Une thrombose hémorroïdaire se caractérise par la formation d’un caillot au niveau d’une hémorroïde. Il s’agit d’une manifestation aiguë de la maladie hémorroïdaire. Elle se reconnaît par une tuméfaction (grosseur) de volume variable douloureuse et très dure, souvent localisée à l’entrée de l’anus. Comment savoir si on a une thrombose hémorroïdaire ? Comment soigner une thrombose hémorroïdaire ? Peut-elle disparaître ? Faut-il l’inciser ?
Qu’est-ce qu’une thrombose hémorroïdaire ?
La thrombose hémorroïdaire se caractérise par « la formation d’un caillot dans les tissus hémorroïdaires qui va ainsi exercer une pression puis induire un gonflement qui va majorer la douleur« , explique le Dr Anne-Laure Tarrerias, gastro-entérologue.
C’est quoi une thrombose hémorroïdaire externe ?
Une thrombose hémorroïdaire externe correspond à un accident aigu qui se présente comme une petite boule bleue douloureuse, qui peut parfois saigner au niveau de l’anus, qui peut être gonflée (œdème). C’est la forme la plus fréquente de thrombose hémorroïdaire.
C’est quoi une thrombose hémorroïdaire interne ?
La thrombose hémorroïdaire interne est plus rare. Il s’agit d’un prolapsus, perceptible au toucher rectal sous forme de masses sphériques douloureuses.
Quelles sont les causes d’une thrombose hémorroïdaire ?
La thrombose hémorroïdaire est causée par la formation d’un caillot dans les plexus hémorroïdaires en raison d’une mauvaise circulation. Les causes les plus fréquentes sont :
les efforts exagérés de poussée pour aller à la selle (constipation)
chez la femme : les règles, la grossesses et surtout accouchement. Selon la société nationale française de Colo-Proctologie 8% des femmes enceintes font une thrombose hémorroïdaire au troisième trimestre.
les personnes qui souffrent d’antécédents de maladie hémorroïdaire (interne) sont plus à risque
les voyages fréquents en avion sont aussi des facteurs de risque
l’alcool, le stress ou les épices pourraient être des facteurs de risques, mais ils n’ont pas été établis scientifiquement.
Quels sont les symptômes d’une thrombose hémorroïdaire ?
La thrombose hémorroïdaire est douloureuse et gênante. On observe d’abord une douleur, puis un gonflement. La douleur va ensuite progressivement disparaître mais le gonflement demeure.
Combien de temps dure une thrombose hémorroïdaire ?
« Quelques jours à quelques semaines« , répond notre interlocutrice. Dans le détail, il faut compter entre 3 et 4 jours pour la résorption de l’œdème et 2 à 6 semaines pour la disparition du caillot.
Quels sont les risques et dangers d’une thrombose hémorroïdaire ?
« La thrombose hémorroïdaire externe est une affection bénigne« , indique leClub de Réflexion des Cabinets et Groupes d’Hépato‑Gastroentérologie. « Ce caillot n’est pas dangereux et ne se déplacera pas dans le corps(il ne peut y avoir d’embolie) », confirme le Service de Gastro-entérologie et d’oncologie digestive du CHC de Liège.
Quel traitement pour soigner une thrombose hémorroïdaire ?
Le traitement est décidé en fonction de la gêne provoquée, la résorption est généralement obtenue naturellement sans intervention. Il est toutefois possible de se voir prescrire un traitement antalgique et des anti-inflammatoires. Localement, on pourra utiliser des suppositoires et crèmes contenant des corticoïdes, mais aussi des anesthésiques locaux. Très rarement, une excision du caillot est proposé. La gastro-entérologue rappelle qu’une consultation est indispensable afin d’éliminer la présence d’un abcès ou d’une fistule anale. Pendant la grossesse : le traitement va consister à normaliser le transit mais aussi à prescrire un antalgique local (suppositoire ou pommade) et oral, autre qu’un anti-inflammatoire non stéroïdien qui est interdit pendant la grossesse.
Prévention de la thrombose hémorroïdaire
Le seul traitement préventif des thromboses hémorroïdaires est de régulariser le transit intestinal.
Merci au Dr Anne-Laure Tarrerias, gastro-entérologue.
