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Comment ne pas avoir froid en télétravail ?

Comment ne pas avoir froid en télétravail ?

Le télétravail s’est largement démocratisé en France depuis la pandémie de Covid. Si cette organisation de travail permet aux salariés de bénéficier du confort de leur home sweet home, rester statique de nombreuses heures favorise la sensation de froid, même en étant dans un intérieur chauffé. D’autant qu’avec la hausse des prix de l’énergie, on va probablement avoir tendance à baisser le chauffage ! Voici plusieurs conseils à suivre pour avoir moins froid chez soi avec Magali Bastos, kinésithérapeute, auteure du livre Télétravail en toute sérénité (Editions Marabout) et créatrice du compte Instagram MadameKiné et Raphaël Gruman, nutritionniste. 

Quelle température idéale chez soi quand on télétravaille ?

Pour les pièces à vivre occupées en journée comme un salon ou un bureau, la température recommandée est de 19 à 21°C, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Ça peut paraître peu, mais plus on chauffe sa maison, plus on habitue notre corps à un intérieur surchauffé et plus on aura envie d’augmenter le chauffage. Et surtout, une température trop élevée dans sa maison favorise les troubles circulatoires (jambes lourdes, varices…), le desséchement de la peau et des muqueuses, les migraines et impacte la qualité du sommeil. Bon à savoir : la sensation de froid peut être liée au taux d’humidité dans le logement, à des murs mal isolés ou à des infiltrations d’air autour des portes ou des fenêtres qui créent des déperditions énergétiques.

Comment s’habiller pour ne pas avoir froid en télétravail ?

Pour avoir moins froid, il vaut mieux superposer les couches de vêtements (la fameuse « technique de l’oignon »), par exemple : 

  • Un t-shirt ou un débardeur fin.
  • Un t-shirt plus épais à manches longues ou une chemise.
  • Un pull ou un gilet, idéalement en matière naturelle (laine, mohair, cachemire, coton…) plus isolante que les matières synthétiques.
  • Pour le bas, un pantalon de jogging en coton, un pantalon en drap de laine ou un jean. Si vraiment on a très froid, on peut mettre un collant en-dessous. 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, mieux vaut mettre des vêtements amples que trop moulants pour avoir chaud, afin de laisser l’air circuler et la transpiration s’évacuer. 

Que manger pour ne pas avoir froid en télétravail ?

« Lorsque l’on souhaite augmenter la thermogenèse, c’est-à-dire augmenter la température corporelle, il est nécessaire d’apporter au corps certains nutriments spécifiques : les glucides complexes à IG bas (comme le riz ou les pâtes complètes, les légumineuses, le pain complet), les graisses de préférence végétales (huile d’olive, de noix, de lin…). Les épices (cannelle, clou de girofle, piment, paprika…) ou le gingembre à petites doses peuvent provoquer une augmentation de la thermogenèse« , explique Raphaël Gruman. Autres conseils : « Ne pas sauter de repas et prendre une collation pour avoir un apport de calories régulier sur la journée » 

Que boire pour ne pas avoir froid en télétravail ?

« Il convient de bien s’hydrater tout au long de la journée pour faciliter la circulation sanguine, répond d’emblée Raphaël Gruman. On boit majoritairement de l’eau à température ambiante. Il est aussi possible de boire chaud, mais pas trop chaud. En effet, il faut éviter de transpirer en buvant une boisson trop chaude car les gouttes de sueur au contact du froid extérieur vont provoquer un refroidissement de l’organisme par la suite« . On mise sur les boissons comme du thé, du rooibos, de la tisane, du café et pourquoi pas un chocolat chaud au goûter. En revanche, l’alcool ne réchauffe pas (contrairement aux idées reçues) : il fait baisser la température corporelle et augmente le risque d’hypothermie.

Quels exercices pour se réchauffer sans chauffage en télétravail ?

« Le froid ressenti peut entraîner des tensions musculaires avec une position refermée et recroquevillée. Pour lutter contre ce type de posture, on peut proposer des petits étirements et faire des exercices dynamisants pour aider à la circulation sanguine, faire travailler les muscles et réchauffer le corps « ,  indique Magali Bastos qui nous donne ci-dessous quelques exemples :

  • Détendre les épaules avec des auto-massages, en insistant sur les trapèzes et les clavicules, et des étirements en levant les bras et en les étirant de gauche à droite. 
  • Masser les mains avec une petite balle molle pour les réchauffer.
  • Agiter ses doigts comme si on faisait des « guilis » dans le vide, tourner ses mains en faisant de petits cercles, serrer ses doigts contre les paumes et les desserrer. 
  • Masser la voûte plantaire avec le plat des doigts et les phalanges, particulièrement aux points de tension. 
  • Faire quelques pas sur les pointes des pieds, puis sur les talons. 
  • Faire des squats bulgares : il s’agit de squats réalisés en ayant la jambe arrière en appui sur un support (un banc, une chaise ou un support haut). L’exercice revient à réaliser des flexion-extensions sur une jambe.

Comment se réchauffer les mains et les pieds en télétravail ?

