L’angine correspond à une inflammation des amygdales d’origine virale (le plus souvent) ou bactérienne. Elle peut avoir quelques symptômes similaires à un Covid, notamment le mal de gorge ou la fièvre. Elle peut être observée toute l’année, même si elle est plus fréquente dès le début de l’automne. Et s’il ne faut pas s’alarmer dès l’apparition du moindre signe évocateur, on n’est jamais trop prudent en période d’épidémie. Comment faire la différence entre une angine et un Covid ? Quels sont les points communs ? Quand et qui consulter ?
Comment distinguer les symptômes d’une angine et d’un Covid ?
« L’angine, qu’elle soit bactérienne ou virale, se manifeste par des douleurs intenses au niveau de la gorge, notamment lors de la déglutition, une fièvre et de la fatigue. Ce sont des symptômes que l’on peut retrouver également lors d’un Covid-19. La gorge reste moins douloureuse en cas de Covid-19 qu’en cas d’angine. La fièvre peut être de même intensité lors d’une angine (38° à 40°C) que lors d’un Covid-19. A savoir qu’une angine bactérienne entraîne une fièvre plus élevée qu’une angine virale« , indique le Dr Maïlys Ducours, chef de clinique assistante dans le Service de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux , Groupe Hospitalier Pellegrin. La toux est également un symptôme commun aux deux infections (la toux peut être présente dans le cas d’une angine virale), même si elle est plus importante dans un Covid-19.
En fonction de vos symptômes et de leur intensité, vous pouvez faire la différence entre une angine et un Covid-19. Toutefois, un avis médical est nécessaire pour ne pas passer à côté d’une forme peu caractéristique du Covid-19, notamment quand les symptômes persistent et/ou s’aggravent.
Importantes (peuvent être évocatrices d’une grippe)
Perte d’odorat (anosmie)
Inexistante
Possible et typique en l’absence d’obstruction nasale
Perte du goût (agueusie)
Inexistante
Possible et typique
Problèmes dermatologiques
Inexistants
Possibles (éruptions, purpura…)
Signes digestifs (diarrhées)
Inexistants
Possibles (classiquement décrits chez les jeunes enfants et les personnes âgées)
L’angine et le Covid sont-ils autant contagieux ?
L’angine comme le Covid sont des infections qui sont contagieuses. Pour limiter le risque de transmission, il faut respecter un certain nombres de gestes barrières : se laver régulièrement les mains (après s’être mouché, après avoir éternué, avant de préparer un repas ou de manger, après être passé aux toilettes, après les transports, dès qu’on rentre chez soi…), utiliser des gels hydroalcooliques en cas d’absence de point d’eau et de savon, utiliser des mouchoirs en papier à usage unique et les jeter dans une poubelle, tousser ou éternuer dans un mouchoir ou se couvrir la bouche et le nez, porter un masque de protection, éviter de s’approcher des personnes fragiles (bébés, personnes malades ou âgées…), aérer sa maison au moins une fois par jour…
Quelles sont les différences entre une angine et un Covid ?
► Un agent infectieux différent : l’angine et le Covid-19 sont deux maladies d’origine infectieuse, qui n’ont cependant pas le même agent infectieux.
L’angine bactérienne est due à une bactérie, le plus souvent un streptocoque du groupe A. Un test de diagnostic rapide à faire chez le médecin dans certains cas seulement permet de distinguer une angine bactérienne d’une angine virale.
L’angine virale est due à un virus, le plus souvent un rhinovirus pouvant être transmis par l’air (éternuements ou toux), par contact physique ou par contact avec une surface contaminée. L’angine virale peut également être la conséquence d’une mononucléose.
Le Covid-19 est dû à un virus appelé le SARS-CoV-2 et qui appartient à la grande famille des coronavirus.
► Un examen du médecin : « La distinction entre une angine et un Covid-19 se fera lors de l’examen clinique du médecin. En cas d’angine, l’aspect des amygdales est modifié : les amygdales sont très gonflées et rouges en cas d’angine rouge ou couvertes d’un enduit blanchâtre en cas d’angine blanche. Cette modification des amygdales n’est absolument pas visible pour une infection au Covid-19« , précise notre interlocutrice.
► Une période d’incubation différente : la période d’incubation d’une angine est de 48 à 72 heures tandis que la période d’incubation du Covid-19 est de 5 à 8 jours.
► Une mortalité différente : le Covid-19 est une infection qui a causé plus de 145 000 morts en France. En revanche, « aujourd’hui en France, personne ne meurt d’une angine. Après, il y a des causes extrêmement rares d’angine qui peuvent être mortelles, comme la diphtérie, une maladie qui reste encore présente dans certains pays en voie de développement, mais plus en France« , signale-t-elle.
► Une saisonnalité différente : l’angine circule davantage entre la fin de l’automne et le début du printemps. « Il y a moins de risque d’avoir une angine en été par exemple« , rétablit le Dr Ducours. En revanche, selon les études menées sur la saisonnalité du Covid-19 recensées dans une synthèse de Santé publique France, « l’effet de la température sur la transmission du coronavirus est mesuré comme modeste voire nul ». Autrement dit, le Covid-19 circulerait aussi bien en été qu’en hiver. « L’effet à long terme de la saisonnalité dépendra essentiellement du niveau d’immunité conféré par l’infection à SARS-CoV-2 ou par l’immunité croisée avec les autres coronavirus« , peut-on lire dans cette synthèse.
