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Calcul à la vésicule biliaire : photo, cause, que faire ?

Calcul à la vésicule biliaire : photo, cause, que faire ?

Les calculs biliaires (aussi appelés lithiase biliaire) sont des petits cailloux qui se forment dans la vésicule biliaire ou les voies biliaires. Ils peuvent ne provoquer aucun symptômes. Quand ils sont symptomatiques, apparaît alors une douleur brutale dans le creux de l’estomac ou sous les côtes. La douleur peut irradier vers l’épaule et être accompagnée de nausées et de fièvre. Quelles sont les causes des calculs biliaires ? Quels sont les traitements ? Les médicaments les plus efficaces ? Quand et qui consulter ? Enlever la vésicule biliaire est-il toujours nécessaire ? Le point. 

Définition : c’est quoi un calcul biliaire ?

Un calcul biliaire est une masse plus ou moins importante de cristaux (cailloux) présents dans la vésicule biliaire ou les voies biliaires. En général, le calcul biliaire est composé de cholestérol, de bilirubinemais il peut aussi provenir de sels de calcium. 

Quelle est la composition d’un calcul biliaire ?

Photo d'un calcul biliaire
Photo d’un calcul biliaire © Leonid Eremeychuk – 123RF

Un calcul biliaire est un petit caillou composé de :

  • cholestérol (cristaux de cholestérol principalement)
  • bilirubine
  • calcium
  • mucines
  • protéines

Il existe deux types de calculs biliaires :

→  Les calculs cholestéroliques composés que de cholestérol (quand ils sont purs) et de cholestérol et de pigments biliaires (quand ils sont mixtes)

→  Les calculs pigmentaires composés de polymères de sels de bilirubine (calculs noirs) ou de bilirubinate de sodium (calculs bruns)

Quels sont les symptômes des calculs biliaires ?

Parfois, le calcul biliaire cause une vive douleur qui s’accompagne parfois de nausées. Les personnes atteintes peuvent également ressentir :

  • Une douleur dans l’épaule droite, car des interactions neurologiques existent avec la vésicule.
  • De la fièvre. Si la douleur s’accompagne de fièvre et s’intensifie par les mouvements et la respiration, il peut s’agir d’une cholécystite

À partir de 50 ans, il est fréquent d’avoir un ou plusieurs calculs dans la vésicule biliaire, mais la plupart d’entre eux sont très petits et ne provoquent aucun symptôme.

Comment se caractérise la douleur des calculs biliaires ?

La plupart du temps, ils sont indolores et asymptomatiques. Il arrive cependant qu’ils causent des coliques hépatiques très douloureuses, soulagées par l’évacuation du calcul responsable. Le symptôme le plus caractéristique est une vive douleur, ressentie le plus souvent après un repas riche,

Quelle est la cause de calculs biliaires ?

La vésicule biliaire est une petite poche située sous le foie, chargée de stocker la bile, une substance produite par le foie. La vésicule biliaire est reliée au foie, au pancréas et à l’intestin grêle par différents canaux (voir le schéma ci-dessous). Pendant la digestion, la vésicule se contracte et déverse la bile dans l’intestin grêle pour favoriser une bonne digestion. La bile est composée d’eau, de cholestérol, de sels minéraux et de pigments biliaires (appelés bilirubine). Si la bile présente une trop grande concentration de cholestérol ou de bilirubine, des calculs (pierres dont la taille peut énormément varier) peuvent se former dans la vésicule biliaire : ce sont eux qui sont douloureux. Tout d’abord, « il est important de distinguer les douleurs de l’hypocondre droit – la région de la vésicule – des douleurs de la vésicule elle-même« , avertit d’emblée le Professeur Robert Benamouzig, spécialiste en gastro-entérologie à l’Hôpital Avicenne de Bobigny (AP-HP). Et d’ajouter « en effet, les douleurs de l’hypocondre droit ne proviennent pas nécessairement de la vésicule : elles peuvent notamment être dues à des spasmes, des pathologies hépatiques, ou une anomalie des voies biliaires« . L’une des causes les plus fréquentes de douleur est l’apparition de petits cailloux dans la vésicule (on parle de lithiase vésiculaire) : ces calculs biliaires peuvent ralentir l’écoulement de la bile, voire obstruer totalement le canal qu’elle doit emprunter pour rejoindre l’intestin, ce qui entraîne de vives douleurs, les « coliques hépatiques ». Une pathologie infectieuse de la vésicule, telle que la cholécystite, peut elle aussi entraîner ces douleurs. La cholécystite correspond à l’inflammation de la paroi de la vésicule biliaire. 

Schéma de calculs dans les voies biliaires
Schéma de calculs dans les voies biliaires © pattarawit – 123RF

Quand faut-il consulter ?

Si la douleur s’accompagne de fièvre, cela relève de l’urgence médicale

Une douleur dans cette zone ne justifie pas nécessairement une consultation médicale. « Dans la plupart des cas, il s’agit d’une douleur à l’hypocondre droit« , précise le Professeur Benamouzig. « Mais si la douleur est vraiment très intense, si elle se répète, il faut en revanche consulter pour identifier la cause précise du mal-être. Et si la douleur s’accompagne de fièvre, cela relève de l’urgence médicale« . Une échographie est ainsi réalisée pour déterminer l’origine du problème. 

Comment pose-t-on le diagnostic d’un calcul biliaire ?

Le calcul biliaire peut passer inaperçu et peut être découvert fortuitement lors d’un examen pour un autre problème. En cas de crise biliaire ou d’une infection de la vésicule biliaire, le médecin peut rechercher la présence de calculs par une échographie (échoendoscopie) ou par IRM (cholangio-IRM). 

Quel est le traitement des calculs biliaires ?

► Un calcul asymptomatique se résorbe souvent de lui-même et ne nécessite pas de traitement.

