L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) correspond à l’ancien « minimum vieillesse« . L’ASPA est une aide en faveur des personnes âgées qui n’ont pas ou peu cotisé à la retraite afin de leur garantir un minimum de ressources. Son montant est de 961,08 € par mois pour une personne seule et 1 492,08 € si les 2 membres du couple la perçoivent. Quelles sont les conditions pour en bénéficier ? Quel est son montant en 2023 ?
Définition : c’est quoi l’ASPA ?
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), anciennement appelée « minimum vieillesse« , est destinée aux personnes retraitées, vivant en France, et présentant des ressources modestes. Versée par la Caisse de Retraite, le montant est variable selon la situation familiale du demandeur (en couple ou célibataire) et de ses revenus (pension de retraite, pension d’invalidité, pension alimentaire, patrimoine).
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’ASPA ?
► Être de nationalité Française et résider sur le territoire de manière stable, c’est à dire de façon permanente ou au moins 180 jours dans l’année
► Être ressortissant d’un pays membre de l’Union Européenne
► Être de nationalité étrangère à la condition de détenir un titre de séjour permettant de travailler depuis au moins 10 ans
► Avoir 65 ans et plus : en fonction de votre année de naissance, cette limite d’âge peut être abaissée à 60 ans si vous êtes reconnu handicapé ou invalide à 50% ou si vous êtes un ancien combattant
► Avoir des revenus qui n’excèdent pas 961,08€ par mois si vous vivez seul et 1.492,08€ par mois si vous vivez en couple (revenu brut inscrit sur votre avis d’imposition)
L’ASPA s’élève au maximum à 961,08 € par mois pour une personne seule (ou si seul l’une des deux personnes d’un couple perçoit l’Aspa) et à 1 492,08 € lorsque les 2 membres du couple reçoivent l’ASPA. Le montant de vos ressources est calculé sur les revenus des 3 mois qui précédent la demande d’ASPA ou, s’ils dépassent le montant maximum, sur les 12 derniers mois. Le différentiel entre vos ressources et le plafond (révisé au 1er janvier de chaque année) déterminera le montant de l’ASPA. La somme qui vous est allouée est égale à la différence entre ce montant et celui de vos revenus mensuels. Cela signifie que, pour une personne seule, si vous percevez chaque mois 800 €, le montant de l’ASPA sera de 961,08 euros – 800 €= 161,08 €. Si vos revenus de couple se montent à 1 000 €, le montant versé sera de 1 492,08 € – 1000 € = 492,08 € par mois. La somme vous est ensuite versée à compter du 1er jour du mois qui suit la date de réception de votre demande. Si vos revenus, votre situation familiale ou votre lieu de résidence changent, vous devez en informer la caisse de retraite.
Comment faire la demande de l’ASPA ?
► Si votre retraite est versée par la Sécurité Sociale ou par la Caisse de Retraite de l’Etat, vous devez en faire la demande auprès de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (Cnav).
► Si votre retraite est versée par la Mutualité Sociale Agricole, vous devez contacter la MSA.
► Si votre retraite est versée par la caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, vous devez en faire la demande auprès de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).
► Pour les personnes ne percevant pas de retraite, votre demande d’ASPA doit être retirée auprès de la mairie dont vous dépendez
L’allocation adulte handicapé (AAH) est une allocation versée aux personnes handicapées aux revenus modestes qui a été créée en 1975. Elle sera déconjugalisée, c’est-à-dire que les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte pour le calcul de cette prestation, dès le 1er octobre 2023 selon un décret publié au Journal officiel le 28 décembre 2022. Avec la déconjugalisation,Plus de 116 000 personnes handicapées vivant en couple devraient voir leur AAH augmenter de 350 euros par mois en moyenne. Le gouvernement a prévu un dispositif transitoire pour éviter que cette réforme pénalise certains bénéficiaires. Pour les personnes déjà dans le dispositif, le changement de mode de calcul s’effectuera uniquement s’il les avantage, sur la base des calculs effectués par les caisses d’allocations familiales (CAF) ou de la mutualité sociale agricole (MSA). Quelles sont les conditions d’obtention ? Avec quelles autres aides est-elle cumulable ? Peut-on la percevoir avec la retraite ?
L’allocation adulte handicapé est une allocation versée aux personnes handicapées aux revenus modestes qui a été créée en 1975. Elle est attribuée selon des critères médicaux et sociaux. Actuellement, elle est le deuxième minimum social en nombre d’allocataires en France, derrière le RSA.
Augmentation de l’AAH : quels sont les montants 2023 ?
Le montant maximum de l’AAH est de 956,65 euros. Ce montant concerne les personnes qui n’ont aucune ressource.
Si vous touchez une pension ou une rente, vous recevez la différence entre cette somme et les 956,65 euros.
Si vous travaillez, le montant est calculé en fonction de vos revenus.
Vous êtes hospitalisé ou hébergé en maison d’accueil spécialisée depuis moins de 60 jours, vous continuez de percevoir 956,65 euros.