Quand et qui consulter en cas de symptômes évocateurs ?
En cas de symptômes évocateurs d’une angine (mal de gorge, toux, fatigue, fièvre…), il est conseillé de demander l’avis de son médecin généraliste, dans un premier temps par téléphone ou par téléconsultation si cela est proposé. « En cette période de pandémie, on a tendance à s’alarmer dès l’apparition de certains symptômes. Or, ces symptômes peuvent être le signe de pleins d’autres maladies. Le Covid-19 n’a pas remplacé les autres infections. Il faut donc consulter un médecin pour pouvoir effectuer le bon diagnostic« , indique le Dr Ducours. La seule façon d’écarter complètement la piste du Covid est de se faire tester.
Merci au Dr Maïlys Ducours, Chef de clinique assistante dans le Service de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux, Groupe Hospitalier Pellegrin
Définition : c’est quoi les défenses immunitaires ?
« Il s’agit d’un système de défense de notre organisme qui a le pouvoir de lutter contre toute forme d’agression pouvant déséquilibrer notre organisme », définit Émilie Kapps, naturopathe à Paris. On parle aussi bien d’agressions extérieures (virus, microbes, bactéries) que d’agressions intérieures (des cellules du corps qui peuvent se dégrader)« . Le système immunitaire inclut tous les tissus, organes, cellules impliquées dans l’immunité et qui vont nous permettre de développer des anticorps : globules blancs, lymphocytes ou encore leucocytes selon l’organe qui les produit et la façon dont ils sont produits. « Ces anticorps vont empêcher la pénétration et l’attaque de tous ces germes, virus, microbes dans l’organisme, de réparer les agressions internes qui vont provoquer des déséquilibres voire des maladies », explique la naturopathe. Les principaux organes impliqués dans le système immunitaire sont :
Le thymus (glande située dans la partie supérieure du thorax, juste sous le sternum entre les poumons) ;
Les ganglions ;
Les amygdales ;
La rate.
Booster son système immunitaire, cela se prépare. « Il faut le faire dès l’automne, car les jours raccourcissent, une petite fatigue se fait sentir, le changement de saison arrive, le métabolisme fonctionne un peu plus au ralenti, les virus avec le froid reviennent, le stress de la rentrée est là… Et peuvent déséquilibrer l’organisme. Il est nécessaire de préparer son système immunitaire à affronter tout cela !« , ajoute-t-elle.
Renforcer son immunité avec l’alimentation
Maintenir son système immunitaire passe d’abord par l’hygiène de vie. « Il est conseillé de maintenir une activité sportive, avoir un bon sommeil et faire attention à gérer son stress, indique Émilie Kapps. Le premier réflexe à avoir quand on veut stimuler ou booster son immunité, c’est aussi changer son alimentation. L’idée n’est pas de faire un régime, mais de faire le plein d’aliments qui vont avoir une action sur le système immunitaire, grâce notamment à la vitamine C, D, E, le zinc, le magnésium et le sélénium« . On en trouve dans divers aliments :
► La vitamine C : « Elle est bonne pour le tonus, elle renforce le système immunitaire, réduit la fatigue », indique-t-elle. On la trouve dans les agrumes, l’acérola, le persil, le cassis, la salade, le chou, le poivron, le kiwi… ;
► La vitamine E : « Elle est un stimulant du système immunitaire ». On la trouve dans l’huile de germe de blé, les céréales complètes, les fruits oléagineux, la laitue, les épinards, les huiles végétales… ;
► La vitamine D : essentielle au bon fonctionnement de notre organisme et impliquée dans le maintien de notre immunité on la trouve dans les poissons gras et l’huile de foie de morue ;
► Le magnésium : « il lutte contre la fatigue, maintient le système immunitaire« . On le trouve dans le cacao, le chocolat noir, les fruits oléagineux, le sésame, les lentilles, les fruits secs, l’eau minérale, les pois chiches… ;
► Le zinc : « Au-delà d’être un puissant cicatrisant et antiinflammatoire, c’est un booster d’immunité ». On le trouve dans les huitres, les fruits de mer, le poisson, la viande, les œufs, les graines de courges, légumes secs, les céréales complètes… ;
► Le sélénium : « connu pour ses propriétés antioxydantes, il joue un rôle dans le système immunitaire ». On le trouve dans les œufs, la viande, le lait, le fromage, l’ail, le brocoli, l’algue, par exemple.
« Si vous souhaitez avoir un système immunitaire optimal, il faut veiller à avoir une bonne dose de protéines, car les acides aminés essentiels qui se trouvent dans les protéines sont constitutifs du système immunitaire, ajoute Émilie Kapps. C’est dans les protéines animales qu’on trouve les huit acides aminés essentiels. Les végétariens et végétaliens vont devoir reconstituer méthodiquement la chaîne de protéines leur permettant de bénéficier de ces acides aminés« .
