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Journée de la fibromyalgie 2023 : date, actions, chiffres

Journée de la fibromyalgie 2023 : date, actions, chiffres

Cette année en France, le 12 mai 2023 est consacré à la Journée mondiale de la Fibromyalgie (et du Syndrome de Fatigue Chronique), dont le principal symptôme est la douleur diffuse chronique, souvent associée à d’autres symptômes comme la fatigue intense, les troubles du sommeil, de l’attention et de la mémoire. L’objectif de cette journée ? Sensibiliser et diffuser le maximum d’informations auprès du grand public, des médias et du corps médical sur la fibromyalgie (ou syndrome fibromyalgique) qui toucherait au moins 1.6% de la population adulte française, rapporte le ministère de la Santé (entre 1.4 et 2.2% des adultes français selon l’Inserm). La fibromyalgie a été reconnue en 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Mais du fait de ses manifestations cliniques hétérogènes, d’un diagnostic difficile à poser et de sa grande variabilité dans sa sévérité, la fibromyalgie reste, même aujourd’hui, une maladie complexe à appréhender. Date, origine, actions, ruban… Tout savoir sur la 30e édition de la Journée mondiale de la Fibromyalgie. 

Quelle est l’origine de la Journée de la Fibromyalgie ?

Le 12 mai est une date symbolique qui n’a pas été choisie au hasard pour « célébrer » la fibromyalgie. Il s’agit du jour de naissance de Florence Nightingale, une infirmière née en 1820 en Grande-Bretagne qui a, malgré sa forme grave de fibromyalgie (elle a passé les 50 dernières années de sa vie alitée), a créé la Fondation de la Croix-Rouge Internationale ainsi que la première école d’infirmières. 

A quelle date a lieu la Journée de la Fibromyalgie 2023 ?

La Journée de la Fibromyalgie a lieu cette année le vendredi 12 mai 2023. Il s’agira de la 30e édition

Ruban bleu, symbole de la fibromyalgie
Ruban bleu, symbole de la fibromyalgie © zimniy – 123RF

Pourquoi porter un ruban bleu pour la Journée de la Fibromyalgie ?

Pour soutenir les patients atteints de fibromyalgie, chacun d’entre nous est invité à porter sur ses vêtements ou sac un pin’s ou un ruban bleu, symbole de la reconnaissance de la Fibromyalgie et du Syndrome de Fatigue Chronique, créé en 2006 par l’Association FibromyalgieSOS. Les rubans et pin’s sont disponibles à l’achat sur le site de l’Association (un ruban = 2 euros, un pin’s = 3 euros, les tarifs sont dégressifs si vous en achetez plusieurs) 

Quelles sont les actions pour la Journée mondiale de la Fibromyalgie ?

Malgré des avancées notables dans le diagnostic, la reconnaissance et la prise en charge de la maladie, la fibromyalgie reste relativement méconnue. Notamment parce qu’il existe une forte diversité des symptômes et un retentissement variable d’une personne à l’autre et dans le temps. Les actions portées par le Ministère pour améliorer le parcours de santé et la qualité de vie des personnes atteintes de douleur chronique et de fibromyalgie s’articulent autour de 4 axes :

  • Mieux informer
  • Diagnostiquer plus précocement
  • Mieux structurer la filière de prise en charge de la douleur chronique
  • Renforcer la recherche sur la douleur chronique et la fibromyalgie

Dans ce contexte, plusieurs villes se mobilisent à l’occasion de la 30e Journée mondiale de la Fibromyalgie :

Samedi 6 mai : L’association « Ma fibromyalgie au quotidien en France » organise pour la première fois une marche solidaire à Dinard. 

Samedi 13 mai à 15h : organisation d’un webinaire en visioconférence par FibromyalgieSOS, avec comme invités des médecins. Le thème de la conférence est : « La fibromyalgie n’est pas une fatalité : les moyens d’en sortir et de ne pas rechuter »

► 10, 12 et 13 mai 2023 : organisation de 3 journées de solidarité par l’association Fibromyalgie Vendée. Le mercredi 10 mai : une conférence sur l’auto réflexologie, animée par Madisson Favreau, réflexologue à Fontenay-le-Comte, est proposée. Rendez-vous à 18h au centre social ODDAS, à La Roche-sur-Yon. La conférence est gratuite et ouverte à tous.  Le vendredi 12 mai avec un relai vélo au départ de Chantonnay pour une arrivée aux Herbiers, entre 14h30 et 16h30. Gratuit et ouvert à tous. Le samedi 13 mai à la Roche-sur-Yon : stand vélo-smoothie place Napoléon pour échanger avec le public de 10h à 12h, puis marche, jeux de société, spectacle de danse et concert à la maison de quartier de Saint-André-d’Ornay, de 15h à 18h.  

