Découverte inattendue dans le monde scientifique. Un nouveau virus, nommé provisoirement Human Circovirus 1 ou HCirV-1, a été identifié par des médecins et des scientifiquesde l’Institut Pasteur, rapporte un communiqué publié sur leur site le 25 janvier 2023. Cette espèce inconnue de circovirus (qui n’attaque normalement que les animaux (porcs et oiseaux)) serait capable de causer d’importants dommages au foie chez l’humain. Une étude publiée dans la revue scientifique Emerging Infectious Diseases, le 3 janvier 2023, rapporte qu’il aurait été responsable d’une hépatite chez une patiente française de 61 ans, doublement greffée et sous traitement immunosuppresseur. Que sait-on de ce nouveau virus ? Doit-on le craindre en France ? Comment s’attaque-t-il au foie ? Y a-t-il un vaccin pour s’en protéger ? Connaissances à date.
Baptisé provisoirement Human Circovirus 1 ou HCirV-1 par les scientifiques qui l’ont découvert (chercheurs de l’Institut Pasteur, avec des scientifiques de l’hôpital Necker, de l’Inserm au sein de l’Institut Imagine, d’Université Paris Cité et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort), ce nouveau virus fait partie dela famille des circovirus,un ensemble de « petits virus à ADN très résistants, identifiés initialement en 1974 dans différentes espèces animales », peut-on lire dans le communiqué de l’Institut Pasteur.
► Chez l’animal (porcs et oiseaux), les circovirus peuvent être responsables de problèmes respiratoires, rénaux, dermatologiques et reproductifs.
► Chez l’homme, ce nouveau type de circovirus pourrait causer d’importants dommages au foie et il s’agirait du premier circovirus lié à une hépatite chez l’homme.
Comment le Human Circovirus 1 attaque-t-il le foie ?
Les effets de ce nouveau virus sur le foie ont pu être démontrés grâce à l’analyse d’échantillons de tissus pathologiques d’une patiente de 61 ans atteinte d’une hépatite chronique inexpliquée, qui avait été greffée du cœur et des poumons 17 ans plus tôt. Ces échantillons ont fait l’objet d’un séquençage de milliers d’ARN (acides ribonucléiques, des molécules chargées de transmettre l’information codée dans notre génome), qui ont été analysés et comparés à ceux de microbes déjà connus. Après avoir écarté les étiologies communes courantes, l’analyse a permis d’identifier cette espèce inconnue de circovirus et son implication dans l’hépatite de la patiente (2 à 3% des cellules de son foie étaient infectées), entraînant une cytolyse hépatique, autrement dit, la destruction des cellules du foie. « Effectivement, une fois que ce virus a utilisé les ressources de la cellule hépatique pour se multiplier, il la détruit« , rapportent les scientifiques de l’Institut Pasteur. Au cours des analyses, aucune autre séquence virale ou bactérienne n’a été trouvée. Ce qui montre bien que le HCirV-1 serait à l’origine de l’hépatite chronique de la patiente. L’origine du virus, de même que la source de l’infection elle-même (contact, alimentation…) restent toutefois à identifier.
Quels sont les symptômes du Human Circovirus 1 ?
Comme décrit précédemment, le Human Circovirus 1 pourrait entraîner une hépatite chez l’humain, responsable de lésions hépatiques et de la mort des cellules du foie. L’hépatite est une maladie souvent asymptomatique ou donnant des symptômes légers et peu spécifiques comme :
Pour information, la patiente de 61 ans était asymptomatique à l’exception d’un amaigrissement mais sans sévérité.
Comment diagnostique-t-on une infection au Circovirus Humain ?
Le diagnostic d’hépatite inexpliquée reste un enjeu majeur, insistent les scientifiques de l’Institut Pasteur. « Pour adapter le traitement et le suivi des patients, il est essentiel pour nous de connaître la cause de l’hépatite, et notamment de savoir si elle est virale« , souligne Anne Jamet, du service de microbiologie clinique de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, affiliée à l’Inserm, et co-auteure de l’étude. Ainsi, grâce à cette découverte, les scientifiques ont pu mettre au point un test PCR spécifique désormais disponible pour le diagnostic étiologique d’hépatite d’origine inconnue. Ce test, disponible auprès de la communauté médicale, est désormais facilement réalisable pour d’autres cas d’hépatites inexpliquées (on se souvient des cas d’hépatite aiguë rapportés chez des enfants au Royaume-Uni et en Irlande en avril 2022 et signalés par l’OMS). Un test sérologique est également en développement.
Y a-t-il un traitement contre le Circovirus Humain ?
L’administration d’un traitement antiviral est possible pour arrêter la cytolyse hépatique (destruction des cellules du foie), rapporte l’Institut Pasteur.
Y a-t-il un vaccin contre le Circovirus Humain ?
Certains circovirus, pathogènes pour les animaux, peuvent faire l’objet de vaccination, notamment chez les porcs. En revanche, le HCirV-1 étant le premier circovirus pathogène pour l’homme, il n’existe pas encore de vaccin pour s’en protéger.
Doit-on s’inquiéter en France ?
