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A quoi sert le Secours Populaire ?

A quoi sert le Secours Populaire ?

Le Secours populaire est une association de solidarité à but non lucratif qui a pour but de lutter contre la pauvreté. En France, il s’agit du Secours Populaire Français (SPF), qui est organisé en réseaux de membres couvrant l’ensemble du territoire. Mais cette association est présente dans d’autres pays du monde. Le Secours populaire intervient auprès de personnes victimes d‘injustice sociale, de catastrophes naturelles, de famine, de sous-développement, de misère ou de conflits armés. Qui a le droit d’aller au Secours populaire ? Qu’est-ce qu’on peut donner ? Quelle différence avec le Secours catholique ? Où va l’argent des dons qu’on fait au Secours populaire ?

C’est quoi le Secours populaire ?

Le Secours populaire est une association de solidarité reconnue d’utilité publique créée en 1945. Il œuvre pour un monde solidaire et plus juste en répondant aux situations individuelles et en respectant la dignité de chacun. Présent partout dans le monde avec son réseau de partenaires et notamment en France (le Secours populaire Français qui compte près de 100 000 bénévoles), le Secours populaire a plusieurs champs d’action : des actions d’urgence auprès de personnes en difficulté ou dans le besoin, l’accompagnement sur le plan matériel, alimentaire, l’aide à l’insertion socioprofessionnelle, l’aide à la formation, l’accès au droit, à la culture et aux loisirs…

Où va l’argent du Secours populaire ? Quelles sont les missions ?

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Preparation de panier repas par les bénévoles du Secours Populaire Francais © SYSPEO/SIPA (publiée le 02/03/2023)

Avec les fonds récoltés grâce aux dons notamment, le Secours populaire peut intervenir dans de nombreux domaines :

  • Aide alimentaire par le biais de distributions ou de préparation de panier-repas par exemple
  • Aide vestimentaire et matérielle
  • Accès et maintien dans le logement
  • Accès aux soins et prévention de la santé
  • Insertion sociale et professionnelle
  • Urgences faces aux incidents, conditions climatiques extrêmes et catastrophes naturelles (incendies, tempêtes, fortes intempéries, grand froid…)
  • Accès aux droits et aides juridiques
  • Accès aux vacances, à la culture, aux loisirs et au sport
  • Aide aux migrants et aux réfugiés
  • Accompagnement éducatif et scolaire

Qui a le droit d’aller au Secours populaire ?

Toutes les personnes qui souhaitent un quelconque soutien peuvent franchir les portes du Secours populaire. Par exemple :

  • Les personnes en situation de précarité ou de pauvreté
  • Les personnes en situation d’endettement
  • Les étudiants dans le besoin
  • Les personnes sans domicile
  • Les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile
  • Les enfants ou personnes isolés…

Quelle différence entre le Secours populaire et le Secours catholique ?

Le Secours populaire et le Secours catholique sont tous les deux des associations à but non lucratif, souhaitant combattre les problèmes de pauvreté, d’exclusion et souhaitant promouvoir la justice sociale. Ces deux associations ont toutefois des différences dans l’organisation de leurs missions : le Secours populaire assure une aide alimentaire (distribution) une fois par mois, tandis que le Secours catholique assure une distribution ponctuellement dans l’année. Aussi, le Secours catholique est un service de l’Eglise catholique en France, selon les orientations initiales définies par son animateur d’origine l’abbé Jean Rodhain, ce qui n’est pas le cas du Secours populaire. Le Secours catholique vient cependant en aide aux plus démunis « sans distinction de race, de religion ou de nationalité », dans le respect de la charité chrétienne.

Quel est le logo du Secours populaire français ?

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Logo du Secours Populaire Français © SYSPEO/SIPA (publiée le 20/02/2023)

Peut-on donner des vêtements au Secours populaire ?

Le Secours populaire a toujours besoin de ressources matérielles (en plus des ressources humaines) propres et bon état :

  • Des vêtements (toutes les tailles sont les bienvenues)
  • Du linge de lit
  • Des nappes, des tapis, des serviettes
  • Des meubles
  • De l’électroménager
  • Des jouets (peluches, hoche­ts, jouets d’éveil en plastique ou en bois,  jeux de société, petites voitures, poupées, cheval à bascule, déguisements…)
  • Des produits d’hygiène

Comment faire un don au Secours populaire ?

Il est possible de faire un don financier : 

→ Par virement (ponctuel ou mensuel, dons éligibles à une réduction d’impôt)

→ Par SMS (dons directement prélevés sur la facture de votre mobile)

→ En donnant ses titres-restaurants

→ Par prélèvement à la source 

Comment faire du bénévolat au Secours populaire ?

Le Secours populaire recherche constamment de nouveaux bénévoles, notamment des animateurs-collecteurs, des médecins, des « enfants copains du monde » et des familles de vacances. Il est possible de remplir un formulaire directement sur le site du Secours populaire pour trouver une formule qui vous convient le mieux en fonction de vos disponibilités, de vos compétences, de vos centres d’intérêts et de vos envies. 