► Un calcul symptomatique (de petite taille et composé seulement de cholestérol) peut nécessiter la prise d‘un médicament à base d’acide biliaire, aidant à dissoudre le calcul. 

En cas de crise de colique biliaire, le traitement repose sur la prise d’antalgiques ou de certains antispasmodiques. 

En cas de complication, une ablation de la vésicule biliaire (cholécystectomie) peut être envisagée. Cette intervention courante et peu traumatisante n’entraîne aucun trouble particulier car, en l’absence de vésicule biliaire, la bile continue à s’écouler dans l’intestin. Par la suite aucun régime spécial n’est nécessaire, sauf chez certaines personnes. 

Quels sont les médicaments pour soulager les calculs biliaires ?

Les calculs biliaires se résorbent souvent d’eux-mêmes. Mais parfois, un traitement médicamenteux (à base d’acide ursodésoxycholique, un composant majeur de la bile de l’ours) est parfois nécessaire pour en venir à bout. Ce médicament, efficace seulement sur les petits calculs, composés seulement de cholestérol, va permettre de dissoudre les calculs de la vésicule. Le traitement doit être pris entre 6 et 18 mois. Les personnes sujettes à ce type de calculs doivent également revoir leur alimentation, notamment en éliminant les aliments trop gras.

Exemples d’acides biliaires : 

  • DELURSAN
  • TILLHEPO
  • URSOLVAN
  • CHOLURSO

Quand envisager une opération ?

Dans certains cas, l’ablation de la vésicule (appelée cholécystectomie) est nécessaire, notamment si les calculs sont trop douloureux et menacent le pancréas. C’est une opération très courante (pratiquée sur près de 100 000 personnes chaque année en France). Il est donc tout à fait possible de vivre sans vésicule biliaire : la bile s’écoule alors directement du foie vers l’intestin grêle.

Merci au Pr Robert Benamouzig, spécialiste en gastro-entérologie à l’Hôpital Avicenne de Bobigny (AP-HP)


Source : JDF Santé

Douleur à l'aine : symptômes, causes, sport, traitement

Douleur à l'aine : symptômes, causes, sport, traitement

L’aine se situe entre le haut de la cuisse et le bas-ventre. Si vous ressentez une douleur dans cette région, il est prudent de consulter un médecin. Cela peut être une infection urinaire, une douleur d’origine musculaire ou articulaire, une tendinite… Il s’agit souvent d’un symptôme courant, mais il ne faut pas pour autant le négliger. Quelles sont les causes possibles d’une douleur à l’aine ? Quels sont les symptômes ? Le diagnostic ? Quand et qui consulter ? Comment la soigner rapidement et efficacement ?  Conseils avec Benjamin Dromson, masseur-kinésithérapeute.

Définition : qu’est-ce qu’une douleur à l’aine ?

L’aine, ou zone la inguinale, se situe entre le bas de l’abdomen et le haut de la cuisse. Elle est traversée par les artères et les veines fémorales, des ganglions inguinaux, plusieurs nerfs majeurs (nerf ilio-inguinal, nerf ilio-hypogastrique, nerf crural et nerf obturateur), ainsi que deux muscles. La douleur trouve donc plusieurs causes possibles. À noter que les douleurs inguinales sont souvent des irradiations dont l’origine se trouve dans une autre partie du corps :

  • un problème au niveau de la hanche,
  • une douleur au niveau des vertèbres
  • une douleur au niveau de certains organes (estomac, foie…)

Quels sont les symptômes d’une douleur à l’aine ?

Une douleur à l’aine peut se manifester de différentes manières selon le problème en cause :

  • Une sensation de petits coups d’aiguille ou d’électricité si la douleur est d’origine articulaire
  • Une douleur majorée à l’effort si la douleur est d’origine musculaire
  • Une douleur accentuée en position assise si la douleur est liée à une cruralgie
  • Une douleur progressive en cas d’arthrose à la hanche
  • Des fourmillements dans le haut des cuisses et dans les jambes
  • Une perte de sensibilité au niveau du haut des cuisses
  • Une boiterie à la marche

Quelles sont les causes d’une douleur à l’aine ?

→ Souvent, la douleur à l’aine a une origine gastro-intestinale, urologique (cystite, colique néphrétique) ou gynécologique (la zone s’avère par exemple souvent douloureuse en fin de grossesse).

→ Un traumatisme musculaire, articulaire ou osseux, peut également expliquer cette douleur. Celle-ci peut en outre provenir d’une pubalgie, une pathologie qui peut concerner les sportifs amateurs comme ceux de haut niveau. : il s’agit d’une inflammation de l’un des muscles qui viennent s’insérer sur le pubis. « Une pubalgie désigne toute pathologie affectant les tendons qui s’insèrent au niveau du bassin, de la hanche ou du pubis, explique Benjamin Dromson, masseur-kinésithérapeute. La douleur est assez proche d’un claquage, et est due à des blessures de sur-utilisation, des contraintes répétées, trop intenses.« 

→ Dans d’autres cas, la douleur est causée par une inflammation de type bursite, tendinite, arthrite ou par l’inflammation des ganglions lymphatiques, en réaction à une infection.

→ Une névralgie, telle qu’une hernie discale ou une sciatique, peut aussi expliquer ce symptôme. « La présence d’arthrose au niveau de la hanche peut être une autre cause possible, notamment chez les personnes âgées« , ajoute le spécialiste.

→ L’hernie inguinale peut également être la source du problème : une partie de l’intestin grêle est passée au travers du canal inguinal ou des muscles abdominaux. On la repère par la présence d’une petite masse située au niveau du pli de l’aine.

