Une hépatite est une infection virale du foie. On parle d’hépatite B quand le virus en cause est le VHB : le virus de l’hépatite B. Ce virus se transmet essentiellement lors d’un rapport sexuel non protégé et via le sang. Elle peut être aiguë (et disparaître dans les 6 mois) ou chronique (et durer plusieurs décennies). Sur le long-terme, une hépatite B chronique augmente le risque de développer une cirrhose et un cancer du foie. On considère que l’hépatite B est une maladie silencieuse. Est-ce que l’hépatite B est dangereuse ? Est-il possible de guérir de l’hépatite B ?
Définition : c’est quoi une hépatite B ?
L’hépatite B est une infection virale qui touche le foie. Le virus de l’hépatite B figure parmi les dix virus les plus meurtriers au monde. Une hépatite B peut se manifester de plusieurs manières :
Une hépatite B peut se présenter de deux manières : asymptomatique (90% des cas) ou avec des symptômes proches de ceux de la grippe (10% des cas restants) tels que :
Ictère ou jaunisse (blanc des yeux tirant sur le jaune).
Dans la plupart des cas, la découverte de l’épisode de l’hépatite B est rétrospective. Une prise de sang effectuée des mois voire des années plus tard, témoignant d’un contact ancien avec le virus de l’hépatite B. En cas d’hépatite aiguë, le virus est éliminé par le corps en quelques semaines (maximum 6 mois généralement).
C’est quoi une hépatite B fulminante ?
Rarement, une réponse suraiguë, conduisant à une hépatite gravissime, dite fulminante. Dans ces cas très rares, l’évolution est fulgurante, avec destruction du foie, entraînant une accumulation de toxines dans le sang, puis une atteinte neurologique pouvant aboutir à un coma et au décès en l’absence d’une greffe de foie rapide,
C’est quoi une hépatite B chronique ?
La dernière possibilité en cas d’infection par le virus B est aussi inadaptée, c’est la tolérance de ce virus par l’organisme. « Dans ce cas, le virus ne sera pas éliminé par le corps du patient, et persistera de longues années induisant une hépatite chronique » précise le Dr Marion Lagneau gastro-entérologue. et directrice des affaires médicales chez Médecin Direct. A nouveau, au sein des personnes portant le virus de manière prolongée, plusieurs tableaux cliniques sont possibles.
► D’un côté, le virus peut rester « dormant » dans le foie et ne pas se multiplier, on dit que les patients sont des « porteurs sains »,
► D’un autre côté, le virus continue à se multiplier dans le tissu hépatique (mais sans donner de symptômes). Cela aboutit alors à des lésions hépatiques d’inflammation constituant une hépatite chronique persistante ou active, avec risque d’évoluer vers une cirrhose du foie. La survenue d’une hépatite chronique survient plus souvent après une hépatite aiguë n’ayant donné aucune manifestation clinique. « C’est comme si l’organisme de certains développait une sorte de tolérance au virus, lui permettant de s’installer tranquillement et de continuer sa reproduction. Ainsi, L’hépatite chronique B est une maladie silencieuse, pouvant évoluer vers des lésions hépatiques, notamment une cirrhose, ou un cancer du foie« rappelle le Dr Marion Lagneau.
Transmission, cause : comment attrape-t-on une hépatite B ?
Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou la salive. L’hépatite B fait donc partie des maladies sexuellement transmissibles. « Il existe un risque de contamination en cas de rapports sexuels non protégés, de transfusion sanguine avant 1991, de piqûre avec des seringues contaminées, chez les toxicomanes ou le personnel médical (risque contrôlé par l’utilisation de matériel à usage unique), de tatouages, piercing, scarification, coupures involontaires faites avec des instruments contaminés, de griffures entre enfants porteurs, petites coupures ou piqûres faites par des rasoirs, ciseaux à ongles, brosses à dents » énumère la gastro-entérologue.
En France, ce sont les transmissions par voie sexuelle et par injections avec du matériel contaminé qui sont majoritaires.
En France, ce sont les transmissions par voie sexuelle et par injections avec du matériel contaminé qui sont majoritaires. Dans 25 à 30 % des cas, le mode de contamination reste inconnu. Le virus de l’hépatite B est encore actif même en dehors de l’organisme pendant environ 7 jours. La contamination peut s’effectuer pendant cette phase, lors de contacts apparemment anodins comme le partage d’une brosse à dent ou d’un rasoir. La transmission de la mère au fœtus lors de la grossesse est également possible. On estime à 20% les risques de transmission du virus d’une mère à son bébé.
L’hépatite B est-elle contagieuse ?
Oui, on estime que le virus de l’hépatite B (appelé VHB) est 50 à 100 fois plus contagieux que le VIH. Le risque de transmission du virus de l’hépatite B est donc très élevé.
Quelle est la période d’incubation d’une hépatite B ?
