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Manger ce fruit tous les jours peut entraîner un surdosage mortel en potassium – la dose à ne pas dépasser

Manger ce fruit tous les jours peut entraîner un surdosage mortel en potassium – la dose à ne pas dépasser

Il a bien failli coûter la vie de plusieurs personnes.


Il a bien failli coûter la vie de plusieurs personnes.

En été, les fruits sont une excellente source d’hydratation et de vitamines essentielles. Cependant, une consommation excessive de certains d’entre eux peut s’avérer dangereuse. Une étude parue dans les Annales de médecine interne de l’American College of Physicians rapporte qu’un fruit pourtant bénéfique pour la santé a failli coûter la vie à plusieurs personnes.

Trois individus ont développé une hyperkaliémie sévère, un taux de potassium sanguin excessivement élevé qui peut être fatal si non traité rapidement. Le premier cas, un homme de 56 ans, diabétique de type 2 et souffrant d’insuffisance rénale, a été admis en soins intensifs après une perte de connaissance et une fréquence cardiaque anormalement basse. Il a révélé avoir mangé ce fruit tous les soirs pendant deux mois avant son hospitalisation. Ensuite, un homme de 72 ans, ayant des antécédents cardiaques et rénaux, s’est présenté à l’hôpital en état de choc cardiaque, également avec une fréquence cardiaque très basse. Après interrogatoire, il a admis avoir bu deux verres de jus de ce fruit par jour pendant environ un mois. Enfin, une femme de 36 ans, atteinte d’une maladie rénale terminale, a présenté une hyperkaliémie asymptomatique persistante lors de ses analyses mensuelles de dialyse. Elle a avoué avoir consommé de grandes quantités de ce fruit pendant au moins trois semaines. Heureusement, ces trois personnes ont été prises en charge à temps. Après avoir réduit leur consommation et pris pour certains, des médicaments, leur taux de potassium dans le sang a nettement diminué. 

Composée principalement d’eau, la pastèque (le fruit en cause ici) est également très riche en potassium. Une grosse tranche en contient 320 mg selon l’étude. Ce minéral est essentiel pour l’organisme car il contribue au fonctionnement normal du système nerveux, à une fonction musculaire normale et au maintien d’une pression sanguine normale. Mais en excès, il est dangereux et peut entraîner une faiblesse musculaire, des arythmies et des anomalies de la conduction cardiaque pouvant mener à la mort, surtout s’il n’est pas correctement éliminé par les reins et rejeté via les urines. Chez les patients en bonne santé, les risques restent faibles. En revanche, ils sont plus élevés voire mortelles en cas d’antécédents ou de maladies rénales avancées. 

Il ne faut donc pas abuser de la pastèque : ne pas dépasser 500 g (deux à trois tranches) par jour et pas tous les jours. « La pastèque est un fruit d’été populaire et bien que les bananes, les pommes de terre et les tomates soient connues pour provoquer une hyperkaliémie, le risque d’hyperkaliémie après une consommation excessive de pastèque est souvent négligé« , notent les chercheurs.


Source : JDF Santé

Cette viande soi-disant bonne pour la santé augmenterait le risque de cancer

Cette viande soi-disant bonne pour la santé augmenterait le risque de cancer

Surtout les cancers du foie et de l’estomac d’après une étude.


Surtout les cancers du foie et de l’estomac d’après une étude.

En nutrition, la viande constitue une source importante de protéines et de nutriments essentiels, mais son impact sur la santé fait aussi l’objet de nombreuses discussions. Trop grasse ? Trop inflammatoire ? C’est dans ce contexte qu’une équipe de chercheurs de l’Institut national de gastro-entérologie à Bari (Italie) a mené une vaste étude pour évaluer l’association entre la consommation de différents types de viande et les risques de maladies.

