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La Nasa découvre une "planète de diamant" : ce qu'elle cache est complètement fou

La Nasa découvre une "planète de diamant" : ce qu'elle cache est complètement fou

Les scientifiques estiment qu’un tiers de sa masse pourrait être du diamant pur.


Il y a des découvertes plus attrayantes que d’autres. Grâce à leur télescope spatial super-puissant, les astronomes de la NASA ont repéré une nouvelle planète à la composition invraisemblable. Baptisée « 55 Cancri e », cette planète est une « super-Terre », ce qui signifie qu’elle est 8 fois plus massive que la Terre, mais qu’elle est majoritairement rocheuse. Ce qui la rend si unique, c’est sa composition chimique : elle est incroyablement riche en carbone et très pauvre en oxygène, ce qui fait que sous la pression et la température extrême régnant dans son intérieur, le carbone se transforme en une forme cristalline, le diamant. 

Les scientifiques estiment qu’un tiers de sa masse pourrait être du diamant pur et le reste du graphite, une autre forme de carbone, celle de nos mines de crayons. En revanche, son atmosphère, si elle existe, serait très dense et potentiellement toxique, composée principalement de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone, donc invivable. Et malgré sa nature « diamantifère », cette planète est aussi un enfer de chaleur, avec des températures de surface dépassant les 2 000 degrés Celsius, car elle est extrêmement proche de son étoile. 

Alors, pourrons-nous un jour profiter de cette richesse extraterrestre ? La réponse est, selon nos technologies actuelles, un « non » catégorique. L’obstacle principal, c’est la distance infranchissable pour le moment. Cette planète de diamant se situe à environ 40 années-lumière de notre système solaire. Pour vous donner une idée, une année-lumière représente la distance que parcourt la lumière en une année, soit près de 9 461 milliards de kilomètres. Autant dire que c’est une distance colossale, même pour les engins spatiaux les plus rapides. Et même si nous développions des vaisseaux capables de voyager à une fraction significative de la vitesse de la lumière, le trajet prendrait des dizaines d’années. De plus, les conditions extrêmes à sa surface rendent toute exploration directe ou extraction de matériaux impensable avec nos technologies actuelles.

La découverte de cette planète est avant tout une avancée scientifique majeure qui nous aide à mieux comprendre la diversité des exoplanètes et les processus de formation planétaire, élargissant ainsi notre conception de l’Univers. Pour l’heure, les diamants de « 55 Cancri e » resteront des trésors célestes, brillants uniquement dans le regard émerveillé des astronomes.


Source : JDF Santé

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

Voilà comment repérer les signes suspects en un coup d’œil.


Avec plus de 100 000 nouveaux cas chaque année, les cancers de la peau sont les plus fréquents en France et 80% d’entre eux sont liés à des expositions excessives au soleil. Le plus grave est le mélanome, « son incidence a été multipliée par 5 entre 1990 et 2023 » déplore l’Institut National du Cancer. Il peut se développer à partir d’un grain de beauté existant ou apparaître sur une peau saine. Apprendre à observer sa peau est ainsi un geste de santé essentiel.

« Il n’existe pas de méthode fiable à 100% pour savoir si un grain de beauté est cancéreux sans consulter un dermatologue » rappelle le Dr Mika Tabata, dermatologue et professeur en dermatologie à l’Université du Texas aux Etats-Unis mais repérer un grain de beauté suspect à temps peut sauver la vie. La méthode validée par tous les dermatologues est la règle ABCDE, « elle peut vous aider à déterminer si un grain de beauté nécessite une visite chez le dermatologue« , confirme le Dr Tabata. Comment faire ?

Une fois par trimestre, observer attentivement sa peau nue, de la tête aux pieds, de face et de dos, sans oublier les zones peu visibles (oreilles, ongles, plante des pieds, espaces entre les doigts, organes génitaux…) et rechercher des signes évocateurs en suivant les lettres ABCDE : A pour « Asymétrie » : une moitié du grain de beauté n’est pas superposable à l’autre ; B pour « Bords irréguliers » : les contours sont flous, chiquetés ou mal délimités ; C pour « Couleur non homogène » : il présente un mélange de couleur (brun, noir, beige, rouge, blanc) ; D pour « Diamètre » : il est supérieur à 6 millimètres ; E pour « Evolution » : le critère le plus important. Un grain de beauté qui change rapidement de taille, de forme ou de couleur, ou qui se met à saigner sans raison, doit impérativement alerter.

