Sélectionner une page
La cacahuète est-elle bonne pour la santé ?

La cacahuète est-elle bonne pour la santé ?

Associée à l’apéritif et à l’alcool, la cacahuète souffre d’une mauvaise réputation santé. Trop grasse et trop salée, elle serait à bannir. Alors, haro sur la cacahuète ?


Egalement appelée « arachide » ou « pois de terre », la cacahuète est une graine oléagineuse issue d’une plante originaire du Mexique. De la famille des légumineuses – au même titre que les lentilles ou les pois chiches – ses fruits ont la caractéristique singulière d’être enterrés par la plante et de mûrir à une profondeur de 5 cm de la surface du sol. Ils se présentent sous la forme de gousses de 3 à 4 cm de long qui renferment chacune deux graines d’arachides.

Quels bienfaits santé ?

L’arachide appartient à la famille des légumineuses mais possède toutes les caractéristiques nutritionnelles des fruits oléagineux, tels que les amandes, les noix, les noisettes ou encore les noix de cajou. Cette catégorie d’aliment possède une valeur nutritionnelles très intéressante puisqu’elle contient à la fois des bonnes graisses (mono et poly-insaturées, cardioprotectrices), des protéines en quantité intéressante, des minéraux et oligo-éléments (zinc, magnésium, manganèse, cuivre, potassium, fer), des vitamines (E et B6) et des antioxydants en grande quantité. « Les cacahuètes natures, crues ou séchées naturellement, constituent un en-cas très intéressant malgré leur teneur calorique assez élevée » explique Lise Lafaurie, nutritionniste à Paris, « Riches en protéines, en fibres et en bonnes graisses, elles ont l’avantage d’être très rassasiantes sous un faible volume. »

La bonne dose Une poignée de cacahuète nature en collation permet non seulement de patienter sans avoir faim jusqu’au repas suivant, mais aussi d’en diminuer la valeur calorique.

Calories

100 grammes de cacahuètes (nature) représentent 623 calories et 631 calories pour la cacahuète grillée et salée. En moyenne, les fruits à coque et graines oléagineuses apportent 517 calories aux 100 grammes.

Valeurs nutritionnelles

NUTRIMENTS CACAHUETE, ARACHIDE : TENEUR POUR 100 G CACAHUETE GRILLEE, SALEE : TENEUR POUR 100 G
Protéines 22,8 g 22,9 g
Glucides 14,8 g 15 g
– dont sucres 5,9 g 4,22 g
– dont amidon 5 g 8,87 g
Fibres alimentaires 8,6 g 8,04 g
Lipides 49,1 g 50 g
– dont cholestérol 0,0 mg 0,1 mg
– dont acides gras saturés 8,4 g 8,64 g
– dont acides gras monoinsaturés 25,5 g 24,9 g
– dont acides gras polyinsaturés 12,9 g 13,6 g
Eau 2,2 g 1,22 g

> Plus d’infos sur les vitamines, minéraux de la cacahuète

Crue, salée, sucrée : quelle est la meilleure pour la santé ?

L’arachide aussi appelée « reine des oléagineuses » peut être dégustée de multiples façons.

  • C’est probablement fraîche et crue qu’elle possède le plus d’atout santé, puisqu’elle ne subit ni la torréfaction ni la cuisson, qui altèrent une partie de ses qualités nutritionnelles. Sa teneur en eau est également plus élevée lorsqu’elle est fraîche, ce qui diminue sa concentration calorique
  • Séchée et salée, elle est la star de l’apéritif. Le sel ne la rend pas plus calorique mais certainement plus addictive, attention alors à limiter les quantités consommées qui peuvent très vite faire grimper l’addition calorique !
  • L’arachide se marie également très bien au sucre, dans la préparation de desserts et de pâtisseries ou simplement enrobées de caramel. Méfiance cependant, c’est ainsi qu’elle est la plus calorique, puisqu’à ses graisses s’ajoutent du sucre à la fois riche et addictif.

Beurre de cacahuète : bon ou mauvais pour la santé ?