Une sensation de froid se caractérise par des frissons et des extrémités plus froides que le reste du corps.  En effet, les extrémités du corps comme les pieds et les mains sont les parties les plus sujettes au froid. Surtout quand on est statique, comme en télétravail. 

Pour réchauffer ses mains : on frictionne ses mains et ses doigts pour stimuler la circulation sanguine, on peut souffler de l’air chaud à l’intérieur de ses mains, on peut également porter des mitaines en laine en cas de grand froid.

Pour réchauffer ses pieds : on porte des chaussettes épaisses (en soie ou 100% laine idéalement car thermorégulatrices), pas trop serrées (pour ne pas bloquer la circulation sanguine et éviter d’avoir encore plus froid), se lever régulièrement de sa chaise et faire quelques pas pour relancer la circulation sanguine, masser doucement ses pieds avec le plat des mains. En fin de journée, on peut prendre un bain de pieds avec une poignée de gros sel, quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’eucalyptus. Si vraiment on a trop froid, on pense à la bouillotte sous les pieds ou aux pantoufles thermiques. 

Quels conseils anti froid quand on télétravaille ?

Installer un tapis (ou un coussin) sous l’espace de travail, pour conserver la chaleur et éviter d’avoir froid aux pieds

Se couvrir les jambes avec un plaid. 

Se lever régulièrement. « Ne pas hésiter à se lever toutes les heures et marcher un peu pour augmenter le rythme cardiaque », recommande Raphaël Gruman. On peut faire une centaine de pas, lever les bras, regarder au loin et s’étirer si on en ressent le besoin.

Aérer son logement, au moins 10 minutes par jour, même quand il fait froid pour évacuer l’humidité et renouveler l’air. Et une pièce avec un air renouvelé est plus facile à chauffer. 

► La pratique d’une activité physique régulière augmente aussi la thermogenèse quotidienne.

Merci à Raphaël Gruman, nutritionniste et Magali Bastos, kinésithérapeute et auteure du livre « Mes petites routines : Télétravail en toute sérénité », aux Editions Marabout. 


Source : JDF Santé

Comment ne pas avoir froid (ou se réchauffer) au bureau ?

Comment ne pas avoir froid (ou se réchauffer) au bureau ?

Quoi de plus désagréable que d’avoir froid au bureau ? Quand les températures commencent à baisser (ou pire, que la clim’ fonctionne toujours en automne/hiver), il n’est pas rare d’avoir des coups de froid sur son lieu de travail, particulièrement aux pieds et aux mains, ce qui peut rendre la journée pénible et le travail inconfortable. Et cela n’ira probablement pas en s’arrangeant avec la hausse du coût de l’énergie qui aura certainement un impact sur le niveau de chauffage des entreprises. « La règle, c’est de chauffer à 19°C » avait d’ailleurs préconisé la Premier ministre Elisabeth Borne le 26 septembre sur BFM-TV, afin de faire des économies en pleine crise de l’énergie. Alors, pour travailler confortablement, ne pas avoir froid et ne pas voir sa productivité ternir, voici les conseils avisés de nos experts. 

Réglementation : que dit le Code du Travail sur la température minimale au bureau ?

Le Code du Travail ne définit aucune limite ni de températures minimale ou maximale dans un bureau. Il impose uniquement aux employeurs de veiller à renouveler régulièrement l’air dans les locaux fermés où les salariés sont amenés à travailler, et fait référence à des équipements conçus pour permettre « l’adaptation de la température à l’organisme humain pendant le temps de travail« . Plus concrètement, la norme française X35-203 de mars 2006 (norme Afnor) préconise des échelles de température à respecter dans les espaces de travail : 

  • Dans les bureaux à 20 à 22 °C (open-space ou bureau individuel)
  • Dans les ateliers avec faible activité physique à 16 à 18 °C
  • Dans les ateliers avec forte activité physique à 14 à 16 °C.

Le Code de l’Energie, quant à lui, indique que dans les locaux à usage d’habitation, d’enseignement, de bureaux ou recevant du public et dans tous autres locaux, les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d’inoccupation, fixées en moyenne à 19° C. Comme le recommande, finalement, Elisabeth Borne. Si ce n’est pas le cas, il est possible de demander à son employeur des aménagements comme l’augmentation du chauffage (si c’est possible), installer des chauffages d’appoint ou mettre en place du télétravail. On peut également demander à changer de place, particulièrement si son bureau se trouve au niveau d’un courant d’air ou près d’une fenêtre. La sensation de froid peut en effet être liée à des infiltrations d’air autour des portes ou des fenêtres qui créent des déperditions énergétiques.

Quels risques pour la santé si on travaille en ayant froid ?

Il s’agit surtout d’un inconfort qui peut avoir des répercussions sur la qualité du travail (mauvaise humeur, déconcentration, perte de dextérité, TMS, engourdissements…). Les risques les plus sérieux sont le stress physiologique, induit par un changement soudain de la température, le choc thermique ou l’hypothermie avec des troubles de la conscience, mais cela reste heureusement très rare en France (et seulement observable en cas de travaux à l’extérieur). 

Quels vêtements mettre pour ne pas avoir froid au bureau ?