Sources :
– Société nationale française de colo-proctologie
– Club de Réflexion des Cabinets et Groupes d’Hépato‑Gastroentérologie
L’hématurie est un symptôme qui désigne la présence de sang (plus précisément d’hématies ou de globules rouges) dans les urines, qu’il soit visible à l’œil nu ou pas. Quelles sont les causes de l’hématurie ? Est-ce grave d’avoir du sang dans les urines ? Quels examens faire ? Comment en guérir ?
Quelle est la définition de l’hématurie ?
La présence de sang dans les urines est appelée hématurie. « On distingue deux types d’hématurie : l’hématurie macroscopique, c’est-à-dire visible lorsqu’on va aux toilettes, et l‘hématurie microscopique, quand elle n’est pas visible et qu’on la détecte par hasard lors d’un examen de routine », explique le docteur Romain Troalen, médecin généraliste à Paris. En dehors d’une infection urinaire, deux choses peuvent saigner : le tractus urologique (le tuyau par lequel passe l’urine) ou le rein. « En effet, dans notre corps, l’urine commence dans le rein, descend dans l’uretère puis la vessie et est évacuée par l’urètre. Si c’est le tractus urologique qui saigne, c’est l’urologue qui s’en occupe. Si c’est le rein, à ce moment-là, c’est le néphrologue », explique le généraliste. Lorsqu’un patient suspecte d’avoir du sang dans les urines, le docteur fait un test sur bandelette urinaire afin de confirmer la présence de sang. Cette bandelette donne alors un ordre d’idée du niveau. Ensuite, l’hématurie doit toujours être confirmée par un ECBU, surtout lorsqu’elle est microscopique.
La présence de sang dans les urines peut ne pas être visible à l’œil nu. Dans ce cas-là, elle est souvent découverte sur une bandelette urinaire, lors d’un test de routine ou à la recherche d’une autre maladie : on parle alors d’hématurie microscopique. L’hématurie est définie par un résultat au-delà de 5 hématies/mm3. Il doit être toujours confirmé par un ECBU.
Qu’est-ce qu’une hématurie macroscopique ?
En opposition à l’hématurie microscopique, on parle d’hématurie macroscopique lorsqu’une coloration rosée ou franchement rouge est visible à l’œil nu. « L’ECBU pourra confirmer qu’il s’agit bien d’une hématurie, et non d’une fausse hématurie : cela signifie que les urines sont rouges, mais que ce n’est pas du sang« , explique le médecin.
Qu’est-ce qu’une hématurie initiale ?
L’hématurie est dite initiale quand le sang apparaît en début de miction. Généralement, lorsque c’est le cas, on suspecte une origine basse, touchant l’urètre ou la prostate chez l’homme notamment.
Qu’est-ce qu’une hématurie terminale ?
L’hématurie terminale signifie que les urines sont rouges en fin de miction. Dans ce cas-là, on évoque une origine au niveau de la vessie. En cas d’urines rouges pendant toute la miction, toute affection est possible, mais généralement le rein est fréquemment en cause.
Quand et qui consulter en cas de sang dans les urines ?
La présence de sang dans les urines est à prendre au sérieux : quand on remarque des urines trop sombres ou trop rouges plusieurs jours de suite, alors il est indispensable de se rendre rapidement chez son médecin traitant pour faire un test urinaire.
Quelles sont les causes de sang dans les urines ?
« En cas de suspicion d’hématurie, l’ECBU pourra dire s’il s’agit d’une fausse hématurie ou pas », commence le docteur Troalen. En effet, une fausse hématurie peut avoir plusieurs causes insoupçonnées :
Des médicaments, comme la Rifampicine®, le métronidazole®, des antibiotiques, ou même la vitamine B12, colorent les urines.
Des aliments ont aussi cet effet, comme la betterave et la mûre, consommées en quantités non négligeables
La présence de pigments sanguins biliaires : la myoglobinurie, l’hémoglobinurie ou la billiruminerie peuvent colorer les urines
Il faut aussi s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une hémorragie de voisinage, c’est-à-dire que le sang dans les urines ne vient en fait pas du système urinaire, mais éventuellement de l’urètre, du sang de règles, ou encore d’un saignement de l’utérus ou du vagin. Dans ce cas, il faut plutôt se tourner vers un gynécologue rapidement. Une fois que toutes ces possibilités sont éliminées, l’hématurie est avérée.
Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une infection urinaire. L’examen de l’urine par la bandelette urinaire est suffisamment fiable pour confirmer une infection urinaire simple lorsque l’hématurie est associée à des symptômes.
Quels sont les symptômes ?
Les signes associés à une hématurie peuvent être :
une dysurie (brûlures lors de la miction)
une pollakiurie (des mictions fréquentes et de petites quantités).
Quels examens faire ?
Pour identifier la cause, plusieurs examens doivent être faits : une échographie, puis une analyse du culot urinaire. » Cet examen permet de dire si les globules rouges sont entiers ou éclatés, s’il y a des caillots, s’il y a une protéinurie ou encore des cylindres hématiques « , décrit le médecin. » Ce sont des signes qui vont vous orienter sur une cause. Enfin, il y a aussi le dosage de la créatinine, une protéine contenue dans le sang « , ajoute-t-il. Si des caillots sont détectés, ajoutés à des symptômes comme une irritation, une envie d’uriner très fréquente, avec une douleur quand on palpe le dos ou même une dilatation des veines autour des testicules : ce sont des signes urologiques. S’il y a des symptômes associés comme de l’hypertension, des œdèmes, une insuffisance rénale, une protéinurie, des cylindres hématiques dans le culot urinaire : ce sont des signes néphrologiques.
• Hématurie isolée : uniquement du sang dans les urines
» À ce stade-là, normalement, on a identifié la cause de l’hématurie. Mais il existe aussi l’hématurie isolée : c’est-à-dire qu’il y a du sang dans les urines, mais aucun symptôme associé : aucune difficulté à uriner, ni de caillots de sang, ou de dépôts au niveau de l’urine « , explique le médecin généraliste. Si les signes sont plutôt urologiques (hématurie initiale), une échographie sera faite, ou un uroscanner. Le scanner va chercher ce qui saigne : il s’agit souvent d’une tumeur. La cause simple, c’est la lithiase (la colique néphrétique), due à un calcul dans un des tuyaux, qui les irrite et fait saigner. Mais cela peut être également une tumeur urothéliales. Si les signes sont néphrologiques, le néphrologue doit alors faire une ponction-biopsie rénale, c’est-à-dire planter une aiguille dans le rein pour prendre un bout de rein et l’analyser. Il existe alors plusieurs possibilités : une glomérulonéphrite aiguë, qui existe en trois grands types : post infectieuse (due à une infection), à dépôt mésangiaux d’IgA (maladie de berger) et rapidement progressive. Il existe aussi le syndrome d’Alport, la néphrite interstitielle aiguë médicamenteuse, la nécrose papillaire et l’infarctus rénal.
Quel traitement pour soigner une hématurie ?
Le traitement dépend de la cause, d’où l’importance d’identifier rapidement l’origine de l’hématurie et de consulter un spécialiste.
► Lorsqu’il s’agit d’une infection urinaire, un traitement antibiotique sera prescrit et permettra de régler le problème rapidement.
► En cas de pyélonéphrite (aussi appelée infection rénale, ou infection urinaire haute), une hospitalisation est parfois nécessaire.
► En cas de calculs rénaux ou urinaires, cela dépend des cas. On peut attendre que le calcul se dissolve de lui-même, ou prendre un traitement médical, voire chirurgical.
► Pour les causes les moins fréquentes, le spécialiste prescrira un traitement adapté en fonction de la situation.
Merci au docteur Romain Troalen, médecin généraliste.
