Sélectionner une page
Lutéran, Lutényl et méningiome : symptômes, risques, que faire ?

Lutéran, Lutényl et méningiome : symptômes, risques, que faire ?

Les médicaments à base d’acétate de nomégestrol (Lutényl® et génériques) et d’acétate de chlormadinone (Lutéran® et génériques) sont associés à un sur-risque démontré de méningiome (tumeur des membranes qui entourent le cerveau ) et reconnu par les autorités sanitaires françaises. Ce risque est évalué à  1 à 2 cas pour 1 000 personnes traitées chaque année selon l’ANSMLeurs indications ont été restreintes et leurs délivrances en pharmacie nécessitent de présenter une attestation annuelle d’information co-signée par la patiente et son médecin. Quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit par ailleurs être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an. L’ANSM a par ailleurs annoncé le 13 janvier 2023 la création d’un comité scientifique temporaire (12 mois) « Progestatifs et risque de méningiome« . estimant que « le risque de méningiome ne peut pas être exclu avec les autres progestatifs » (en dehors du Lutéran, Lutényl ou encore de l’Androcur).

Qu’est-ce que le Lutéran et le Lutényl ?

Le Lutéran® et le Lutényl® sont des médicaments progestatifs réservés aux femmes. Un progestatif est une hormone sécrétée naturellement en milieu du cycle menstruel de la femme. Il favorise la nidation de l’œuf dans l’utérus donc la grossesse. Mais prise en cours de cycle, elle a l’effet inverse. Elle épaissit les parois utérines, qui ne peuvent plus recevoir l’œuf. C’est pour cela que cette substance est utilisée dans la fabrication des pilules progestatives ou des stérilets hormonaux. Utilisée seule ou couplée avec l’œstrogène, elle se comporte comme un contraceptif. Lutéran® et Lutényl® peuvent être indiqués lors d’irrégularités du cycle menstruel, de troubles précédant les règles et règles douloureuses, de douleurs des seins, de cycle artificiel en association avec un estrogène, d’endométriose, de saignements en rapport avec des fibromes.

> Voir la fiche du médicament Lutéran

> Voir la fiche du médicament Lutényl

Qui sont les femmes à risque de méningiome ?

Selon l’ANSM, le risque de présenter un méningiome pour les femmes traitées par acétate de nomégestrol ou acétate de chlormadinone est évalué à 1 à 2 cas pour 1 000 personnes traitées chaque année. Après une première mise en garde en février 2019, l’Agence du médicament alertait à nouveau sur le risque de méningiome associé à l’utilisation de ces traitements, et de leurs génériques en juin 2020. C’est l’étude EPI-PHARE, constituée par l’ANSM et la Cnam, qui a confirmé le sur-risque de méningiome chez les femmes exposées à ces médicaments macroprogestatifs, et mis en évidence une augmentation importante du risque avec la dose utilisée, la durée du traitement et l’âge de la patiente. Le méningiome est une tumeur, le plus souvent bénigne, qui se développe à partir des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière (les méninges).

Les femmes traitées plus de 6 mois par acétate de nomégestrol ou de chlormadinone sont exposées à un risque multiplié respectivement par 3,3 et 3,4 par rapport au risque de base, puis par 12,5 à partir d’une dose cumulée correspondant à 5 ans de traitement pour l’acétate de nomégestrol et par 7 à partir d’une dose cumulée correspondant à 3,5 ans d’utilisation de l’acétate de chlormadinone.

→ Le risque de méningiome conduisant à une chirurgie intracrânienne augmente fortement avec l’âge : il est 3 fois plus élevé pour les femmes de 35 à 44 ans que pour celles de 25 à 34 ans.

Quels sont les symptômes à surveiller ?

Un méningiome est une tumeur des membranes qui entourent le cerveau : les méninges. Le méningiome peut être unique ou multiple. Dans l’immense majorité des cas, ces tumeurs ne sont pas cancéreuses mais sont susceptibles d’être à l’origine de troubles graves et nécessiter alors une intervention chirurgicale lourde et à risque. Les symptômes évocateurs d’un méningiome cérébral sont : maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire… En cas de doute, consulter dès que possible votre médecin pour lui parler de vos symptômes.

Quelles sont les indications de Lutéran et Lutényl ?

Pour Lutéran® et génériques : Chez la femme en âge de procréer, dans les situations suivantes, lorsque les alternatives thérapeutiques ont échoué ou sont contre-indiquées :

  • Endométriose
  • Hémorragies fonctionnelles
  • Ménorragies liées aux fibromes en pré-opératoire
  • Mastopathie sévère.

> Le bénéfice risque du traitement sera réévalué au minimum tous les ans. Le traitement devra être le plus court possible.