Pour avoir moins froid, il est conseillé de superposer les couches de vêtements fins, plutôt que de mettre un gros pull sans rien en dessous par exemple : 

  • Des sous-vêtements thermiques qui permettent de préserver la chaleur corporelle 
  • Un tee-shirt ou un débardeur fin.
  • Un tee-shirt plus épais à manches longues ou une chemise en soie qui laisse respirer la peau. 
  • Un pull ou un gilet, idéalement en matière naturelle (laine, mohair, cachemire, coton…) plus isolante que les matières synthétiques.
  • Une veste imperméable pour se protéger de l’humidité ambiante quand on sort dehors.
  • Pour le bas, un pantalon de jogging en coton, un pantalon en drap de laine ou un jean. Si vraiment on a très froid, on peut mettre un collant en-dessous. 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, mieux vaut mettre des vêtements amples que trop moulants pour avoir chaud, afin de laisser l’air circuler et la transpiration s’évacuer. 

Comment se réchauffer (rapidement) au bureau ?

→ Ne pas hésiter à se lever toutes les heures et marcher un peu pour augmenter le rythme cardiaque (une centaine de pas). « La pratique d’une activité physique régulière augmente aussi la thermogenèse quotidienne », tient à rappeler Raphaël Gruman, nutritionniste. 

Boire des boissons chaudes. « Il est important de bien s’hydrater pour faciliter la circulation sanguine (entre 6 et 8 verres d’eau dans la journée). Il est également possible de boire chaud, mais pas trop chaud, car cela favorise la transpiration et les gouttes de sueur au contact du froid extérieur vont provoquer un refroidissement de l’organisme par la suite. Pour les thés, tisanes, rooibos et autres boissons chaudes, il est préférable de les laisser un peu tiédir. On peut parfois lire que la caféine dilate les vaisseaux sanguins, ce qui pourrait avoir une influence sur la température du corps. Mais, je n’ai pas trouvé d’étude spécifique ni sur une augmentation, ni sur une diminution de la température corporelle« 

→ Miser sur les accessoires chauffants : tapis de souris chauffant qui se branche par port USB directement sur le PC, repose-pied chauffant, réchauffe-mains, chaufferettes, coussin chauffant pour le cou (qui permet de réduire les tensions musculaires, favorisées par la sensation de froid)… Il existe des dizaines d’accessoires pour se réchauffer sur son lieu de travail. Si vraiment le froid est insupportable, on peut prévoir un pull de bureau, un plaid et une bouillotte aux noyaux de cerise à réchauffer au micro-ondes s’il y en a un à disposition dans l’entreprise. 

→ Réchauffer ses mains (les extrémités du corps comme les pieds et les mains sont les parties les plus sujettes au froid, surtout quand on est statique) en les frictionnant l’une contre l’autre pour stimuler la circulation du sang, ou les masser avec une petite balle molle (balle antistress). Aussi, rapprocher ses mains d’une source de chaleur permet de les réchauffer rapidement, autour d’une tasse bien chaude, près d’un chauffage, dans le sèche-main dans des toilettes…

→ Réchauffer ses pieds avec des chaussettes épaisses, mais pas trop serrées afin de ne pas bloquer la circulation sanguine, de préférence en laine ou avec des fils de soie car ces matières sont thermorégulatrices. Si on a froid aux pieds, on peut se lever et faire une centaines de pas dans le couloir, car cela rebooste la circulation. De la même façon, agiter ses orteils comme si on faisait du piano avec ses doigts de pied permet de relancer la circulation. On peut également porter des semelles isolantes, en feutre si les chaussures et les chaussettes ne suffisent pas à isoler du froid. En revanche, on évite les semelles chauffantes qui favorisent le mauvais retour veineux. 

Faire « des exercices dynamisants et des étirements pour stimuler la circulation sanguine, faire travailler les muscles et réchauffer le corps« , préconise Magali Bastos : s’auto-masser les épaules, les trapèzes et les clavicules ; lever les pointes des pieds puis les talons en restant assis, dos bien droit contre la chaise de bureau, faire des petits ronds de bras (si notre travail le permet). 

Exemple d’auto-massage pour se réchauffer rapidement au bureau : la douche énergétique « qui va permettre de relâcher les tensions, favoriser la circulation et stimuler les muscles », explique notre experte.

  • Réaliser des massages circulaires sur les bras, le ventre et les jambes pour énergiser et réveiller tout le corps.
  • Réaliser ensuite de longs mouvements de brossage de l’ensemble des membres. Aller, de chaque côté, de l’épaule jusqu’au bout des doigts et de la hanche jusqu’au bout des orteils.
  • Finit par secouer les mains et les pieds comme si on voulait chasser les énergies négatives accumulées.

Que manger pour ne pas avoir froid au bureau ?