Douleur à l’aine après le sport

La douleur à l’aine liée à un exercice physique est fréquente chez les sportifs qui pratiquent une activité très régulière. En particulier ceux pratiquant des sports qui nécessitent de courir et de changer soudainement de direction (football, handball…). On appelle cela une pubalgie qui se caractérise par une douleur d’apparition progressive sur la zone couvrant l’aine, le pubis et les adducteurs. Elle se manifeste quand la personne contracte ses muscles situés dans la région du pubis. Elle est causée soit par une :

  • lésion au niveau de l’insertion des muscles sur l’os du pubis
  • lésion au niveau du tendon
  • lésion au niveau de la jonction tendon-muscle (déchirure musculo-tendineuse)

Le traitement consiste en des séances chez le kiné ainsi qu’en l’administration de médicaments (myorelaxants, anti-inflammatoire non stéroïdiens). Des infiltrations de corticoïdes sont parfois prescrites.

Comment faire le diagnostic ?

Le diagnostic différentiel d’une douleur à l’aine repose sur la localisation précise de la douleur dans la région inguinale concernée : région inguinale antérieure, région inguinale proximale (autour du ligament inguinal), région symphysaire (articulation antérieure du bassin), région inguinale interne (autour des adducteurs) ou région trochantérienne (partie du fémur).

Quand et qui consulter ?

« Dès que la douleur apparaît, qu’elle persiste, il est recommandé de consulter un médecin pour identifier rapidement la cause et ainsi éviter que les symptômes ne s’aggravent« , prévient Benjamin Dromson. Plusieurs indices permettront d’établir le diagnostic : est-ce que la douleur est ressentie en mouvement et/ou au repos ? Est-ce que son apparition a été soudaine ? Le médecin vérifiera notamment si d’autres symptômes d’ordre digestif, gynécologique ou urologique sont ressentis en parallèle.

Quels sont les traitements d’une douleur à l’aine ?

Dans la plupart des cas, des antalgiques (myorelaxants, anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont prescrits pour soulager la douleur. Si la cause est d’origine musculaire ou névralgique, des séances d’ostéopathie ou de kinésithérapie peuvent être nécessaires. « Les exercices de renforcement musculaire, guidés par un professionnel, sont essentiels pour éviter ce type de tracas, rappelle Benjamin Dromson. Dans le cas de la pubalgie notamment, ce qui pêche c’est la musculature au niveau de l’arrière des cuisses (les ischio-jambiers), des abdominaux, des adducteurs, des muscles fessiers, ou du tendon droit fémoral. » Enfin, en cas d’hernie inguinale, une intervention chirurgicale est parfois envisagée.

Merci à Benjamin Dromson, masseur-kinésithérapeute.


Source : JDF Santé

Changement d'heure d'été : c'est quand en 2023 ?

Changement d'heure d'été : c'est quand en 2023 ?

A la fin du mois de mars 2023, on va passer à l’heure d’été ! L’objectif est de gagner une heure d’ensoleillement naturel pour éviter d’allumer la lumière et ainsi faire des économies d’énergies. Le changement d’heure est régi officiellement et fait l’objet d’une directive officielle du Parlement européen. Cette mesure a été instaurée en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974 et harmonisée au sein de l’UE depuis 1998. Dans le monde, une soixantaine de pays appliquent des changements d’horaires saisonniers. Des pays l’ont abandonné comme la Tunisie, l’Egypte, la Russie, l’Ukraine, l’Islande, l’Arménie… Cette mesure, très contestée, devait prendre fin en France mais elle continue encore de s’appliquer. Date du changement d’heure d’été et comment s’y préparer pour éviter la fatigue avec le Dr Catherine Lamblin, médecin du sommeil. 

Date : quand passe-t-on à l’heure d’été en France en 2023 ?

Le passage à l’heure d’été a lieu le dernier dimanche de mars, donc dans la nuit du 25 au 26 mars 2023, à 2h du matin (il sera 3h). Ce qui change :

  • Le soleil se couche plus tard
  • Nous perdons une heure de sommeil, donc nous dormons une heure de moins
  • L’heure d’été est fixée à GMT+2

Moyen mnémotechnique pour savoir si on avance ou si on recule d’une heure 

C’est toujours la grande question ! Lors du passage à l’heure d’hiver, on recule d’une heure. Lorsqu’on passe à l’heure d’été, il faut avancer les aiguilles de notre montre d’une heure (un tour complet comme sur l’image de l’horloge ci-dessous). Voici un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir :

>> Le passage à l’heure d’hiver a lieu au mois d’octobRE, on REcule donc d’une heure.

>> Le passage à l’heure d’été a lieu vers le mois d’AVril, on AVance donc d’une heure

Changement d'heure : on recule ou on avance ?
Changement d’heure : on recule ou on avance ? © yulialavrova – 123RF

    Comment se préparer au changement d’heure et ne pas être fatigué ?

    Il faut généralement 3-4 jours pour encaisser totalement un changement d’heure.

    Le changement d’heure peut perturber les rythmes biologiques. D’où l’importance de l’anticiper pour mieux se réguler. « Deux à trois jours avant le changement d’heure d’été par exemple, il est conseillé de se coucher légèrement plus tôt que d’habitude -environ une vingtaine de minutes- afin de se décaler progressivement et de s’adapter au nouveau cycle jour/nuit« , conseille le Dr Catherine Lamblin, médecin du sommeil. Par ailleurs, au lendemain du changement d’heure, « il vaut mieux écouter notre corps et se coucher lorsque nous ressentons la fatigue, même si ce n’est pas toujours facile avec les contraintes professionnelles ou familiales« , poursuit notre interlocutrice. Il faut généralement 3-4 jours pour encaisser totalement un changement d’heure. A noter que les personnes « du soir » seront plus embêtées lors du passage à l’heure d’été et auront plus de difficulté à se lever le matin. En revanche, le passage à l’heure d’été se passera sans trop de mal pour les couche-tôt. 

    Comment préparer l’enfant et le bébé au changement d’heure d’hiver ?