L’hépatite aiguë B se manifeste après une période d’incubation silencieuse de 10 semaines en moyenne.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une hépatite B ?
Le diagnostic d’hépatite est confirmé par une prise de sang, appelée bilan hépatique, comprenant les dosages debilirubine, transaminases, phosphatases alcalines, et la recherche de marqueurs du virus B.
• Dosage des phosphatases alcalines
Les phosphatases alcalines (PAL), sont des enzymes normalement présentes dans le sang, et en grande partie éliminées par la bile. Une augmentation du taux sanguin des phosphatases alcalines dans le sang peut être provoquée par une hépatite, une cirrhose, un cancer ou d’autres maladies des voies digestives. La valeur normale de la concentration sanguine en PAL varie entre 40 et 120 UI/l.
• Dosage de la bilirubine
La bilirubine est un pigment jaune dont l’augmentation dans le sang et les tissus entraîne un ictère (jaunisse). Le taux de bilirubine totale sanguin est inférieur à 17 micromoles/I chez le sujet sain. Son élévation peut traduire une hépatite.
• Marqueurs (anti) HBs, (anti) HBc
Le contact avec le virus B induit dans le sang la présence de marqueurs. Trois marqueurs sont analysés lors de la prise de sang : AgHBs, Ac Anti-HBS et Ac Anti-HBc. Ils permettent de déterminer le statut immunitaire exact de la personne à risque vis-à-vis du VHB.
• Il est conseillé d’effectuer en même temps un dépistage du VIH et de l’hépatite C.
► En cas d’hépatite aigue : antigène Hb+ qui se négative après quelques semaines avec apparition d’anticorps anti HBC+ témoignant d’un hépatite B guérie. L’anticorps anti HbC + restera positif toute la vie, on appelle cela la cicatrice sérologique de l’hépatite, il témoigne seulement de l’hépatite ancienne guérie. Une personne vaccinée contre l’hépatite B : anticorps anti HbS + isolé.
► En cas d’hépatite B chronique : Antigène HbS +. Dans le cas d’une présence d’antigène HbS+, témoignant de la présence du virus dans le corps, d’autres marqueurs seront alors recherchés, qui permettent d’apprécier l’état d’activité du virus (appelé « réplication virale ») : ce sont les antigènes et anticorps et la recherche de la quantité de virus circulant dans le sang (la virémie). Comme l’explique le Dr Lagneau « ces marqueurs permettent de déterminer le stade d’évolution de la maladie ».
Prévention : comment éviter d’attraper une hépatite B ?
Il y a deux actions importantes en matière d’hépatite B :
éviter l’infection par la vaccination,
éviter la transmission par les personnes porteuses chroniques via le dépistage des personnes potentiellement porteuses saines et la vaccination préventive.
Le dépistage permet d’identifier précocement les personnes porteuses d’une infection non décelable. Il va permettre :
D’éviter la contamination des enfants pour les femmes enceintes, en effectuant un vaccin des nouveau-nés à la naissance
De déceler précocement les porteurs de virus B afin de leur proposer un traitement évitant l’évolution vers une cirrhose.
Quels risques d’avoir une hépatite B quand on est exposé au virus ?
► Personne immunisée
Pour les personnes immunisées contre l’hépatite B, il n’y a aucun risque. Il s’agit des personnes ayant un antécédent d’hépatite B, c’est-à-dire la présence d’Ac anti-HBs+ et d’Ac anti-HBc+ et des personne vaccinées et répondeurs, c’est-à-dire chez qui on constate une présence d’Ac anti-HBs à 10 mUI/mL).
► Personne non immunisée
Les personnes non immunisées sont les personnes non vaccinées ainsi que les personnes vaccinées mais non répondeurs : (Ac anti-HBs <10 mUI/mL).
Traitement : comment soigner une hépatite B ?
Selon l’INRS, si la personne contaminée présente un Ag HBs + ou inconnu, et que la personne ayant été exposée est non immunisée, il est indispensable d’injecter dans les 24 à 72 heures, des immunoglobulines anti hépatite B associées à une injection de vaccin contre l’hépatite B sur une zone distincte de celle de l’injection des immunoglobulines. Il sera nécessaire de continuer la vaccination pour les personnes non vaccinées. « Dans certaines conditions (ex: co-infection avec le VHD), l’interféron alpha (protéine antivirale) peut aussi être utilisé. L’utilisation de l’interféron alpha permet parfois, non pas d’éliminer complètement le virus, mais d’induire un contrôle immunologique du virus durable après l’arrêt du traitement. Malheureusement, l’interféron alpha a de nombreux effets secondaires et peut être très mal toléré par certains individus. C’est pourquoi son utilisation est peu fréquente en France« , détaille la Société Française d’hépatologie sur son site.
Quelles sont les chances de guérison en cas d’hépatite B ?
L’hépatite B guérit complètement et sans séquelle dans plus de 9 cas sur 10. Sa gravité vient de son risque d’évolution vers une maladie chronique du foie dans 5 à 10% des cas.
