prescrire, c’est un médicament « à écarter » à cause de ses effets secondaires. L’Agence du médicament recommande aux patients de surveiller l’apparition des symptômes suivants : yeux rouges, douloureux, larmoyants ; plaies buccales et/ou cutanées, sang dans les selles ou vomissements avec du sang ; douleurs abdominales ou amaigrissement rapide inexpliqué. S’ils surviennent, il faut arrêter le médicament et « consulter rapidement un médecin ». Enfin, il faut éviter de prendre le Nicorandil en même temps que des corticoïdes ou anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), dont l’aspirine, car cela augmente le risque d’ulcérations et d’hémorragie digestive.


Source : JDF Santé

Aucune région française n'est à l'abri : les chercheurs percent le mystère des séismes "impossibles"

Aucune région française n'est à l'abri : les chercheurs percent le mystère des séismes "impossibles"

Les scientifiques ne l’avaient pas vus venir.


Après un événement comme le séisme du Teil en Ardèche, celui de Soultz-sous-Forêts en Alsace ou celui d’Al Haouz au Maroc, qui se sont produits dans des zones où l’activité sismique était considérée comme extrêmement faible, les journalistes et les experts peuvent qualifier le séisme « d’impossible » car il contredit les connaissances antérieures ou les prédictions. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

C’est une excellente question qui touche à la fois à la réalité scientifique et à une notion un peu plus imagée ou spéculative en sismologie. Il n’existe pas de terme scientifique officiel comme « séisme impossible » dans le sens d’un phénomène clairement défini et étudié comme tel. L’expression est plutôt journalistique ou métaphorique pour désigner un séisme qui se produit dans un endroit où il était considéré comme hautement improbable ou dont le mécanisme de déclenchement était inattendu. Ceci se produit lorsque des failles « endormies » ou inconnues s’activent, ou lorsqu’un séisme a lieu dans une zone considérée comme stable (loin des limites de plaques tectoniques). Ces événements surprennent les sismologues, car ils ne correspondent pas aux schémas classiques de récurrence.

Contrairement à ce que suggère son nom, un séisme « impossible » reste donc toujours possible. Des chercheurs de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) ont récemment découvert que des failles anciennes peuvent se « réparer » – c’est-à-dire retrouver une cohésion mécanique au fil des millions d’années – et ainsi redevenir capables de se rompre à nouveau. Ce qui explique pourquoi des séismes frappent parfois des régions stables. « Lorsqu’elles sont réactivées, souvent par des activités humaines, ces failles libèrent toutes les contraintes accumulées lors d’un séisme puissant avant de se stabiliser à nouveau. Cette découverte bouleverse la manière dont les scientifiques évaluent les risques sismiques dans des zones autrefois considérées comme sûres, offrant de nouvelles perspectives pour les projets géothermiques et de stockage d’énergie qui exploitent le sous-sol superficiel de la Terre« , expliquent les scientifiques dans leur étude publiée dans Nature Communications.

Photo d’illustration pour un séisme « impossible » © youngishowyoufeel – 123RF

Le séisme du Teil, survenu le 11 novembre 2019 avec une magnitude de 5,4, est l’exemple français le plus marquant : il s’est produit sur une faille inconnue et a provoqué une rupture en surface, un phénomène rarissime en métropole. Au début des années 2000, un autre séisme dit « impossible » a frappé Soultz-sous-Forêts en Alsace, ce qui a obligé les sismologues à réévaluer l’aléa sismique sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Dans des cas plus rares, les sismologues utilisent le terme de « séisme impossible » pour désigner le fait tout séisme est impossible à prévoir de manière précise (date, heure et magnitude). Le sismologue peut définir un aléa sismique : c’est-à-dire la probabilité qu’un séisme d’une certaine magnitude survienne dans une région donnée sur une période donnée (par exemple, dans les 50 ou 100 prochaines années), mais il est impossible de dire quand la rupture se produira. L’accumulation de contraintes le long d’une faille est lente et le moment exact de la libération d’énergie est imprévisible.


Source : JDF Santé

Sur une prise de sang, cette ligne pourrait annoncer un Alzheimer encore invisible

Sur une prise de sang, cette ligne pourrait annoncer un Alzheimer encore invisible

Bien avant les pertes de mémoire, ce trouble sanguin pourrait être annonciateur d’un déclin cognitif anormal.


C’est l’une des maladies qui inquiète le plus : la maladie d’Alzheimer. Elle progresse souvent en silence pendant des années avant que les premiers signes, comme les pertes de mémoire, ne deviennent évidents. La recherche a permis d’identifier plusieurs gènes qui augmentent le risque de développer la maladie, mais sans comprendre encore le rôle des facteurs extérieurs, comme l’alimentation ou le mode de vie. Et si la réponse se trouvait dans une prise de sang ? 

Des chercheurs s’intéressent aux métaux présents dans l’organisme. Le fer, le cuivre ou le zinc, par exemple, peuvent devenir toxiques pour le cerveau s’ils s’accumulent mal : ils favoriseraient la formation des plaques β-amyloïdes et la dégradation de la protéine tau, deux marqueurs typiques d’Alzheimer. Pour comprendre si le déséquilibre de certains métaux joue un rôle dans la maladie d’Alzheimer, des chercheurs ont analysé les concentrations de 27 métaux dans le tissu cérébral post-mortem et le sang de personnes âgées, certaines qui étaient en bonne santé, d’autres souffrant de troubles de la mémoire ou d’Alzheimer.

D’après les résultats publiés dans la revue « Nature », seul le lithium était particulièrement bas dans le cerveau des personnes atteintes de troubles cognitifs, précurseurs d’Alzheimer. Chez les individus atteints d’Alzheimer, le lithium était encore plus bas. Selon leurs observations sur des souris, les plaques amyloïdes emprisonnent le lithium dans le cerveau, ce qui le rend moins disponible pour ses fonctions normales. Privé de ce lithium « utile », le cerveau devient plus vulnérable : les plaques amyloïdes s’accumulent davantage, le stress oxydatif augmente, et l’inflammation accélère le déclin cognitif.

© reve.art/Journal des Femmes

Le lithium est un oligo-élément naturellement présent dans notre organisme. Une alimentation variée et riche en végétaux (légumes, fruits, fruits à coque, légumineuses, céréales complètes) permet de couvrir les besoins naturels. Son rôle cérébral, déjà connu dans la bipolarité, est de plus en plus exploré dans la maladie d’Alzheimer. « Le maintien d’un bon équilibre en lithium pourrait contribuer à protéger le cerveau du vieillissement et retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer » a relayé la Fondation Alzheimer.

Comment savoir si on manque de lithium ? A date, les médecins ne prescrivent pas de prise de sang pour évaluer le taux de lithium dans le sang dans le cadre du diagnostic d’Alzheimer. Le premier test sanguin de diagnostic de la maladie d’Alzheimer a été autorisé aux Etats-Unis en mai 2025 et il porte sur le ratio entre les niveaux de protéine Tau et de Beta-amyloide. Il est donc inutile de demander une lithiémie à son médecin pour dépister Alzheimer. Ces travaux ouvrent une nouvelle piste de recherche : comprendre comment préserver cet équilibre naturel du lithium pourrait aider à mieux protéger le cerveau avec l’âge.


Source : JDF Santé