Renforcer son immunité avec des plantes
La phytothérapie est une méthode qui utilise l’action des plantes médicinales. De nombreuses plantes peuvent renforcer le système immunitaire et aider à lutter contre la survenue d’infections hivernales comme les angines, les rhumes ou la grippe. Certains extraits de plantes, de fruits ou d’autres substances peuvent aider à la défense naturelle de l’organisme. Ces plantes se prennent généralement sous forme de comprimés, mais aussi sous forme d’huile à appliquer, de tisanes, d’homéopathie… « Il existe plusieurs plantes connues pour booster le système immunitaire, qui ont fait leurs preuves et qui reviennent en permanence« , note la naturopathe.
► L’échinacée : il s’agit d’une plante antivirale et antimicrobienne. « Elle se prend en infusion ou en gélule, en cure de trois semaines, avec une posologie qui dépend de la personne et du produit« , conseille-t-elle. ;
► Les plantes adaptogènes : « ces plantes s’adaptent aux différents besoins de l’organisme, et vont stimuler sa capacité de résistance au stress, à la fatigue, au froid, aux virus…« . On peut mentionner la rhodiola (tonifiante, fortifiante, revigorante, dynamisante) et l’astragale (recommandée pour tout ce qui est résistance à la fatigue, au froid…) ; « Attention, car on ne peut pas combiner les plantes adaptogènes, comme la rhodiola et l’astragale par exemple. Il faut toujours se renseigner auprès de son médecin, naturopathe, pharmacien, ou auprès d’une herboristerie avant de commencer une cure. Il faut prendre en considération ses traitements en cours, s’il existe des contre-indications, etc »
► La propolis est une substance que les abeilles récoltent : elle est constituée d’un mélange de cire d’abeille, de résine et de pollens apportant des oligo-éléments et des vitamines. Elle possède des bienfaits antiseptiques, bactéricides, antiviraux et anti-infectieux et contribue au renforcement des résistances naturelles de l’organisme en particulier en saison hivernale. En usage interne ou externe (sous forme d’huile à appliquer sous la plante des pieds), il possède une grande efficacité dans la prévention des infections respiratoires et des rhumes ;
► Le Ginseng est une plante chinoise possédant des vertus tonifiantes. Il permet d’augmenter l’oxygénation des cellules, participe à la stimulation des fonctions immunitaires et lutte contre les fatigues intenses ;
► Le camu camu compte parmi les fruits les plus riches en vitamine C. Il apporte ainsi beaucoup d’énergie et participe à la lutte contre les infections ;
► La spiruline, algue verte aux nombreuses vertus.
« En général, il faut 3 semaines minimum pour que le corps réagisse aux signaux qu’on lui envoie, ajoute la naturopathe.On peut faire une pause d’une semaine et on renouvelle si nécessaire. Faire une cure tout l’hiver ne sert à rien : le corps s’adapte au message et ne réagit plus lorsque nécessaire. Une cure a un début ou une fin« .
Renforcer son immunité avec des médicaments
« Il n’existe pas de médicament d’usage quotidien en médecine générale qui stimule directement l’immunité, indique le Dr François Mulet, médecin généraliste et homéopathe. Un médecin va essayer de comprendre pourquoi il y a cette baisse des défenses immunitaires, et va donner des compléments alimentaires en cas de carence (fer, magnésium, etc.). Ces derniers vont indirectement agir sur leur système immunitaire en reboostant les métabolismes cellulaires, et leur physiologie. Les médicaments qui existent pour booster l’immunité sont prescrits chez des personnes naturellement immunodéprimés, parce qu’elles ont une maladie auto-immune. Mais ce sont médicaments très spécifiques d’usage hospitalier ; le plus souvent permettant de stimuler le développement des globules blancs ».
Renforcer son immunité avec des compléments alimentaires et vitamines
Vitamine C, D, E, zinc, magnésium, sélénium… « Les compléments alimentaires et les vitamines indiqués pour booster son système immunitaire sont les mêmes que pour la phytothérapie et l’alimentation« , indique Émilie Kapps. « Pour renforcer ses défenses immunitaires, je prescris de la vitamine D, du zinc, ainsi que des prébiotiques et des probiotiques, qui améliorent l’équilibre de la flore intestinale et permettent de lutter contre les déséquilibres liés au virus« , ajoute le Dr Éric Atlani, médecin généraliste à Cannes.
Renforcer son immunité avec l’homéopathie
« Le principe de l’homéopathie est de donner un traitement spécifique en fonction des symptômes, et aussi en tenant compte du terrain (c’est-à-dire de la sensibilité propre) de chaque individu, et de ses antécédents. En somme : c’est traiter la personne dans sa globalité. Ainsi, il existe plusieurs traitements homéopathiques spécifiques pour renforcer les défenses immunitaires avant l’arrivée de l’hiver« . On peut tout de même citer deux médicaments homéopathiques recommandés pour tout le monde :
► Oscillococcinum® : « il est conseillé de prendre une dose chaque semaine en prévention des virus de l’hiver », conseille le Dr Mulet ;
► Influenzinum (dilution du vaccin contre la grippe), en prenant une dose en 9 CH une fois par semaine. « Attention, l’homéopathie n’est pas un vaccin ! En aucun cas l’homéopathie ne permet d’obtenir une réaction immunologique anti-virus de la grippe. Elle vise à stimuler les ressources de l’individu pour l’aider à mieux se défendre ».
