Pertes blanches : abondantes, épaisses, pourquoi ?

Pertes blanches : abondantes, épaisses, pourquoi ?

Epaisses, crémeuses, jaunes, odorantes, avant ou pendant les règles… Types de pertes et causes avec notre gynécologue.


Toutes les femmes ont des pertes vaginales mais il ne faut pas négliger leur aspect, leur couleur et leur odeur car elles peuvent révéler un problème de santé. Explications avec le Dr Philippe Deruelle, gynécologue.

C’est quoi les pertes blanches ?

Les pertes blanches sont des pertes vaginales naturelles chez la femme. Elles sont blanchâtres ou transparentes et surviennent dès l’apparition des premières règles jusqu’à la ménopause. « Le terme scientifique des pertes blanches est « leucorrhées » : il s’agit d’une glaire physiologique transparente à blanche« , explique Philippe Deruelle. « Toutes les femmes ont des pertes blanches, qui varient en quantité et en texture selon les personnes et selon la période du cycle hormonal« , précise-t-il.

Quelles sont les causes des pertes blanches ?

Les pertes blanches sont fabriquées à l’intérieur du col de l’utérus. Elles sont souvent plus abondantes autour du 14e jour du cycle, au moment de l’ovulation. Elles permettent au vagin de se lubrifier. Souvent, pendant la grossesse, elles sont plus importantes. Avoir plus de pertes blanches n’est donc pas inquiétant. Les pertes blanches peuvent varier d’aspect. Elles peuvent être plus abondantes, colorées ou plus ou moins épaisses.

► Pertes jaunes : si elles deviennent jaunâtres, notamment associées à des brûlures ou démangeaisons : c’est le signe d’une infection.

► Pertes blanches laiteuses : si elles sont très blanches et ont l’aspect de lait caillé, cela peut être le signe d’une mycose.

► Pertes blanches odorantes : si elles deviennent verdâtres et ont une odeur désagréable (souvent associée à l’odeur de poisson), cela révèle un déséquilibre de la flore vaginale que l’on appelle vaginose. Les « bonnes » bactéries du vagin sont en trop faible nombre. Il peut également s’agir d’une IST comme une infection à trichomonas. 

► Pertes blanches épaisses, crémeuses : si elles ont tendance à devenir plus abondantes, plus denses et plus granuleuses, surtout avec des caillots blanchâtres et qu’elles sont associées à des démangeaisons, cela peut être le signe d’une vaginite. 

► Pertes blanches abondantes : les pertes varient en quantité en fonction des femmes. Cela dépend de la sécrétion d’œstrogènes. Si vous remarquez qu’elles sont très abondantes, qu’elles humidifient ou tachent vos sous-vêtements, parlez-en à votre médecin ou à votre gynécologue. Il peut s’agir d’une contraception mal adaptée par exemple. Si les pertes sont grisâtres et malodorantes, il peut également s’agir d’un déséquilibre de la flore bactérienne vaginale qui entraîne une vaginose par exemple. 

Quand consulter ?

Si les pertes vous paraissent anormales par rapport à vos habitudes ou plus abondantes, n’hésitez pas à aller consulter. Sans vous alarmer : la plupart du temps, les modifications de la glaire sont dues aux changements hormonaux ou à une pathologie tout à fait bénigne. Si vous ressentez une douleur, une brûlure, des démangeaisons ou des odeurs anormales, allez consultez un professionnel de santé. Ne paniquez pas à l’idée d’une tumeur du vagin : elles sont très rares, d’ailleurs en général, elles n’entraînent pas plus de pertes blanches. Les personnes les plus à risques sont âgées.

Que faire ?

Il n’y a pas de traitement contre les pertes blanches, dans la mesure où elles sont naturelles. En cas de pathologie (mycose, vaginose…), votre médecin vous prescrira un traitement sur ordonnance. Il est important de ne pas trop se faire de toilettes intimes, deux par jour maximum. « Évitez les douches vaginales et utilisez de préférence un savon au PH neutre« , conseille le gynécologue Philippe Deruelle. Il est également conseillé de porter des sous-vêtements en coton. 

Merci au Dr Philippe Deruelle, gynécologue.


Source : JDF Santé

Comment arrêter d'être négatif ?

Comment arrêter d'être négatif ?

Plus on est négatif, plus on le devient, insiste notre psychologue.


Pessimistes, dévalorisantes et/ou fatalistes, les pensées négatives ont des impacts délétères sur les sphères de notre vie et peuvent même nuire à notre santé. Elles interfèrent avec notre travail, dégradent nos relations sociales et familiales, provoquent du stress et de l’anxiété, entravent la concentration, altèrent le sommeil et peuvent à terme nous isoler et réduire notre estime de soi à néant.