Pour le moment, le circovirus humain 1 n’a été retrouvé que chez une seule patiente en France. C’est donc, à date, un cas isolé. Les autorités ne semblent donc pas tirer la sonnette d’alarme, ce qui pourrait néanmoins être le cas, si d’autres cas d’hépatites liées à ce virus sont observées.
Sources :
– Découverte d’un circovirus impliqué dans une hépatite humaine, Institut Pasteur, communiqué du 25 janvier 2023
– Circovirus Hepatitis Infection in Heart-Lung Transplant Patient, France, EID Journal, Volume 29, Number 2—February 2023
L’intolérance à la lumière caractérise la photophobie. Elle peut être simplement gênante ou douloureuse. Une photophobie peut être causée par une kératite, une conjonctivite, une infection de la cornée, plus rarement une ophtalmie des neiges. Elle touche particulièrement les personnes à la peau claire, aux yeux plus fragiles. Si elle s’accompagne de nausées et de fièvres, la photophobie peut être un symptôme de méningite. Dans tous les cas, il faut en traiter la cause et porter des lunettes aux verres teintés si l’on ne souhaite pas passer son temps dans le noir. « La photophobie n’est pas une maladie en soi mais un symptôme assez fréquent en ophtalmologie. La photophobie doit être distinguée de la sensibilité à la lumière que l’on a tous lors d’une forte exposition à la lumière, notamment en cas de grand soleil ou de réverbération importante sans protection solaire« , commente le Dr Pierre Queromès, chirurgien ophtalmologiste spécialisé dans les maladies de la rétine.
Quels sont les symptômes de la photophobie ?
La photophobie se manifeste par différents symptômes :
Une hypersensibilité à la lumière
Une vision floue
Le fait de plisser ou de fermer les yeux face à une exposition qui n’est pas plus forte que la normale
Des larmoiements
Des rougeurs de l’œil
Des maux de tête
Des nausées
Une baisse de la vision instantanée
Des vertiges.
Quelles sont les causes de la photophobie ?
« Certaines personnes ont naturellement une sensibilité à la lumière plus accrue que les autres. C’est le cas des personnes aux yeux clairs, dont la pigmentation de l’iris freine un peu moins la lumière que les yeux foncés », indique le chirurgien ophtalmologiste. Au-delà de cette caractéristique physiologique, les causes de la photophobie se divisent en trois grandes catégories :
► Les causes ophtalmologiques : une photophobie peut survenir dans le cadre :
Y a-t-il un test pour diagnostiquer la photophobie ?
« Il n’existe pas vraiment de test spécifique pour diagnostiquer la photophobie. C’est surtout l’interrogatoire qui permet de déceler cette hypersensibilité à la lumière. Par exemple, si le patient est plus gêné qu’avant par les phares des voitures ou la lumière artificielle que ce soit au bureau ou devant les écrans« , indique le spécialiste.
Quel est le traitement pour soigner une photophobie ?
Pour traiter la photophobie, il est nécessaire d’en connaître l’origine. Les personnes qui se savent sensibles à la lumière doivent prendre certaines précautions :
porter des lunettes de soleil à l’extérieur,
éviter de porter des lentilles de contact,
baisser les volets à l’intérieur de la maison en cas d’ensoleillement important,
éviter les surfaces réfléchissantes (neige, eau, sable…).
En présence d’une cause ophtalmologique comme une kératite, une uvéite ou une conjonctivite, des pommades et des gouttes pour hydrater et lubrifier l’œil peuvent être proposées pour soulager l’inconfort. En cas de migraines, la prescription d’antalgiques permet de diminuer l’intolérance à la lumière.
Faut-il mettre des lunettes spéciales en cas de photophobie ?
À l’extérieur, le port de lunettes de soleil est recommandé pour se protéger de la lumière. À l’intérieur, des lunettes classiques dotées de verres anti-reflets suffisent. « Il existe également des lunettes photocromatiques qui se teintent dès que l’on sort. En cas de crises importantes, il est possible de fermer l’œil à l’aide d’un stéristrip pour le protéger de la lumière« , précise le Dr Pierre Quéromès.
Merci au Dr Pierre Quéromès, chirurgien ophtalmologiste spécialisé dans les maladies de la rétine. Il exerce au Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts et à l’OPH78.
On parle d’hypofertilité lorsqu’une femme a des difficultés à procréer et de stérilité lorsqu’elle ne pourra pas être enceinte. Les traitements contre les cancers gynécologiques altèrent les fonctions des organes, ce qui conduira dans certains cas à la stérilité de la femme. « Les traitements du cancer peuvent altérer la fertilité chez les femmes de différentes manières. Concernant les cancers gynécologiques, lorsque le traitement consiste à retirer l’organe malade (ovaire, utérus, trompes de Fallope) alors la femme ne pourra plus procréer naturellement« , explique en préambule Nasrine Callet, gynécologue, contactée par le Journal des Femmes. Et les autres traitements ? La chimiothérapie ? La radiothérapie ? Quelles chances de procréer après un cancer ?
Est-ce que la chimiothérapie impacte la fertilité chez la femme ?
