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10 aliments à ne pas manger le soir

Envie d’un plat réconfort ce soir ? Pensez à votre sommeil ! L’alimentation joue un vrai rôle dans les troubles du sommeil que ce soit l’endormissement ou les réveils nocturnes. Aussi un dîner trop riche, trop tardif ou la consommation de certains aliments ou boissons stimulent l’éveil. Voici les erreurs à éviter à table le soir avec le Dr Alexandra Dalu, médecin anti-âge, nutritionniste et auteure du livre « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien ».

1. Les pâtes, trop lourdes à digérer !

« Le soir, on évite les pâtes et les pommes de terre et on privilégie les légumineuses telles que les lentilles et pois chiches ou du riz complet, riches en fibres qui rassasient vite et évitent les fringales en soirée », recommande le Dr Alexandra Dalu. Les féculents comme les pâtes et les pommes de terre peuvent rendre la digestion difficile et retarder l’endormissement. 
Idéalement : « Si vous vous couchez tard mais que vous dînez à 20 heures, vous allez avoir faim vers 23h30. Dans ce cas, mangez des flageolets, haricots rouges, riz ou quinoa permet de tenir longtemps. Vous vous coucherez repus et grâce aux fibres de ces aliments, vous éliminerez les toxines au réveil car elles luttent efficacement contre la constipation. »

2. La viande rouge empêche de dormir

Amateur de viande rouge, il vaut mieux l’éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l’hormone qui facilite le sommeil. Du coup « elles augmentent la vigilance », explique le Dr Alexandra Dalu. Les graisses de la viande rouge sont difficiles à digérer. Or, qui dit mauvaise digestion dit sommeil perturbé. Le mieux : « Privilégiez de petites quantités de viandes ou un petit morceau de poisson ou encore du tofu au dîner. » Et si vous avez envie de manger de la viande rouge un soir, choisissez un steak à 5% de matières grasses ou du filet de bœuf qui sont des morceaux moins gras. 

3. Le riz au lait en dessert

Crème à la vanille, riz au lait… Oui tous ces desserts sont très alléchants, mais en plus d’être mauvais pour l’équilibre nutritionnel, ils sont lourds à digérer donc peuvent nuire au sommeil. Pour rappel, la digestion augmente la température du corps d’autant plus que le repas aura été lourd. Or, pour bien s’endormir, la température doit s’abaisser. Le mieux : si vous avez envie d’un dessert à la fin de votre dîner, mangez un yaourt nature ou une compote (si vous n’avez pas de problème de poids car la compote est plus sucrée qu’un fruit frais).

4. Tisane avant de dormir = réveil la nuit

A la valériane, à la passiflore, à la verveine, à la fleur d’aubépine… Parce qu’elles vous aident à vous endormir, vous appréciez votre tisane du soir. Très bien mais à quelle heure la buvez-vous ? « Une tisane doit se boire en fin de dîner et pas avant de se coucher parce que sinon vous allez être réveillé la nuit pour aller aux toilettes », rappelle Alexandra Dalu. Sans oublier qu’il faut 3 heures à l’eau pour arriver dans les reins « donc si on boit à minuit, on sera réveillé à 3 heures du matin ». Bue chaude, la tisane a aussi l’avantage de baisser la température du corps ce qui facilite la survenue du sommeil. A noter : Si on doit prendre des médicaments le soir, il faut le faire avec très peu d’eau pour limiter les réveils nocturnes.

5. Pas de steak de thon, trop riche en protéines

Espadon, requin, maquereau roi, marlins, roussette, thon… Il faut éviter de manger des gros poissons le soir parce qu’ils sont riches en protéines, elles-mêmes excitantes. « Il faut privilégier les petits poissons comme les sardines, les petits maquereaux, les harengs et saumons » conseille la nutritionniste Alexandra Dalu. A savoir : les gros poissons accumulent davantage de contaminants comme le mercure et sont donc déconseillés pendant la grossesse, l’allaitement, et chez les enfants de moins de 3 ans. Pour le thon : une fois par semaine, pas plus, pour ces personnes.