Règle ABCDE cancer de la peau © Service dermatologique de l’Institut Gustave-Roussy, Dr Michel Le Maitre, Dr Philippe Deshayes, Dr Georges Reuter.

La présence d’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas forcément que vous avez un mélanome mais justifie de demander un avis médical sans attendre. La surveillance est la clé, mais la prévention reste la meilleure des protections : éviter de s’exposer entre 12h et 16h, rechercher l’ombre, se couvrir, appliquer une crème solaire indice 30 minimum toutes les deux heures et « ne pas s’exposer aux lampes de bronzage par UV car elles augmentent le risque de développer un mélanome », prévient la Fondation pour la Recherche Médicale.

Il est conseillé de se faire examiner par un dermatologue une fois par an. Si une lésion lui paraît suspecte, seule une biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un petit morceau de peau pour analyse, permettra de confirmer ou non le diagnostic de cancer.


Source : JDF Santé

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

Voilà comment repérer les signes suspects en un coup d’œil.


Avec plus de 100 000 nouveaux cas chaque année, les cancers de la peau sont les plus fréquents en France et 80% d’entre eux sont liés à des expositions excessives au soleil. Le plus grave est le mélanome, « son incidence a été multipliée par 5 entre 1990 et 2023 » déplore l’Institut National du Cancer. Il peut se développer à partir d’un grain de beauté existant ou apparaître sur une peau saine. Apprendre à observer sa peau est ainsi un geste de santé essentiel.

« Il n’existe pas de méthode fiable à 100% pour savoir si un grain de beauté est cancéreux sans consulter un dermatologue » rappelle le Dr Mika Tabata, dermatologue et professeur en dermatologie à l’Université du Texas aux Etats-Unis mais repérer un grain de beauté suspect à temps peut sauver la vie. La méthode validée par tous les dermatologues est la règle ABCDE, « elle peut vous aider à déterminer si un grain de beauté nécessite une visite chez le dermatologue« , confirme le Dr Tabata. Comment faire ?

Une fois par trimestre, observer attentivement sa peau nue, de la tête aux pieds, de face et de dos, sans oublier les zones peu visibles (oreilles, ongles, plante des pieds, espaces entre les doigts, organes génitaux…) et rechercher des signes évocateurs en suivant les lettres ABCDE : A pour « Asymétrie » : une moitié du grain de beauté n’est pas superposable à l’autre ; B pour « Bords irréguliers » : les contours sont flous, chiquetés ou mal délimités ; C pour « Couleur non homogène » : il présente un mélange de couleur (brun, noir, beige, rouge, blanc) ; D pour « Diamètre » : il est supérieur à 6 millimètres ; E pour « Evolution » : le critère le plus important. Un grain de beauté qui change rapidement de taille, de forme ou de couleur, ou qui se met à saigner sans raison, doit impérativement alerter.

Règle ABCDE cancer de la peau © Service dermatologique de l’Institut Gustave-Roussy, Dr Michel Le Maitre, Dr Philippe Deshayes, Dr Georges Reuter.

La présence d’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas forcément que vous avez un mélanome mais justifie de demander un avis médical sans attendre. La surveillance est la clé, mais la prévention reste la meilleure des protections : éviter de s’exposer entre 12h et 16h, rechercher l’ombre, se couvrir, appliquer une crème solaire indice 30 minimum toutes les deux heures et « ne pas s’exposer aux lampes de bronzage par UV car elles augmentent le risque de développer un mélanome », prévient la Fondation pour la Recherche Médicale.

Il est conseillé de se faire examiner par un dermatologue une fois par an. Si une lésion lui paraît suspecte, seule une biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un petit morceau de peau pour analyse, permettra de confirmer ou non le diagnostic de cancer.


Source : JDF Santé

Hémorroïdes : interne, externe, photo, causes

Hémorroïdes : interne, externe, photo, causes

Une hémorroïde est une veine dilatée au niveau de l’anus ou du rectum. Les hémorroïdes peuvent être internes ou externes. Quelles sont les causes ? Quand s’inquiéter et  quelles sont les complications ?