Les chercheurs ont questionné près de 4 900 adultes âgés de 18 à 94 ans sur leurs habitudes alimentaires : type de viande consommée, fréquence, quantité… Ces données ont ensuite été croisées avec les différents problèmes de santé rencontrés par les participants au fil des années. Résultat : consommer plus de 300 g par semaine d’un certain type de viande augmente le risque global de mortalité de 27 % et celui de développer un cancer gastro-intestinal (colorectal, estomac, foie, pancréas…) de 127 %, par rapport à une consommation plus modérée (100 g/semaine). Le risque grimpe à +161 % chez les hommes.

La viande en question est la volaille (poulet, dinde, canard, pintade…). La viande blanche est souvent présentée comme une alternative plus saine à la viande rouge, notamment parce qu’elle contient généralement moins de graisses saturées. Et c’est vrai. Mais cette étude rappelle qu’une consommation excessive, même de viande blanche, n’est pas sans conséquence pour la santé. Pour donner un ordre d’idée, 300 g de volaille par semaine correspondent à deux escalopes de poulet de 150 g ou à une grosse cuisse de poulet + un petit filet de dinde. Une quantité vite atteinte si l’on consomme souvent de la viande. « Pour beaucoup de personnes, 300 g de volaille par semaine peut sembler une quantité assez faible, ce qui rend les résultats de l’étude d’autant plus interpellant« , soulignent les chercheurs dans la revue Nutrients.

L’équipe rappelle l’intérêt de limiter sa consommation de volaille, en alternant avec d’autres sources de protéines tout aussi intéressantes sur le plan nutritionnel, comme le poisson, les œufs ou les légumineuses. Autre conseil : privilégier les cuissons douces (vapeur, étouffée, au four ou à la poêle à feu modéré). À l’inverse, les cuissons à haute température comme les fritures, grillades ou barbecues sont à limiter : elles peuvent carboniser la surface de la viande et favoriser la formation de composés potentiellement cancérigènes.


Source : JDF Santé

Peut-on tomber enceinte pendant les règles ?

Peut-on tomber enceinte pendant les règles ?

Avoir ses règles ne protège pas forcément d’une grossesse. Même si la probabilité de tomber enceinte est plus rare pendant la période des règles, il est important de savoir qu’elle existe. Dans quels cas ?


Le cycle menstruel dure en général 28 jours. L’ovaire libère un ovule entre le 12e et le 16e jour, sachant que le premier jour des règles est compté comme le premier jour du cycle. Cet ovule demeure dans la trompe de Fallope pendant 24 heures. Les spermatozoïdes doivent être présents à proximité pour pouvoir le féconder. Or, leur durée de vie est de 5 jours environ. Une fécondation peut donc avoir lieu 2 ou 3 jours après le rapport sexuel. Si l’ovule n’est pas fécondé, il est évacué pendant les règles. Peut-on tomber enceinte pendant les règles ?

Est-il possible de tomber enceinte pendant les règles ?

En théorie, il n’est pas possible de tomber enceinte pendant les règles. Une théorie que beaucoup de femmes, par manque d’informations pertinentes, prennent pour une vérité absolue. Léa Marchal, sage-femme, en a fait l’expérience : « de nombreuses fois en consultation, des femmes m’informaient que le seul rapport qu’elles avaient eu était pendant les règles. Elles ne comprenaient comment elles pouvaient être enceinte« . Dans les faits il y a la théorie… et la pratique. Certaines femmes ont cependant des cycles plus courts (ou plus longs) que 28 jours, ou des cycles irréguliers. Dans ce cas, le début des règles peut correspondre à la période d’ovulation, ou celle-ci peut survenir seulement quelques jours après le début des règles. Du fait de la durée de vie des spermatozoïdes qui peut atteindre 4 jours en moyenne, ceux-ci ont encore la possibilité de féconder un ovule. Par ailleurs, des saignements peuvent survenir entre les règles, qui sont confondus avec celles-ci. On parle alors de métrorragies.

Si vous ne souhaitez pas d’enfant, protégez vous à chaque rapport sexuel 

Est-il possible de tomber enceinte pendant les règles sous pilule ?