    Les enfants sont particulièrement sensibles aux modifications du rythme de sommeil. Pour l’aider à s’adapter en douceur, il faut essayer d‘anticiper le changement d’heure en décalant progressivement les moments clefs de la journée comme les repas, l’heure de la sieste, l’heure du bain, l’heure du coucher… 

    Pour l’heure d’été : on avance les repas et l’heure du coucher d’un quart d’heure 4 jours avant le passage à l’heure d’été. Par exemple, le premier jour, on mange à 12h30, le deuxième jour à 12h15, le troisième jour à 12h et le quatrième jour à 11h45. On ferme bien ses volets pour que l’enfant ne soit pas perturbé par la lumière du jour. 

    ► Pour l’heure d’hiver : on retarde les repas et l’heure du coucher d’un quart d’heure 4 jours avant le passage à l’heure d’hiver. On n’hésite pas à utiliser un simulateur d’aube pour faciliter les réveils. 

    Depuis quand y a-t-il un changement d’heure en France ?

    Le changement d’heure est une mesure qui a été instaurée pour la première fois en France en 1916, après l’Allemagne et le Royaume-Uni, dans le but d’économiser des ressources énergétiques comme le charbon. Elle a été abandonnée de 1945 à 1975, puis a été remise en place en 1976, après le choc pétrolier de 1973 face à la flambée des prix du pétrole. Il s’agissait d’économiser l’électricité produite à l’époque principalement par le fioul, grâce à une heure d’ensoleillement naturel de plus les soirs. En 1975, le président Valéry Giscard d’Estaing décide que les montres seront avancées l’hiver d’une heure sur l’heure de Greenwich et de deux heures pendant l’été afin de réduire l’utilisation d’électricité pour s’éclairer. Le décret du 19 septembre 1975 officialise le changement d’heure en France métropolitaine. En Outre-mer, le changement d’heure ne s’applique pas sauf à Saint-Pierre-et-Miquelon. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

    Quelles sont les dates des prochains changements d’heure en France ?

      Prochains changements d’heure en France
        Passage à l’heure d’été Passage à l’heure d’hiver
      2023 Dimanche 26 mars Dimanche 29 octobre
      2024 Dimanche 31 mars Dimanche 27 octobre
      2025 Dimanche 30 mars Dimanche 26 octobre

      Quand sera le dernier changement d’heure en France ?

      Le changement d’heure est devenu commun à la majorité des Etats membres de l’Union européenne depuis 1998 mais le système est de plus en plus critiqué. A la demande du Parlement européen, la Commission européenne avait organisé au cours de l’été 2018, une consultation en ligne. Parmi les 4,6 millions d’Européens qui ont participé, 84% étaient contre le changement d’heure. Le 12 septembre 2018, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a déclaré vouloir la fin du changement d’heure saisonnier dès 2019. En mars 2019, les Eurodéputés ont voté en faveur de la suppression du changement d’heure dès 2019. Quelques semaines plus tard, ils sont revenus sur leur position et avaient finalement décidé de reporter cette mesure afin que les Etats membres de l’Union européenne puissent avoir le temps de décider s’ils souhaitaient se caler sur l’heure d’été ou d’hiver, notamment en fonction de leurs fuseaux horaires. Cependant, avec la crise de la Covid-19, les négociations entre le Parlement et le Conseil européen n’ont pas pu se faire et « la fin du changement d’heure n’est pas d’actualité dans l’agenda du Conseil européen« , a indiqué la députée UE des Verts, Karima Delli, au Huff PostLe texte sur la fin du changement d’heure n’est plus à l’ordre du jour et ne devrait pas être discuté dans un avenir proche.

      Merci au Dr Catherine Lamblin, médecin du sommeil.


      Source : JDF Santé

Ventre gonflé, ballonnements : repas, règles, conseils pratiques

Ventre gonflé, ballonnements : repas, règles, conseils pratiques

Les ballonnements qui caractérisent les gonflements du ventre sont des troubles digestifs fréquents, mais généralement bénins. Ils peuvent résulter d’une absorption de gaz trop importante (boissons gazeuses, aérophagie…) ou d’une surproduction de gaz dans les intestins. A quoi sont-ils dus ? Est-ce douloureux ? Que faire si les ballonnements sont chroniques ? Comment les soulager ? Quels sont les meilleurs traitements ? Réponses. 

Quels sont les symptômes des ballonnements ?

Les ballonnements se manifestent par :

  • Une sensation de lourdeur au niveau du ventre
  • Des flatulences
  • Des maux de ventre
  • Des gargouillis dans le tube digestif
  • Une odeur désagréable si les gaz sont expulsés

Quelles sont les causes des ballonnements ?

Un ventre gonflé ou ballonné peut s’expliquer par différentes raisons : 

Après un repas. Le première cause de gonflement est à rechercher dans l’assiette : en effet, de nombreux aliments fermentent lors de la digestion et libèrent des gaz qui provoquent ballonnements et flatulences. La fermentation est une étape de la digestion. Elle a lieu dans l’intestin et a pour but de détruire les fibres alimentaires. Le souci, c’est qu’elle provoque une production de gaz intestinaux, lesquels sont responsables des ballonnements et parfois aussi de flatulences. Les deux étant souvent liés.

Chewing-gums. Les chewing-gums et bonbons sans sucre : les polyols qu’ils contiennent provoquent eux aussi des gaz.

Règles. Le ventre gonflé fait également partie des nombreux symptômes du syndrome prémenstruel. Quelques jours avant l’arrivée des règles, la plupart des femmes subissent ainsi des troubles tels que des crampes abdominales ou une constipation, qui peuvent occasionner des ballonnements. De plus, les fluctuations hormonales favorisent la rétention d’eau. Enfin, la libération de prostaglandines au cours du cycle pourrait accroître les ballonnements.

Constipation. L’accumulation de selles dans le gros intestin accentue la fermentation, à l’origine d’une plus grande production de gaz.

