Les punaises de lit sont un véritable enfer pour celles et ceux qui en sont victimes. Chaque année, environ 7% des Français seraient touchés par une invasion de ces petits parasites, rapporte l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) dans un communiqué du 21 décembre 2022. « Leur présence ne traduit pas un manque de propreté, et tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile« , tient à rappeler l’autorité sanitaire. Pour s’en débarrasser rapidement, utiliser des produits chimiques est tentant. Pour autant, ces derniers sont dangereux et peuvent être responsables d’intoxications. Ils sont à utiliser qu’en dernier recours ! Les Centres antipoison enregistrent de plus en plus de cas d’intoxications, notamment des intoxications graves et un décès, causées par les produits chimiques utilisés pour lutter contre ces parasites. Certains de ses produits contiennent d’ailleurs des substances interdites en France. Quels sont les symptômes d’alerte ? Pour quelles méthodes opter si on veut lutter contre les punaises de lit ?
Liste d’exemples : quels sont les produits chimiques pour punaises ?
Selon le rapport de toxicovigilance des produits biocides, les produits responsables des intoxications recensées par les Centres antipoison étaient majoritairement des insecticides de la famille des pyrèthres ou des pyréthrinoïdes (dans 53.5% des cas). Une utilisation massive (manifestation supérieure aux recommandations d’utilisation) ou répétée était rapportée dans 10.8% des cas. Dans 4.2% des cas, l’insecticide utilisé contenait une substance interdite pour cet usage comme : le dichlorvos, le malathion, le phosphure d’aluminium, la roténone. Répulsif, spray insecticide, fumigène… Il existe sur le marché des produits chimiques conçus pour lutter contre les punaises de lit. Attention car la plupart sont réservés à un usage professionnel (ce n’est pas forcément le cas de tous les produits listés ci-dessous). Par exemple, il y a :
Anti punaises de lit Insecticide concentré Teskad®
Anti punaises de lit insecticide à pulvériser Mythic® (réservé aux professionnels)
Anti punaises de lit Insecticide à Diluer Aurodil Super Pb® (réservé aux professionnels)
Fumigateur anti-punaises de lit professionnel Excellium® (réservé aux professionnels)
Préférez les produits naturels sans substance active ou biocides (certifiés en France) tels que :
Fumigène anti punaise de lit Armosa® (origine naturelle : pyrèthre végétal)
Spray Terre de Diatomée Biocinov® (origine naturelle : terre de Diatomée)
Quels sont les symptômes évocateurs d’une intoxication aux produits contre les punaises ?
Les principaux symptômes d’une intoxication aux produits chimiques contre les punaises de lit sont :
Une gêne respiratoire
De la toux
Une douleur ou irritation oropharyngée
Des démangeaisons
Des maux de tête
Des vertiges
Quelles sont les méthodes naturelles pour se débarrasser des punaises de lit ?
Pour se débarrasser des punaises de lit, et avant de recourir aux insecticides, le Ministère de la santé recommande de privilégier les pratiques suivantes :
► A l’aide d’un aspirateur, aspirer méticuleusement toutes les surfaces pour capturer les œufs et les parasites. Nettoyer ensuite le conduit d’aspirateur, emballer le sac dans un sac plastique et le jeter dans une poubelle extérieure pour éviter de contaminer d’autres lieux
► Laver en machine les vêtements et le linge de maison à plus de 55°C
► En l’absence de machine à laver, mettre les vêtements au congélateur à – 17°C pendant au moins 72 heures (3 jours)
► Nettoyer les recoins ou tissus d’ameublement avec un appareil à vapeur sèche à haute température (au moins 120°C), (disponible en location), qui détruit tous les stades de punaises de lits.
Comment bien utiliser les produits contre les punaises de lit ?
En cas d’échec des méthodes préalablement citées, il est recommandé de contacter un spécialiste de la lutte antiparasitaire plutôt que d’appliquer soi-même les produits insecticides. Dans tous les cas, après l’application des produits, il est essentiel de respecter le délai de réentrée indiqué, c’est-à-dire le délai à partir duquel on peut revenir dans le lieu traité. Cela permet d’éviter tout risque d’intoxication, conclut l’Anses. Aussi, il est fortement déconseillé de pulvériser des produits chimiques sur les matelas.