Sachant que le cycle redémarre le premier jour des règles, lorsqu’une femme commence la pilule, elle la prend le premier jour des règles afin de bloquer le cycle suivant afin que la contraception soit efficace le premier mois. Les règles durent en moyenne 4 à 5 jours : or si un rapport a lieu le cinquième jour des règles, les spermatozoïdes qui vivent environ quatre jours, seront présents au neuvième jour, à un moment où l’ovulation s’est produite. 

Comment éviter de tomber enceinte pendant les règles ?

Si vous ne souhaitez pas d’enfant, protégez vous à chaque rapport sexuel et ceci même pendant les règles, avec un préservatif ; ou utilisez une contraception qui couvre toute la durée du cycle (pilule, dispositif intra-utérin, patch ou implant). Léa Marchal recommande, en cas de doutes ou d’interrogations d’en parler à un professionnel : « demandez conseil à votre médecin. Vous pouvez également prendre rendez-vous avec une sage-femme, elles sont habilitées au suivi gynécologique des femmes en bonne santé depuis 2009« .

Merci à Léa Marchal, sage-femme


Source : JDF Santé

Ionogramme sanguin : savoir interpréter ses résultats

Ionogramme sanguin : savoir interpréter ses résultats

Le ionogramme sanguin est un des examens de laboratoires les plus demandés. Il comprend le dosage du sodium, potassium, calcium, chlore et bicarbonates présents dans le sang. Que signifie un taux haut ? Un taux bas ? Quelles sont les normes ?


Définition : c’est quoi un ionogramme sanguin ?

Un ionogramme indique la concentration des différents ions dans un liquide. Dans le cas du ionogramme sanguin, les principaux constituants ioniques du sang sont dosés : sodium (Na), potassium (K), calcium (Ca), chlore (Cl) et bicarbonates (CO3) dans le plasma. Un ionogramme sanguin sert à surveiller l’équilibre hydro-électrolytique qui est assuré par les reins, la peau, la respiration et le système digestif.

Quelles sont les normes d’un ionogramme sanguin ?

Conformément aux indications données sur votre feuille d’analyses médicales, les résultats (à jeun) doivent se situer entre : 

  • 135 et 145 mEq par litre pour le sodium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
  • 3,5 et 5 mmol par litre pour le potassium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
  • 90 à 100 mg par litre pour le calcium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
  • 95 et 105 mmol par litre pour le chlore, chez l’homme, la femme et l’enfant.
  • 0,75 et 1 mEq par litre pour le magnésium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
  • 22 et 30 mmol par litre pour les bicarbonates, chez l’homme, la femme et l’enfant.

Attention : les normes diffèrent selon les techniques utilisées par les laboratoires. Sachez que les résultats ne constituent pas à eux seuls un diagnostic. Il est donc important de consulter un médecin afin de prévoir avec lui des examens complémentaires ou un éventuel traitement.

« Un examen indispensable pour connaître le fonctionnement de l’organisme »

Pourquoi faire un ionogramme sanguin ?

La mesure de l’ionogramme sanguin se fait le plus souvent dans le cadre d’un bilan de contrôle ou face à toute pathologie inexpliquée. Examen biologique très courant, il sert à dépister un déséquilibre hydro-électrolytique qui peut avoir des conséquences sur le métabolisme et à surveiller les apports hydriques par perfusion. « Le ionogramme sanguin est un examen indispensable pour connaitre le bon fonctionnement général de notre organisme. Il peut révéler de nombreuses pathologies qui pourraient passer inaperçues, notamment tout dysfonctionnement du rein. Il doit faire partie de tout bilan général de dépistage« , précise le Dr Marc Druet, médecin généraliste.

Que signifie un taux haut de ionogramme sanguin ?

► Hypernatrémie : l’augmentation du taux de sodium (hypernatrémie) peut être la conséquence d’une diminution de la quantité d’eau (déshydratation) : pertes digestives, diminution d’apport hydrique, perte d’eau importante, sudation ou d’une surcharge de sodium. 