Quels sont les chiffres de la fibromyalgie en France ?

  • Au moins 12 millions de Français souffriraient de douleurs chroniques, dont la moitié avec une qualité de vie altérée (ministère de la Santé). La douleur constitue le premier motif de consultation, dans les services d’urgences et chez le médecin généraliste. 
  • 1,6 % de la population adulte serait atteinte de fibromyalgie en France (ministère de la Santé) 
  • La fibromyalgie touche majoritairement les femmes, âgées de 30 à 55 ans, sans explication à ce jour : 8 à 9 cas sur 10 (Assurance maladie)

Quelles sont les associations contre la fibromyalgie ?

Quelques exemples d’associations pour les personnes atteintes de fibromyalgie et leur entourage (liste non exhaustive) :

  • Fibromyalgie SOS
  • Fibromyalgie France
  • Association VAFSFC : Vivre avec la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique

Sources : Fiche fibromyalgie, site du ministère de la Santé / Fiche fibromyalgie de l’Assurance maladie / Syndrome fibromyalgique de la HAS / 12 mai, journée mondiale de la fibromyalgie, INSERM (28 avril 2022)


Source : JDF Santé

Lupus : symptômes chez la femme, types, espérance de vie ?

Lupus : symptômes chez la femme, types, espérance de vie ?

La Journée du 10 mai 2023 est consacrée au Lupus. Une maladie qui concernerait en France métropolitaine environ 1 personne sur 2 000. La forme la plus fréquente est le lupus érythémateux. C’est une maladie chronique auto-immune qui se manifeste par des symptômes cutanés et/ou articulatoires. Elle résulte d’une anomalie biologique, caractérisée par la présence d’anticorps antinucléaires qui se retournent contre les cellules de l’ADN. Parmi les facteurs favorisants : des facteurs hormonaux, une prédisposition génétique, la prise de certains médicaments, des facteurs environnementaux (soleil, tabac, exposition au virus d’Epstein-Barr, cytomégalovirus…). Dans 90% des cas, le lupus survient chez la femme, avec un pic de fréquence autour de 30 ans. Quels sont les symptômes d’un lupus ? Les causes ? Le diagnostic ? Les traitements ? La maladie en détail. 

Qu’est-ce que la maladie du lupus ?

Le lupus est une maladie auto-immune chronique relativement rare dont la forme la plus grave est le lupus systémique. La forme la plus courante est le lupus érythémateux systémique, aussi appelé le lupus érythémateux aigu disséminé, car il peut atteindre n’importe quel organe comme les reins, le cœur, les poumons, les cellules du sang… On appelle « maladie auto-immune » une pathologie qui se caractérise par le dysfonctionnement du système immunitaire, conduisant ce dernier à s’attaquer aux cellules de l’organisme et à les détruire.  Attention, « le lupus n’est absolument pas une maladie contagieuse« , tient à préciser d’emblée Ginette Volf-Philippot, fondatrice de l’Association Lupus France. 

Photo : à quoi ressemble un lupus ?

Le mot « lupus » signifie loup en latin, ce qui fait référence à l’aspect caractéristique de l’atteinte du visage en forme de « masque » ou d’aile de papillon.

Schéma d'un lupus
Schéma d’un lupus © tomozina/scio21 – 123RF

Quels sont les types de lupus ?

On distingue différents types de lupus érythémateux, qui n’entraînent pas les mêmes symptômes. 

Lupus systémique

Autrefois nommé « lupus érythémateux systémique » ou « lupus érythémateux aigu disséminé », on parle désormais de « lupus systémique ». De nombreux malades du lupus ne présentant pas d’atteinte érythémateuse cutanée, le terme de lupus systémique est donc désormais prioritairement utilisé. 