Sources :

– Site officiel du Secours Populaire

– L’Annuaire des Entreprises, République Française


Source : JDF Santé

Covid France : quelles mesures sanitaires en mars 2023 ?

Covid France : quelles mesures sanitaires en mars 2023 ?

[Mis à jour le 3 mars 2023 à 9h31] L’épidémie de Covid n’a pas disparu en France en ce mois de mars 2023 : les indicateurs virologiques continuent d’augmenter légèrement, mais restent à des niveaux faibles. Les indicateurs de recours aux soins auprès des urgences se stabilisent. Les nouvelles hospitalisations poursuivent leur diminution, rapporte Santé publique France dans son bulletin du 1er mars 2023. Il est donc plus prudent de continuer à respecter les gestes barrières, même si certaines règles sanitaires ont pris fin en ce premier trimestre de l’année 2023, notamment l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 et la réalisation d’un test de dépistage pour les personnes contact asymptomatiques.

Quel est le variant dominant en France en mars 2023 ?

Au 1er mars 2023, c’est le sous-variant d’Omicron BA.5 qui reste majoritaire en France, rapporte Santé publique France. Mais sa circulation diminue (55% des séquences lors de l’enquête Flash S06) ; avec une stabilisation du sous-lignage BQ.1.1 (43% pour Flash S06 vs 49% pour S05). Par ailleurs, le recombinant XBB a augmenté à 34% (vs 26% pour Flash S05), avec 26% de XBB.1.5 (vs 20%).

Quelles sont les mesures Covid qui ont pris fin en 2023 ?

Face à la baisse de la circulation de Covid en France, le gouvernement a levé certaines restrictions sanitaires. Depuis le 1er février 2023 :

► Fin de l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19

► Fin de la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques 

► Fin du téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts. Un décret officiel publié sur Legifrance met un terme à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale afin de limiter la propagation de l’épidémie de Covid. Cela implique également la suspension des possibilités de contact tracing par l’Assurance maladie visant à rechercher les cas contacts dans l’entourage des personnes positives au Covid-19.

► L’usage du système d’information « SI-DEP », permettant la délivrance des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires et structures autorisés à réaliser le diagnostic de Covid-19, sera conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées, au partage de leurs données personnelles à cette fin. Conformément à la volonté du législateur, le système d’information « SI-DEP » sera maintenu en activité jusqu’au 30 juin 2023.

Quelles sont les mesures Covid qui persistent en 2023 ?

► Vaccination à jour contre la COVID-19, notamment par une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés, ainsi que contre les virus grippaux

► Le port du masque recommandé en présence de personnes vulnérables, en cas de promiscuité dans les espaces fermés comme les transports en commun

► Le maintien des gestes barrières : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos

► Le gouvernement peut demander un test de dépistage négatif à l’embarquement en direction du territoire français et pour les voyages outre-mer. Ce test aux frontières pourra être exigé jusqu’au 31 mars 2023 aux personnes de plus de 12 ans avant l’embarquement à destination du territoire français en cas d’apparition d’un variant dangereux dans un pays, ou dans l’hypothèse d’un variant dangereux, il pourra s’appliquer pour les voyageurs en provenance des territoires ultramarins, ou à destination de ces régions en cas de risque de saturation du système hospitalier local. 

Quelles sont les mesures actuelles concernant l’isolement Covid ?

Depuis le 1er février 2023, les personnes testées positives au Covid-19 ne sont plus obligées de s’isoler, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué du 28 janvier 2023. Néanmoins, « comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles« , pouvait-on lire sur le communiqué.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?

Depuis le 1er février 2023, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester. 

Fibrillation auriculaire (atriale) : symptômes, peut-on guérir ?

Fibrillation auriculaire (atriale) : symptômes, peut-on guérir ?

Palpitations, essoufflements… La fibrillation auriculaire aussi appelée fibrillation atriale ou « FA » est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent. Selon la Haute Autorité de Santé, il concernerait 1% de la population française et augmente en vieillissant. Ainsi, près de 70% des patients en fibrillation atriale ont plus de 75 ans.

Quelle est la définition de la fibrillation auriculaire ?

Quand on parle de « fibrillation auriculaire » (FA) c’est pour désigner l’arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire (ACFA). Il s’agit d’un trouble du rythme du cœur qui se traduit par une succession de contractions cardiaques rapides et désordonnées au niveau des oreillettes (auricules). Concrètement les battements cardiaques sont irréguliers et souvent rapides. Les oreillettes sont les deux parties qui se situent à la partie supérieure du cœur et qui reçoivent le sang qu’elles doivent véhiculer vers les ventricules (à la partie inférieure). En cas de fibrillation auriculaire, les oreillettes se contractent de façon anormale, ce qui entraîne un dérèglement du pouls, c’est-à-dire une arythmie. « C’est une maladie cardiaque fréquente et qui peut passer inaperçue longtemps mais dont les conséquences les plus graves sont la survenue d’un AVC pouvant laisser des séquelles à vie », précise le Dr Marc Druet, médecin généraliste.

fibrillation auriculaire atriale ACFA coeur
Schéma de la fibrillation atriale au niveau du coeur © 123RF- alila

Quels sont les symptômes de la fibrillation auriculaire ?