► Hyperkaliémie : Une augmentation du taux de potassium (hyperkaliémie) peut se rencontrer chez les personnes prenant des suppléments en potassium, ou prenant des médicaments du type antihypertenseurs, anti-inflammatoires, en cas d’insuffisance rénale etc. 

► Hypercalcémie : Un taux trop élevé de calcium dans le sang peut être dû à une hyperparathyroïdie, à la ménopause, une intoxication par la vitamine D, une immobilisation prolongée ainsi que certains cancers.

► Hyperchlorémie : Le taux de chlore peut connaitre une augmentation (hyperchlorémie) lors d’une déshydratation excessive par sudation, pertes digestives, d’une surcharge en sodium, d’une hypoparathyroïdie. ou d’un cancer médullaire de la thyroïde.

► Le taux de bicarbonates peut augmenter chez des personnes présentant les pathologies suivantes, comme lors d’insuffisances respiratoires chroniques ou d’alcaloses métaboliques par vomissements répétés ou diarrhées.

Que signifie un taux bas de ionogramme sanguin ?

Hyponatrémie. Le taux de sodium peut connaitre une diminution, ce qu’on appelle une Hyponatrémie, « Il faut distinguer l’hyponatrémie de déplétion : lors des conséquences d’un déficit d’apport de sodium ou d’une perte trop importante (perte rénale par diurétiques ou perte digestive par diarrhées) ; Et l’hyponatrémie de dilution : conséquence d’une augmentation de la quantité d’eau (hyperhydratation pathologique telle que la potomanie) ou lors d’une insuffisance cardiaque, rénale, ou hépatique, créant un œdème », précise le médecin généraliste.

► Hypokaliémie. Une diminution du taux de potassium (hypokaliémie) peut se rencontrer chez les personnes souffrant de vomissements ou de diarrhées ou prenant des médicaments diurétiques.

 Hypocalcémie. Un faible taux de calcium (hypocalcémie) dans le sang peut être dû à un défaut d’absorption de l’intestin, une carence en vitamine D, une insuffisance rénale chronique, une hypoparathyroïdie, ou cancer médullaire de la thyroïde. 

 Hypochlorémie. Le taux de chlore peut connaitre une diminution (hypochlorémie) dans les cas suivants lors des conséquences d’un déficit d’apport en sodium : pertes digestives (diarrhées) et rénales, d’une augmentation de la quantité d’eau ou d’une transpiration excessive. 

► Le taux de bicarbonates peut diminuer lors d’Acidoses métaboliques, d’acidocétoses survenant chez le diabétique, d’états de choc (acidose lactique), d’insuffisance rénale, d’insuffisances hépatiques sévères ou d’hyperventilations chroniques.

Quels sont les traitements en cas d’ionogramme sanguin anormal ?

« Les traitements sont nombreux et variés, ils vont dépendre de la cause », explique le Dr Marc Druet. Par exemple, en cas d’hypercalcémie, on va administrer au patient des médicaments qui augmentent l’excrétion urinaire du calcium.

Merci au Dr Marc Druet, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Diarrhée : comment lutter contre ?

Diarrhée : comment lutter contre ?

La diarrhée se manifeste par des selles molles ou liquides. Elle est souvent accompagnée de nausées et de vomissements et parfois de fièvre. Selon les cas, il est impératif de consulter pour éviter les complications. Quelles sont les causes ? Que manger ?


La diarrhée désigne la situation dans laquelle vos selles sont molles voire liquides et leur quantité est anormalement élevée. La diarrhée peut être ponctuelle, on parle de diarrhée aiguë, ou chronique lorsque les symptômes durent pendant plus d’un mois. Elle peut s’accompagner de nausées, de vomissements et de fièvre. Si elle peut sembler bénigne, la diarrhée nécessite de consulter pour éviter la déshydratation, surtout chez les nourrissons et les femmes enceintes. Quelles sont les causes ? Que manger en cas de diarrhée ? Quels sont les traitements et les remèdes naturels contre la diarrhée ?

Définition : c’est quoi la diarrhée ?

