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Carte Vitale dématérialisée : c'est quoi, comment l'obtenir ?

Carte Vitale dématérialisée : c'est quoi, comment l'obtenir ?

La carte Vitale se modernise  et bientôt, ce dispositif sera dématérialisé et directement intégré sur votre téléphone via une application nommée « apCV ». Pratique si on a tendance à l’oublier quand on va chez le médecin ! Pour le moment expérimentée seulement dans 12 départements, la carte Vitale dématérialisée (ou e-carte Vitale) sera déployée partout en France d’ici 2025, selon un décret paru au Journal officiel le 30 décembre 2022. Comment télécharger l’application et obtenir sa carte Vitale dématérialisée ? L’activer ? L’utiliser chez le médecin ? Est-elle obligatoire ?

C’est quoi une carte Vitale dématérialisée ?

La carte Vitale dématérialisée (carte Vitale numérique) ou la e-carte Vitale est une alternative dématérialisée à la carte Vitale physique, qui va toutefois continuer d’exister (ceux qui préfèrent la version physique ou qui ne possèdent pas de smartphone pourront donc continuer à l’utiliser). Cette e-carte offre les mêmes fonctions que la carte physique, notamment en ce qui concerne la gestion des feuilles de soins et des remboursements automatiques, sans avoir à réaliser la moindre démarche auprès de son organisme d’Assurance Maladie. La e-carte Vitale est accessible pour tout le monde sur smartphone et tablette via l’application « apCV« , ce qui est très pratique car cela permet d’avoir une version dématérialisée de sa carte Vitale sur son téléphone.

Comment obtenir sa carte Vitale dématérialisée sur son téléphone ?

Pour obtenir la carte dématérialisée, la personne doit :

  • Télécharger l’application « apCV«  (application gratuite) à partir d’un smartphone ou d’une tablette (disponible sur AppleStore ou GooglePlay)
  • Renseigner son numéro de sécurité sociale dans l’application
  • Faire une capture vidéo de sa pièce d’identité (passeport ou carte d’identité)
  • Faire un selfie vidéo
  • Définir un mot de passe à quatre chiffres afin de protéger ses données.
  • La carte de l’assuré est ensuite activée.

C’est quoi l’application apCV qui contient la carte Vitale dématérialisée ?

Pour utiliser sa carte Vitale dématérialisée, il faut donc télécharger l’application gratuite apCV (disponible sur iPhone ou Android). Cette application contient les noms, prénom(s), le genre ou sexe, la qualité (ouvrant droit, enfant…), l’organisme obligatoire de rattachement, l’identifiant national de santé (INS) et les données de suivi des utilisations. Elle garantit une protection des données personnelles et permet d’accéder à :

  • La facturation SESAM-Vitale (télétransmission)
  • Aux téléservices intégrés de l’Assurance maladie obligatoire (AMO)
  • Aux dossiers pharmaceutiques (pour les pharmaciens).

Parmi les fonctionnalités à venir, l’application apCV inclura les données des mutuelles, permettra de déléguer sa carte Vitale à un tiers de confiance pour une période limitée (pour les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants par exemple, ou quand le malade ne peut se déplacer à la pharmacie) et donnera accès en toute sécurité à des services de santé en ligne.

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Comment marche la Carte Vitale dématérialisée ? © Assurance maladie (Ameli)

Comment utiliser sa carte Vitale dématérialisée chez le médecin ?

Lors de la consultation, le professionnel de santé (médecin, opticien, pharmacien…) doit scanner le QR code qui s’affiche dans l’application apCV ou utiliser un lecteur NFC (technologie permettant d’échanger des données entre un lecteur et n’importe quel terminal mobile compatible, de la même façon que les terminaux pour carte bancaire) sur lequel le patient dépose son smartphone. Pour l’instant, la nouvelle carte ne peut être utilisée que dans les départements où elle est expérimentée (Rhône, Alpes-Maritimes, Saône-et-Loire, Seine-Maritime, Bas-Rhin, Nord, Gironde, Hérault, Loire-Atlantique, Sarthe, Puy-de-Dôme, Paris) et qu’auprès de certains professionnels de santé ayant mis à jour leur logiciel de facturation, et détenteurs d’un lecteur NFC ou de QR Code.

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Lecture de la Carte Vitale dématérialisée © Assurance Maladie

Quand sera-t-elle disponible partout en France ?

Depuis 2021, la carte Vitale dématérialisée est expérimentée dans 12 départements : Rhône, Alpes-Maritimes, Saône-et-Loire, Seine-Maritime, Bas-Rhin, Nord, Gironde, Hérault, Loire-Atlantique, Sarthe, Puy-de-Dôme, Paris. Elle va progressivement être déployée dans toute la France, suivant un décret paru au Journal officiel le 30 décembre 2022 qui indique une mise à disposition partout en France qui doit s’achever « au plus tard le 31 décembre 2025″.