« Il existe ensuite des terrains plus propices à tel ou tel avènement chez certaines personnes, pour lesquelles on ciblera des médicaments« , poursuit le Dr Mulet. On pense notamment :
→ Aux personnes qui ont des antécédents de grippe intestinale, de bronchite chronique ou d’asthme (infection chronique des voies respiratoires) : « on va utiliser Sérum de Yersin, un produit très efficace pour stimuler les défenses immunitaires. Il est conseillé de prendre une dose en 9 CH une fois par semaine » ;
→ Aux personnes qui ont des antécédents de suppuration (sinusites, otites, angines avec du pus associé) : « on a recours à Echinacea, une plante bien connue en phytothérapie, et qui possède un effet booster de l’immunité en prévention des phénomènes de suppuration. Elle est utilisée en homéopathie en basse dilution (5 CH) une fois par jour, pour se rapprocher des effets connus de la teinture mère et de ses propriétés phytothérapeutiques » ;
→ Aux personnes qui ont des antécédents infectieux intestinaux et qui conservent une fragilité au niveau intestinal : « elles peuvent se tourner vers Baptisia, en plus de Serum de Yersin, indique le Dr Mulet. Si par exemple on constate dans l’entourage des épisodes de gastro-entérite, on peut prendre 5 granules en 5CH une fois par jour en prévention pendant la période d’exposition, de manière à augmenter les défenses immunitaires digestives » ;
→ Aux enfants fatigués avec une grosse fragilité respiratoire, une tendance à l’asthme, aux otites et aux ganglions : « on recommande Aviaire en dose 15 CH une fois par semaine », note le médecin ;
→ Aux personnes fragiles lors des expositions au froid humide : « on conseille Dulcamara (Douce-amère). Si votre enfant développe une otite, une rhinopharyngite… dès qu’il pleut, qu’il y a du brouillard, qu’il sort de la piscine par exemple, il s’agit du médicament le plus adapté. On recommande une dose en 15CH une fois par semaine pendant toute la période humide (automne/hiver), une juste une fois après l’exposition (averse, climatisation, transpiration…)« .
Renforcer son immunité avec des huiles essentielles
L’aromathérapie utilise des huiles essentielles extraites des plantes, à des fins médicales. Elle peut soigner les petits maux du quotidien : rhume, fatigue, sommeil… en agissant sur le système nerveux et le système circulatoire. « La première huile essentielle que je recommande est l’huile de ravintsara, qui a des propriétés incroyables, conseille Émilie Kapps. On peut la diffuser chez soi pour purifier l’air, se débarrasser des microbes et des bactéries, ou l’inhaler en versant deux gouttes sur un petit mouchoir qu’on va respirer à plusieurs reprises dans la journée« . Autre huile intéressante : l’huile essentielle de citron. « Elle est antimicrobienne, antivirale, antiseptique antifongique… », observe la naturopathe. On peut l’utiliser de la même manière que l’huile essentielle de ravintsara.
Renforcer son immunité avec des épices
Pour booster le système immunitaire, il est également possible d’avoir recours aux épices, un remède très présent dans la médecine chinoise et ayurvédique. « On prend deux tasses par jour de tisane épicée : gingembre, piment de Cayenne, curcuma, cannelle…« , conseille-t-elle. Ces épices sont protectrices, antivirales et stimulante du système immunitaire, et activent la circulation sanguine et lymphatique. « Il faut bien choisir ses épices, le but n’est pas de tout mélanger et faire un pot-pourri ! », prévient la naturopathe. N’hésitez pas à demander conseil.
Renforcer son immunité avec la lithothérapie
Sinon, certaines personnes ont recours à d’autres remèdes : « la lithothérapie, par exemple, consiste à porter sur soi une pierre, car on estime qu’elle produit de l’énergie qui va harmoniser le corps et l’esprit. Chaque pierre a sa vertu, et si on croit à cela, on devrait porter une pierre de grenat rouge pour l’énergie », indique-t-elle. A tester…
Renforcer son immunité avec la sylvothérapie
« Il est conseillé de s’exposer le plus possible à la lumière du jour pour booster son système immunitaire », indique la naturopathe. On produit de la vitamine D, constitutive du système immunitaire. « Il a également été prouvé que d’être en contact avec la nature est un booster du système immunitaire. C’est ce qu’on appelle la sylvothérapie« .
Renforcer son immunité avec le sauna ou le hammam
« Faire du sauna ou du hammam aide à détoxifier l’organisme et à oxygéner les cellules, à activer la circulation sanguine« , complète-t-elle.
Quelles précautions et contre-indications ?
► Échinacée : Ne pas utiliser en cas de maladies évolutives et maladies auto-immunes et d’allergies ; Contre-indiquée en cas de grossesse et d’allaitement.
► Rhodiola : Ne pas utiliser en cas d’états d’excitation ; peut provoquer des insomnies ; contre-indiquée en cas de grossesse et d’allaitement.
► Astragale : Ne pas utiliser en cas de maladies auto-immunes ; peut provoquer des réactions allergiques bénignes et troubles gastro-intestinaux ; contre-indiquée en cas de grossesse et d’allaitement.
► Huile essentielle de Ravintsara : interdite aux femmes enceintes, femmes allaitantes et aux enfants de moins de 8 ans ; déconseillée en cas d’asthme et d’antécédents de crises épileptiques.