Ménopause. À la ménopause, les modifications hormonales peuvent favoriser l’apparition de tissu graisseux autour de la sangle abdominale, rendant le ventre un peu plus volumineux. De manière générale, de par le ralentissement du métabolisme, le vieillissement s’accompagne d’un stockage de graisses plus important au niveau de l’abdomen (y compris chez les hommes).

Grossesse. Un ventre dur et gonflé peut être l’un des premiers symptômes d’une grossesse : la progestérone produite en grande quantité à cette occasion perturbe le transit intestinal.

Quels traitements contre les ballonnements ?

Généralement, les ballonnements sont favorisés par un état anxieux ou stressé. Il existe plusieurs conseils hygiéno-diététiques et des solutions disponibles en pharmacie pour ne plus avoir le ventre gonflé.

Aliments anti ballonnements

Il faut être vigilant au moment de l’ingestion des repas : pour limiter le phénomène, il est essentiel de ne pas manger trop vite et de bien mastiquer les aliments. Il est conseillé de prendre au moins 20 minutes pour chacun de ses repas. Et pour ne pas comprimer l’estomac, mieux vaut s’installer confortablement et se tenir bien droit. Enfin, parce que vous risquez d’avaler plein d’air et parce qu’on ne parle pas la bouche pleine, veillez à fermer la bouche en mangeant !

  • Eviter les aliments fermentescibles : il s’agit des aliments qui fermentent une fois arrivés dans l’intestin. Essentiellement des légumes secs (lentilles, haricots blancs, etc.), mais aussi des légumes de la famille des choux (brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles…), du céleri, des oignons ou encore les aliments crus comme les crudités.
  • Manger des fibres : il existe deux catégories de fibres, les fibres solubles et les fibres insolubles. En cas de symptôme d’intestin irritable, on privilégiera les fibres solubles, qui ont tendance à ralentir le transit et à diminuer les inconforts digestifs. Au contraire, on limitera les fibres insolubles, très irritantes pour les intestins. Son de blé, brocolis, pois, poireaux sont par exemple à éviter. L’automne et l’hiver, les potages de légumes favorisent le transit, limitent la rétention d’eau et accélèrent la satiété.
  • Préférer les légumes cuits et tendres que crus. Pour les intestins fragiles, le mieux est de retirer les pépins et la peau des légumes, puis de les mixer en purées.
  • Réduire le sucre. Les sucres et particulièrement le fructose, sont incriminés dans la survenue de ballonnements. Le fructose, c’est le sucre du fruit. Comme pour les légumes, mieux vaut déguster les fruits cuits que crus ou en jus de fruits, ainsi ils seront plus faciles à digérer. A éviter aussi, le sorbitol que l’on trouve dans les pruneaux et qui est utilisé comme édulcorant dans les chewing-gum notamment. A forte dose, c’est un puissant laxatif responsable de ballonnements. 
  • Eviter les boissons gazeuses. Les sodas et boissons pétillantes (alcoolisées ou non) contiennent des bulles, donc de l’air. Ils peuvent donc être source de ballonnements, surtout lorsqu’elles sont consommées tout au long des repas. Faites tout particulièrement attention à la bière car la présence de levure entraîne en plus une fermentation intestinale. Privilégiez l’eau, les tisanes et le thé léger pour limiter les troubles digestifs. Le thé vert est particulièrement recommandé car il est non fermenté. 
  • Bien s’hydrater au minimum 1.5 L d’eau par jour. 

Charbon actif

Le charbon permet de soulager les ballonnements. En effet, ce dernier est capable d’absorber jusqu’à 100 fois son volume en gaz, et peut ainsi éliminer les gaz dus aux fermentations.

Ballonnements et sport

La pratique d’une activité physique, en favorisant la station debout, favorise le transit intestinal des gaz. De même, une petite marche digestive à la fin d’un repas copieux est bénéfique.

Ballonnements et massage du ventre

Allongez-vous et massez votre ventre dans le sens des aiguilles d’une montre afin de relâcher les muscles de la sangle abdominale et diminuer la distension.

Ballonnements et probiotiques

Les probiotiques sont une aide précieuse même s’ils peuvent parfois exacerber les ballonnements au début du traitement. « La recolonisation des intestins par ces bonnes bactéries finie par être un des meilleurs traitements que l’on puisse proposer » estime Béatrice Bénavent-Marco, nutritionniste.

Ballonnements chroniques, persistants : quand consulter ?

Si les ballonnements persistent et s’accompagnent d’autres symptômes tels que des nausées et vomissements, de la fièvre, du sang dans les selles ou des brûlures, consultez sans attendre votre médecin. En effet, un ventre gonflé ou ballonné peut être le signe d’une pathologie sous-jacente comme le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Crohn et le cancer du côlon. Dans tous les cas, pour faciliter le diagnostic, tâchez de mémoriser la composition de vos derniers repas, l’heure et la fréquence des ballonnements. Votre médecin (généraliste, gastro-entérologue ou nutritionniste) pourra vous prescrire un régime d’épargne intestinale pendant une dizaine de jours afin de mettre vos intestins au repos. « Il s’agit de limiter les fibres insolubles et les produits laitiers (en cas d’intolérance au lactose), de manger des compotes et des purées plutôt que des fruits et légumes crus, de privilégier pâtes et riz complets et de choisir des viandes maigres afin de réduire les matières grasses, peu digestes », décrit Béatrice Bénavent-Marco. A la suite de cette phase de repos, qui ne doit pas s’éterniser afin de ne pas provoquer de carences, on ré-introduit petit à petit les fruits et légumes.

Merci au Dr Richard Handschuh, médecin généraliste pour sa validation. Les propos de Béatrice Bénavent-Marco ont été recueillis par Anne Xaillé en septembre 2013.


