Feu vert pour un traitement du vitiligo. L’Agence européenne du médicament (EMA) a autorisé le 19 avril 2023 la commercialisation d’Opzelura en Europe (et donc en France). Il s’agit du premier traitement spécifique du vitiligo, une pathologie dermatologique auto-immune qui se caractérise par une dépigmentation progressive de la peau et qui toucherait près d’un million de personnes en France. C’est une crème contenant du ruxolitinib qu’il faut appliquer en fine couche sur les zones dépigmentées deux fois par jour et quiserait particulièrement efficace pour traiter la dépigmentation du visage…
Quelles sont les indications d’Opzelura ?
Opzelura est une crème commercialisée par le laboratoire Incyte et indiquée dans le traitement du vitiligo non segmentaire avec atteinte faciale chez l’adulte et adolescents à partir de 12 ans. Un vitiligo non segmentaire (ou vitiligo généralisé, la forme la plus fréquente de vitiligo) ne se limite pas qu’à un côté du corps, mais peut atteindre plusieurs zones du corps. Dans cette forme de vitiligo, « les lésions apparaissent sous formes de plaques achromiques, dépigmentées, bilatérales sur le corps, parfois symétriques« , peut-on lire sur le site du CHU de Bordeaux. La dépigmentation peut se produire au niveau du visage, du cou, du cuir chevelu, autour de la bouche, des organes génitaux ainsi que dans les zones qui ont tendance à subir des frottements ou des chocs comme les mains ou les bras.
Quel est le mode d’action d’Opzelura ?
Opzelura est un traitement dit « anti-JAK » car son mode d’action consiste à bloquer les enzymes Janus Kinases (JAK), impliquées dans l’activité d’une substance appelée interféron-gamma. Cette substance jouerait un rôle dans la destruction des mélanocytes, des cellules qui synthétisent normalement la mélanine, le principal pigment colorant la peau. En bloquant l’action des JAK, il contribue à augmenter la production de mélanocytes et donc de pigments naturels de la peau. Un traitement peut être nécessaire pendant plus de 6 mois (environ 24 semaines) pour obtenir une repigmentation satisfaisante de la peau (retour de la couleur de la peau). Le médecin peut arrêter le traitement s’il n’y a pas d’amélioration satisfaisante après un an de traitement.
Que contient Opzelura ?
Un gramme de crème Opzelura contient 15 mg de ruxolitinib (sous forme de phosphate). Parmi ses excipients à effet notoire, on retrouve du propylène glycol (E1520), de l’alcool cétylique, de l’alcool stéarylique ou encore du Butylhydroxytoluène (utilisé comme antioxydant dans la paraffine).
Quelle efficacité contre le vitiligo ?
La dose recommandée est l’application d‘une fine couche de crème deux fois par jour sur les zones cutanées dépigmentées (avec un maximum de 10 % de la surface corporelle) avec un minimum de 8 heures entre deux applications. Pour information, 10% de la surface corporelle correspond à une zone aussi grande que l’équivalent de 10 fois la paume d’un main avec les 5 doigts. Concernant l’efficacité, la Food and Drug Administration – l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments aux Etats-Unis – a démontré, dans deux essais cliniques, que 30 % des patients sous Opzelura (après 6 mois de traitement) présentaient une amélioration d’au moins 75 % de leur vitiligo facial (contre 10% sous placebo). Les études ont en outre montré qu’après 6 mois de traitement, la pigmentation corporelle totale s’est améliorée d’au moins 50 % chez 22 % des patients qui ont utilisé Opzelura contre 6 % chez ceux qui ont reçu le placebo.
Quand Opzelura sera-t-il disponible en France ?
Opzelura est déjà autorisé aux Etats-Unis depuis juillet 2022. Avant d’être commercialisé en France, le médicament doit obtenir le feu vert de la Haute autorité de Santé qui va évaluer son efficacité et fixer son prix et son remboursement par l’Assurance maladie. Cette évaluation devrait avoir lieu au premier trimestre 2024.
Disponible avec ou sans ordonnance ?
Opzelura n’est délivré que sur ordonnance et le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement du vitiligo non segmentaire.
Quels sont les effets secondaires d’Opzelura ?
Selon l’Agence européenne du médicament, l’effet indésirable le plus courant est l’apparition d’acné au niveau des sites d’application (5,8 %).
Quelles sont les contre-indications ?
Une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés ci-dessus.
La grossesse
L’allaitement
Quel sera le prix d’Opzelura ?
Pour le moment, le prix d’Opzelura n’est pas connu en France. C’est la Haute autorité de Santé qui le fixera après l’évaluation du médicament. A titre informatif, aux Etats-Unis, le coût de la crème topique Opzelura 1,5 % est d’environ 35.40 $ pour un tube de 60 grammes, selon la pharmacie, soit environ 32 euros.