La carte Vitale dématérialisée est-elle obligatoire ?

Non. La carte Vitale physique va continuer d’exister. Une fois le déploiement complet réalisé, l‘usager devra choisir entre les deux formats de carte Vitale (physique ou dématérialisée). 

Quels sont les avantages de la carte Vitale dématérialisée ?

La carte Vitale dématérialisée permet plusieurs choses :

► Eviter les oublis (un patient est généralement toujours en possession de son smartphone) et les pertes

► Eviter les mises à jour de la carte Vitale (qui se feront donc en même temps que les mises à jour de l’application)

► Simplifier l’accès aux données de santé pour les patients et les soignants et faire en sorte que les télétransmissions soient toujours assurées

► Sécuriser le parcours des feuilles de soins en évitant les problèmes, comme les factures rejetées et les erreurs (un professionnel de santé pourra consulter la situation médico-administrative d’un bénéficiaire pour l’élaboration d’une feuille de soins électronique)

► Permettre de suivre ses dépenses de soins directement via l’application

► Limiter les contacts physiques via l’échange de la carte.

La carte Vitale dématérialisée est-elle disponible pour la MSA ?

Oui. Tout comme pour les Caisses d’Assurance maladie (CPAM), la carte Vitale dématérialisée sera disponible pour les assurés qui dépendent de la Mutualité sociale agricole (MSA)

Sources : Service-public.fr / Site de l’Assurance maladie (Ameli) / MSA


Source : JDF Santé

Dry January : bienfaits, effets, le faire toute l'année ?

Dry January : bienfaits, effets, le faire toute l'année ?

Aucune goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier  : voici le défi que propose le Dry January, qui se traduit par « Janvier Sobre » (« dry » en anglais signifiant « sec » en français), « Janvier Sans Alcool » ou encore « Mois sans alcool ». Comment le faire ? Pour quels bienfaits ? Effets sur le corps ? Pour la perte de poids ? Détoxifier son foie ? Avoir un sommeil de meilleure qualité ? Conseils et avis de notre expert.

C’est quoi le challenge Dry January ou Mois Sans Alcool ?

Après les excès des fêtes de fin d’année, l’heure est aux bonnes résolutions ! Outre-Manche comme en France, des millions de personnes sont bien décidées à participer au « Dry January », un défi consistant à ne pas boire une goutte d’alcool durant tout le mois de janvier et ainsi, à mettre son corps au repos.

Que veut dire « Dry January » en français ?

Littéralement, « Dry January » en anglais peut se traduire par « Janvier Sec ». En France, on préfère l’appeler « Janvier Sobre » ou « Défi de Janvier » ou encore « Mois sans alcool ».

Quand commencer le Dry January ?

Juste après le Nouvel An, donc à partir du 1er janvier 2024, ce challenge propose de faire une pause dans sa consommation d’alcool pendant un mois, afin de changer son rapport à l’alcool.

Comment faire le Dry January ?

Le Dry January consiste à arrêter toute consommation d’alcool entre le 1er et le 31 janvier. Sur son site, l’association française « Janvier Sobre » explique que plus largement l’objectif est « atteindre une consommation raisonnée et garder au moins 2 jours sans alcool par semaine ». Un groupe Facebook est accessible à tous ceux qui ont envie de participer au « Janvier Sobre ».

Comment continuer le Dry January le reste de l’année ?

Pour Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction et médecin psychiatre, ce challenge constitue « une initiative très positive, fédératrice et pas moralisatrice [qui] ne diabolise pas le produit, mais qui permet de s’en distancer sous forme de jeu, avec l’appui des réseaux sociaux« . Pour le reste de l’année, il conseille « d’inventer son propre défi » comme le fait de ne pas boire d’alcool deux ou trois jours par semaine, ou de planifier des semaines sans consommer un seul verre. En somme, « prendre soin de son foie en bannissant pendant un laps de temps toute consommation d’alcool est essentiel pour la préservation de sa santé et retrouver le bon équilibre de son organisme« . détaille le Pr Marcellin.

Quels sont les bienfaits et effets du Dry January sur le corps ?

  • Détoxifier son foie
  • Eviter les virus saisonniers (grippe…)
  • Limiter sa prise de poids
  • Réduire son risque de cholestérol, de diabète,  d’hypertension et de cancer
  • Améliorer son sommeil

Dans une étude menée par l’Université de Sussex en 2019 sur près de 3 000 participants au Dry January, 71% ont expliqué avoir mieux dormi, 58% avoir perdu du poids, 57% avoir une meilleure concentration et 54% une plus belle peau. « Beaucoup d’entre nous connaissent les risques pour la santé de l’alcool – cancers, maladies du foie, problèmes de santé mentale – mais nous ignorons souvent que boire moins a aussi des avantages plus immédiats. Mieux dormir, se sentir plus énergique, économiser de l’argent, une meilleure peau, perdre du poids… La liste est longue. Dry January aide des millions de personnes à profiter de ces avantages et à faire un changement plus durable pour boire plus sainement« , a commenté le Dr Richard Piper, PDG d’Alcohol Change UK, l’organisme de bienfaisance britannique qui a créé le challenge.