Le beurre de cacahuète est un mélange de purée de cacahuète, d’huile de palme et de sucre. D’après Lise Lafaurie, « ce sont ces deux ajouts à l’arachide pure qui la dénaturent et la rendent moins intéressantes sur le plan nutritif, l’huile de palme étant riche en acides gras trans et en graisses saturées et le sucre apportant des calories supplémentaires »

Privilégier la purée de cacahuètes : « Une purée de cacahuète nature, sans ajout de sucre ni d’huile, est un très bon substitut au beurre ou aux pâtes à tartiner chocolatées chères à nos enfants et ado ». La purée de cacahuète est en effet moins calorique et bien moins riche en graisses saturées que le beurre et contient des lipides insaturés meilleurs pour la santé. On la trouve facilement dans les magasins bio ou dans les rayons diététiques des supermarchés.

Quels inconvénients santé ?

Comme tous les fruits oléagineux (dont on fait de l’huile), les cacahuètes ont une teneur en graisses et donc en calories très élevée. Dès lors qu’elles sont grillées ou torréfiées, elles perdent une partie de leurs nombreuses qualités nutritionnelles (vitamines, antioxydants …). L’ajout de sel les rendent moins intéressantes pour le système cardio-vasculaire et l’ajout de sucre augmente largement leur valeur calorique.


Source : JDF Santé

Oedème de Quincke : causes, symptômes, réagir vite

Oedème de Quincke : causes, symptômes, réagir vite

Un œdème de Quincke est le signe d’une réaction allergique. Il peut être associé à un choc anaphylactique. C’est une urgence.


L’œdème de Quincke est une urgence qui nécessite une prise en charge immédiate car il empêche la respiration.

Définition : c’est quoi un œdème de Quincke ?

L’œdème de Quincke, ou angioœdème, est un gonflement rapide de la peau et des muqueuses au niveau de la tête et du cou, lié à une réaction le plus souvent allergique ou inflammatoire.

Quelles sont les causes d’un œdème de Quincke ?

« L’oedème de Quincke est dans la grande majorité la conséquence d’une réaction allergique à un aliment ingéré ou à une substance inoculée » nous explique le Dr. Madiha Ellaffi, pneumologue et allergologue. « Il peut donc s’agir d’une allergie alimentaire (cacahuète, fruits à coque, crustacés …), d’une réaction à un médicament ou un traitement (antibiotique, anti-inflammatoire …) ou encore à une piqûre d’insecte (guêpe, abeille …). » L’allergie au latex est également de plus en plus souvent incriminée.

Quels sont les symptômes d’un œdème de Quincke ?

Il est généralement localisé au niveau du visage, des lèvres et des paupières. Sa survenue est brutale, s’étend de la peau vers la gorge et le larynx et peut causer :

  • une difficulté de déglutition,
  • un gonflement au niveau du visage (yeux, bouche…)
  • un gonflement de la langue
  • un gonflement de la gorge pouvant aller jusqu’à l’étouffement.

Quelle différence entre œdème de Quincke et choc anaphylactique ?

L’œdème de Quincke peut être associé à un choc anaphylactique mais il peut aussi y avoir un tel choc sans œdème de Quincke. Ce sont deux choses distinctes. Le choc anaphylactique est la réaction allergique la plus violente, elle peut aller jusqu’à engager le pronostic vital. C’est une réaction immédiate et généralisée qui se décline en 4 stades de gravité. Elle va du stade I (urticaire géant) jusqu’au stade IV (arrêt circulatoire et/ou respiratoire). « Un des premiers symptômes ressentis par les patients est le prurit palmo-plantaire qui se manifeste par des démangeaisons intenses de la plante des pieds et de la paume des mains » décrit le Dr. Ellaffi. « Survient ensuite une sensation de malaise induite par une baisse de tension. Il faut alors réagir de toute urgence ».

Comment savoir si on a un œdème de Quincke ?

Il commence par une enquête allergologique qui permet de déterminer le ou les potentiels allergènes responsables de la crise.  Puis, deux types de tests sont le plus souvent proposés pour le confirmer : les tests cutanés ou prick-tests, pratiqués avec des extraits purifiés d’allergènes que l’on fait pénétrer en intradermo à l’aide d’une lancette sur l’avant bras. Ces prick-tests doivent ensuite idéalement être confirmés par un dosage des IgE à l’aide d’un prélèvement sanguin.

