Toutes les personnes de plus de 6 ans doivent désormais le porter.
Comme un air de déjà-vu… Le port du masque, qui a été notre quotidien pendant toute la pandémie de Covid-19, pourrait redevenir obligatoire en France. Du moins pour l’heure, il est réinstauré dans certains lieux, comme les hôpitaux de l’AP-HP, autrement dit les hôpitaux d’Ile-de-France, peut-on lire dans un communiqué officiel de l’AP-HP en date du 8 novembre 2024.
Depuis le mois de novembre et « au regard du passage de la région Île-de-France en phase d’épidémie de bronchiolite et de la circulation active du SARS-CoV-2 (virus à l’origine de la pandémie de Covid-19, ndlr), un masque chirurgical doit être porté par toutes les personnes (professionnels, patients et visiteurs) dès l’entrée dans les espaces dans lesquels circulent des patients« , indique l’AP-HP. Concrètement aujourd’hui, toutes les personnes de plus de 6 ans doivent porter un masque de type « chirurgical », le fameux masque « bleu » (ou parfois noir ou rose) à usage unique, particulièrement efficace pour limiter la propagation de virus et de germes et se protéger des maux de l’hiver.
Sont concernés par cette obligation : les professionnels quel que soit le secteur (hospitalisation conventionnelle, consultation, hôpital de jour), les patients hospitalisés, quand ils sortent de leur chambre, ou pris en charge en ambulatoires, dans les salles d’attente et lorsqu’ils circulent dans l’hôpital (salles d’attente, couloirs, cafétéria…), les intervenants au contact des patients (y compris ambulanciers, bénévoles), les visiteurs dès 6 ans et leurs accompagnements. Ces consignes pourront évoluer et seront régulièrement mises à jour pour tenir compte de l’évolution des épidémies hivernales.
La bronchiolite commence à faire des dégâts à Paris et en Ile-de-France : la région est en phase épidémique, selon Santé publique France, avec une augmentation des consultations et des passages aux Urgences. Les enfants de moins de 2 ans sont les plus touchés. Le Covid est stable en Ile-de-France, avec une circulation virale limitée et un taux de passages aux Urgences pour Covid-19 inférieur à 0.25% dans la région.
Un taux de glycémie stable participe à une bonne santé. Quand il augmente et entraîne des « pics de glycémie », cela signifique que trop de glucose (sucre) circule dans le sang. Plus ces pics sont fréquents, plus le risque de maladies chroniques tels que le diabète, les maladies cardiaques, les troubles digestifs et le surpoids augmente. Le choix des aliments est important pour limiter la hausse de la glycémie mais aussi l’heure à laquelle on prend ses repas. Des chercheurs australiens pensent avoir déterminé un moment en particulier où il ne faudrait pas manger car il y aurait un « effet critique sur le métabolisme du glucose ».
Pour parvenir à leurs résultats, ces scientifiques ont sélectionné 55 adultes ayant un IMC normal puis les ont divisés en 3 groupes : ceux qui jeûnaient la nuit, ceux qui ont prenaient des collations la nuit et ceux qui avalaient un repas complet la nuit. Tous sont restés éveillés pendant 4 nuits et ont dormi entre 7 et 8 heures durant la journée, avec un jour de récupération le 5e jour pour rétablir des cycles normaux de sommeil et d’alimentation. Un test de glycémie a été effectué le 6e jour.
« Nous avons constaté que la glycémie montait en flèche chez ceux qui mangeaient des repas complets la nuit et chez ceux qui grignotaient, tandis que les personnes qui jeûnaient la nuit montraient une augmentation de la sécrétion d’insuline, ce qui maintenait l’équilibre du taux de sucre dans le sang » a commenté le professeur Leonie Heilbronn dans la revue Diabetologia. Manger la nuit est donc très mauvais pour la glycémie. De plus, rester éveillé la nuit entrainait un mauvais alignement circadien et altérait le métabolisme du glucose. « Lorsque vous mangez un repas, votre corps sécrète de l’insuline, vous ne pouvez plus absorber le glucose aussi efficacement dans vos muscles et si cela continue, cela vous expose potentiellement au risque de diabète » a expliqué le Pr Heilbronn.
Les personnes travaillant de nuit seraient les premières victimes de ce phénomène, surtout quand on sait que 20% de la population active est obligée de travailler en dehors de la journée de travail normale. « Nous savons que les travailleurs postés [la nuit ndlr] sont plus susceptibles de souffrir de diabète, de maladies cardiaques et de surpoids. Nos recherches suggèrent que l’heure des repas pourrait être un facteur majeur de ces problèmes. » L’équipe conseille de manger en journée et d’éviter les repas une fois la nuit tombée, y compris pour les personnes travaillant pendant ces horaires.