Les hémorroïdes correspondent à des petits vaisseaux sanguins qui se trouvent au niveau de l’anus et du rectum. Lorsqu’ils gonflent, on parle d’hémorroïdes au sens pathologique. Ceux-ci peuvent apparaître à tout âge mais ils surviennent plus fréquemment entre 45 et 65 ans et aggravées par une prédisposition familiale. Quelles sont les causes ? Comment savoir si on a des hémorroïdes ? Que faire ?  Comment les soigner ? Quand s’inquiéter et  quelles sont les complications ?

Définition : c’est quoi une hémorroïde ?

Les hémorroïdes correspondent à des petits vaisseaux sanguins qui se trouvent au niveau de l’anus et du rectum. On parle de maladie hémorroïdaire quand il y a une dilatation anormale des veines. Mais dans le langage courant, on parle d’hémorroïdes pour parler de la maladie hémorroïdaire. Les hémorroïdes provoquent un ensemble de symptômes comme des saignements, des douleurs voire un prolapsus (descente d’organe). Les hémorroïdes peuvent être de deux types : internes ou externes.

Les hémorroïdes internes peuvent se mettre à saigner lors de l’émission de selles, ce qui s’accompagne presque toujours de démangeaisons et d’une inflammation de la zone rectale. Elles vont également provoquer des douleurs au niveau de l’anus, particulièrement vives lors de la crise hémorroïdaire. Elles tapissent le canal anal et ont un aspect de coussinet violacé.

Les hémorroïdes externes correspondent à l’extériorisation des hémorroïdes internes, notamment après la défécation. C’est ce qu’on appelle un prolapsus. Elles sont immédiatement à l’extérieur de l’anus, uniquement visibles lors de complications.

Photo : comment savoir si on a des hémorroïdes ?

Schéma des hémorroïdes internes ou externes © Maryna Melnyk – 123RF

Quelles sont les causes des hémorroïdes ?

La constipation. L’une des premières causes de crise hémorroïdaire est la constipation, qui incite à déployer plus d’efforts lors de la défécation. Par ailleurs, la sédentarité et l’absence d’exercice physique peuvent engendrer une perte de tonus rectal et donc favoriser l’apparition des symptômes.

Le manque de fibres. Le trouble hémorroïdaire peut également trouver son origine dans le contenu de votre assiette : une alimentation pauvre en fibres (donc favorisant la constipation) et très épicée peut en effet provoquer son apparition. Pour limiter les risques d’hémorroïdes, mieux vaut donc consommer des aliments riches en fibres (céréales complètes, fruits et légumes…). 

La grossesse. Les femmes enceintes sont particulièrement touchées par le phénomène : les hémorroïdes peuvent survenir au cours des premiers mois de grossesse, mais aussi suite à la poussée réalisée lors de l’accouchement.

Certains facteurs peuvent favoriser ou aggraver les symptômes :

  • des efforts déployés pour évacuer une selle,
  • de la position assise prolongée sur le siège des toilettes,
  • de l’utilisation de certains laxatifs qui aggravent la pathologie hémorroïdaire ;
  • un épisode de diarrhée par phénomène irritatif ;
  • la sédentarité ;
  • le surpoids et l’obésité ;
  • la consommation d’alcool et de plats épicés ;
  • la pratique de certains sports et de certaines activités qui contraignent à soulever des objets lourds.

Que faire en cas de crise hémorroïdaire ?

Une crise hémorroïdaire se manifeste par une dilatation anormale des veines situées autour et à l’intérieur de l’anus et du rectum. 

Quand s’inquiéter pour des hémorroïdes ?

Si l’ensemble des symptômes listés plus haut désignent la plupart du temps une maladie hémorroïdaire, ils peuvent également être révélateurs d’autres maladies de l’anus ou de l’intestin. C’est pourquoi, au moindre saignement, il est recommandé de consulter un médecin. Celui-ci peut en outre intervenir rapidement en cas de thrombose hémorroïdaire externe. La thrombose hémorroïdaire se caractérise par la formation d’un caillot dans les tissus hémorroïdaires qui va ainsi exercer une pression puis induire un gonflement qui va majorer la douleur. C’est une des complications les plus graves. Ce trouble résulte de la formation d’un caillot et se traduit par l’apparition d’une tuméfaction bleutée très douloureuse à l’entrée de l’anus ; le médecin peut alors réaliser une petite incision, sous anesthésie locale, pour soulager le patient.