Si la vitamine D est essentielle à la croissance des os de l’enfant, il faut faire très attention à la façon de la donner. Le 22 mars 2023, l’Anses alerte à nouveau sur des accidents liés au surdosage en vitamine D chez des bébés. « Trois nouveaux cas de surdosage à la vitamine D liés à la prise de compléments alimentaires ont récemment été rapportés chez des nourrissons » explique l’agence dans son communiqué. Il s’agissait précisément de compléments alimentaires à base de vitamine D commercialisés par la société Sunday natural. Ces produits sont vendus en flacons avec pipette compte-gouttes. Pour le premier cas de surdosage, les parents avaient acheté le produit sur Internet. Ils cherchaient un produit plus naturel qu’un médicament d’origine synthétique pour la supplémentation en vitamine D. Trois cas d’intoxication à la vitamine D avaient été notifiés en 2021 par l’Anses. Dans les six cas enregistrés par le dispositif de nutrivigilance de l’Anses, l’intoxication fait suite à la substitution de la vitamine D sous forme de médicament par un complément alimentaire.
Comment donner la vitamine D à son bébé ?
Pour la Société Française de Pédiatrie, « la vitamine D est un médicament, à manier comme tel, qui doit faire l’objet d’une prescription médicale (ordonnance, ndlr). Selon nous, la prescription de vitamine D sous forme de compléments alimentaires doit être proscrite. »
Privilégier l’utilisation d’un médicament contenant de la vitamine D (Adrigyl, Deltius ou ZymaD)par rapport à celle d’un complément alimentaire enrichi en vitamine D, particulièrement chez le jeune enfant.
Ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D.
Contrôler les doses administrées (vérifier la quantité de vitamine D par goutte) ;
Ne pas acheter les produits à base de vitamine D sur Internet.
Toujours consulter un médecin pour avoir une ordonnance et une posologie précise de vitamine D à administrer à son enfant.
Pourquoi donner de la vitamine D au bébé ?
Chez l’enfant, la vitamine D est indispensable à la croissance des os. Pour assurer cette croissance, la vitamine D est prescrite en France dès les premiers jours de la vie en prévention durachitisme, maladie de la croissance et de l’ossification.
Quelle est la dose limite de vitamine D chez l’enfant ?
L’Anses a retenu un apport de 400 UI/jour comme satisfaisant pour les nourrissons de moins de 6 mois (ne pas confondre UI et ML). La Société Française de Pédiatrie dans sa mise à jour de 2022 recommande pour les enfants de 0 à 2 ans (à risque ou non de carence) une complémentation journalière de 400 à 800 UI de vitamine D2 ou D3.
Quels sont les risques du surdosage de vitamine D chez l’enfant ?
« Un excès en vitamine D peut avoir de graves conséquences sur leur santé et menacer le pronostic vital des tout-petits« explique l’Anses. Une intoxication à la vitamine D peut entraîner :
hypercalcémie (excès de calcim dans le sang dommageable pour les reins)
déshydratation,
anorexie,
troubles du transit,
troubles cardiaques,
hypokaliémie,
néphrocalcinose (atteinte rénale caractérisée par des dépôts de calcium dans les reins)
Quels sont les médicaments disponibles en France ?
Dans la prévention de la carence en vitamine D, les médicaments administrés sous forme de gouttes sont les suivants :
Le ramadan débute le 23 mars2023. Pendant un mois, les musulmans pratiquants devront respecter certaines règles parmi lesquelles ne pas boire ni s’alimenter du lever au coucher du soleil.Pendant cette période de jeûne, les sportifs doivent prendre des précautions pour éviter les risques sur leur santé comme la déshydratation et l’hypoglycémie. Ces conseils valent pendant le ramadan mais de manière plus générale pour toutes les personnes qui décident de jeûner.
Est-ce dangereux de faire du sport pendant le ramadan ?
« Il n’est pas dangereux en soi de faire du sport pendant le ramadan mais il faut être vigilant aux risques de déshydratation et d’hypoglycémie« répond Nathalie Le Feuvre, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans le sport. En revanche « il est déconseillé à une personne non sportive de commencer une activité physique durant le ramadan si elle n’en a jamais fait auparavant. Pour les sportifs entraînés, les risques sont moins importants s’ils respectent leurs sensations physiques (fatigue, tremblements…). Les efforts intenses et longs sont à éviter » recommande Séverine Chédel, diététicienne spécialisée en nutrition sportive.
Quel sport pratiquer pendant le ramadan ?