Que faire en cas d’œdème de Quincke ?

L’œdème de Quincke est un cas d’urgence, il faut réagir dès l’apparition des premiers symptômes. Si c’est une première crise, il faut appeler le 15 et suivre les indications données par téléphone. Si c’est une récidive, le médecin aura préalablement prescrit une seringue d’adrénaline auto-injectable à avoir toujours sur soi, c’est le premier geste à effectuer. On peut ensuite prendre dans l’ordre des corticoïdes, de la ventoline puis des antihistaminiques oraux.

Merci au Dr. Madiha Ellaffi, pneumologue et allergologue.


Source : JDF Santé

Taux de chlore dans le sang trop haut ou trop bas : les normes

Taux de chlore dans le sang trop haut ou trop bas : les normes

Naturellement présent dans le sang, le chlore entre dans les mécanismes d’hydratation du corps et a un rôle dans la digestion. Certaines personnes en manquent, d’autres en ont trop. Que signifie un taux supérieur ou inférieur aux valeurs normales ?


Naturellement présent dans le sang, le chlore entre dans les mécanismes d’hydratation du corps et a un rôle dans la digestion. Une analyse sanguine de chlore peut être prescrite dans le cadre d’un bilan de contrôle. Quelles sont les valeurs normales ? Que signifie un taux trop haut ou trop bas ? 

Définition : c’est quoi le chlore sanguin ?

Le chlore est un élément chimique présent dans l’organisme et son taux sanguin s’appelle la « chlorémie« , variant en général entre 95 et 107 mmol. Il entre dans des mécanismes d’hydratation de l’organisme et a un rôle dans la digestion. Apporté au corps par l’alimentation, on le trouve dans le sel de cuisine, comme dans tous les aliments naturellement riches en sodium tels que les charcuteries, fromages, olives, poissons fumés, anchois et pain. Les variations de la chlorémie sont en soit peu inquiétantes, mais leur cause doit être recherchée et traitée.

Quel est le rôle du chlore ?

Le chlore se trouve dans les liquides extracellulaires de notre organisme. Très souvent associé au sodium et au potassium, il permet de répartir l’eau dans notre organisme et de contrôler la pression osmotique (équilibre entre les liquides extracellulaires et intracellulaires). Impliqué dans la régulation du pH, il est essentiel au bon maintient de l’équilibre acido-basique. Enfin, le chlore participe à la fabrication des sucs gastriques ce qui le rend utile pour la digestion. « Le dosage du chlore sanguin est intimement lié à celui du sodium dont il dépend » explique le Dr Véronique Labbe, médecin généraliste à Paris. 

C’est quoi les valeurs normales du chlore ?

« Le dosage est réalisé dans le cadre d’un ionogramme sanguin et permet essentiellement de mesurer le taux d’hydratation de l’organisme » explique notre interlocutrice. Une analyse sanguine de chlore est prescrite dans le cadre d’un bilan de contrôle. Pour les hommes, les femmes et les enfants, la valeur normale du taux de chlore dans le sang est la même. Elle doit se trouver entre 100 et 110 mmol/l.

Que signifie un taux de chlore trop bas ?

Lorsque le taux de chlore est en deçà des valeurs normales, on parle d’hypochlorémie. Il s’agit rarement d’une carence en apports, mais souvent de la conséquence d’un dysfonctionnement, d’une pathologie ou d’un traitement : diarrhées, vomissements prolongés, transpiration excessive, prise de diurétique, insuffisance rénale. Les premiers symptômes d’une hypochlorémie sont la fatigue, des crampes musculaires, l’agitation, la tétanie et les troubles du rythme cardiaque.

Que signifie un taux de chlore trop haut ?

Ce taux augmente dans de très rares cas. En effet, lorsque l’organisme contient trop de chlore (hyperchlorémie), il est normalement éliminé par les urines. Lorsque certains dysfonctionnements causent une hyperchlorémie, les premiers symptômes sont une respiration rapide et profonde, une faiblesse musculaire, des vomissements et une destruction de la flore intestinale. 

Merci au  Dr Véronique Labbe, médecin généraliste à Paris. 