► Huile essentielle de citron : interdite aux femmes enceintes, femmes allaitantes et aux enfants de moins de 8 ans.
Merci à Émilie Kapps, naturopathe à Paris, au Dr François Mulet, médecin généraliste et homéopathe et au Dr Éric Atlani, médecin généraliste à Cannes.
[MIse à jour le 9 décembre 2022 à 13h04] L’épidémie de Covid repart en décembre en France et la règle de l’isolement est toujours valable. Est-il obligatoire ? Quelles règles pour les cas positifs ? Cas contacts ? Vaccinés ou non vaccinés ? Enfants ?
L’isolement est-il obligatoire quand on est positif au Covid ?
Oui, l’isolement est toujours de rigueur en France en décembre 2022 et doit être respecté, rappelle le site du gouvernement. Cet isolement en cas de Covid-19 ne concerne que les personnes testées positives. Depuis le 21 mars 2022, les personnes cas contacts vaccinées ou non (de plus de 12 ans) ne sont plus tenues de respecter un isolement.
Quel est le délai d’isolement ?
► Les personnes positives au Covid vaccinées (2 doses + 1 rappel = schéma vaccinal complet) doivent s’isoler7 jours (pleins)après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Au bout de 5 jours, la personne positive peut sortir d’isolement si elle a un test antigénique négatif et qu’elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h.
► Les personnes positives au Covid non vaccinées doivent s’isoler10 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Au bout de 7 jours, la personne positive peut sortir d’isolement si elle a un test antigénique négatif et qu’elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h.
Quel est le protocole d’isolement quand on est positif au Covid ?
Avec un schéma vaccinal complet et à jour (2 doses + 1 dose pour le schéma initial) et pour les enfants de moins de 12 ans : l’isolement est d’une durée de 7 jours (pleins) à compter de la date du début des symptômes ou de la date du prélèvement positif. Toutefois, au bout de 5 jours, la personne positive peut sortir d’isolement à deux conditions :
Elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif
Elle n’a plus de signes cliniques d’infection au SARS-CoV-2 depuis 48h.
Si le test réalisé est positif ou si la personne ne réalise pas de test, son isolement est maintenu à 7 jours. Elle ne réalise pas un second test à J7 pour sortir de l’isolement.
Combien de temps s’isoler quand on est positif et non vacciné ?
Avec un schéma vaccinal incomplet ou pour les personnes non-vaccinées : l’isolement est de 10 jours (pleins) à compter de la date du début des symptômes ou de la date du prélèvement du test positif.
Toutefois, au bout de 7 jours, la personne positive peut sortir d’isolement à deux conditions :
Elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif
Elle n’a plus de signes cliniques d’infection au SARS-CoV-2 depuis 48h.
Si le test est positif ou si la personne ne réalise pas de test, son isolement est maintenu à 10 jours. Le respect des gestes barrières (port du masque et mesures d’hygiène) est à respecter les 7 jours suivant la sortie d’isolement du cas positif.
Combien de temps s’isoler si on a déjà eu le Covid ?
L’Assurance maladie indique que si vous avez déjà eu le Covid-19 il y a moins de 2 mois, vous n’êtes pas obligé de vous isoler, sauf si vous avez des symptômes et que votre médecin traitant considère qu’il s’agit d’une nouvelle infection. Dans ce cas, si vous avez besoin d’un arrêt de travail pour vous isoler, vous pouvez contacter les équipes du contact tracing avec une attestation de votre médecin traitant. Cet arrêt sera indemnisé sans jour de carence et avec un complément employeur. Si votre état de santé n’est pas stabilisé à l’issue de votre isolement, votre médecin traitant pourra prolonger votre arrêt.
Les cas contacts doivent-ils s’isoler ?
Non. Depuis le 21 mars 2022, et conformément à l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 11 février 2022, les personnes contacts à risque (cas contacts), quel que soit leur statut vaccinal, ne sont plus tenues de respecter un isolement, indique un décret de la Direction générale de la Santé du 15 mars 2022. Néanmoins, elles doivent toujours :
Réaliser un test de dépistage Covid (antigénique, PCR ou autotest) à J+2 de la notification du statut de contact.
Limiter leurs contacts, en particulier avec des personnes fragiles.
Éviter tout contact avec des personnes à risque de forme grave.
Télétravailler dans la mesure du possible.
Porter un masque pendant les 7 jours suivants le contact à risque.
Un résultat positif de test antigénique ou d’autotest doit nécessairement être confirmé par un test RT-PCR
Quel isolement pour un enfant positif au Covid ?
Pour les enfants de moins de 12 ans positifs au Covid, l’isolement est d’une durée de 7 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Toutefois, au bout de 5 jours, l’enfant peut sortir d’isolement à deux conditions :
s’il effectue un test antigénique et celui-ci est négatif
s’il n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h
Si le test réalisé est positif ou si l’enfant ne réalise pas de test, son isolement est maintenu à 7 jours. Il ne réalise pas un second test à J7. (J signifie : le jour où vous apprenez que vous êtes cas contact). A partir de 12 ans, l’enfant non vacciné doit s’isoler 10 jours (ou 7 s’il a un test négatif au bout de 7 jours).
Comment obtenir une attestation (ou certificat) d’isolement ?
