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A quoi sert l'Unicef ? Pour la santé ?

A quoi sert l'Unicef ? Pour la santé ?

L’Unicef est la première organisation en faveur de l’enfance et du respect de ses droits dans le monde. Fondée en 1946 (1964 pour la branche française) par les Nations Unies, elle est actuellement présente dans 190 pays et territoires. Ses domaines d’action touchent l‘éducation, la santé, la protection des enfants, la nutrition… L’Unicef agit également en situation de crises (conflits, guerre, épidémie). Quelle est la signification d’Unicef ? Quel est le rôle de l’Unicef ? Ses domaines d’intervention ? Comment devenir membre et/ou faire un don

C’est quoi l’Unicef ? 

L’Unicef est créé par l’Assemblée générale des Nations unies le 11 décembre 1946 à la sortie de la Deuxième Guerre Mondiale pour prendre soin des enfants victimes du conflit. Son siège est à New York, aux Etats-Unis. L’Unicef France (qui fait partie de l’Unicef), dont le siège est à Paris, est une association reconnue d’utilité publique en décembre 1970.

► 1951 : première campagne de vaccination contre la tuberculose ; 14 millions d’enfants vaccinés.

► 1959 : Les Nations unies et l’Unicef adoptent la Déclaration des droits de l’enfant.

► 1964 : Création de la branche française de l’Unicef.

► 1965 : L’Unicef reçoit le prix Nobel de la paix

► 1989 : Adoption de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), traité à la base du travail de l’Unicef.

Depuis 75 ans, l’Unicef fonde son action sur 5 valeurs fondamentales : la bienveillance, le respect, l’intégrité, la confiance et la responsabilité. A date, l’Unicef France comptabilise 500 000 donateurs, 5500 bénévoles et 150 entreprises partenaires.

Qui est le fondateur l’Unicef ?

L’Unicef est créé par l’Assemblée générale des Nations unies et Ludwik Rajchman (un médecin et bactériologiste polonais) qui en fut le premier président.

Que signifie UNICEF ?

L’acronyme Unicef signifie « United Nations International Children’s Emergency Fund« , soit Fonds des Nations unies pour l’enfance.

Quel est le logo de l’Unicef ?

Logo de l'Unicef
Logo de l’Unicef © HERMANN J. KNIPPERTZ/AP/SIPA

Quel est le rôle de l’Unicef ?

L’Unicef lutte pour les droits de chaque enfant partout dans le monde.

Quels sont les domaines d’intervention de l’Unicef ?

L’Unicef œuvre en faveur de la santé et de la nutrition des enfants, de l’eau salubre et de l’assainissement, d’une éducation de qualité et du développement des compétences, de la prévention du VIH et du traitement des mères et de leurs bébés, ainsi que de la protection des enfants et des adolescents contre la violence et l’exploitation. Voici les 7 domaines d’action de l’Unicef :

  • La protection (enfants soldats, travail forcé, mariage précoce, violences sexuelles, maltraitances)
  • L’éducation/égalité (fournir du matériel, améliorer l’accès à l’école, scolarisation des filles etc)
  • La nutrition (lutte contre la malnutrition et les carences, allaitement maternel etc)
  • Les situations d’urgence : conflits, guerre, catastrophes naturelles, épidémies (action humanitaire)
  • L‘inclusion sociale : lutte contre la discrimination, inclusion des enfants handicapés
  • La santé : vaccination, prévention et soins de la mère et du bébé, lutte contre les maladies, transport de médicaments
  • Eau et hygiène : accès l’eau potable, toilettes etc

Qui sont les bénéficiaires de l’Unicef ?

Tous les enfants qui en ont besoin et plus particulièrement les enfants isolés, en situation de handicap, victimes des conséquences du changement climatique, de crises humanitaires, les enfants déracinés, les enfants malades ou en situation de précarité.

Comment devenir membre de l’Unicef ?

Il est possible de s’engager auprès de l’Unicef de différentes façons :

  • En devenant rédacteur sur U-Report, une plateforme mondiale qui permet aux jeunes de participer au dialogue social et politique
  • En rejoignant la communauté La Voix des Jeunes
  • En participant à la Journée mondiale de l’enfance, le 20 novembre
  • En devenant volontaire sur des missions de l’Unicef 

Comment faire un don à l’Unicef ?