Quels sont les bienfaits du Dry January pour le foie ?

Pendant les fêtes de fin d’année, on a tendance à manger plus gras que d’habitude, à consommer plus d’alcool et à être un peu plus inactif. Et ces trois facteurs augmentent les risques de surcharger son foie en graisses. C’est ce qu’on appelle la stéatose, une lésion du foie qui correspond à un dépôt de graisses à l’intérieur des cellules hépatiques. « Il est vrai que sous l’effet d’une alimentation trop riche, d’une consommation d’alcool excessive et d’une sédentarité, le foie peut souffrir et atteindre le stade de stéatose après quelques jours d’excès seulement. Mais rassurons-nous, cette stéatose est tout à fait réversible à condition de stopper sa consommation d’alcool (ou d’avoir une consommation d’alcool extrêmement faible) juste après une période d’excès« , explique le Pr Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon et président de l’APHC (Association pour l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques du foie). Que l’on soit un consommateur occasionnel ou régulier, le « Dry January » est un excellent moyen de booster le processus d’élimination des toxines dans son organisme et particulièrement dans son foie, un organe qui assure de nombreuses fonctions essentielles de l’organisme.

En quelques jours, nous pouvons avoir un foie plus sain.

« En quelques jours, nous pouvons avoir un foie plus sain et retrouver une meilleure forme, un bon sommeil et une meilleure énergie. Par ailleurs, un foie sain et détoxifié permet de renforcer son système immunitaire juste avant le printemps et de lutter contre certains virus comme la grippe« , précise l’hépatologue. Enfin, cela a également des effets psychologiques : en effet, cette période d’abstinence permet de prendre conscience de sa véritable consommation d’alcool (consommation souvent sous-estimée), et surtout, prouve que moins on boit d’alcool, moins on a envie de boire de l’alcool, car le cerveau se déshabitue relativement vite à l’alcool !« 

    Le Dry January fait-il perdre du poids ?

    L’alcool est très calorique et très sucré. Un gramme d’alcool représente 7 calories. Par exemple, un verre de vin rouge ou de champagne contiennent 70 calories, un verre de Martini affiche 112 calories au compteur, une centaine de calories pour 25 cl de bière. Sans compter les sodas et autres jus qui accompagnent souvent les liqueurs et les eaux-de-vie ! En toute logique, réduire voire arrêter sa consommation d’alcool permet de limiter la prise de poids, de par les calories non ingurgitées quand on troque son cocktail par un verre d’eau. Par ailleurs, consommer de l’alcool a tendance à ralentir l’élimination des graisses. Pire, elle favorise même son accumulation au niveau de la sangle abdominale. Un mécanisme bien connu de ceux qu’on appelle familièrement « les buveurs de bière »…

    Le Dry January a-t-il des bienfaits sur le sommeil ?

    A très faible dose, l’alcool a tendance à « faire dormir » et n’altère pas la qualité du sommeil. En revanche, une consommation d’alcool régulière ou en plus grande quantité peut favoriser ou exacerber certains troubles du sommeil, notamment l’insomnie, l’apnée du sommeil et les ronflements. Le sommeil est morcelé, ponctué de réveil, ce qui empêche de récupérer correctement. Cela participe notamment à « la gueule de bois » du lendemain… Rappelons que le mélange somnifère/alcool est très dangereux, peut entraîner des problèmes de respiration, des comportements violents, des parasomnies ou renforcer les apnées du sommeil.

    Quelle est l’origine du Dry January ?

    Ce challenge, imaginé en 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, est vite devenu viral sur les réseaux sociaux et a fait l’objet de milliers de partages, y compris en France avec le lancement du Mois Sobre ou Janvier Sobre par Laurence Cottet. En 2021, on estime le nombre de participants à 6.5 millions. Les bénéfices sur la santé sont prouvés : meilleur sommeil, regain d’énergie, meilleure concentration, perte de poids et à terme, une consommation d’alcool mieux maîtrisée, même chez celles et ceux qui n’ont pas réussi complètement le Défi.

    Logo Dry January
    Logo Dry January © Dry January

    De quand date le Dry January en France ?

    Le Dry January a été lancé en France le 1er janvier 2019 à l’initiative de l’association française « France Janvier Sobre » créée sous la présidence du Dr Christine Joly, Chef de service de l’Unité de soins en alcoologie et addictologie (US2A) à l’hôpital de Valence, en 2014. Laurence Cottet, ex-alcoolique qui a médiatisé son combat contre la maladie en assume la présidence aujourd’hui. L’association a changé de nom en 2019 pour devenir « H3D / France Janvier sobre« .