Sources :Punaises de lit : utiliser les produits chimiques en dernier recours / Centres Antipoison
Entre 2016 et 2020, 7 % des Français auraient été touchés par des punaises de lit. Leur présence ne traduit pas un manque de propreté, et tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile. Les punaises de lit (Cimex Lectularius) sont des petits parasites pas plus gros qu’un pépin de pomme ! Elles mesures entre 4 et 7 mm une fois adultes. Elles sont hématophages (elles se nourrissent exclusivement de sang humain), vivent principalement dans les chambres (matelas, tête de lit…) et sont actives généralement la nuit… pour piquer et donc se nourrir. Début 2022, le ministère de l’Ecologie a publié un nouveau plan interministériel de lutte contre les punaises de lit afin d’améliorer la sensibilisation et d’intensifier la mobilisation dans tous les secteurs d’activité concernés ces parasites. Le gouvernement a mis en place un numéro de téléphone (0806 706 806) pour répondre à toutes les questions et adopter les bons gestes:. Il a également donné des clefs concrètes pour les reconnaître, les éviter et s’en débarrasser. Marseille, Paris, Strasbourg, Lille… En France, plusieurs grandes villes ont signalé des invasions de punaises de lit dans des habitations faisant virer au calvaire la vie des habitants. Ces petits insectes de couleur brune éradiqués dans les années 1950 seraient réapparus entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 dans toutes les métropoles. En cause : les voyages internationaux et l’apparition des résistances aux insecticides. Comment reconnaître une déjection et une piqûre de punaise de lit ? Quels traitements pour s’en débarrasser rapidement et efficacement ? Conseils de désinfection de notre expert.
Définition : c’est quoi une punaise de lit ?
La punaise de lit (Cimex Lectularius) est un insecte parasite de la famille des Cimicidae. Elle est capable de nous repérergrâce au gaz carbonique et à la chaleur que notre corps dégage. Elle profite de notre sommeil pour nous piquer. Le mâle comme la femelle pique et suce le sang humain sous la peau pendant 3 à 15 minutes, puis se cache plusieurs jours pour le digérer. Lorsqu’elle pique, la punaise de lit injecte un peu de sa salive sous la peau de son hôte. Cette salive contient un anesthésiant et un anticoagulant qui fluidifie le sang afin de faciliter son aspiration. « La punaise pique en moyenne une fois par semaine pour se nourrir« , précise Jean-Michel Bérenger, entomologiste.
La punaise de lit n’a pas d’aile et ne peut ni voler, ni sauter. Elle n’en a pas besoin car elle se déplace en marchant rapidement sur les murs ou sur les sols, via le réseau électrique ou la ventilation.
Lors d’un voyage ou d’un déplacement, elle migre d’un endroit à l’autre par l’intermédiaire des bagages par exemple.
Contrairement aux poux ou à d’autres parasites, la punaise de lit ne vit pas sur les humains.
Comment savoir si on a des punaises de lit chez soi ?
Les punaises de lit vivent principalement dans la chambre à coucher. Elles fuient la lumière et s’abritent dans des endroits sombres, étroits et peu accessibles.
La présence de punaises de lit (mortes ou écrasées) et de leurs déjections peuvent se détecter par :
plusieurs petits points noirs (comme si on avait agité énergiquement un stylo plume) sur un mur ou sur la structure du lit (sommier, lattes, tête de lit, coutures du matelas, bois du lit, angle des murs…)
de longues traces de sang sur un matelas ou un drap, dues à l’écrasement des punaises lors du sommeil.
Des démangeaisons et la présence de piqûres sur la peau peuvent aussi être des indices de la présence de punaises La morsure peut provoquer une réaction cutanée (rougeur, enflure) et, souvent, des démangeaisons Le plus souvent, ces traces de piqûres sont alignées, une caractéristique qui doit faire penser aux punaises de lit.
Quelle est la durée de vie d’une punaise de lit ?
Elle a une durée de vie de 5 à 6 mois. Cependant, elle peut vivre plus d’un an sans se nourrir lorsqu’elle se met en état de dormance.
Comment reconnaître une punaise de lit ?
Les punaises de lit sont visibles à l’œil nu et mesurent 4 à 7 mm : « Une punaise de lit adulte a la taille et la couleur d’un pépin de pomme lorsqu’elle est gorgée de sang« , décrit Jean-Michel Bérenger. Leur corps est de forme ovale et aplatie, ce qui lui permet de se faufiler dans les moindres recoins et fentes. Le jour, la punaise de lit a tendance à se cacher. Lorsque la nuit tombe, elle sort de sa cachette et va chercher à se nourrir. Pour les voir, il faut souvent se munir d’une lampe torche.
Quelle taille fait une punaise de lit adulte ?
Avec le ventre vide : Ressemble à une lentille verte cuite, ovale et aplatie, marron, 5 à 7 mm de long.
Avec le ventre gorgée de sang : Ressemble à un pépin de pomme, ovale et aplatie, brun-rouge, 6 à 8 mm de long
Comment reconnaître une larve de punaise de lit ?