Pour faire un don à l’Unicef, il est possible de le réaliser en ligne par paiement bancaire. Vous pouvez également faire un achat sur la Boutique solidaire de l’Unicef.

Source : site de l’Unicef.


Source : JDF Santé

Dyspraxie adulte : symptômes, test, qui consulter ?

Dyspraxie adulte : symptômes, test, qui consulter ?

Définition : c’est quoi la dyspraxie ? 

La dyspraxie fait partie des handicaps invisibles. Il s’agit d’une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires du quotidien. Elle est due à un dysfonctionnement de la zone du cerveau qui commande la motricité. On parle de TDC, trouble développemental de la coordination ou TAC, trouble des acquisitions des coordinations. « Les gestes du quotidien s’acquiert normalement par répétition au point de devenir automatiques. Dans la dyspraxie, on observe un problème d’automatisation du geste. Ainsi les gestes sont réalisés sous contrôle intentionnel, pas toujours de la bonne façon et avec beaucoup plus de lenteur. Cela limite en outre la double tâche car l’attention est déjà sollicitée« , explique Delphine Dechambre, ergothérapeute

Quels sont les symptômes de la dyspraxie chez l’adulte ? 

Chez l’adulte, on retrouve les mêmes troubles de coordination que chez l’enfant. « Chez les adultes non-diagnostiqués, on s’en rend compte alors qu’on échoue dans la réalisation de gestes du quotidien, dans l’apprentissage de nouvelles tâches au travail, qu’on ne parvient pas à s’insérer professionnellement pour ces raisons. On est plus maladroit, plus lent, on ne parvient pas à réussir l’examen du permis de conduire… Ces problématiques deviennent source d’inquiétude et c’est à ce moment-là que les adultes décident d’entamer une démarche diagnostic« , expose la spécialiste. Outre les troubles moteurs, la dyspraxie est aussi responsable de troubles visuospatiaux. Le patient présente des difficultés à organiser son regard, situer les éléments les uns par rapport aux autres dans l’espace ou s’orienter par rapport à son corps énumère le site de l’Assurance Maladie.

Chez les adultes, le diagnostic viendra d’une initiative personnelle   

Comment expliquer la dyspraxie chez l’adulte ? 

La dyspraxie ne survient pas au cour de la vie spontanément, ou après un événement comme un accident de la route par exemple. On nait dyspraxique et on le reste tout au long de la vie. 

Y a-t-il un test pour diagnostiquer la dyspraxie chez l’adulte ? 

Si un enfant prend du retard dans l’apprentissage de l’écriture, s’il peine à nouer ses lacets ou boutonner ses vêtements, le diagnostic pourra être posé rapidement. Chez l’adulte, ni l’entourage ni le patient n’est particulièrement vigilant à ces signes. Le handicap est de mieux en mieux connu chez les enfants qui sont désormais bien mieux diagnostiqués. Aujourd’hui, de plus en plus d’adultes, passés au travers des mailles du filet enfant, se font diagnostiquer. « Chez les adultes, le diagnostic viendra d’une initiative personnelle, qui nécessitera des prescriptions médicales pour solliciter des bilans paramédicaux. Le médecin devra ensuite faire la synthèse de ces bilans afin de poser le diagnostic« , complète Delphine Dechambre. Les évaluations de motricité seront réalisées par un psychomotricien ou un ergothérapeute. Des évaluations psychométriques peuvent aussi être menées afin d’évaluer notamment l’efficience intellectuel du patient – ce qui permet d’écarter d’autres diagnostics possibles. « Car il n’y a pas de déficience intellectuelle dans la dyspraxie« , rappelle la professionnelle. On peut aussi faire des tests neurovisuels, réalisés cette fois par des orthoptistes spécialisés. La plupart des tests parmi les plus connus et utilisés en France sont adaptés à des âges correspondant à l’enfance. « Il est donc important que le praticien connaisse la dyspraxie et aille chercher des tests adaptés aux adultes, souvent dans les ressources nord-américaines« , souligne l’ergothérapeute. 