Le fait d’être négatif vient souvent de l’enfance, période pendant laquelle les réflexions des autres ou un quelconque traumatisme ont pu nous renvoyer une mauvaise image de nous et affecter le monde que l’on perçoit adulte. « Il peut aussi y avoir un aspect génétique : une personne qui a grandi avec un parent dépressif peut « hériter » de ce gène et avoir une tendance au pessimisme, nous explique Maïté Tranzer, psychologue clinicienne. Cela peut également provenir de l’environnement qui nous entoure (au travail par exemple) et des personnes négatives que l’on côtoie au quotidien. Sans s’en rendre compte, on va absorber leur énergie négative et succomber à notre tour à des pensées plus sombres.« 

Problème : plus on est négatif, plus on le devient, notre cerveau s’habitue naturellement à voir les choses négativement. « Le fait d’être négatif devient un mécanisme de défense : on va vouloir anticiper les choses par volonté de les contrôler. Il y a aussi une forme de complaisance par le négatif, avec parfois une recherche de victimisation et d’attention derrière« , poursuit notre interlocutrice. Mais heureusement on peut arrêter d’être négatif. « Déjà, il faut en prendre conscience. Il faut identifier les idées négatives et comprendre ce qui se cache derrière. On va essayer d’avoir un regard objectif sur soi, sans être dans un auto-jugement« , insiste Maïté Tranzer. Par exemple si on se dit « Mon entretien de demain va mal se passer, je vais perdre mes moyens », on va prendre du recul émotionnel, mettre du rationnel et de l’objectivité pour transformer cette pensée automatique en pensée neutre « J’ai préparé mon entretien, je connais mon sujet, il n’y a aucune raison que cela se passe mal » puis positive « Je vais faire preuve de sérieux et de professionnalisme, je vais tout faire pour les impressionner ». 

Ce travail introspectif passe aussi par une forme de gratitude et de revalorisation de soi pour reconditionner son cerveau à tourner les choses vers le positif, casser les schémas automatiques et sortir de son prisme. Par exemple, on peut faire un exercice très simple le soir avant de s’endormir qui consiste à identifier trois choses positives qui se sont passées au cours de la journée (« j’ai fait telle chose, ça m’a valorisé ou ça a apporté du positif à telle personne… »), à les noter sur un carnet ou à verbaliser pour en prendre véritablement conscience et les ancrer dans notre cerveau. 

Il faut aussi savoir s’entourer des bonnes personnes, celles qui vont être valorisantes, bienveillantes, solaires et qui vont déteindre positivement sur nous. Mais aussi limiter les sources de négativité comme les médias, chaînes de télévision anxiogènes ou les alertes smartphones d’informations toxiques. On peut aussi se faire aider par des séances de méditation en pleine conscience, de sophrologie ou aller consulter un psychologue pour extérioriser ce qui nous pose problème et stopper les ruminations négatives et les pensées limitantes. Avoir un état d’esprit positif ne se fait pas du jour au lendemain, cela passe par la mise en place d’un tas de petits réflexes. « C’est OK de percevoir des choses négatives ou de ressentir des émotions négatives. En revanche, ça devient problématique si on ne fait pas l’effort d’aller au-delà ou pire, si on décide de les alimenter« , conclut notre experte. 


Source : JDF Santé

Cette plante anti-inflammatoire est incontournable contre les rhumatismes (les Japonais l'adorent)

Cette plante anti-inflammatoire est incontournable contre les rhumatismes (les Japonais l'adorent)

Elle soulage les douleurs articulaires.


Le froid et l’humidité ont tendance à intensifier les douleurs dues aux rhumatismes et aux maladies inflammatoires comme la goutte. En France, c’est quasiment une personne sur 3 qui souffrent de rhumatismes et douleurs musculo-squelettiques, avec une prévalence plus marquée chez la femme. Heureusement, des plantes aident à soulager les articulations douloureuses.

Reconnue pour son pouvoir fortifiant, circulatoire et anti-inflammatoire, l’une d’elle est particulièrement efficace. Utilisé depuis la nuit des temps, c’est l’un des remèdes les plus connus en herboristerie qui accompagne la femme à toutes les étapes de sa vie : des règles à la ménopause, en passant par les problèmes articulaires en vieillissant. Ce n’est donc pas un hasard si son nom botanique « Artemisia vulgaris » tient son origine du nom Artémis, déesse grecque de la Nature sauvage et de la féminité.