Vous êtes hospitalisé ou hébergé en maison d’accueil spécialisée depuis plus de 60 jours, le montant de l’AAH est réduit à 30 %, soit 271,08 € par mois. Sauf si vous payez un forfait de 20 € par jour, si vous avez au moins un enfant ou un ascendant à charge ou si la personne avec laquelle vous vivez en couple ne travaille pas, pour un motif reconnu par la CDAPH. A la fin de votre séjour, vous retrouvez vos droits pleins et entiers, et percevrez de nouveau 956,65 euros.
Vous êtes en prison depuis moins de 60 jours, vous percevez toujours 956,65 euros.Au delà de 60 jours, le montant de l’AAH est minoré de 30%. Toutefois, les mêmes restrictions s’appliquent que dans le cas d’une hospitalisation d’une durée supérieure à 60 jours.
Que veut dire déconjugalisation ?
La déconjugalisation de l’AAH a été voté et adopté dans la loi du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Concrètement, déconjugaliser veut dire « ne plus tenir compte des revenus du conjoint ou du partenaire ou du concubin dans le calcul de l’allocation ». La déconjugalisation interviendra à compter du 1er octobre 2023. Une mesure réclamée par les associations depuis longtemps.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’AAH ?
Etre atteint d’un taux d’incapacité au moins égal à 80% ou entre 50 et 79 % mais avoir une restriction substantielle et durable pour accéder à l’emploi reconnu par la CDAPH. Le taux d’incapacité est déterminé par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) en fonction d’un guide-barème évaluant les déficiences et incapacités des personnes handicapées.
Etre âgé d’au moins 20 ans, ou au moins 16 ans si vous n’êtes plus à la charge de vos parents
Ne pas percevoir de rente ou de pension supérieure ou égale à 919.86 euros mensuel (depuis le 1er avril 2022)
Vivre en France
Si vous êtes d’origine européenne et étrangère, vous devez résidez en France depuis plus de 3 mois. Mais attention cette restriction ne s’applique pas si vous avez un emploi.
Vos ressources ajoutées à celles de votre conjoint (marié, pacsé, concubin) ne doivent pas dépasser un certain plafond : 11 480 € si vous vivez seul(e) ou 20 778 € si vous vivez en couple. Ces montants sont majorés de 5 520 € par enfant à charge.
Les ressources prises en compte sont l’ensemble des revenus nets : Revenus (salaires, revenus fonciers et mobiliers, bénéfices agricoles, etc.) diminués des charges (pensions alimentaires, frais d’accueil des personnes âgées, etc.) et abattements fiscaux (personne âgée de plus de 65 ans, personne invalide, etc.) N-2 (soit l’année 2020 pour les demandes effectuées en 2022).
Pour savoir si vous êtes exigible à l’AAH, il existe un simulateur sur le site du service public
Comment en faire la demande ?
Vous devez vous procurer un formulaire de demande d’AAH auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et le renvoyer à cet organisme en lettre recommandée avec avis de réception. Toutes les adresses sur le site de l’association APF-France Handicap. La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) se réunit ensuite pour décider de votre obtention. La réponse vous parvient dans un délai de 4 mois environ.
Durée d’attribution : touche-t-on l’AAH à vie ?
La durée d’attribution de l’AAH dépend de votre taux d’incapacité :
Le taux s’élève à 80 % minimum :
– Votre incapacité est définitive, l’AAH vous est attribuée à vie. C’est le cas pour les personnes dont les limitations d’activité ne sont pas susceptibles de s’améliorer, compte tenu des données de la science.
– Votre incapacité est temporaire, c’est-à-dire susceptible d’amélioration, l’AAH est attribuée pour une durée d’1 an minimum et 10 ans maximum
Le taux se situe entre 50 et 79 % : l’AAH est attribuée pour une durée de 1 à 2 ans. Elle peut grimper à 5 ans si le handicap et les difficultés pour trouver un emploi n’évoluent pas au cours de cette période.
Peut-on percevoir l’AAH à la retraite ?
Là encore, tout dépend de votre taux d’incapacité. Ainsi :
– S’il est d’au moins 80 %, vous percevez l’AAH dans sa totalité ou partiellement, en complément de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). A la condition que la somme perçue par l’Aspa soit inférieure à 919.86 euros.
– S’il est entre 50 et 79 %, l’Aspa remplace l’AAH lors de votre départ à la retraite.
Est-elle cumulable avec d’autres aides ?
Oui, d’autres aides peuvent venir compléter le montant de l’AAH. C’est le cas de :
La majoration pour la vie autonome : une aide financière qui permet de faire face aux dépenses liées à l’entretien d’un logement
En partie et dans certains cas, la pension d’invalidé et le RSA
Le complément de ressources. Bien que cette aide est été supprimée en 2019, si vous la perceviez auparavant, vous continuez à en bénéficiez, pendant une durée de 10 ans, à la condition que vous remplissiez toujours les conditions d’attribution.