6. Pas de café après 16 heures

Cela va de soi, allez-vous dire ? Mais il est quand même bon de rappeler que le soir, on ne boit ni café ni thé avant d’aller dormir. Simplement parce qu’ils sont excitants à cause de la caféine qu’ils contiennent. Si les effets peuvent varier d’une personne à l’autre, il est généralement recommandé (surtout si vous n’êtes pas habitué à boire du café) de l’éviter après 16h. Pour le thé, préférez les boissons type rooibos qui sont dépourvues de théine et n’ont donc pas d’effets négatifs sur l’endormissement. Sachez-le : 6 heures après consommé du café, la moitié de la caféine ingérée est encore présente dans le corps !

7. Le chocolat le soir nuit à la digestion et au repos

Comme il contient de la caféine, le chocolat est excitant. Il est déconseillé de le consommer le soir parce qu’il peut perturber l’endormissement et entraver la qualité du sommeil. Surtout si on ne sait pas s’arrêter ! De plus, le chocolat -particulièrement le blanc et celui au lait – représente un apport non négligeable de graisses qui nuisent à la digestion et au repos. Si vous craquez : privilégier le chocolat noir, à au moins 80 % du cacao pour bénéficier de sa richesse en magnésium qui détend, et arrêtez-vous à deux carrés.

8. Pas de frites le soir

Plus vous mangez gras le soir, plus vous dormirez mal. Donc bannissez les frites et toutes fritures en général (beignet…). Une étude brésilienne publiée en 2008 a montré que l’apport de matières grasses au dîner altérait le sommeil paradoxal d’une cinquantaine de volontaires et élevait leur indice d’éveil et d’apnée pendant le sommeil. Ce méfait du gras viendrait notamment de la difficulté à le digérer. Si votre corps œuvre à la digestion, il n’est pas en mesure de s’endormir. De plus, l’Institut du sommeil explique qu’une alimentation trop grasse pourrait modifier la sensibilité de l’organisme à l’orexine, une hormone qui stimule l’éveil et participe à l’envie de manger.

9. Pas de cocktail d’alcool, ils sont trop stimulants !

« L’alcool est un excitant qui diminue la quantité et la qualité de l’hormone du sommeil qu’est la mélatonine » avance Alexandra Dalu. Il est déconseillé d’en consommer le soir. L’alcool entraîne aussi un relâchement du tonus musculaire qui favorise le ronflement et les troubles respiratoires (comme l’apnée du sommeil) ce qui nuit aussi au sommeil et peut provoquer des réveils la nuit, surtout dans la deuxième partie. Gare aux cocktails en soirée : « Il faut faire attention aux cocktails, prévient Alexandra Dalu. Avec eux, on cumule alcool et sucres rapides, qui sont très excitants et donc inadaptés au sommeil. »

10. Pas de sodas, trop excitant !

 Enrichis en caféine, guarana, taurine, vitamines ou ginseng, beaucoup de sodas excitent, empêchent l’endormissement et perturbent le sommeil. En 2016, une étude américaine menée sur 18 800 personnes a montré que les plus gros buveurs de sodas dormaient moins de 5 heures par nuit. Une autre publiée en 2010 et menée sur 200 enfants a montré que ceux qui buvaient le plus de sodas dormaient moins et moins bien que ceux qui n’en buvaient pas. Les sodas doivent être évités de manière générale, et particulièrement le soir. A savoir : La consommation d’une canette de 250 ml de soda énergisant apporte en moyenne l’équivalent en caféine de deux cafés expressos (50 ml) ou de plus de deux canettes de sodas au cola (330 ml).

Jeûner 12 heures

Il y a des aliments à éviter le soir et des habitudes, également, à oublier. Par exemple, le fait de manger tard alors qu’on se lève tôt peut être responsable d’acidité gastrique. « Il y a un jeûne physiologique interprandial (entre les repas) à respecter, rappelle Alexandra Dalu, En dehors de ces repas, on ne grignote rien, on ne prend rien à part de l’eau. Mais aussi on respecte un jeûne suffisant entre le dîner et le petit-déjeuner le lendemain. » Le mieux : « En cas de soirées tranquilles je conseille de dîner vers 19h30 et jusqu’à 20h30 et le lendemain matin de prendre un petit-déjeuner à 8h30 afin de cumuler 12 heures de jeûne. » Même chose si on dîne jusqu’à 21h30, il faut essayer d’attendre 10 heures le lendemain pour prendre son premier repas.