On parle de résistance à l’insuline quand le corps ne répond plus efficacement à l’insuline. Une situation qui peut freiner la perte de poids.
Produite par le pancréas, l’insuline est une hormone qui régule le taux de glucose (taux de sucre) dans le sang. En cas de résistance à l’insuline, également appelée « insulinorésistance », le glucose ne va pas bien rentrer dans la cellule parce que l’insuline ne fait pas correctement son travail. La quantité d’insuline sécrétée par le pancréas est normale mais son action est déficiente. Résultat, le sucre se retrouve en excès dans le sang ce qui entraîne une accumulation de gras au niveau abdominal. « C’est l’un des composants physiopathologiques majeurs du diabète de type 2 lié au surpoids. Dans le diabète de type 2, il y a généralement deux phases : celle où l’insulinorésistance est prédominante et celle où la sécrétion d’insuline va commencer à être plus marquée, déficitaire » remarque le Dr Olivier Dupuy, Chef de service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition de l’hôpital Paris Saint-Joseph.
Ce phénomène est lié à une mauvaise hygiène de vie (consommation de produits trop gras et trop sucrés, sédentarité, hypertension artérielle). La résistance à l’insuline peut, de manière extrêmement simple, être décelée par la mesure du tour de taille à l’aide d’un mètre de couture. Ce critère varie en fonction du groupe ethnique. « Les Caucasiens et les Africains ont naturellement tendance à avoir un tour de taille plus élevé que les asiatiques. L’augmentation du tour de taille est l’un des piliers de ce que l’on appelle le syndrome métabolique, caractérisé par une pression artérielle anormale, une hypcholestérolémie et un taux de trylgycérides élevé », nous précise le Dr Olivier Dupuy.
« L’arme fatale et absolue » pour perdre du poids avec une résistance à l’insuline, c’est l’activité physique. « Celle-ci va permettre d’améliorer l’utilisation des métabolites, l’équilibre énergétique entre les glucides, les lipides les protéines. Dans le même temps, on va être plus sensible à l’insuline puisque l’activité physique va optimiser la synthèse pancréatique d’insuline, le pancréas étant plus fonctionnel lorsque la glycémie est moins élevée (moindre glucotoxicité) », informe l’endocrinologue. Il est donc essentiel de reprendre ou de débuter une activité physique. Un médicament antidiabétique peut également être prescrit contre l’insulinorésistance : la metformine. Il favorise la perte de poids mais ne peut être prescrit qu’en cas de diabète.
Côté alimentation, il est recommandé de réduire la consommation de glucides et de graisses tout en privilégiant les légumes et les protéines. Mais on ne supprime aucun aliment : « Tous les aliments sont utiles, ce qui compte ce sont les proportions. Des études menées à grande échelle ont mis en évidence le fait qu’il est plus efficace de réduire les féculents que de réduire les graisses. On n’a pas tous le même équipement enzymatique, certains microbiotes permettent d’avoir une alimentation riche en glucides tandis que d’autres ne sont pas capables de répondre à une sollicitation même modeste de glucides d’absorption rapide (comme un verre de jus de fruit par exemple) », commente le Dr Olivier Dupuy. In fine, on écoute son corps pour adapter au mieux ses besoins sans créer de frustrations.
Les derniers chiffres publiés en 2024 montrent que les Français ont tendance à faire moins l’amour qu’auparavant, que ce soit par mois ou par semaine.
On se pose tous la question à un moment donné : combien de rapports sexuels doit-on avoir par mois quand on est en couple ? Le rapport sexuel (ou coït) est « une relation entre au moins deux partenaires sexuels consentants, visant à développer des sensations de plaisirs sexuels, physiques et émotionnels. Cette relation s’exprime via des jeux érotiques, provoquant l’excitation des sens, voire l’accès à l’orgasme« , nous rappelle Sandra Saint-Aimé, thérapeute de couple et sexologue clinicienne. Selon elle, si la question de la fréquence des rapports sexuels se pose « c’est très fréquemment parce que l’on cherche à se rassurer« . Si tous les spécialistes de la sexualité répondent en choeur que le nombre ne signifie pas la qualité et qu’il varie selon chacun, des chiffres permettent de donner des moyennes. Les derniers ont été publiés en novembre 2024 dans l’enquête CSF-2023 réalisée par l’Inserm-ANRS-MIE.