Pour Lutényl® et génériques : Chez la femme en âge de procréer, dans les situations suivantes, lorsque les alternatives thérapeutiques ont échoué ou sont contre-indiquées :

  • Hémorragies fonctionnelles
  • Ménorragies liées aux fibromes en pré-opératoire
  • Mastopathie sévère.

> Le bénéfice risque du traitement sera réévalué au minimum tous les ans. Le traitement devra être le plus court possible »

Quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an.

Qu’est-ce que l’attestation d’information nécessaire en pharmacie ?

attestation luteran lutenyl
Modèle d’attestation d’information pour la prise de Lutéran ou de Lutényl © ANSM

Dès lors que le traitement est poursuivi au-delà d’un an, toute dispensation de ces médicaments en pharmacie nécessite de présenter une attestation annuelle d’information co-signée par la patiente et son médecin. Cette mesure est obligatoire à compter du 1er  juillet 2021 pour les initiations de traitement et du 1er janvier 2022 pour les renouvellements.

Pour une femme débutant un traitement par Lutényl, Lutéran ou un de leurs génériques OU BIEN une femme traitée depuis moins d’un an :

  • Le médecin doit remettre à la patiente le document d’information et mentionner sur l’ordonnance « traitement inférieur à un an » à partir du 1er juillet 2021.
  • L’attestation d’information n’est pas indispensable au cours de la première année de traitement.
  • La patiente pourra obtenir son médicament à la pharmacie uniquement si cette mention figure sur son ordonnance.

Pour une femme sous traitement Lutényl, Lutéran ou un de leurs génériques depuis plus d’un an :

  • À l’occasion de la prochaine consultation de gynécologie, l’intérêt de poursuivre le traitement devra être réévalué en tenant compte du rapport bénéfice/risque individuel.
  • Au plus tard le 1er janvier 2022, le médecin devra remettre à la patiente le document d’information et une copie de l’attestation d’information co-signée (l’originale est conservée dans le dossier médical de la patiente). L’attestation devra obligatoirement être présentée pour obtenir le médicament en pharmacie.

Attention : quelle que soit l’ancienneté du traitement, il doit être réévalué à chaque consultation de gynécologie et au moins une fois par an. Si votre traitement assurait votre contraception, en cas d’arrêt, même ponctuel, vous devez penser à utiliser une méthode contraceptive efficace.

Quelles sont les contre-indications de Lutéran et Lutényl ?

Depuis janvier 2021, l’utilisation de ces deux progestatifs est à proscrire en raison d’un bénéfice/risque considéré comme défavorable et d’alternatives thérapeutiques disponibles dans les cas suivants :

  • Ménopause, cycle artificiel en association avec un estrogène
  • Irrégularités du cycle
  • Syndrome prémenstruel (dysménorrhées essentielles)
  • Mastodynies non sévères
  • Contraception (sans facteur de risque cardiovasculaire associé).

Etre attentive aux symptômes évocateurs d’un méningiome : maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire…

Quand faire une IRM de contrôle ?

L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est le seul examen capable de détecter des méningiomes de petite taille. Elle doit être réalisée quel que soit l’âge de la patiente :

  • à tout moment pendant ou après le traitement en cas de signes évocateurs de méningiomes ;
  • au bout d’1 an de traitement lorsque le traitement nécessite d’être poursuivi, puis 5 ans après la première IRM, puis tous les 2 ans tant que le traitement est poursuivi ;
  • à l’initiation du traitement en cas de facteurs de risque identifiés de méningiome (antécédent de radiothérapie encéphalique dans l’enfance ou neurofibromatose de type 2).

Quels conseils si on prend du Lutéran et du Lutényl ?

Si vous êtes ou avez été traitée par Lutényl® ou Lutéran® ou leurs génériques, l’ANSM recommande de :

  • discuter de votre prise en charge avec votre médecin à l’occasion d’une prochaine consultation de gynécologie : au regard des nouvelles recommandations d’utilisation et de suivi, vous pourrez être amenés ensemble à faire évoluer votre traitement et/ou à mettre en place un suivi par imagerie cérébrale selon votre situation ;
  • Etre attentive aux symptômes évocateurs d’un méningiome (maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage ou de l’audition, vertiges, troubles de la mémoire…) et consulter dès que possible votre médecin en cas de symptômes.
  • Si votre traitement assurait votre contraception, en cas d’arrêt, même ponctuel, vous devez penser à utiliser une méthode contraceptive efficace.