Source : JDF Santé

La Nasa découvre une "planète de diamant" : ce qu'elle cache est complètement fou

La Nasa découvre une "planète de diamant" : ce qu'elle cache est complètement fou

Les scientifiques estiment qu’un tiers de sa masse pourrait être du diamant pur.


Il y a des découvertes plus attrayantes que d’autres. Grâce à leur télescope spatial super-puissant, les astronomes de la NASA ont repéré une nouvelle planète à la composition invraisemblable. Baptisée « 55 Cancri e », cette planète est une « super-Terre », ce qui signifie qu’elle est 8 fois plus massive que la Terre, mais qu’elle est majoritairement rocheuse. Ce qui la rend si unique, c’est sa composition chimique : elle est incroyablement riche en carbone et très pauvre en oxygène, ce qui fait que sous la pression et la température extrême régnant dans son intérieur, le carbone se transforme en une forme cristalline, le diamant. 

Les scientifiques estiment qu’un tiers de sa masse pourrait être du diamant pur et le reste du graphite, une autre forme de carbone, celle de nos mines de crayons. En revanche, son atmosphère, si elle existe, serait très dense et potentiellement toxique, composée principalement de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone, donc invivable. Et malgré sa nature « diamantifère », cette planète est aussi un enfer de chaleur, avec des températures de surface dépassant les 2 000 degrés Celsius, car elle est extrêmement proche de son étoile. 

Alors, pourrons-nous un jour profiter de cette richesse extraterrestre ? La réponse est, selon nos technologies actuelles, un « non » catégorique. L’obstacle principal, c’est la distance infranchissable pour le moment. Cette planète de diamant se situe à environ 40 années-lumière de notre système solaire. Pour vous donner une idée, une année-lumière représente la distance que parcourt la lumière en une année, soit près de 9 461 milliards de kilomètres. Autant dire que c’est une distance colossale, même pour les engins spatiaux les plus rapides. Et même si nous développions des vaisseaux capables de voyager à une fraction significative de la vitesse de la lumière, le trajet prendrait des dizaines d’années. De plus, les conditions extrêmes à sa surface rendent toute exploration directe ou extraction de matériaux impensable avec nos technologies actuelles.

La découverte de cette planète est avant tout une avancée scientifique majeure qui nous aide à mieux comprendre la diversité des exoplanètes et les processus de formation planétaire, élargissant ainsi notre conception de l’Univers. Pour l’heure, les diamants de « 55 Cancri e » resteront des trésors célestes, brillants uniquement dans le regard émerveillé des astronomes.


Source : JDF Santé

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

Voilà comment repérer les signes suspects en un coup d’œil.


Avec plus de 100 000 nouveaux cas chaque année, les cancers de la peau sont les plus fréquents en France et 80% d’entre eux sont liés à des expositions excessives au soleil. Le plus grave est le mélanome, « son incidence a été multipliée par 5 entre 1990 et 2023 » déplore l’Institut National du Cancer. Il peut se développer à partir d’un grain de beauté existant ou apparaître sur une peau saine. Apprendre à observer sa peau est ainsi un geste de santé essentiel.

« Il n’existe pas de méthode fiable à 100% pour savoir si un grain de beauté est cancéreux sans consulter un dermatologue » rappelle le Dr Mika Tabata, dermatologue et professeur en dermatologie à l’Université du Texas aux Etats-Unis mais repérer un grain de beauté suspect à temps peut sauver la vie. La méthode validée par tous les dermatologues est la règle ABCDE, « elle peut vous aider à déterminer si un grain de beauté nécessite une visite chez le dermatologue« , confirme le Dr Tabata. Comment faire ?

Une fois par trimestre, observer attentivement sa peau nue, de la tête aux pieds, de face et de dos, sans oublier les zones peu visibles (oreilles, ongles, plante des pieds, espaces entre les doigts, organes génitaux…) et rechercher des signes évocateurs en suivant les lettres ABCDE : A pour « Asymétrie » : une moitié du grain de beauté n’est pas superposable à l’autre ; B pour « Bords irréguliers » : les contours sont flous, chiquetés ou mal délimités ; C pour « Couleur non homogène » : il présente un mélange de couleur (brun, noir, beige, rouge, blanc) ; D pour « Diamètre » : il est supérieur à 6 millimètres ; E pour « Evolution » : le critère le plus important. Un grain de beauté qui change rapidement de taille, de forme ou de couleur, ou qui se met à saigner sans raison, doit impérativement alerter.