Source : JDF Santé

Covid France : épidémie en baisse, maintien des mesures

Covid France : épidémie en baisse, maintien des mesures

[Mis à jour le 18 janvier 2023 à 16h49] Les autorités sanitaires dont Santé publique France le confirment : l’épidémie de Covid continue à diminuer en France. Les taux d’incidence, de dépistage et de positivité poursuivent leur baisse. Pour autant, il ne faut pas baisser la garde, d’autant que la Chine, berceau du Covid (c’est de ce pays qu’était partie l’épidémie en décembre 2019), connaît une explosion de cas sans précédent. « C’est la source d’une inquiétude légitime en Europe. La vigilance et la mobilisation reste totale et de mise en matière de risques sanitaires » a reconnu Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, lors du compte-rendu du Conseil des ministres le 4 janvier 2023. Il a ensuite annoncé que la présentation d’un test négatif du Covid est obligatoire pour tous voyageurs revenant de Chine ou y ayant transité. Une opération de dépistage organisée le 3 janvier dans un aéroport sur des passagers asymptomatiques revenant de Chine a révélé qu’un test sur trois était positif.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles face à la reprise du Covid en Chine ?

Face à la reprise de l’épidémie de Covid en Chine, le gouvernement français a mis en place les mesures suivantes :

  • Tous les passagers en provenance de Chine, par vol direct ou avec escale, et à destination du territoire français doivent présenter, avant l’embarquement, le résultat négatif d’un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures.
  • Le port du masque est rendu obligatoire dans les avions en provenance de Chine.
  • À l’arrivée sur le territoire français, des tests PCR peuvent aussi être effectués de manière aléatoire

La France recommande également aux voyageurs qui envisagent de se rendre en Chine, tout particulièrement aux personnes fragiles et immunodéprimées, de considérer un report de leur voyage, en l’absence d’un motif essentiel. Il est recommandé aux voyageurs qui ne pourraient pas reporter leur voyage de disposer d’un schéma vaccinal complet et à jour et de respecter les gestes barrières.

Quelles sont les mesures Covid en vigueur en janvier 2023 ?

  • Vaccination à jour contre la COVID-19, notamment par une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés, ainsi que contre les virus grippaux
  • isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes ;
  • port du masque recommandé en présence de personnes vulnérables, en cas de promiscuité dans les espaces fermés comme les transports en commun
  • maintien des gestes barrières : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos
  • dépistage des personnes cas contacts et/ou présentant des symptômes Covid.
  • Certificat sanitaire de voyage. Le gouvernement peut demander un test de dépistage négatif à l’embarquement en direction du territoire français et pour les voyages outre-mer. Ce test aux frontières pourra être exigé jusqu’au 31 mars 2023 aux personnes de plus de 12 ans avant l’embarquement à destination du territoire français en cas d’apparition d’un variant dangereux dans un pays, ou dans l’hypothèse d’un variant dangereux, il pourra s’appliquer pour les voyageurs en provenance des territoires ultramarins, ou à destination de ces régions en cas de risque de saturation du système hospitalier local. 
  • Suivi de l’épidémie prolongé. Les outils de suivi de l’épidémie restent en place : SI-DEP, le système d’information national de dépistage qui centralise l’ensemble des résultats des tests, est prolongé jusqu’au 30 juin 2023, et Contact Covid, qui assure le suivi et l’accompagnement des personnes infectées et de leurs cas contacts, est prolongé jusqu’au 31 janvier 2023.

Quel est le variant dominant en France en janvier 2023 ?

Selon la dernière analyse de risque des variants publiée par Santé Publique France le 11 janvier 2023, c’est toujours le variant Omicron qui circule exclusivement en France. Des sous-lignages successifs d’Omicron se sont succédés. « Les sous-lignages d’Omicron identifiés jusqu’ici ont gardé des caractéristiques très similaires, avec une augmentation progressive de leur échappement aux anticorps post-vaccinaux, post-infection et monoclonaux » indique l’agence de santé. Aujourd’hui, les sous-lignages circulants sont majoritairement issus de BA.5, avec en particulier BQ.1 qui circule très largement en Europe (69% en France). Mais des sous-lignages de BA.2 continuent de circuler.

Quelles sont les mesures pour le port du masque ?

Compte tenu de la circulation de plusieurs virus respiratoires (Covid-19, virus de la bronchite, grippe), l’adhésion aux gestes barrières, dont le port du masque, est toujours fortement recommandé en janvier 2023. Surtout : 

  • dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
  • dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
  • en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
  • pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).
  • en cas de symptômes et jusqu’à 7 jours en cas de statut de contact à risque ou en sortie d’isolement.

Quelles sont les mesures Covid à l’hôpital ?

Avec la fin de l’état d’urgence sanitaire en France le 31 juillet 2022, il y a eu la fin des mesures d’exception pour l’hôpital. le pass sanitaire n’est plus exigé à l’entrée des hôpitaux. Le port du masque non plus, en théorie. Néanmoins, l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) indique qu’« en raison de la fragilité des personnes qui sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus, à l’hôpital le port du masque restera obligatoire à l’intérieur des bâtiments hospitaliers (pas dans les espaces extérieurs) pour les personnels, patients et visiteurs. » Ailleurs qu’à Paris, le responsable de l’établissement ou du service médico-social (hôpitaux, cliniques, centres de santé…) peut rendre obligatoire le port d’un masque de protection, indique le site du Service-Public. Renseignez-vous avant votre visite à l’hôpital. Dans les hôpitaux, les personnels non-vaccinés contre le Covid sont toujours suspendus en France.

Quelles sont les mesures Covid à l’école ?

Depuis la rentrée 2022, il n’y a plus de protocole Covid imposant des restrictions dans les écoles. Le ministère de l’Education nationale a établi, en lien avec les autorités sanitaires, une graduation comportant un socle de mesures et trois niveaux de protocole (vert, orange, rouge). C’est le niveau « socle » qui est actuellement en vigueur : pas de masque, pas de distance… et cours en présentiel pour tous les niveaux.