Sources :

Spécialités à base d’acétate de nomégestrol ou d’acétate de chlormadinone – Laboratoires Arrow Génériques, Biogaran, EG Labo, Mylan SAS (Viatris), Sandoz, Teva et Theramex. ANSM. 1er février

Lutényl / Lutéran : des documents pour garantir l’information des femmes sur l’augmentation du risque de méningiome. ANSM. 02/07/2021

Acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) /acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques),et risque de méningiome : recommandations d’utilisation et de suivi des patientes. point d’information du 12 janvier 2021. ANSM.

Communiqué de presse de l’ANSM, Lutényl/Lutéran et risque de méningiome : appel à participation en vue d’une consultation publique – Point d’Information, 10 septembre 2020.

Communiqué de presse de l’ANSM, Lutényl/Lutéran et génériques : recommandations préliminaires suite à la confirmation du sur-risque de méningiome – Point d’Information, 17 juin 2020


Source : JDF Santé

Acides gras trans : définition, dangers santé, quel aliment ?

Acides gras trans : définition, dangers santé, quel aliment ?

[Mise à jour le 24 janvier 2023 à 16h46] Les acides gras trans font partie des graisses dites « insaturées » (AGI). Les acides gras trans peuvent être naturels ou industriels (aliments préemballés, produits de boulangerie, huiles de cuisson, margarine et pâtes à tartiner). « 5 milliards de personnes dans le monde ne sont toujours pas protégées contre les acides gras trans, substances nocives qui augmentent le risque de maladie cardiaque et de décès«  a alerté l’OMS dans un rapport du 23 janvier 2023 avant d’estimer qu’il « est temps de s’en débarrasser une fois pour toutes ». « Chaque année dans le monde, la consommation d’acides gras trans est responsable de pas moins de 500 000 décès prématurés dus à une maladie coronarienne.« . 

Définition : qu’est-ce qu’un acide gras trans ?

Les acides gras trans forment une catégorie d’acides gras insaturés (AGI), dont la double liaison carbonique est en configuration « trans ». En d’autres termes, les atomes d’hydrogène ne sont pas du même côté de la molécule. Cette configuration existe dans la nature mais elle résulte plus souvent d’un procédé industriel visant à augmenter l’espérance de vie et la texture des huiles végétales (acides gras trans synthétiques). « Ce procédé industriel est bien souvent l’hydrogénation qui permet de passer d’une matière grasse liquide à une matière grasse solide. Ces acides gras insaturés, qui avaient des effets bénéfiques sur la santé ont perdu ces effets bénéfiques du fait de la perte de cette double liaison », précise Laurence Plumey, médecin nutritionniste. Les acides gras trans sont présents dans de nombreuses préparations de l’industrie alimentaire : plats préparés, bonbons, céréales du petit-déjeuner, etc. En petite quantité, ils ne sont pas dangereux pour l’organisme. En trop grande quantité, ils augmentent par contre les risques de maladies cardiovasculaires.

Quels sont les acides gras trans naturels ?

« Certains acides gras trans sont dits naturels. Ils sont produits dans l’estomac des ruminants (vaches, moutons) par les bactéries qui y résident. Ces acides gras sont ensuite incorporés dans les graisses corporelles des animaux et dans leur lait. Ils sont par conséquent présents dans la viande, le lait et les produits laitiers« , explique le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). « Ces acides gras trans sont absolument inoffensifs car ils n’ont pas la même formule moléculaire que les acides gras trans issus d’un processus industriel », commente Laurence Plumey.

Quels sont les acides gras trans industriels ?

« Les acides gras trans d’origine technologique sont utilisés dans l’industrie agroalimentaire comme stabilisateurs et comme conservateurs. Ils rendent les aliments plus fermes et plus stables, donc moins propices au rancissement », précise le site de l’Anses. Il n’existe aucune règle en matière d’étiquetage pour les acides gras trans. Toutefois certains industriels peuvent préciser sur leur emballage le terme « huiles ou graisses partiellement hydrogénées« , un indicateur de la présence d’acide gras trans.

Quels acides gras trans sont dus à la cuisson ?

Les acides gras trans peuvent également se former lors de la cuisson à haute température des huiles végétales, ajoute le site de l’Anses. Toutefois, selon notre experte, « il s’agit de procédés spécifiques aux industriels, très sophistiqués, et qu’on ne retrouve pas lors de la cuisson de matière grasse à la maison. »

Quels aliments contiennent des acides gras trans ?

On retrouve les acides gras trans dans les produits industriels transformés comme :

  • les viennoiseries
  • les biscuits
  • les margarines
  • les pizzas, nuggets, frites industrielles…
  • les bonbons
  • les quiches
  • certains plats cuisinés

« Il ne faut pas dépasser entre 5 et 10 grammes d’acides gras trans par jour »

Pour ce qui est des acides gras trans naturels, on les retrouve dans :

Quelle quantité d’acides gras trans consommer par jour ?