En revanche, il n’est pas possible de cumuler l’AAH et l’allocation de solidarité spécifique (ASS), sauf si vous perceviez ces 2 allocations au 31 décembre 2016, auquel cas vous pouvez en bénéficiez pendant une durée maximale de 10 ans et à la condition que vous vous remplissiez les conditions d’obtention.
L’ovulation correspond à la date où la femme ovule (l’ovule est expulsé par l’ovaire). Elle dure environ 4 à 5 jours. Calculer sa date d’ovulation permet de connaître la période la plus fertile du cycle menstruel. Mais celle-ci peut varier en fonction de si on a un cycle court, normal, long, irrégulier. Pratique notamment si on veut concevoir un bébé. Comment le calculer de manière fiable ? Quels sont les signes et symptômes de l’ovulation ? Quand a lieu la fécondation après l’ovulation ? Quelle est la meilleure période de fécondation pour un cycle normal ? Irrégulier ? Court ou long ? Est-il possible de tomber enceinte juste après ses règles ? Réponses dans notre guide complet.
Qu’est-ce qu’un cycle menstruel féminin ?
Pour comprendre ce qu’est l’ovulation, il faut d’abord savoir ce qu’est un cycle menstruel chez la femme. Le cycle féminin débute le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Ainsi, si le premier jour des règles est le 3 du mois et que le 1er jour des règles suivantes est le 31 du mois, le cycle durera 28 jours. Le cycle menstruel est composé de 3 phases :
la phase folliculaire (environ 14 jours, dont 5 jours de règles),
L’ovulation correspond à la phase d’expulsion de l’ovocyte (ovule) par l’ovaire, ainsi prêt à être fécondé par un spermatozoïde et à donner naissance à un embryon. L’ovulation est un processus physiologique continu débutant à la puberté et se terminant à la ménopause. A la ménopause, l’activité des ovaires cesse et la femme n’a plus d’ovulation ni de règles. A savoir que tant que la ménopause n’est pas totalement installée, elle ovule toujours et une grossesse reste toujours possible. La durée de vie de l’ovule est d’environ 12 heures à 24 heures après son expulsion de l’ovaire. Les spermatozoïdes survivent dans le col de l’utérus et restes fécondant pendant une durée d’environ 3 à 5 jours.
La phase post-ovulatoire dure en théorie 14 jours pour un cycle régulier de 28 jours, mais sa durée peut aller de 10 à 20 jours dans le cas de cycles très irréguliers.
Qu’est-ce qu’une fécondation ?
La période de fertilité a lieu autour de la date d’ovulation, car c’est le moment où l’ovule est expulsé et peut rencontrer le spermatozoïde, cette période est aussi appelé période d’ovulation. La fécondation désigne une étape fondamentale de la reproduction sexuée, au cours de laquelle le gamète mâle fusionne avec le gamète femelle pour former l’œuf, appelé le zygote. Chez l’être humain, c’est le spermatozoïde qui joue le rôle du gamète mâle et l’ovule qui est le gamète femelle. Les spermatozoïdes contenus dans le sperme émis dans la cavité vaginale de la femme vont arriver au contact de l’ovule, et l’un d’eux va pénétrer dans l’ovule. Après pénétration, l’ovocyte va devenir « hermétique » à l’entrée d’autres spermatozoïdes, ce qui permet le développement d’un seul œuf. La fécondation correspond donc à la phase de fusion entre un ovule et un spermatozoïde, qui aboutit à une cellule unique amenée à devenir l’embryon. En cas d’absence de fécondation, on assiste à une baisse brutale du taux d’hormone et apparition des règles. En cas de fécondation survient une production d’une hormone spécifique de la grossesse : l’HCG. Cette hormone permet de maintenir la production des autres hormones et donc de garder l’endomètre intact pour que le futur embryon s’y « installe ». La meilleure période pour concevoir un bébé, appelée période de fécondité, s’étale entre le jour avant et juste après la phase d’ovulation, soit environ entre le quatrième jour avant l’ovulation et se termine 24 heures après. Quatre jours avant et un jour après le quatorzième jour du cycle, sont des jours propices à la fécondation pour un cycle de 28 jours, soit pour un cycle normal, entre le dixième jour et le quinzième jour du cycle. Quand cette fécondation ne peut être naturelle, on peut pratiquer une fécondation in vitro qui consiste en la formation d’un œuf hors du corps de la femme, puis ensuite transféré dans son utérus.
Quels sont les symptômes de la période d’ovulation ?
La période d’ovulation peut se manifester à travers tout un cortège de symptômes plus ou moins marqués, tels que :
sensation de tension des seins,
douleur abdominale survenant du côté de l’ovaire qui libère son ovocyte,
présence pendant 2 ou 3 jours de glaires cervicales (mucus qui protège le vagin des infections) et sécrétions vaginales transparentes et un peu gluantes dont la consistance ressemble à celle du blanc d’œuf,
sensation d’augmentation de la libido.