Sources :
– Opzelura, Agence européenne du médicament
– Service de dermatologie et dermatologie pédiatrique, CHU Bordeaux
– FDA approves topical treatment addressing repigmentation in vitiligo in patients aged 12 and older, FDA.gov
– Association française du Vitiligo : Le médicament Opzelura (Ruxolitinib) officiellement autorisé en Europe
Le virus Zika est à l’origine de la maladie à virus Zika. Il se transmet par la piqûre d’un moustique tigre infecté. Il est dans la majorité des cas asymptomatique mais il peut causer de nombreuses complications, surtout lors de la grossesse (et pour le bébé). Il est nécessaire de prendre ses précautions avant de se rendre dans les pays à risque. Par ailleurs, se protéger lors des rapports sexuels en cas de contamination est indispensable pour éviter la transmission à son ou sa partenaire. Quels sont les symptômes du virus Zika ? Comment savoir si on est contaminé ? Comment se protéger du virus Zika ? Comment guérir de la maladie en cas d’infection ? Quels sont les pays à éviter ?
Définition : qu’est-ce que Zika ?
« Le virus Zika est un virus qui a été découvert pour la première fois en Ouganda en 1947 lors d’une étude développée pour évaluer la prévalence de la fièvre jaune » indique le Dr Pierre Roques, virologue. Il s’est retrouvé en Malaisie dans les années 80. Une autre épidémie a été observée en 2013 à Tahiti, en Polynésie française. En 2015, le virus a provoqué une épidémie au Brésil avec de nombreux bébé touchés par des microencéphales (atteinte neurologique sévère). Il est responsable de la maladie à virus Zika et se transmet par la piqûre d’un moustique infecté. Il s’apparente aux virus de la dengue, du Chikungunya ou de la fièvre jaune. Le moustique tigre se distingue par la présence d’une ligne blanche placée au centre du thorax et visible à l’œil nu.
Transmission : comment attrape-t-on le virus Zika ?
Le virus Zika se transmet à l’homme via la piqûre d’un moustique appeléAedes aegypti ou albopictus,des types de moustique tigre. Le moustique se contamine en prélevant le virus dans le sang d’une personne infectée. Celui-ci se multiplie ensuite dans le moustique, qui pourra, à l’occasion d’une autre piqûre, transmettre le virus à une nouvelle personne. Le virus est ensuite transporté par les voyageurs. « Le moustique tigre s’est déployé, et notamment en France où il est particulièrement présent dans les parties sud et ouest du pays. Les premières larves de moustiques de l’année 2023 sont apparues autour de Montpellier mi-mars. Pour l’instant, le risque de transmission du virus en France et en Europe est faible car le type de moustique tigre responsable reste surtout présents dans les zones intertropicales » développe le virologue. Il est néanmoins présent dans les territoires d’Outre mer français (Martinique, Guadeloupe, La Réunion).
► Contamination par voie sexuelle. La transmission du virus par voie sexuelle est de plus désormais prouvée. « On sait que le virus peut se retrouver dans le sperme et être un vecteur potentiel d’infection, précise Marie-Claire Paty, épidémiologiste et coordinatrice de la surveillance des maladies vectorielles à l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS). De plus, on a aussi la preuve d’une possibilité de transmission au sein de couples, de l’homme vers la femme, lorsque le partenaire masculin a voyagé au préalable dans une zone où circulait le virus. » Se pose donc la question de mesures de précaution. « La recommandation pour un couple dont le partenaire homme aurait séjourné dans une région à risque, c’est d’avoir des rapports protégés pendant toute la durée de la grossesse. »Quant aux couples pour lesquels il n’y a pas de grossesse, toute personne provenant d’un pays touché par le virus Zika doit se protéger lors des rapports sexuels durant les six mois qui suivent son retour dans le pays, qu’elle présente ou non les symptômes du virus (recommandations OMS, juillet 2018).
► Contamination par le sang. « Ce mode de transmission n’est pas prouvé, mais il est possible car le virus a été retrouvé dans le sang, explique l’épidémiologiste. Il pourrait rester dans le sang 5 à 7 jours, voire moins ». Pour l’heure, les autorités de santé recommandent aux personnes ayant voyagé dans une région endémique de reporter leur don de sang à plus tard, soit au moins 1 mois.
Quel est le temps d’incubation du virus Zika ?
Le temps d’incubation, c’est-à-dire la période entre l’exposition avec le virus et l’apparition des premiers symptômes, est de 3 à 12 jours. Pendant cette période, il faut donc éviter qu’une personne infectée se fasse piquer et qu’elle transmette ainsi le virus à d’autres moustiques afin de rompre le cycle de transmission virale.
Symptômes : comment savoir si on a Zika ?
Les symptômes sont le plus souvent bénins et de type grippal :
Le Zika peut également se manifester par une conjonctivite ou par une douleur derrière les yeux, ainsi que par un œdème des mains et/ou des pieds. « Il est difficile, sur ces seuls symptômes, de faire un diagnostic, notamment lorsque coexistent dans la même zone géographique d’autres arboviroses telles que la dengue ou le chikungunya », souligne l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). « Dans 70 à 80 % des cas, ce virus ne donne lieu à aucun symptôme, ce qui complique sa détection et donc son endiguement » rappelle le Dr Roques.