« Il ne faudrait pas dépasser entre 5 et 10 grammes d’acides gras trans par jour et la moyenne, dans la population, se situe à moins de 5 grammes actuellement », assure notre experte. Ainsi, l’ANSES recommence un seuil maximal en acides gras trans à 2% de l’apport énergétique total journalier, quel que soit, l’âge, le sexe, aussi bien chez les enfants que les adultes.

Les acides gras trans sont-ils bons pour la santé ?

« Les acides gras trans n’ont aucun avantage connu » a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus le 23 janvier 2023. « Il n’y a aucune recommandation concernant la consommation des acides gras trans, l’organisme n’en a pas besoin« , confirme la nutritionniste.

Quels sont les dangers des acides gras trans sur la santé ?

« Les acides gras trans sont un produit chimique toxique qui tue et qui ne devrait pas se trouver dans les aliments » a insisté le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « On considère que l’excès d’acides gras trans aurait des effets délétères sur la santé. Il augmenterait le risque de maladies cardio-vasculaires s’ils étaient chroniquement consommés en quantité excessive » poursuit le Dr Plumey. La consommation excessive d’acide gras trans fait augmenter le taux de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) et baisser celui de HDL-cholestérol (bon cholestérol) dans le sang. Pour notre experte, les pratiques d’utilisation de ces graisses ont évolué dans le bon sens en comparaison. « On en trouve actuellement beaucoup moins qu’il y a dix ans (2010) parce que les industriels ont beaucoup progressé et n’utilisent quasiment plus ces procédés d’hydrogénation. On ne trouve quasiment plus d’acides gras trans dans les margarines et très peu dans les biscuits, les gâteaux et les viennoiseries qui en étaient les principales sources », assure Laurence Plumey.

Merci au Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste, auteur de nombreux ouvrages dont « Le Grand Livre de l’Alimentation » aux éditions Eyrolles – et fondatrice de l’Ecole EPM Nutrition.

Source : « Cinq milliards de personnes ne sont pas protégées contre les acides gras trans à l’origine de maladies cardiaques ». Communiqué de presse de l’OMS, 23 janvier 2023.


Source : JDF Santé

C'est quoi des engelures au pénis ? Que faire ?

C'est quoi des engelures au pénis ? Que faire ?

Dans son livre « Le Suppléant » paru le 10 janvier 2023, le Prince Harry a révélé avoir eu des engelures au pénis en 2011 lors d’une expédition en Arctique. « En rentrant à la maison, j’ai été horrifié de découvrir que mes parties inférieures avaient elles aussi été mordues par le froidJ’avais tous les vêtements chauds et les protections propices à des températures allant jusqu’à -35 degrés, ou du moins, c’est ce que je pensais. Ce que je n’avais pas, c’était un protège-pénis » a-t-il raconté sur le plateau de l’émission américaine « The Late Show with Stephen Colbert » du 11 janvier. Quels sont les signes d’une engelure au pénis ? Quels dangers ? Quelles conséquences sur la sexualité ? Que faire ? « Les engelures au pénis sont très rares, il n’y a d’ailleurs aucune littérature scientifique sur le sujet » prévient d’emblée le Dr Antoine Faix, chirurgien urologue. Les engelures touchent généralement les extrémités (mains, pieds) et sont liées à une réaction inflammatoire de la peau exposée longtemps au froid.

C’est quoi une engelure au pénis ?

L’engelure est une réaction inflammatoire de la peau liée à une exposition prolongée au froid. Elle se caractérise par des lésions rouges violacées et des douleurs au niveau de la zone touchée en l’occurrence ici au niveau de la verge de l’homme.

Quelles sont les causes des engelures au pénis ? 

« Une exposition au froid intense et prolongée avec des vêtements mal adaptés, qui compressent trop la peau ou sont trop fins peuvent causer des engelures au pénis » explique le Dr Antoine Faix. En effet, le froid diminue la circulation du sang et les nerfs ne sont plus vascularisés. Le pénis n’est pas, comme les mains ou les pieds, une partie du corps que l’on peut bouger pour se réchauffer. « En général, les engelures aux extrémités touchent les sportifs de haute montagne comme les alpinistes. Concernant la verge, les engelures doivent être liées à l’exposition du pénis à l’air libre au moment d’uriner ou si cette zone n’est pas assez protégée du froid » suppose l’urologue. Dans le cas du prince Harry, « on peut présumer que lors de son expédition, les précautions pour se protéger du froid étaient insuffisantes, en tout cas au niveau du pénis. En général, on pense à acheter du matériel adapté au froid pour protéger ses mains et ses pieds (chaussettes, gants etc) mais pas forcément des sous-vêtements thermiques » souligne notre interlocuteur.