« Grâce à ses vertus anti-inflammatoires bien connues, elle fait partie des remèdes de base des Japonais et notamment sur l’île d’Okinawa où l’on vit particulièrement longtemps et en bonne santé« , explique Yukie Miyaguni, diététicienne et experte en alimentation traditionnelle japonaise dans le documentaire « 100 ans de plénitude : le secret des zones bleues ». Plusieurs études, dont l’une parue dans la revue scientifique « Métabolites », ont mis en évidence l’effet anti-inflammatoire, notamment grâce à la présence de sa substance active, l’artémisinine qui est capable d’atténuer la production de cytokines, des protéines impliquées dans les mécanismes de l’inflammation.

Cette plante aux bienfaits anti-inflammatoires est l’armoise (aussi appelée « armoise commune »). Son goût rappelle celui de la menthe, du genévrier et de l’artichaut. Elleépilepsie, de kystes ovariens, de mastoses, ou ayant des antécédents de cancers hormono-dépendants, ainsi que chez le jeune enfant.


Source : JDF Santé

Le premier symptôme du déclin cognitif, il commence à 50 ans

Le premier symptôme du déclin cognitif, il commence à 50 ans

Normal ou début d’Alzheimer ?


Le déclin cognitif est définit par l’altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives. Les fonctions cognitives nous permettent de réaliser n’importe quelle tâche, octroyant à notre cerveau des capacités de perception, de coordination, de concentration, d’acquisition, etc. « A partir de 50 ou 60 ans, nous avons tendance à avoir une petite diminution de nos fonctions cognitives. Il s’agit d’un vieillissement naturel, qui est bénin et sans retentissement sur la prise de décision, les capacités de jugement ou sur l’autonomie. La vie reste strictement normale » nous rappelle

« Selon les fonctions cognitives touchées, plusieurs tableaux cliniques existent, poursuit-il. Mais dans tous les cas, le premier symptôme, sur le plan cognitif ou comportemental, est toujours un signe qui apparaît et qui est nouveau par rapport à l’état habituel de la personne. » Parmi les éléments annonciateurs d’un déclin cognitif citons : la perte de mémoire ; des difficultés à retenir de nouvelles informations ; des difficultés à planifier, à résoudre des problèmes simples ; des difficultés à trouver les mots, à organiser un discours, un langage ; des modifications comportementales ; une altération de l’humeur… 

« Le patient ne présente pas systématiquement plusieurs symptômes, poursuit le neurologue. Il peut entrer dans le déclin cognitif en ayant un trouble du langage par exemple, en ayant des difficultés à raisonner, à programmer, à planifier des actions ou encore ne plus se souvenir du fonctionnement d’un appareil, par exemple d’une télécommande. La personne peut aussi abandonner ses activités ou se replier sur elle-même et ceci est un bon élément en faveur d’une modification cognitive de la personne. » La perte de capacité de jugement, une altération du discernement ou des difficultés pour prendre des décisions sont potentiellement des signes d’appel.

Le trouble cognitif léger peut entraîner de petits oublis, un ralentissement de la vitesse du traitement de l’information ou une baisse de réactivité. « Ces symptômes peuvent être liés à l’âge et lorsque c’est le cas, il y a peu de retentissement sur l’autonomie au quotidien. Lorsque l’altération des fonctions cognitives retentit sur l’autonomie de la personne, le trouble cognitif est majeur et est le plus souvent en lien avec la démence ou une maladie dégénérative (Alzheimer par exemple, ndlr) » complète le Dr Delabrousse-Mayoux. Là, il faut consulter.

En résumé, le déclin cognitif peut prendre plusieurs formes, mais toujours avec une modification de l’état antérieur du patient. La vie de la personne est normale, et soudainement, elle éprouve de petites difficultés soit pour parler, organiser, planifier ou utiliser un objet dont elle avait l’habitude de se servir (perceuse, télécommande…). Elle se replie sur elle-même, son comportement change. Dans tous les cas, plus tôt le déclin cognitif est diagnostiqué, plus le patient a de chance de ralentir l’impact sur son autonomie.


Source : JDF Santé

Fini la douche, les Japonais ont trouvé la solution pour se laver sans rien faire (15 minutes séchage compris)

Fini la douche, les Japonais ont trouvé la solution pour se laver sans rien faire (15 minutes séchage compris)

Ce sont les maîtres de l’hygiène.


Les Japonais redoublent d’imagination et ont à coeur de soigner leur hygiène. La solution qu’ils vont présenter en avril 2025 à l’occasion de la prochaine exposition universelle à Osaka va en surprendre plus d’un. Vous connaissez la machine à laver le linge ? Vous allez maintenant découvrir la machine à laver les gens… Vous avez bien lu.