Diagnostic : comment détecter Zika ?
« Dans la plupart des cas, le diagnostic de maladie à virus Zika se fonde sur les symptômes et les antécédents récents de voyage (par exemple le fait d’habiter dans une région où l’on sait que le virus est présent ou d’y être allé) » indique le Dr Roques. Dans un second temps, le laboratoire peut confirmer le diagnostic au moyen de tests hématologiques (prise de sang ou prélèvements d’autres liquides biologiques comme les urines, la salive ou le sperme).
Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique contre le Zika.
Traitements : comment guérir du virus Zika ?
Le traitement est avant tout symptomatique et repose notamment sur la prise d’antalgiques (comme le paracétamol), et le repos. La personne contaminée doit également bien s’hydrater. En cas d’éruption cutanée avec ou sans fièvre et au moins deux signes évocateurs (douleurs conjonctivales, douleurs musculaires et articulaires, arthralgies, myalgies), il est nécessaire de consulter un médecin sans délai. « Plusieurs vaccins ont été évalués, ils sont encore en phase d’essais cliniques. Si on a déjà été infecté, on est à priori immunisé » précise notre interlocuteur. « On peut espérer que dans quelques années des vaccins soient commercialisés. La difficulté réside dans le fait qu’il est nécessaire de vacciner toute la population alors que les personnes à risques sont surtout les voyageurs qui se rendent dans les régions concernées » développe le Dr Pierre Roques.
Quelles sont les complications du virus Zika ?
► Des complications neurologiques en lien avec l’infection par le virus Zika, de type syndrome de Guillain-Barré, ont été décrites au Brésil, en Polynésie française, mais aussi en Martinique. Le syndrome de Guillain-Barré est une affection où le système immunitaire attaque une partie du système nerveux. Les principaux symptômes sont une faiblesse musculaire et des picotements dans les bras et les jambes. « Des manifestations neurologiques sévères ont effectivement été décrites, différentes des syndromes de Guillain Barré, mais elles restent à ce jour très rares. A la différence des microcéphalies, ce n’est pas une réelle surprise car d’autres virus de la même famille provoquent ce type de complications, comme le virus West Nile qui sévit aux USA et en Europe du sud. Pour résumer, c’est donc effectivement une préoccupation, mais ces manifestations rares, qui peuvent être régressives ont déjà été observées avec d’autres virus » commente l’épidémiologiste.
► Par ailleurs, une augmentation inhabituelle des cas de microcéphalie chez les fœtus et les nouveau-nés a été constatée au Brésil depuis novembre 2015. Il s’agit d’une anomalie rare du nourrisson consistant en une petitesse excessive de la tête. Elle est due au développement anormal du cerveau de l’enfant dans l’utérus ou au cours de la petite enfance. Pendant la croissance, les nourrissons et les enfants atteints de microcéphalie présentent souvent des troubles du développement du cerveau. « Le virus Zika a été isolé dans du liquide amniotique et dans le placenta, puis on l’a retrouvé le virus dans le cerveau d’un fœtus décédé in utero. Et enfin, récemment, des preuves expérimentales avec la découverte de chercheurs américains, qui ont montré que le virus Zika peut infecter des cellules souches neuronales humaines situées dans le cerveau et en altérer leur fonctionnement. Aujourd’hui, il n’y a plus de place pour le doute. »
► Une étude brésilienne publiée dans le British Medical Journal a par ailleurs fait état de 7 cas de nourrissons dont la mère avait été infectée par le virus Zika durant la grossesse, qui présentent des calcifications cérébrales et de l’arthrogrypose, maladie neurologique entraînant de sévères déformations articulaires. Les chercheurs émettent l’hypothèse que le virus Zika engendre des problèmes neurologiques, qui provoquent alors l’apparition d’arthrogrypose.
Prévention : comment se protéger de Zika ?
Une vigilance particulière doit être apportée aux jeunes enfants, aux femmes enceintes, aux malades et aux personnes âgées. Les voyageurs et les personnes habitant dans des zones touchées par le virus doivent également prendre les précautions de base pour se protéger des moustiques :
Appliquer des produits répulsifs contenant du DEET, de l’IR3535 ou de l’icaridine et bien suivre les instructions sur l’étiquetage du produit.
Porter des vêtements de préférence de couleur claire couvrant le plus possible le corps.
Dormir sous des moustiquaires.
Vider, nettoyer ou couvrir tous les contenants susceptibles de retenir l’eau même en petite quantité, comme les seaux, les pots de fleurs ou les pneus, de façon à éliminer les endroits où les moustiques peuvent se reproduire.
Installer des obstacles physiques comme les écrans anti-insectes.
Fermer les portes et les fenêtres
Il est recommandé aux femmes enceintes de reporter leur voyage dans les zones épidémiques.