L’absence de ces symptômes ne signifie pas pour autant l’absence d’ovulation.
Comment calculer sa date d’ovulation ?
Un cycle normal dure 28 jours. L’ovulation a lieu le 14e jour. Cette date d’ovulation permettra de connaitre la période de fécondité. L’ovulation, qui dure 24 heures, correspond à la libération de l’ovocyte par l’ovaire. Le 14e jour du cycle menstruel, sur un cycle régulier de 28 jours, demeure la période la plus fertile. Le premier jour du cycle est le premier jour des règles. Attention : ce n’est pas parce que l’ovulation d’un cycle régulier (28 jours) survient à la moitié de celui-ci qu’elle a toujours lieu à la moitié du cycle (par exemple au 16e jour d’un cycle de 32 jours, ou au 12e jour d’un cycle de 24 jours). L’expulsion de l’ovule a lieu généralement 14 jours avant le début des règles. Ainsi, si vous avez des cycles irréguliers et que vous ne pouvez pas anticiper la date de vos prochaines règles, il vous sera plus difficile de déterminer votre date de l’ovulation. Le recours à une courbe de températures ou à des tests d’ovulation peuvent être envisageable.
Comment calculer sa date d’ovulation quand on a un cycle normal ?
La meilleure période s’étale avant et juste après la phase d’ovulation, soit environ entre le 4e jour avant l’ovulation et se termine 24 heures après. 4 jours avant et 1 jour après le quatorzième jour du cycle d’ovulation, sont des jours propices à la fécondation pour un cycle durant 28 jours, soit dans le cas d’un cycle normal, entre le 10e jour et le 15e jour du cycle. Si la durée du cycle menstruel est supérieure à 35 jours, si elle est inférieure à 21 jours, ou encore si le cycle menstruel a tendance à être irrégulier, les résultats de ce calcul peuvent ne pas être tout a fait les mêmes.
Comment calculer sa date d’ovulation quand on a un cycle court ?
La durée du cycle varie en fonction des femmes. Si votre cycle est plus court (moins de 26 jours), la phase folliculaire est plus courte et donc l’ovulation est plus précoce. Si vous avez un cycle d’une durée par exemple de 21 jours : l’ovulation a lieu le 7e jour à compter du premier jour des règles. Le calcul s’effectue en retirant 14 jours, durée de la phase lutéale qui ne varie pas, du nombre de jours du cycle : soit 21 – 14 = 7. Si le cycle a une durée de 22 jours : l’ovulation aura lieu le 8e jour, soit 22 – 14 = 8.
Comment calculer sa date d’ovulation quand on a un cycle long ?
Si le cycle est plus long que 33 jours, la phase folliculaire est plus longue et l’ovulation intervient plus tardivement (ovulation tardive) soit le 19e jour à compter du premier jour des règles : soit 33 jours – 14 jours = 19 jours. Si le cycle dure 34 jours : l’ovulation a lieu le 20e jour, soit 34 – 14 = 20.
Comment utiliser les courbes de température pour déterminer l’ovulation ?
Les calculs précédents sont assez théoriques. Ainsi, le fait de faire une courbe de températures permet de déterminer très précisément le moment le plus propice afin d’optimiser vos chances de tomber enceinte. Le schéma ci-dessous présente la façon dont on doit procéder pour faire une courbe de température permettant de connaître précisément son ovulation.
Comment se fait l’ovulation sous pilule ?
Comment se fait l’ovulation après l’arrêt de la pilule ?
Comment se fait l’ovulation pendant les règles ?
Quels sont les troubles de l’ovulation ?
Qu’appelle-t-on une ovulation tardive ?
On appelle « ovulation tardive » lorsque l’ovule est libéré bien plus tard, généralement à partir du 21ème jour. Quels sont les signes d’une ovulation tardive ? Les causes ? Les conséquences ? Peut-on tomber enceinte ?
Quand faire un test d’ovulation ?
Pour améliorer ses chances de tomber enceinte, il est possible de faire un test d’ovulation. Cela va vous permettre de connaître la période la plus fertile. Quand le faire ? Quel est son principe ?
Comment faire pour stimuler l’ovulation ?
En cas de troubles de l’ovulation ou de difficultés à concevoir, il est possible d’avoir recours à des traitements pour augmenter les chances de tomber enceinte. Quels traitements choisir ? Combien de temps les prendre ? Quelles sont les contre-indications ?
A RETENIR :
La date d’ovulation correspond au jour où la femme ovule, autrement dit, quand l’ovule est expulsé par l’ovaire et ce dernier peut être fécondé
Déterminer sa date d’ovulation permet de connaître et de cibler la période la plus fertile pour maximiser ses chances de concevoir un enfant.
Quand le cycle est régulier, la date d’ovulation a lieu à peu près le même jour à chaque cycle
Quand le cycle est irrégulier, la date d’ovulation varie.
Pour une femme ayant un cycle court (22 jours par exemple), la date d’ovulation est généralement le 8e jour du cycle.