Mesures sanitaires à l'école pour septembre 2022
Mesures sanitaires à l’école pour septembre 2022 © Ministère de l’Education nationale

Quelles sont les mesures pour le rappel de vaccin Covid ?

À la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 13 juillet 2022, une deuxième dose de rappel est recommandée :

  • Pour les personnes de plus de 60 ans, pour les femmes enceintes, pour les adultes à risque de forme grave et leur entourage : dès 6 mois après le dernier rappel.
  • Pour les personnes de plus de 80 ans, les résidents en EHPAD et USLD et les personnes immunodéprimées : dès 3 mois après le dernier rappel ou la dernière infection.

Cette deuxième dose de rappel est aussi ouverte à tous les Français qui le souhaitent. Les vaccins bivalents, ciblés sur le variant Omicron, sont privilégiés pour les rappels depuis le 3 octobre 2022.

Quelles sont les mesures d’isolement ?

Pour les personnes positives disposant d’un schéma vaccinal complet et à jour et pour les enfants de moins de 12 ans : l’isolement est d’une durée de 7 jours (pleins) à compter de la date du début des symptômes ou de la date du prélèvement du test positif Covid.

Schéma des règles d'isolement en cas de Covid
Schéma des règles d’isolement en cas de Covid et pour les cas contacts © Ministère de la Santé et de la Prévention

Quelles sont les mesures Covid pour les cas contacts ?

« Il faut continuer à se faire tester quand on a l’impression d’avoir des symptômes ou qu’on est contact. Il faut que les laboratoires puissent ‘typer’ quel virus est en cause. Sans ça, on ne saura pas si un variant méchant survient. Il peut y en avoir. », a recommandé Brigitte Autran le 4 octobre sur RMC. Une personne en contact avec une personne testée positive au Covid-19 devra être prévenue par le cas positif ou par l’Assurance Maladie (par SMS ou par téléphone). Il n’y a plus de consignes d’isolement pour les cas contact et les consignes de test sont identiques quel que soit votre statut vaccinal. Le cas contact doit réaliser un test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique ou autotest) 2 jours après avoir été prévenu par l’Assurance Maladie ou par la personne positive.

Quelles sont les mesures pour les voyages ?

Depuis le 1er août 2022, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la covid-19. Les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du passe sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. De même, plus aucune justification du motif d’un voyage au départ de la France, en métropole comme outre-mer, ni aucune attestation de sortie du territoire n’est requise par les autorités françaises pour se rendre dans un autre pays.

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    DATES CLES 2022

    • 14 mars  : fin du pass vaccinal
    • 21 mars : fin de l’isolement pour les cas contacts
    • 7 avril : ouverture de la 4e dose de vaccin Covid aux plus de 60 ans
    • 31 juillet : fin de l’état d’urgence sanitaire en France (fin du pass sanitaire, fin du masque obligatoire)
    • 1er août : Fin de l’obligation du pass sanitaire dans les lieux où il pouvait encore être exigé (hôpital, EHPAD…)
    • 1er août : Fin de l’obligation du port du masque, mais il reste recommandé dans les transports notamment.
    • 1er août : Fin du recours possible au confinement ainsi qu’au couvre-feu
    • 1er août : Dissolution du Conseil scientifique Covid-19 remplacé par un « Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires » (COVARS) placé auprès des ministres de la santé et de la recherche.

    Sources :

    Covid-19 : Déplacements internationaux, ministère de l’Intérieur.

    MesConseilsCovid.Gouv

    Gouvernement.fr


    Source : JDF Santé

Douleur abdominale : gauche, droite, cause, traitement

Douleur abdominale : gauche, droite, cause, traitement

Les douleurs abdominales, que ce soit du côté gauche ou du côté droit concernent une grande partie de la population : environ 2 à 4 adultes sur 10 et 1 à 2 enfants sur 10 sont fréquemment affectés par des douleurs abdominales. Une douleur abdominale peut notamment être caractérisée par son caractère récurrent (on parle alors de douleur abdominale chronique) ou ponctuel (on parle alors de douleur abdominale aiguë). Quels sont les symptômes d’alerte ? Les différentes causes ? Qui et quand consulter ? Quels sont les meilleurs traitements ? Explications des symptômes et des solutions. 

Qu’est-ce qu’une douleur abdominale aiguë ?

Une douleur abdominale aiguë et sévère est presque toujours le symptôme d’une maladie intra-abdominale. Elle peut être le seul signe de la nécessité d’une intervention chirurgicale et doit être rapidement prise en charge. Dans certains cas, elle peut aussi révéler une affection rénale, gynécologique, cardiaque, vasculaire, thoracique, et parfois métabolique. Les signes cliniques associés (fièvre, saignements, diarrhée, constipation, vomissements…) et les examens biologiques simples, la radiologie de l’abdomen sans préparation, l’échographie ou le scanner abdominale permettent d’orienter le diagnostic.

Schéma de l'abdomen
Schéma de l’abdomen © normaals – 123RF

Qu’est-ce qu’une douleur abdominale chronique ?

Une douleur abdominale chronique est définie par une douleur persistante pendant plus de 3 mois, de façon continue ou intermittente. Une douleur intermittente peut être assimilée à une douleur abdominale récurrente. Elle peut survenir à tout moment après l’âge de 5 ans. Jusqu’à 10% des enfants nécessitent un bilan pour une douleur abdominale récurrente et environ 2% des adultes, majoritairement des femmes, ont une douleur abdominale chronique. Un plus grand pourcentage d’adultes présente certains symptômes gastro-intestinaux chroniques, comme une dyspepsie et différents troubles intestinaux.

Qu’est-ce qu’une douleur abdominale après le repas ?