La fibrillation auriculaire se manifeste par :

  • des palpitations survenant quelques heures ou de manière permanente,
  • une sensation de poitrine oppressée
  • des difficulté à respirer
  • de la fatigue,
  • des essoufflements,
  • des malaises
  • des angoisses voire une syncope.

Plus rarement, il est possible d’observer un œdème pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral.

Quelles sont les causes de la fibrillation auriculaire ?

La fibrillation auriculaire ou atriale peut survenir de manière isolée chez les patients atteints d’une maladie coronarienne, de maladies des valves cardiaques, d’une insuffisance cardiaque, de myocardiopathies hypertrophiques ou de cardiopathies congénitales. Elle peut également être causée par des facteurs non cardiaques hyperthyroïdie, obésité, pathologies pulmonaires chroniques, prise de médicaments broncho-dilatateurs, consommation excessive d’alcool ou de stupéfiants, apnée du sommeil… 

Comment se fait le diagnostic ?

Le diagnostic d’arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire est envisagé lorsque le médecin prend le pouls du patient et que celui-ci est rapide et irrégulier. La fibrillation auriculaire peut aussi être « paroxystique » c’est-à-dire non permanente et survenir par « crises ». Poser le diagnostic dans ces conditions n’est pas facile. L’examen indispensable à réaliser est l’électrocardiogramme (ECG) qui permet de mettre en évidence la contraction anarchique de l’oreillette. Parfois, notamment en cas de FA paroxystique, il faut porter un Holter-ECG qui procédera à l’enregistrement du rythme cardiaque sur 24 heures.

Quels sont les traitements de la fibrillation auriculaire ?

Pour traiter une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire, il faut « d’une part lutter contre la formation de caillots en prenant chaque jour soit des anticoagulants nommés antivitamines K ou des Nouveaux anti-coagulants oraux (NACO) » explique le médecin généraliste. D’autre part, régulariser le rythme cardiaque soit via l’utilisation de médicaments destinés à ralentir la fréquence des contractions cardiaques, soit en permettant d’inactiver la partie de l’oreillette « malade ». Ceci peut être réalisé par des médicaments, mais plus souvent sous anesthésie générale en envoyant une impulsion électrique au cœur à l’aide d’un défibrillateur : c’est la cardioversion.

Merci au Dr Marc Druet, médecin généraliste.

Source : Guide parcours de soins-Fibrillation atriale, HAS, 2014.


Source : JDF Santé

Voyage Covid : France, USA, Italie, règles en mars 2023

Voyage Covid : France, USA, Italie, règles en mars 2023

Vous souhaitez partir en vacances, en France, en Europe ou ailleurs au mois de mars ou pour les prochaines vacances de printemps ? C’est possible ! Comme expliqué sur le site du ministère de l’Intérieur, depuis le 1er août 2022, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. Il n’y plus besoin de justifier son voyage avec un « motif impérieux« . Enfin, les voyageurs n’ont plus à présenter d’attestation sur l’honneur de non contamination et d’engagement à se soumettre à un test antigénique ou un examen biologique à l’arrivée sur le territoire national. Même chose pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins. En revanche, certains pays étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire.

Quelles sont les règles de voyage actuelles en France ?

Vous pouvez circuler sans problème partout en France (aller d’une région à une autre par exemple). Pour les personnes venant de l’étranger, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières françaises est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. En conséquence, depuis le 1er août 2022, les règles précédemment appliquées aux voyageurs à destination de la France ne s’appliquent plus. Il en va de même pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique…). 

Faut-il un pass sanitaire pour entrer et sortir de France ?

Depuis le 1er août 2022, la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée en France, quel que soit le pays ou la zone de provenance. En revanche, les Etats étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire. Ces conditions sont vérifiables sur France-Diplomatie.

Faut-il un masque dans l’avion ?

Le port du masque chirurgical ou de type FFP1, 2, 3 (sans valve) peut être obligatoire à bord ou à l’aéroport selon votre pays de départ ou de destination. Pour les compagnies espagnoles par exemple, le masque est obligatoire à bord de l’avion. Veuillez vérifier la réglementation pour votre voyage avant le départ, conseille Air France.

Certains pays demandent un schéma vaccinal complet, c’est quoi ?

L’attestation de vaccination n’est plus nécessaire pour voyager en France ou pour regagner l’Hexagone. Elle peut cependant être demander par certains pays.

  • Pour le vaccin Janssen, le schéma initial est complet 28 jours après l’administration d’une dose.
  • Pour les autres vaccins (Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield), le schéma initial est complet 7 jours après l’administration d’une 2e dose. Une infection à la Covid-19 équivaut à l’administration de l’une de ces 2 premières doses.