Pour une femme ayant un cycle normal (28 jours), la date d’ovulation est généralement le 14e jour du cycle.
Pour une femme ayant un cycle long (32 jours), la date d’ovulation est généralement le 18e jour du cycle.
L’infection à Helicobacter pylori est responsable de gastrite chronique et favorise le développement des ulcères gastroduodénaux et des cancers gastriques. En France, 15 à 30 % de la population serait infectée. Les méthodes diagnostiques directes sont effectuées grâce à la biopsie de l’estomac. Parmi les autres moyens permettant de diagnostiquer la bactérie Helicobacter pylori, la recherche d’antigènes bactériens dans les selles ou la recherche d’anticorps avec prise de sang. Mais on peut également réaliser un test respiratoire, le test Helikit, pour contrôler la présence de la bactérie avant et après le traitement. C’est quoi le test Helikit ? Où le faire ? Quand est-il indiqué ? En combien de temps obtient-on le résultat ? Faut-il être à jeun ? On fait le point.
C’est quoi le test Helikit ?
Le test Helikit est un test respiratoire permettant de diagnostiquer ou de contrôler la présence de l’infection à Helicobacter pylori. Il se présente sous la forme d’une poudre blanche pour solution buvable contenant 75 mg d’urée13C en flacon et 1,4 g d’acide citrique anhydre en sachet.
Où faire le test Helikit ? En pharmacie ?
Le kit est uniquement prescrit par un médecin, à retirer en pharmacie et à réaliser dans un laboratoire de biologie médicale.
Quand faire le test Helikit ?
Le test Helikit est indiqué dans deux situations :
► Pour savoir si votre estomac a une infection par la bactérie Helicobacter pylori.
► Pour contrôler si la bactérie a bien été éliminée après le traitement (10 à 20% de cas d’échec). Il peut être effectué à partir d’un mois après la fin du traitement.
Le test repose sur la capacité de la bactérie Helicobacter pylori à transformer l’urée en gaz carbonique. Il consiste à avaler une solution d’urée marquée puis à recueillir l’air expiré. Si l’air expiré contient du gaz carbonique lui aussi marqué, cela signifie que la bactérie a transformé l’urée en gaz carbonique et donc qu’elle est présente. Le test respiratoire doit être réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé qualifié. Vous ne devez pas avoir bu, ni mangé, ni fumé depuis la veille au soir. En cas de traitement par un médicament qui réduit l’acidité de l’estomac (inhibiteur de la pompe à protons ou IPP) en cours, celui-ci devra être interrompu au moins deux semaines avant le test. Le test se déroulera de la façon suivante :
► Vous devrez boire la moitié d’une solution d’acide citrique. Son goût est proche de celui d’un jus de citron.
► L’air que vous expirez sera recueilli pendant 15 secondes dans 2 tubes identiques.
► Le contenu d’un flacon d’urée marquée au 13C sera dissout dans la solution d’acide citrique restante, que vous devrez boire en totalité.
► Vous devrez ensuite attendre 30 minutes.
► L’air que vous expirez sera ensuite recueilli pendant 15 secondes dans 2 nouveaux tubes identiques, 30 minutes plus tard.
En combien de temps obtient-on le résultat ?
Le résultat est obtenu en 1 heure.
Quel est son prix et est-il remboursé ?
Ce médicament est vendu en pharmacie au prix de 30 €. Il est remboursé à hauteur de 65% par la Sécurité sociale.
Faut-il être à jeun ?
Le test doit être réalisé à jeun (ni aliment, ni boisson, ni tabac depuis au moins 12 heures).
Faut-il une prescription médicale ?
Le kit Helikit est inscrit sur la liste 1 des médicaments, cela signifie qu’il est nécessaire d’avoir une prescription médicale pour l’obtenir.
Quelles sont les contre-indications ?
Si vous avez, ou si l’on suspecte que vous avez une infection de l’estomac (autre que par Helicobacter pylori) ou une inflammation de la paroi de l’estomac (gastrite atrophique) le test est contre indiqué parce que celle-ci peut être à l’origine de résultats positifs erronés. Il est à noter que le test respiratoire est contre-indiqué chez la femme enceinte ou qui allaite. Certains traitements peuvent perturber les résultats du test Helikit :
des médicaments qui réduisent la production d’acide dans l’estomac (les inhibiteurs de la pompe à protons)
des antibiotiques
des médicaments ayant un effet sur l’enzyme uréase qui stimule la réduction de la quantité d’urée
Sources :
– HELIKIT 75 mg, poudre pour solution buvable, Base de données publique des médicaments
La cure de sève de bouleau est généralement recommandée au changement de saison,entre l’hiver et le printemps mais on peut la faire à d’autres moments pour détoxifier son foie, si on souffre de goutte, de rétention d’eau… Conseils pratiques avec Victoria Renaud-Foughali, conseillère spécialisée en phytothérapie et dirigeante de l’herboristerie Millymenthe.
Quand faire une cure de sève de bouleau ?