Quels sont les symptômes des engelures au pénis ? 

En cas d’engelures aux pénis, la peau est fragilisée, engourdie, douloureuse et a un aspect rouge. Des sensations de brûlures de même qu’une perte de sensibilité peuvent être associées.

Quand s’inquiéter en cas d’engelures au pénis ?

Il est nécessaire de consulter dès lors que nos extrémités, verge comprise, sont gelées et que des signes d’engelures (brûlures, gonflement, aspect rouge) se manifestent.

« Dans les cas les plus graves, les engelures peuvent donner lieu à une amputation »

Quelles sont les conséquences des engelures au pénis ? Sur la sexualité ?

« Si la verge est moins vascularisée, alors elle perd en sensibilité. Notamment si la personne ne récupère pas complètement, mais c’est très rare, rassure l’urologue. Dans les cas les plus graves (aucun cas n’a été documenté dans la littérature scientifique jusqu’ici), les engelures aux extrémités peuvent donner lieu à une amputation de la zone concernée. »

Que faire en cas d’engelures au pénis ?

Il faut réchauffer tout doucement la zone, de manière progressive, pour ne pas faire subir au pénis un changement de température brutal afin d’éviter les troubles de la vascularisation. En cas de symptômes importants, consultez votre médecin traitant ou un urologue. « Il est préférable de prendre ses précautions avant de tenter une expédition où l’on est confronté au froid en s’équipant avec du matériel adéquat pour prévenir le risque d’engelures » soutient l’expert.

Merci au Dr Antoine Faix, chirurgien urologue et vice-président de l’Association française d’Urologie.


Source : JDF Santé

Comment soigner une hépatomégalie (foie) ?

L’hépatomégalie correspond à l’augmentation du volume du foie. Concrètement, le foie est trop gros. Elle peut révéler différentes maladies du foie. Quelles sont les causes ? Les symptômes à ne pas négliger ? Une fatigue ? Un foie douloureux ? Est-ce grave ? Quelles sont les conséquences d’avoir un foie trop gros ? Quel traitement ?

Définition : qu’appelle-t-on une hépatomégalie ?

Le foie est le plus gros des organes. Il est situé juste sous le diaphragme, une proximité qui permet, lorsqu’il grossit, de le détecter au toucher par une simple palpation L’hépatomégalie peut concerner le foie entier ou un seul des quatre lobes de l’organe. Tout dépend de la maladie sous-jacente.

Causes : pourquoi le foie augmente de volume ?

Les responsables de cette augmentation peuvent être d’origines variées :

  • la consommation excessive d’alcool ou de graisse car cette surcharge qui peut conduire à une stéatose aussi appelée « foie gras »,
  • un cancer du foie, 
  • une cirrhose,
  • une insuffisance cardiaque,
  • l’hémochromatose (excès de fer),
  • une hépatite ou lors d’une infection parasitaire, comme la bilharziose.

Quels sont les symptômes d’une hépatomégalie ?

Dans la majorité des cas, l’hépatomégalie est asymptomatique. Mais parfois, elle peut s’accompagner d’une gêne localisée au niveau de l’organe, d’une perte d’appétit, d’une grande fatigue ainsi que des nausées et vomissements.

Comment pose-t-on le diagnostic d’une hépatomégalie ?

En l’absence de symptômes évocateurs, c’est très souvent lors d’un examen de routine chez votre médecin, lors de la palpation, que l’hépatomégalie sera détectée. « Une analyse de sang permettra de vérifier le bon fonctionnement du foie et une une échographie permettra de confirmer le diagnostic » précise le Dr. Mory, gastro-entérologue à Paris.

Quel traitement pour soigner une hépatomégalie ?

Celui-ci sera adapté à la maladie responsable de l’augmentation du volume du foie. Si l’hygiène de vie est en cause, l’arrêt de l’alcool en cas de cirrhose et d’aliments gras en cas de stéatose. Les saignées constituent le traitement de référence pour diminuer le taux de fer en cas d’hémochromatose. En cas de cancer, une ablation du foie pourra être envisagé.

Peut on mourir d’une hépatomégalie ?

« Non, assure le Dr. Mory, même s’il grossit beaucoup, le foie ne pourra jamais éclater. En revanche, l’hépatomégalie est un signe clinique. C’est la cause de cette affection qui peut, dans certains cas, engager le pronostic vital. »

Merci au Dr Mory, gastro-entérologue à Paris.


Source : JDF Santé

Quelle est la cause d'une jaunisse (ictère) ?

Quelle est la cause d'une jaunisse (ictère) ?