Pour les femmes enceintes, « le premier trimestre est probablement le plus à risque, mais certaines études menées au Brésil on montré qu’il existait des cas de transmission en fin de 2e trimestre, voire au 3e trimestre. Donc, en l’état actuel des connaissances, toute la grossesse est considérée comme une période à risque » explique Marie-Claire Paty. Par précaution, il est donc recommandé aux femmes enceintes (et ayant un projet de grossesse) de différer leur voyage dans les zones épidémiques. Sur place, les femmes enceintes doivent se protéger des moustiques et éviter tout rapport sexuel non protégé pendant toute la durée de la grossesse. Les femmes enceintes doivent se protéger par tous les moyens disponibles contre les piqûres de moustiques (port de vêtements longs couvrant les bras et les jambes jusqu’aux chevilles, si possible imprégnés de répulsifs, moustiquaires imprégnées de répulsifs dans l’habitat, utilisation de répulsifs, etc.) et tout particulièrement au cours des deux premiers trimestres de la grossesse. Et de consulter sans délai en cas de symptôme. Les berceaux et les poussettes doivent être protégés par des moustiquaires imprégnées.
Quels sont les pays touchés par le virus Zika ?
Il est recommandé aux populations à risque (futures mamans, nouveaux-nés…) de « différer leur voyage en Martinique, en Guyane et dans les territoires d’outre-mer » en raison de « l’épidémie sérieuse » du virus Zika. A noter que contrairement au moustique vecteur du paludisme, l’Aedes a une activité diurne, en particulier le matin et en fin de journée. C’est donc surtout dans la journée qu’il faut se protéger, rappelle le ministère de la Santé.
Merci au Dr Pierre Roques, virologue à l’Institut Pasteur et à Marie-Claire Paty, épidémiologiste et coordinatrice de la surveillance des maladies vectorielles à l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS).
Aussi appelé « coryza » ou « rhinite », le rhume de cerveau est une inflammation aigue des muqueuses nasales. « C’est un syndrome bénin qui se manifeste par des écoulements nasaux et des crises d’éternuement, une obstruction nasale, voire des larmoiements. Une fièvre modérée, de la fatigue ou des maux de tête peuvent aussi survenir. Il est totalement bénin et peut toucher les bébés, les enfants comme les adultes« , explique le Dr. Monique Quillard. Il survient le plus souvent pendant l’automne ou l’hiver.
Pourquoi dit-on que c’est un « rhume » ?
L’affection ne touche en rien les méninges, mais bien la sphère ORL. Rhume, rhinite et rhume de cerveau sont d’ailleurs tous des synonymes : ils désignent une inflammation de la muqueuse nasale et/ou du rhinopharynx.
Quelle est la cause d’un rhume de cerveau ?
« Le coryza est le plus souvent dû à un virus tel qu’un rhinovirus, un adénovirus, un coronavirus (autres que le COVID 19), un VRS et un virus grippal », précise le Dr. Quillard. Très fréquent durant la période de l’automne-hiver, il est très contagieux et se transmet par les sécrétions nasales, les larmes ou la salive.
Une obstruction nasale qui peut toucher une seule narine, voire les deux
Un écoulement nasal clair mais qui peut évoluer et devenir plus épais et jaune
Des maux de tête
Éventuellement une légère fièvre (38°)
Quand et qui consulter ?
Si les symptômes persistent au-delà d’une semaine ou se compliquent d’une conjonctivite, d’une sinusite aiguë, d’une otite ou d’une bronchite, prenez contact avec votre médecin traitant.
Comment le médecin pose-t-il le diagnostic d’un rhume de cerveau ?
Un examen clinique et un interrogatoire précisant les symptômes du patient et ses antécédents personnels et familiaux (rhinite allergique) suffisent à poser le diagnostic.
Quel traitement pour soigner un rhume de cerveau ?
Il n’y a rien de spécifique à faire : le rhume de cerveau disparaitra de lui-même en une semaine maximum. Mais des traitements pourront diminuer l’inconfort. « Contre les écoulements nasaux et l’obstruction nasale, se laver le nez avec une solution hypertonique à l’eau de mer et pratiquer des inhalations permet de soulager ces symptômes, recommande le Dr. Quillard. En parallèle, veillez à aérer le domicile, le maintenir à une température de 18 à 20° maximum, boire beaucoup d’eau et ne pas trop vous couvrir. En cas de fièvre, il est conseillé de prendre 500mg de Paracétamol toutes les 6h avant de passer à 1 g en cas de persistance des symptômes« . Attention, le paracétamol n’est pas anodin pour le foie et il est déconseillé d’utiliser des AINS (anti inflammatoire non stéroïdiens) sans avis médical. Chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes, le recours à l’homéopathie peut être un plus car ce traitement ne présente pas de contre-indications. Ainsi : ► En cas d’écoulement nasal clair, amélioré au grand air : Allium cepa 9CH , 5 granules toutes les 2h à espacer selon amélioration. ► En cas d’écoulement jaune accompagné d’un mouchage difficile : Hydrastis 5CH , 5 granules toutes les 2h, à espacer selon amélioration. ► En cas d’écoulement épais : Kalium bichromicum 5CH, 5 granules toutes les 2h à espacer selon amélioration.