Les sports énergivores (explosifs) qui consomment de grandes quantités de glycogènes (glucides qui seront transformés en énergie pour l’effort musculaire) et qui font beaucoup transpirer comme la zumba, le cardio ou les cours collectifs intenses en salle (boxing) sont à éviter pendant le jeûne du ramadan. « Les activités comme le yoga, le pilate, la marche nordique, le vélo ou celles se pratiquant dans l’eau (aquagym) sont plus adaptées car elles consomment moins de glucides et font moins transpirer. On privilégie des exercices de douceur et de profondeur » préconise Nathalie Le Feuvre. « Les efforts peu intenses et courts (maximum 1 heure environ) sont plutôt conseillés » confirme Séverine Chédel.
Quand s’entraîner pendant le ramadan ?
L’entraînement le matin est idéalpuisqu’il se situe après le premier repas. Les réserves de glycogène sont importantes si vous avez consommé des glucides (pain, riz, pâtes, céréales, pommes de terre etc). « Le sport le midi est déconseillé en période de ramadan puisqu’il est trop éloigné du dernier et du prochain repas. L’activité physique peut être pratiquée le soir si la personne n’a pas la possibilité de le faire le matin » soutient Nathalie Le Feuvre. Le repas qui suit permettra de refaire son stock d’énergie. « Mais attention, en cas de profession nécessitant des efforts physiques pendant la journée, faire du sport le soir peut accentuer un état de fatigue » avertit notre interlocutrice.
Comment éviter la déshydratation si on fait du sport pendant le ramadan ?
Le corps humain est constitué à plus de 70% d’eau et ce stock doit être renouvelé au cours de la journée au risque sinon de provoquer des malaises et des maux de tête. Tout d’abord, il faut impérativement boire régulièrement pendant la période autorisée c’est-à-dire en dehors du jeûne. D’autre part, on élimine les tisanes et le thé qui ont un effet diurétique. Le café est à proscrire car il a tendance à déshydrater. « Privilégier les eaux fortement minéraliséescomme Hépar, Contrex ou Vittel qui sont riches en sodium » préconise Nathalie Le Feuvre. Vous pouvez vérifier sur les étiquettes : sélectionner les eaux qui contiennent + de 2000 mg de résidus à sec.
Comment éviter l’hypoglycémie lorsque l’on fait du sport pendant le ramadan ?
Pour éloigner au maximum le risque d’hypoglycémie, on diminue la consommation de sucres rapides et d’aliments à index glycémique élevés qui font monter et redescendre trop rapidement la glycémie. On écarte ainsi les aliments ultra-transformés (plats préparés, biscuits apéritifs, biscuits sucrés, viennoiseries…) au profit d’aliments riches en fibres et protéines, et defruits et légumes crus comme les crudités (moins digestes mais qui lissent davantage la glycémie). On mise également sur les féculents semi-complets et des protéines animales (plutôt maigres comme le poulet) pour nourrir le muscle.
Quels conseils pour pratiquer le sport pendant le ramadan ?
Si vous souhaitez poursuivre votre pratique sportive pendant le ramadan, n’oubliez pas de :
être attentif aux signaux du corps : fatigue, malaise, soif intense et faire des pauses si nécessaires
choisir des entraînements à basse intensité et plus courts que d’habitude
vous échauffer pour faire monter doucement la température du corps
vous hydrater au maximum
consommer des repas équilibrés
éviter les aliments gras, sucrés ou les repas trop copieux
ne pas vous entraîner à l’extérieur en cas de fortes chaleurs
Quelles sont les contre-indications à la pratique sportive pendant le ramadan ?
Les personnes atteintes de pathologies (cancer, diabète ou maladies cardiovasculaires) doivent redoubler de vigilance car le sport en période de jeûne pourrait aggraver ou causer une fatigue excessive. « Pour les diabétiques, il est important de consulter son médecin avant le ramadan pour qu’il adapte le traitement (adapter le dosage et les heures de prise) » note Nathalie Le Feuvre. « Les sportifs avec un poids faible mais également les personnes âgées, les enfants et adolescents, femmes enceintes sont plus sensibles à la déshydratation et doivent donc limiter l’effort physique. Les personnes peu entraînées doivent également être plus attentives » ajoute Séverine
Merci à Nathalie Le Feuvre, nutritionniste spécialisée dans le sport et Séverine Chédel, diététicienne spécialisée en nutrition sportive.