Y a-t-il un vaccin contre l’hépatite B ?
La vaccination est préventive, mais après avoir été la cible de suspicions élevées quant au risque des vaccins, en particulier l’apparition de maladies neurologiques, le périmètre du vaccin a été mieux délimité.
Le vaccin est recommandé pour :
Les enfants et adolescents de moins de 15 ans.
Les voyageurs qui séjournent dans des pays dans lesquels le taux des individus présentant une hépatite B est élevé. On appelle cela les zones d’endémie du virus B. Principales zones concernées : Afrique et Asie du Sud Est
Toutes les personnes à risque de contamination : personnes à partenaires sexuels multiples, usagers de drogues injectables, les personnes candidates à une greffe, les personnes infectées par le VIH, les personnes susceptibles d’être transfusées…
Quel risque de transmettre l’hépatite B à son bébé pendant la grossesse ?
On estime à 20% les risques de transmission du virus d’une mère atteinte à son bébé. Fort heureusement il existe aujourd’hui des traitements préventifs qui permettent d’éviter la contamination. Le dépistage de l’hépatite B est ainsi obligatoire pendant la grossesse, il est pratiqué au cours du 6e mois. En cas de charge virale très élevée découverte pendant la grossesse, le médecin peut prescrire un médicament antiviral pendant le 3è trimestre. Puis, le bébé recevra deux vaccins dans la salle d’accouchement, idéalement dans les 12 heures suivant la grossesse : un vaccin contre l’hépatite B et une dose d’immunoglobuline hépatite B (HBIG). Plus de 90% des bébés contaminés avant l’âge de 1 an développeront une hépatite B chronique.« Heureusement, le repérage systématique des femmes enceintes porteuses du virus B, et la vaccination de l’enfant dans les heures qui suivent sa naissance, permettent d’éviter la contamination de l’enfant » rappelle le Dr Lagneau.
L’hypomanie signifie littéralement « sous-manie » et correspond à une forme mineure de la manie : « Il s’agit d’un mot d’usage relativement récent, l’hypomanie dérive de la manie qui avec la mélancolie est une entité psychiatrique ancienne et très caractérisée. Cette forme est symptomatiquement moins extrême, moins folle et plus proche de la normale : elle pourrait correspondre presque à un trait de personnalité« , souligne Jacques Angelergues, psychiatre et psychanalyste. L’hypomanie est donc un trouble psychique, passager ou chronique, caractérisé par un dérèglement de l’humeur.
Dans quels troubles se manifeste-elle ?
Quand il se manifeste par des crises d’exaltation de quelques jours, ce trouble est parfois assimilé à la bipolarité. L’excitation peut s’accompagner d’une humeur euphorique, mais le sujet peut aussi être parfois irritable voire agressif. Il peut en découler des altérations du jugement entrainant des troubles de la pensée et du comportement modérés. « Il s’agit d’une déclinaison diluée de la manie : ce sont des personnes qui ont des moments où ils sont un peu plus excitables, ils sont hyperactifs soit par période ou de façon régulière. Ils peuvent ainsi être moteur pour leur environnement ou parfois tout le contraire être fatigant pour l’entourage ou néfastes par leurs activités trop décousues« , explique J. Angelergues. Mais l’hypomanie peut aussi se manifester comme défense suite à un deuil par exemple. Les réactions sont paradoxales : la personne que l’on attendrait abattue ou déprimée peut se trouver dans un état d’excitation réactionnel. « Plutôt que condamner un comportement en apparence inapproprié, il faut alors lire les choses avec soin et tenter de comprendre les raisons qui se cachent derrière ce comportement inhabituel et soudain. L’hypomanie peut être le paravent d’une difficulté plus profonde ».
Signes : comment reconnaître une phase d’hypomanie ?
Contrairement au véritable accès maniaque, l’hypomanie peut être assez productive et elle ne constitue pas un symptôme psychiatrique. « Chez certaines personnes, ça peut même être une façon de s’équilibrer et de réguler leur existence avec des périodes un peu hypomanes et d’autres plus tranquilles. Cet équilibre peut être assez instable quand les périodes d’hypomanie sont trop continues et trop importantes« . Pour parler d’hypomanie, plusieurs symptômes doivent être présents. Les patients peuvent ressentir un important sentiment de joie et de bien-être ou une irritabilité (susceptibilité, pleure ou s’énerve facilement, provoque des conflits, etc.), et une hyperactivité (la personne dort moins mais ne se sent pas fatiguée, peut s’investir dans un grand nombre d’activités nouvelles, déborde d’énergie et fait plus d’activité physique). Ce trouble de l’humeur peut être associé à au moins trois des symptômes suivants :
une grande confiance en soi : « elle ose davantage et est généralement au centre de l’attention » ;
une désinhibition importante : « elle est plus sociable, elle a davantage envie de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes » ;
une augmentation du débit de la parole ;
une plus grande efficience intellectuelle pour travailler ou étudier : « plein d’idées et de projets » ;
un flux de pensées qui va très vite ;
une augmentation excessive de l’engagement dans des activités agréables (consommation de nourriture, tabac, alcool, drogue, dépenses excessives, conduites à risque…), mais sans réellement percevoir les risques.