    Quelle application peut aider pour faire le Dry January ?

    Try Dry est l’application officielle du Dry January, créée et gérée par Alcohol Change UK, l’ONG britannique à l’origine du Dry January. Elle est disponible sur Android et sur iPhone. Elle contient des astuces, des notifications pleines de motivation et vous permet de suivre de manière individualisée les bénéfices économiques et sanitaires de ce break d’alcool. Vous pouvez la télécharger sur le site du Dry January

    Combien de verres d’alcool max par semaine ? 

    S’il n’existe pas de seuil de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie. un avis d’experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer a proposé en 2017 de définir une valeur-repère qui concerne aussi bien les hommes et les femmes. Cette valeur-repère est de 10 verres d’alcool standard par semaine maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour, et pas tous les jours. Toutefois, « de récentes études ont montré qu’à partir de 20 à 30 g d’alcool par jour (20 g pour les femmes et 30 g pour les hommes), il y avait des risques pour la santé« , précise le Pr Marcellin. On rappelle qu’un verre standard correspond à 10 g d’alcool pur, soit :

    • 10 cl de vin,
    • 2.5 cl de pastis à 45°,
    • 25 cl de bière à 5°
    • 10 cl de champagne à 12°

    En cas de doute sur une potentielle consommation d’alcool excessive, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin afin qu’il vous prescrive un bilan hépatique (dosage des transaminases). 

    Merci au Pr Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon et président de l’APHC (Association pour l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques du foie).


    Source : JDF Santé

Oesophagite : qu'est-ce que c'est ? Comment la soigner ?

Oesophagite : qu'est-ce que c'est ? Comment la soigner ?

Quelle est la définition d’une oesophagite ?

L’œsophage est un tube de 25 centimètres, reliant la bouche à l’estomac. Une œsophagite désigne les lésions inflammatoires de la muqueuse de l’œsophage. Elles sont au nombre de six :

L’oesophagite peptique est la plus fréquente. Elle représente entre 40 et 50 % des cas. Elle est provoquée par l’action corrosive des sécrétions gastriques acides qui remontent lors d’un reflux gastro-œsophagien.

L’œsophagite caustique est une brûlure de l’œsophage liée à l’ingestion d’une solution agressive pour la muqueuse.

L’œsophagite infectieuse est provoquée par une infection virale, bactérienne, ou mycosique (candidose œsophagienne).

L’œsophagite médicamenteuse est une lésion consécutive à la prise prolongée d’un médicament (antibiotiques, aspirine, anti-inflammatoires…)

L’œsophagite à éosinophile est une affection provoquée par la présence d’une quantité anormale de polynucléaires éosinophiles (une catégorie de globules blancs) dans la muqueuse de l’œsophage.

L’œsophagite postradique est un effet secondaire possible du traitement par radiothérapie du cancer de l’œsophage et de cancers voisins (poumon, sein). Il s’agit d’une brûlure provoquée par les rayons.

Un reflux gastro-oesophagien non traité est la principale cause.

Quels sont les symptômes d’une oesophagite ?

« L’œsophagite se caractérise par des douleurs comme des brûlures, au niveau de la poitrine et de l’œsophage, des difficultés à avaler (dysphagie) ainsi que des remontées acides » nous explique le Dr. Benoit Mory, gastro-entérologue à Paris.

Quelles sont les causes de l’oesophagite ?

Oesophage en image 3D
Image de l’oesophage en 3D © SciePro – stock.adobe.com

Un reflux gastro-oesophagien non traité est la principale cause. « L’acide issu de l’estomac induit peu à peu une inflammation de la muqueuse », explique le Dr. Mory. Certains facteurs augmentent le risque de développer cette maladie :

  • L’obésité ou le surpoids
  • Le tabac, l’alcool, l’abus de plats trop épicés
  • La hernie hiatale, une lésion du système digestif
  • La prise de certains médicaments
  • Le stress, par l’augmentation des sécrétions acides qu’il peut provoquer

Comment est diagnostiquée une oesophagite ?

Une endoscopie oeso-gastro-duodénale permet de déterminer l’importance et l’étendue des lésions, selon le Grade de Savary-Miller (légère, sévère, compliquée). « Une biopsie sera réalisée dans le même temps afin de déterminer la cause de l’affection et adapter le traitement », précise notre expert. En cas d’oesophagite sévère résistant au traitement médical, d’autres examens peuvent être envisagés comme une pHmétrie : détermination de l’importance du reflux acide par mesure du pH œsophagien.

Comment soigner une oesophagite ?