Certains vaccins ne sont pas autorisés par la Commission européenne ou ne sont pas reconnus par l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Pour autant, ils sont autorisés par l’Organisation mondiale de la santé. Pour ceux-là et à condition que toutes les doses requises aient été reçues, le délai est de 7 jours après l’administration d’une dose complémentaire d’un vaccin ARN messager bénéficiant d’une telle autorisation ou reconnaissance. Pour que le schéma demeure complet, un rappel peut être nécessaire. 

Quelles sont les conditions de voyage en Espagne ?

Toutes les restrictions aux déplacements vers l’Espagne par voie terrestre, aérienne ou maritime sont levées pour les passagers en provenance de l’Union Européenne ou pays associés Schengen.

L’ensemble du territoire espagnol est soumis aux règles de la « nouvelle normalité », qui prévoient notamment :

  • le port du masque obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans dans les établissements de santé, y compris les pharmacies, dans les résidences pour personnes âgées ainsi que dans tous les transports publics ;
  • le respect des gestes barrières.

Quelles sont les conditions de voyage en Italie ?

Si vous arrivez de France, l’entrée sur le territoire italien n’est pas soumise à la présentation d’une preuve de vaccination ou de guérison, ni d’un test. Le passenger locator form (PLF) n’est plus requis depuis le 1er mai 2022. 

Le port du masque reste obligatoire dans certains lieux :

  • masque FFP2 dans les transports (sauf aérien), y compris dans les taxis ;
  • masque (FFP2 ou chirurgical, au choix) dans les établissements de santé, les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les hôpitaux et les structures sanitaires.

Dans les cas où le port du masque est obligatoire, en sont exemptées les personnes suivantes :

  • les enfants de moins de six ans ;
  • les personnes présentant une pathologie ou un handicap incompatible avec le port d’un masque ;
  • les personnes pratiquant des activités sportives.

Important : Un ressortissant français positif en Italie est soumis aux règles sanitaires italiennes et doit respecter un isolement strict dont la durée diffère selon les cas et les variants. Celui-ci peut aller de 7 à 21 jours pour les positifs de longue durée et ne peut être interrompu qu’avec l’autorisation des autorités sanitaires locales.

Quelles sont les conditions de voyage au Portugal ?

Depuis le 1er juillet 2022, vous n’avez plus besoin d’un certificat de vaccination COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif pour entrer au Portugal. Il n’existe aucune restriction sanitaire pour entrer sur les îles de Madère et des Açores. L’obligation du port du masque est maintenue :

  • dans les lieux où les personnes qui les fréquentent sont particulièrement vulnérables (établissements et services de santé, établissements d’hébergement, foyers ou services de maintien à domicile pour les populations vulnérables ou les personnes âgées, et unités de soins de longue durée) ; 
  • dans les lieux caractérisés par une utilisation intensive (transports publics de passagers, y compris le transport aérien, le transport de passagers en taxi ou TVDE (Uber).

Quelles sont les conditions de voyage au Maroc ?

Depuis le 30 septembre 2022, toutes les restrictions sanitaires (présentation du pass vaccinal ou d’un test PCR négatif) à l’entrée sur le territoire marocain sont levées. Seule la fiche sanitaire du passager (https://www.onda.ma/form.php) dûment renseignée doit être présentée à l’arrivée au Maroc.

Quelles sont les conditions de voyage en Grèce ?

Depuis le 1er mai 2022, la Grèce a suspendu ses restrictions d’entrée sur son territoire depuis l’étranger quel que soit le pays d’origine. Aucun document sanitaire (certificat de vaccination ou de guérison), aucun test de dépistage n’est requis pour l’embarquement ou le passage des frontières. Les conditions d’accès direct aux îles grecques depuis l’étranger sont identiques aux conditions d’entrée sur le continent.

Quelles sont les conditions de voyage pour aller au Japon ?

C’est de nouveau possible d’aller au Japon. Mais avec certaines conditions. Comme expliqué sur le site de France Diplomatie. Depuis le 11 octobre 2022, l’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite plus l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français. En revanche, pour un long séjour de plus de 90 jours, il y a toujours une obligation de visa. Pour entrer au Japon, depuis le 7 septembre, la présentation d’un résultat de test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol n’est plus requise pour les voyageurs disposant d’un schéma vaccinal complet (3 doses ; les vaccins autorisés sont les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – 2 doses uniquement – , Novavax et Covaxin/Bharat Biotech). Les informations (nom et prénom(s), date de naissance, nom du vaccin, date de vaccination et nombre de doses) des certificats de vaccination doivent être rédigées (ou traduites) en japonais ou en anglais. Cette mesure concerne uniquement les voyageurs en provenance de pays/régions où la circulation du variant est prépondérante (cas de la France). Une attestation de test PCR négatif de moins de 72 heures reste toutefois obligatoire pour les personnes ne pouvant justifier d’un tel schéma vaccinal. Seul le modèle d’attestation édité par le ministère de la santé du Japon doit être utilisé dans ce cas.

► Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire japonais, les informations demandées par les autorités japonaises dans le cadre de la procédure Fast Track et sur le site Visit Japan Web afin de faciliter les contrôles à leur arrivée sur le territoire japonais.

Quelles sont les conditions de voyage aux USA ?

Depuis le 8 novembre 2021, les voyageurs de 18 ans et plus à destination des États-Unis par voie aérienne doivent obligatoirement présenter une preuve de vaccination complète contre le Covid-19 pour être autorisés à embarquer, sauf s’ils sont de nationalité américaine, résidents légaux permanents ou immigrants et quelques autres exceptions très limitées. Les transits par le territoire américain sont également concernés par cette obligation vaccinale. Par ailleurs, tous les voyageurs devront remplir, avant de voyager, une attestation relative à leur statut vaccinal.

Quelles sont les conditions de voyage au Canada ?

Les ressortissants étrangers entièrement vaccinés peuvent se rendre au Canada sans justifier d’un « motif essentiel » et sont exemptés de quarantaine à leur arrivée s’ils respectent toutes les exigences nécessaires :

  • être entièrement vaccinés au sens des autorités canadiennes (les personnes rétablies de la COVID-19 et n’ayant reçu qu’une dose de vaccin ne sont pas considérées comme entièrement vaccinées : voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
  • être asymptomatiques. Les ressortissants étrangers présentant des symptômes ou ayant obtenu un résultat positif lors d’un test de dépistage moins de 11 jours avant leur arrivée se verront refuser l’entrée au Canada et pourront être placés en isolement au Canada avant d’être expulsés (voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
  • soumettre les informations obligatoires au moyen d’ArriveCAN, y compris une preuve de vaccination en anglais ou en français ainsi qu’un plan de mise en quarantaine dans les 72 heures précédant l’arrivée au Canada ;
  • se soumettre à un test moléculaire de dépistage de la COVID-19 à l’arrivée s’ils sont sélectionnés au hasard , après le 30 juin 2022 (voir site du Gouvernement du Canada) ;
  • détenir une autorisation de voyage électronique (AVE) ou un visa correspondant à la raison de son séjour (étude, travail…).

Dans certains cas, les personnes se rendant au Canada pour des motifs humanitaires (soutien à un proche gravement malade, fin de vie, funérailles) peuvent demander une exemption (cf. site d’Immigration Canada). Ces voyageurs non entièrement vaccinés doivent également se soumettre à un 2ème test PCR à leur arrivée au Canada, ainsi qu’à un autre test 8 jours plus tard.

Pour les voyageurs non vaccinés, il est possible de transiter par le Canada pour rejoindre une destination en pays tiers (y compris Saint-Pierre-et-Miquelon) à condition d’être muni d’un titre de voyage valide (autorisation de voyage électronique en cas de dispense de visa) et de ne pas quitter la zone de transit international de l’aéroport canadien où la correspondance est effectuée (pas de possibilité de connexion entre deux aéroports canadiens : arrivée et départ dans le même aéroport). Lorsqu’aucun autre itinéraire n’est possible, les passagers peuvent passer jusqu’à 24 heures en transit mais les nuitées en auto-isolement dans les hôtels des aéroports ne sont permises qu’à Toronto-Pearson. Pour les voyageurs qui transitent par les aéroports de Montréal, Vancouver et Calgary, les vols de correspondance doivent impérativement avoir lieu dans le même jour d’exploitation.

Quelles sont les conditions de voyage au Brésil ?

L’arrêté interministériel n°678 du 12 septembre 2022 prévoit que pour entrer sur le territoire brésilien, il convient sauf pour les enfants de moins de 12 ans, les transporteurs, les équipages d’avions, les résidents frontaliers des cités jumelles, et les personnes en situation de vulnérabilité du fait d’une crise humanitaire.:

  • soit de présenter une preuve de schéma complet de vaccination contre le Covid19 (en langues portugaise, ou espagnole, ou anglaise, comportant le nom du voyageur, la référence du vaccin injecté, et les dates de vaccination nécessairement antérieures de 14 jours à la date d’embarquement),
  • soit de présenter un résultat négatif ou indétectable de test antigène ou RT-PCR, réalisé un jour avant l’embarquement.

L’entrée sur le territoire national des voyageurs ayant eu le Covid-19 au cours des 90 (quatre-vingt-dix) derniers jours, à compter de la date d’apparition des symptômes, et qui sont asymptomatiques et persistent avec le test RT-PCR ou test antigénique détectable pour le Covid-19, sera autorisée sur présentation des documents suivants :

  • 2 (deux) résultats de RT-PCR détectables, avec un intervalle d’au moins 14 (quatorze) jours, le dernier étant réalisé 1 (un) jour avant l’embarquement ; et,
  • Certificat médical avec la signature du médecin responsable, attestant que la personne est asymptomatique et apte à voyager, incluant la date du voyage.

Les attestations de rétablissement du Covid19 ne sont pas admises en substitution du certificat de vaccination ou du test.

Quelles sont les  conditions de voyage au Royaume-Uni ?