Les Français font de moins en moins l’amour
D’après l’enquête Inserm menée sur 31 000 Français (hommes/femmes), la fréquence des rapports sexuels a diminué au fil du temps, pour les deux sexes et dans tous les groupes d’âge. En 1992, 86% des femmes avaient eu des rapports sexuels au cours de l’année écoulée ; cette proportion est passée à 83% en 2006 et à 77% en 2023. De même, le pourcentage d’hommes ayant eu des rapports sexuels au cours de l’année écoulée est passé de 92% en 1992 à 89% en 2006 et 82% en 2023.
L’enquête montre également que, parmi les personnes de 18-69 ans ayant eu un rapport sexuel dans l’année, la fréquence de rapports dans les 4 dernières semaines a diminué de 8,1 en 1992 à 8,6 en 2006 et 6 en 2023 pour les femmes et de 9 en 1992 à 8,7 en 2006 et 6,7
en 2023 pour les hommes. Les femmes ont ainsi environ 6 rapports sexuels par mois soit moins de 2 par semaine et les hommes presque 7 par mois. Une baisse qui s’observe chez les célibataires et les couples qui vivent ensemble.
Ces tendances à la baisse du nombre et de la fréquence des rapports « se retrouvent également dans d’autres pays occidentaux, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis » notent les auteurs de l’enquête. Pour la sexologue, « tant que le rapport sexuel reste un moment de plaisir partagé, ou chacun prend et reçoit du plaisir, la fréquence devient alors naturellement celle du nombre de fois où l’on se donne le droit de s’ouvrir au plaisir sexuel… ou pas«
Quel est l’âge moyen du premier rapport sexuel en France ?
Selon les données publiées par l’Inserm en novembre 2024, l’âge médian au premier rapport en 2023 était de 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes. A titre de comparaison, il était de 20 ans pour les femmes au début des années 1960 (18,8 ans pour les hommes) puis de 17 ans au milieu des années 2000 (pareil pour les hommes). Depuis la fin des années 2010, les tendances se sont inversées avec une augmentation de l’âge médian au premier rapport sexuel pour les deux sexes. « La remontée de l’âge médian au premier rapport sexuel s’observe également dans d’autres pays, notamment au Danemark, en Norvège, en Suède et aux États-Unis » indique l’Inserm.
Quel est le nombre de partenaire moyen en France ?
Les femmes ont en moyenne 8 partenaires (sexuels) au cours de la vie et les hommes 16. Un nombre en constante augmentation chez les femmes : 3,4 partenaires en et 4,5 en 2006. Pour les hommes, ces chiffres sont stables entre 1992 et 2006 (11 partenaires) et augmentent ensuite. Le fait d’avoir eu plusieurs partenaires sexuel·les par an augmente surtout chez les jeunes de 18 à 29 ans. « Multiplier les partenaires ne garantit pas pour autant d’avoir un meilleur apprentissage en matière de sexualité car au final, un rapport sexuel de qualité reste avant tout un moment de partage et/ou de découverte des facettes de notre sexualité, comme source de plaisir, de jouissance, et donc d’épanouissement » nuance Sandra Saint-Aimé. Le nombre de partenaires n’est pas l’indicateur d’une quelconque compétence sexuelle.
Jusqu’à quel âge les hommes et les femmes ont des rapports sexuels ?
La vie sexuelle ne s’arrête pas à 50 ans. Actuellement, 57% des femmes et 74% des hommes restent actifs sexuellement entre 50 et 89 ans C’est encore plus vrai chez les couples où 77% des femmes et 85% des hommes ont eu une activité sexuelle dans les 12 mois. Par ailleurs, la différence entre hommes et femmes est moins marquée lorsque l’on tient compte de la satisfaction qui décline avec l’âge et plus rapidement chez les hommes que chez les femmes. Lorsque la sexualité pose problème au sein d’un couple, consulter un sexologue clinicien peut aider à identifier et à mieux comprendre ses besoins sexuels et découvrir les moyens à sa disposition pour mieux les vivre avec l’autre.
Merci à Sandra Saint-Aimé, thérapeute de couple et sexologue clinicienne.
Sources
Santé sexuelle, 25 novembre 2021, Santé Publique France
Ce type de cancer ne touche pas que les hommes âgés ou fumeurs, mais aussi les jeunes, les femmes…
Le cancer de la vessie est environ 4 fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme. C’est le 7e cancer le plus fréquent en France et le 2e cancer urologique après celui de la prostate. Il touche 13 000 à 20 000 nouvelles personnes chaque année en France.