Le traitement a pour objectif de soulager les symptômes (diminuer le reflux), d’aider à la cicatrisation des lésions, et de prévenir le risque de récidive. En premier lieu, la prise en charge est symptomatique. Pour calmer le reflux gastrique, la prise de médicaments anti-reflux est préconisée. Elle peut être associée à des médicaments anti-sécrétoires (inhibiteurs de pompe à protons) pour limiter la production d’acide. « Dans 90 % des cas, les traitements suffisent à traiter la maladie », assure le Dr. Mory. Mais en cas d’échec du traitement, et après examens supplémentaires, une intervention chirurgicale sera envisagée.

Que faire en cas d’oesophagite ?

En parallèle du traitement, des mesures diététiques sont à mettre en place. « Ne pas se coucher juste après un repas mais attendre deux à trois heures et perdre du poids, trois à quatre kilos suffisent », recommande le Dr. Mory. Il est aussi conseillé de supprimer le tabac, de l’alcool et des boissons gazeuses. 

Quelles sont les complications de l’oesophagite ?

La principale complication de l’œsophagite est la sténose peptique : il s’agit d’un rétrécissement de la partie inférieure de l’œsophage. Elle se manifeste par une dysphagie (sensation de gêne quand on avale) et peut avoir pour conséquence une anémie. « Parfois la muqueuse de l’œsophage se transforme en muqueuse intestinale : c’est l’endobrachyoesophage, explique notre expert. Cette complication est un facteur de risque du cancer de l’œsophage et doit donc être rapidement traitée. » Dans tous les cas, consultez votre médecin rapidement dès l’apparition des symptômes.

Merci au Dr. Benoit Mory, gastro-entérologue à Paris. Propos recueillis en avril 2019.


Source : JDF Santé

C'était quoi le scandale de l'hormone de croissance ?

C'était quoi le scandale de l'hormone de croissance ?

Début des années 1990, l’un des scandales sanitaires les plus retentissants du XXe siècle éclate en FranceEntre 1983 et 1985, plus de 800 enfants, développent la maladie neurodégénérative dite de Creutzfeldt-Jakob. suite à une ou plusieurs injections d’hormone de croissance, un traitement qui leur permet de grandir. Problème : ces hormones de croissance de synthèse sont élaborées à partir des hypophyses prélevées sur des cadavres qui sont contaminés par des prions (des protéines infectieuses). 115 enfants en décèdent. Après un très long parcours judiciaire, un premier procès s’ouvre seulement 17 ans plus tard, en 2008. Sept prévenus comparaissent devant la 31e chambre du Tribunal Correctionnel de Paris, poursuivis pour « homicides involontaires » et « tromperie aggravée« . Mais que s’est-il réellement passé ? A qui la faute ? Retour sur l’affaire de l’hormone de croissance

Résumé de l’affaire : dates-clé pour comprendre

De 1983 à 1985 : 1 698 enfants reçoivent une ou plusieurs injections de lots d’hormones de croissance récoltée par France Hypophyse en collaboration avec l’Institut Pasteur. Ces enfants ont besoin de ces injections destinées à favoriser leur croissance (autrement dit, ils en ont besoin pour grandir) car ils sont en insuffisance hormonale. Au cours des années qui suivent, environ 800 enfants parmi eux développent la maladie de Creutzfeldt-Jakob, sans qu’on puisse identifier la cause. Le lien entre les injections d’hormones de croissance et le développement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob commence à se faire. Ces traitements à l’hormone de croissance proviennent en effet de glandes hypophysaires prélevées sur des cadavres qui étaient potentiellement contaminés par des prions, des protéines responsables de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. « Tous les stocks ont été détruits et l’on n’utilise plus qu’une hormone encore plus purifiée. On peut penser que la contamination s’est arrêtée en Mai-Juin 1985 (..) A partir de 1992, on ne devrait plus voir apparaître de nouveaux cas« , déclare le Pr Jean-Claude Job, Président de l’Association France-Hypophyse dans une interview relayée par l’INA. Restent néanmoins les enfants traités avant 1985 dont certains ont reçu un produit contaminé.

 En décembre 1991, les parents d’Ilyiassil Benziane, un enfant emporté par la maladie de Creutzfeldt-Jakob, après avoir reçu de l’hormone de croissance depuis 1983, portent plainte avec constitution de partie civile. Une première information judiciaire est ouverte.

Un traitement qui a coûté la vie à plus de 100 enfants

► Au cours des années qui suivent, les décès d’enfants se succèdent (environ une dizaine chaque année). Les plaintes des parents également. L’affaire éclate médiatiquement et la justice se saisit de l’affaire. L’enquête judiciaire et un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales daté de 1992 rendent publiques de graves dysfonctionnements autour de France Hypophyse. Néanmoins, l’affaire se heurte pendant des années à des difficultés juridiques liées à l’enchevêtrement des responsabilités médicales et administratives.