Reprogrammer son sommeil

Métro, boulot, dodo… Un rythme intense, parfois décousu, peut mettre le sommeil à rude épreuve. « Or le sommeil est un programme comme un logiciel et il faut parfois le recaler » explique Alexandra Dalu. Concrètement ? « Ce n’est pas toujours qu’une question d’aliments. Quand on prend des somnifères depuis des années par exemple, on peut faire du sevrage, il y a des plantes intéressantes. Il peut aussi y avoir un déséquilibre hormonal ou des carences derrière un trouble du sommeil. Il faut alors une prise en charge médicale adaptée et personnalisée. »

Merci au  Dr Alexandra Dalu, médecin anti-âge et nutritionniste.


Source : JDF Santé

Encore de nouvelles vagues Covid en France en 2023 ?

Encore de nouvelles vagues Covid en France en 2023 ?

L’épidémie de Covid a toujours eu tendance à évoluer par vagues. A date, 9 vagues ont été enregistrées entre mars 2020 et l’hiver 2022-2023, marquées par l’afflux de malades à l’hôpital et en soins intensifs. En ce premier trimestre de l’année 2023, l’épidémie de Covid diminue en France, avec un taux d’incidence, d’hospitalisation et de réanimation en baisse, selon les chiffres de Santé publique France révélés quotidiennement. Mais faut-il craindre de nouvelles vagues en France ? Retour en dates sur les différentes vagues de l’épidémie de Covid en 2020, 2021, 2022 et début 2023.

Vagues Covid en 2023

Après 3 ans de pandémie, le Covid va probablement devenir un virus respiratoire classique, responsable d’épidémie saisonnière, comme la grippe. L’OMS parle même d’un « risque permanent posé par la maladie« . Mais parlera-t-on encore de « vagues » en 2023 ? Pour le moment, la France est dans un contexte épidémiologique très favorable (moins de 5 000 infections recensées par jour). « La circulation du SARS-CoV-2 s’est stabilisée à un niveau faible sur le territoire national. Les nouvelles hospitalisations et les décès continuaient à diminuer », rapporte Santé publique France le 2 février. Les mesures sanitaires concernant l’isolement ou les tests pour les cas contacts ont été levées. « Il n’y a aucune raison que 2023 soit très différente de 2022« , estime Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève (Suisse), lors d’un entretien accordé à l’Express le 1er février 2023, ce qui voudrait dire qu’il y aurait encore des vagues épidémiques en France tout au long de l’année.  

9ème vague du Covid : automne-hiver 2022-2023

Après plusieurs semaine en baisse, les indicateurs hospitaliers ont augmenté dans la semaine du 14 au 20 novembre. Santé publique France parle donc d’une « une reprise de la circulation du SARS-CoV-2 sur le territoire national » et d’une « hausse des indicateurs hospitaliers » dans son bulletin du 24 novembre 2022Une 9e vague sévit en France. Elle est marquée par un taux d’incidence en augmentation, une hausse des taux de positivité et une reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques. Dans un avis du 16 décembre 2022, le Covars rapporte une reprise de l’épidémie en France, associée notamment à l’augmentation de circulation du sous-variant BQ.1.1 issu du variant Omicron BA.5. Ce variant BQ.1.1 est désormais majoritaire (environ 60% au niveau national), sans signal d’augmentation de pathogénicité, mais coexiste avec une persistance du variant antérieur BA.5. La première semaine de janvier 2023, le nombre de nouveaux cas de Covid diminue de 26% sur une semaine. Le taux d’incidence est en baisse de 51%. La 9e vague de Covid semble donc être passée en France.

8ème vague : septembre-novembre 2022

Les spécialistes parlent plutôt d’un rebond de la 7e vague plutôt que d’une véritable 8e vague