La chimiothérapie impacte transitoirement ou durablement le système reproductif des femmes, en fonction de la dose, de la durée et de la nature des produit utilisés. Ce traitement endort les ovaires, qui ne remplissent alors plus leurs fonctions. « Dans le cadre du cancer du sein ou des leucémies notamment, les drogues utilisées contre le cancer sont extrêmement toxiques pour les ovaires« , précise le Dr Callet. La grande majorité des chimiothérapies a un impact, plus ou moins important, sur la fertilité. « En effet, ce traitement agit sur les cellules à renouvellement rapides – les cellules du cancer donc. Les cellules des ovaires se renouvellent aussi rapidement et sont donc également impactées », ajoute-t-elle.
Est-ce que la chimiothérapie impacte la fertilité chez l’homme ?
Si les effets de la chimiothérapie sont variables d’un homme à l’autre, elle peut effectivement affecter la fertilité masculine à long terme. Tout comme la radiothérapie ciblée sur la zone pelvienne notamment et la chirurgie dans cette même zone. La conservation des spermatozoïdes avant les traitements contre le cancer, est une méthode simple et efficace, lorsque le patient est pubère. Chez un patient non-pubère, « une intervention chirurgicale est programmée pour prélever un fragment de tissu germinal, qui sera amené au laboratoire pour être congelé. La réutilisation de ces fragments de tissus pourra être demandée par le patient une fois adulte », explique le CHU de Nantes sur son site Internet.
Est-ce que la radiothérapie impacte la fertilité ?
Toujours dans le cadre du traitement d’un cancer gynécologique, « la radiothérapie stérilise l’ensemble du petit bassin, également appelé pelvis (où se trouvent l’utérus, les trompes, les ovaires et le vagin, ndlr) », note la spécialiste.
Quelles sont les chances d’être enceinte après un cancer ?
« Plus le cancer est dépisté tôt, moins le traitement est invasif, plus les chances de rémission, et de procréer par la suite, sont élevées, explique Nasrine Callet. C’est aussi pour conserver la fertilité que le dépistage précoce du cancer est important« .
Quand reviennent les règles après un cancer ?
Le retour des règles après un cancer relève, là encore, du cas par cas. Comme vu plus haut, durant la chimiothérapie, les femmes n’ont pas leurs règles car ce traitement agit sur le fonctionnement des ovaires. « La patiente peut ensuite retrouver un cycle régulier ou non. La fertilité naturelle peut revenir après une chimiothérapie, surtout chez les femmes jeunes« , note notre experte. En effet, plus les femmes sont jeunes, plus leur stock d’ovocytes est conséquent. Tandis qu’après 35/40 ans, le stock d’ovocytes d’une femme diminue largement. « Le retour des règles et la fertilité dépend aussi de l’impact psychologique du cancer sur la patiente, de l’impact du traitement (durée, dose, nature des produits…) et de son âge… ces raisons expliquent que les règles peuvent parfois ne pas revenir. Il n’y a aucune certitude en la matière », précise la gynécologue.
Comment améliorer la fertilité après un cancer ?
« Il est important de parler de fertilité et de préservation de la fertilité dès que le cancer est diagnostiqué, même si ce n’est effectivement pas la priorité des femmes à ce moment-là. En France, on peut congeler les embryons ou les ovocytes », souligne notre interlocutrice.
► La vitrification ovocytaire : à l’exception des cancers du sein hormonodépendants, ce mode de préservation de la fertilité consiste à stimuler hormonalement les ovaires afin de recueillir des ovocytes. La patiente pourra alors avoir recours à fécondation in vitro une fois qu’elle sera rétablie. Cette technique « doit donc être validée par l’équipe oncologique en raison de l’hyperoestrogénie qu’elle induit, ainsi que des délais de traitement« , écrit l’institut Curie.
► La FIV suivie d’une conservation des embryons : « Il s’agit de réaliser une fécondation in vitro et de congeler des embryons obtenus. Ceux-ci pourront être transférés après la fin des traitements si la patiente souhaite une grossesse. Cette technique peut être indiquée pour les patientes adultes, en couple, envisageant un projet parental. Ses limites sont l’âge et la nécessité d’une stimulation hormonale », explique le centre de recherche contre le cancer.
Pourquoi la stimulation hormonale peut-elle être dangereuse ?
« Dans le cadre d’un cancer du sein, on ne stimule pas avec des hormones par peur d’activer les cellules cancéreuses. Toutefois, il est existe des produits spécifiques pour stimuler les ovaires et recueillir les ovocytes. La chimiothérapie débute alors tout de suite après« , précise encore Nasrine Callet.
« Il est important que la personne soit guérie ou en rémission complète pour envisager une grossesse »
Une grossesse est-elle envisageable pendant une chimiothérapie ?