« Lorsque l’on souhaite augmenter la thermogenèse, c’est-à-dire augmenter la température corporelle, il est nécessaire d’apporter au corps certains nutriments spécifiques« , recommande Raphaël Gruman, qui liste les aliments à privilégier :

  • Les glucides complexes à index glycémique bas (riz, pâtes complètes, épeautre, millet, quinoa, orge, légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiche), pain complet…)
  • Les graisses de préférence végétales (huile d’olive, huile de noix…)
  • Les épices (cannelle, cumin, clou de girofle, poivre, piment, paprika, graines de fenouil, aneth…) ou le gingembre à petites doses (sinon elles peuvent provoquer, lorsqu’elles sont trop fortes, une légère sudation, ce qui augmente la sensation de froid) peuvent provoquer une augmentation de la thermogenèse.
  • Les courges, panais, patates douces, poireaux, choux qui ont la capacité de réchauffer. On peut les consommer rôties au four ou en potage. 
  • Les produits riches en eau (champignons, pomme, orange…)

« Prendre une collation pour avoir un apport de calories régulier sur la journée et veiller à ne pas sauter de repas« , recommande également le nutritionniste. En revanche, il faut veiller à limiter les crudités, les fritures, les aliments et boissons froids ou glacés qui font tout l’effet inverse. 

Merci à Raphaël Gruman, nutritionniste et Magali Bastos, kinésithérapeute et auteure du livre « Mes petites routines : Télétravail en toute sérénité », aux Editions Marabout. 


Source : JDF Santé

Opération transgenre : homme, femme, en France, comment ?

Opération transgenre : homme, femme, en France, comment ?

Naître avec un sexe de femme mais se sentir homme. Naître avec un sexe d’homme mais se sentir femme. Les personnes « trans » ou « transgenres » s’identifient à un genre différent de celui correspondant à leur sexe de naissance. Adolescentes ou adultes, elles décident un jour de franchir le cap de la transition physique pour se sentir (enfin) en accord avec elles-mêmes. Ce parcours de transition commence souvent par l’hormonothérapie (féminisante ou masculinisante) et peut se poursuivre avec les opérations chirurgicales : visage, torse mais aussi sexe (vaginoplastie, phalloplastie). En France, « le nombre de séjours hospitaliers avec pour diagnostic principal le « transsexualisme » a triplé entre 2011 et 2020. Ils concernent pour plus des deux tiers des personnes de 18 à 35 ans » soulignent le Dr Hervé Picard, médecin généraliste et de santé publique et Simon Jutant de l’association ACCEPTESS-T dans le « Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans » rendu en janvier 2022 au ministère de la Santé. Si l’accès à la chirurgie d’affirmation se développe en France, il reste long et difficile « du fait d’une offre de soins trop limitée et mal répartie géographiquement ». Parmi les centres de prise en charge des personnes trans, l’hôpital Lyon-Sud est le pionnier des interventions de réassignation sexuelle. Interview du Dr Damien Carnicelli, urologue dans cet établissement.

Qu’est-ce que la chirurgie transgenre ?

La chirurgie transgenre ou de réassignation sexuelle « a pour but de mettre le morphotype (ou genre, ndlr) en conformité avec l’identité sexuelle désirée en créant une anatomie génitale aussi conforme que possible à celle du sexe souhaité » définit la Haute Autorité de Santé. Cette chirurgie des organes génitaux permet à la femme qui se sent homme de recourir à une phalloplastie pour avoir un sexe d’homme ; et à l’homme qui se sent femme d’accéder à une vaginoplastie pour avoir un sexe de femme. Elle est souvent la dernière étape de la transformation, après les traitements d’hormonothérapie et d’autres opérations chirurgicales d’affirmation (mammaire, maxillo-faciale…). La chirurgie de réassignation sexuelle n’est absolument pas obligatoire. Certains trans ne souhaitent pas la réaliser. D’autres ne le peuvent pas. Tout est une question de libre choix.

Quels sont les différents types d’opérations dans la chirurgie transgenre ?

Dans un parcours de transition médicale, les opérations chirurgicales visent à réduire les caractéristiques physiques du sexe d’origine de la personne trans et à développer celles du genre auquel elle s’identifie. Il n’y a pas d’opérations « obligatoires ». « C’est un parcours à la carte », explique le Dr Carnicelli. « La notion de choix est essentielle à la compréhension du déroulement des parcours de transition médicale, rappellent Hervé Picard et Simon Jutant. Il est possible pour les personnes de ne souhaiter qu’un traitement hormonal ou qu’un acte chirurgical sans traitement hormonal, et ces choix peuvent évoluer au cours de la vie. » Parmi les opérations que peuvent demander les personnes trans :

  • l’hystérectomie (ablation de l’utérus), 
  • l’annexectomie (ablation des trompes de Fallope et des ovaires (sauf s’il y a un désir d’enfant))
  • mastectomie (pour retirer les seins)
  • chirurgie de la pomme d’adam (elle est rabotée)
  • augmentation mammaire (pose de prothèse)
  • opération pour retoucher les fesses
  • opération de la mâchoire
  • frontoplastie
  • opération au niveau des arcades orbitaires (naturellement plus marquées chez les hommes)
  • phalloplastie
  • métaoidioplastie
  • vaginoplastie

Quelles sont les opérations pour devenir une femme (MtF) ? 

Dans les parcours MtF (Male to Female en anglais pour « Homme qui devient Femme » en français ou « femme trans »), la chirurgie d’affirmation de genre recouvre des interventions de féminisation : création d’un néo-vagin, augmentation mammaire, rabotage de la pomme d’adam, chirurgie de la mâchoire, des arcades orbitaires… Ces interventions sont possibles mais absolument pas imposées. C’est à chaque personne de décider librement ce dont elle a envie, en concertation avec les médecins.