Une 8ème vague épidémique a démarré en France en septembre 2022. Ce rebond d’incidence en métropole était lié à la reprise des contacts sociaux et la baisse brutale des températures (activités professionnelles, réouverture des écoles) après la pause estivale, a expliqué le Covars. Anne-Claude Crémieux, infectiologue interrogée au Journal du Dimanche indique qu’un « scénario de type endémique, avec de nouvelles vagues d’infections, plus marquées en automne ou en hiver comme pour la grippe ou d’autres virus respiratoires, semble (…) le plus probable« . « Cette 8e vague est faite du même variant que celui qui circulait pendant l’été, rappelle-t-elle cette fois au micro de France Inter le 10 octobre. Les spécialistes parlent plutôt d’un rebond de la 7e vague plutôt que d’une véritable 8e vague. Il faut se rappeler qu’on avait eu le même phénomène avec le variant delta l’année dernière. Il y avait eu un rebond également à l’automne 2021. » Cette vague, portée par les sous-variants d’OmicronBA4 et BA5 a eu un retentissement hospitalier direct moins important que les vagues antérieures. Voici les prévisions rapportées par le Covars, saisi pour émettre ses hypothèses pour lutter contre la 8e vague de Covid

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Courbe du taux d’incidence en Franc © Gouvernement.fr

7ème vague de Covid : juillet 2022

La 7ème vague épidémique de Covid a atteint son pic en juillet 2022 et a été portée par deux sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5. « Probablement grâce à leur capacité à échapper à une immunité acquise par une infection et/ou la vaccination, notamment si celle-ci a diminué avec le temps« , rapporte le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) dans un rapport du 13 mai. A la mi-juin, le nombre moyen de cas confirmé tournait autour de 40 000 par jour. 

7e vague de Covid (Nombre de cas par semaine pour 100 000 habitants)
7e vague de Covid (Nombre de cas par semaine pour 100 000 habitants) © Gouvernement.fr

6ème vague de Covid : fin mars – mi avril 2022

Certains épidémiologistes ont suggéré une 6e vague, fin mars 2022, avec un taux d’incidence et un nombre total de cas positifs qui remontaient. Néanmoins, cette vague était de moins grande ampleur que les vagues précédentes (voir la courbe ci-dessous). Selon les chiffres de Santé publique France, le nombre de cas a progressivement diminué autour du 5 avril jusqu’à atteindre un plateau d’environ 20 000 nouveaux cas par jour autour du 20 mai 2022. Fin mai, les contaminations ont commencé à repartir à la hausse. Le pic de la 6e vague était autour du 31 mars 2022. 

5e et 6e vagues de Covid en France
5e et 6e vagues de Covid en France selon le taux d’incidence © Gouvernement.fr
  • Un pic correspond au moment qui précède l’infléchissement d’une courbe de cas, hospitalisations ou décès enregistrés chaque jour.
  • Un plateau désigne la stabilisation du nombre de nouveaux cas, d’hospitalisations ou de décès enregistrés chaque jour.
  • Une décrue signifie la baisse des nouvelles contaminations et des nouveaux décès enregistrés chaque jour. 

5ème vague du Covid : novembre 2021 – février 2022

La cinquième vague de l’épidémie de COVID-19 a démarré début novembre 2021. Le taux d’incidence a fortement augmenté et a dépassé le niveau atteint lors des vagues précédentes. Malgré la hausse de l’incidence observée dans toutes les classes d’âge au début de cette 5e vague, le virus semble avoir majoritairement circulé chez les plus jeunes. Cette vague d’abord véhiculée par le variant Delta, a été ensuite marquée par l’émergence d’un nouveau variant baptisé Omicron. Dans ce contexte inquiétant, le gouvernement a misé sur une campagne de rappel. Le taux d’incidence a atteint son point culminant vers le 24 janvier 2022 (avec 3 800 cas positifs pour 100 000 habitants). Le pic des hospitalisations a été atteint le 7 février 2022 avec plus de 33 000 personnes hospitalisées. Les courbes ont ensuite freiné vers la mi-février. En mars, on peut dire que la France est sortie de la 5e vague.  

4ème vague de Covid : juillet-août 2021

Le 21 juillet 2021, le Premier ministre Jean Castex a confirmé sur TF1 que la France était entrée dans sa quatrième vague épidémique. A cette date la courbe des hospitalisations restait encore basse car on sait qu’il faut en moyenne 2 à 3 semaines pour que la hausse des cas se répercute sur le nombre de personnes hospitalisées. Le pic a été atteint à la mi-août. La généralisation du pass sanitaire a poussé les Français à aller se faire vacciner ce qui a permis de faire redescendre la courbe des hospitalisations. Le pic de la 4e vague a été atteint à la mi-août 2021 (vers le 12 août 2021)