En 2008, soit 17 ans après que l’affaire fut rendue publique, un procès s’ouvre devant la 31e chambre du Tribunal Correctionnel de Paris. 7 prévenus sont jugés pour « homicides involontaires » et « tromperie aggravée ». Tous sont des personnalités du monde médical :

  • Le Pr Jean-Claude Job, président de France-Hypophyse (l’Association qui collecte les hypophyses)
  • Le Pr Fernand Dray, ancien responsable de l’extraction de l’hormone à l’Institut Pasteur
  • Le Dr Henri Cerceau, ancien directeur de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)
  • Le Dr Elisabeth Mugnier, responsable de la collecte des hypophyses dans les morgues
  • Le Pr Jacques Dangoumau, ancien directeur de la pharmacie et du médicament du ministère de la Santé
  • Le Dr Marc Mollet, autre cadre de la pharmacie centrale des hôpitaux
  • Le Dr Micheline Gourmelen, médecin

Lors de ce procès, le Professeur Luc Montagnier, célèbre biologiste surnommé « le découvreur du Sida« , est attendu comme témoin à charge. Il explique notamment au tribunal qu’il avait alerté dès 1980 des possibles risques sanitaires de l’hormone de croissance. « Le problème de cette catastrophe, c’est qu’il y a eu une dilution des responsabilités. Il aurait été nécessaire à l’époque qu’il y ait une sorte de directeur, de chef, qui suive toutes les étapes« , raconte-t-il. 

A l’issue du procès, une ordonnance de renvoi a lieu, pour que l’affaire soit traitée à une prochaine audience. Dans son ordonnance de renvoi, la juge relève que la contamination des enfants traités « n’a été possible qu’en raison des multiples fautes caractérisées à tous les stades de l’organisation française du traitement par l’hormone de croissance extraite d’hypophyses humaines. Les graves fautes d’imprudence et de négligence ont été révélées avec un effet cumulatif ».

Entre 2010 et 2011, un deuxième procès s’ouvre, mais là non plus, il ne permet pas de désigner les coupables. Une relaxe générale est prononcée, ce qui provoque la colère des familles. 

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Quelques familles de victimes décédées de la maladie de Creutzfeldt-Jacob © DURAND FLORENCE/SIPA (publiée le 24/01/2023)

► Le 7 janvier 2014 : saisie par des victimes, la Cour de cassation annule l’arrêt d’audience de mai 2011. Un nouveau procès doit se tenir pour déterminer s’il y a une responsabilité civile des personnes poursuivies. Les parties civiles font appel après cassation partielle d’un arrêt de la cour d’appel, pour le « préjudice irrémédiable » subi. Elles réclament un montant total d’environ 10 millions d’euros. Mais la demande est refusée par la justice. L’Etat décide toutefois de prendre en charge les indemnités dont le montant est nettement inférieur à celui demandé par les familles.

En octobre 2015, la cour d’appel de Paris ré-examine -près de 30 ans après les faits- la responsabilité civile d’un directeur d’un laboratoire de l’Institut Pasteur et d’un médecin, les deux dernières personnes encore en vie poursuivies dans l’affaire. La plupart des protagonistes du drame étant morts. Il s’agit du Pr Fernand Dray chargé d’élaborer la poudre d’hypophyse (glande contenant l’hormone de croissance) et l’ancienne pédiatre Élisabeth Mugnier qui assurait la collecte des hypophyses pour France Hypophyse.

Le 25 janvier 2016 : fin de l’épilogue judiciaire. La cour d’appel de Paris met hors de cause les deux dernières personnes poursuivies : les « fautes d’imprudence et de négligence » constatées ayant été commises « dans le cadre de leur mission professionnelle », leur responsabilité civile n’a pu être engagée. Ils ne doivent pas de réparation aux familles des victimes.

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A gauche, Elisabeth Mugnier, pédiatre à la retraite. à la 1ère chambre de la cour d’appel de Paris. A droite : Fernand Dray, ancien directeur d’un laboratoire de l’institut Pasteur charge de fabriquer le traitement. © STEVENS FREDERI/ SIPA (publiée le 24/01/2023)

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de coupable dans l’affaire de l’hormone de croissance ?

A l’issue des procès, aucune condamnation individuelle n’a jamais été retenue. Pourquoi ? Tout simplement à cause de l’état des connaissances scientifiques à l’époque concernant le risque de contamination, jugé insuffisant. La justice a considéré que les professionnels impliqués dans l’affaire n’avaient pas de responsabilité individuelle dans l’organisation des prélèvements et qu’il n’y a eu qu’un « effet cumulatif » autrement dit, « des multiples fautes caractérisées à tous les stades de l’organisation française du traitement ». 

Quel est le nombre de victimes et de morts dans l’affaire de l’hormone de croissance ?