Qui consulter ?  

Plusieurs spécialistes peuvent donc être concernés : le médecin généraliste en premier lieu puis, en fonction des tests demandés, le psychomotricien, l’ergothérapeute, le neuropsychologue, l’orthoptiste neurovisuel. 

Traitement : comment traiter la dyspraxie chez l’adulte ?

On ne soigne pas de la dyspraxie mais on développe des stratégies pour mieux vivre avec. L’objectif de la prise en charge est d’améliorer le quotidien et la réalisation des tâches. « Il s’agit d’identifier les gestes que la personne souhaite réaliser et pour lesquels elle se trouve empêcher par ses troubles moteurs. On trouve des compensations quand c’est possible, comme un clavier d’ordinateur pour l’écriture, mais ce n’est pas toujours possible. On peut décomposer les tâches, décortiquer chaque activité, afin de trouver où ça coince et travailler dessus. Le geste ne deviendra jamais automatique mais à force de travail, il sera facilité« , explique Delphine Dechambre. Celle-ci ajoute que les demandes des adultes sont souvent bien plus précises que pour les enfants, car ils ont déjà identifié quelles tâches et activités leur posaient problème. « Enfin, si nécessaire, la demande de reconnaissance du handicap peut être bénéfique dans l’emploi et la mise en place de stratégie pour faciliter le quotidien du salarié« , conclut la spécialiste.  

Merci à Delphine Dechambre, ergothérapeute, pour son expertise. 


Source : JDF Santé

Congestion pulmonaire : symptômes, causes, mortelle ?

Congestion pulmonaire : symptômes, causes, mortelle ?

Définition : qu’est-ce qu’une congestion pulmonaire ?

La congestion pulmonaire correspond à une accumulation de liquide dans les alvéoles pulmonaires, provoquée par un afflux sanguin important dans les poumons. Ce phénomène peut être un symptôme d’insuffisance cardiaque, d’une pneumonie, d’un syndrome grippal, d’une inhalation de fumées ou d’une noyade.  Dans la plupart des cas, elle s’accompagne d’autres symptômes tels qu’une toux ou des douleurs thoraciques. Le traitement est médicamenteux. Il inclut le traitement de l’œdème et celui de sa cause : oxygène, diurétiques, antibiotiques. « Le terme de congestion pulmonaire est désuet. En réalité, il regroupe deux entités : les pneumonies et l’œdème pulmonaire. L’œdème pulmonaire se caractérise par la présence de liquide, en général du plasma sanguin, qui traverse depuis les capillaires pulmonaires jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Cette affection constitue une urgence médicale« , commente le Dr Jean-Philippe Santoni, pneumologue référent prévention à la Fondation du Souffle.

Quels sont les symptômes d’un point de congestion pulmonaire ?

La congestion pulmonaire se traduit essentiellement par :

  • Une grande difficulté à respirer qui génère de l’anxiété et de l’agitation
  • Une toux qui s’accompagne souvent de crachats mousseux présentant des traces de sang
  • Des variations de la pression artérielle qui va être ou trop élevée ou trop faible en cas de choc
  • Une augmentation de la fréquence cardiaque.
  • « Dans les œdèmes pulmonaires sévères, on constate souvent une coloration bleutée des lèvres et des extrémités des doigts, associée à une détresse respiratoire« , précise le pneumologue.

Comment pose-t-on le diagnostic ?

Le diagnostic est clinique. Les symptômes évocateurs vont être confirmés par des examens complémentaires :

La radiographie du thorax montre des opacités blanches bilatérales, souvent symétriques et qui prédominent au centre du thorax. 

Un électrocardiogramme pour rechercher un infarctus du myocarde ou un trouble du rythme cardiaque

Une mesure des gaz du sang pour mesurer la saturation en oxygène dans le sang

Un bilan biologique.

« Parfois, les signes cliniques peuvent faire penser à une crise d’asthme, il va donc falloir établir le diagnostic différentiel. À l’auscultation, on peut entendre des râles crépitants tandis que dans la crise d’asthme, on va entendre des râles sibilants, et la radio confirme le diagnostic d’œdème », détaille le spécialiste.