3ème vague de Covid : mars-avril 2021

Après avoir connu une décrue à partir du 16 novembre 2020, l’épidémie est repartie à la hausse à la mi-mars 2021, avec une moyenne de nouveaux cas par jour de 50 000. « Oui la troisième vague est là et elle nous frappe durement » alertait le Premier Ministre, Jean Castex, devant l’Assemblée Nationale le 1er avril 2021. Lundi 29 mars 2021, le nombre de personnes en réanimation a dépassé celui du pic de la deuxième vague en automne. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis le 22 avril 2020. La situation sanitaire est particulièrement critique en Ile-de-France où les hôpitaux sont saturés. Le nombre d’admission en soins critiques le plus élevé est atteint le 12 avril 2021 avec 495 nouvelles admissions. Le pic de la 3e vague a été atteint le 12 avril 2021 pour les hospitalisations et le 13 avril 2021 pour les réanimations.

2ème vague de Covid : septembre – novembre 2020 

Le Conseil scientifique a alerté début septembre 2020 de la survenue à la fin de ce même mois d’une deuxième vague épidémique. « La circulation du virus a repris pendant l’été 2020 sur l’ensemble du territoire français, notamment chez les jeunes adultes. Le nombre de cas diagnostiqués chaque jour a atteint les 10 000 au premier septembre« , expliquait-il dans une note du 26 octobre. Un tassement des chiffres a été observé lors de la seconde moitié du mois de septembre (en moyenne 15 000 nouvelles infections par jour). Dès le 1er octobre 2020, « on constate une remontée extrêmement rapide du nombre de nouveaux cas, qui fait suite à une baisse généralisée des températures (baisse atteignant 25°C pour les maximales par endroit) qui a débuté entre le 20 et le 25 septembre selon les régions« , poursuivait le Conseil Scientifique. L’épidémie a ensuite progressé en France pour atteindre à la mi-novembre [autour du 15 novembre] un nombre de personnes hospitalisées légèrement supérieur au pic de la mi-avril (environ 32 000 personnes hospitalisées chaque jour entre le 11 et le 20 novembre). A la mi-novembre, l’épidémie est en décrue. Le 14 décembre 2020, le nombre quotidien de nouveaux cas tourne aux alentours de 4 000. Le pic de la 2e vague a été atteint entre le 12 et le 19 novembre 2020.

1ère vague de Covid : mars – mai 2020

Depuis les premiers cas officiels enregistrés en France le 24 janvier 2020 par Santé publique France, les nombres de nouveaux cas et de nouveaux décès de Covid-19 ont augmenté de façon croissante jusqu’à la fin du mois de mars. Autrement dit de fin janvier à fin mars, la France était en phase ascendante. A partir du 3 avril 2020, l’impact de l’épidémie était majeur et « la France se situait dans une phase de haut plateau » indiquait Jérôme Salomon, directeur général de la santé le 10 avril. Le nombre de personnes hospitalisées a été le plus élevé le 14 avril (plus de 32 000) pour redescendre progressivement entre le 20 avril et début juin (autour de 15 000). Entre le 15 juin et le 20 septembre 2020, le nombre de patients hospitalisés s’est stabilisé autour de 5 000 et le nombre de personnes en réanimation autour de 400 : la France était alors dans une phase de bas plateau. Les chiffres ont commencé à ré-augmenter fin août, laissant présager le début d’une deuxième vague. Le pic de la première vague a eu lieu, selon les courbes, entre le 6 et le 10 avril 2020.

Courbe en cloche : caractéristique des maladies virales ?

Pour chacune des vagues, la courbe épidémique semble suivre la courbe en cloche (voir les courbes ci-dessus). La forme en cloche (aussi appelée courbe de Gauss en mathématiques) est typique des courbes d’évolution d’une épidémie dite « par propagation », comme c’est le cas de la plupart des maladies à transmission interhumaine (maladies virales). Si on analyse la courbe épidémique d’une maladie virale, on remarque toujours une phase ascendante au début de l’épidémie, puis une forme de cloche qui correspond au pic épidémique, une stagnation du nombre de nouveaux cas et enfin, une phase descendante, où le nombre de cas diminue progressivement. Pour certains scientifiques, cette forme typique « en cloche » représente un indicateur qui annoncerait que le pic de l’épidémie a été atteint et que la maladie est dans une phase très décroissante.