Lupus érythémateux discoïde

Parmi les lupus érythémateux, il y a le lupus érythémateux discoïde. Il se limite le plus souvent à la peau et n’affecte pas les organes interne du corps. Il se manifeste par des plaques bien limitées souvent multiples et symétriques qui prédominent au visage, prenant parfois également une disposition en aile de papillon ou des formes circulaires. L’atteinte des oreilles, des sourcils et du cuir chevelu est possible. Les lésions du lupus discoïde ont une évolution différente de celles du lupus systémique, et laissent des cicatrices définitives très inesthétiques d’où l’urgence de la prise en charge. Il existe des formes de lupus discoïde disséminé avec des lésions pouvant apparaître sur le tronc et les membres ; les lésions prédominent alors sur les coudes et les extrémités.

Lupus cutané isolé

Contrairement au lupus érythémateux systémique, le lupus cutané isolé touche exclusivement la peau au niveau du visage. Certains traitements  comme l’utilisation d’une protection contre les UV, une thérapie antipaludique, des corticostéroïdes et/ou des inhiteurs de calcineurine, permettent d’améliorer l’apparence de la peau, de limiter les cicatrices et de prévenir de nouvelles lésions cutanées. 

Lupus induit ou médicamenteux

Le lupus induit apparaît suite à la prise prolongée de certains médicaments comme la doxycycline (antibiotiques prescrit contre l’acné), le Bactrim® (autre antibiotique), certains antituberculeux, les bétabloqueurs (médicaments antihypertenseurs), certains antiépileptiques (carbamazépine) et les anti-TNF. Le fait d’arrêter de prendre ces médicaments entraîne généralement une disparition plutôt rapide des symptômes. 

Lupus néonatal

Le lupus néonatal est lié à la présence chez la mère des anticorps anti-SSA (appelés aussi anti- Ro) ou SSB (ou anti-La) qui vont affecter le fœtus ou le nouveau-né. 

A quel âge apparaît un lupus ?

N’importe qui peut développer un lupus. Néanmoins, le lupus concerne davantage les femmes que les hommes : sur 10 patients atteints de lupus, 9 sont des femmes. En général, cette maladie se déclare entre l’âge de 15 et 30 ans. Il s’agit donc d’une maladie de jeunes femmes. « S’il y a une centaine d’année, le lupus était une maladie très grave et mortelle, aujourd’hui, les malades qui décèdent d’un lupus sont extrêmement rares, d’autant plus si elle est stabilisée et prise en charge précocement« , précise l’experte. Sont également plus à risque les personnes dont un membre de la famille est atteint de lupus ou d’une autre maladie auto-immune. 

Quels sont les symptômes du lupus ?

Les symptômes du lupus diffèrent d’une personne à l’autre, En revanche, les signes qui apparaissent au début de la maladie sont des problèmes cutanés sur les parties généralement exposées à l’air (comme le visage, le cou…) et des douleurs articulaires. On parle communément de « lupus cutané » ou « lupus articulaire » en fonction des manifestations cliniques. 

Symptômes du lupus
Symptômes du lupus © Normaals – 123RF

Symptômes du lupus les plus fréquents

  • Rougeurs (rash cutané)
  • Aphtes,
  • Photosensibilité
  • Alopécie
  • Squames ou peau qui pèle
  • Arthrite

Autres symptômes du lupus :

Le lupus étant une maladie surprenante, d’autres symptômes peuvent apparaître très rapidement :

  • Atteinte rénale (souvent silencieuse),
  • Fièvre,
  • Fatigue intense ou asthénie (pas forcément qu’à l’effort), 
  • Perte de poids,
  • Céphalées,
  • Pertes de mémoire (lupus cérébral)… 

D’autres organes peuvent être atteints, comme le cœur, le rein, le poumon, le foie, mais de façon inconstante. « A noter que l’apparition d’un ou deux symptômes énoncés ci-dessus ne suffisent pas pour établir le diagnostic d’un lupus, il faut donc que le patient présente un faisceau de symptômes, autrement dit au moins 4 ou 5 symptômes bien marqués et caractéristiques du lupus« , précise Ginette Volf-Philippot.

Quelles sont les causes d’un lupus ?