La diarrhée est un trouble du transit qui se caractérise par des selles molles, voire liquides, en quantité anormalement élevée ou avec une fréquence de survenue augmentée, de l’ordre de plus de 3 selles par jour. La diarrhée peut être ponctuelle, évoluant sur moins de 2 semaines, cas dans lequel on parle de diarrhée aiguë, ou chronique lorsque les symptômes durent pendant plus d’un mois. La diarrhée n’est pas une maladie mais le symptôme d’une autre pathologie et peut se rencontrer dans de très nombreuses affections. D’autres manifestations peuvent être présentes : nausées, vomissements, douleurs abdominales, crampes ou fièvre. 

Quelles sont les causes de la diarrhée ?

Suivant le caractère aigu ou chronique, les causes de la diarrhée sont différentes.

 Diarrhée aiguë. A titre non exhaustif, citons pour les diarrhées aiguës les diarrhées infectieuses qui sont les plus fréquentes. Parmi celles-ci, la gastro-entérite aiguë d’origine virale, les diarrhées bactériennes dues aux salmonelles, aux shigelles, aux campylobacter, au clostridium difficile par exemple, les diarrhées dues à des médicaments, notamment les antibiotiques, les intoxications alimentaires…

► Pour les diarrhées chroniques, il peut être retrouvé des causes médicamenteuses, des infections parasitaires, des maladies chroniques des intestins comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, la maladie coeliaque, une hyperthyroïdie ou des cancers, notamment touchant le côlon. 

► Les fausses diarrhées« Lors d’une constipation chronique, il n’est pas rare d’observer de fausses diarrhées, c’est-à-dire des selles liquides qui font suite à une période de ralentissement du transit« , explique le Docteur Marc Druet, médecin généraliste.

Quand consulter en cas de diarrhée ?

Il est indispensable de consulter un médecin en cas d’apparition d’une fièvre élevée, de vomissements répétés, mais aussi si les selles contiennent des glaires et/ou du sang, en cas de voyage récent dans un pays tropical, de diarrhée après un traitement antibiotique ou d’une perte de poids brutale (+ de 2 kg). Il est aussi nécessaire de voir un médecin en présence d’une pathologie associée : maladie cardiaque (anomalies des valves), traitement immunosuppresseur ou chimiothérapie. L’apparition d’une diarrhée chez une personne âgée (personne de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et déjà traitée pour des pathologies), chez une femme enceinte ou chez un enfant notamment s’il est âgé de moins de 2 ans nécessite de consulter un médecin. La diarrhée peut en effet entraîner une déshydratation qui peut avoir des conséquences graves chez un sujet âgé, un enfant ou une femme enceinte. 

► En cas de gastro-entérite : « La gastro-entérite est une maladie fréquente et dans la plupart des cas, elle guérit spontanément avec de simples mesures hygiéno-diététiques. Mais il ne faut pas banaliser cette pathologie qui peut se révéler très grave voire létale chez le petit enfant à cause d’une déshydratation. Il ne faut donc pas hésiter à consulter rapidement un médecin afin qu’il évalue l’état général de l’enfant et propose un traitement adapté », alerte le médecin généraliste.

Comment diagnostiquer la diarrhée ?

Le médecin effectue d’abord un interrogatoire précis recherchant les maladies anciennes ou évolutives du patient, la durée d’évolution de la diarrhée et le contexte de survenue, l’aspect et la fréquence des selles, les médicaments pris habituellement et récemment introduits ou arrêtés, la notion de voyage récent et le lieu et les conditions de vie, les aliments récemment consommés, la présence de symptômes identiques chez un proche et les autres symptômes associés tels que fièvre, douleurs abdominales, nausées ou vomissements… Si le diagnostic n’est pas effectué à l’issue de cet interrogatoire, des examens complémentaires orientés selon les causes suspectées à son issue seront réalisés comme un bilan sanguin, une analyse et culture de selles avec recherche de bactéries ou de parasites, une échographie abdominale mais pas d’ASP. Plus rarement et devant la persistance des symptômes, un examen endoscopique de l’appareil digestif, une coloscopie peut être envisagé. « En revanche, pas de fibroscopie oeso-gastro-duodénale qui n’aurait aucun intérêt dans le cadre de la diarrhée », souligne le médecin généraliste.