Depuis le 18 mars 2022, il n’est plus nécessaire de justifier d’un schéma vaccinal complet ou de présenter le résultat d’un test négatif, ni de compléter le « passenger locator form ». Les voyageurs européens doivent disposer d’un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents bénéficiaires de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, éligibles au (pre)settled status, pourront continuer à utiliser une carte d’identité jusqu’en 2025.

Quelles sont les conditions de voyage en Tunisie ?

Il est très vivement recommandé aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.

Depuis le 27 mai 2022 :

a. Les voyageurs vaccinés de plus de 18 ans doivent :

  • présenter le certificat de leur schéma vaccinal complet contre la Covid-19 ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Les personnes positives devront appliquer un auto-isolement de 5 jours, qui peut être prolongé à 7 jours en cas d’apparition des symptômes.

b. Les voyageurs de plus de 18 ans non vaccinés ou présentant un schéma vaccinal incomplet y compris ceux n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin (pour les vaccins à deux injections) entrant en Tunisie doivent :

  • présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement ou un test antigénique (TDR-Ag) négatif, portant un QR code, réalisé moins de 24 heures avant le premier embarquement (les auto-tests ne sont pas reconnus) ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires à l’arrivée.

c. Les voyageurs de moins de 18 ans sont exemptés de l’obligation de test ou de vaccination.

Mesures en vigueur en Tunisie : un pass vaccinal est exigible pour accéder aux lieux publics pour toutes les personnes de plus de 18 ans. Le pass sanitaire européen est reconnu par les autorités tunisiennes.

Sources :

Voyages depuis et vers l’étranger. Gouvernement.fr. 1er août 2022.

Conseils aux voyageurs. France-Diplomatie.


Source : JDF Santé

Cartilage du genou abîmé : que faire ?

Cartilage du genou abîmé : que faire ?

Définition : qu’est-ce que le cartilage du genou ?

Le cartilage constitue la pièce essentielle de l’articulation. Il recouvre les extrémités osseuses et est une sorte de « film protecteur ». Avec la structure musculo-tendineuse, le cartilage permet au genou des mouvements de flexion-extension et de rotation de la cuisse sur la jambe. Il possède deux principales fonctions :

► Il permet le glissement des os sans difficulté et sans douleur. Le cartilage ne contient pas de fibres nerveuses, il ne peut donc transmettre aucune information au cerveau, ce qui rend le mouvement imperceptible.

► Il a une extraordinaire capacité d’amortissement et de répartition des pressions, ce qui permet une diminution des contraintes mécaniques imposées à l’articulation.

Le cartilage est épais de 1 à 4 mm suivant les articulations. Il est composé d’une matrice et de cellules spécialisées : les chondrocytes. Il n’est ni innervé ni vascularisé, ce qui équivaut à imaginer une barrière infranchissable avec l’os sous-jacent appelé os sous chondral.

Symptômes quand le cartilage du genou est abîmé

  • Gêne, douleurs
  • Gonflement, craquements
  • Diminution de la mobilité

Ces symptômes sont le plus souvent dépendants du degré d’activité.

Cartilage du genou abîmé et fissuré
Schéma du cartilage du genou abîmé et fissuré © designua – 123RF

Quelles sont les causes de la destruction du cartilage ?

« La destruction du cartilage articulaire a des causes diverses (arthrose, arthrite inflammatoire ou infectieuse, nécrose, ostéochondrite, séquelle de traumatisme articulaire, tumeur...) mais toutes ces causes sont responsables de l’apparition des mêmes symptômes : douleur, enraidissement et au final incapacité fonctionnelle », explique le Dr Cattan, chirurgien spécialiste du genou.

Que faire quand le cartilage du genou est abîme ?

Tout d’abord, il convient de voir un médecin pour un examen clinique, des radiographies et surtout une IRM. « Ces examens permettent de poser le diagnostic d’atteinte du cartilage, de connaitre la cause et d’évaluer l’extension de la lésion et sa sévérité. La lésion peut en effet être très superficielle et sans symptômes et ne pas nécessiter de traitement« , poursuit notre interlocuteur. Elle peut également concerner l’ensemble de l’épaisseur et de la surface du cartilage, avec même parfois une atteinte de l’os sous-jacent. Le cartilage présente des capacités de réparation et de régénération très limitées. Un défect cartilagineux ne se comble pas spontanément. Une lésion partiellement détachée ne cicatrise pas d’elle-même. La présence d’une petite lésion peut être traitée médicalement et fonctionnellement dans un premier temps avec :  

  • Des antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, cortisone
  • Des substituts cartilagineux et extraits de cartilage
  • Une visco-supplémentation (injection d’acide hyaluronique)
  • Des injections de PRP (Plasma riche en plaquettes)
  • Des séances de kinésithérapie

Une chirurgie sera proposée en cas de clapet ou de fragment libre symptomatique, ou bien en présence d’un large défect cartilagineux. Le but de l’opération est la restitution d’une surface de glissement homogène soulageant ainsi les douleurs, les blocages et les gonflements. Elle permet alors la reprise normale de la marche et des activités et évite la dégradation progressive de l’articulation.