La larve de punaise de lit ressemble à un tout petit pépin, ovale et aplatie, translucide-marron clair, 1 à 2 mm de long
Comment reconnaître un œuf de punaise de lit ?
L’oeuf de punaise de lit ressemble à un petit grain de riz, ovale, écru, jaunâtre ou blanchâtre, 0.5 mm de large et 1 mm de long (grosseur d’une tête d’épingle).
Où se trouvent les punaises de lit dans une maison ?
On peut les retrouver en l’espace de quelques semaines dissimulées dans les fissures des murs, du sol, du mobilier, dans les prises électriques, derrière les meubles ou les tableaux.
Ces insectes détestent la lumière, ils se cachent donc dans les recoins sombres et sont actifs à la tombée du jour, généralement en fin d’après-midi et la nuit. « La punaise de lit porte bien son nom et a tendance à se cacher dans les chambres à coucher, particulièrement au niveau du pourtour du matelas ou de la tête de lit, au plus près des dormeurs« , indique le spécialiste. Les punaises de lit adorent également se nicher :
dans les canapés,
dans les sièges rembourrés,
les tapis,
la moquette voire même dans les fauteuils roulants.
Elles peuvent aussi s’accrocher aux tringles à rideaux, aux ventilateurs et à l’intérieur des appareils électroniques. Mais les punaises de lit peuvent apparaître n’importe où. En effet, lorsque des insecticides sont utilisés pour les faire partir, les punaises de lit se réfugient ailleurs et ne se limitent donc pas à la chambre à coucher. Voilà pourquoi on peut les retrouver en l’espace de quelques semaines dissimulées dans les fissures des murs, du sol, du mobilier, dans les prises électriques, derrière les meubles ou les tableaux. « S’il y a une suspicion de punaises de lit, il est possible de faire appel à des chiens détecteurs pour localiser grâce à leur odorat les zones infestées par les punaises de lit adultes, mais aussi les larves et les œufs« , précise notre interlocuteur.
« Il n’y a pas de saison particulièrement propice aux punaises de lit. Il s’agit d’un insecte « domestique » et un parasite de l’homme qui vit uniquement dans les maisons au plus proche de nous« , explique Jean-Michel Bérenger.
Le plus souvent, ces traces de piqûres sont alignées, une caractéristique qui doit faire penser aux punaises de lit.
Cause d’une invasion : d’où viennent les punaises de lit ?
Ces insectes sont connus depuis l’Antiquité ! Dans les pays occidentaux, ils auraient disparu après la Seconde Guerre Mondiale du fait d’une meilleure hygiène et de l’utilisation d’insecticides puissants. Avant de réapparaître au début des années 2000. Plusieurs hypothèses sont avancées :
Une mauvaise utilisation des insecticides qui a conduit à les rendre plus résistants et qui a permis aux punaises de se développer sournoisement et à bas bruit.
Les voyages et les déplacements : les punaises de lit peuvent se disséminer sur de grandes distances par le biais des voyages en avion ou en train.
Le manque d’information qui conduit les résidents concernés à ne pas oser déclarer les infestations. La peur d’être taxé de « sale » induit un sentiment de honte et constitue un frein à la mise en place d’éradications efficaces.
Résultat, les punaises se retrouvent dans les habitations, dans les chambres d’hôtels, mais aussi dans les auberges de jeunesse, les centres de santé, les prisons, les hôpitaux ou encore les transports en commun.
Si vous avez des punaises de lit chez vous, c’est que vous les y avez emmenées. « Soit vous les avez ramenées dans votre valise lors d’un voyage, soit vous les avez ramenées sur un objet infesté (un livre, un meuble acheté au marché aux puces, chez un antiquaire ou dans des commerces de seconde main…). Si vos voisins sont infestés par des punaises de lit, il se peut qu’elles prolifèrent jusque chez vous« , précise notre interlocuteur.
Quels produits pour se débarrasser des punaises de lit ?
Plus tôt les punaises de lit sont détectées, mieux on parviendra à en venir à bout. Si vous pensez être infesté par des punaises de lit, il faut les éradiquer. Plusieurs étapes :
Les bombes « fuger » à dégoupiller au milieu de la pièce ne sont pas conseillées car elles sont inefficaces, voire dangereuses pour certaines
► Aspirez toutes les punaises de lit visibles à l’œil nu à l’aide d’un aspirateur. « Pour cela, le mieux est de retirer l’embout « balai » de l’aspirateur, et de placer un collant ou un mi-bas en faisant un faux-col au niveau de l’embout du tuyau. Cela évite de laisser les punaises à l’intérieur de l’aspirateur : avec cette astuce, tout le tuyau et tout l’aspirateur restent sains. Une fois les punaises de lit aspirées, enlevez le collant, faites-un nœud pour le fermer et jetez-le« , conseille l’entomologiste.