Y a-t-il un test pour diagnostiquer une hypomanie ?
Il n’existe pas de critères diagnostiques précis d’hypomanie mais des pistes de recherches. Le seul référentiel est celui de l’excitation : son intensité, sa durée, ses causes et le risque de dérapage vers la manie. « La clinique est l’instrument de diagnostic à travers le dialogue qui permet un questionnement pour comprendre et d’analyser les causes et la dimension de l’excitation hypomaniaque« , ajoute-t-il. Il est important de noter si les symptômes diffèrent de l’état habituel de la personne. Il peut s’agir d’un épisode, avec un début et une fin, qui peut durer plusieurs jours. Toutefois, à l’inverse d’un épisode de manie (beaucoup plus intense), l’épisode d’hypomanie n’a généralement pas de conséquences graves sur la vie professionnelle et sociale de la personne. Cela explique l’important retard fréquent à la prise en compte de ce trouble.
Une psychothérapie permet de comprendre ce qui se cache derrière ces troubles
Quel est le traitement pour soigner une hypomanie ?
Comme pour tous les troubles de l’humeur, il faut distinguer les deux phases du traitement : le traitement symptomatique, qui peut être nécessaire pour calmer l’état immédiat du patient en phase d’hypomanie, et le traitement de fond, pour répondre à une détresse cachée et éviter les récidives. Lorsqu’une prise charge médicamenteuse est envisagée, on se tourne généralement vers des anxiolytiques ou de petites doses de neuroleptiques pour éviter l’agitation et calmer leur comportement et si le sommeil est difficile, de la mélatonine pourra aussi être prescrite. Et à cela ajouter un suivi psychothérapeutique pour comprendre ce qui peut se cacher derrière ces troubles.
Comment se comporter avec une personne hypomaniaque ?
« Il ne faut pas hésiter à montrer son intérêt, à exprimer ses inquiétudes surtout quand la personne a des difficultés à dormir et l’inciter à consulter« , souligne J. Angelergues. L’accompagnement est fondamental dans la prise en charge de cette pathologie : il faut prendre le temps d’échanger, se rendre disponible, écouter et rester bienveillant, et surtout conseiller de consulter un psychiatre et/ou un psychologue. « Apporter une écoute amicale et/ou professionnelle pour permettre à l’autre de mieux envisager ces troubles, de les appréhender et de comprendre le sens de ce mal-être ».
Merci au Dr Jacques Angelergues, psychiatre, pédopsychiatre et psychanalyste à Paris, membre de la société psychanalytique de Paris.
Une plante diurétique est une plante qui a la capacité d’augmenter la diurèse, c’est-à-dire le travail de nettoyage des reins. « Une plante diurétique augmente le volume des urines et la concentration des toxines dans l’urine, les reins filtrant le sang des toxines » explique Christopher Vasey, naturopathe. Le chiendent, le pissenlit, l’orthosiphon, le frêne, la piloselle, la queue de cerise, le bouleau, la queue-de-cerise, le cassis/feuille et la reine-des-prés sont des exemples de plantes diurétiques.
Quelles sont les plantes diurétiques les plus puissantes ?
« La piloselle est un puissant diurétique qui a aussi une action désinfectante sur les voies urinaire » indique le naturopathe. « La bruyère et le pissenlit sont également de puissants diurétiques » enseigne-t-il. Cependant, notre expert précise que ces plantes diurétiques n’ont pas les mêmes effets selon la personne qui les prend.
Quelles sont les plantes diurétiques pour maigrir ?
Les plantes diurétiques peuvent être utiles s’il existe un excès d’eau dans l’organisme. Cette rétention d’eau concerne surtout les femmes. Les plantes drainantes favorisent la perte de l’eau piégée dans les cellules. « Les plantes diurétiques recommandées si vous faites de la rétention d’eau sont la piloselle, l’orthosiphon » enseigne Christopher Vasey. « L’orthosiphon stimule aussi le métabolisme » ajoute-t-il. Elle peut vous aider à mieux brûler les calories en plus de lutter contre la rétention d’eau.
Quelles sont les plantes diurétiques pour les reins ?
Toutes les plantes diurétiques stimulent les reins. « Elles peuvent être utilisées en cas de paresse rénale lorsque les reins éliminent moins qu’ils ne devraient. Cela permet aux reins d’éliminer l’urée, la créatine, l’acide urique » explique Christopher Vasey.
Quelles sont les plantes diurétiques bonnes pour l’hypertension ?