« Entre l’hiver et le printemps, c’est le moment où la sève monte pour le bouleau et tous les gros arbres en général. La sève de bouleau est récoltée, en fonction des années, entre le 15 mars et le 15 avril ce qui explique qu’on la voit partout dans les magasins à cette période, répond Victoria Renaud-Foughali. La sève est directement récoltée dans les bouleaux. Les producteurs et artisans percent l’écorce de l’arbre, mettent un tuyau et récolte la sève, ce qui en fait un produit brut.
Quels sont les bienfaits de la sève de bouleau ?
Détox. « Le premier axe de la sève de bouleau c’est la détox, indique la spécialiste. Elle va drainer les émonctoires que sont les reins, les poumons, le foie, le sang et la peau. Et comme on est au changement de saison, cela nettoie aussi les toxines de l’hiver. » De plus « la sève de bouleau est une des seules cures détox qui ne fatigue pas car elle est riche en minéraux et oligo-éléments. Du coup elle stimule en même temps qu’elle détoxifie ».
« Pendant une cure détox, on suit une alimentation riche en vitamines, on évite le trop gras, trop sucré »
Reminéralisante. La sève de bouleau est riche en minéraux, oligo-éléments et en vitamines notamment les vitamines B. « Elle reminéralise les articulations, renforce et réhydrate les muscles pour les sportifs, les personnes en convalescence et âgées. »
Goutte. « Pour les personnes qui ont du cholestérol ou des crises des gouttes, elle a un côté anti-inflammatoire et draine le foie et l’acide urique de l’organisme. »
Pour maigrir.« La sève de bouleau sert de « starter » à la perte de poids en nettoyant le foie des toxines. En herboristerie on conseille ce nettoyage du foie pour mettre tout à zéro. » La sève de bouleau est très peu calorique puisqu’elle est constituée de 99 % d’eau. En drainant l’organisme, elle joue aussi positivement sur la rétention d’eau et la cellulite.
Peau, cheveux.« On peut aussi l’utiliser en cure externe par exemple en lotion capillaire pour les problèmes de cuir chevelu comme en cas de pellicules récalcitrantes, en cicatrisant sur des peaux atopiques, sensibles, et en cas d’acné. »
La sève de bouleau, aussi appelée « eau de bouleau » est commercialisée en France sous deux manières : la sève fraîche ou la sève stabilisée. On peut faire une cure de l’une ou de l’autre.
Cure de sève fraîche. « La sève fraîche est récoltée par des artisans, conservée au réfrigérateur et consommée sous 3 à 4 semaines maximum », informe Victoria Renaud-Foughali. Son temps de commercialisation est ainsi très court. « Au début le goût de la sève est neutre et plus le temps passe, plus il y a une bio fermentation, plus le goût devient particulier donc on conseille de mettre du citron » précise notre interlocutrice. A noter cependant que plus la sève fermente, plus elle déploie ses principes actifs. Donc si le goût n’est pas bon, ses bienfaits sont au maximum !
Dose : faire une cure de 3 trois semaines (minimum 10 jours) en prenant entre 150 ml et 250 ml à jeun de sève de bouleau avant le petit-déjeuner.
Cure de sève de bouleau stabilisée, « Cette sève est stabilisée avec du jus de citron, des bourgeons de plantes et un peu d’alcool végétal pour stabiliser la fermentation de la sève » explique la spécialiste. L’avantage c’est qu’elle se conserve plus longtemps et peut être consommée toute l’année sans besoin d’être mise au frais. « Elle a les mêmes vertus que la sève fraîche avec un peu moins d’action et de principes actifs puisque la fermentation n’est plus la même » souligne Victoria Renaud-Foughali.
Dose : faire une cure de 3 trois semaines (minimum 10 jours) en versant 3 bouchons dans un litre d’eau que l’on boit tout au long de la journée.
Quelle durée pour une cure de sève de bouleau ?
Notre interlocutrice recommande de faire une cure de sève de bouleau pendant 3 semaines maximum (et pendant au moins 10 jours).
Quelles sont les contre-indications d’une cure de sève de bouleau ?
« Il faut faire faire attention aux personnes allergiques aux dérivés salicylés, prévient Victoria Renaud-Foughali. Le bouleau est un arbre assez allergisant. Son principe actif peut entraîner des allergies respiratoires et cutanées. » Généralement, les personnes allergiques au bouleau le savent et doivent donc éviter de boire sa sève.
« Si on prend de gros traitements spécifiques ou que l’on souffre d’importantes pathologies rénales, on évite la sève de bouleau car c’est un fort draineur qui nettoie et qui peut potentiellement enlever les principes actifs des médicaments et faire trop travailler les reins. » C’est le cas par exemple pour les personnes sous chimiothérapie. « Elles peuvent prendre de la sève de bouleau après pour nettoyer et drainer les émonctoires, mais pendant on évite ou on demande un avis médical avant. »
Les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas faire de drainages donc ne pas prendre de sève de bouleau. Plus encore s’il s’agit de la pasteurisée qui contient un peu d’alcool. Enfin, les cures de sève de bouleau sont déconseillées chez l’enfant.