Merci au Dr. Monique Quillard, médecin généraliste et homéopathe.
La Journée de Solidarité est une journée annuelle mise en place depuis 2004, juste après la canicule de 2003 qui a entraîné le décès de près de 20 000 personnes. Elle consiste en une journée de travail supplémentaire (qui peut éventuellement être fractionnée en heures selon les cas). Concrètement, une partie des revenus de cette journée est destinée à financer les actions en faveur des personnes âgées et handicapées, notamment la prévention des risques liés à une nouvelle canicule. Le Lundi de Pentecôte est suggéré pour être la Journée de Solidarité. Mais les entreprises peuvent décider de fixer la Journée de Solidarité à un autre jour de l’année, en respectant toutefois certaines conditions. Quelle est la date de la Journée de Solidarité ? Est-il obligatoire de travailler ou est-ce un jour férié ? Combien d’heures doit-on « donner » ? Et en temps partiel ? En tant que stagiaire ? Tout comprendre.
Définition : c’est quoi et à quoi sert la Journée de Solidarité ?
La Journée de Solidarité a été établie par la loi du 30 juin 2004, sous l’action du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Cette journée permet de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap. Concrètement, elle consiste, pour les salariés, en une journée de travail supplémentaire non rémunérée (en principe). Pour les employeurs, elle se traduit par une contribution mise à leur charge (contribution solidarité autonomie ou CSA).
Que dit le code du Travail pour la Journée de Solidarité ?
En France, la Journée de Solidarité est fixée dans la loi du code du Travail (loi du 30 juin 2004). S’agissant des règles applicables à la Journée de Solidarité, il convient de distinguer :
Les domaines relevant de l’ordre public : le législateur fixe des règles auxquelles il n’est pas possible de déroger,
Les domaines relevant de l’ordre privé : les règles peuvent être fixées par convention ou accord collectif d’entreprise ou, à défaut, une convention ou un accord de branche.
Des dispositions dites « supplétives » sont prévues et s’appliquent en cas d’absence de convention ou d’accord collectif fixant ces règles, peut-on lire sur le site du ministère du Travail.
Quelle est la date du Jour de Solidarité en 2023 ?
A défaut de convention ou d’accord conclu, la Journée de Solidarité est normalement prévue le Lundi de Pentecôte, soit le lundi 29 mai 2023. Si le lundi de Pentecôte est choisi comme Journée de Solidarité, l’employeur verse une contribution de solidarité autonomie (CSA), à hauteur de 0,3 % de la masse salariale de l’entreprise. Mais la date de la Journée de Solidarité, qu’elle résulte d’un accord collectif ou d’une décision de l’employeur, peut être différente pour chaque salarié de l’entreprise, lorsque celle-ci travaille en continu ou est ouverte tous les jours de l’année.
Le lundi de Pentecôte est-il obligatoirement travaillé ?
Le lundi de Pentecôte n’est pas forcément travaillé s’il est choisi comme Journée de Solidarité. En effet, si le lundi de Pentecôte est choisi comme Journée de solidarité, il y a deux possibilités :
Le lundi de Pentecôte est travaillé (sauf si on pose une RTT ou une journée de congés)
Le lundi de Pentecôte n’est pas travaillé car une journée de RTT a été déduite du compteur de chaque salarié, suite à un accord d’entreprise.
La Journée de Solidarité est obligatoire pour tous les salariés de plus de 18 ans relevant du code du travail
La Journée de Solidarité est-elle obligatoire ?
Oui. La Journée de Solidarité est obligatoire pour tous les salariés de plus de 18 ans relevant du code du travail (et ceux relevant du code rural), qu’ils soient à temps plein comme à temps partiel, cadres ou non, en CDI comme en CDD, intérimaires ou saisonniers. Un salarié qui refuserait d’effectuer la journée de solidarité serait passible de sanctions disciplinaires et d’une retenue sur salaire (Cour de cassation, 7 avril 2010, n° 08-40658). Les stagiaires, qui ne sont pas salariés, ne sont pas concernés. S’agissant des salariés de moins de 18 ans, il convient de tenir compte des dispositions particulières régissant le travail des mineurs. Ainsi, si la journée de solidarité est fixée un jour férié, elle ne concerne pas les jeunes travailleurs, puisque, sauf rares exceptions, le travail des salariés de moins de 18 ans est interdit pendant les jours fériés. Si un accord collectif fixe un jour non férié comme journée de solidarité, il appartient aux partenaires sociaux de se prononcer sur les conditions dans lesquelles ces jeunes salariés effectueront cette journée. Les travailleurs indépendants non salariés ne sont pas concernés par la Journée de Solidarité.