► Pour les punaises qui se cachent dans les fentes ainsi que les œufs, utilisez un nettoie-vapeur afin de les brûler. Pour trouver plus facilement les punaises, munissez-vous d’une lampe torche.
► Une fois les punaises de lit éliminées, pulvérisez de la terre de Diatomée (un insecticide naturel disponible dans tous les magasins de bricolage) en aérosol dans les endroits confinés (sur la structure du lit (lattes, sommier…), derrière les plinthes, entre les fentes des parquets…). « Cette terre peut être laissée à vie : lorsqu’elles passeront dessus, les punaises s’en colleront sur les pattes et elles ne pourront plus se déplacer, ni se nourrir, ce qui va à terme les tuer« , précise-t-il.
► Si, malgré tout ça, vous continuez à voir un grand nombre de punaises de lit, contactez un spécialiste de la lutte antiparasitaire qui se chargera de la désinsectisation. Sachez que ses tarifs ne sont cependant pas encadrés, ils peuvent aller de 400 à 1 000 euros pour intervenir. Les bombes « fuger » à dégoupiller au milieu de la pièce ne sont pas conseillées car elles sont inefficaces, voire dangereuses pour certaines, selon l’Agence régionale de santé de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Lavez tout votre linge de lit à plus de 60°C.
Comment laver ses vêtements pour se débarrasser des punaises de lit ?
Il est conseillé de laver à plus de 60°C tout le linge de lit (oreillers, coussins, couette, draps…). « En revanche, il serait absurde de laver l’intégralité de ses vêtements si la penderie n’est pas infestée par les punaises de lit. D’où l’intérêt de faire appel à des chiens détecteurs pour déterminer les zones infestées. De plus, il est très rare que les punaises restent sur les vêtements« , rassure l’expert. Il est aussi conseillé après l’achat, laver les vêtements d’occasion à plus de 60°C ou les placer au sèche-linge au cycle le plus chaud durant au moins 30 minutes ou les congeler pendant 72h.
Faut-il jeter son matelas si on a des punaises de lit ?
S’il est en bon état, il n’est pas nécessaire de jeter son matelas. Après avoir passé l’aspirateur sur chaque parcelle du lit – sans oublier le sur-matelas, le sommier, la tête de lit- pour éradiquer les punaises de lit, désinfectez le matelas grâce à nettoie-vapeur (chaleur autour de 100°C en moyenne). N’hésitez pas à repasser plusieurs fois au même endroit pour tuer toutes les punaises et insistez sur les coutures du matelas. Si vraiment vous souhaitez jeter votre matelas, ne le transportez pas au travers de la maison sous peine de contaminer tout votre logement. Enveloppez-le dans une grande housse plastique et collez-y une feuille indiquant que le sac est susceptible de contenir des punaises de lit.
Piqûres de punaise de lit : comment les reconnaître ?
« Lorsque la punaise de lit pique, de petits boutons rouges qui rappellent des piqûres de moustique apparaissent « , explique l’expert. Des démangeaisons surviennent généralement une à deux heures après la piqûre. Généralement, les piqûres de punaises de lit sont visibles par petit groupe de 3 à 5 morsures situées au même endroit (en rang d’oignon ou en bouquet) sur le dos, les bras, les jambes… En cas de piqûre, il est conseillé de nettoyer sa peau et d’éviter de se gratter afin de ne pas infecter la peau.
Prévention : comment éviter les punaises de lit ?
Il n’y pas de solution miracle, mais il existe tout de même des gestes préventifs à connaître. Les déplacements et les voyages contribuent à la prolifération des punaises de lit.
Chez vous :
Evitez d’accumuler des objets dans votre lieu de vie. Ainsi, vous diminuez le nombre d’endroits où les punaises peuvent se cacher.
Si vous achetez des meubles d’occasion (sommier, fauteuils…) examinez-les et nettoyez-les minutieusement avant de les installer chez vous et, si possible, traitez-les à la vapeur chaude. Évitez d’acheter un matelas d’occasion.
Si vous achetez des vêtements d’occasion, lavez-les à plus de 60°C ou les placer au sèche-linge au cycle le plus chaud durant au moins 30 minutes ou les congeler pendant 72h.
Si vous emménagez dans un nouvel appartement, contrôlez les pièces (recoins, zones de papier décollé, etc.) avant d’y placer vos meubles.