Les cas positifs qui doivent être isolés peuvent bénéficier d’une attestation d’isolement ou « déclaration de maintien à domicile » s’ils ont besoin d’un arrêt de travail et ne peuvent pas télétravailler. Pour simplifier leurs démarches, l’Assurance Maladie a ouvert depuis le 3 octobre 2020 le téléservice declare.ameli.fr. Avant de verser vos indemnités journalières, l’Assurance maladie vérifiera que vous êtes bien identifié comme cas positif.
Quelles précautions prendre pendant l’isolement ?
Rester, si possible, dans une pièce séparée de ses proches, avec la porte fermée. Il est important de dormir et de prendre ses repas seul, dans sa chambre.
Eviter les contacts avec les autres personnes de la maison, de l’appartement ou du lieu d’accueil, ne pas les toucher ni les embrasser
Porter un masque en présence d’une personne, respecter une distance de plus de 2 mètres et limiter les discussions à 15 minutes
Eviter tout contact avec des personnes fragiles, c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 65 ans ou avec des maladies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiaques, etc.), les personnes avec une obésité importante et les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse
Utiliser, si possible, une salle de bain et des toilettes séparées, que l’on ne partage pas avec les autres personnes de son domicile. Si on n’a pas le choix, les pièces que l’on partage avec les autres doivent être nettoyées régulièrement. Les personnes qui les utilisent se lavent les mains avant et après utilisation ;
Ne pas partager les objets de tous les jours : serviette de toilette, savon, téléphone…
Sources :
– Evolution des mesures de lutte contre la covid à compter du 14 mars 2022
– Infection ou cas contact : les nouvelles règles d’isolement face au Covid-19 à partir du 3 janvier 2022
– Covid-19 : les personnes vulnérables doivent demander un nouveau certificat d’isolement. Ameli.fr 15/09/2021
– Personnes vulnérables : la nouvelle liste de critères depuis le 9 septembre. 9 septembre 2021. Service-Public.fr
– Conduite à tenir devant un cas d’infection par le SARS-CoV-2 (COVID-19) 22/07/2021. Santé Publique France.
– Coronavirus SARS-CoV-2 : critères cliniques de sortie d’isolement des patients infectés, Haut Conseil de la Santé Publique
– Coronavirus COVID-19 : informations et recommandations sanitaires, ARS Occitanie et Île-de-France
– Syndicat national des jeunes médecins généralistes.
– Fiche patient Covid-19, Santé Publique France.
– Fiche : Isolement, principes et règles à respecter du site Ameli.fr
Une Convention citoyenne sur la fin de vie avait été annoncée le 13 septembre 2022 par le Président de la République Emmanuel Macron. Les citoyens tirés au sort pour y participer se réunissent pour la première fois à Paris, du 9 au 11 décembre 2022. C premier rendez-vous s’inscrit dans la première « phase d’appropriation et de rencontres ». Ils vont débattre autour de l’intérêt de changer ou pas la loi existante (Claeys-Leonetti) qui interdit l’euthanasie et le suicide assisté en France. Pour ce faire, ils devront répondre à la question suivante : « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits? ». Les délibérations seront rendues en mars 2023. Tout comprendre de la Convention citoyenne sur la fin de vie.
C’est quoi la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
La Convention citoyenne est un processus délibératif. Il permet à des citoyens tirés au sort de se réunir, de débattre, puis de faire des recommandations aux autorités. Le panel de citoyens qui constitue la Convention est généralement sélectionné parmi des personnes représentatives de la population de la collectivité. La Convention citoyenne sur la fin de vie a été annoncée par Emmanuel Macron le 13 septembre 2022. « Le sujet de la fin de vie nécessite l’ouverture d’un débat national, un dialogue entre citoyens issus d’horizons divers, représentatifs des différentes sensibilités qui s’expriment au sein de la société française, au plus près de la complexité des intérêts et opinions. L’outil convention citoyenne est idéal pour mener ce débat » explique le CESE (Conseil économique, social et environnemental) qui la pilote. Elle réunit 150 citoyens et citoyennes qui vont débattre autour de l’intérêt de changer ou pas la loi existante (Claeys-Leonetti) qui interdit l’euthanasie et le suicide assisté en France.
Quelle est la date de la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
► Phase d’appropriation et de rencontres 9-18 décembre 2022
► Phase de délibération 6 janvier- 19 février 2023
► Phase d’harmonisation et de restitution du résultat des travaux 3-19 mars 2023
Où se déroule la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
La Convention citoyenne sur la fin de vie se déroule à Paris.
Quel est l’objectif de la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
L’objectif de la Convention citoyenne sur la fin de vie est de débattre autour de l’intérêt de faire évoluer les lois existantes qui ne permettent pas de délivrer une aide active à mourir en France, aujourd’hui. La loi Claeys-Leonetti 2016 (dernière en vigueur) interdit l’euthanasie et le suicide assisté. Ils devront « consolider le processus démocratique en éclairant le législateur dans l’hypothèse d’une évolution du cadre de la fin de vie en France » en répondant à la question suivante posée par Elisabeth Borne : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? ». La Convention permettra « à chacun d’exposer ses avis, pour aboutir à des propositions communes »
Qui organise la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
Le pilotage de la Convention citoyenne sur la fin de vie a été confié au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce comité de gouvernance est chargé d’assurer le suivi méthodologique du dispositif et de veiller aux principes de transparence et de neutralité. Il se réunira de façon hebdomadaire jusqu’à la fin du mois de mars. Il est présidé par Claire Thoury, membre de CESE, et regroupe :
5 membres du CESE
2 membres du Comité Consultatif National d’Éthique
Cynthia Fleury, philosophe spécialisée en éthique de la santé
Hélène Landemore, Professseure de sciences politiques à l’Université de Yale
Andrine Rui, enseignante – chercheuse
Giovanna Marsico, Directrice du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV)
2 citoyens ayant participé à la Convention citoyenne sur le climat.