L’exposition au soleil pourrait être l’un des facteurs aggravants de l’apparition du lupus

« On comprend de mieux en mieux l’origine du lupus, même si ses causes exactes ne sont clairement pas démontrées. Toutefois, le terrain génétique et l’influence de l’environnement semblent jouer un rôle« , explique la fondatrice de Lupus France. Particulièrement, l’exposition au soleil pourrait être l’un des facteurs aggravants de l’apparition du lupus, d’où la nécessité de protéger sa peau. Par ailleurs, le stress serait probablement l’une des causes associées au lupus : les gens stressés voient leurs défenses immunitaires baisser et seraient ainsi plus vulnérables à l’apparition d’un lupus. A savoir que le lupus peut se révéler pendant la grossesse, suite à une série de fausses couches par exemple. « Il y a encore quelques années, lorsqu’une femme avait un lupus et ce, même s’il était maîtrisé, il lui était formellement déconseillé de tomber enceinte. Aujourd’hui, ce n’est absolument plus le cas : il y a énormément de jeunes femmes présentant un lupus et qui ont tout de même des enfants », se réjouit la spécialiste.

Comment poser le diagnostic ?

« Comme il s’agit d’une maladie rare, les médecins ne pensent pas toujours au lupus en premier lieu lorsque le patient présente différents symptômes pourtant inhérents au lupus lors de l’examen clinique. Ainsi, le diagnostic du lupus est bien souvent tardivement posé« , déplore Ginette Volf-Philippot. D’autres examens comme un bilan sanguin ou un dosage d’anticorps antinucléaires sont nécessaires pour établir le diagnostic ou au contraire l’éliminer.

Quels sont les traitements du lupus ?

Le lupus ne se guérit pas, mais il peut être maîtrisé. Et si la maladie est stabilisée et prise en charge précocement, il est possible d’avoir quasiment une vie normale avec un lupus, notamment grâce à des traitements certes lourds, mais efficaces. Ces traitements permettent en effet de réduire les inflammations et les symptômes liés au lupus.

Les corticoïdes

Un traitement à base corticoïdes (cortisone) en particulier la prednisone et la méthylprednisone est généralement le plus efficace pour traiter un lupus systémique. Ces médicaments sont administrés à très haute dose. « Toutefois, aujourd’hui, les médecins essayent dans la mesure du possible de réduire progressivement les doses de cortisone jusqu’à tenter de la supprimer, d’autant plus si la maladie est maîtrisée. En effet, la prise prolongée de cortisone augmente le risque d’ostéoporose et de diabète. Et surtout, les malades sous cortisone sont beaucoup plus vulnérables aux attaques virales et microbiennes », précise la spécialiste. 

Les anti-inflammatoires et les immunosuppresseurs

« Il faut instaurer un véritable climat de confiance entre  le patient et le soignant »

Les médecins peuvent également prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager les symptômes d’un lupus léger. D’autres médicaments comme les immunosuppresseurs permettent de traiter un lupus sévère et rebelle. Une surveillance biologique régulière doit être réalisée pendant toute la durée du traitement. « Trouver le traitement adapté et la bonne posologie prend beaucoup de temps car tout est une question de dose. Les médecins vont alors se baser sur le ressenti du patient, de sa tolérance au traitement et de l’apparition ou non d’effets secondaires« , conclut-elle. Le suivi d’un lupus est, comme pour toutes les maladies rares, fondamental : ainsi, la patiente doit se sentir en confiance avec son médecin et écoutée. 

Le Plaquenil® (chloroquine)

A base d’hydroxychloroquine, le Plaquenil® est un médicament qui peut être donné aux patients atteints de lupus érythémateux discoïde et de lupus érythémateux aigu disséminé. Son efficacité porte sur les symptômes liés à cette maladie au niveau de la peau et des articulations. Elle nécessite parfois un délai de plusieurs mois. Le Plaquenil® peut aussi être prescrit pour prévenir les rechutes. Parmi ses contre-indications : si le patient est hypersensible aux substances actives du médicament, en cas de rétinopathies, d’allaitement, chez les enfants de moins de 6 ans, et en cas d’association avec le citalopram, l’escitalopram, l’hydroxyzine, la dompéridone et la pipéraquine (risque majoré de troubles du rythme cardiaque).

Quelle est l’espérance de vie avec un lupus ?

Le pronostic de survie chez les personnes atteintes d’un lupus s’est considérablement amélioré ces dernières décennies. L’espérance de vie dépasse 95% à 10 ans avec une prise en charge adaptée. 

Quelles associations contacter ?

Depuis plus de 30 ans, des centres de référence et de compétence (respectivement 19 et 66 sur le territoire français) des maladies rares ont été instaurés grâce au 1er Plan National Maladies Rares. Ces centres sont situés partout en France. L’Association Lupus France permet d’orienter les malades vers le centre le plus proche de chez eux, de répondre à leurs questions et d’être le mieux suivi possible.