Reconstitution du cartilage du genou

Certaines lésions cartilagineuses des genoux peuvent être réparées à l’aide d’une greffe, notamment d’une autogreffe. « Cette dernière implique soit de prélever une ou plusieurs « carottes » ostéochondrales saines et de les greffer dans la zone abimée (mosaicplastie), soit de prélever des cellules saines du cartilage du patient pour les mettre en culture et les faire pousser afin d’en obtenir une quantité suffisante« , détaille le spécialiste. Dans ce dernier cas elles seront ensuite greffées dans la zone abîmée du genou, après ablation chirurgicale du cartilage trop abîmé. Le cartilage va ainsi se reformer, mettant fin au passage aux symptômes incommodants (douleur, perte de mobilité, os qui craque…). Une rééducation et un suivi médical sur plusieurs mois sont nécessaires après l’intervention.

Peut-on continuer à faire du sport ?

Les activités sportives douces telles que le vélo et la natation débutent généralement le 3e mois après l’opération.
Quelle que soit la technique, il faut souvent attendre 4 à 6 mois avant de reprendre toutes les activités sportives.

Merci au Docteur David Cattan, chirurgien spécialiste du genou à Paris


Source : JDF Santé

C'est quoi le régime cétogène ? Anti cancer ?

C'est quoi le régime cétogène ? Anti cancer ?

Le régime cétogène ou « kéto » est tendance depuis quelques années parce qu’il pourrait contrer la multiplication des cellules cancéreuses, les symptômes de l’épilepsie ou encore faire maigrir. Mais c’est quoi ? Comment le faire ? Et quels effets secondaires éviter ?

C’est quoi le régime cétogène ?

Le régime cétogène est une diète alimentaire qui consiste à supprimer au maximum les apports alimentaires en glucides (sucre) pour pousser le corps à créer de l’énergie à partir des acides gras ingérés. Cette transformation biochimique produit des corps cétoniques qui sont utilisés comme source d’énergie. En trois jours en moyenne ; l’état de cétose est atteint. Le régime cétogène date de 1920. Il est, à l’origine, destiné à des patients spécifiques : des enfants dont l’épilepsie résiste aux traitements. Dans les années 1970, le régime cétogène a été rendu célèbre sous le nom de régime Atkins.

Quels sont les principes du régime cétogène ?

Pour comprendre ce qu’est le régime cétogène, il convient de préciser les recommandation nutritionnelles de base : « Notre alimentation doit être constituée de protéines, glucides et lipides, à des proportions qui peuvent varier en fonction des pathologies mais qui en moyenne sont de l’ordre de 11 à 20% de protéines, 30 à 35% de lipides et 45 à 50% de glucides » explique Anne-Caroline Fleury-Miossec, diététicienne-nutritionniste. « Certains de nos organes ne fonctionnent qu’avec du glucose, notre cerveau en premier lieu et nos globules rouges. Ce glucose doit être fabriqué par néoglucogénèse par notre corps s’il n’est pas dans notre alimentation« , poursuit la diététicienne-nutritionniste. Dans le cas du régime cétogène, les proportions sont modifiées de façon assez assez extrêmes :

  • 10% de protéines,
  • moins de 10% de glucides,
  •  80% de lipides.

L’absence de glucides provoque une adaptation du corps qui lui permet de créer de l’énergie à partir des acides gras ingérés. Cette transformation biochimique produit des corps cétoniques qui sont utilisés comme source d’énergie. En trois jours en moyenne ; l’état de cétose est atteint.

pyramide aliment keto
Pyramide des aliments autorisés et interdits dans le régime kéto © 123rf/JournalDesFemmes

Un régime qui affame les cellules cancéreuses.

Quels effets sur le cancer ?

Les cellules cancéreuses ne s’alimentent qu’avec du glucose alors que les cellules saines se nourrissent de glucoses ou de cétones. Le régime cétogène affame les cellules cancéreuses mais nourrit les cellules saines d’où des allégations anticancer. « Il est important de préciser qu’aucune étude sur l’homme ne soutient ces allégations et que les études se contredisent soit en donnant à ce régime des propriétés anti-inflammatoires quand d’autres lui trouvent une action pro-inflammatoire, signale Anne-Caroline Fleury-Miossec.

Quels sont les bienfaits du régime kéto pour la santé ?

Dans les années 1970, le régime cétogène a été rendu célèbre sous le nom d’Atkins, Aujourd’hui, on retrouve ce régime, aussi appelé « kéto », modifié, avec des allégations diverses : perte de poids, guérison du cancer, de l’autisme etc. La seule indication aujourd’hui avérée est le traitement de l’épilepsie de l’enfant résistante aux autres traitements

Quels effets sur l’épilepsie ?

Le régime est, à l’origine, destiné à des patients spécifiques : des enfants dont l’épilepsie résiste aux traitements. En effet, les corps cétoniques créés lors de la transformation des acides gras en glucose ont une activité anti-convulsivante. L’efficacité de ce régime dans le traitement de l’épilepsie de l’enfant a été évaluée à 70%. Cependant, il est très contraignant car la moindre consommation de glucide fait sortir du mode « cétogénèse ».