Quelles sont les opérations pour devenir un homme (FtM) ? 

Dans les parcours FtM (Female to Male en anglais pour « Femme qui devient Homme » en français ou « homme trans »), la chirurgie d’affirmation de genre recouvre des interventions de masculinisation : ablation de l’utérus, ablation des ovaires, des trompes de Fallope, phalloplastie (création d’un pénis), métaoidioplastie (création d’un pénis à partir d’un clitoris hormonalement hypertrophié), mastectomie (ablation des seins).

La phalloplastie chez l’homme trans

L’opération des organes génitaux de la femme qui souhaite avoir un sexe d’homme est la phalloplastie. Elle vise à construire un pénis. Plusieurs techniques sont possibles :

La phalloplastie avec lambeaux de peau prélevés sur le bras non dominant (technique la plus fréquente), le dos ou la cuisse : « On prend toute l’épaisseur de la peau du bras et on va en faire un tube pour le greffer en bas. En haut, comme il y a une grosse cicatrice, on prend la peau de la cuisse pour la greffer sur le bras. La cicatrice est stigmatisante, explique le Dr Carnicelli. Pour les personnes qui ont un métier manuel, il peut être difficile de retrouver une bonne amplitude des mouvements de flexion/extension. » Pour la sexualité « le plaisir pourra venir du nerf clitoridien que l’on connecte » précise notre interlocuteur

 La phalloplastie abdominale où le pénis est créé à partir de la peau prélevée au niveau du ventre en plusieurs opérations.

La phalloplastie peut être associée à la création d’un gland et d’un scrotum puis quelques mois plus tard à la pose d’une pompe pour permettre l’érection. « L’urètre est connecté pour pouvoir faire pipi debout. »

La métaiodoplastie : « Si l’homme veut garder le clitoris, on va l’allonger sous l’imprégnation hormonale, le libérer puis en faire un micropénis. On conserve toutes les connexions nerveuses donc ce n’est pas trop délabrant mais le pénis ne sera pas assez long pour une pénétration donc il faudra envisager une sexualité sans pénétration » explique le Dr Carnicelli. 

La vaginoplastie chez la femme trans

L’opération chirurgicale qui permet d’avoir un sexe féminin est la vaginoplastie. « La technique consensuelle est d’utiliser la peau du scrotum (qui enveloppe les bourses, ndlr) pour fabriquer l’intérieur du vagin. On crée les grandes lèvres et les petites lèvres avec le fourreau de la verge et le clitoris à partir du gland » détaille le spécialiste. 

Où se faire opérer en France ?

Que l’on souhaite accéder à des chirurgies d’affirmation de genre (féminisation du visage, masculinisation du torse) ou à des chirurgies génitales « il faut se rapprocher d’une équipe pluridisciplinaire composée de chirurgiens plasticiens, d’urologues, d’endocrinologues, de psychiatres… » explique le Dr Carnicelli. « Dans notre pôle, toutes personnes qui demandent à changer d’identité de genre rencontrent ces spécialistes. Nous discutons avec eux de leurs choix pour les guider. Certains veulent juste prendre des hormones et changer de prénom mais n’ont pas envie de recourir à une vaginoplastie car ils veulent garder leurs organes génitaux, d’autres veulent aller jusqu’au changement de sexe. On s’adapte. On les invite aussi à aller au CECOS qui sont des banques de sperme et d’ovocytes pour qu’ils puissent conserver leur patrimoine génétique » poursuit-il. Un petit nombre d’équipes à Lyon, Paris et Bordeaux concentrent une part prépondérante de l’activité en chirurgie pelvienne, la plus complexe. Des équipes hospitalières se sont aussi organisées à Lille, Limoges et Rennes. « Mais les équipes restent fragiles car reposant sur l’implication d’un petit nombre de chirurgiens, et débordées à peine créées » souligne le rapport du Dr Hervé Picard et de Simon Jutan. Le secteur privé, présent sur la chirurgie d’affirmation mammaire et maxillo-faciale, l’est très peu dans la chirurgie pelvienne.

A partir de quel âge une personne trans peut se faire opérer ?

Les demandes de soins de transition augmentent chez les mineurs en France mais il faut être majeur c’est-à-dire avoir au moins 18 ans pour recourir à la chirurgie qu’il s’agisse d’une opération du visage, de la poitrine, du sexe ou d’autres parties du corps. En revanche l’hormonothérapie peut être prescrite « à 16 ans ou avant selon le contexte » précise le Dr Carnicelli. Il est aussi possible d’avoir recours à l’épilation laser avant 18 ans. 

Quels sont les risques des chirurgies de changement de sexe ?