Des reins qui dysfonctionnent à cause d’une dégénérescence, d’une sténose ou à cause de filtres bouchés en raison d’un excès de toxines peuvent freiner le sang qui traverse les reins pour retourner dans la circulation sanguine. « Le sang qui a du mal à traverser les reins fait pression et le cœur doit pomper plus fort pour que le sang traverse les reins » explique le naturopathe. C’est pourquoi les pathologies rénales favorisent l’hypertension artérielle ou peuvent l’aggraver. Les plantes diurétiques peuvent améliorer les problèmes hypertension artérielle modérée, en complément d’une hygiène de vie ou des traitements médicamenteux. « Les plantes diurétiques conseillées si vous avez de l’hypertension artérielle sont le bouleau, la queue de cerise, la piloselle, le frêne »enseigne le naturopathe.
Quels sont les dangers des plantes diurétiques ?
« Les plantes diurétiques sont douces. Elles n’ont pas les inconvénients des diurétiques pharmaceutiques qui déséquilibrent la teneur minérale des tissus » informe Christopher Vasey. Cependant, l’utilisation des plantes médicinales n’est pas anodine et toute plante peut interagir avec des médicaments (anticoagulants, diurétiques, HTA, diabète, etc.). Demandez donc conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre une plante diurétique.
Quelles sont les contre-indications des plantes diurétiques ?
Il existe cependant des contre-indications qui peuvent être spécifiques à chaque plante. La piloselle est déconseillée en cas d’hypotension trop importante. La reine-des-prés est déconseillée pour les femmes enceintes et allaitantes. L’orthosiphon est contre-indiquée en cas d’œdème du cœur et des reins. Le pissenlit est contre-indiqué si vous souffrez de calculs biliaires
Merci à Christopher Vasey, naturopathe et auteur de Manuel de détoxication, Editions Jouvence, 2014
Sources : – Joëlle Pierrard, Mincir avec la naturopathie en respectant sa nature, Editions Eyrolles, 2020 – Michel Pierre, Caroline Gayet, Ma bible des secrets d’herboriste, Editions Eyrolles, 2016
Colprone®, Estima®, Climodiene®… Utilisés pour traiter l’endométriose, les fibromes, les règles longues et/ou abondantes, les troubles du cycle ou encore la ménopause, les progestatifs sont dans le viseur des autorités sanitaires françaises qui veulent faire le point sur un possible risque de méningiome (tumeur des membranes (les méninges) qui entourent le cerveau). Un risque de méningiome est déjà associé à l’utilisation d’acétate de nomegestrol(Lutényl®), d’acétate de chlormadinone (Lutéran®) et d’acétate de cyprotérone (Androcur®) ce qui a conduit l’Agence du médicament (ANSM) à émettre plusieurs recommandations à destination des patient(e)s concernés en France, depuis 2019. Mais ce risque « ne peut pas être exclu avec les autres progestatifs » informe l’ANSM le 20 janvier. « Des signalements de méningiomes chez des personnes traitées par progestatif seul ont été rapportés« annonce-t-elle. Le 13 janvier, l’ANSM a créé un comité scientifique temporaire (12 mois) « Progestatifs et risque de méningiome » composé de représentants d’associations de patients et de professionnels de santé chargé d’émettre « un avis sur les conditions d’utilisation des progestatifs au regard du risque de méningiome, afin que les personnes pour lesquelles ces traitements sont justifiés puissent continuer à en bénéficier dans des conditions sécurisées« .
Quels sont les progestatifs commercialisés en France ?
Médicament
Progestatif présent et son dosage
Climodiene, Misolfa, Oedien, Qlaira, Visanne et génériques
Pour l’instant, aucune recommandation n’a été émise par l’Agence du médicament en dehors des patients traités par Lutéran®, Lutényl® et Androcur®. Il ne faut pas arrêter son traitement sans avis médical. Les recommandations qui découleront du Comité scientifique temporaire« seront publiées et diffusées dans l’attente des résultats de nouvelles études épidémiologiques qui permettront de démontrer ou d’infirmer le risque de méningiome » précise l’ANSM.
Un méningiome est une tumeur des membranes qui entourent le cerveau : les méninges. Dans l’immense majorité des cas, ces tumeurs ne sont pas cancéreuses mais sont susceptibles d’être à l’origine de troubles graves et de nécessiter alors une intervention chirurgicale lourde et à risque. Lessymptômes évocateurs d’un méningiome cérébral sont : maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire… En cas de doute, consultez votre médecin pour lui parler de vos symptômes.
Source : Risque de méningiome et progestatifs : l’ANSM réunit un nouveau comité d’experts patients et professionnels de santé, ANSM, 20 janvier 2023.