« Non, ces traitements sont trop toxiques. De fait une grossesse est inenvisageable durant le traitement, résume la gynécologue. On sait que la chimiothérapie endort les ovaires dans la plupart des cas, mais on donne malgré tout une contraception chez les femmes en âge de procréer. Il est très important de ne pas être enceinte avec ces traitements car ils peuvent être responsables de malformations chez le fœtus« . De plus, la patiente doit observer un délai variable après la fin des traitements pour envisager une grossesse. « De manière générale, quelque soit le type de cancer et quelque soit le type de traitement, il est important que la personne soit guérie ou en rémission complète pour envisager une grossesse. Un recul suffisant doit donc être observé : cela va dépendre du type de cancer et de sa gravité . L’autorisation est donnée lors d’une réunion de compétences puridisciplinaires« , conclut Nasrine Callet.
Merci au Dr Nasrine Callet, gynécologue à l’Institut Curie
Rhume, toux sèche puis grasse et productive, sécrétions épaisses… Autant de signes qui peuvent évoquer une bronchite. On en compte environ 10 millions chaque année en France. Quelles sont les causes ? Quels traitements quand les bronches sont encombrées ? Faut-il prendre des antibiotiques ? Combien de temps ça dure ? Est-contagieux ? Quels sont les autres symptômes d’une bronchite ? Aiguë ? Chronique ? Explication avec le Dr Jacques Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne.
Définition : c’est quoi une bronchite ?
La bronchite est une inflammation de la muqueuse bronchique, un tissu tapissant les bronches et bronchioles. La bronchite peut être aiguë c’est-à-dire ponctuelle. C’est la bronchite qui nous tombe dessus en automne-hiver et qui est généralement due à un virus. Elle peut aussi être chronique c’est-à-dire se répéter plusieurs fois par an et est alors souvent due au tabagisme. C’est la BPCO.
C’est quoi une bronchite aiguë ?
« La bronchite peut être un phénomène ponctuel, dû à un agent infectieux, viral ou bactérien« , détaille le Dr Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne. Avant de préciser que l’on parle de bronchite aiguë qui se manifeste par une toux grasse avec des crachats, parfois une gêne respiratoire, une légère fatigue, et de la fièvre. Elle guérit généralement en une dizaine de jours.
La bronchite peut également être chronique : c’est souvent le cas chez de gros fumeurs qui sont victimes de la broncho-pneumopathie chronique obstructive ou BPCO. L’exposition professionnelle et prolongée à certains toxiques peut également entraîner une BPCO. La bronchite chronique, provoquée dans la grande majorité des cas par le tabagisme, touche environ 1 homme sur 5 de plus de 40 ans et évolue dans 10 à 20% des cas vers une BPCO.
Lorsque les bronchites sont régulières au cours de l’hiver, ou depuis plusieurs années, la possibilité d’une allergie doit être envisagée. Un bilan allergologique peut permettre de déterminer l’allergène en cause. La BPCO se complique fréquemment de surinfections bronchiques.
Causes : comment attrape-t-on une bronchite ?
90% des bronchites sont virales. De très nombreux virus sont responsables : virus influenza et para-influenza, virus respiratoire syncytial (VRS), adénovirus, rhinovirus…
10% des bronchites sont bactériennes
La bronchite est due à une diminution du calibre des bronchioles permettant le passage de l’air ambiant vers les poumons. Les sécrétions nasales ou le mucus (en vert sur le schéma ci-dessous) s’écoulent ensuite par l’arrière-gorge et atteignent ensuite les bronches. Une rhinopharyngite (ou rhume) précède généralement une bronchite aiguë.
Quels sont les symptômes d’une bronchite ?
Premier et principal symptôme : la toux. Celle-ci peut persister plusieurs jours, voire 4 semaines dans certaines situations. La toux sèche devient grasse au fil des jours (toux productive). La personne tousse gras et émet des crachats purulents d’aspect jaunâtres ou verdâtres. Ce n’est pas le signe que la maladie s’aggrave, au contraire, c’est normal ! La phase aiguë d’une bronchite, caractérisée par cette toux, évolue sur 2 à 3 jours environ.
Une respiration rapide et difficile.
Un nez encombré
Des sécrétions épaisses du nez ou de la gorge
Une fièvre (peu élevée qui ne dépasse pas 38-38.5°C)
Des douleurs thoracique et une sensation de brûlure au niveau du sternum, surtout lors d’inspirations profondes
Une fatigue et des courbatures.
Quelle est la durée d’une bronchite ?
Généralement, une bronchite guérit en une dizaine de jours.
La bronchite est-elle contagieuse ?
Le plus souvent d’origine virale, la bronchite aiguë est très contagieuse. Afin de limiter la transmission du virus, il est recommandé de :
se couvrir la bouche et le nez lorsque l’on tousse ou l’on éternue,
utiliser des mouchoirs à usage unique et jetez-le dans une poubelle avec un couvercle,
se laver fréquemment les mains avec un savon liquide pendant 30 secondes afin de limiter la contamination,
de limiter les contacts avec les personnes fragiles,
éviter les lieux de rassemblement.
Quand faut-il consulter ?
« Il est nécessaire de consulter en urgence en cas d’épisodes de toux fréquents et violents, ou si la personne expectore des crachats purulents et/ou contenant des traces de sang, s’il siffle et qu’il a du mal à respirer, si ses lèvres sont bleutées, si la fièvre est supérieure à 39°C ou encore s’il est abattu« , recommande le Dr Amselem. Il est également préconisé de consulter au plus vite quand la toux concerne un bébé de moins de trois mois. De plus, un enfant souffrant d’une bronchite aiguë et qui tousse depuis plus de 8 jours doit consulter un médecin.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une bronchite ?