Merci à Ginette Volf-Philippot, fondatrice de l’Association Lupus France. 


Source : JDF Santé

Journée de l'Asthme : date, combien d'asthmatiques ?

Journée de l'Asthme : date, combien d'asthmatiques ?

La Journée mondiale de l’Asthme est organisée une fois par an, le 1er mardi du mois de mai. En France, la 25 édition aura lieu le mardi 7 mai 2024. Ce sera l’occasion de sensibiliser le grand public à cette maladie respiratoire chronique qui concerne plus de 4 millions de personnes en France, dont un quart sont des enfants ou des adolescents. « Il y a encore 900 décès par an dus à l’asthme en France. Le danger est d’accepter d’avoir des symptômes quotidiens, que ceux-ci deviennent de plus en plus importants, comme par exemple des réveils nocturnes à cause de quintes de toux ou la sensation de manquer d’air. C’est une situation insidieuse« , déplore le Pr Gilles Garcia, pneumologue, président de l’association Asthme & Allergies, dans un communiqué du 26 avril 2023. Origine, date, affiche, logo et thème de l’année… L’essentiel sur la Journée mondiale de l’Asthme

Quelle est la date de la Journée mondiale de l’Asthme 2024 ?

La Journée mondiale de l’Asthme est fixée chaque année le premier mardi du mois de mai. En 2024, elle se tient donc le mardi 7 mai. Il s’agit de la 25e édition. 

Quelle est l’origine de la Journée mondiale de l’Asthme ?

Au niveau mondial, elle est organisée par le Global Initiative for Asthma (GINA), une organisation, conçue en 1993 qui regroupe des personnels de soins de santé et les pouvoirs publics dans le but de faire diminuer la prévalence, la morbidité et la mortalité liées à l’asthme. pour la France, c’est l’Association Asthme et Allergies qui organise cette Journée de sensibilisation à l’asthme.

Quel est le thème de la Journée mondiale de l’Asthme ?

Le thème de l’édition 2024 n’est pas encore connu. En 2023, le thème choisi était « Asthme : de nombreuses contraintes au quotidien ». L’occasion de mettre l’accent sur les défis que les asthmatiques doivent relever au quotidien pour gérer leur maladie. Pour cette édition, l’Association Asthme & Allergies met l’accent sur la tendance à une relative banalisation de la maladie dans l’esprit du public et souligne que cette maladie respiratoire chronique reste un défi à gérer au quotidien pour les patients, même si l’on dispose de traitements efficaces. Le quotidien des personnes asthmatiques reste lié à un certain nombre de contraintes (prise quotidienne de traitements, suivi médical, anticipation des situations à risques, hygiène de vie, vie sociale) et de conséquences (épisodes possibles de déstabilisation, incompréhension de l’entourage, fatigue, absentéisme à l’école ou au travail).

Chiffres de l’asthme (sources : IRDES, Caisse Nationale Assurance Maladie, Asthme)

  • Il y a plus de 4 millions de personnes asthmatiques en France, soit 6,7% de la population et 9% des enfants
  • Il s’agit de la première maladie chronique chez l’enfant
  • L’asthme est responsable de 1 000 décès par an chez les moins de 65 ans
  • Une allergie, qui reste un des facteurs aggravants les plus fréquents, est retrouvée chez 50 à 60%
    des adultes asthmatiques et chez 80% des enfants.
  • Cette maladie est responsable de 600 000 journées d’hospitalisation et de 7 millions de journées d’arrêt de travail par an

Quelle est l’affiche de la Journée mondiale de l’Asthme ?

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Affiche de la Journée de l’asthme 2023 © Association Asthme et Allergies

Quelles sont les actions pour la Journée mondiale de l’Asthme ?