Sources : Point épidémiologique Covid-19, Santé publique France // Courbes Géodès – Santé publique France (données hospitalières) // Note du Conseil Scientifique Covid-19 : une deuxième vague entraînant une situation sanitaire critique – 26 octobre 2020


Source : JDF Santé

Méthode Tomatis® : autisme, acouphènes, pour qui ?

Méthode Tomatis® : autisme, acouphènes, pour qui ?

Définition : en quoi consiste la Méthode Tomatis® ? 

La méthode Tomatis® est une approche de stimulation neurosensorielle par l’écoute et principalement la musique mise au point par le médecin et chercheur français Alfred Tomatis. Une technologie appelée TalksUp, conçue pour traiter la musique et la voix, permet de gérer la bascule électronique et ainsi d’effectuer des contrastes sonores. Ces effets permettent de stimuler le cerveau. « A partir du système auditif, on arrive à travailler sur le cerveau et le concept de plasticité. On entraîne ainsi de nouvelles voies neuronales pour permettre au cerveau de traiter certaines informations. Cette méthode peut être complémentaire au travail de professionnels tels que les orthophonistes« , explique Valérie Gas, psychologue clinicienne et formatrice Tomatis®. 

Pour qui est-elle indiquée ? 

La méthode est indiquée notamment pour le traitement des troubles de l’attention, de l’apprentissage, ainsi que pour l’amélioration de la confiance en soi, la gestion des émotions et des relations avec les autres. 

Quels sont les bienfaits sur l’autisme ? 

La méthode Tomatis® peut permettre, dans le cas d’un patient autiste, de développer la communication en se basant sur l’écoute. « Les enfants autistes ont souvent une hypersensibilité de tous les sens. De fait, si l’enfant est moins hyperstimulé il sera alors plus à même d’intégrer l’information. L’enfant s’adapte d’abord au système sonore, l’intègre, le met au point puis essaie de prédire les informations à venir. » 

Quels sont les bienfaits sur les acouphènes ? 

Alfred Tomatis estimait que les acouphènes étaient causés par l’impossibilité pour l’oreille de se protéger de ses propres bruits internes. « Il existe deux types d’acouphènes : ceux liés à des problèmes auditifs survenus à la suite d’un traumatisme sonore par exemple, et ceux qui ont des incidences plus émotionnelles et engendrent un stress important. C’est sur ces derniers que nous pouvons intervenir en réduisant le stress, facteur d’amplification des acouphènes« , souligne Valérie Gas. « La bascule joue alors sur l’oreille moyenne et peut avoir une incidence sur les acouphènes. » 

Quels sont les bienfaits sur la dyslexie ? 

Puisque nous reproduisons ce que l’on écoute, la méthode Tomatis® joue sur le décodage et l’analyse du son, deux problématiques récurrentes dans la dyslexie. Elle peut également aider à résoudre des problèmes d’intégration corporelle et temporelle (dessus, dessous, hier, demain etc) et de positionnement dans l’espace. 

Qui consulter pour suivre des séances ? 

Il existe des centres Tomatis® partout en France. « Les praticiens, notamment des psychologues, orthophonistes, enseignants, chanteurs etc… intègrent la méthode comme un outil complémentaire et mettent au point des programmes totalement personnalisés. » Le bilan dure environ deux heures et comprend un point sur l’historique du patient et un test permettant de savoir quelles sont les distorsions au niveau de l’écoute. Le praticien propose alors des sessions de 14 séances intensives entre 40 minutes et 1h20 par jour, 5 fois par semaine.

La session coûte 750 euros

Quel est le prix d’une séance ? 

Le tarif d’une séance est variable selon les centres. Au centre de Paris, la session coûte 750 euros, comprenant notamment les séances et le matériel. Deux à trois sessions sont parfois nécessaires. Le patient possède un casque d’écoute adapté sur lequel des programmes de musique sont installés afin qu’il poursuive le travail une fois la démarche terminée. 

Quels sont les risques de la Méthode Tomatis® ?

Cette méthode est non invasive et ne possède donc pas de risques. Cependant, il est nécessaire de prendre en considération que certains objectifs sont inatteignables et certaines problématiques ne rentrent pas dans le cadre de la méthode. 