Les médicaments à base d’acétate de nomégestrol (Lutényl® et génériques) et d’acétate de chlormadinone (Lutéran® et génériques) sont associés à un sur-risque démontré de méningiome (tumeur des membranes qui entourent le cerveau ) et reconnu par les autorités sanitaires françaises. Ce risque est évalué à 1 à 2 cas pour 1 000 personnes traitées chaque année selon l’ANSM. Leurs indications ont été restreintes et leurs délivrances en pharmacie nécessitent de présenter une attestation annuelle d’information co-signée par la patiente et son médecin. Quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit par ailleurs être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an. L’ANSM a par ailleurs annoncé le 13 janvier 2023 la création d’un comité scientifique temporaire (12 mois) « Progestatifs et risque de méningiome« . estimant que « le risque de méningiome ne peut pas être exclu avec les autres progestatifs » (en dehors du Lutéran, Lutényl ou encore de l’Androcur).
Le Lutéran® et le Lutényl® sont des médicaments progestatifs réservés aux femmes. Un progestatif est une hormone sécrétée naturellement en milieu du cycle menstruel de la femme. Il favorise la nidation de l’œuf dans l’utérus donc la grossesse. Mais prise en cours de cycle, elle a l’effet inverse. Elle épaissit les parois utérines, qui ne peuvent plus recevoir l’œuf. C’est pour cela que cette substance est utilisée dans la fabrication des pilules progestatives ou des stérilets hormonaux. Utilisée seule ou couplée avec l’œstrogène, elle se comporte comme un contraceptif. Lutéran® et Lutényl® peuvent être indiqués lors d’irrégularités du cycle menstruel, de troubles précédant les règles et règles douloureuses, de douleurs des seins, de cycle artificiel en association avec un estrogène, d’endométriose, de saignements en rapport avec des fibromes.
Selon l’ANSM, le risque de présenter un méningiome pour les femmes traitées par acétate de nomégestrol ou acétate de chlormadinone est évalué à 1 à 2 cas pour 1 000 personnes traitées chaque année. Après une première mise en garde en février 2019, l’Agence du médicament alertait à nouveau sur le risque de méningiome associé à l’utilisation de ces traitements, et de leurs génériques en juin 2020. C’est l’étude EPI-PHARE, constituée par l’ANSM et la Cnam, qui a confirmé le sur-risque de méningiome chez les femmes exposées à ces médicaments macroprogestatifs, et mis en évidence une augmentation importante du risque avec la dose utilisée, la durée du traitement et l’âge de la patiente. Le méningiome est une tumeur, le plus souvent bénigne, qui se développe à partir des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière (les méninges).
→ Les femmes traitées plus de 6 mois par acétate de nomégestrol ou de chlormadinone sont exposées à un risque multiplié respectivement par 3,3 et 3,4 par rapport au risque de base, puis par 12,5 à partir d’une dose cumulée correspondant à 5 ans de traitement pour l’acétate de nomégestrol et par 7 à partir d’une dose cumulée correspondant à 3,5 ans d’utilisation de l’acétate de chlormadinone.
→ Le risque de méningiome conduisant à une chirurgie intracrânienne augmente fortement avec l’âge : il est 3 fois plus élevé pour les femmes de 35 à 44 ans que pour celles de 25 à 34 ans.
Un méningiome est une tumeur des membranes qui entourent le cerveau : les méninges. Le méningiome peut être unique ou multiple. Dans l’immense majorité des cas, ces tumeurs ne sont pas cancéreuses mais sont susceptibles d’être à l’origine de troubles graves et nécessiter alors une intervention chirurgicale lourde et à risque. Lessymptômes évocateurs d’un méningiome cérébral sont : maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire… En cas de doute, consulter dès que possible votre médecin pour lui parler de vos symptômes.
Pour Lutéran® et génériques : Chez la femme en âge de procréer, dans les situations suivantes, lorsque les alternatives thérapeutiques ont échoué ou sont contre-indiquées :
Endométriose
Hémorragies fonctionnelles
Ménorragies liées aux fibromes en pré-opératoire
Mastopathie sévère.
> Le bénéfice risque du traitement sera réévalué au minimum tous les ans. Le traitement devra être le plus court possible.
Pour Lutényl® et génériques : Chez la femme en âge de procréer, dans les situations suivantes, lorsque les alternatives thérapeutiques ont échoué ou sont contre-indiquées :
Hémorragies fonctionnelles
Ménorragies liées aux fibromes en pré-opératoire
Mastopathie sévère.
> Le bénéfice risque du traitement sera réévalué au minimum tous les ans. Le traitement devra être le plus court possible »
Quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an.
Dès lors que le traitement est poursuivi au-delà d’un an, toute dispensation de ces médicaments en pharmacie nécessite de présenter une attestation annuelle d’information co-signée par la patiente et son médecin. Cette mesure est obligatoire à compter du 1er juillet 2021 pour les initiations de traitement et du 1er janvier 2022 pour les renouvellements.