Pour la Journée mondiale de l’Asthme, l’association Asthme & Allergies propose :

  • Un webinaire/conférence sur la page Facebook de l’Association Asthme & Allergies (événement en ligne) animé par les Pr Gilles Garcia et Nicolas Roche, pneumologues, autour de la thématique de l’Asthme.
  • Une série de vidéos courtes « Regards croisés » avec des témoignages de patients et le commentaire du Pr Gilles Garcia, pneumologue, président de l’association (en ligne sur le site de l’association www.asthme-allergies.org)
    Ces vidéos déclinent des situations rencontrées quotidiennement par les personnes asthmatiques, leur permettant de s’identifier et de trouver des réponses et des solutions pratiques à leurs difficultés. Parmi les thèmes abordés : que faire en cas d’urgence, comment reconnaître les symptômes de l’asthme, comment bien communiquer avec son médecin, comment supporter le regard des autres…
  • Une communication sur ses réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, YouTube.
  • Brochures, bandes dessinées, journaux d’informations, aides aux patients… étaient également mis à disposition dans les associations partenaires. 
Numéro vert : Asthme Info Service : 0 800 19 20 21 (appel gratuit)

Sources : Association Asthme & Allergies / Site du Global Initiative for Asthma (GINA) 


Source : JDF Santé

Que ressent-on juste avant de mourir ? Des scientifiques ont la réponse.

Que ressent-on juste avant de mourir ? Des scientifiques ont la réponse.

Les témoignages d’expériences de mort imminente (EMI) apportaient déjà un début d’explication. Mais des études menées par des scientifiques de l’Université du Michigan aux Etats-Unis, dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences  (PNAS) le 1er mai 2023, sont allées plus loin. Ils ont étudié de manière très détaillée (et pour la première fois chez des humains) le mécanisme biologique du cerveau juste avant de mourir chez des patients dans le coma suite à un arrêt cardiaque mais maintenus sous assistance ventilatoire. Grâce à l’analyse des signaux d’électrocardiogramme et d’électroencéphalogramme (EEG) de 4 personnes avant et après le débranchement de l’assistance respiratoire, les chercheurs ont pu observer plusieurs mécanismes inattendus chez deux des personnes (une femme de 24 ans et une autre de 77 ans) juste avant de mourir :

Une accélération du rythme cardiaque.

Des poussées de connectivité fonctionnelle, autrement dit, l’activité cérébrale a montré un pic d’ondes gamma, à un niveau de fréquence correspondant à un état de conscience.

La partie du cerveau la plus stimulée était le carrefour temporo-pariéto-occipital (ou la jonction temporo-pariétale, voir sur le schéma ci-dessous), une zone située à la jonction entre le lobe temporal, le lobe pariétal et le lobe occipital, c’est-à-dire au-dessus et en arrière de chaque oreille, qui est normalement associée à l’éveil ou à la mémorisation des rêves. Cela signifierait « que le patient voit quelque chose, peut entendre quelque chose et peut potentiellement ressentir des sensations extérieures à son corps« , interprète Jimo Borjigin, auteure principale de l’étude. Un phénomène similaire a d’ailleurs été observé sur un cerveau sain pendant l’éveil et le rêve chez des patients qui ont eu des hallucinations visuelles et des expériences de hors-corps (EMI), peut-on lire dans l’étude.

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Carrefour temporo-pariéto-occipital © Droits réservés – Journal des Femmes Santé

Grâce à ces analyses, les chercheurs ont pu mettre en évidence le fait qu’un cerveau « mourant » est encore capable d’être actif. Les patients pourraient posséder une conscience secrète pendant le processus de la mort. Ils suggèrent également la nécessité de réévaluer le rôle du cerveau lors d’un arrêt cardiaque. Bien entendu, les mécanismes et la signification physiologique de ces découvertes restent à explorer pleinement, d’autant que l’étude a été menée sur un échantillon de personnes très réduit, tiennent à préciser les chercheurs. 

Source : Surge of neurophysiological coupling and connectivity of gamma oscillations in the dying human brain, PNAS, 1er mai 2023


Source : JDF Santé

Quand aller voir un neuropsychologue ?

Quand aller voir un neuropsychologue ?

Qu’est-ce qu’un neuropsychologue ? 

Un neuropsychologue est un psychologue clinicien ou chercheur spécialisé dans les fonctions neurocognitives, c’est-à-dire les capacités du cerveau nous permettant de s’activer au quotidien de manière optimale. Elles comprennent notamment la mémoire, la concentration, les fonctions exécutives comme l’inhibition (fait de restreindre un comportement qui n’est pas adéquat ou qui n’est pas attendu), la flexibilité (la capacité de passer d’une tâche à l’autre) et les capacités de planification.

Quel est le rôle d’un neuropsychologue ?