Merci à Valérie Gas, psychologue clinicienne et formatrice Tomatis®. 


Source : JDF Santé

Comment un baiser peut provoquer une allergie ?

Comment un baiser peut provoquer une allergie ?

L’échange de salive peut-il provoquer une allergie ? 

Un baiser peut en effet provoquer une allergie si l’une des deux personnes a ingéré un allergène avant d’embrasser la personne allergique. Ces situations sont rares mais ont tout de même déjà été décrites. En 2005, au Canada, une adolescente de 15 ans serait décédée à la suite d’une réaction allergique après un baiser. Il s’agirait du premier cas décrit. Le même schéma est survenu plus récemment en 2016, au Canada également, avec une jeune femme de 20 ans. 

Quels sont les pires allergènes en cause ? 

Les arachides, le blanc d’œuf, le lait, certains fruits, les fruits de mer sont des aliments souvent responsables d’allergies alimentaires. Les allergies médicamenteuses existent aussi. Mais en réalité, « ce n’est pas tant l’allergène que la sensibilité du patient qui est importante. Il faut prendre en compte la combinaison du potentiel allergénique de l’aliment en cause, la quantité d’aliment ingérée et la sensibilité de la personne« , explique le Dr Madeleine Epstein, allergologue et vice-présidente du syndicat français des allergologues. En d’autres termes, deux personnes allergiques au même aliment n’auront pas la même réaction car leur seuil de réactivité est différent.

Quelles réactions ? 

Le contact avec l’allergène via un baiser peut entraîner des réactions « légères à modérées dans 70% des cas« , selon la Revue française d’allergologie. Les symptômes peuvent être les suivants : 

Est-ce fréquent ? 

D’après la Revue française d’allergologie, la fréquence du syndrome d’allergie induite par le baiser (SAIB), est « probablement sous-estimée et est assez mal connue puisque les évaluations la situent entre 1 et 10 % dans des populations d’individus suspects d’allergie alimentaire ou réellement atteint de cette affection ».

Quel traitement ? 

Pour les cas les moins graves mais les plus fréquents, les effets peuvent s’effacer grâce à des antihistaminiques. « En cas de réaction sévère, le patient ne doit pas hésiter à utiliser son stylo d’adrénaline auto-injectable« , rappelle le Dr Madeleine Epstein.  

Merci au Dr Madeleine Epstein, allergologue et membre du syndicat français des allergologues. 


Source : JDF Santé

Comment un rapport sexuel peut provoquer une allergie ?

Comment un rapport sexuel peut provoquer une allergie ?

Quelles sont les causes d’une allergie lors d’un rapport sexuel ? 

Les allergies lors d’un rapport sexuel peuvent majoritairement être causées par : 

Le latex. « Les personnes allergiques aux préservatifs en latex présentent une réaction souvent locale située au niveau des organes génitaux. L’allergie est rapidement identifiée en comparant un rapport avec et sans préservatif. Pour remédier à cela, il existe des préservatifs sans latex« , explique le Dr Madeleine Epstein, allergologue et vice-présidente du syndicat français des allergologues. 

Le sperme. « Il s’agit plus précisément d’une allergie au liquide séminal. Ceci est extrêmement rare. Le diagnostic peut être confirmé par des recherches d’anticorps dans le sang. En cas de désir de grossesse, certaines équipes ont recours à des inductions de tolérance, sinon il est possible de procéder à une insémination artificielle après séparation des spermatozoïdes du liquide séminal. » Pour éviter une réaction lors d’un rapport sexuel, il est fortement conseillé d’utiliser des préservatifs. 

Les additifs. « Il est également possible de faire une allergie à des additifs : les lubrifiants, colorants ou parfums qui peuvent être présents dans les préservatifs. »

Quels symptômes ? 

« Une dermatite (lésions fixes avec altération de l’épiderme) ou une urticaire (lésions labiles qui disparaissent sans laisser de traces) – c’est-à-dire des rougeurs, brûlures, démangeaisons – peut apparaître au niveau local mais cette réaction peut parfois s’étendre et devenir générale sur tout le corps. Une réaction anaphylactique qui touche plusieurs organes est possible mais encore plus rare« , souligne le Dr Epstein.  