La phalloplastie comme la vaginoplastie sont des opérations délicates qui comportent des risques. « Avec la phalloplastie, il peut y avoir des problèmes de cicatrisation, explique le Dr Carnicelli. Il est aussi possible que le lambeau greffé ne prenne pas, qu’il nécrose et devienne noir. Autre possibilité : quand on construit un urètre lors de la phalloplastie, on prend de la peau de la cuisse que l’on greffe dans le phallus. L’urine au contact de la peau peut entraîner un rétrécissement de l’urètre et créer d’autres soucis comme des sténoses, des diverticules, des infections urinaires. Enfin, il y a les problèmes liés aux prothèses (pour l’érection ou les testicules, ndlr), elles peuvent s’infecter, comme toutes prothèses, tomber en panne, se casser. » Avec la vaginoplastie « il y a des risques de plaies du rectum et de la vessie lors de l’opération, de douleurs post-opératoires et d’infections urinaires« . Outre ces risques, « la vaginoplastie doit être associée à un protocole de dilatation à appliquer tous les 15 jours, au début 4 par jour puis à vie tous les 10 à 15 jours pour garder la profondeur et l’élasticité du vagin et éviter qu’il se rabougrisse, même s’il y a des rapports par voie vaginale » précise le médecin. Il consiste à utiliser des bougies de dilatation qui sont du matériel médical. Un sextoy ne suffira pas car « il est mou alors que la bougie est rigide, c’est ce qu’on utilise aussi contre le vaginisme« 

Quel est le prix d’une opération transgenre ?

Les prix varient selon le type d’opérations choisies. De 2000 euros par exemple pour une mastectomie à 35 000 euros pour une phalloplastie. Mais les chirurgies de réassignation sexuelle peuvent être prises en charge par l’Assurance Maladie au titre de l’ALD 31.

« Pour qu’une demande soit acceptée par l’Assurance maladie, il faut un parcours coordonné »

Les opérations transgenre sont-elles remboursées ? 

Les opérations transgenres sont prises en charge à 100%, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l‘ALD* 31. Il faut en faire la demande dès le début du parcours de transition médicale « car l’hormonothérapie coûte chère et la mammoplastie aussi » argue le Dr Carnicelli. « L’obtention d’une prise en charge demeure un point important de difficulté pour les personnes trans et pour certains professionnels de santé qui les accompagnent, car faute de clarté sur les « règles du jeu », les réponses de l’Assurance Maladie varient fortement dans le temps et l’espace, générant incertitude et délais » constatent le Dr Hervé Picard et Simon Jutant dans leur rapport de 2022. « Pour qu’une demande soit acceptée par l’Assurance maladie, il faut un parcours coordonné » confirme notre interlocuteur. La prise en charge à 100% des soins au titre des « troubles de l’identité de genre » relevait jusqu’en 2010 de l’ALD 23 (classée dans les affections psychiatriques de longue durée) pour être ensuite catégorisée en ALD 31 (hors liste). « Toutefois des CPAM exigent encore un certificat psychiatrique pour l’accès à l’ALD » notent Hervé Picard et Simon Jutant. Selon la Caisse nationale d’assurance maladie, le nombre de personnes admises chaque année à l’ALD pour « transidentité » a été multiplié par 10 entre 2013 et 2020, et 8 952 personnes bénéficient en 2020 d’une ALD pour « transidentité ». Près de 70 % des bénéficiaires ont entre 18 et 35 ans.

*Affection Longue Durée

Merci au Dr Damien Carnicelli, urologue à l’hôpital Lyon-Sud.

Sources

Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans. Dr Hervé Picard et Simon Jutant, avec l’appui de Geneviève Gueydan de l’Inspection Générale des Affaires Sociales, Janvier 2022.

Situation actuelle et perspectives d’évolution de la prise en charge médicale du transsexualisme en France. Novembre 2009. HAS 


Source : JDF Santé

Odeur de gaz : dans la maison, immeuble, que faire ?

Odeur de gaz : dans la maison, immeuble, que faire ?

Une odeur anormale de gaz indique la présence d’un appareil ou d’un élément (tuyau, écrou, robinet…) défectueux. Il y a alors un risque d’échappement ou de fuite de gaz, au niveau d’une chaudière par exemple. Il faut agir immédiatement quand on pense sentir une odeur de gaz chez soi. Comment savoir si ça sent le gaz ? Quelle odeur ressemble à celle du gaz ? Que faire ? Conseils avec notre sapeur-pompier.

Comment reconnaître une odeur de gaz ?

« Normalement, le gaz utilisé dans les appareils de chauffage et de cuisson – le méthane, butane ou propane principalement – est inodore à l’état naturel. Mais pour pouvoir repérer une éventuelle fuite de gaz, un composant chimique à base de soufre a été incorporé dans le gaz ; il s’agit du mercaptan ou du THT reconnaissable à son odeur d’œuf ou de chou pourri. Cet odorisant rend le gaz détectable à une concentration minime dans l’air », indique notre interlocuteur. A noter que le monoxyde de carbone, (très dangereux à respirer, est responsable de 150 décès par an en France) ne sent rien. Autrement dit, si vous sentez une odeur de gaz chez vous, ce n’est pas du monoxyde de carbone mais d’un gaz naturel, du butane, du méthane ou du propane. 

Quelles sont les causes possibles d’une odeur de gaz ?

La présence d’une odeur anormale de gaz signifie donc un potentiel échappement de gaz qui peut avoir plusieurs causes :

  • Un robinet mal raccordé
  • Un écrou mal serré
  • Un appareil ou un tuyau défectueux ou usé
  • Une fuite sur une bouteille de gaz

Que faire en cas d’odeur de gaz à la maison ?