Comment soigner des hémorroïdes ?

► Le traitement des hémorroïdes revient tout d’abord à traiter la constipation qui en est à l’origine, en adaptant son alimentation et en veillant à boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.

► Des pommades à base de corticoïdes permettent de soulager la douleur rapidement. Un médicament veinotonique peut également être prescrit pour stimuler la circulation veineuse.

► Veillez par ailleurs à ne pas forcer pendant la défécation et à aller régulièrement à la selle pour ne pas « durcir » les matières fécales.

► Eviter de rester assis trop longtemps sur le siège des toilettes, car cela provoque un relâchement des muscles rectaux et ralentit l’irrigation sanguine dans la région anale.

► « En cas de prolapsus, si celui-ci ne se réintègre pas spontanément après la défécation, il est conseillé de le refouler soi-même dans le canal anal du bout du doigt, en massant délicatement avec la pommade prescrite« , explique le Docteur Richard Handschuh, généraliste. « Ceci permet en effet à l’hémorroïde de réintégrer le flux circulatoire normal, puis de dégonfler« , ajoute-il. Enfin, en cas de maladie hémorroïdaire plus avancée, une sclérose des hémorroïdes, voire un traitement chirurgical peuvent être envisagés.

Quels remèdes naturels pour soigner les hémorroïdes ?

Les plantes les plus adaptées sont le marron d’Inde et le chardon-marie auxquelles on peut ajouter la vigne rouge. Parfois aussi le cyprès, le ginkgo et l’hamamélis peuvent être utilisés dans des mélanges dédiés à la circulation.

►Sur le forum santé : les discussions au sujet des hémorroïdes
A retenir

► On parle de maladie hémorroïdaire ou d’hémorroïdes quand il y a une dilatation anormale des veines.

► Les hémorroïdes surviennent plus fréquemment entre 45 et 65 ans.

► L’une des premières causes de crise hémorroïdaire est la constipation.

► Les femmes enceintes sont particulièrement touchées par les hémorroïdes.  

► Il faut éviter de rester assis trop longtemps sur le siège des toilettes quand on souffre d’hémorroïdes.

Merci au Docteur Richard Handschuh, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Angine : virale, bactérienne, durée, symptômes, contagieux ?

Angine : virale, bactérienne, durée, symptômes, contagieux ?

Mal de gorge, fièvre, toux, douleurs lorsqu’on avale… Il s’agit peut-être d’une angine. Celle-ci peut-être bactérienne, virale, rouge ou blanche. Pour le savoir, il faut réaliser un test rapide (trod). Quels sont les symptômes ? Est-ce contagieux ? Quelle durée ? Comment la soigner ? L’essentiel.


L’angine correspond à une inflammation des amygdales (les deux amygdales sont situées au fond de la gorge) fréquente en France. Chaque année, 9 millions d’angines sont diagnostiquées. L’angine peut être rouge ou blanche selon l’aspect et la couleur des amygdales. Elle peut être soit virale (due à un virus), soit bactérienne (dur à une bactérie, le plus souvent un streptocoque). Il est important de bien faire la distinction entre l’angine virale et bactérienne lors du diagnostic car le traitement est différent. Pour cela, le médecin pratique un test de diagnostic rapide (TROD angine). Quels sont les symptômes d’une angine ? Quelle est la durée d’une angine ? Comment la soigner ? Peut-on guérir rapidement ? Quand et qui consulter ? L’essentiel à savoir. 

Définition : qu’appelle-t-on une angine ?