► Chaque salarié n’est tenu d’effectuer qu’une seule Journée de Solidarité au cours d’une même année. Ainsi, en cas de changement d’employeur en cours d’année, le salarié ayant déjà effectué sa journée de solidarité chez un précédent employeur n’est pas tenu d’effectuer une deuxième Journée de Solidarité. Une attestation de Journée de Solidarité peut être demandé au moment où un salarié quitte son entreprise. Il s’agit d’un document qui indique la date à laquelle le salarié a travaillé au titre de la solidarité nationale dans l’année.
Comment prendre la Journée de Solidarité dans la fonction publique ?
Les modalités de la Journée de Solidarité sont différentes pour les salariés du secteur privé et du secteur public. Pour les salariés à temps plein et mensualisés, le travail accompli dans la limite de 7 heures, durant cette journée, n’est pas rémunéré. Concrètement, soit ils perdent une journée de repos ou de RTT, soit ils travaillent 7 heures supplémentaires non rémunérées. Cette journée supplémentaire de travail non rémunérée peut être :
une journée de travail le lundi de Pentecôte ou un autre jour férié précédemment chômé (autre que le 1er mai)
la suppression d’une journée de RTT
toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, (sauf suppression d’un jour de congé annuel). Pour les salariés à temps partiel, la limite de 7 heures est réduite proportionnellement à la durée de travail prévue par leur contrat de travail (par exemple, pour un salarié à mi-temps, la limite sera fixée à 3,5 heures).
Comment prendre la Journée de Solidarité dans le privé ?
Les modalités d’accomplissement de la Journée de Solidarité dans le secteur privé sont fixées par convention ou accord d’entreprise (ou d’établissement) ou par accord de branche. Pour les salariés à temps plein et mensualisés, le travail accompli dans la limite de 7 heures, durant cette journée, n’est pas rémunéré. Concrètement, soit ils perdent une journée de repos ou de RTT, soit ils travaillent 7 heures supplémentaires non rémunérées. Cette journée de travail supplémentaire non rémunérée sur l’année peut être :
soit pendant un jour férié qui était précédemment chômé autre que le 1er mai (comme le lundi de Pentecôte)
soit lors d’une journée de RTT
soit selon toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (comme travailler un samedi, par exemple). Pour les salariés à temps partiel, la limite de 7 heures est réduite proportionnellement à la durée de travail prévue par leur contrat de travail (par exemple, pour un salarié à mi-temps, la limite sera fixée à 3,5 heures).
Comment faire sa Journée de Solidarité en cas de temps partiel ?
Que ce soir dans la fonction publique ou privée, pour les salariés à temps partiel, la limite de 7 heures est réduite proportionnellement à la durée de travail prévue par leur contrat de travail. Donc par exemple, pour un salarié à mi-temps, la limite sera fixée à 3,5 heures (7 heures divisées par 2). Les heures effectuées au-delà de cette limite de 7 heures (ou de la limite proratisée pour les salariés à temps partiel) seront, en revanche, normalement rémunérées.
Un stagiaire doit-il faire sa Journée de Solidarité ?
Non. Un stagiaire n’est pas un salarié de l’entreprise, il n’est donc pas concerné par la Journée de Solidarité. Néanmoins, la seule condition dans laquelle un stagiaire peut être tenu, de travailler le lundi de Pentecôte, c’est si sa convention de stage le prévoit expressément.
Qui est dispensé de la Journée de Solidarité ?
Les salariés qui ont déjà effectué une Journée de Solidarité dans l’année (en cas de changement d’emploi au cours de l’année par exemple)
Les stagiaires non soumis au Code du Travail commun
Les alternants et apprentis de moins de 18 ans
Les moins de 18 ans
Les salariés qui seraient en congé payé, congé maladie ou maternité le jour fixé dans l’entreprise pour la journée de solidarité : cette journée n’est pas reportée.
Sources : Site du Gouvernement / Ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion / Loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées (Legifrance) / Service-Public.fr
Une ulcération est une perte de substance : les couches superficielles de la peau ou de la muqueuse formant ainsi une lésion. C’est une sorte de plaie qui se creuse lentement. Elle peut apparaître au niveau des muqueuses génitales ou buccales, ou de la peau, ou être non visibles, au niveau du tube digestif notamment. Ces lésions, suivant leur site d’installation, sont généralement associées à des pathologies sous-jacentes. L’ulcération en elle-même n’est pas une maladie, c’est plutôt le symptôme d’une affection primaire.
Comment reconnaître une ulcération ?
Au niveau de la peau, elle est aisément visible sous la forme d’une perte de substance habituellement rouge, se creusant. Concernant les muqueuses, elle peut se voir lorsqu’elle touche les muqueuses extériorisées, comme dans la cavité buccale, ou sinon grâce à un examen endoscopique qui utilise une petite caméra.
Une ulcération cutanée peut apparaître en raison de :
Un trouble circulatoire ou artériel. La circulation sanguine est diminuée et la peau se nécrose, provoquant des ulcères au niveau des membres inférieurs.