Vous pouvez équiper vos matelas, sommier et oreillers de housses étanches aux punaises de lit pour faire une barrière supplémentaire de protection contre les punaises.
A l’hôtel :
Ne pas déposer ses bagages sur le sol ou sur le lit, et encore moins sous le lit : les ranger sur un support à bagage inspecté au préalable et les laisser fermés hors utilisation.
Ne pas poser ses vêtements sur le lit ou dans les armoires avant de les avoir examinés scrupuleusement.
Vérifier le lit : le matelas, les fermetures à glissière, les coutures, le capitonnage du rembourrage, derrière et autour de la tête de lit.
Vérifier les meubles et les murs : le châssis des meubles et le rembourrage, à l’aide d’un objet ayant un coin dur comme une carte de crédit.
Au retour d’un voyage :
Bien vérifier qu’il n’y a pas de punaises de lit dans les bagages, ne jamais les poser sur les lits ou fauteuils ou à proximité ;
Sortir les vêtements et examiner les effets personnels ;
Laver les vêtements et les articles en tissu à l’eau chaude (si possible à 60°), qu’ils aient été portés ou non ;
Chauffer les articles en tissu non lavables dans le sèche-linge à la température la plus élevée possible pendant 30 minutes ;
Passer l’aspirateur dans les valises. Jeter immédiatement le sac de l’aspirateur dans un sac de plastique bien fermé.
A RETENIR
La punaise de lit ne transmet pas de maladie à l’homme.
Avoir des punaises de lit peut avoir un lourd impact psychologique et peut parfois créer des traumatismes chez certaines personnes : « Le lit est l’endroit où on se sent le plus vulnérable et où l’on doit se sentir à l’abri de tout. Et pour certaines personnes, le fait de savoir qu’elles dorment à côté des insectes qui vont leur sucer le sang est absolument insupportable« , explique Jean-Michel Bérenger.
Merci à Jean-Michel Bérenger, entomologiste au Laboratoire de diagnostic biologique des maladies infectieuses et d’hygiène au Centre hospitalier du Pays d’Aix
Source : Etude PULI : consultations liées aux punaises de lit en médecine générale, réseau Sentinelles, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (IPLESP, UMR-S1136 Inserm Sorbonne Université), Ministère des solidarités et de la santé.
La maladie de Bowen est un cancer in situ, c’est-à-dire non invasif. Elle touche la peau et les muqueuses. Les lésions peuvent être uniques ou multiples. Elle touche essentiellement les individus de plus de 60 ans, plus souvent les femmes. Il évolue rarement vers un cancer de la peau invasif.
Ongles, vulve, visage : où se situent les lésions lors d’une maladie de Bowen ?
« Ces tumeurs apparaissent le plus souvent sur les zones les plus exposées aux rayons UV : le visage, le cou, le torse, les jambes, les avant-bras…, explique le Dr Marie-Estelle Roux, dermatologue. Mais des lésions peuvent également se développer au niveau des ongles et/ou des organes génitaux (vulve de la femme et gland de l’homme) ».
Symptômes : comment se manifeste la maladie de Bowen ?
La maladie de Bowen se manifeste par des lésions à la surface de la peau (carcinomes épidermiques). Elles forment des plaques épaisses et squameuses, aux contours irréguliers et d’un rouge-marron très soutenu. Elles pèlent aussi généralement. Ces lésions ressemblent à celles que l’on peu observer lors d’eczéma et de psoriasis. Elles ne s’accompagnent d’aucun autre signe clinique.
« Cette maladie est le plus souvent due à l’exposition aux rayons UV et lorsqu’elle se développe sur les parties génitales et les doigts, elle est souvent provoquée par certains papillomavirus oncogènes », explique le Dr. Roux.
Comment pose t on le diagnostic de la maladie de Bowen ?
Dès l’apparition de ces lésions, prenez contact avec un dermatologue car plus tôt elles seront prises en charge, moins il y aura de risque de les voir se développer en cancer invasif. Après un examen clinique approfondi, si le praticien suspecte une lésion cancéreuse non invasif, il préconisera la réalisation d’une biopsie. « Cet examen consiste à prélever sous anesthésie locale un petit morceau de tissus (peau) au niveau de la lésion afin de pouvoir l’analyser », explique le Dr. Roux.
Comment traiter la la maladie de Bowen ?
Le traitement consiste à supprimer les tumeurs le plus tôt possible. Pour cela, différentes techniques peuvent être employées :
La cryothérapie, dans certains cas si la lésion est limitée.
Quelles sont les chances de guérison ?