Le diagnostic d’une bronchite se fait généralement grâce à l’examen clinique et l’interrogatoire du patient concernant ses symptômes. Pour établir le diagnostic, le médecin peut s’aider une radiographie des poumons, mais cet examen est non systématique.
Quel traitement pour soigner une bronchite ?
Chez l’adulte en bonne santé, aucun traitement n’est nécessaire pour la bronchite aiguë. La bronchite guérit généralement naturellement en 10 jours. Quand un traitement est nécessaire (défini par un médecin), il consiste en la prise d’antibiotiques, classiquement à base d’amoxicilline. Parfois il faudra ajouter des séances de kinésithérapie respiratoire. On peut également faire baisser la fièvre avec du paracétamol. La cortisone n’est pas particulièrement indiquée en cas de bronchite. Pour la bronchite chronique, on ne peut que diminuer les symptômes sans la supprimer définitivement.
Quelles sont les complications possibles de la bronchite ?
Généralement, la bronchite évolue favorablement en une dizaine de jours. Mais parfois, la toux peut persister. Elle peut évoluer en pneumonie, une infection du tissu pulmonaire, surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, personnes avec un système immunitaire affaibli). Une pneumonie est suspectée si la bronchite s’accompagne d’une forte fièvre qui persiste plus de 2 jours.
Prévention : comment éviter la bronchite ?
La bronchite aigüe peut s’éviter en respectant les gestes barrières. La prévention de la bronchite chronique repose sur le sevrage tabagique. En cas de BPCO, les vaccinations contre la grippe et le pneumocoque sont conseillées. Certains programmes de réhabilitation respiratoire réduisent le nombre d’épisodes de surinfection de la BPCO.
Merci au Dr Jacques Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne.
« Une opacité pulmonaire est un terme radiologique utilisé lorsque nous constatons une anomalie sur la radio ou le scanner. Le poumon est normalement rempli d’air et apparait noir sur une radiographie. Quand il y a une opacité, il y a une tache grise ou blanche sur la radiographie, cela signifie que le poumon perd sa transparence normale » informe Dr Samia Boussouar, radiologue dans le service d’Imagerie Cardiovasculaire et Thoracique (ICT) – Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière Groupe hospitalier, exerçant également au centre d’imagerie médicale de l’ouest parisien (CIMOP) et membre de la Société d’Imagerie Thoracique (SIT). Lorsqu’il y a présence d’eau (œdème), d’un nodule, d’une infection, le poumon perd son aération normale et une opacité peut être visible.
Quelles sont les causes d’une opacité pulmonaire ?
L’opacité pulmonaire est une image anormale du poumon qui peut avoir plusieurs causes.
► « Dans un contexte aigu, une opacité pulmonaire peut avoir des causes infectieuses comme la grippe, la Covid-19, une infection bactérienne (à Pneumocoque par exemple) ou fongique -due à un champignon) » informe le Dr Boussouar. Elle cite l’exemple des opacités pulmonaires dues au Covid-19. « Lors de la pandémie de Covid-19, lorsque nous ne pouvions pas avoir assez rapidement les résultats d’un test PCR, nous faisions un scanner et celui-ci montrait des opacités typiques du Covid » explique-t-elle.
► Hors d’un contexte infectieux, une opacité pulmonaire peut avoir des causes tumorales ou plus rarement être due à une maladie auto-immune. Elle peut aussi avoir une cause cardiaque (qui entraîne un œdème pulmonaire). « En fonction de la localisation, de la forme, de l’étendue (focale ou très diffuse), de certaines caractéristiques évoquant certains germes, du nombre d’anomalies présentes et du contexte (fièvre), nous évoquons un diagnostic » indique la radiologue.
Quels sont les symptômes d’une opacité pulmonaire ?
Toute opacité peut se manifester par des symptômes respiratoires comme une toux, un essoufflement important (dyspnée), des expectorations (sales, sanglantes) ou se manifester par des signes extra-pulmonaires qui dépendent de la cause comme de la fièvre dans un contexte infectieux, une perte de poids dans un contexte de cancer, des œdèmes des membres inférieurs dans une cause cardiaque… Le diagnostic peut aussi être fortuit. « Le poumon ne fait pas mal, aussi une opacité pulmonaire ne se traduit pas par des douleurs. Le seul cas dans lequel une opacité pulmonaire occasionne une douleur c’est lorsque l’opacité se trouve au contact de la plèvre (enveloppe qui entoure le poumon), quelle que soit sa cause » informe la radiologue. Le contexte d’une opacité pulmonaire est donc très important.
Est-ce un signe de cancer ?