Quelles sont les causes d’une congestion pulmonaire ?

Le plus souvent, l’œdème pulmonaire est lié à un problème cardiaque que l’on appelle l’insuffisance cardiaque gauche. Ce mauvais fonctionnement du cœur peut être dû à :

  • Un infarctus du myocarde
  • Une cardiomyopathie dilatée
  • Un dysfonctionnement des valves cardiaques gauches
  • Un trouble du rythme
  • Une hypertension artérielle sévère et mal contrôlée.

Il en résulte une augmentation de la pression dans les cavités cardiaques qui se transmet dans la circulation sanguine pulmonaire, expliquant le passage de plasma vers les alvéoles. Plus rarement, un œdème pulmonaire lésionnel est lié à une lésion au niveau de la paroi située entre les alvéoles et les capillaires pulmonaires. En cause, une infection pulmonaire sévère faisant suite à un choc septique, une noyade ou des traumatismes thoraciques.

Quel traitement pour soigner une congestion pulmonaire ?

« La congestion pulmonaire doit faire l’objet d’une prise en charge en urgence à l’hôpital, si besoin au sein d’une unité de soins intensifs cardiologiques ou en réanimation. Le traitement est fonction de la sévérité de l’œdème pulmonaire et de son retentissement sur l’organisme« , prévient le pneumologue. Il repose sur l’administration d’oxygène, qui peut aller jusqu’à la ventilation non invasive ou assistée, des diurétiques, des vasodilatateurs et des anticoagulants pour prévenir l’apparition d’un caillot de sang dans les veines et une embolie pulmonaire. Au décours de la phase aiguë, la cause va être traitée : correction du facteur déclenchant comme une hypertension artérielle mal contrôlée, le remplacement d’une valve cardiaque dysfonctionnelle, l’administration d’antiarythmiques en cas de troubles du rythme. Dans les œdèmes lésionnels dus à une infection pulmonaire, une antibiothérapie est recommandée pendant au minimum dix jours. 

Une congestion pulmonaire est-elle mortelle ?

« Lors d’un œdème pulmonaire massif ou d’un œdème lésionnel avec choc, le pronostic vital est engagé et justifie l’urgence du traitement en réanimation. Des complications comme l’embolie pulmonaire peuvent aussi provoquer le décès« , informe le Dr Jean-Philippe Santoni.

Merci au Dr Jean-Philippe Santoni, pneumologue référent prévention à la Fondation du Souffle. Pour en savoir plus : www.lesouffle.org


Source : JDF Santé

Peur des aiguilles : nom, symptômes, comment la vaincre ?

Quel est le nom de la peur des aiguilles ?

Également connue sous le nom de bélénophobie, la peur des aiguilles est un trouble phobique bien connu qui appartient à la grande famille des troubles anxieux. Cet ensemble de troubles regroupe le trouble panique (crises d’angoisses à répétition), le trouble anxieux généralisé (quand on a un niveau d’anxiété pathologique), la phobie spécifique (peur des microbes, du sang, des aiguilles) ou encore l’anxiété sociale. Le dénominateur commun de tous les troubles anxieux est l’anxiété

Quelles sont les causes d’une peur des aiguilles ?

La peur des aiguilles peut avoir une origine génétique, et/ou des facteurs environnementaux : les personnes souffrant de bélénophobie ont souvent des parents qui en sont eux-mêmes atteints. Elle peut également survenir à la suite d’un épisode traumatisant en lien avec des aiguilles : une prise de sang douloureuse, une mauvaise expérience d’injection. Le caractère symbolique des aiguilles (objet pointu, capable de percer la peau) peut suffire à déstabiliser une personne sensible. 

Comment se manifeste une peur des aiguilles ?

La bélénophobie se traduit par la peur démesurée des actes médicaux nécessitant une aiguille : prises de sang, vaccins ou encore pose de perfusion. « Parfois, cette phobie est si présente qu’elle empêche le sujet de recevoir les soins dont il a besoin. La vue ou la simple idée des aiguilles provoque des palpitations, une chute de la tension artérielle, une grande pâleur, des nausées et vomissements, une hyperventilation voire un malaise vagal conduisant à l’évanouissement« , informe le Pr Anne Sauvaget, psychiatre au CHU de Nantes. 