C’est quoi un cancer de la vessie ?
Le cancer de la vessie se développe le plus souvent à partir de la muqueuse de la vessie, sur l’épithélium urothélial, d’où le nom de carcinome urothélial qui lui est également donné. On distingue deux types de cancer de la vessie :
superficiel, c’est-à-dire limité à la muqueuse de la vessie,
invasif, atteignant une couche tissulaire plus profonde de la vessie appelée musculeuse. Celui-ci est plus violent et nécessite un traitement beaucoup plus lourd.
Le stade correspond au degré de gravité du cancer en fonction de la taille de la tumeur initiale et de sa propagation. Les médecins utilisent la classification dite « TNM », T concernant la taille de la tumeur (qui va de 0 à 4), N indiquant l’éventuelle présence de ganglions touchés (de 0 à 3) et la lettre M pour la présence de métastases (0 à 1). Plus les scores sont élevés, plus sombre est le pronostic.
Quels sont les symptômes d’un cancer de la vessie ?
« Le principal symptôme du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines (hématurie), qui peuvent alors être roses ou rouges foncé selon l’intensité du saignement » explique le Dr Adriana Perez, oncologue à l’Institut Radiothérapie de Hautes Énergies de Bobigny. Une hématurie macroscopique (visible à l’oeil nu) révèle dans 80% des cas un cancer de la vessie. « Les autres symptômes qui peuvent alerter vont des brûlures urinaires aux douleurs dans le bas du dos en passant par les infections urinaires à répétition ou aux spasmes de la vessie« , précise le Dr Perez.
Quelle est l’espérance de vie avec un cancer de la vessie ?
Quand le cancer de la vessie est pris à temps, la survie est supérieure à 80% à 5 ans. Si le diagnostic est réalisé plus tard, la survie tombe à 50% et 5% au stade métastatique. Pour anticiper d’éventuelles rechutes, les personnes touchées par le cancer de la vessie devront être suivies régulièrement toute au long de leur vie.
Quelle est la cause du cancer de la vessie ?
Comme pour la majorité des cancers, il est difficile de déterminer les causes de survenue du cancer de la vessie. On peut en revanche identifier les principaux facteurs de risque. Le premier incriminé est, comme souvent, le tabagisme, qui serait responsable de 30 à 40 % des cancers de la vessie. L’exposition prolongée à certaines substances dans le cadre d’une activité professionnelle (textiles, colorants, peintures, caoutchouc …) seraient également mises en causes dans sa survenue. Certaines chimiothérapies en traitement à un autre cancer peuvent augmenter le risque de développer ultérieurement un cancer de la vessie.
Comment diagnostiquer le cancer de la vessie ?
Il n’existe pas de dépistage systématique du cancer de la vessie. En cas de suspicion, le premier examen proposé par le médecin est l’analyse d’urine. Si des cellules anormales sont détectées, le cancer est avéré mais il est indispensable de localiser la tumeur qui peut se trouver à n’importe quel niveau des voies urinaires, des reins jusqu’à l’urètre. Trois examens sont alors possibles :
la cystoscopie, qui permet d’explorer la vessie à l’aide d’un cystoscope. Un prélèvement d’un fragment de tissus est généralement effectué.
l’examen microscopique des tissus prélevé, pour confirmer le diagnostic et établir le grade (degré de malignité) du cancer et son stade (degré d’extension de la maladie).
l’urographie intraveineuse, qui permet d’identifier les éventuelles anomalies des voies urinaires.
Quel est le traitement pour le cancer de la vessie ?
« Les traitements au cancer de la vessie ont trois buts : supprimer la tumeur et les éventuelles métastase, réduire les risques de récidive et traiter les symptômes » explique le Dr Adriana Perez. Il existe trois traitements au cancer de la vessie, en fonction de sa localisation et de son stade.
► La chirurgie. Son but est de retirer la tumeur, afin de limiter la progression de la maladie et de réduire le risque de récidive. Deux types de chirurgie existent selon le cas :
La résection transurétrale de la vessie (RTUV) pour les tumeurs superficielles.
Exérèse d’une partie de la vessie (cystectomie partielle) ou la totalité de la vessie (cystectomie totale)
► La radiothérapie peut être indiquée pour détruire la tumeur. Elle est généralement associée à la chimiothérapie et on parle alors de radio chimiothérapie concomitant. Elle peut être aussi réalisé seule, en cas de contre-indication à la chimiothérapie. La radiothérapie peut être aussi utilisée pour soulager des douleurs ou pour maitriser des symptômes dus aux saignements.