Les allergènes alimentaires et médicamenteux peuvent-ils être transportés par les fluides ? 

Le transfert d’allergènes alimentaires ou médicamenteux par la salive ou le liquide séminal est possible. Des cas ont déjà été décrits dans la littérature scientifique (BMC). « Embrasser quelqu’un qui vient de manger des arachides lorsqu’on est allergique peut entraîner une réaction. Sa gravité dépend surtout du niveau de sensibilité de la personne allergique. »

Quel traitement ? 

Le traitement doit être adapté aux symptômes. Pour les cas les moins graves, des antihistaminiques peuvent être suffisants. En cas de réaction sévère, le patient ne doit pas hésiter à utiliser son stylo d’adrénaline auto injectable.

Merci au Dr Madeleine Epstein, allergologue et vice-présidente du syndicat français des allergologues. 

Source : Anaphylaxie mortelle due à l’exposition aux arachides lors de rapports oraux, 18 octobre 2021, BMC


Source : JDF Santé

Allergie au cannabis : quels symptômes ?

Allergie au cannabis : quels symptômes ?

L’allergie au cannabis existe-elle ? 

Oui, il est tout à fait possible d’être allergique au cannabis. La première description d’une allergie au cannabis remonterait aux années 1970. « Il y a peu de choses vivantes auxquelles on ne peut pas être allergique. Tout ce qui est végétal peut entraîner des allergies« , assure le Dr Madeleine Epstein, allergologue et vice-présidente du syndicat français des allergologues. La réaction allergique peut intervenir après inhalation, ingestion, ou encore contact cutané avec la plante de cannabis et est causée, comme dans toutes allergies, par la présence d’une protéine à laquelle la personne est sensible. « C’est le cas lorsque le système immunitaire rejette de façon anormale une substance habituellement tolérée. » 

Peut-on être allergique au chanvre ? 

Le chanvre fait partie de la même espèce que le cannabis mais il se différencie de celui-ci par sa teneur en THC, la substance psychoactive du cannabis. Les variétés contenant moins de 0,2% de THC seraient donc davantage considérées comme du chanvre tandis que le cannabis thérapeutique ou récréatif comprend plutôt entre 5 et 20% de THC. Ainsi, de la même manière qu’une allergie au cannabis, l’allergie au chanvre est tout à fait possible. 

Peut-on être allergique au CBD ? 

Le CBD est un cannabinoïde, tout comme le THC. Si ce dernier a des effets psychoactifs, le CBD quant à lui n’en possède pas. Bien que cela soit rare, des allergènes peuvent aussi être présents dans le CBD. 

Quels sont les symptômes d’une allergie au cannabis ? 

« En cas d’allergie au cannabis on peut observer une dermatite ou de l’urticaire de contact mais aussi des symptômes respiratoires comme la rhinite, la conjonctivite,  l’asthme« , explique le Dr Epstein. 

Comment diagnostique-t-on une allergie au cannabis ? 

« Comme il s’agit d’une substance illicite, il est difficile de la tester sur le patient. Souvent, les patients savent nous décrire leurs symptômes chaque fois qu’ils sont en contact avec du cannabis. » Mais un autre problème est à prendre en compte : les allergies croisées avec certains aliments. « Il existe une famille de protéines appelées LTP (qui servent à transporter les lipides). En entrant en contact avec du cannabis on peut se sensibiliser aux LTP qui se trouvent également dans de nombreux aliments végétaux : fruits et légumes, plantes et graines, et ainsi devenir allergique à certains de ces aliments (par exemples, tomate, pêche) », prévient l’allergologue

Quels sont les traitements d’une allergie au cannabis ? 

L’allergie au cannabis se traite de la même manière que les autres d’allergies. En premier lieu, « on adapte le traitement aux symptômes du patient. S’il a de l’asthme, on donnera un traitement contre l’asthme« . Dans un second temps, il est nécessaire de connaître l’allergène en cause pour pouvoir l’éviter. 

Allergie au pollen de cannabis : c’est quoi ?

Lorsque la plante fleurit, elle émet du pollen. Ce pollen peut en effet être la cause d’une allergie, comme beaucoup d’autres pollens.  

Merci au Dr Madeleine Epstein, allergologue et vice-présidente du syndicat français des allergologues. 


Source : JDF Santé