Comment bien choisir sa sève de bouleau ?
En France, la sève de bouleau est disponible dans les magasins bio, les herboristeries et quelques petites fermes locales. « Il faut choisir de la sève bio et veiller à ce qu’elle vienne de France, recommande notre interlocutrice. Certaines viennent des pays asiatiques où les normes de traitements du bouleau ne sont pas les mêmes, il serait dommage de faire une cure de sèves traitées. »
Quel est le prix de la sève de bouleau ?
Il faut compter environ 40 euros pour 3 litres de sèves de bouleau fraîche et environ 30 euros les 500 ml sous sa forme stabilisée. Ce qui permet de faire une cure de trois semaines.
Le ramadan est un jeûne quiest l’un des cinq piliers de l’Islam. Il débuterait aux alentours du mercredi 22 mars 2023 et se terminerait le 21 avril. Selon un document du ministère de la Santé du Maroc, le ramadan aurait des bienfaits sur la santé. « Le jeûne permet à l’organisme de se reposer pour se purifier. Le corps humain est alors nettoyé des vieilles cellules, des graisses, des déchets et des toxines qui les a accumulés durant l’année par son alimentation et son activité« , peut-on lire. Pendant un mois, cette période peut s’avérer difficile pour le corps et l’esprit. Il est d’ailleurs à éviter pour les personnes malades, les femmes enceintes ou pendant la période des règles. Pendant la période du ramadan, les musulmans s’abstiennent de manger, de boire (et d’avoir des relations sexuelles) du lever du soleil à la tombée de la nuit. Quels conseils pour bien le supporter et ne pas mettre sa santé en péril ? Comment éviter l’hypoglycémie? Quels aliments privilégier à la rupture du jeûne pour bénéficier des nutriments tout au long de la journée ? Que boire pour éviter la déshydratation ? Conseils pour se préparer et passer un bon ramadan.
Quand peut-on manger pendant le ramadan ?
Pendant le ramadan, les pratiquants s’abstiennent de manger et de boire un peu avant le lever du soleil et prend fin au coucher du soleil. D’après le ministère de la Santé marocain, « selon les spécialistes, notre alimentation pendant le mois sacré ne devrait pas différer de notre alimentation habituelle et devrait être aussi simple que possible. Il faut continuer à prendre ses 3 repas, avec quelques spécificités liées au jeun« .
Comment se préparer au jeûne avant le ramadan ?
Plus on va être fatigué, moins on va avoir de résistance.
Pendant le mois du ramadan, on fait un ou deux repas dans une journée au lieu des trois habituels. Il va donc falloir bien choisir les aliments que l’on consomme et bien les répartir pendant la période où l’on est autorisé à boire et à manger. « Je ne conseille pas nécessairement de se « préparer » à un ramadan car cette période est déjà assez difficile comme ça. En revanche, il faut essayer de ne pas accumuler trop de fatigue avant de commencer un ramadan car plus on va être fatigué, moins on va avoir de résistance, indique Raphaël Gruman, nutritionniste. Si cela est possible, faites une sieste en début d’après-midi pendant le mois du ramadan et limitez vos efforts physiques durant les heures les plus chaudes (11h-17h). « Les conseils que je donne à mes patients qui font le ramadan ont en fait des points communs avec ceux que je donne pour le jeûne intermittent« , tient à indiquer notre interlocuteur.
Que manger le soir pendant le ramadan ?
Pour le repas de rupture du jeûne (le soir) : « il est conseillé de consommer une dose suffisante de glucides pour apporter de l’énergie à son corps après une journée de jeûne et éviter l’hypoglycémie. Attention, il ne faut pas non plus faire un repas hyperglucidique car, comme le corps n’a pas consommé d’aliments de la journée, il aura tendance à stocker cet apport glucidique sous forme de graisse. Donc si on ne veut pas prendre du poids pendant le ramadan, tout en évitant les fringales et les coups de pompe, il vaut mieux privilégier l’apport d’autres nutriments« , conseille notre interlocuteur. Aussi, il faut éviter les produits transformés ou riches en sucre raffinés comme les gâteaux, les chips ou les plats préparés qui favorisent les fringales et qui n’aident pas l’organisme à tenir toute la journée.
→ Repas de rupture du jeûne idéal :
Une soupe ou un bouillon de légumes « pour réhydrater en priorité l’organisme après une journée de jeûne et apporter une satiété ainsi que des minéraux en début de repas« , précise Raphaël Gruman.
Une portion de protéines animales ou végétales, comme par exemple 80 g de viande ou de poisson, deux œufs, 200 g de lentilles cuites ou de tofu…
Une portion de céréales complètes comme par exemple 100 à 150 g de riz complet cuit ou 200 g de pâtes complètes cuites… « Le fait de prendre des glucides complètes, qui sont riches en fibres, va réguler l’absorption des glucides. Par ailleurs, elles sont plus rassasiantes et ont un index glycémique plus bas que les céréales blanches. Le corps pourra utiliser cet apport de glucides complètes comme une source d’énergie continue pour la journée qui va suivre« , indique le nutritionniste.