Une jaunisse (aussi appelé ictère ) se définit par un blanc des yeux qui devient jaune et une peau jaunâtre. Elle traduit une quantité trop importante de bilirubine (pigment de couleur jaune, issu de la dégradation de l’hémoglobine) dans le sang, signe d’une maladie du foie comme une cirrhose ou une hépatite par exemple. Si vous avez le blanc de l’œil écru ou jaune, ou un teint légèrement jaunâtre, il est urgent de faire un dosage sanguin de la bilirubine. Une bilirubine élevée peut traduire un dysfonctionnement du foie. Quelle est la cause d’une jaunisse ? Quels sont les symptômes évocateurs ? Chez l‘adulte ? Le bébé ? Quand s’inquiéter ? Comment la soigner rapidement ? Explications de nos experts du foie. 

Définition : qu’appelle-t-on une jaunisse ?

« L’ictère ou la jaunisse est une coloration jaune des muqueuses, de la peau et de la conjonctive (blanc de l’œil)« , explique d’emblée le Pr Victor de Lédinghen, hépatologue au CHU de Bordeaux. « Lors d’un problème au foie : le foie se rétrécit et ne fonctionne plus normalement, c’est ce qu’on appelle l’insuffisance hépatique. Et lorsqu’il fonctionne à moins de 50% de sa capacité, il n’est plus capable d’éliminer toute la bilirubine (pigment jaune qui se trouve dans la bile) qui finit par s’accumuler dans le sang, d’où cette coloration des yeux et de la peau« , complète le Pr Patrick Marcellin, hépatologue. 

schema-jaunisse
Schéma d’une jaunisse © normaals – 123RF / Journal des Femmes Santé

Quelle est la cause d’une jaunisse chez l’adulte ?

Chez l’adulte, plusieurs causes peuvent être à l’origine d’une jaunisse :

► Une maladie du foie : une hépatite (parfois hépatite médicamenteuse ou alcoolique), une cirrhose du foie

► La présence de calculs biliaires

► Une tumeur au foie ou au pancréas (ictère à bilirubine conjuguée)

► Un blocage de l’écoulement de la bile (obstruction du canal biliaire…)

► La maladie de Gilbert, « qui n’est en réalité pas une maladie mais une anomalie enzymatique. Elle correspond à l’absence d’une enzyme : celle-ci touche 10% de la population, peut provoquer des épisodes de jaunisse très passagers et sans importance« , ajoute le Pr de Lédinghen (les ictères à bilirubine libre).

► Une réaction toxique à un médicament ou à une plante médicinale

Quelle est la cause d’une jaunisse chez le bébé ?

« Les nouveau-nés peuvent également être atteints d’ictère dans les premières semaines de leur vie. C’est absolument banal, sans danger, et ça guérit tout seul, éventuellement en les mettant sous des rayons UV, explique le Pr de Lédinghen. De manière absolument exceptionnelle, l’ictère peut être liée à une maladie génétique« . L’ictère cholestatique est une forme de jaunisse du nouveau-né : le foie n’est pas alors assez mature pour éliminer la bilirubine d’où son passage dans le sang et un taux anormalement élevé. 

Quels sont les symptômes d’une jaunisse ?

Lors d’une jaunisse, on peut observer :

  •  une coloration jaune (signe principal d’une jaunisse) peut toucher la peau, les muqueuses (les parois tapissant la partie interne de certains organes) buccales ou génitales et la conjonctive, qui correspond au blanc de l’œil (ictère conjonctival). Cette dernière localisation est souvent la première à apparaître, voire la seule franchement visible, notamment chez les individus à peau sombre. 
  • la fatigue et des démangeaisons
  • un mauvais goût dans la bouche qui mène à un dégoût des aliments
  • de la fièvre peut être présente 
  • des douleurs abdominales sont possibles 

Est-ce grave ? Mortel ?

La jaunisse est impressionnante mais dans la plupart des cas, la jaunisse n’est pas grave si elle est prise en charge correctement. Parmi les (rares) complications liées à un taux de bilirubine très élevé, il y a :

  • Les convulsions
  • Une surdité
  • Une infirmité motrice du cerveau
  • Un retard de développement…

Quand s’inquiéter en cas de jaunisse ?

Il faut en premier lieu consulter son médecin généraliste qui, après avoir dressé un diagnostic complet, proposera un traitement approprié ou orientera le patient vers un spécialiste du foie.

Comment pose-t-on le diagnostic d’une jaunisse ?