« Si vous constatez une odeur de gaz dans votre habitation, même légère, d’œuf pourri ou de soufre, c’est qu’il y a peut-être une fuite. Il faut fermer si possible la conduite au niveau du robinet de barrage (en fermant le volant rouge du robinet d’utilisation de gaz), quitter les lieux en laissant les portes et fenêtres ouvertes pour aérer et faciliter l’intervention du technicien, et alerter les pompiers ou le numéro Urgence Sécurité Gaz au 0 800 47 33 33 une fois à l’extérieur, quand vous êtes loin de l’odeur de gaz et en sécurité« , explique le sapeur-pompier. Limitez toutes les sources inflammables autour de la zone suspecte : n’allumez pas de cigarette, évitez d’utiliser tout appareil ou élément électrique à proximité de la fuite de gaz (appareil électrique, lampe torche, téléphone, interrupteurs…). 

Que faire en cas d’odeur de gaz dans un immeuble ?

« Si vous constatez une odeur de gaz dans les locaux communs ou un immeuble, prévenez vos voisins, évacuez et alertez les secours« , indique notre interlocuteur. Dans tous les cas, il ne faut pas :

  • téléphoner,
  • allumer les lumières ou appuyer sur un interrupteur
  • utiliser toute source d’énergie capable de déclencher une explosion de gaz.

Qui appeler en cas d’odeur de gaz ?

« Il convient d’appeler le numéro Vert Urgence Sécurité Gaz au 0 800 47 33 33 (appel gratuit, accessible 24h/24), pompiers 18 ou 112″, liste notre interlocuteur. Si vous voyez des flammes ou qu’un incendie s’est déclaré, appelez directement le 112.

Prévention : que faire pour éviter les risques ?

Faire appel à un technicien certifié « professionnel du gaz » qui va vérifier et assurer la qualité de vos installations de gaz, ainsi que l’entretien de vos équipements selon les normes en vigueur.

Entretenir sa chaudière à gaz tous les ans (c’est obligatoire). Lors de son passage, le professionnel vérifie tous les éléments de votre installation et il peut, à votre demande, réaliser le ramonage de vos conduits d’évacuation. 

Merci au Capitaine Vincent Lombart, sapeur-pompier et ancien pompier de Paris. 


Source : JDF Santé

Minoxidil : alopécie, cheveux, quand l'utiliser ?

Minoxidil : alopécie, cheveux, quand l'utiliser ?

C’est quoi le minoxidil ? 

Le minoxidil est un médicament utilisé dans deux domaines médicaux : administré par voie cutanée, il est utilisé dans la prise en charge de la chute de cheveux (alopécie androgénétique) chez l’homme et la femme ; pris par voie orale, il permet de traiter certaines formes d’hypertension artérielle. Il se présente ainsi soit sous forme de solutions ou de mousses pour application cutanée dosées à 2 ou 5% (minoxidil Sandoz, Mylan, Cooper, Bailleul, Alopexy®, Alostil®, Unipexil®), soit sous forme de comprimés à avaler dosés à 5 ou 10 mg (Lonoten®).

Comment agit le minoxidil ? 

Le minoxidil utilisé en voie cutanée sur le cuir chevelu agit en stimulant la croissance des kératinocytes, cellules majoritaires de la peau, des ongles et des cheveux, ainsi qu’en induisant la pousse des cheveux chez certaines personnes. Il stimule notamment la transition des follicules pileux de la phase de repos à la phase de croissance. Son mécanisme d’action n’est toutefois pas précisément connu. Utilisé par voie orale, le minoxidil entraîne un relâchement des fibres musculaires lisses des artérioles périphériques, ce qui permet de diminuer la pression artérielle par effet vasodilatateur.

Quelles sont les indications du minoxidil ? 

Administré par voie cutanée, le minoxidil est indiqué dans la chute de cheveux modérée (alopécie d’origine androgénétique) chez l’homme ou la femme adulte. Le minoxidil dosé à 5% n’est toutefois indiqué que dans l’alopécie androgénétique masculine. Le minoxidil ne doit pas être administré sur d’autres parties du corps. Administré par voie orale, ce médicament est indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle sévère après échec d’une thérapie ayant associé au moins deux anti-hypertenseurs dont un diurétique.

Est-il disponible avec ou sans ordonnance ?

Le minoxidil à usage cutané (mousses ou solutions) utilisé dans l’alopécie est un médicament non listé et il est ainsi possible d’en acheter sans ordonnance. En revanche, les comprimés à avaler à base de minoxidil (Lonoten®) sont inscrits sur la liste I des substances vénéneuses, c’est-à-dire qu’une prescription médicale est nécessaire pour s’en procurer. 

Au bout de combien de temps y a-t-il des résultats ?

Ses effets sont constatés sur le cuir chevelu après environ 2 à 4 mois d’utilisation, parfois plus selon les personnes. Lors de l’arrêt du traitement, la repousse cesse et un retour à l’état initial (c’est-à-dire l’alopécie) peut s’observer 3 à 4 mois plus tard. 

Quels sont les effets secondaires du minoxidil ? 