Difficile de définir avec précision combien de victimes, l’affaire de l’hormone de croissance a fait. Au début du procès de 2008, le nombre d’enfants ayant développé la maladie de Creutzfeldt-Jakob a été estimé à 800 et parmi eux, 115 enfants en seraient décédés. D’autres demeurent encore aujourd’hui sous la menace de développer la maladie dont le temps d’incubation peut dépasser les 30 ans.

Quelle est la maladie associée au scandale de l’hormone de croissance ?

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Schéma des prions, qui causent une encéphalopathie © maniki81 – 123

Il s’agit de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie neurologique incurable. Elle est due à des prions, des protéines infectieuses responsable d’encéphalopathie qui provoque une dégénérescence rapide et fatale du système nerveux central. Cette maladie débute souvent par des troubles non spécifiques, comme des symptômes dépressifs ou anxieux. Ensuite, des troubles de la mémoire, de l’orientation ou du langage s’installent. Puis apparaissent une démence, des troubles de l’équilibre ou de la vue, des tremblements, des crises épileptiques. Son évolution est rapidement et systématiquement fatale, rapporte Santé publique France. Sa cause peut être génétique (une mutation du gène de la protéine prion, la mutation E200K étant la plus fréquente), ou d’origine sporadique (de survenue aléatoire, sans mutation ni exposition à un prion exogène retrouvée). Mais dans le cas de l’affaire de l’hormone de croissance, la cause est infectieuse, autrement dit, secondaire à une contamination.

Sources : Institut national de l’audiovisuel (INA) / L’hormone de croissance, Soir 3 (23 avril 1990) / Santé publique France « Maladie de Creutzfeldt-Jakob« , 2 janvier 2023 / Inserm « Maladies à prions & Maladie de Creutzfeldt-Jakob »


Source : JDF Santé

Mal de ski : signes, traitement, c'est quoi ?

Mal de ski : signes, traitement, c'est quoi ?

Définition : qu’appelle-t-on le mal de ski ?

Le mal de ski est une forme de cinétose (on l’appelle aussi la cinétose du skieur), au même titre que le mal de mer ou le mal des transports. Il peut se manifester à tout niveau d’altitude. Il est susceptible de causer des nausées et une sensation de malaise. Pour l’éviter, il est conseillé de ne pas chausser les skis les jours où la visibilité est faible.

Quels sont les signes d’un mal de ski ?

Les symptômes du mal de ski sont identiques à ceux du mal des transports ou du mal de mer :

  • sensation de malaise,
  • nausées,
  • parfois vomissements
  • l’impression que la montagne tangue et que la piste bouge sous les pieds. 

Le mal de ski est généralement plus gênant que grave lorsqu’il survient, mais il peut aussi augmenter le risque de chute.

Quelles sont les causes d’un mal de ski ?

La cinétose du skieur résulte d’une contradiction entre la perception visuelle et les informations transmises à l’oreille interne. Ce déséquilibre se produit plus fréquemment en cas de « jour blanc » : lorsque les conditions météorologiques sont telles qu’il devient impossible de distinguer le ciel du sol enneigé. Le manque de visibilité est alors à l’origine du conflit sensoriel. Les descentes en slalom, les bosses sur les pistes, et l’étouffement des capteurs sensoriels de la peau par les épais vêtements peuvent également favoriser l’apparition du phénomène de cinétose. Le mal de ski est à distinguer du mal des montagnes qui ne survient qu’en haute altitude en raison du manque d’oxygène et de la baisse de la pression atmosphérique. Ces deux maux peuvent cependant être associés.

Qui sont les personnes les plus à risque ?

Selon une étude parue dans Science and Sports en 2000, les personnes les plus à risque de souffrir du mal de ski sont celles qui ont peur de la vitesse ou de la chute. Certaines atteintes ophtalmologiques telles que la myopie, l’astigmatisme ou une déformation de la cornée représentent également des facteurs de risque importants. Les variations de pression atmosphérique dans l’oreille interne lors d’un changement d’altitude trop rapide peuvent aussi déclencher le mal de ski. Le port de chaussures de ski serrées serait également en cause. 

Quel est le traitement pour soigner un mal de ski ?

Il n’existe pas de traitement spécifique au mal de ski. Lorsqu’il se manifeste, il est recommandé de fixer un point tel qu’un arbre pour soulager les symptômes. Si le mal de ski persiste, il est conseillé de déchausser et de s’arrêter de skier un moment. Ne pas hésiter à solliciter un avis médical en cas de nausées et de malaises fréquents au ski, ou en cas de doute.

Comment prévenir un mal de ski ?

