Le moustique tigre (Aedes albopictus) circule de plus en plus en France et a colonisé 71% du pays. Cette année, la progression du moustique tigre sur le territoire français est spectaculaire et son implantation concerne 75 départements en Franceen mai 2023 : 68 en vigilance rouge et 7 en vigilance orange. Il faut y faire particulièrement attention car ce moustique pique les humains et peut transmettre des virus à l’origine de maladies graves comme la dengue, le chikungunya et, dans une moindre mesure, le virus Zika, rapporte Santé publique France le 15 mai 2023. Des maladies faisant l’objet d’épisodes épidémiques notamment dans des zones touristiques et en particulier dans les départements d’outre-mer. Chaque 1er mai, la Direction générale de la Santé lance le plan national anti-dissémination contre la dengue et le Chikungunya baptisé « plan anti-dissémination d’arboviroses », et concentre sa communication sur les départements où le moustique tigre est déclaré « implanté et actif ».
L’implantation du moustique tigre en France en mai 2023
Santé publique France a listé les départements où est implanté le moustique tigre. Au 1er mai 2023, il est présent dans ces départements :
Ain, Aisne, Allier, Alpes de Haute-Provence, Alpes-Maritimes,
Ardèche, Ariège, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches du Rhône,
Cantal, Charente, Charente Maritime, Cher, Corrèze, Corse du Sud,
Oui, le moustique tigre est déclaré officiellement implanté et actif dans une majorité des départements français, dont Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise et le Val-de-Marne, informe le site de la Mairie de Paris. A Paris, en 2022, le moustique tigre a été détecté dans les arrondissements suivants : les 9e, 10e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e.
Sources : Chikungunya, dengue et zika – Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2023, Santé publique France, 15 mai 2023 / MOUSTIQUE TIGRE : LA CARTE 2023, Vigilance-Moustiques
Qu’est-ce qu’un lymphome anaplasique à grandes cellules ?
Le lymphome anaplasique à grandes cellules est un cancer du sang qui provient des lymphocytes T, un type de globules blancs dans le système lymphatique. Il s’agit d’un lymphome rare, environ 2 % des lymphomes non hodgkiniens. Selon Erika Brunet, directrice de recherche Inserm à l’institut Imagine, cette maladie peut prendre plusieurs formes :
► Les formes systémiques, qui touchent ainsi plusieurs organes comme les ganglions, la peau, le foie ou encore la rate. ► Les ALK positifs : ils sont appelés ainsi car ils expriment la protéine ALK. La moyenne d’âge des personnes touchées par cette forme est de 34 ans. C’est aussi la forme qui est davantage retrouvée chez les enfants. ► Les ALK négatifs : ceux-ci n’expriment pas la protéine et touchent les personnes plus âgées (moyenne d’âge 54 ans).
« Les symptômes sont similaires à ceux d’autres lymphomes : fièvre, fatigue, perte de poids, sueurs et éventuellement la présence d’une masse au niveau des ganglions. Dans la forme cutanée, on observe des taches sur la peau ».
Quelles sont les causes d’un LAGC ?
La forme ALK positif est due à une anomalie chromosomique : deux morceaux de chromosomes s’échangent et la protéine s’active à la jonction. « Mais nous ne savons toujours pas ce qui entraîne cela au départ. Quant aux formes non ALK, la cause est inconnue, nous n’avons pas la preuve d’une anomalie génétique ou d’un facteur environnemental précis. »
Quel risque chez les femmes qui ont des prothèses mammaires ?
Le lymphome anaplasique à grandes cellules lié aux prothèses mammaires est une forme de lymphome bien différent. Selon l’institut national du cancer, le premier cas en France serait apparu en 2009. « Ce lymphome survient généralement avec les implants micro-texturés et se développe autour de la prothèse. Il s’agit heureusement d’une forme très rare mais, dans ce cas particulier, la cause est claire. L’une des hypothèses avancées est que ce type de prothèses pourrait créer une inflammation chronique due à la présence de bactéries qui adhèreraient alors à la prothèse pour former une sorte de bio-film« , explique Erika Brunet. Le lymphome peut parfois être diagnostiqué 7 à 15 ans après la pose de l’implant. Il existe deux types de lymphome anaplasique à grandes cellules liés aux prothèses mammaires : ► Une forme in situ qui se limite à la capsule, c’est-à-dire la membrane autour de l’implant; ► Une forme infiltrante avec une masse adjacente à la capsule péri-prothétique. Certains signes doivent alerter et encourager la femme à consulter son chirurgien : un épanchement périprothétique important, une augmentation du volume du sein, des douleurs, une inflammation, une masse, une ulcération, une détérioration de l’état général.
Quelle espérance de vie ?