Le neuropsychologue est chargé d’analyser les dysfonctionnements du cerveau. Ce professionnel peut être appelé à agir dans trois grandes situations : 

► Une situation d’évaluation : « le neuropsychologue reçoit un patient, généralement sur demande d’un médecin spécialiste (neurologue, psychiatre, gériatre ou neuropédiatre), et réalise un bilan neuropsychologique afin d’évaluer les fonctions cognitives à travers un arsenal d’épreuves permettant de déterminer si la personne se situe dans les normes de son âge et de son niveau d’études« , explique Marine Manard, neuropsychologue clinicienne.

► Une fonction de rééducation en cas de lésion cérébrale ou de pathologie neurodégénérative. Le neuropsychologue peut proposer des situations de rééducation ou d’accompagnement pour essayer d’optimiser le quotidien ou de favoriser une bonne récupération cognitive. « Par exemple, dans le cadre d’un AVC ou d’une maladie d’Alzheimer, on va pouvoir entraîner ou compenser les capacités cognitives qui sont déficitaires pour tenter d’améliorer le quotidien« , détaille la neuropsychologue.

► La psychoéducation : elle vise à apprendre au patient (et à la famille) à comprendre ses difficultés, sa pathologie, notamment dans le cadre d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité chez un jeune, d’une maladie d’Alzheimer ou d’une démence de tout autre type. 

Quelle différence avec un psychologue clinicien ?

Selon sa spécialité, le psychologue clinicien prend en charge des pathologies ou des troubles d’ordre psychologique (anxiété, dépression, deuil, stress post-traumatique,…). La prise en charge varie alors selon la spécialité du psychologue en question, s’il a une orientation plutôt psychanalytique ou cognitivo-comportementale. « Il s’inscrit dans une démarche d’accompagnement ou d’évaluation de pathologie psychologie ou psychosomatique. Le neuropsychologue intervient quant à lui davantage dans le cadre d’une recherche de pathologie neurologique ou neurodéveloppementale« , développe la spécialiste. 

Pourquoi aller voir un neuropsychologue ?

Il est utile de consulter un neuropsychologue en présence de troubles cognitifs posant des difficultés au quotidien. « Chez l’enfant ou l’adolescent, les parents peuvent être amenés à vouloir consulter un neuropsychologue pour faire une évaluation de ses compétences. Par exemple, pour réaliser un test de QI ou évaluer un trouble déficitaire de l’attention. On va investiguer pour comprendre ce qui se passe, pourquoi l’enfant est agité à l’école, pourquoi il ne parvient pas à écouter, pourquoi la personne âgée qui se débrouillait très bien seule chez elle se met subitement à oublier sa casserole sur le feu plusieurs fois par semaine« , précise Marine Manard. Si certaines personnes connaissent la discipline et viennent spontanément en présence d’une difficulté dans le quotidien, un passage chez le médecin traitant au préalable est généralement nécessaire. Celui-ci va l’orienter vers un spécialiste et/ou prescrire des examens biologiques et des examens d’imagerie, parfois associés à un bilan neuropsychologique. Le neuropsychologue émet des hypothèses puis le médecin spécialiste fait la synthèse et pose le diagnostic final. 

Comment se passe une consultation de neuropsychologie ?

Le déroulement d’une consultation de neuropsychologie varie selon motif invoqué. Dans tous les cas, le neuropsychologue commence par réaliser une anamnèse afin de retracer l’histoire du patient : ses antécédents médicaux, ses médicaments, son sommeil, s’il est sujet au stress ou à la tristesse. La priorité est d’éliminer tous les facteurs susceptibles de parasiter la performance parce que l’on sait que quelqu’un qui est profondément anxieux ou déprimé va pouvoir présenter une altération cognitive. S’ensuit la phase d’évaluation durant laquelle toutes les épreuves vont être effectuées puis la correction de ces dernières et la rédaction du rapport. Si une prise en charge est indiquée, plusieurs séances seront nécessaire pour la rééducation. Au terme de celles-ci, une évaluation est à nouveau effectuée pour voir si les compétences travaillées se sont améliorées. Dans le cadre d’une prise en charge plus fonctionnelle pour les problèmes du quotidien, le neuropsychologue va entraîner les compétences et se fier au ressenti du patient et de sa famille. Enfin, dans le cadre d’une psychoéducation, il n’existe pas de déroulement spécifique, le patient est reçu pour des séances classiques. 

Quel est le tarif d’une consultation ?