« Lors du diagnostic, le médecin fera tout d’abord réaliser une prise de sang pour mesurer le taux de bilirubine, détaille le Pr de Lédinghen. Le taux est normalement compris entre 0 et 17. Lorsque celui-ci atteint 30 ou 40, ce sont en premier lieu les yeux qui jaunissent. L’examen qui suit, si l’ictère est avéré, est une échographie abdominale« , ajoute l’hépatologue. C’est celle-ci qui permettra de déterminer la cause principale de l’ictère : blocage de l’écoulement de la bile, ou une maladie du foie.

La jaunisse est-elle contagieuse ?

La jaunisse n’est pas contagieuse dans la mesure où il s’agit d’un symptôme et non d’une maladie.

Traitement : comment soigner une jaunisse ?

► L’ictère du nouveau né peut être traité par la photothérapie. Le bébé, nu et les yeux protégés par des lunettes, est placé dans une couveuse spéciale, sous des tubes à fluorescence compacte émettant une lumière bleue.

► Chez l’adulte, le traitement de l’ictère consiste à traiter sa cause. « S’il y a obstacle à l’écoulement de la bile, il faudra lever celui-ci, et si c’est une maladie du foie, il faudra s’attacher à l’identifier et à la traiter. Tant qu’on n’a pas traité la cause, l’ictère ne pourra pas disparaître« , conclut Le Pr de Lédinghen

Merci au Pr Victor de Lédinghen, hépatologue, Service d’Hépato-Gastro-entérologie et d’Oncologie digestive, au CHU de Bordeaux et au Pr Patrick Marcellin, hépatologue.


Source : JDF Santé

Vignette CRIT'AIR : Paris, moto, laquelle pour votre véhicule ?

Vignette CRIT'AIR : Paris, moto, laquelle pour votre véhicule ?

Mise en place en 2017, la vignette Crit’Air est un Certificat de qualité de l’air obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) instaurées par les collectivités comme les grandes agglomérations (Grenoble, Lyon, Paris…) ou pour circuler lorsque le Préfet instaure la circulation différenciée lors des épisodes de pollution.  On compte aujourd’hui 11 ZFE ; ce chiffre devrait monter à 43 d’ici à 2025. Le 25 octobre 2022, le gouvernement d’Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un système de « contrôle sanction automatisé » contre les véhicules trop polluants (Crit’Air 5, 4 et 3) interdits dans les agglomérations ZFE d’ici au second semestre 2024. Jusqu’à présent, aucune sanction n’a été mise en place.

C’est quoi la vignette Crit’Air ?

Mise en place en 2017, la vignette Crit’Air est une vignette autocollante à apposer sur le véhicule, de façon bien visible (sur le pare-brise s’il s’agit d’une voiture, d’un utilitaire ou d’un camion, et sur la fourche avant s’il s’agit d’un deux-roues) pour que les forces de l’ordre puissent voir rapidement s’il s’agit d’un véhicule polluant ou non. Ces vignettes participent à la lutte contre la pollution. Elles sont classées de 1 à 6 : les véhicules ayant une vignette 1 sont les moins polluants ; ceux ayant une vignette 6, les plus polluants. Les véhicules les moins polluants bénéficient d’avantages en termes de stationnement et de circulation, notamment les jours de restriction de mobilité. Les 6 classes de certificats qualité de l’air sont déterminées selon trois critères, indiqués sur le certificat d’immatriculation du véhicule :

Les voitures immatriculées avant le 31 décembre 1996, ne peuvent pas obtenir de certificat qualité de l’air.

  • le type de véhicule,
  • sa motorisation (diesel, essence, hybride…)
  • la « norme Euro » qui fixe le seuil maximal d’émissions polluantes pour les véhicules neufs.

Les véhicules les plus polluants, c’est-à-dire ceux immatriculés avant le 31 décembre 1996, ne sont pas classés et ne peuvent pas obtenir de certificat qualité de l’air. La vignette verte est destinée aux véhicules 100% électriques et véhicules à hydrogène. 

Où la vignette Crit’Air est-elle obligatoire ?

La vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) instaurées par les collectivités comme les grandes agglomérations (Grenoble, Lyon, Paris…) ou pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors des épisodes de pollution.

Zone ZFE 2022-2025
Zone ZFE 2022-2025 © Service-Public

Faut-il une vignette Crit’Air à Paris ?

Pour pouvoir rouler dans Paris, une vignette Crit’Air est obligatoire. Une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) est en vigueur pour la ville de Paris. 

Pour les véhicules légers/utilitaires légers/2 roues motorisés : sont autorisés uniquement les vignettes Crit’Air verte ou 1 ou 2 ou 3 du lundi au vendredi (sauf jours fériés) de 8h à 20h.
► Pour les poids lourds/autobus : sont autorisés uniquement les vignettes Crit’Air verte ou 1 ou 2 ou 3 de 8h à 20h, 7/7j.