Pour une femme débutant un traitement par Lutényl, Lutéran ou un de leurs génériques OU BIEN une femme traitée depuis moins d’un an :
Le médecin doit remettre à la patiente le document d’information et mentionner sur l’ordonnance « traitement inférieur à un an » à partir du 1er juillet 2021.
L’attestation d’information n’est pas indispensable au cours de la première année de traitement.
La patiente pourra obtenir son médicament à la pharmacie uniquement si cette mention figure sur son ordonnance.
Pour une femme sous traitement Lutényl, Lutéran ou un de leurs génériques depuis plus d’un an :
À l’occasion de la prochaine consultation de gynécologie, l’intérêt de poursuivre le traitement devra être réévalué en tenant compte du rapport bénéfice/risque individuel.
Au plus tard le 1er janvier 2022, le médecin devra remettre à la patiente le document d’information et une copie de l’attestation d’information co-signée (l’originale est conservée dans le dossier médical de la patiente). L’attestation devra obligatoirement être présentée pour obtenir le médicament en pharmacie.
Attention : quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an. Si votre traitement assurait votre contraception, en cas d’arrêt, même ponctuel, vous devez penser à utiliser une méthode contraceptive efficace.
Depuis janvier 2021, l’utilisation de ces deux progestatifs est à proscrire en raison d’un bénéfice/risque considéré comme défavorable et d’alternatives thérapeutiques disponibles dans les cas suivants :
Ménopause, cycle artificiel en association avec un estrogène
Contraception (sans facteur de risque cardiovasculaire associé).
Etre attentive aux symptômes évocateurs d’un méningiome : maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire…
L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est le seul examen capable de détecter des méningiomes de petite taille. Elle doit être réalisée quel que soit l’âge de la patiente :
à tout moment pendant ou après le traitement en cas de signes évocateurs de méningiomes ;
au bout d’1 an de traitement lorsque le traitement nécessite d’être poursuivi, puis 5 ans après la première IRM, puis tous les 2 ans tant que le traitement est poursuivi ;
à l’initiation du traitement en cas de facteurs de risque identifiés de méningiome (antécédent de radiothérapie encéphalique dans l’enfance ou neurofibromatose de type 2).
Si vous êtes ou avez été traitée par Lutényl® ou Lutéran® ou leurs génériques, l’ANSM recommande de :
discuter de votre prise en charge avec votre médecin à l’occasion d’une prochaine consultation de gynécologie : au regard des nouvelles recommandations d’utilisation et de suivi, vous pourrez être amenés ensemble à faire évoluer votre traitement et/ou à mettre en place un suivi par imagerie cérébrale selon votre situation ;
Etre attentive aux symptômes évocateurs d’un méningiome (maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire…) et consulter dès que possible votre médecin en cas de symptômes.
Si votre traitement assurait votre contraception, en cas d’arrêt, même ponctuel, vous devez penser à utiliser une méthode contraceptive efficace.
Sources :
Spécialités à base d’acétate de nomégestrol ou d’acétate de chlormadinone – Laboratoires Arrow Génériques, Biogaran, EG Labo, Mylan SAS (Viatris), Sandoz, Teva et Theramex. ANSM. 1er février
Lutényl / Lutéran : des documents pour garantir l’information des femmes sur l’augmentation du risque de méningiome. ANSM. 02/07/2021
Acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) /acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques),et risque de méningiome : recommandations d’utilisation et de suivi des patientes. point d’information du 12 janvier 2021. ANSM.
Communiqué de presse de l’ANSM, Lutényl/Lutéran et risque de méningiome : appel à participation en vue d’une consultation publique – Point d’Information, 10 septembre 2020.
Communiqué de presse de l’ANSM, Lutényl/Lutéran et génériques : recommandations préliminaires suite à la confirmation du sur-risque de méningiome – Point d’Information, 17 juin 2020
[Mise à jour le 24 janvier 2023 à 16h46] Lesacides gras trans font partie des graisses dites « insaturées » (AGI). Les acides gras trans peuvent être naturels ou industriels (aliments préemballés, produits de boulangerie, huiles de cuisson, margarine et pâtes à tartiner). « 5milliards de personnes dans le monde ne sont toujours pas protégées contre les acides gras trans, substances nocives qui augmentent le risque de maladie cardiaque et de décès« a alerté l’OMS dans un rapport du 23 janvier 2023 avant d’estimer qu’il « est temps de s’en débarrasser une fois pour toutes ». « Chaque année dans le monde, la consommation d’acides gras trans est responsable de pas moins de 500 000 décès prématurés dus à une maladie coronarienne.« .
Définition : qu’est-ce qu’un acide gras trans ?