« Le comité de gouvernance de la Convention citoyenne sur la fin de vie, garant des débats apaisés, sera particulièrement vigilant à la façon dont les pouvoirs publics se saisiront de ces travaux« a déclaré Claire Thoury.
Qui participe à la Convention citoyenne sur la fin de vie ?
150 citoyens et citoyennes français tirés au sort participent à la Convention citoyenne sur la fin de vie. La société Harris Interactive, institut d’études et de sondages, a été mandatée pour réaliser le tirage au sort à partir de numéros de téléphone générés de façon aléatoire (85 % de portables et 15 % de fixes) et procéder à des appels téléphoniques afin d’identifier des citoyens volontaires. Afin de garantir un panel représentant la diversité de la société française, le Comité de Gouvernance a décidé de retenir 6 critères de recrutement :
Le sexe
L’âge
Les typologies d’aire urbaine (grands pôles urbains, deuxième couronne, communes rurales…)
La région d’origine (en fonction du poids démographique de chaque région française)
Le niveau de diplôme (6 catégories ont été définies)
La catégorie socioprofessionnelle (ouvriers, employés, cadres…)
« Cette diversité de profils et d’histoires est essentielle au débat démocratique qui s’ouvre, c’est elle qui permettra la richesse des délibérations et que chaque point de vue soit entendu » a défendu Claire Thoury.
Source :
– Convention citoyenne Cese sur la fin de vie
– Le CESE pose le cadre de la Convention citoyenne sur la fin de vie, CESE
– Le CESE lance le tirage au sort des 150 citoyennes et citoyens de la Convention citoyenne sur la fin de vie, CESE
– Lancement d’une consultation citoyenne sur la fin de vie, 14 septembre 2022, Gouvernement
[Mis à jour le 9 décembre 2022 à 12h00] Le 25 octobre 2022, le laboratoire Ethypharm a procédé au rappel de lots de certains kits de Prenoxad (naloxone) en raison de l’absence d’aiguilles rendant l’administration du médicament impossible, rapporte l’Agence du médicament (ANSM). Depuis, un nouveau lot a été distribué en remplacement du lot rappelé, mais néanmoins, il s’avère que certains kits de ce lot pourraient être également incomplets. Il a été démontré qu’il était possible de vérifier la présence des aiguilles sans avoir besoin d’ouvrir les kits, par transparence. Pour les personnes disposant d’un kit de Prenoxad. Si votre kit de Prenoxad porte le numéro de lot 0136175 ou 0130205 : vérifiez la présence des deux aiguilles sans ouvrir le kit en suivant le protocole de contrôle visuel décrit ci-dessous et s’il manque une ou deux aiguilles, restituez votre kit à votre pharmacien qui le remplacera par un kit complet. La naloxone est le médicament de référence (antidote) dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes et à leurs dérivés chez l’adulte (médicaments antidouleur à base d’opioïdes, traitements de substitution aux opiacés, substances illicites comme l’héroïne par exemple). Une surdose d’opioïde peut entrainer un coma, un arrêt respiratoire et être mortelle. En France, 80% des décès par surdose sont dus aux opioïdes, rappelle le Ministère de la Santé. Des kits prêts à l’emploi sont disponibles en pharmacie, à l’hôpital et dans les structures spécialisées d’addictologie (Csapa, Caarud).
Le Prenoxad® est un kit injectable en intramusculaire de naloxone, un antagoniste qui inverse l’action des opioïdes, en particulier, la dépression respiratoire. Nyxoid® est laforme nasale en spray. La naloxone est indiquée, chez l’adulte, en traitement d’urgence des overdoses aux opiacés (opioïdes et dérivés). Il est délivré avec ou sans prescription médicale. Pour rappel, l’utilisation de naloxone ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale, mais permet de gagner du temps avant l’arrivée des secours. La naloxone s’utilise, après avoir appelé les services de secours (15 ou 112), par voie intramusculaire, en situation d’urgence, à domicile ou dans un environnement non médical, face à une overdose causée par :
Une drogue opioïde (héroïne, opium, dérivés du fentanyl)
Certains médicaments utilisés contre la douleur (morphine, tramadol, oxycodone, codéine, fentanyl…)
Un traitement de substitution aux opioïdes (méthadone, buprénorphine)
Il n’y a pas de risque à administrer la naloxone, même en cas de doute sur la consommation d’opioïdes : la naloxone n’entraine aucun effet chez une personne qui n’a pas pris d’opioïdes
La naloxone est disponible sous des formes prêtes à l’emploi. Actuellement, deux spécialités sont disponibles en France :
► Nyxoid®, forme nasale en spray (pulvérisation dans le nez) disponible avec ordonnance en établissement de santé et en structure médico-sociale. Comme une prescription est indispensable, le kit est remboursé à 65% par l’Assurance maladie.