Le mot hymen vient du grec « humen » qui signifie « membrane ». L’hymen est une fine membrane située à l’entrée du vagin, de forme variable d’une femme à l’autre (schéma ci-dessous). L’hymen est percée d’un orifice qui laisse passer le sang des règles.L’hymen peut se rompre au cours du premier rapport sexuel (mais ce n’est pas systématique). Il est illusoire d’associer un hymen qui n’est plus intact à l’unique perte de la virginité (défloration). Extrêmement souple, l’hymen n’interdit pas à une jeune fille vierge d’utiliser des tampons périodiques. Chez certaines filles, l’hymen est absent.
« C’est un anneau qui est inséré entre le vestibule qui est au niveau de la vulve sur le côté extérieur et le vagin qui lui est à l’intérieur. L’hymen n’est pas une cloison, il est par définition perméable. Sauf en cas d’anomalie ou de malformation, on peut glisser un petit doigt à travers l’hymen pour rentrer dans le vagin, de même qu’un tampon sans le déchirer et sans avoir mal. Lors du premier rapport, cet anneau va se déchirer à plusieurs endroits sur une profondeur d’environ deux millimètres. Ensuite, cela va faire une petite dentelle. Au lieu d’être un anneau d’un seul tenant, il sera discontinu et va faire comme une petite dentelle. Quant à la composition, c’est la même peau que celle du vagin, c’est de la muqueuse qui fait environ 1 mm d’épaisseur « , explique le Dr Odile Bagot, auteure du livre « Vagin & Cie on vous dit tout » aux éditions Mango. .
« Souvent, dans le fantasme des femmes, l’hymen est quelque chose qui est fermé alors que par définition il est ouvert puisqu’il laisse passer les règles. Il est important de préciser que cet anneau est élastique, ce qui signifie que même au premier rapport, il ne va pas nécessairement se déchirer (et entraîner des saignements plus ou moins abondants) mais juste s’étirer. Saigner au premier rapport n’est pas obligatoire, plus de la moitié des femmes ne saignent pas. On peut tout à fait être vierge et ne pas saigner au premier rapport »poursuit la gynécologue.
Quel est le rôle de l’hymen ?
« L’hymen n’a pas de rôle spécifique. On peut dire que chez la petite fille, il protège un peu l’intérieur du vagin mais il n’a aucun rôle ni physiologique ni sexologique. La seule utilité de l’hymen serait peut-être culturelle et religieuse en tant que symbole de la virginité mais cela ne reste qu’un symbole », précise la spécialiste.
Rupture de l’hymen et perte de virginité
La présence de l’hymen n’est pas un marqueur de virginité : ni sa présence ni son absence ne signifient que la femme est vierge ou pas, cette dernière est la seule à savoir ce qu’il en est. Lors du premier rapport sexuel, la pénétration du pénis de l’homme dans le vagin de la femme peut rompre l’hymen et « entraîner des saignements plus ou moins abondants et une douleur modérée car atténuée par l’excitation sexuelle. » Parfois, la jeune fille ne saigne pas lors de son premier rapport sexuel, soit parce qu’elle n’a pas d’hymen, soit parce que son hymen est assez souple pour permettre la pénétration.
Sur le forum santé : les discussions au sujet de l’hymen
L’auto-havening est l’autoapplication des gestes de havening pour réduire le stress, développer la confiance en soi, l’optimisme et les émotions positives. Il découle de l’havening, une thérapie psychosensorielle basée sur la neurobiologie, notamment utilisée pour traiter les traumatismes. « Cette technique développée par Dr Ronald Ruden s’appuie sur nos réactions neurologiques au toucher. Certains gestes comme les caresses sur le visage, les bras et les mains sont naturellement réconfortants et apaisants. Ils donnent le sentiment d’être dans un havre de paix (d’où le nom ‘havening’)« , détaille Susan Cortese, formatrice, praticienne en techniques de havening et maitre-praticienne en PNL. « Le Dr Ruden a découvert qu’ils apportent des changements neurochimiques et peuvent générer des modifications d’encodage des souvenirs traumatiques« , poursuit la praticienne. Le havening est ainsi pratiqué par un praticien de havening pour traiter des troubles émotionnels tandis qu’avec l’auto-havening « on prend soin de sa santé mentale au quotidien de la même manière qu’on peut pratiquer du sport pour muscler le corps ».