Le sous-type ALK positif peut être bien traité avec des chances de survie pouvant atteindre 90 %. Le lymphome ALK négatif a un pronostic moins bon de 50 à 60 %. Concernant le lymphome lié aux implants mammaires, la chance de survie « semble moins bonne chez les patientes ayant une forme infiltrante, c’est-à-dire une tumeur étendue au-delà de la capsule« , explique l’Institut national du cancer.
Quel traitement pour soigner un lymphome anaplasique ?
Le traitement correspond d’abord à une combinaison de chimiothérapies classiques. En cas de récidive, des traitements plus ciblés et de plus en plus efficaces peuvent être proposés. Enfin, au besoin, une greffe de cellules souches peut être envisagée pour le lymphome ALK positif.
Merci à Erika Brunet, directrice de recherche à l’Inserm.
La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine(abrégée TCMH) ou la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (abrégée CCMH) est généralement dosée dans le cadre d’un bilan sanguin complet lorsqu’un patient se plaint de symptômes évocateurs d’une anémie. En quoi consiste l’examen ? Comment interpréter ses résultats d’analyse ? Que signifie un taux de TCMH élevé ? Faible ? Quel est le traitement ? Guide.
La mesure de la teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) représente la quantité d’hémoglobine contenue dans un globule rouge, la molécule qui transporte l’oxygène jusqu’aux organes. Cette mesure est souvent comparée à la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH), qui est plus précise.
La TCMH est souvent dosée en même temps que la CCMH. Ces mesures sont utilisées lorsqu’on suspecte une anémie chez un patient présentant certains symptômes comme :
On rappelle qu’une anémie correspond à une diminution de la quantité d’hémoglobine contenue dans le sang. Il est conseillé à toute personne qui présente ces symptômes de consulter son médecin. Ces deux valeurs (TCMH et CCMH) n’ont pas de valeur diagnostique, en revanche, elles permettent d’orienter le diagnostic du médecin.
Le dosage de la TCMH/CCMH consiste à prélever le sang via une prise de sang. Ce prélèvement servira à l’élaboration de la numération formule sanguine(NFS), qui est l’analyse des cellules du sang. Les résultats seront envoyés au laboratoire pour être analyser.
Un hémogramme présentant un taux anormalement élevé de TCMH/CCMH (une TCMH généralement supérieur à 32 pg/100 ml) peut faire penser à une anémie macrocytaire, c’est-à-dire que le patient a des globules rouges plus volumineux que la normale et donc une quantité d’hémoglobine plus forte dans un globule rouge. Le médecin va devoir alors faire des analyses complémentaires pour déterminer son origine. Cela peut être dû à une carence en vitamine B12 ou B9 (acide folique). Il peut également s’agir d’une anémie hyperchrome, c’est-à-dire lorsque le patient absorbe trop de fer. Généralement, le patient a une TCMH supérieure à 36 pg/100 ml. Plus rarement, il peut s’agir d’une maladie du foie, d’une sphérocytose héréditaire (rare) ou l’une des conséquences de grosses brûlures.
En revanche, quand l’hémogramme présente un taux anormalement bas de TCMH/CCMH (une TCMH généralement inférieur à 28 pg/100 ml, mais cela peut varier en fonction du laboratoire), il est possible que le patient souffre d’anémie hypochrome, c’est-à-dire qu’il a moins d’hémoglobine dans son sang que la normale. Le plus souvent, cela est dû à une carence en fer dans l’organisme. Mais dans certains cas, cela peut être révélateur d’une pathologie inflammatoire comme des maladies rhumatismales, infectieuses ou certains cancers. Des examens complémentaires (dosage de la protéine C-réactive, dosage du fer sérique…) devront être réalisés afin de mettre en lumière la cause de l’anémie.
Dans le cas d’une anémie hypochrome avec une carence en fer, on peut envisager une supplémentation en fer, sous avis médical. Des règles hygiéno-diététiques peuvent être mises en place comme le fait d’avoir une alimentation saine, variée et riche en fer. Les foies des viandes et volailles, les sardines et les coquillages, les légumineuses, les légumes verts et les noix sont d’excellentes sources de fer. Dans le cas d’une anémie macrocytaire, une supplémentation par voie orale de vitamines B12 ou B9 et un régime plus adapté peuvent être conseillés.
70 % des diagnostics en France sont posés grâce aux examens de biologie médicale. En ville ou à l’hôpital, le laboratoire permet aux patients d’être pris en charge et suivi pour tout type de pathologies. Pour en savoir plus, nous avons rencontré le Dr Stéphanie Haim Boukobza, directrice des affaires médicales des laboratoires Cerballiance. Qu’est-ce qu’un laboratoire d’analyses médicales ? Quelles analyses faire ?