Solutions : comment surmonter sa peur des aiguilles ?

La peur des aiguilles peut avoir des conséquences sur la santé et des répercussions sociales puisque certains vaccins sont indispensables, notamment pour pouvoir voyager. Il est donc indispensable de la prendre en charge. Outre des techniques de relaxation comme l’hypnose, la sophrologie et la méditation de pleine conscience, pour apprendre à gérer le stress et l’anxiété, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont intéressantes pour confronter le sujet à sa peur et lui apprendre à l’apprivoiser. « Enfin, l’utilisation de la réalité virtuelle est dans la psychothérapie des phobies de plus en plus étudiée, et semble prometteuse« , se réjouit la psychiatre.  

Merci au Pr Anne Sauvaget, psychiatre au CHU de Nantes


Source : JDF Santé

PET Scan : que voit-on ? Pourquoi le faire ?

PET Scan : que voit-on ? Pourquoi le faire ?

Le PET scan ou TEP scan en français est un examen incontournable en cancérologie, pour affiner un diagnostic et surveiller l’évolution de la maladie. Il peut aussi être recommandé en cardiologie pour voir le coeur et en neurologie pour examiner le cerveau. Que permet-il de voir ? Comment se passe un TEP scan ? Explications avec le Dr Franck Lacoeuille, chef du service médecine nucléaire et biophysique du CHU d’Angers.

Définition : qu’est-ce qu’un PET scan ?

Le PET scan, ou TEP scan en français (Tomographie à Emission de Positions) est un examen d’imagerie médicale basé sur l’injection d’un traceur (par exemple [18F]-FDG, choline (cancer de la prostate), iode (cancer de la thyroide), L-Dopa (cancers neurologiques)) faiblement radioactif dans l’organisme. Une heure après l’injection, le patient est installé dans une machine qui ressemble à un scanner à rayons X avec un large anneau. Différents détecteurs placés à l’intérieur de cet appareil captent alors les radiations émises par le traceur dans le corps et les restituent sur un écran. 

Que voit-on à un PET scan ?

Le traceur injecté par voie intraveineuse au patient permet de détecter dans le corps les sites de fixation de ce traceur sous forme de points lumineux. En cancérologie, le TEP scan peut détecter la présence de cellules tumorales (tumeurs) et de métastases.

PET scan d'un patient avec récidive d'un cancer du foie
Images de PET scan d’un patient avec récidive d’un cancer du foie © samunella – stock.adobe.com

Combien de temps dure un TEP scan ?

Il faut compter environ 2h30 entre l’arrivée pour l’examen et le départ.

PET scan ou TEP scan ?

C’est la même chose. PET scan est le nom anglais donné à cet examen pour Position Emission Tomography. TEP scan est le terme français qui caractérise la Tomographie à Emission de Positions.

Pourquoi faire un PET scan ?

« Le PET scan est préconisé dans le diagnostic et le suivi de pathologies tumorales, infectieuses ou inflammatoires », explique le Dr Franck Lacoeuille, chef du service médecine nucléaire et biophysique du CHU d’Angers. 

Le PET-Scan est principalement utilisé en cancérologie : la concentration du traceur dans certaines zones révèle en effet la présence, l’activité et l’étendue des tumeurs cancéreuses. Il peut être également effectué de manière répétée pour suivre l’efficacité du traitement ou pour rechercher d’éventuelles métastases invisibles sur une image obtenue par une autre technique d’imagerie.

► Cet examen est aussi utilisé en cardiologie pour analyser le flux sanguin dans les artères coronaires ou les cavités cardiaques, et visualiser l’étendue des lésions après un infarctus du myocarde.

► En neurologie, il permet d’évaluer les fonctions cérébrales dans certaines pathologies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Enfin, il peut détecter certaines anomalies inaccessibles aux autres techniques d’imagerie

Le patient doit être à jeun depuis au moins 6 heures.