►Depuis le 1er juin 2021, les véhicules catégorisés non classés, Crit’Air 5 et Crit’Air 4 ne peuvent plus circuler sur l’ensemble du territoire parisien, y compris le boulevard périphérique et les bois (Vincennes et Boulogne) – A86 exclue-, dans le cadre de la zone à faibles émissions métropolitaine. Sont ainsi interdits :

  • Les deux-roues, tricycles et quadricycles à moteur en circulation avant le 1er juillet 2004
  • Les voitures diesel en circulation avant le 1er janvier 2006
  • Les voitures essence en circulation avant le 1er janvier 1997
  • Les véhicules utilitaires légers diesel en circulation avant le 1er janvier 2006
  • Les véhicules utilitaires légers essence en circulation avant le 1er octobre 1997
  • Les poids lourds diesel en circulation avant le 1er octobre 2009
  • Les poids lourds essence en circulation avant le 1er octobre 2001

Comment obtenir la vignette Crit’Air ?

Voici la marche à suivre pour obtenir son certificat de qualité de l’air : 

  • Aller sur le site www.certificat-air.gouv.fr, muni de sa carte grise. L’adresse figurant sur le document doit être à jour avant d’effectuer la demande.
  • Entrer les informations demandées, notamment le numéro d’immatriculation et sa date de première mise en circulation. 
  • Ce processus ne prend que quelques minutes. Après avoir rempli le formulaire et vérifié le récapitulatif, place au paiement et à la synthèse. Le document sera envoyé par voie postale à l’adresse indiquée. 

Quelle vignette Crit’Air pour mon véhicule ?

Le certificat de qualité de l’air s’applique pour tous les véhicules. Cette classification des véhicules est définie par l’arrêté du 21 juin 2016, en application des articles L.318-1 et R.318-2 du code de la route.

Classe 1 (vignette violette) : concerne les véhicules gaz et véhicules hybrides rechargeables : deux-roues, tricycles et quadricycles à moteur disposant de la norme EURO 4 (à partir du 1er janvier 2017 pour les motocycles et du 1er janvier 2018 pour les cyclomoteurs). Ainsi que les voitures et utilitaires légers essence ayant la norme EURO 5 ou 6 (à partir du 1er janvier 2011) ; mais aussi les poids lourds, autobus et autocar essence disposant de la norme EURO VI (à partir du 1er janvier 2014). 

→  Classe 2 (vignette jaune) : concerne les deux-roues, tricycles et quadricycles à moteur disposant de la norme EURO 3 (du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2016 pour les motocycles et 31 décembre 2017 pour les cyclomoteurs) ; les voitures et utilitaires légers diesel ayant la norme EURO 5 et 6 (à partir du 1er janvier 2011), les voitures et véhicules utilitaires légers essence ayant la norme EURO 4 (du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010) ; les poids lourds, autobus et autocar diesel ayant la norme VI (à partir du 1er janvier 2014) et les essence disposant de la norme EURO V (du 1er octobre 2009 au 31 décembre 2013). 

Classe 3 (vignette orange) : concerne les deux-roues, tricycles et quadricycles à moteur disposant de la norme EURO 2 (du 1er juillet 2004 au 31 décembre 2006) ; les voitures et utilitaires légers diesel ayant la norme EURO 4 (du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010) ; les voitures et véhicules utilitaires légers essence ayant les normes EURO 2 et 3 (du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2005) ; les poids lourds, autobus et autocar diesel ayant la norme EURO V (du 1er octobre 2009 au 31 décembre 2013) et les poids lourds, autobus et autocar essence ayant les normes EURO III et IV.

VIGNETTE CRIT'AIR
Tableau de classement des véhicules pour la vignette Crit’Air © Ministère de la Transition Ecologique

Les motos sont-elles concernées par la vignette Crit’Air ?

Le certificat de qualité de l’air s’applique pour tous les véhicules, y compris les motos.

  • Crit’Air : motos 100% électriques et hydrogène
  • Crit’Air 1 : 2 roues Euro 4
  • Crit’Air 2 : 2 roues Euro 3
  • Crit’Air 3 : 2 roues Euro 2
  • Crit’Air 4 : 2 roues sans norme de juin 2000 à juin 2004

Quelle est la durée de validité de la vignette Crit’Air ?

Une fois délivré, le certificat de qualité de l’air reste valide tout au long de la vie du véhicule. 

Quel est le prix de la vignette ?

En France, la vignette coûte 3,11 € + 0,59 € pour les frais de port dont 3,70 euros en tout

Sources :

Certificats qualité de l’air : Crit’Air, Gouvernement, 7 juin 2022

Obtenir son certificat qualité de l’air, Ministère Transition Ecologique.


Source : JDF Santé