Un laitage (un yaourt par exemple) « car cela contient du tryptophane, un acide aminé qui favorise le sommeil« , souligne notre interlocuteur.
Un fruit frais comme par exemple une pomme, une pêche, deux tranches de melon ou d’ananas… et/ou une poignée de fruits secs (dattes, abricots secs..)
Que manger le matin pendant le ramadan ?
Le deuxième repas (avant le lever du soleil) peut survenir à 4 heures du matin selon l’heure du lever du soleil. Pour autant « je conseille de ne pas sauter le repas avant le lever du soleil, c’est-à-dire le repas du matin, préconise Raphaël Gruman. Pour ce repas, il est recommandé de consommer des aliments salés car le sel permet à l’organisme de retenir l’eau(c’est le principe de la rétention d’eau : lorsqu’on a une alimentation trop riche en sel, l’eau s’accumule dans les tissus qui vont attirer et retenir l’eau, ndlr), ce qui va permettre au corps de rester hydrater toute la journée« .
« Petit-déjeuner » idéal :
Un grand thé, une grande infusion ou un grand verre d’eau « pour bien se réhydrater et pouvoir faire des stocks d’eau pour le reste de la journée« , précise-t-il.
Une tranche de dinde (pour l’apport protéique et l’apport en sel)
Deux œufs « car les protéines apportent une satiété très longue« , rapporte notre interlocuteur.
Un morceau de fromage (pour l’apport protéique et l’apport en sel)
Deux tranches de pain complet ou aux céréales (pour l’apport glucidique et en fibres)
Un fruit (pour les vitamines, les minéraux et les glucides)
Peut-on boire de l’eau pendant le ramadan ?
Non. Boire annule le jeûne, même s’il s’agit de boire de l’eau. Par contre « boire ou manger par erreur » n’annule pas le jeûne, souligne la Grande Mosquée de Paris. Pour bien s’hydrater pendant la rupture du jeûne :
« En plus du bouillon du soir et de la grande boisson chaude du matin, il faut boire beaucoup d’eau (l’équivalent d’1.5L bu en plusieurs fois) » conseille notre interlocuteur
Le ramadan se clôture généralement par un repas calorique. « Pour empêcher le corps de trop stocker, il est conseillé de faire attention les deux/trois jours qui suivent ce repas et de réduire un peu son apport calorique pour compenser, conseille Raphaël Gruman, nutritionniste. Par ailleurs, il faut recaler rapidement ses horaires de repas et les répartir de manière équilibrée dans la journée : un petit-déjeuner, un déjeuner – éventuellement une collation et un dîner – pour retrouver un rythme progressif« .
Quelles sont les dérogations pour ne pas faire le ramadan ?
Comme l’explique la Grande Mosquée de Paris, il existe plusieurs dérogations au jeûne du mois de ramadan liés à différents motifs pour « ne pas mettre en péril la santé du musulman ». Sont exonérés du jeûne :
les enfants avant la puberté
les personnes âgées à la santé défaillante
les personnes atteintes d’une maladie inadaptée au jeûne (après un avis médical)
les femmes enceintes qui ont une grossesse difficile ou à risque (consulter pour cela un médecin),
les femmes qui viennent d’accoucher, qui allaitent leur enfant (jusqu’à deux ans)
les femmes qui ont leurs règles : si une femme a ses règles pendant son jeûne, le jeûne devient invalide même si l’écoulement de sang survient juste avant le coucher du soleil ; elle devra rattraper le jeûne du jour concerné et les jours suivants nécessaires
les personnes faisant un voyage de plus de 84 km
Quelles sont les précautions à prendre en cas de maladie ?
Le jeûne induit une déshydratation et peut induire une aggravation de certaines pathologies comme l’ulcère digestif, le diabète, les pathologies du rein, du foie ou cardio-vasculaires. Cependant, les patients qui suivent régulièrement les traitements sans d’autres complications de la maladie et sans contre-indications du médecin peuvent jeûner. Quand la maladie est compliquée, avec une insuffisance rénale ou cardiaque par exemple, il est déconseillé de jeûner. Pour tous les malades qui peuvent faire le ramadan, il convient de faire une consultation avant, pendant et après le ramadan.
Peut-on faire du sport pendant le ramadan ?
Selon les spécialistes, les jeûneurs qui souhaitent pratiquer du sport doivent rester prudents et à l’écoute de leurs corps et modérer l’activité physique surtout avant la rupture du jeûne. Il est recommandé de privilégier la marche pendant 30 à 60 minutes et de s’arrêter rapidement en cas de sensation de malaise.
Merci à Raphaël Gruman, diététicien-nutritionniste, auteur du livre « Je me soigne avec les Mésonutriments » aux Editions Leduc. S