► Prenoxad®, forme injectable intramusculaire : disponible avec ou sans ordonnance en pharmacie d’officine, ou en établissement de santé et en structure médico-sociale. Sans prescription, le kit n’est pas remboursé. Avec une prescription, il est remboursé à 65% par l’Assurance maladie.
Où se procurer un kit de naloxone ? En pharmacie ?
Les kits Prenoxad® et Nyxoid® sont délivrés gratuitement aux personnes à risques dans les structures suivantes :
Les CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie)
Les CAARUD (centre d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues)
A l’hôpital (en sortie de service d’addictologie, des urgences)
Les unités sanitaires en milieu pénitentiaire pour les usagers sortant de détention
Les équipes mobiles de soins aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion gérés par des associations.
Quel est le prix d’un kit de naloxone ?
Le kit Prenoxad® coûte 22,16 euros en pharmacie et est remboursable à 65% par l’Assurance maladie. Le Nyxoïd® est également disponible en pharmacie sur ordonnance : son coût est de 31,33 euros, remboursé à 65 % par la Sécurité sociale
Sources : Prenoxad 0,91 mg/ml (naloxone) – lot 0130205 : absence potentielle des aiguilles dans le kit d’utilisation, ANSM, 28 octobre 2022 / FICHE MÉMO À L’ATTENTION DU PUBLIC NALOXONE : ANTIDOTE DES SURDOSES AUX OPIOÏDES, Ministère de la Santé
[Mis à jour le 9 décembre 2022 à 10h27] Une 9e vague de Covid se confirme même si l‘analyse des données est toujours perturbée en raison de la suspension de la transmission des résultats par certains laboratoiresde biologie médicale privés en grève depuis le 27 octobre. « En semaine 48 (28 novembre-4 décembre), la circulation du SARS-CoV-2 a continué de progresser au niveau national » indique Santé Publique France dans son point épidémiologique du 8 décembre. « Les taux d’incidence issus des tests antigéniques et de l’ensemble des tests étaient toujours en augmentation, de même que les actes SOS Médecins et les passages aux urgences. Une hausse était également observée au niveau des indicateurs hospitaliers et du nombre de décès » ajoute l’organisme de santé. Au 8 décembre, les admissions en réanimation sont en hausse de 10%. « Il y a un rebond, aconfirmé le Pr Alain Fisher sur RMC le 6 décembre. Les cas ont été en croissance ces derniers jours, le nombre d‘hospitalisations se maintient à un niveau élevé, le nombre de décès reste non négligeable, de l’ordre de 70 par jour« . Le virus « reste une menace » pour les personnes âgées, fragiles, a poursuivi le professeur d’immunologie. Chaque jour, Santé Publique France présente un tableau de bord des indicateurs clés de suivi de l’épidémie : cas confirmés, morts en France et dans le monde, hospitalisations, statistiques, incidence, admissions en réanimation ou soins critiques, contaminations, courbes, chiffres de la vaccination… Auxquelles s’ajoutent les données publiées par le gouvernement. Nous vous présentons ici les derniers chiffres du Covid.
Patients Covid en réanimation ou soins critiques (au 8 décembre)
597/100 000 habitants
38 532 642
71 797
21 619
1 201
Quelle est la courbe du Covid en ce moment ?
« Les taux d’incidence issus des tests antigéniques et de l’ensemble des tests étaient toujours en augmentation » indique Santé Publique France le 8 décembre.
Au 8 décembre, 71 797 nouvelles personnes ont été testées positives. Au total, la France recense 38,5millions de personnes ayant eu un test antigénique ou PCR positif au coronavirus depuis le début de l’épidémie en 2020, selon l’Université Johns Hopkins.
Quels sont les chiffres Covid des hospitalisations ?
Les données hospitalières reposent sur les données de passages aux urgences du réseau OSCOUR et des hospitalisations en soins conventionnels et en soins critiques rapportées par les établissements de santé. Ci-dessous, les chiffres publiés par le Dashboard du gouvernement et Santé Publique France.
Les sites du gouvernement et de Santé publique France rapportent les décès Covid à l’hôpital et dans les établissements sociaux et médico-sociaux, soit 155 836 morts en France au 8 décembre 2022 selon l’OMS. Les décès Covid en dehors de ces structures ne sont pas recensés en temps réel. Le Covid-19 tue plus les hommes que les femmes a souligné l’Ined en mars 2022.
Quels sont les chiffres de la vaccination Covid en France ?
En France, 60.1% de la population a reçu une primo-vaccination complète + une dose de rappel.20% de la population française n’est pas vaccinée contre le Covid-19. Au 5 décembre, 9,7% des 60-79 ans avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron et 32,1% d’entre eux sont considérés comme protégés par la vaccination. 12,8% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron et 14,4% sont considérés comme protégés « Dans le contexte d’une circulation active du SARS-CoV-2, ainsi que de plusieurs virus hivernaux, il est nécessaire de renforcer la vaccination contre la Covid-19 notamment via une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés, isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes » indique Santé Publique France.