Le régime cétogène fait-il maigrir ? 

« Si certains patients rapportent une perte de poids, certaines études montrent une perte musculaire associée ce qui n’est pas le but recherché lorsqu’on souhaite perdre du poids », met en garde la diététicienne-nutritionniste. Quand on veut maigrir, l’objectif est la fonte des graisses, non des muscles. Prudence donc si vous vous lancez ! 

Quels sont les aliments autorisés dans le régime cétogène ?

Sont autorisés les aliments contenant des matières grasses, animales ou végétales et des protéines :

  • Les huiles végétales
  • Le beurre, la margarine, les graisses animales, la mayonnaise
  • La crème fraîche et le mascarpone
  • Les petits-suisses et fromages-blancs à 40%
  • Les fromages
  • Les viandes, la charcuterie, le poisson et les œufs
  • Le chocolat à plus de 85% de cacao
  • Les avocats
  • Les fruits oléagineux (amandes, noix…)

Quels sont les aliments interdits dans le régime cétogène ?

Sont exclus ou fortement diminués les aliments contenant des glucides.  « Ce sont pourtant des sources de fibres dont on connaît bien l’intérêt sur la satiété, la prévention des cancers digestifs, le contrôle de la glycémie, des lipidémies. » explique signale Anne-Caroline Fleury-Miossec.

  • Le sucre (sous toutes ses formes), les confiseries, le miel
  • Les gâteaux, les biscuits, les desserts lactés, les glaces,
  • Les sodas, les boissons sucrées
  • Les confitures, les compotes,
  • Le pain, les biscottes, le maïs, les pâtes, le riz, le blé, les semoules, les légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches, etc.), les farines de céréales,
  • Les bananes, les châtaignes, les fruits secs,
  • Les corn-flakes et autres céréales du petit-déjeuner,
  • Le lait,
  • Les chips et les biscuits apéritif,
  • Certains légumes : pommes de terre, patates douces, panais, maïs, petits pois, ainsi que tous les légumes secs
  • La plupart des fruits à l’exception des moins sucrés : rhubarbe, fruits rouges (sauf cerises)
  • Les plats cuisinés du commerce, soupes et sauces industrielles sont à utiliser avec précaution : la plupart contiennent une quantité de glucides trop importante.

Consulter son médecin traitant est une évidence.

Quels sont les dangers du régime cétogène ?

« Comme tous les régimes, le risque est de perdre ses repères de satiété et de plaisir liés à l’alimentation« , explique signale Anne-Caroline Fleury-Miossec. Avec le régime cétogène, le problème majeur est que la cétose, lors d’une simple restriction de glucides, peut évoluer, notamment  chez les diabétique de type , en un état d’acidose métabolique qui peut provoquer des insuffisances rénales ou des œdèmes cérébraux. Cet état de cétose demande une augmentation des apports en eau et en minéraux, tels que le calcium, le potassium ou le magnésium. « Un tel régime doit être bien suivi et complémenté au niveau de l’alimentation, afin de ne pas conduire la personne à l’acidose métabolique et ainsi contrôler ses risques et effets néfastes« , prévient la diététicienne-nutritionniste. 

Les effets secondaires suivant le début d’une diète cétogène sont nombreux et peuvent être :

  • une soif intense,
  • des nausées,
  • des douleurs abdominales,
  • des céphalées,
  • une haleine particulière.

La pratique de cette diète pourrait également induire une stéatose hépatique et une augmentation des triglycérides dans le foie. Le suivi d’un médecin et ou d’une diététicienne par rapport aux apports alimentaires et à l’observation des différents symptômes est alors recommandé. Enfin « comme il s’agit d’un régime d’exclusion, il peut être difficile à maintenir sur le long terme. Certains sportifs disent y parvenir aisément, mais il s’agit, a priori de personnes en bonne santé. »

Quelles sont les contre-indications du régime cétogène ?

Le régime cétogène présente un certain nombre de contre-indications et certaines personnes doivent absolument l’éviter :

  • Les diabétiques doivent être très vigilants compte tenu du risque d’hypoglycémie et de déséquilibre des traitements.
  • Les personnes atteintes d’un cancer doivent impérativement avertir leur médecin car les régimes d’exclusion sont susceptibles de mener à la dénutrition qui est un vrai problème en oncologie car elle peut empêcher la poursuite des traitements.
  • Les patients qui ont déjà un bilan lipidique altéré ou qui souffrent d’hypercholestérolémie ou hypertriglycéridémie sont à risque de l’aggraver en consommant plus de lipides que les recommandations.

Consulter son médecin traitant est une évidence et se faire accompagner par une diététicienne est un réel avantage, pour surveiller ses bilans biologiques et adapter son alimentation le cas échéant.

Merci à Anne-Caroline Fleury-Miossec, diététicienne-nutritionniste.


Source : JDF Santé