Les personnes atteintes de la maladie de Bowen ont un excellent pronostic, car la maladie est classiquement lente à se développer et réagit favorablement au traitement. « Les lésions grossissent souvent lentement et bien qu’elles ne menacent pas le pronostic vital, il existe un faible risque de progression vers un cancer de la peau (estimé à 3 %) appelé carcinome épidermoïde invasif« , indique le Dr Roux.
La gastro-entérite est une inflammation du système digestif, provoquant des nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Quand on a une gastro, il faut privilégier les aliments doux pour les intestins et qui régulent le transit comme le riz (avec son eau de cuisson) ou la banane. En revanche, on bannit tout ce qui va irriter les parois intestinales comme les épices, choux, artichaut, légumes secs… Quels aliments manger en cas de gastro ? Quelles boissons privilégier ?
1. Le poisson
Oubliez poissons gras, viandes rouges et charcuteries et misez sur les poissons maigres comme le cabillaud, la morue, le lieu, la lotte, le merlan, la limande, le turbot, la sole, la perche, la raie ou le loup de mer que vous pouvez cuire en papillote ou à la vapeur. Le poisson maigre apportera à votre organisme tous les minéraux dont il a besoin pour se remettre d’aplomb ainsi que des bonnes graisses comme les oméga-3. Le conseil en + : utilisez le moins de matières grasses possibles pour la cuisson car elle est difficile à digérer.
2. Le yaourt
En cas de gastro, vous pouvez introduire dans votre alimentation quelques produits laitiers comme les yaourts. Dans l’idéal : un yaourt par jour permettra de rétablir la flore intestinale. En effet, le yaourt contient des ferments lactiques, qui sont à l’origine des probiotiques. Ces derniers sont des micro-organismes parfaits pour stimuler le système immunitaire intestinal, favoriser la digestion et lutter contre la diarrhée.
3. La carotte
Riches en sucre et en pectine – un gélifiant anti-diarrhéique – les carottes sont idéales en cas de gastro car elles jouent un rôle dans la cicatrisation des muqueuses, endommagées en cas de vomissements et de diarrhées. Mais à condition qu’elles soient bien cuites ! Crues, elles contiennent trop de fibres, ce qui stimulerait le transit et qui favoriserait au contraire la diarrhée. Les carottes ont également une forte teneur en sels minéraux, idéaux en cas de selles liquides. Le conseil en + : faites cuire vos carottes dans de l’eau salée et n’hésitez pas à les écraser en purée.
4. Le riz
Riches en glucides complexes, indispensables pour approvisionner l’organisme en sucre (et donc en énergie), mais également en vitamines B et en minéraux, les féculents – comme le riz, les pâtes blanches – sont recommandés en cas de gastro car ils permettent de ralentir le transit, de lutter contre la diarrhée et de restaurer la flore intestinale. Anti-diarrhéique et riche en amidon, l’eau de cuisson du riz peut également être consommée pendant la journée. Le conseil en + : mieux vaut éviter de consommer des féculents complets (riz, pâtes ou pain complet) qui sont trop riches en fibres et qui, eux, vont plutôt stimuler le transit.
5. La banane
La banane est l’un des seuls fruits que l’on peut manger pendant la gastro car les autres contiennent trop de fibres et stimulent le transit. En revanche, les fibres contenues dans la banane permettent de capter l’eau dans le côlon et d’atténuer la diarrhée. Riche en glucide, elle apporte à l’organisme l’énergie dont il a besoin pour combattre le virus. Le conseil en + : choisissez-les bien mûres ! Vous pouvez également manger de la pomme en compote pour varier.
6. La dinde
Lors d’une gastro, on peut manger une fois par jour de la viande maigre (préparée avec très peu de matière grasse et grillée de préférence) comme de la dinde, du poulet ou du veau. Ces viandes sont riches en acides aminés essentiels et en oligo-éléments (fer, zinc, phosphore…). Bien entendu, on évite les fritures ou la chapelure. Le conseil en + : on peut également se permettre de manger une tranche de jambon blanc, accompagnée de carottes bien cuites ou de riz bien cuit.
7. Le Coca-Cola (dégazé)
En cas de gastro-entérite, évitez au maximum les boissons gazeuses qui (comme leur nom l’indique) contiennent des gaz et donc encouragent les ballonnements. Les jus de fruits et les boissons alcoolisées favorisent la déshydratation et peuvent aggraver les diarrhées. Mais alors, le Coca, souvent présenté comme le remède miracle lors d’une gastro, est-il à bannir ? Il serait tout de même anti-vomitif et anti-diarrhéique (grâce à sa forte teneur en sucre et en acide phosphorique) à condition de lui enlever tout le gaz. Pour cela, remuez votre verre de Coca-Cola pendant une bonne minute afin de le dégazéifier et surtout, n’en abusez pas !