« Un cancer du poumon s’exprime toujours sous forme d’opacité pulmonaire sur un scanner mais peut ne pas être visible sur une radiographie » informe la radiologue. Mais toute opacité pulmonaire n’est pas signe de cancer du poumon. « Là-encore, le contexte est important. Si cette opacité pulmonaire est constatée chez une personne fumeuse, qui a des antécédents de cancer nous craignons un cancer du poumon ou la présence de métastases pulmonaires » indique le Dr Samia Boussouar.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une opacité pulmonaire ?
Une opacité pulmonaire n’est pas une maladie. Une opacité pulmonaire est une image radiographique. « C’est un terme utilisé lorsqu’une radiographie pulmonaire ou un scanner thoracique sont effectués » indique le Dr Boussouar. C’est la traduction d’une maladie (infection, cancer…).
Quel traitement pour soigner une opacité pulmonaire ?
Le traitement d’une opacité pulmonaire dépend de la cause de celle-ci. « Cela demande d’investiguer cette opacité, en premier lieu par un examen médical méticuleux qui va guider les examens complémentaires (prise de sang qui donne des arguments en faveur d’une infection par exemple), parfois une fibroscopie, avec ponction éventuelle et analyse histologique » informe le Dr Boussouar. Si sa cause est une infection bactérienne celle-ci est traitée par des antibiotiques. « Une opacité pulmonaire due à une infection ou d’origine cardiaque peut être une urgence médicale« précise la radiologue. Si l’opacité pulmonaire semble cancéreuse, un bilan est nécessaire avant de décider du traitement.
Merci au Dr Samia Boussouar, radiologue dans le service d’Imagerie Cardiovasculaire et Thoracique (ICT) – Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière Groupe hospitalier
Vous souhaitez partir en vacances, en France, en Europe ou ailleurs en ce début d’année 2023 ou pour les vacances d’hiver ? C’est possible ! Comme expliqué sur le site du ministère de l’Intérieur, depuis le 1er août 2022, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. Il n’y plus besoin de justifier son voyage avec un « motif impérieux« . Enfin, les voyageurs n’ont plus à présenter d’attestation sur l’honneur de non contamination et d’engagement à se soumettre à un test antigénique ou un examen biologique à l’arrivée sur le territoire national. Même chose pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins. En revanche, certains pays étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire.
Quelles sont les règles de voyage actuelles en France ?
Vous pouvez circuler sans problème partout en France (aller d’une région à une autre par exemple). Pour les personnes venant de l’étranger, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières françaises est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. En conséquence, depuis le 1er août2022, les règles précédemment appliquées aux voyageurs à destination de la France ne s’appliquent plus. Il en va de même pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique…).
Faut-il un pass sanitaire pour entrer et sortir de France ?
Depuis le 1er août 2022, la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée en France, quel que soit le pays ou la zone de provenance. En revanche, les Etats étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire. Ces conditions sont vérifiables sur France-Diplomatie.
Faut-il un masque dans l’avion ?
Le port du masque chirurgical ou de type FFP1, 2, 3 (sans valve) peut être obligatoire à bord ou à l’aéroport selon votre pays de départ ou de destination. Pour les compagnies espagnoles par exemple, le masque est obligatoire à bord de l’avion. Veuillez vérifier la réglementation pour votre voyage avant le départ, conseille Air France.
Certains pays demandent un schéma vaccinal complet, c’est quoi ?
L’attestation de vaccination n’est plus nécessaire pour voyager en France ou pour regagner l’Hexagone. Elle peut cependant être demander par certains pays.
Pour le vaccin Janssen, le schéma initial est complet 28 jours après l’administration d’une dose.
Pour les autres vaccins (Pfizer/Comirnaty,Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield), le schéma initial est complet 7 jours après l’administration d’une 2e dose. Une infection à la Covid-19 équivaut à l’administration de l’une de ces 2 premières doses.
Certains vaccins ne sont pas autorisés par la Commission européenne ou ne sont pas reconnus par l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Pour autant, ils sont autorisés par l’Organisation mondiale de la santé. Pour ceux-là et à condition que toutes les doses requises aient été reçues, le délai est de 7 jours après l’administration d’une dose complémentaire d’un vaccin ARN messager bénéficiant d’une telle autorisation ou reconnaissance. Pour que le schéma demeure complet, un rappel peut être nécessaire.
Quelles sont les conditions de voyage en Espagne ?
Toutes les restrictions aux déplacements vers l’Espagne par voie terrestre, aérienne ou maritime sont levées pour les passagers en provenance de l’Union Européenne ou pays associés Schengen.
L’ensemble du territoire espagnol est soumis aux règles de la « nouvelle normalité », qui prévoient notamment :
le port du masque obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans dans les établissements de santé, y compris les pharmacies, dans les résidences pour personnes âgées ainsi que dans tous les transports publics ;
le respect des gestes barrières.
Quelles sont les conditions de voyage en Italie ?
Si vous arrivez de France, l’entrée sur le territoire italien n’est pas soumise à la présentation d’une preuve de vaccination ou de guérison, ni d’un test. Le passenger locator form (PLF) n’est plus requis depuis le 1er mai 2022.
Le port du masque reste obligatoire dans certains lieux :
masque FFP2 dans les transports (sauf aérien), y compris dans les taxis ;
masque (FFP2 ou chirurgical, au choix) dans les établissements de santé, les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les hôpitaux et les structures sanitaires.