Quels sont les traitements contre la diarrhée ?

Dans la plupart des cas, la diarrhée disparaît d’elle-même lorsqu’elle est en rapport avec une infection, comme la gastro-entérite virale par exemple. Une fois la cause identifiée, celle-ci devra être prise en charge. Il peut s’agir d’antibiotiques en cas d’infection bactérienne, de traitement anti-parasitaire en cas d’affection parasitaire, de l’arrêt d’un médicament suspecté comme en cause, la prise en charge d’une pathologie dans laquelle la diarrhée n’est qu’un symptôme, comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou les cancers. Un régime alimentaire adapté est préconisé avec une hydratation suffisante pour éviter la déshydratation et la prise d’aliments comme le riz par exemple. Dans certains cas, les symptômes peuvent être diminués à l’aide de molécules ralentissant le transit intestinal ou diminuant la sécrétion intestinale.

Quels sont les remèdes naturels anti diarrhée ?

  • Le cassis : le cassis, dont le nom désigne à la fois le fruit et l’arbrisseau, agit comme un anti-diarrhéique. Un effet dû aux pectines contenues dans ses baies. A consommer sous forme de jus, car les extraits de plante standardisés sont issus des feuilles, et renferment d’autres propriétés, inutiles contre la diarrhée.
  • L’alchémille : Plante vivace de la famille des rosacées, l’alchémille est utilisée en phytothérapie pour ses parties aériennes. Elles possèdent des vertus astringentes, et aident à resserrer les tissus. En extraits de plante standardisés, l’alchémille agit sur le tube digestif, et est indiquée pour traiter la diarrhée. 
  • La ronce : la ronce n’est pas seulement une plante épineuse, bien connue des promeneurs. Grâce aux tanins contenus dans ses feuilles, la ronce possède des propriétés anti-diarrhéiques. Elle est traditionnellement utilisée en infusion ou en tisane.

Que manger en cas de diarrhée ?

Lorsque l’on souffre de troubles digestifs, il est important de faire attention à son alimentation. Certains aliments sont recommandés, d’autres sont à éviter. « En cas de diarrhée, il faut privilégier les féculents comme le riz, la semoule ou les pâtes ainsi que la pomme cuite« , explique le Docteur Marc Druet. Et de préciser : « En revanche, il faut éviter tous les aliments favorisant le transit, à l’instar des légumes trop riches en fibres ou des laitages. »

► Huîtres et poissons : La consommation d’huîtres et de poissons crus est à l’origine de nombreux cas d’infection bactérienne, dans de nombreux pays et tout particulièrement en Asie du Sud Est. 

► Viande : La consommation de viandes crues peut représenter un certain danger et provoquer également des épisodes infectieux. Les viandes doivent être servies chaudes et fumantes, avoir une belle couleur, une bonne odeur et un bon goût, et cuites à une température de plus de 60°C. 

► Fruits et légumes : Choisir des fruits et légumes qui ont été pelés ou très bien lavés. D’autre part, il est conseillé de préparer soi même les légumes, d’éplucher ses fruits ou de composer une salade de fruits.

► Boissons : Les boissons en bouteilles nécessitant le bris d’un sceau sont a priori sûres, « surtout si la boisson est carbonatée, entraînant un bruit de dépressurisation caractéristique« . En effet, de plus en plus d’escrocs utilisent des appareils de scellage de bouteilles d’eaux impropres à la consommation.

Comment éviter d’avoir la diarrhée ?

En cas de voyage à l’étranger, notamment en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique, il faut consommer uniquement de l’eau en bouteille (dont le bouchon est bien scellé avant ouverture), même pour se laver les dents, ne pas consommer n’importe quel aliment, ou préalablement bien lavé et pelé pour les fruits et légumes, ou bien cuit pour les viandes, et préparer son voyage à l’avance en se renseignant sur les vaccinations nécessaires et les mesures préventives à prendre sur la zone où l’on se rend. Des mesures d’isolement sont parfois nécessaires dans certains types d’infections. Surtout pour éviter la Tourista.