8. La pomme de terre
Les légumes verts contiennent beaucoup de fibres. Et ces dernières stimulent le transit. Alors, en cas de gastro et donc de diarrhée aiguë, il faudra renoncer à manger des légumes verts ! Privilégiez plutôt les carottes cuites ou les pommes de terre, bien plus faciles à digérer. Mais une fois que les symptômes digestifs s’estompent, vous pouvez reprendre progressivement votre alimentation habituelle.
9. Le gomasio (sel et sésame)
Bien que certaines ont des vertus antimicrobiennes, les épices sont connues pour faciliter le transit intestinal et sont donc à bannir en cas de gastro-entérite. De même, évitez les condiments comme la moutarde ou le ketchup. Pour assaisonner vos plats, préférez le sel ou le gomasio (un mélange de sésame et de sel).
10. Des tisanes
Qui dit vomissements et diarrhées, dit déshydratation et perte d’eau et de sels minéraux. Il ne faut donc pas hésiter à boire tout au long de la journée ! Mais quoi ? De l’eau à volonté (plate et idéalement riche en sodium), du bouillon de légumes salés, des tisanes de camomille, de baies de myrtilles, de ronce ou d’alchémille… Combien ? Au moins deux litres par jour ! Cela peut paraître beaucoup, mais c’est la clef pour se remettre vite sur pieds et pour que son système intestinal revienne à la normale !
Aussi appelée « lipome arborescent de la synoviale du genou« , la maladie de Hoffa (du nom du chirurgien allemand qui l’a découverte en 1904) touche principalement la boule graisseuse située derrière le ligament qui relie la roture au tibia : celle-ci a pour rôle d’amortir les compressions au niveau de l’articulation. Mais parfois, cette partie de l’articulation se retrouve enflammée. On parle alors d’inflammation du « paquet adipeux » de Hoffa. C’est une maladie très rare et par ailleurs bénigne, mais potentiellement handicapante.
Quels sont les symptômes de la maladie de Hoffa ?
Différents symptômes peuvent apparaître, mais ils ne se manifestent pas tous :
Des douleurs dans la partie antérieure du genou augmentées par les mouvements
Une augmentation du volume du genou
Une gêne occasionnelle lors de la réalisation des mouvements, voire une sensation de blocage lors de la montée ou descente des escaliers
Une impression de « crépitement » à l’endroit douloureux
Une impression d’instabilité du genou.
« Le meilleur signe reste la douleur antérieure, péri-rotulienne, à la mise en flexion en charge du genou (descente des escaliers typiquement)« , assure le Dr Louis Ratte, chirurgien orthopédiste à la Clinique Domont (95).
Quelle est la cause de la maladie de Hoffa ?
Cette maladie fait suite à des microtraumatismes répétés au niveau du genou. Elle touche plus souvent les sportifs pratiquants des sports nécessitant des sauts, comme le basket et le volley. « Certaines morphologies sont aussi à risque, comme les genu valgum ainsi que les patients atteints de dysplasie fémoro-patellaire« , ajoute le Dr. Ratte.
Comment pose-t-on le diagnostic de la maladie de Hoffa ?
Le diagnostic de la maladie de Hoffa est difficile à poser car les symptômes ressentis peuvent se manifester dans de nombreuses autres pathologies. Une imagerie est donc nécessaire : une IRM permet de voir un œdème au niveau de la graisse de Hoffa.
Comment soigner la maladie de Hoffa ?
Le traitement contre la maladie de Hoffa couple la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. En parallèle, des séances de kinésithérapiesont prescrites afin de réduire les contraintes articulaires grâce à des exercices de renforcement musculaire et le recours à des techniques comme la cryothérapie, les ultrasons et les massages pour diminuer les douleurs. Si la douleur reste forte, des infiltrations de corticoïdes seront réalisées dans le genou pour limiter les symptômes.
Quand envisager une opération ?
« La chirurgie reste exceptionnelle, plus qu’exceptionnelle même, réservée aux rarissimes cas d’ossification et en dernier recours, lorsque tous les traitements ont échoué », explique notre expert. Elle consiste à retirer la partie durcie dans l’articulation afin de soulager les douleurs.
Peut-on faire du sport avec la maladie de Hoffa ?