Un laboratoire d’analyses médicales est une structure qui va accueillir les patients munis de leur ordonnance médicale pour réaliser des examens en vue d’un diagnostic et/ou du suivi d’une pathologie. « En général, les patients se rendent dans le laboratoire d’analyses médicales le plus proche de chez eux munis de l’ordonnance délivrée le plus souvent par leur médecin traitant« , souligne-t-elle. Parfois, les examens peuvent être réalisés sans ordonnance, à la demande du patient. « Dans ce cas, les examens seront à sa charge ».
Qui peut aller dans un laboratoire d’analyses médicales ?
Tout le monde peut se rendre dans un laboratoire d’analyses médicales. Seuls les mineurs doivent être accompagnés d’un parent ou tuteur. « Lorsque les patients ne peuvent pas se déplacer, les préleveurs du laboratoire (infirmières, techniciens de laboratoire) peuvent se rendre à leur domicile. Il suffit de contacter le laboratoire et de prendre rendez-vous. Cette prise en charge spécifique devra être précisée sur l’ordonnance par le médecin« , précise le Dr Stéphanie Haim Boukobza.
Quelles analyses faire dans un laboratoire ?
Une multitude d’analyses sont possibles dans un laboratoire. Celles-ci peuvent nécessiter des échantillons de différentes origines :
prélèvements respiratoires (comme pour le diagnostic de la Covid, de la grippe, de la bronchiolite ou encore d’autres pathologies respiratoires comme la coqueluche, la tuberculose, etc.) ;
prélèvements génitaux lorsqu’il y a suspicion d’une infection sexuellement transmissible (IST) par exemple. « Ces prélèvements génitaux sont réalisés par des experts : biologistes médicaux ou infirmières« , note-t-elle. Il est également désormais possible d’effectuer au laboratoire des prélèvements cervico-utérins pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (loi RIST) ;
prélèvements d’autres types de muqueuses (bouche, anus, œil, etc.) ;
prélèvements de peau ou d’ongles ;
prélèvements de selles.
Faut-il prendre RDV avant ?
L’accès à un laboratoire d’analyses médicales ne nécessite pas une prise de rendez-vous préalable. « Pour certains prélèvements, gynécologiques par exemple, et dans certains cas, comme pendant la Covid, la prise de rendez-vous sur des plateformes digitalisées pour certains laboratoires permet de mieux organiser les demandes« , ajoute-t-elle.
Quel est le fonctionnement d’un laboratoire d’analyses médicales ?
Il existe deux types de laboratoires d’analyses médicales :
les laboratoires de ville qui accueillent les patients ambulatoires ;
les laboratoires hospitaliers qui prennent en charge les échantillons de patients prélevés dans les différents services (dont les urgences) des hôpitaux ou des cliniques « Certains laboratoires peuvent également avoir des activités mixtes entre la ville, l’hôpital et les urgences« , précise-t-elle.
Ces différents types de laboratoires doivent tous répondre aux mêmes normes concernant les méthodes de prélèvement, de transport, d’analyse, de rendu des résultats et de conservation des échantillons. La plupart des échantillons prélevés dans les laboratoires sont envoyés et analysés sur des plateaux techniques proches du site préleveur. Trois phases constituent un examen : ► La phase pré-analytique, la phase de prélèvement au cours de laquelle des questions pourront être posées au patient : « des examens peuvent parfois être ajoutés ou modifiés par le biologiste médical en fonction du contexte clinique du patient » ; ► La phase analytique, l’analyse des échantillons, permettant d’obtenir les résultats ; ► La phase post-analytique, les résultats analysés et validés par les techniciens de laboratoires puis par les biologistes médicaux : « en fonction du degré d’urgence ou de la nature de la pathologie, ces derniers pourront se rapprocher du médecin, rediriger le patient, voire même parfois appeler le SAMU en cas d’urgence aiguë comme le diagnostic d’infarctus du myocarde, par exemple« .
Une analyse faite en labo est-elle toujours remboursée ?
Une analyse médicale remboursée est généralement une analyse prescrite sur ordonnance. Cependant, il existe certains examens remboursés et qui ne nécessitent pas obligatoirement une ordonnance et pris en charge à 100 % :
À l’inverse, il existe des analyses prescrites non remboursées. « C’est le cas, par exemple, de certains examens très innovants qui n’ont pas encore pu être examinés par la commission de la Sécurité sociale qui assure le remboursement. Ils sont, en attendant, hors nomenclature et donc à la charge du patient« , explique-t-elle. Certains examens peuvent aussi être pris en charge selon des indications précises. L’exemple de la vitamine Dest intéressant : « pour que cet examen soit remboursé il faut que le patient rentre dans des indications précises comme la suspicion de carence sévère (rachitisme), les examens avant et après chirurgie bariatrique, ou après transplantation rénale, par exemple« . D’autres examens prescrits mais jugés obsolètes par la Haute Autorité de santé, ne seront pas remboursés par l’assurance maladie. À bon entendeur, mieux vaut en parler avec son médecin avant.