Comment se passe un PET scan ?

Avant toute chose, le patient doit être à jeun depuis au moins 6 heures. Il peut consommer de l’eau et des boissons non sucrées mais pas de repas.  « Lorsqu’il arrive dans le service, on vérifie sa glycémie et si celle-ci est correcte on lui injecte le traceur. Le patient est alors laissé au repos pendant une heure, le temps que le médicament se distribue dans l’organisme et soit capté par les cellules qui consomment du sucre. Passé ce délai, il passe sous la caméra pour une dizaine de minutes« , précise le spécialiste.

Quels effets secondaires après un PET scan ?

« Le PET scan n’entraîne aucun effet secondaire puisque les quantités de médicament que l’on injecte sont vraiment très faibles. Il n’y a pas de réactions allergiques ni de nausées ou vomissements« , rassure le Dr Franck Lacoeuille.

Il n’y a pas d’effet de fatigue ni de somnolence,

Est-ce que le PET scan fatigue ?

« Il n’y a pas d’effet de fatigue ni de somnolence, on peut tout à fait conduire après. Le seul inconvénient, c’est le temps de l’examen qui va s’étaler sur deux heures au total et puis le temps sous la caméra durant lequel il ne va pas falloir bouger. Toutefois, ce sont des appareils qui ressemblent à des scanners donc ce n’est pas du tout oppressant comme peut l’être une IRM« , poursuit le spécialiste.

Quel est le prix d’un PET scan ? Est-il remboursé ?

Le PET scan est un examen entièrement pris en charge par la Sécurité Sociale, il n’y a donc aucun coût pour le patient.

Merci au Dr Franck Lacoeuille, chef du service médecine nucléaire et biophysique du CHU d’Angers. 


Source : JDF Santé

Okara : c'est quoi cet aliment, quels bienfaits santé ?

Okara : c'est quoi cet aliment, quels bienfaits santé ?

C’est quoi l’okara ?

À l’origine, l’okara désignait la pulpe que l’on récupérait lors de la réalisation d’un lait de soja maison. Peu à peu, le terme s’est élargi à l’ensemble des résidus d’oléagineux (amande, noix de cajou, noisette), de graines, de céréales (avoine, épeautre, riz, quinoa) ou de légumineuses (haricots, fèves, lentilles), obtenus lors de la fabrication de l’ensemble des boissons végétales maison. 

Quels sont les bienfaits de l’okara ?

L’intérêt nutritionnel principal de l’okara réside dans sa richesse en fibres, en protéines, en calcium, en vitamines et en minéraux. « L’okara est également pauvre en sucre, en sel et en acides gras saturés, ce qui est particulièrement intéressant lorsque l’on fait attention à sa ligne. Quant aux valeurs nutritionnelles à proprement parler, elles dépendent essentiellement du résidu dont il s’agit. Par exemple, l’okara du soja contient environ 4 % de protéines et 10 % de graisses, beaucoup d’eau et de fibres« , indique Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste.

L’okara peut-il remplacer la farine ?

L’okara peut remplacer la farine et les œufs. Il apporte une texture intéressante et du moelleux aux préparations. On peut aussi l’utiliser pour diminuer ou remplacer la matière grasse dans les pâtisseries. 

L’okara est-il sans gluten ?

L’okara est sans gluten car il est issu du soja, d’amandes ou de noix. Quant à son goût, il est relativement neutre. 

Quels sont les risques si on en mange trop ?

« Dans la mesure où l’okara est riche en fibres, mieux vaut en consommer avec parcimonie en cas de pathologie digestive. De manière générale, il est possible de manger de l’okara de manière raisonnable sans aucun problème« , informe le diététicien-nutritionniste.

Est-ce que ça fait maigrir ? 

Comme l’okara est riche en fibres et qu’il est peu énergétique, environ 70 calories pour 100g, il augmente la satiété. « Par conséquent, même si aucun aliment ne fait maigrir, l’okara permet de manger moins et ainsi, de maîtriser sa prise de poids« , argue notre interlocuteur. 

Merci à Maxime Messegué, diététicien-nutritionniste.


Source : JDF Santé