Les acides gras trans forment une catégorie d’acidesgras insaturés (AGI), dont la double liaison carbonique est en configuration « trans ». En d’autres termes, les atomes d’hydrogène ne sont pas du même côté de la molécule. Cette configuration existe dans la nature mais elle résulte plus souvent d’un procédé industriel visant à augmenter l’espérance de vie et la texture des huiles végétales (acides gras trans synthétiques). « Ce procédé industriel est bien souvent l’hydrogénation qui permet de passer d’une matière grasse liquide à une matière grasse solide. Ces acides gras insaturés, qui avaient des effets bénéfiques sur la santé ont perdu ces effets bénéfiques du fait de la perte de cette double liaison », précise Laurence Plumey, médecin nutritionniste. Les acides gras trans sont présents dans de nombreuses préparations de l’industrie alimentaire : plats préparés, bonbons, céréales du petit-déjeuner, etc. En petite quantité, ils ne sont pas dangereux pour l’organisme. En trop grande quantité, ils augmentent par contre les risques de maladies cardiovasculaires.
Quels sont les acides gras trans naturels ?
« Certains acides gras trans sont dits naturels. Ils sont produits dans l’estomac des ruminants (vaches, moutons) par les bactéries qui y résident. Ces acides gras sont ensuite incorporés dans les graisses corporelles des animaux et dans leur lait. Ils sont par conséquent présents dans la viande, le lait et les produits laitiers« , explique le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). « Ces acides gras trans sont absolument inoffensifs car ils n’ont pas la même formule moléculaire que les acides gras trans issus d’un processus industriel », commente Laurence Plumey.
Quels sont les acides gras trans industriels ?
« Les acides gras trans d’origine technologique sont utilisés dans l’industrie agroalimentaire comme stabilisateurs et comme conservateurs. Ils rendent les aliments plus fermes et plus stables, donc moins propices au rancissement », précise le site de l’Anses. Il n’existe aucune règle en matière d’étiquetage pour les acides gras trans. Toutefois certains industriels peuvent préciser sur leur emballage le terme « huiles ou graisses partiellement hydrogénées« , un indicateur de la présence d’acide gras trans.
Quels acides gras trans sont dus à la cuisson ?
Les acides gras trans peuvent également se former lors de la cuisson à haute température des huiles végétales, ajoute le site de l’Anses. Toutefois, selon notre experte, « il s’agit de procédés spécifiques aux industriels, très sophistiqués, et qu’on ne retrouve pas lors de la cuisson de matière grasse à la maison. »
Quels aliments contiennent des acides gras trans ?
On retrouve les acides gras trans dans les produits industriels transformés comme :
les viennoiseries
les biscuits
les margarines
les pizzas, nuggets, frites industrielles…
les bonbons
les quiches
certains plats cuisinés
« Il ne faut pas dépasser entre 5 et 10 grammes d’acides gras trans par jour »
Pour ce qui est des acides gras trans naturels, on les retrouve dans :
la viande des ruminants
le lait
les dérivés du lait (crème, beurre, fromage…)
Quelle quantité d’acides gras trans consommer par jour ?
« Il ne faudrait pas dépasser entre 5 et 10 grammes d’acides gras trans par jour et la moyenne, dans la population, se situe à moins de 5 grammes actuellement », assure notre experte. Ainsi, l’ANSES recommence un seuil maximal en acides gras trans à 2% de l’apport énergétique total journalier, quel que soit, l’âge, le sexe, aussi bien chez les enfants que les adultes.
Les acides gras trans sont-ils bons pour la santé ?
« Les acides gras trans n’ont aucun avantage connu »a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus le 23 janvier 2023. « Il n’y a aucune recommandation concernant la consommation des acides gras trans, l’organisme n’en a pas besoin« , confirme la nutritionniste.
Quels sont les dangers des acides gras trans sur la santé ?
« Les acides gras trans sont un produit chimique toxique qui tue et qui ne devrait pas se trouver dans les aliments » a insisté le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « On considère que l’excès d’acides gras trans aurait des effets délétères sur la santé. Il augmenterait le risque de maladies cardio-vasculairess’ils étaient chroniquement consommés en quantité excessive » poursuit le Dr Plumey. La consommation excessive d’acide gras trans fait augmenter le taux de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) et baisser celui de HDL-cholestérol (bon cholestérol) dans le sang. Pour notre experte, les pratiques d’utilisation de ces graisses ont évolué dans le bon sens en comparaison.« On en trouve actuellement beaucoup moins qu’il y a dix ans (2010) parce que les industriels ont beaucoup progressé et n’utilisent quasiment plus ces procédés d’hydrogénation. On ne trouve quasiment plus d’acides gras trans dans les margarines et très peu dans les biscuits, les gâteaux et les viennoiseries qui en étaient les principales sources », assure Laurence Plumey.
Merci au Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste, auteur de nombreux ouvrages dont « Le Grand Livre de l’Alimentation » aux éditions Eyrolles – et fondatrice de l’Ecole EPM Nutrition.
Source : « Cinq milliards de personnes ne sont pas protégées contre les acides gras trans à l’origine de maladies cardiaques ». Communiqué de presse de l’OMS, 23 janvier 2023.