L’angine désigne une inflammation des amygdales et du pharynx. La plupart du temps sans gravité, elle peut toucher n’importe quel individu, dès l’âge de 2 ans. Les amygdales se développent pendant la seconde année et jouent un rôle dans la lutte contre les infections. Il s’agit du premier barrage aux virus et aux bactéries. Elles sont au nombre de deux et sont localisées dans le fond de la gorge. L’angine se caractérise par des douleurs au niveau de la gorge et par de la fièvre. Elle est souvent associée à d’autres symptômes comme une toux ou des troubles digestifs. 

Virale ou bactérienne : quels sont les deux types d’angine ?

Il existe deux types d’angine :

  • L’angine bactérienne, due à une bactérie, le plus souvent un streptocoque (streptocoque A, B). 
  • L’angine virale, due à un virus (adénovirus, entérovirus, virus d’Epstein-Barr, virus de l’herpès…). L’angine virale est la plus fréquente : 75% des angines sont virales chez les enfants et près de 90% des angines sont virales chez les adultes. 

Qu’elle soit virale ou bactérienne, l’angine peut être rouge ou blanche en fonction de la couleur des amygdales lors de l’inflammation.

C’est quoi une angine blanche ?

L’angine blanche se caractérise par des amygdales recouvertes d’un enduit blanchâtre.

C’est quoi une angine rouge ?

L’angine rouge se caractérise par des amygdales volumineuses et rouges. L’angine rouge est parfois appelée une angine érythémateuse. 

C’est quoi une angine herpétique ?

Il y a d’autres types d’angines : 

  • L’angine vésiculeuse (si les amygdales présentent des vésicules)
  • L’angine ulcéreuse (si les amygdales présentent des ulcérations)
  • L’angine pseudomembraneuse (si les amygdales présentent des pseudomembranes,  liquide sécrété par une muqueuse enflammée)

Quelles sont les causes d’une angine ?

Les causes d’une angine virale est causée par un virus (adénovirus, entérovirus, virus d’Epstein-Barr, virus de l’herpès…). Elle se transmet très facilement par voie aérienne (lorsqu’une personne contaminée tousse, éternue ou postillonne) ou par contact, après avoir touché un objet manipulé par une personne malade par exemple. C’est l’angine la plus fréquente, notamment à l’âge adulte. 75 à 90% des angines sont virales chez les adultes. 

Les causes d’une angine bactérienne est causée par une bactérie de la famille des streptocoques. Elle s’avère plus fréquente chez l’enfant que chez l’adulte. En effet, 30% des angines sont bactériennes chez l’enfant, tandis que seulement 10% des angines sont bactériennes chez l’adulte. 

L’angine est-elle contagieuse ?

« Les deux types d’angines (virale et bactérienne) sont contagieux, et les mesures d’hygiènes classiques s’imposent pour éviter la transmission du virus ou de la bactérie », rappelle le Docteur Richard Handschuh, médecin généraliste.

  • se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon,
  • tousser ou éternuer dans un mouchoir à jeter ensuite ou se couvrir la bouche, surtout en présence de personnes fragiles (personnes âgées, enfants, bébé). 

Quels sont les symptômes d’une angine ?

Quelle soit blanche ou rouge, l’angine entraîne :

  • des maux de gorge,
  • des difficultés à déglutir,
  • de la fièvre
  • une rhinite
  • coloration rouge des amygdales dans le cas d’une angine rouge ou amygdales recouvertes d’un enduit blanchâtre dans le cas d’une angine blanche. 
  • parfois, des douleurs abdominales et une diarrhée (chez l’enfant) 
  • des ulcérations des gencives et de l’intérieur des joues

Dans les cas d’une angine virale : 

  • toux sèche
  • enrouement

Dans le cas d’une angine bactérienne :

  • un gonflement et une douleur des ganglions lymphatiques au niveau du cou
  • absence de toux
  • fièvre supérieur à 38°C
  • augmentation de volume des amygdales.
Schéma des symptômes d’une angine © tiwaz – 123RF

Quelle est la durée d’une angine ?

« Dans les deux cas, il faut compter une dizaine de jours jusqu’à guérison complète » précise notre spécialiste.

Quand consulter en cas de symptômes évocateurs d’une angine ?