Une infection bactérienne ou virale (IST, herpès…). « Des microbes comme des staphylocoques, des streptocoques ou des mycoses s’attaquent aux tissus », explique le Dr Nina Roos, dermatologue.
Un cancer. Les cellules cancéreuses détruisent les tissus sains pour se développer.
Une carence : en particulier en vitamine C, causant un scorbut.
Un traumatisme local. « Une ulcération peut survenir à la suite d’un choc, d’un frottement, d’une brûlure…« , précise le Dr Roos.
L’apparition de bulles puis d’ulcérations peut se voir dans des maladies cutanées rares également.
Quelle est la cause d’une ulcération buccale ?
Elles sont multiples et peuvent être provoquées par :
Un traumatisme ou une blessure. « Ce peut être un coup, un choc, une blessure liée à un appareil dentaire amovible inadapté ou par frottements d’un brackets orthodontiques sur la muqueuse jugale ou labiale », indique le Dr. Christophe Lequart, dentiste et porte-parole de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire.
Une infection. « En particulier un herpès, la varicelle ou zona ou la syphilis« , précise le Dr. Lequart.
Un cancer
Quelle est la cause d’une ulcération génitale ?
Différentes causes peuvent entrainer une ulcération :
Une infection. « L’herpès au premier chef, note le Dr Odile Bagot, gynécologue, mais aussi le virus de la varicelle ou du zona, le virus d’Epstein-Barr, une primo-infection par VIH et syphilis« .
L’ulcère de Lipschütz « qui ressemble à l’herpès mais sans être infectieux », précise le Dr. Bagot.
La maladie de Bechet (aphtes buccaux et parfois vulvaires)
Un lichen scléreux vulvaire
La localisation génitale d’une maladie dermatologie (maladie bulleuse par exemple)
La prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens
Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, comme la maladie de Crohn.
Un cancer
Quel est le médecin spécialiste des ulcérations ?
Il n’existe pas de médecin spécialisé. Il est recommandé de consulter les spécialistes des domaines de santé. Ainsi, en cas de problèmes buccaux, un dentiste, un stomatologue ou un ORL peuvent être consultés, alors que les lésions génitales seront traitées par un dermatologue ou un gynécologue, des lésions cutanées par un dermatologue et des lésions digestives nécessiteront la consultation d’un gastro-entérologue.
Comment pose t on le diagnostic d’une ulcération ?
Le diagnostic s’appuie sur un interrogatoire et un examen clinique complet. L’interrogatoire s’intéresse aux antécédents personnels du patient, la prise de médicaments qui peuvent induire ces ulcérations et les symptômes ressentis (douleurs, prurit…). L’examen physique permet d’examiner la lésion, leur nombre et leur topographie. En cas d’ulcérations digestives, une imagerie est nécessaire. « L’examen endoscopique digestif (gastroscopie, coloscopie) se fait à l’aide d’une caméra montée sur un tube souple, que le gastroentérologue passe par la bouche ou par l’anus, le plus souvent sous anesthésie », explique le Pr François Mion, gastro-entérologue, chef du service d’explorations fonctionnelles digestives au CHU de Lyon. Des biopsies peuvent également être réalisées pour préciser l’origine de l’ulcération.
Quel traitement pour soigner une ulcération ?
« Il vaut mieux traiter les ulcérations cutanées le plus vite possible, car elles peuvent s’aggraver et tarder à cicatriser, recommande le Dr Roos. Le traitement local classique associe un nettoyage au sérum physiologique stérile et l’application de vaseline pour accélérer la cicatrisation. On traite aussi le facteur déclenchant quand c’est possible ». Parfois, la prise d’antibiotiques et/ou antifongique est nécessaire, associés à des antalgiques en cas de douleurs. « Les ulcérations digestives seront traitées en fonction de la cause retrouvée », précise le Pr. Mion. En cas de cancer, le traitement pourra être chirurgical, complété, selon les cas, par des séances de chimiothérapie et/ou de radiothérapie.
Merci au Dr. Odile Bagot, gynécologue, au Dr. Christophe Lequart, dentiste et porte-parole de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire, au Pr. François Mion, gastro-entérologue, chef du service d’explorations fonctionnelles digestives au CHU de Lyon et au Dr. Nina Roos, dermatologue.
Cette année en France, le 12 mai 2023 est consacré à la Journée mondiale de la Fibromyalgie (et du Syndrome de Fatigue Chronique), dont le principal symptôme est la douleur diffuse chronique, souvent associée à d’autres symptômes comme la fatigue intense, les troubles du sommeil, de l’attention et de la mémoire. L’objectif de cette journée ? Sensibiliser et diffuser le maximum d’informations auprès du grand public, des médias et du corps médical sur la fibromyalgie (ou syndrome fibromyalgique) qui toucherait au moins 1.6% de la population adulte française, rapporte le ministère de la Santé (entre 1.4 et 2.2% des adultes français selon l’Inserm). La fibromyalgie a été reconnue en 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Mais du fait de ses manifestations cliniques hétérogènes, d’un diagnostic difficile à poser et de sa grande variabilité dans sa sévérité, la fibromyalgie reste, même aujourd’hui, une maladie complexe à appréhender. Date, origine, actions, ruban… Tout savoir sur la 30e édition de la Journée mondiale de la Fibromyalgie.