Règle ABCDE cancer de la peau © Service dermatologique de l’Institut Gustave-Roussy, Dr Michel Le Maitre, Dr Philippe Deshayes, Dr Georges Reuter.

La présence d’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas forcément que vous avez un mélanome mais justifie de demander un avis médical sans attendre. La surveillance est la clé, mais la prévention reste la meilleure des protections : éviter de s’exposer entre 12h et 16h, rechercher l’ombre, se couvrir, appliquer une crème solaire indice 30 minimum toutes les deux heures et « ne pas s’exposer aux lampes de bronzage par UV car elles augmentent le risque de développer un mélanome », prévient la Fondation pour la Recherche Médicale.

Il est conseillé de se faire examiner par un dermatologue une fois par an. Si une lésion lui paraît suspecte, seule une biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un petit morceau de peau pour analyse, permettra de confirmer ou non le diagnostic de cancer.


Source : JDF Santé

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

C'est la technique simple des médecins pour savoir si un grain de beauté cache un cancer

Voilà comment repérer les signes suspects en un coup d’œil.


Avec plus de 100 000 nouveaux cas chaque année, les cancers de la peau sont les plus fréquents en France et 80% d’entre eux sont liés à des expositions excessives au soleil. Le plus grave est le mélanome, « son incidence a été multipliée par 5 entre 1990 et 2023 » déplore l’Institut National du Cancer. Il peut se développer à partir d’un grain de beauté existant ou apparaître sur une peau saine. Apprendre à observer sa peau est ainsi un geste de santé essentiel.

« Il n’existe pas de méthode fiable à 100% pour savoir si un grain de beauté est cancéreux sans consulter un dermatologue » rappelle le Dr Mika Tabata, dermatologue et professeur en dermatologie à l’Université du Texas aux Etats-Unis mais repérer un grain de beauté suspect à temps peut sauver la vie. La méthode validée par tous les dermatologues est la règle ABCDE, « elle peut vous aider à déterminer si un grain de beauté nécessite une visite chez le dermatologue« , confirme le Dr Tabata. Comment faire ?

Une fois par trimestre, observer attentivement sa peau nue, de la tête aux pieds, de face et de dos, sans oublier les zones peu visibles (oreilles, ongles, plante des pieds, espaces entre les doigts, organes génitaux…) et rechercher des signes évocateurs en suivant les lettres ABCDE : A pour « Asymétrie » : une moitié du grain de beauté n’est pas superposable à l’autre ; B pour « Bords irréguliers » : les contours sont flous, chiquetés ou mal délimités ; C pour « Couleur non homogène » : il présente un mélange de couleur (brun, noir, beige, rouge, blanc) ; D pour « Diamètre » : il est supérieur à 6 millimètres ; E pour « Evolution » : le critère le plus important. Un grain de beauté qui change rapidement de taille, de forme ou de couleur, ou qui se met à saigner sans raison, doit impérativement alerter.

Règle ABCDE cancer de la peau © Service dermatologique de l’Institut Gustave-Roussy, Dr Michel Le Maitre, Dr Philippe Deshayes, Dr Georges Reuter.

La présence d’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas forcément que vous avez un mélanome mais justifie de demander un avis médical sans attendre. La surveillance est la clé, mais la prévention reste la meilleure des protections : éviter de s’exposer entre 12h et 16h, rechercher l’ombre, se couvrir, appliquer une crème solaire indice 30 minimum toutes les deux heures et « ne pas s’exposer aux lampes de bronzage par UV car elles augmentent le risque de développer un mélanome », prévient la Fondation pour la Recherche Médicale.

Il est conseillé de se faire examiner par un dermatologue une fois par an. Si une lésion lui paraît suspecte, seule une biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un petit morceau de peau pour analyse, permettra de confirmer ou non le diagnostic de cancer.


Source : JDF Santé