L’entreprise japonaise Science Co, spécialiste des pommeaux de douche et baignoires « intelligentes » a dévoilé un prototype de « lave-personne » ou « machine à laver humaine ». Son nom : le Mirai Ningen Sentakuki. Cette machine ressemble à un cockpit d’avion avec un couvercle transparent qui s’ouvre vers l’arrière. La personne s’assoit à l’intérieur puis l’appareil se remplit partiellement d’eau chaude. Des capteurs intégrés au siège mesurent le pouls de la personne et d’autres données biologiques pour garantir une température adaptée. En même temps, un système d’intelligence artificielle détermine si l’utilisateur est calme ou excité et projette des images à l’intérieur de la machine pour lui procurer une sensation de détente et de fraîcheur. Le lavage et le séchage prennent 15 minutes.

Machine à laver humaine du futur « Mirai Ningen Sentakuki » © Science corp

Les visiteurs présents à l’exposition universelle d’avril pourront tester la machine, Science Co a indiqué qu’ils devront réserver un créneau de 15 minutes pour expérimenter ce « lavage-séchage » d’un nouveau genre. Si les visiteurs sont séduits, l’entreprise pourrait développer une version domestique de la machine -aucun prix n’a été précisé pour l’heure. « Nous en sommes à environ 70 % », a déclaré le président de la société, Yasuaki Aoyama, cité par le journal japonais The Asahi Shimbun. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de vivre cette expérience futuriste en avant-première.

L’idée de cette machine pour laver les gens n’est pas nouvelle. En réalité, les Japonais en avaient déjà présenté une lors de l’exposition universelle de 1970. Cette machine exposée par Sanyo Electric Co s’appelait l’Ultrasonic Bath. Elle n’avait pas eu le succès commercial attendu. Ses créateurs ont estimé que cela était dû au manque de salles de bain dans les maisons. Les Japonais se lavaient régulièrement dans les bains publics. Espérons que la nouvelle version plaise davantage. Elle arrivera peut-être un jour dans nos salles de bain…


Source : JDF Santé

Cet examen médical sera obligatoire pour les enfants à partir du 1er janvier 2025

Cet examen médical sera obligatoire pour les enfants à partir du 1er janvier 2025

Un nouveau calendrier des examens médicaux obligatoires entre en vigueur en 2025.


De la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans, un enfant doit passer 20 examens médicaux obligatoires afin de s’assurer de sa bonne santé et d’orienter sa famille vers une prise en charge adaptée en cas de besoin. Ces examens sont effectués soit par le médecin traitant de l’enfant, soit par un médecin que vous avez choisi en tant que parent de l’enfant ou personne ayant la garde de celui-ci. Ils sont entièrement remboursés à 100 % quel que soit le professionnel qui les réalise, sans avance de frais, sauf en cas de dépassement d’honoraires (somme supérieure au tarif fixé par l’Assurance maladie pour une consultation).

Ces 20 examens médicaux respectent un calendrier précis que les parents doivent connaître. A compter du 1er janvier 2025, de nouvelles règles sont mises en place selon un décret paru le 14 novembre 2024 sur le Journal Officiel. Première nouveauté : dès janvier, l’enfant devra passer 13 examens (sur les 20 obligatoires) durant les 3 premières années de sa vie, contre 14 actuellement. La visite médicale effectuée entre la 3e semaine et la fin du 1er mois de vie est supprimée. Deuxième nouveauté, l’enfant aura 4 examens médicaux obligatoires entre 7 et 16 ans, contre 3 actuellement. Une visite médicale obligatoire est ajoutée durant la 7e année de l’enfant, rapporte le communiqué ministériel officiel. Pour résumer, les examens médicaux obligatoires de l’enfant devront désormais avoir lieu : 

  1. Dans les 8 jours qui suivent la naissance
  2. Au cours de la 2e semaine
  3. Au cours du 2e mois
  4. Au cours du 3e mois
  5.  Au cours du 4e mois
  6. Au cours du 5e mois
  7. Au cours du 6e mois
  8. Au cours du 9e mois
  9. Au cours du 12e mois
  10. Au cours du 13e mois
  11. Entre 16 et 18 mois
  12. Au cours du 24e ou du 25e mois
  13. Au cours de la 3e année
  14. Au cours de la 4e année
  15. Au cours de la 5e année
  16. Au cours de la 6e année
  17. Au cours de la 7e année (nouveauté de 2025)
  18. Entre 8 et 9 ans 
  19. Entre 11 et 13 ans 
  20. Entre 15 et 16 ans.

Lors de ces examens obligatoires, les médecins analysent notamment la courbe de croissance, la psychomotricité (évaluation de la capacité à effectuer certains gestes comme marcher ou attraper), le développement psychoaffectif et si les vaccinations sont à jour. A partir du 1er janvier 2025, les médecins devront également effectuer un repérage des éventuels troubles psychiques (anxieux et dépressifs) et également administrer des traitements préventifs relatifs à certaines maladies infantiles, si nécessaire.


Source : JDF Santé