Une douleur après les repas signe le plus souvent un problème de digestion au niveau de l’estomac, du pancréas, de la vésicule biliaire ou des intestins. Une sensation de pesanteur ou de ballonnement accompagnée d’éructations, ou de douleur au-dessus de l’ombilic peut être en lien avec une dyspepsie (reflux gastro-œsophagien, ulcère estomac…). Au contraire, une douleur vive et transfixiante de la partie haute du ventre ou à droite peut être en lien avec une pathologie du pancréas ou de la vésicule biliaire. Des ballonnements, des gonflements, de la diarrhée ou de la constipation associés à une douleur en bas du ventre sont plutôt le signe d’un problème intestinal.

Douleur abdominale à droite : le signe de quoi ?

Une douleur abdominale à droite est le signe d’un problème au foie ou à la vésicule biliaire. L’appendicite se traduit par une douleur abdominale au niveau de la partie inférieure droite de l’abdomen (la fosse iliaque droite).

Douleur abdominale à gauche : le signe de quoi ?

Une douleur abdominale à gauche est le signe d’un problème à l’estomac, au duodénum ou au pancréas. 

Quels sont les symptômes d’une douleur abdominale ?

Les symptômes varient en fonction de la cause et de la localisation (à gauche ou à droite, accompagnée d’autres symptômes…). La douleur abdominale se caractérise par :

  • Sensation de douleur d’une partie ou de tout le ventre,
  • Crampes ou de brûlures
  • Une fièvre
  • Des nausées et des vomissements
  • Une aérophagie
  • Une miction difficile.

« Les douleurs abdominales sont très fréquentes car elles sont le symptôme de diverses pathologies de l’ensemble de l’abdomen. Ne laissez pas traîner une douleur abdominale et n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant si elle persiste ou les urgences si elle est insupportable« , conseille le Dr Claire Lewandowski, médecin spécialisée en médecine générale, addictologie et psychiatrie.

Douleur abdominale et urine foncée : que faire ?

Des urines foncées signent le plus souvent la présence de sang. Lorsqu’elles sont associées à une douleur abdominale vive à la miction, elles sont le signe de coliques néphrétiques, c’est-à-dire une obstruction des voies urinaires. Elles se manifestent par une douleur aiguë ressentie de manière soudaine dans la région lombaire, et elle est due à une brusque augmentation de la pression de l’urine qui ne peut plus s’écouler. Des examens complémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic comme une échographie et un traitement antalgique soit être débuté sans tarder.

Douleur abdominale et diarrhée : que faire ?

En cas de douleurs abdominales aiguës associées à une diarrhée – c’est à dire au moins 3 selles molles ou liquides par jour, pendant moins de 14 jours (habituellement, seulement quelques jours) et qui disparaissent spontanément – une infection virale ou bactérienne est le plus souvent en cause. En revanche, si les douleurs et la diarrhée deviennent chroniques, c’est à dire qu’elles durent plus de 4 semaines, elles peuvent être causées par un trouble inflammatoire de l’intestin comme la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn.

Douleur abdominale et fièvre : que faire ?

Lorsque la fièvre accompagne la douleur abdominale, c’est qu’il peut s’agir d’une infection. Dans la plupart des cas il s’agit d’une gastro-entérite d’origine virale ou bactérienne. Cependant, en fonction des antécédents médicaux et chirurgicaux, des examens complémentaires (prise de sang, échographie, scanner…) et des symptômes, il peut aussi s’agir d’une atteinte hépatobiliaire, d’une pancréatite, d’une perforation ou d’une inflammation intestinale comme une maladie de Crohn, un abcès, une obstruction, une ischémie intestinale ou une diverticulite. D’autres affections gynécologiques comme la salpingite, la grossesse extra-utérine, la torsion ou la rupture d’un kyste de l’ovaire peuvent aussi être en cause. Dans tous les cas, une prise en charge médicale rapide d’impose pour faire le diagnostic et parfois procéder à une intervention chirurgicale en urgence.

Quelles sont les causes d’une douleur abdominale ?

Les causes des douleurs abdominales sont très nombreuses. Ce sont l’examen clinique du médecin, les symptômes associés et les examens complémentaires qui permettent de faire le diagnostic et de proposer une prise en charge adaptée. Une douleur abdominale peut révéler :

  • Une constipation
  • Une infection gastro-intestinale (gastro-entérite…)
  • Un reflux gastrique
  • Une gastrite
  • Un ulcère
  • Un étranglement de l’intestin en cas d’hernie
  • Une inflammation du pancréas ou du foie
  • Une appendicite
  • Une occlusion intestinale
  • Une péritonite
  • Un calcul rénal ou biliaire
  • Une cystite
  • Un infarctus du myocarde (beaucoup plus rare et surtout chez les personnes âgées).
  • Des règles douloureuses
  • Un kyste à l’ovaire
  • Une grossesse extra-utérine
  • Enfin, de nombreuses personnes souffrent régulièrement de maux de ventre sans cause connue. On parle alors de troubles fonctionnels intestinaux ou de « colopathie » en lien avec le stress ou un état dépressif masqué.

Quels sont les traitements d’une douleur abdominale ?

Le traitement des douleurs abdominales repose essentiellement sur le traitement de leur cause. Pour cette raison, il est toujours préférable de consulter un médecin en cas de maux de ventre d’origine inconnue. Lorsque les douleurs sont dues à des spasmes douloureux du tube digestif dont on soupçonne l’origine (diarrhée, excès alimentaire, colopathie, nervosité, anxiété…), il est possible de les soulager à l’aide de médicaments antispasmodiques sur prescription médicale. Dans certains cas, le traitement peut nécessiter une adaptation du régime alimentaire. La chirurgie est parfois le seul remède permettant de traiter la cause et de soulager les symptômes.

Quand consulter en cas de douleur abdominale ?

Les douleurs abdominales violentes qui surviennent sans raison apparente nécessite de consulter un service d’urgences pour effectuer un examen clinique et un bilan comprenant le plus souvent une prise de sang, une échographie abdominale et parfois un scanner. La présence de fièvre ou de sang dans les urines doit aussi faire consulter rapidement.


Source : JDF Santé