Dans les cas où le port du masque est obligatoire, en sont exemptées les personnes suivantes :
les enfants de moins de six ans ;
les personnes présentant une pathologie ou un handicap incompatible avec le port d’un masque ;
les personnes pratiquant des activités sportives.
Important : Un ressortissant français positif en Italie est soumis aux règles sanitaires italiennes et doit respecter un isolement strict dont la durée diffère selon les cas et les variants. Celui-ci peut aller de 7 à 21 jours pour les positifs de longue durée et ne peut être interrompu qu’avec l’autorisation des autorités sanitaires locales.
Quelles sont les conditions de voyage au Portugal ?
Depuis le 1er juillet 2022, vous n’avez plus besoin d’un certificat de vaccination COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif pour entrer au Portugal. Il n’existe aucune restriction sanitaire pour entrer sur les îles de Madère et des Açores. L’obligation du port du masque est maintenue :
dans les lieux où les personnes qui les fréquentent sont particulièrement vulnérables (établissements et services de santé, établissements d’hébergement, foyers ou services de maintien à domicile pour les populations vulnérables ou les personnes âgées, et unités de soins de longue durée) ;
dans les lieux caractérisés par une utilisation intensive (transports publics de passagers, y compris le transport aérien, le transport de passagers en taxi ou TVDE (Uber).
Quelles sont les conditions de voyage au Maroc ?
Depuis le 30 septembre 2022, toutes les restrictions sanitaires (présentation du pass vaccinal ou d’un test PCR négatif) à l’entrée sur le territoire marocain sont levées. Seule la fiche sanitaire du passager (https://www.onda.ma/form.php) dûment renseignée doit être présentée à l’arrivée au Maroc.
Quelles sont les conditions de voyage en Grèce ?
Depuis le 1er mai 2022, la Grèce a suspendu ses restrictions d’entrée sur son territoire depuis l’étranger quel que soit le pays d’origine. Aucun document sanitaire (certificat de vaccination ou de guérison), aucun test de dépistage n’est requis pour l’embarquement ou le passage des frontières. Les conditions d’accès direct aux îles grecques depuis l’étranger sont identiques aux conditions d’entrée sur le continent.
Quelles sont les conditions de voyage pour aller au Japon ?
C’est de nouveau possible d’aller au Japon. Mais avec certaines conditions. Comme expliqué sur le site de France Diplomatie. Depuis le 11 octobre 2022, l’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite plus l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français. En revanche, pour un long séjour de plus de 90 jours, il y a toujours une obligation de visa. Pour entrer au Japon, depuis le 7 septembre, la présentation d’un résultat de test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol n’est plus requise pour les voyageurs disposant d’un schéma vaccinal complet (3 doses ; les vaccins autorisés sont les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – 2 doses uniquement – , Novavax et Covaxin/Bharat Biotech). Les informations (nom et prénom(s), date de naissance, nom du vaccin, date de vaccination et nombre de doses) des certificats de vaccination doivent être rédigées (ou traduites) en japonais ou en anglais. Cette mesure concerne uniquement les voyageurs en provenance de pays/régions où la circulation du variant est prépondérante (cas de la France). Une attestation de test PCR négatif de moins de 72 heures reste toutefois obligatoire pour les personnes ne pouvant justifier d’un tel schéma vaccinal. Seul le modèle d’attestation édité par le ministère de la santé du Japon doit être utilisé dans ce cas.
► Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire japonais, les informations demandées par les autorités japonaises dans le cadre de la procédure Fast Track et sur le site Visit Japan Web afin de faciliter les contrôles à leur arrivée sur le territoire japonais.
Quelles sont les conditions de voyage aux USA ?
Depuis le 8 novembre 2021, les voyageurs de 18 ans et plus à destination des États-Unis par voie aérienne doivent obligatoirement présenter une preuve de vaccination complète contre le Covid-19 pour être autorisés à embarquer, sauf s’ils sont de nationalité américaine, résidents légaux permanents ou immigrants et quelques autres exceptions très limitées. Les transits par le territoire américain sont également concernés par cette obligation vaccinale. Par ailleurs, tous les voyageurs devront remplir, avant de voyager, une attestation relative à leur statut vaccinal.
Quelles sont les conditions de voyage au Canada ?
Les ressortissants étrangers entièrement vaccinés peuvent se rendre au Canada sans justifier d’un « motif essentiel » et sont exemptés de quarantaine à leur arrivée s’ils respectent toutes les exigences nécessaires :
être entièrement vaccinés au sens des autorités canadiennes (les personnes rétablies de la COVID-19 et n’ayant reçu qu’une dose de vaccin ne sont pas considérées comme entièrement vaccinées : voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
être asymptomatiques. Les ressortissants étrangers présentant des symptômes ou ayant obtenu un résultat positif lors d’un test de dépistage moins de 11 jours avant leur arrivée se verront refuser l’entrée au Canada et pourront être placés en isolement au Canada avant d’être expulsés (voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
soumettre les informations obligatoires au moyen d’ArriveCAN, y compris une preuve de vaccination en anglais ou en français ainsi qu’un plan de mise en quarantaine dans les 72 heures précédant l’arrivée au Canada ;
se soumettre à un test moléculaire de dépistage de la COVID-19 à l’arrivée s’ils sont sélectionnés au hasard , après le 30 juin 2022 (voir site du Gouvernement du Canada) ;
détenir une autorisation de voyage électronique (AVE) ou un visa correspondant à la raison de son séjour (étude, travail…).