Quelle est l’origine de la Journée de la Fibromyalgie ?
Le 12 mai est une date symbolique qui n’a pas été choisie au hasard pour « célébrer » la fibromyalgie. Il s’agit du jour de naissance de Florence Nightingale, une infirmière née en 1820 en Grande-Bretagne qui a, malgré sa forme grave de fibromyalgie (elle a passé les 50 dernières années de sa vie alitée), a créé la Fondation de la Croix-Rouge Internationale ainsi que la première école d’infirmières.
A quelle date a lieu la Journée de la Fibromyalgie 2023 ?
La Journée de la Fibromyalgie a lieu cette année le vendredi 12 mai 2023. Il s’agira de la 30e édition.
Pourquoi porter un ruban bleu pour la Journée de la Fibromyalgie ?
Pour soutenir les patients atteints de fibromyalgie, chacun d’entre nous est invité à porter sur ses vêtements ou sac un pin’s ou un ruban bleu, symbole de la reconnaissance de la Fibromyalgie et du Syndrome de Fatigue Chronique, créé en 2006 par l’Association FibromyalgieSOS. Les rubans et pin’s sont disponibles à l’achat sur le site de l’Association (un ruban = 2 euros, un pin’s = 3 euros, les tarifs sont dégressifs si vous en achetez plusieurs)
Quelles sont les actions pour la Journée mondiale de la Fibromyalgie ?
Malgré des avancées notables dans le diagnostic, la reconnaissance et la prise en charge de la maladie, la fibromyalgie reste relativement méconnue. Notamment parce qu’il existe une forte diversité des symptômes et un retentissement variable d’une personne à l’autre et dans le temps. Les actions portées par le Ministère pour améliorer le parcours de santé et la qualité de vie des personnes atteintes de douleur chronique et de fibromyalgie s’articulent autour de 4 axes :
Mieux informer
Diagnostiquer plus précocement
Mieux structurer la filière de prise en charge de la douleur chronique
Renforcer la recherche sur la douleur chronique et la fibromyalgie
Dans ce contexte, plusieurs villes se mobilisent à l’occasion de la 30e Journée mondiale de la Fibromyalgie :
► Samedi 6 mai : L’association « Ma fibromyalgie au quotidien en France » organise pour la première fois une marche solidaire à Dinard.
► Samedi 13 mai à 15h : organisation d’un webinaire en visioconférence par FibromyalgieSOS, avec comme invités des médecins. Le thème de la conférence est : « La fibromyalgie n’est pas une fatalité : les moyens d’en sortir et de ne pas rechuter »
► 10, 12 et 13 mai 2023 : organisation de 3 journées de solidarité par l’association Fibromyalgie Vendée. Le mercredi 10 mai : une conférence sur l’auto réflexologie, animée par Madisson Favreau, réflexologue à Fontenay-le-Comte, est proposée. Rendez-vous à 18h au centre social ODDAS, à La Roche-sur-Yon. La conférence est gratuite et ouverte à tous. Le vendredi 12 mai avec un relai vélo au départ de Chantonnay pour une arrivée aux Herbiers, entre 14h30 et 16h30. Gratuit et ouvert à tous. Le samedi 13 mai à la Roche-sur-Yon : stand vélo-smoothie place Napoléon pour échanger avec le public de 10h à 12h, puis marche, jeux de société, spectacle de danse et concert à la maison de quartier de Saint-André-d’Ornay, de 15h à 18h.
Quels sont les chiffres de la fibromyalgie en France ?
Au moins 12 millions de Français souffriraient de douleurs chroniques, dont la moitié avec une qualité de vie altérée (ministère de la Santé). La douleur constitue le premier motif de consultation, dans les services d’urgences et chez le médecin généraliste.
1,6 % de la population adulte serait atteinte de fibromyalgie en France (ministère de la Santé)
La fibromyalgie touche majoritairement les femmes, âgées de 30 à 55 ans, sans explication à ce jour : 8 à 9 cas sur 10 (Assurance maladie)
Quelles sont les associations contre la fibromyalgie ?
Quelques exemples d’associations pour les personnes atteintes de fibromyalgie et leur entourage (liste non exhaustive) :
Fibromyalgie SOS
Fibromyalgie France
Association VAFSFC : Vivre avec la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique
Sources : Fiche fibromyalgie, site du ministère de la Santé / Fiche fibromyalgie de l’Assurance maladie / Syndrome fibromyalgique de la HAS / 12 mai, journée mondiale de la fibromyalgie, INSERM (28 avril 2022)