Le tarif d’une consultation simple s’élève à 60 € en moyenne. Les tarifs d’un bilan psychométrique, d’un bilan neuropsychologique et de la rédaction d’un compte-rendu de consultation varient selon les praticiens. 

Est-ce remboursé ? 

Les consultations de neuropsychologie ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie. Certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle ou totale des séances. Globalement, les prix oscillent entre 250 et 350€.

Comment devenir neuropsychologue ? 

Après l’obtention d’une licence de psychologie, une spécialisation grâce à un Master parcours neuropsychologie est nécessaire. Au total, cinq ans d’études sont nécessaires. 

Merci à Marine Manard, neuropsychologue clinicienne.


Source : JDF Santé

Massage du ventre : bienfaits, constipation, comment faire ?

Massage du ventre : bienfaits, constipation, comment faire ?

Quels sont les bienfaits d’un massage de ventre sur la constipation ?

Les gaz contenus dans l’appareil digestif peuvent provoquer des douleurs insoutenables. Un massage abdominal correctement effectué, par un praticien expérimenté et formé, peut soulager les douleurs à court terme, décongestionner tout l’appareil digestif et même traiter la constipation à long terme. Le massage ventral est un remède naturel qui permet également de dénouer les muscles abdominaux lorsque l’on est stressé, de détendre les organes digestifs et urinaires afin d’améliorer leur fonctionnement, d’évacuer les toxines et d’éliminer la cellulite.
« Le massage du ventre est un acte rarement prescrit par les médecins alors que ses bienfaits sont importants, notamment en cas de constipation, regrette Denis Bellaiche, masseur kinésithérapeute à Paris. Aujourd’hui, il est essentiellement demandé par une clientèle aisée, féminine, sujette au stress. Si un massage du ventre ne permet pas de remplacer un traitement médicamenteux, il peut permettre, en l’espace de quelques séances, de retrouver un rythme de selles plus régulier« . 

Quels sont les bienfaits d’un massage de ventre sur la digestion ?

« Un massage du ventre s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre, ce qui favorise la digestion puisque le praticien va suivre les intestins, sans trop appuyer. L’évacuation des gaz et des selles est alors facilitée« , explique le masseur-kinésithérapeute. Autre bénéfice, le massage du ventre stimule la sécrétion d’endorphines, hormones du bien-être, ce qui confère un sentiment de bien-être global. « Cela nécessite toutefois un lâcher-prise de la part du patient. En complément, il est essentiel d’adopter une alimentation variée et équilibrée avec des fibres, de boire de l’eau et de proscrire les sodas« , continue-t-il.

Comment faire un massage du ventre ?

Il suit généralement 5 étapes, du simple effleurement du bout des doigts, de façon circulaire, à la plus forte pression, en partant du thorax au bas du ventre. Le palper-rouler peut participer aux étapes du massage ventral. Il exige du savoir-faire car les organes vitaux sont sollicités. Il peut être particulièrement efficace pour éliminer la formation de cellulite et atténuer l’effet peau d’orange.

Comment faire un automassage du ventre ?

La manière la plus simple d’effectuer un automassage du ventre consiste à placer une main sur son ventre puis à réaliser des mouvements circulaires autour du nombril, en effectuant de légères pressions. Ce geste peut être exécuté une dizaine de fois, en respirant profondément et calmement. 

Un massage du ventre fait-il maigrir ?

Le massage du ventre favorise la circulation sanguine, aide à réduire les ballonnements et améliore la digestion. En ce sens, il peut donc contribuer à diminuer l’aspect « gonflé » du ventre mais ne permet pas, à lui seul, de perdre la graisse qui s’y trouve. Seules une pratique sportive régulière et une alimentation équilibrée peuvent aider à perdre du ventre.

Quelles sont les contre-indications du massage du ventre ?

Dans la mesure où le ventre est en relation avec les organes vitaux (comme la vessie ou l’estomac), il est susceptible une parfaite maîtrise, effectuée par un praticien ayant suivi une formation de massage adéquate. Le massage ventral doit être effectué deux heures après le repas. Il est déconseillé dans les cas suivants : menstruations, port du stérilet, ulcères, inflammations internes, colites, problèmes cutanés (psoriasis, urticaire, eczéma), varices…

Merci à Denis Bellaiche, masseur kinésithérapeute à Paris.


Source : JDF Santé