Dans certains cas, les personnes se rendant au Canada pour des motifs humanitaires (soutien à un proche gravement malade, fin de vie, funérailles) peuvent demander une exemption (cf. site d’Immigration Canada). Ces voyageurs non entièrement vaccinés doivent également se soumettre à un 2ème test PCR à leur arrivée au Canada, ainsi qu’à un autre test 8 jours plus tard.
Pour les voyageurs non vaccinés, il est possible de transiter par le Canada pour rejoindre une destination en pays tiers (y compris Saint-Pierre-et-Miquelon) à condition d’être muni d’un titre de voyage valide (autorisation de voyage électronique en cas de dispense de visa) et de ne pas quitter la zone de transit international de l’aéroport canadien où la correspondance est effectuée (pas de possibilité de connexion entre deux aéroports canadiens : arrivée et départ dans le même aéroport). Lorsqu’aucun autre itinéraire n’est possible, les passagers peuvent passer jusqu’à 24 heures en transit mais les nuitées en auto-isolement dans les hôtels des aéroports ne sont permises qu’à Toronto-Pearson. Pour les voyageurs qui transitent par les aéroports de Montréal, Vancouver et Calgary, les vols de correspondance doivent impérativement avoir lieu dans le même jour d’exploitation.
Quelles sont les conditions de voyage au Brésil ?
L’arrêté interministériel n°678 du 12 septembre 2022prévoit que pour entrer sur le territoire brésilien, il convient sauf pour les enfants de moins de 12 ans, les transporteurs, les équipages d’avions, les résidents frontaliers des cités jumelles, et les personnes en situation de vulnérabilité du fait d’une crise humanitaire.:
soit de présenter une preuve de schéma complet de vaccination contre le Covid19 (en langues portugaise, ou espagnole, ou anglaise, comportant le nom du voyageur, la référence du vaccin injecté, et les dates de vaccination nécessairement antérieures de 14 jours à la date d’embarquement),
soit de présenter un résultat négatif ou indétectable de test antigène ou RT-PCR, réalisé un jour avant l’embarquement.
L’entrée sur le territoire national des voyageurs ayant eu le Covid-19 au cours des 90 (quatre-vingt-dix) derniers jours, à compter de la date d’apparition des symptômes, et qui sont asymptomatiques et persistent avec le test RT-PCR ou test antigénique détectable pour le Covid-19, sera autorisée sur présentation des documents suivants :
2 (deux) résultats de RT-PCR détectables, avec un intervalle d’au moins 14 (quatorze) jours, le dernier étant réalisé 1 (un) jour avant l’embarquement ; et,
Certificat médical avec la signature du médecin responsable, attestant que la personne est asymptomatique et apte à voyager, incluant la date du voyage.
Les attestations de rétablissement du Covid19 ne sont pas admises en substitution du certificat de vaccination ou du test.
Quelles sont les conditions de voyage au Royaume-Uni ?
Depuis le 18 mars 2022, il n’est plus nécessaire de justifier d’un schéma vaccinal complet ou de présenter le résultat d’un test négatif, ni de compléter le « passenger locator form ». Les voyageurs européens doivent disposer d’un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents bénéficiaires de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, éligibles au (pre)settled status, pourront continuer à utiliser une carte d’identité jusqu’en 2025.
Quelles sont les conditions de voyage en Tunisie ?
Il est très vivement recommandé aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.
Depuis le 27 mai 2022 :
a. Les voyageurs vaccinés de plus de 18 ans doivent :
présenter le certificat de leur schéma vaccinal complet contre la Covid-19 ;
se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Les personnes positives devront appliquer un auto-isolement de 5 jours, qui peut être prolongé à 7 jours en cas d’apparition des symptômes.
b. Les voyageurs de plus de 18 ans non vaccinés ou présentant un schéma vaccinal incomplet y compris ceux n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin (pour les vaccins à deux injections) entrant en Tunisie doivent :
présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement ou un test antigénique (TDR-Ag) négatif, portant un QR code, réalisé moins de 24 heures avant le premier embarquement (les auto-tests ne sont pas reconnus) ;
se soumettre aux tests de dépistage aléatoires à l’arrivée.
c. Les voyageurs de moins de 18 ans sont exemptés de l’obligation de test ou de vaccination.
Mesures en vigueur en Tunisie : un pass vaccinal est exigible pour accéder aux lieux publics pour toutes les personnes de plus de 18 ans. Le pass sanitaire européen est reconnu par les autorités tunisiennes.
Sources :
Voyages depuis et vers l’étranger. Gouvernement.fr. 1er août 2022.