Comment pratiquer l’auto-havening ?
Une séance d’auto-havening combine les gestes de havening et les exercices mentaux. Les différents types de toucher consistent à se caresser les bras, de l’épaule au coude, et le visage, et à se frotter les mains. « On met nos doigts sur nos joues et sur le front et on caresse doucement comme si on applique une crème. On va aussi exercer des frictions avec les deux mains« , explique la coach. Elle résume la technique en quelques étapes : la formulation de l’objectif de la séance – ce que vous souhaitez modifier en vous (un apaisement, plus de confiance…), la sélection de la séance et la mise en pratique l’exercice en adéquation avec l’objectif. La séance se termine en se focalisant sur un état émotionnel positif. « Lorsqu’on est stressé, par exemple, on pratique un « sauvetage de l’amygdale » pour se calmer. On applique le toucher havening tout en réalisant des exercices mentaux de distraction. Il est ainsi possible de compter, de chanter ou tout simplement de lister des objets pendant quelques minutes« , explique la spécialiste avant d’ajouter ; « Combiner ces gestes aux activités mentales va produire un changement électrochimique dans le cerveau et calmer, dans ce cas précis, l’amygdale, la partie de notre cerveau impliquée dans les émotions fortes« . D’autres séances proposent de formuler les ressentis pour ancrer l’état émotionnel. « Certains exercices d’auto-havening comprennent aussi des méditations guidées, la méditation de pleine conscience« , complète la professionnelle.
Quelle est l’efficacité ?
Les techniques de havening, fondées sur les neurosciences, sont récentes. « Après une décennie de recherches, le Dr Ruden a publié ses travaux dans l’ouvrage »Quand le passé est toujours présent », il y a tout juste 10 ans. Ses études montrent que les réactions de stress, liées à un évènement traumatique, se réduisent suite à une session de havening. Les psychiatres et psychologues utilisent d’ores et déjà ces techniques avec des résultats semblables à ceux obtenus avec l’EMDR« , détaille Susan Cortese à propos de l’efficacité de la méthode. Selon elle, les études du Dr Ruden ont montré que le toucher déclenche la production d’ondes Delta dans le cerveau, qui à leur tour déclenchent des réactions dans l’amygdale qui dépotentialisent les récepteurs dans lesquels l’évènement traumatique est encodé. « La technique peut désactiver le traumatisme dans le système limbique, ce qui diminue les symptômes. Il décode le contenu émotionnel des souvenirs traumatiques dans l’amygdale« , souligne la coach.
Qui peut pratiquer l’auto-havening ?
Si le havening est pratiqué par des professionnels (coachs, sophrologues, professionnels de santé, hypnothérapeutes….) afin de traiter des troubles émotionnels comme les phobies, le stress post-traumatique ou les douleurs chroniques, l’auto-havening peut être pratiqué par tous chez soi. « Il permet d’atteindre différents objectifs de mieux-être comme la baisse du stress, plus de gratitude, de créativité, de confiance en soi ou d’émotions mobilisatrices« , indique la praticienne.
Y a-t-il des risques ou des contre-indications ?
L’usage de l’auto-havening ne comporte pas de risques. L’autrice tient cependant à préciser : « Il n’est pas recommandé pour guérir un traumatisme lourd ou pour soigner une maladie mentale. Pour ces pathologies, il est nécessaire de voir un professionnel ».
Comment cultiver le havening sur le long terme ?
Selon Susan Cortese, il est possible de pratiquer l’auto-havening sur le long terme exactement comme pour toute autre pratique de bien-être. « Vous pouvez le faire tous les jours, comme une routine pour développer la zénitude et le bien-être. On peut changer d’exercices. Les résultats de certaines séances – comme le sauvetage de l’amygdale – sont visibles en 5 minutes, mais il est essentiel de le pratiquer avec régularité pour que les effets durent« , conseille la coach.
Merci à Susan Cortese, formatrice, praticienne en techniques de havening, coach et maitre-praticienne en PNL.