« Face aux symptômes d’une angine, il est préférable de consulter un médecin de manière à déterminer avec certitude, grâce au test, de quel type d’angine il s’agit et ainsi obtenir un traitement adapté » conseille le Docteur Handschuh. De plus, si le mal de gorge s’accompagne d’une fièvre de plus de 38,5°C pendant plus de 24 heures, ou s’il n’y a pas de fièvre mais que la douleur persiste pendant plus de 48 h sans amélioration, la visite chez le médecin s’impose.

Comment pose-t-on le diagnostic d’une angine ?

Pour identifier clairement le type d’angine (bactérienne ou virale), il existe un test rapide d’orientation diagnostique de l’angine (TROD angine) : le médecin réalise un prélèvement des muqueuses sur le amygdales, à l’aide d’un long coton-tige. Il y ajoute ensuite quelques gouttes de réactif, qui permet en quelques minutes de déterminer si l’origine de l’angine est virale ou bactérienne. Ce test peut aussi être réalisé en pharmacie depuis 2016. Il est mis gratuitement à disposition des médecins généralistes, des pédiatres et des ORL par l’Assurance Maladie, dans l’objectif d’éviter la prescription inutile d’antibiotiques. Le prélèvement obtenu par écouvillonnage au niveau des amygdales et du pharynx est mis en contact avec les réactifs inclus dans la boîte du test. Le résultat, lu au bout de quelques minutes, devra être fourni au patient sous forme écrite.

  • Si le patient se présente à la pharmacie avant une consultation médicale, un test positif doit l’amener à consulter son médecin traitant.
  • S’il se présente à la pharmacie avec une ordonnance dite « conditionnelle d’antibiotique » du médecin pour faire le test et que le test est positif, le pharmacien peut lui délivrer l’antibiotique prescrit (le pharmacien est rémunéré 6 euros pour la réalisation de ce test et 7 euros si le patient se présente à la pharmacie avec une ordonnance et que le test est négatif). Les raisons pour lesquelles l’antibiotique prescrit n’est pas dispensé devront alors êtres expliquées au patient.

Ces tests ne dépisteraient pas toutes les angines bactériennes. Seul un examen clinique effectué en complément par un médecin permettrait de faire le bon diagnostic.

Quel est le traitement pour guérir d’une angine ?

Dans le cas d’une angine virale, il faudra simplement faire preuve de patience, comme lors d’un rhume. Des antalgiques permettront néanmoins de soulager la douleur, notamment ressentie à la déglutition.

S’il s’agit d’une angine bactérienne, un traitement par antibiotique est nécessaire pour guérir rapidement. C’est le seul cas où les antibiotiques sont indiqués : ils sont inefficaces en cas d’angine virale. Au contraire, leur utilisation abusive ne ferait que renforcer la résistance des bactéries aux antibiotiques ! En outre, il ne faut pas piocher dans sa pharmacie une boîte d’antibiotiques prescrite il y a quelques mois. Les antibiotiques ne doivent jamais être pris sans prescription ! De même, l’automédication n’est jamais anodine : l’identification du type d’angine est primordiale, comme nous avertit le Docteur Handschuh : « Depuis quelques années, la prise d’anti-inflammatoires est vivement déconseillée face à un tableau infectieux qui n’est pas clairement identifié. Dans le cas d’une angine bactérienne, ces médicaments peuvent s’avérer dangereux et provoquer des abcès de la gorge. En revanche, si on a la certitude que l’angine est virale, on peut donner des anti-inflammatoires stéroïdiens (type cortisone). » *En avril 2019, l’ANSM a indiqué que les antibiotiques de la famille des (fluoro)quinolones ne pouvaient plus être prescrits dans le cas d’angine à cause d’un risque d’effets indésirables. 

Quels sont les traitements naturels de l’angine ?

Sur le forum santé : les discussions au sujet de l’angine
A retenir

► Il est important de distinguer l’angine virale et bactérienne car le traitement est différent.

► L’angine virale est la plus fréquente : 75% des angines chez les enfants et près de 90% chez les adultes. 

► Il faut compter une dizaine de jours jusqu’à la guérison complète pour une angine.

► Les (fluoro)quinolones ne peuvent plus être prescrits dans le cas d’angine.

► L’angine se caractérise par des douleurs au niveau de la gorge et par de la fièvre.

Merci au Dr Richard Handschuh, médecin généraliste.


Source : JDF Santé