« Oui le sport est conseillé, car il est la principale solution au problème, assure le Dr. Ratte. Les souffrances du Hoffa sont fréquemment causées par un excès de contrainte à ce niveau : soit parce que l’on pratique trop de sports intensifs, à impact, soit parce la musculature du sujet ne permet pas un contrôle adéquat des contraintes rotuliennes dans les efforts qui lui sont appliqués. Selon le sujet, il faut donc parfois diminuer l’intensité sportive ou améliorer la capacité musculaire pour qu’elle permette l’intensité sportive souhaitée. Il est quand même nécessaire de commencer par des efforts doux, progressifs, très réguliers, de manière à ne pas augmenter l’inflammation du genou ».
Merci au Dr Louis Ratte, chirurgien orthopédiste à la Clinique Domont (95).
Définition : qu’est-ce que le nerf supra-scapulaire ?
Le nerf supra-scapulaire est une branche du plexus brachial (l’ensemble des nerfs qui proviennent de la moelle épinière). « Il innerve deux muscles importants de l’épaule, ceux de la coiffe des rotateurs et une partie de son articulation » explique Pascal Pommerol, kinésithérapeute et ostéopathe à Lyon. « Ce nerf qui est très court n’a pas de fibres cutanées sensitives aussi lorsqu’il est lésé il occasionne des douleurs plutôt sourdes » précise ce spécialiste.
Quels sont les symptômes d’une lésion du nerf supra-scapulaire ?
« La symptomatologie d’une lésion du nerf supra-scapulaire est pauvre car ce nerf n’est pas un nerf qui innerve la peau ce qui explique que ce diagnostic soit difficile » indique Pascal Pommerol. Les symptômes d’une lésion du nerf supra-scapulaire sont une épaule douloureuse et une faiblesse de l’épaule. Plus rarement, la personne qui a une lésion du nerf supra-scapulaire se plaint d’une douleur aux cervicales, ce nerf naissant au niveau des cervicales. Le mouvement traumatisant et douloureux est surtout celui qui consiste à avancer le bras vers l’avant en direction de l’épaule opposée. Ces symptômes peuvent être liés à d’autres atteintes de l’épaule. « Les muscles de la coiffe des rotateurs sont des muscles fragiles qui sont sujets à des tendinopathies, des déchirures ou micro-déchirures » indique le kinésithérapeute et ostéopathe qui souligne que « cela explique que son diagnostic soit difficile et probablement sous-diagnostiqué : face à de tels symptômes, on peut plus penser à une rupture, même incomplète, de la coiffe des rotateurs plus qu’à un problème neurologique« .
Quelle est la cause d’une lésion du nerf supra-scapulaire ?
« La lésion du nerf supra-scapulaire est l’atteinte nerveuse la plus fréquente de l’épaule« informe Pascal Pommerol. Elle peut avoir des causes infectieuses, inflammatoires, tumorales et des causes traumatiques. « Le traumatisme ou les microtraumatismes sont surement l’origine principale mais le diagnostic étiologique est très difficile » souligne Pascal Pommerol. Cette lésion du nerf supra-scapulaire se rencontre surtout chez les sportifs notamment ceux qui pratiquent des sports dans lesquels le bras va en l’air comme le volley-ball surtout mais aussi le tennis, le handball. Elle touche aussi plus souvent des personnes qui ont une activité professionnelle obligeant à avoir souvent le bras en l’air (plâtriers, peintres en bâtiments…). « Les kystes synoviaux dans l’articulation et l’instabilité de l’épaule sont des éléments qui favorisent une lésion de ce nerf » précise le spécialiste.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une lésion du nerf supra-scapulaire ?
Le diagnostic d’une lésion du nerf supra-scapulaire se fait avec uneIRM et un électromyogramme. « Il faut que ces examens soient faits par un opérateur très spécialisé » précise Pascal Pommerol.
Traitement : comment soulager une lésion du nerf supra-scapulaire ?
« Il n’est pas toujours facile de trouver l’origine de la lésion du nerf supra-scapulaire -cela nécessite d’aller consulter un spécialiste de l’épaule- et le traitement est compliqué » informe Pascal Pommerol. Le traitement est dit symptomatique car il a pour but de soulager les symptômes. Il consiste à faire de la balnéothérapie et des séances de kinésithérapie et éventuellement de l’ostéopathie. Lorsqu’un diagnostic de syndrome canalaire de compression du nerf supra-scapulaire est fait, une intervention chirurgicale peut être effectuée.
Quand faire de la kiné en cas de lésion du nerf supra-scapulaire ?
Le traitement d’une lésion du nerf supra-scapulaire repose essentiellement sur la kinésithérapie. « Des thérapies manuelles permettent de mobiliser le nerf et des exercices de renforcement musculaires de développer les muscles de la coiffe des rotateurs » informe le kinésithérapeute et ostéopathe.
Merci à Pascal Pommerol, kinésithérapeute et ostéopathe à Lyon.