► La chimiothérapie agit sur l’ensemble du corps et permet de détruire les cellules cancéreuses même à distance de la tumeur initiales, dans le cas de métastases.
Prévention : comment éviter le cancer de la vessie ?
La principale mesure de prévention du cancer de la vessie est de ne pas fumer. Les personnes régulièrement exposées à des substances chimiques dangereuses devront subir un suivi régulier. Une analyse d’urine s’impose tous les ans afin de détecter l’éventuelle présence de sang dans les urines, assortie d’un bilan de santé plus complet.
Merci au Dr Adriana Perez, oncologue à l’Institut Radiothérapie de Hautes Énergies de Bobigny.
Faciles à préparer, ces boissons chaudes nous réchauffent rapidement de l’intérieur.
Face à la baisse des températures et aux premières gelées de la saison, il va falloir trouver des solutions pour se réchauffer efficacement. Grâce à leur pouvoir calorifique, certaines plantes sont les alliées idéales et peuvent facilement être consommées en tisane tout au long de la journée.
Le gingembre réchauffe les mains et les pieds
Le gingembre est une plante qui « réchauffe l’organisme », rappelle le Dr Michèle Serrand dans son livre « Ginseng, 1000 ans de bienfaits » (Alpen). Il facilite la distribution du sang vers les extrémités (mains, pieds) et améliore la répartition de la chaleur au travers du corps. De manière générale, « les épices, par leur action circulatoire, agissent comme vasodilatateurs périphériques. C’est le cas du gingembre, mais aussi de la cannelle, du piment, du poivre et de la cardamome« , explique le Dr Philippe Stéfanini dans le livre « La santé par l’eau froide » (édition Jouvence).
Pour préparer une décoction de gingembre très facilement : retirez la peau de la racine du gingembre (environ 5 cm) et hachez-la en tranches fines. Mettez 1 litre d’eau dans une casserole et quand l’eau commence à bouillir, incorporez les tranches de gingembre. Laissez infuser à feu doux pendant une vingtaine de minutes. Hors du feu, vous pouvez ajouter une cuillère de miel et un peu de citron.
Le pin Sylvestre pour les muscles et articulations
« Les résineuses comme le pin sont également réchauffantes« , poursuit le Dr Stéfanini. Tonique et stimulant, le pin Sylvestre a pour effet de réchauffer les muscles et les articulations, tout en apportant du tonus et de la vitalité à l’organisme. Par ailleurs, le pin est particulièrement intéressant en hiver grâce à ses vertus antitussives, expectorantes, fluidifiantes, antiseptiques et antiallergiques respiratoires.
Pour préparer une infusion de pin : choisissez des aiguilles de pin séchées cultivées de manière biologique, sans pesticide. Coupez les aiguilles en petits morceaux (en veillant à ôter la partie marron) et ajoutez une cuillère à soupe d’aiguilles dans de l’eau que vous porterez à ébullition pendant une minute. Laissez infuser à couvert pendant 10 minutes. Filtrez les aiguilles (faites attention à n’en laisser aucune) et versez l’infusion dans une grande tasse. Ajoutez une cuillère à soupe de miel si besoin.
Le thym et le citron = combo anti froid
Le thym est une plante aux vertus tonifiantes qui aide le corps à supporter les faibles températures. La tisane de thym est particulièrement efficace le matin car elle réveille et réchauffe. Et encore plus si on est un peu patraque : c’est une plante qui permet de dégager les voies respiratoires et d’apaiser la toux en cas de rhume ou de bronchite. Pour une tisane de thym : on fait infuser 1 à 2 g de plante séchée dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes. L’ajout de 2 cuillères à soupe de jus de citron permet de potentialiser les effets du thym.
La genièvre a des propriétés calorifiques
« La partie amère de la genièvre a des propriétés calorifiques qui offrent également une action globale sur la sphère digestive« , continue le Dr Stéfanini. Avec leur goût résineux et légèrement poivrée, ce sont les baies de genièvre qui sont utilisées en infusion.
Pour une tisane express aux baies de genièvre : versez l’équivalent d’une cuillère à café de baies dans 25 cl d’eau chaude (1 tasse) puis laissez infuser 10 à 15 minutes. On peut en boire 1 à 4 tasses par jour quand il fait très froid. En revanche, la genièvre est déconseillée en cas d’inflammation ou d’infection rénale, de règles abondantes, de néphrite, chez la femme enceinte et allaitante. Demandez l’avis d’un médecin en cas de diabète.