La prévention concerne surtout les diarrhées d’origine infectieuse et pour cela, il faut bien se laver les mains avant et après chaque repas et même plusieurs fois par jour dans un contexte épidémique et porter une attention particulière à la conservation de la nourriture et aux dates de péremption (l’institut de veille sanitaire s’occupe du respect de la chaîne du froid et des conditions de préparation et de conservation des aliments). 

Merci au Docteur Marc Druet, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Les plus de 60 ans ne doivent pas l'oublier : cet aliment freine le vieillissement et préserve les muscles

Les plus de 60 ans ne doivent pas l'oublier : cet aliment freine le vieillissement et préserve les muscles

En plus il est facile à cuisiner.


À mesure que les années passent, monter un escalier, porter ses sacs ou garder son équilibre peut devenir plus difficile. Mais ce n’est pas une fatalité. Certaines habitudes alimentaires peuvent aider à maintenir force et vitalité. « Avec l’âge, on a moins envie de cuisiner, surtout si on est seul, et on préfère souvent le sucré », observe le Dr Isabelle de Vaugelas, diététicienne-nutritionniste. Elle rappelle que l’ajout de certains aliments à nos assiettes quotidiennes constitue la clé d’un vieillissement réussi.

Ces aliments contiennent des macromolécules indispensables à notre organisme. Présentes dans les muscles, la peau, le système immunitaire et même le cerveau, elles contribuent à la reconstruction cellulaire et au maintien de la force physique. Leur synthèse, « nécessaire à notre physiologie, à partir de nos aliments, est moins efficace » après 60 ans, explique la spécialiste. Ce phénomène naturel augmente les besoins nutritionnels, et sans apport suffisant, les conséquences sont lourdes : « fonte de la masse musculaire et risque de chutes associés, maladies chroniques », des facteurs reconnus de dépendance et de fragilité chez les seniors. Au-delà du maintien musculaire, ces composés sont aussi « à la base de la fabrication de nos anticorps, donc notre système de défense immunitaire », rappelle-t-elle. Elles jouent un rôle clé dans les fonctions cognitives : « Tous les neuromédiateurs (neurotransmetteurs) sont des protéines ». Les signes d’alerte d’un déficit sont « fatigue, manque de force, troubles de l’équilibre ».

Ces macromolécules essentielles ne sont autres que les protéines. Après 60 ans, « les besoins sont augmentés de 1 à 1,2 g/kg de poids par rapport à 0,83 g/kg de poids corporel chez l’adulte », détaille la spécialiste. Pour un homme de poids moyen, cela correspond à environ 90 g par jour, pour une femme, 75 g. La source la plus efficace, recommandée par la spécialiste, se trouve dans « les œufs, pas chers et très faciles à trouver partout » : un œuf apporte environ 6 g de protéines. Elle cite aussi « les volailles (poulet, dinde) souvent vendues en filet individuel », et « les conserves de poissons comme les sardines et maquereaux, riches en oméga 3 en plus, excellents pour les personnes âgées » : une boîte de sardines fournit environ 25 g. Les légumineuses et fruits à coque offrent aussi des protéines végétales intéressantes, d’autant plus efficaces lorsqu’elles sont associées à des céréales.

Inclure des sources de protéines à chaque repas principal est donc crucial pour préserver la masse musculaire et réduire le risque de chutes. L’idéal consiste à répartir ces apports tout au long de la journée plutôt que de les concentrer sur un seul repas. Concrètement : un œuf dur en collation, des sardines sur toast au goûter, ou une poignée de noix dans le yaourt.

Merci au Dr Isabelle de Vaugelas, docteure en pharmacie, diététicienne-nutritionniste et spécialisée en alimentation santé et micronutrition auprès du laboratoire Valbiotis.


Source : JDF Santé