Les effets indésirables les plus fréquents du minoxidil pris par voie cutanée sont des maux de tête, des affections cutanées (dermatites, prurit, rash), une hypertrichose (pilosité plus importante que la normale sur certaines autres zones du corps), des œdèmes périphériques, des difficultés respiratoires ou encore une prise de poids (surtout avec la mousse pour application cutanée). D’autres effets peuvent survenir mais sont plus rares (otite, réactions allergiques, vertiges, modification des sensibilités nerveuses, troubles visuels, tachycardie, palpitations, hypotension, nausées, vomissements, hépatite, pousse, texture ou couleur inhabituelle des cheveux, troubles rénaux, fatigue). Le minoxidil pris par voie cutanée peut entraîner certains de ces symptômes, et les autres effets indésirables fréquents sont des troubles cardiaques, de la rétention d’eau et des œdèmes et des troubles digestifs. D’autres effets peuvent survenir mais sont rares.

Chez qui le minoxidil est-il contre-indiqué ? 

Le minoxidil est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à l’un des composants du médicament. Administré par voie cutanée, le cuir chevelu ne doit pas être irrité, inflammé, infecté ou douloureux (exemples : dermatoses, lésions). De même, les personnes souffrant d’arythmie cardiaque ou de maladie cardiovasculaire doivent consulter un médecin avant la prise du traitement. Le minoxidil ne doit pas être appliqué en cas de chute brutale de cheveux, en cas de chute de cheveux en plaques, consécutive à un traitement, à une maladie, un accouchement ou de cause inconnue. Le médicament ne doit pas être appliqué sur le cuir chevelu en même temps qu’un autre produit, ni sur une autre partie du corps. Il n’est pas indiqué chez les personnes de moins de 18 ans ou de plus de 65 ans, et la forme 5 % ne doit pas être utilisée chez les femmes. La posologie (dose et fréquence d’administration, durée du traitement) doit être respectée afin d’éviter les risques d’un surdosage. L’exposition solaire est déconseillée. Pris par voie orale, le minoxidil ne doit pas être administré en cas d’hypertension artérielle pulmonaire secondaire à un rétrécissement mitral, en cas d’infarctus récent ou encore en cas de phéochromocytome (forme de tumeur surrénalienne). Il ne doit pas être prescrit en première intention, et ne remplace pas les autres anti-hypertenseurs : il doit être prescrit en association. Une vigilance accrue s’impose en cas d’insuffisance rénale ou de dialyse ou encore d’infarctus.

Quel est le prix du minoxidil et est-ce remboursé ?

Le minoxidil utilisé en voie cutanée est en vente libre (non remboursé) et son prix n’est pas fixé. Il dépend donc des pharmacies ou parapharmacies qui le commercialisent. Les comprimés de minoxidil (Lonoten®) sont en revanche remboursables et leur prix varie de 6,50 € la boîte de 40 comprimés dosés à 5 mg à 11,76 € la boîte de 40 comprimés dosés à 10 mg.


Source : JDF Santé

Carte Covid : dans quel département ça repart en décembre ?

Carte Covid : dans quel département ça repart en décembre ?

[Mis à jour le 9 décembre 2022 à 17h09] Les taux d’incidence du Covid issus de l’ensemble des tests et des tests antigéniques augmentent dans la totalité des régions. Les hausses les plus fortes sont constatées en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la semaine 48 (28 novembre-4 décembre) rapporte Santé Publique France le 8 décembre. « Ces territoires montraient également les taux d’incidence les plus élevés. Les taux de nouvelles hospitalisations ont augmenté dans la quasi-totalité des régions, notamment en Nouvelle-Aquitaine. Les taux les plus élevés étaient observés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Bourgogne-Franche-Comté » ajoute l’organisme de santé. Quelles sont les régions et départements en alerte ? Voici les images des cartes publiées par Santé Publique France (et son site Geodes) et le ministère de la Santé et la Direction générale de la Santé.

Carte du Covid en France par département

Le taux de positivité reflète le pourcentage de personnes qui présentent un test positif au Covid soit pour la première fois, soit plus de 60 jours après un précédent test positif sur l’ensemble des personnes testées.

Carte du taux d’incidence en France

Le taux d’incidence du Covid =  le taux de positivité multiplié par le taux de dépistage.

Carte des hospitalisations Covid en France

Carte du Covid dans le monde

Au 6 novembre 2022, 629 millions de cas confirmés et 6,5 millions de décès ont été signalés dans le monde. Les cas diminuent en novembre de même que les décès liés au Covid. Les cartes des cas de Covid et de décès liés au Covid dans le monde sont actualisées par l’OMS.

Carte des cas de Covid dans le monde
Carte des cas de Covid-19/100 000 habitants par pays, 28 novembre-4décembre 2022 © OMS
Carte des décès covid dans le monde
Carte des décès liés au Covid-19/100 000 habitants par pays, 28 novembre-4 décembre 2022 © OMS

► Voir la propagation animée du coronavirus dans le monde

Sources

– Pour les données françaises : tableau de bord disponible sur gouvernement.fr et observatoire cartographique GEODES de Santé Publique France.

– Pour les données internationales : cartes du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et OMS.


Source : JDF Santé