En général, les symptômes de la cinétose peuvent être évités grâce à des antihistaminiques. À la montagne, il est déconseillé d’avoir recours à ce type de médicament avant de chausser les skis en raison des éventuels effets secondaires pouvant gêner la pratique (somnolence). Pour éviter de souffrir du mal de ski sur les pistes, mieux vaut choisir une autre activité que le ski les jours de brouillard et lorsque la visibilité est mauvaise. « Pour ne pas gâcher ces premiers jours de vacances à la montagne et éviter les effets secondaires des antihistaminiques, le recours à un médicament naturel peut être indiqué : le gingembre. Celui-ci permettra de prévenir et de soulager les nausées et vomissements : à prendre sous forme de tisane, de poudre de plante ou d’extrait glycériné« , préconise le Dr Patrick Aubé.

Merci au Dr Patrick Aubé, médecin généraliste, auteur de « Je fais mes tisanes qui soignent » (Ed. Leduc 2022)


Source : JDF Santé

Journée du Syndrome d'Asperger 2023 : c'est quand, que faire ?

Journée du Syndrome d'Asperger 2023 : c'est quand, que faire ?

En France, la journée du 18 février 2023 est dédiée au Syndrome d’Asperger, anciennement appelé Autisme de Haut Niveau. En France, entre 100 000 et 400 000 personnes seraient atteintes du Syndrome d’Asperger. Un handicap souvent invisible. L’objectif de cette journée est de sensibiliser et de faire connaître ce syndrome encore mal connu pour améliorer la prise en charge adaptée des personnes concernées, surnommées « les aspies« . A noter que le Syndrome d’Asperger est de plus en plus connu du grand public avec une mise en avant dans les séries et fictions télévisées, à l’instar du personnage de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory, Sean Gardner dans la série Atypical ou Shaun Murphy dans la série Good Doctor

Quelle est la date de la Journée du Syndrome d’Asperger en 2023 ?

La Journée nationale du Syndrome d’Asperger est fixée le 18 février 2023. Et cette date n’a pas été choisie par hasard ! Le 18 février correspond à la date de naissance de Hans Asperger, médecin psychiatre autrichien qui a, le premier, décrit ce syndrome en 1944. A ne pas confondre avec la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui, elle, a lieu le 2 avril. 

Origine de la Journée nationale du Syndrome d’Asperger

Depuis 2010, un collectif d’associations appelé 4A pour Alliance des associations pour les personnes Asperger, demande chaque année qu’une journée nationale dédiée au Syndrome d’Asperger soit créée en France. Après des années de demande, cette journée de sensibilisation est finalement créée en 2014, soutenue par le cabinet de Marie-Arlette Carlotti, ex ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion. C’est une journée nationale française et non mondiale officiellement. Mais dans les faits, il semblerait que dans plusieurs pays, le 18 février soit aussi la journée du Syndrome d’Asperger (Mexique, Australie…)

Quel est le but de la Journée nationale du Syndrome d’Asperger ?

Le 18 février est une journée de sensibilisation dédiée au Syndrome d’Asperger. Cela signifie qu’elle a pour but de mettre en lumière un syndrome mal connu en France. C’est donc l’occasion « de faire connaître à un large public le Syndrome d’Asperger, ce qui permettrait ainsi, grâce à une meilleure information auprès du grand public, de diagnostiquer au plus tôt les enfants Asperger, de faciliter leur intégration et leur prise en charge« , peut-on lire sur le site du Sénat. En effet, le Syndrome d’Asperger est un trouble envahissant du développement (TED) qui a fait son entrée dans la classification internationale des maladies en 1993 puis dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) en 1994. Les principales manifestations des personnes avec Asperger concernent la vie sociale, la compréhension et la communication (difficulté d’appréhension des codes d’interaction sociale, difficulté d’intégration dans notre société…) alors que leurs capacités intellectuelles sont normales, voire supérieures à la moyenne.

Actions : que faire pour la Journée nationale du Syndrome d’Asperger ?

► (Re)découvrir les conférences des Aspie Days (vidéos sur YouTube), un grand salon organisé par l’Association des Asperger Nord Pas-de-Calais (l’Ass des As)

► Faire un don aux associations dédiées au Syndrome d’Asperger (Notre petit prince Asperger, Action pour l’Autisme Asperger, Association des parents d’enfants Asperger…)

► Participer aux événements (café-rencontres, ateliers, colloques…) organisés par l’Association des parents d’enfants Asperger

► Combattre les préjugés et stéréotypes autour du Syndrome d’Asperger en en parlant autour de soi, en publiant des messages sur les réseaux sociaux…

Quel hashtag utiliser sur les réseaux sociaux ?

Si vous voulez apporter votre soutien, vous pouvez utiliser le hashtag officiel #Journeenationaledusyndromedasperge sur les réseaux sociaux. 

Sources : Questions de l’Assemblée nationale / Sénat.fr / Site de l’Association pour la Sensibilisation à la Protection, l’Éducation et la Recherche sur l’Autisme, et Notamment le Syndrome d’Asperger (ASPERANSA)


Source : JDF Santé