Merci au Dr Stéphanie Haim Boukobza, directrice des affaires médicales, laboratoires Cerballiance.
La mononucléose est une maladie infectieuse qui touche plus souvent les adolescents et les adultes jeunes. On l’appelle parfois « maladie du baiser » (comme elle se transmet très facilement par la salive). Parmi les symptômes on retrouve une fièvre, un mal de gorge et une grande fatigue. La durée de contagion de la mononucléose est très longue. C’est quoi la mononucléose ? Quels sont les symptômes ? Quels traitements ? Est-elle dangereuse ?
Définition : c’est quoi la mononucléose ?
Il s’agit d’une maladie infectieuse bénigne causée par le virus Epstein-Barr (EBV). La mononucléose n’apparaît qu’une seule fois au cours de la vie de l’individu. C’est une infection sans gravité dans la très grande majorité des cas. « On estime que 90 à 95 % des adultes ont déjà eu la mononucléose, très souvent sans qu’ils le sachent », annonce d’emblée le Dr Nathalie Roda, médecin généraliste et membre du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG). Si elle peut atteindre tout le monde, peu importe l’âge ou le sexe, elle touche toutefois particulièrement les adolescents et les adultes jeunes.
Quels sont les symptômes de la mononucléose ?
Dans sa forme habituelle, cette maladie se traduit par une fièvre, un mal de gorge, une augmentation de la taille des ganglions cervicaux et surtout, de la fatigue. « Toutefois, aucun de ces symptômes n’est systématique en cas de mononucléose« , nuance Nathalie Roda. Attention cependant à la pratique de certains sports, car la mononucléose est classiquement responsable d’une splénomégalie(soit une augmentation de taille de la rate), ce qui impose d’éviter les activités à risque de traumatisme et de rupture de rate.
► Symptômes bébé. « Chez le bébé, la mononucléose est le plus souvent non symptomatique, mais elle peut aussi être responsable des mêmes symptômes que chez l’adulte, ou d’autres symptômes tels que : otite, diarrhée, douleur abdominale, symptômes d’infection respiratoire« , poursuit le Dr Nathalie Roda.
La mononucléose se transmet par la salive, ce qui lui vaut l’appellation de « maladie du baiser« . De manière indirecte, « elle peut aussi se transmettre par le partage de couverts ou de verre« , précise le Dr Nathalie Roda, qui ajoute : « la durée de la période d’incubation est d’environ 3 à 7 semaines.«
La période de contagion peut durer jusqu’à 6 mois après la guérison.
Combien de temps est-on contagieux quand on a la mononucléose ?
La mononucléose infectieuse est contagieuse. La période de contagion est longue et peut durer jusqu’à 6 mois après la guérison, et possiblement de façon intermittente durant des années.
Comment savoir si on a la mononucléose ?
Le diagnostic de la mononucléose repose avant tout sur l’observation des signes physiques. « Lorsque la maladie est évoquée devant un ensemble de symptômes, elle peut alors être confirmée par la mise en évidence d’anticorps anti-EBV grâce à une prise de sang« , explique Nathalie Roda.
Quels sont les traitements de la mononucléose ?
Il n’existe pas de traitement spécifique pour lutter contre cette maladie, qui guérit d’elle-même au bout de quatre semaines environ. En revanche, il est possible de diminuer les symptômes qui lui sont inhérents en attendant que les défenses immunitaires de l’organisme fassent leur travail. En cas de douleurs et de fièvre, il est possible de prendre du paracétamol. En cas de fatigue intense, un seul mot d’ordre : le repos.
Peut-on prévenir la mononucléose ?
Il n’existe pas de moyen de prévenir la mononucléose infectieuse, mais on peut éviter la contagion en évitant d’embrasser une personne atteinte ou d’utiliser ses couverts ou son verre.
Est-ce que la mononucléose est dangereuse ?
Les complications sont rares, mais peuvent concerner plusieurs organes : le cœur (myocardite), le cerveau (encéphalite, méningite), les poumons (pneumonie), le rein (néphrite) et le foie (hépatite virale). La rupture de la rate en phase aiguë d’infection est une autre complication connue, mais heureusement rarissime. Enfin, en cas de prise à tort d’amoxicilline, il est classique de voir apparaître une éruption cutanée.
Merci au Dr Nathalie Roda, médecin généraliste et membre du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG).