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Incroyable après 65 ans : cette activité est la meilleure pour protéger les fonctions cognitives et le cerveau

Incroyable après 65 ans : cette activité est la meilleure pour protéger les fonctions cognitives et le cerveau

Elle permet de garder un cerveau aussi jeune qu’à 20 ans.


Elle permet de garder un cerveau aussi jeune qu’à 20 ans.

Aucun organe n’échappe au temps qui passe. A à mesure que l’on vieillit, notre cerveau doit fournir plus d’efforts pour des tâches autrefois considérées comme simples, comme suivre une conversation dans un restaurant bruyant ou se souvenir d’un nom qui nous échappe. Une certaine « usure » cognitive est attendue avec l’âge avancé. Pour entretenir notre cerveau et retarder le déclin cognitif, plusieurs activités comme la lecture, les mots croisés, les jeux de société ou le fait d’avoir une vie sociale riche sont recommandées. Une autre activité de loisir, moins pratiquée par les personnes âgées, serait pourtant très efficace pour garder un cerveau jeune et performant, suggèrent des chercheurs chinois et canadiens dans une étude conjointe publiée dans la revue PLOS Biology.

Pour déterminer l’activité la plus complète pour le cerveau, les scientifiques ont suivi trois groupes de personnes : des jeunes adultes de 23 ans en moyenne, des seniors de 66 ans et un troisième groupe de seniors de 65 ans pratiquant une activité stimulante pour le cerveau. L’expérience était simple : « dans le scanner IRMf (IRM fonctionnelle, ndlr), les participants écoutaient les signaux vocaux et identifiaient les syllabes » décrivent les chercheurs. Autrement dit, les participants étaient placés dans un IRM et devaient identifier des syllabes volontairement masquées par un brouhaha sonore. L’équipe a ainsi pu observer en direct comment les cerveaux des différents adultes fonctionnaient pour relever le défi.

C’est le troisième groupe qui a obtenu de meilleurs résultats. Et ce n’est pas un hasard car les chercheurs se sont aperçus que ces personnes pratiquaient de la musique depuis plusieurs décennies (piano, chant, violon…). Durant l’expérience, le cerveau des musiciens âgés a réalisé la tâche sans difficulté : il fonctionnait calmement, sans dépenser trop d’énergie, et était donc bien plus efficace. « Les musiciens âgés présentaient un schéma de connectivité […] similaire à celui des jeunes (personnes) non musiciens ». En clair, les circuits de leur cerveau étaient restés aussi performants que ceux des plus jeunes. Et cette efficacité paie : moins leur cerveau forçait, meilleurs étaient leurs résultats. A l’inverse, le cerveau des seniors non musiciens passait en « surrégime » : il sur-sollicitait toutes ses ressources, un peu comme un moteur qui surchauffe.

La pratique de la musique serait donc l’une des activités les plus complètes pour le cerveau. Elle sollicite à la fois l’ouïe, la vue, la coordination fine des mouvements et les émotions. Cet entraînement complet forge ce que les scientifiques appellent une « réserve cognitive » solide, un capital qui protège des effets du temps. Il n’est donc pas trop tard pour commencer la pratique de la musique, ou toute autre activité stimulante pour votre cerveau. Un cerveau stimulé est un cerveau qui reste jeune plus longtemps.


Source : JDF Santé

CARTE. Voici la liste des médecins disponibles en 48 heures partout en France

CARTE. Voici la liste des médecins disponibles en 48 heures partout en France

Pourtant, presque personne ne l’utilise.


Trouver un médecin pour une consultation rapide en plein été relève souvent du parcours du combattant. Cette difficulté, bien connue des vacanciers, persiste aussi pour beaucoup tout au long de l’année : déménagement, départ à la retraite de son médecin traitant ou simplement un cabinet fermé le soir et les week-ends. Les cabinets médicaux de proximité ne sont pas toujours accessibles quand on en a le plus besoin. Face à ce constat et pour éviter la saturation des services d’urgences, le ministère de la Santé a lancé la campagne nationale « Besoin d’un médecin ? Suivez le bon chemin » qui s’accompagne d’une carte interactive pour localiser les professionnels de santé disponibles partout en France.

Cette campagne vise à mieux orienter les patients en cas de « soins non programmés », autrement dit des consultations médicales qui, sans relever de l’urgence vitale, nécessitent un avis médical sous 48 heures, par exemple pour une forte fièvre, une infection urinaire ou une douleur persistante. « L’objectif est de sensibiliser aux bons réflexes afin de faciliter la prise en charge des soins non programmés, permettre à chacun une réponse à ses besoins et éviter un recours systématique aux Urgences », explique le ministère de la Santé.

Carte des lieux de soins © Santé.fr

Accessible sur le site santé.fr, cette carte recense spécifiquement les maisons et centres de santé, maisons médicales de garde et cabinets médicaux qui acceptent les patients hors de leur patientèle habituelle. Elle « est mise à jour régulièrement pour refléter les disponibilités et les heures d’ouverture en temps réel. » Ce sont les professionnels de sante eux-mêmes qui y inscrivent leur cabinet. À titre d’exemple, en cette fin juillet 2025, on constate que la zone à l’ouest de Paris (Eure-et-Loir) est la mieux dotée avec 213 professionnels. Pour les vacanciers, l’offre est particulièrement dense sur la côte méditerranéenne, notamment dans les Alpes-Maritimes (région de Nice) avec 166 médecins et dans les Bouches-du-Rhône (région de Marseille) qui en comptent 158.

L’utilisation de cette carte s’accompagne d’une consigne claire : toujours appeler son médecin traitant en premier lieu. Si celui-ci n’est pas disponible, le deuxième réflexe est de consulter la carte en ligne. En dernier recours, « si aucune offre n’est disponible, appelez le 15 avant d’aller aux Urgences ». Un médecin régulateur du SAMU pourra alors vous orienter vers la structure la plus adéquate, sans déplacement inutile.


Source : JDF Santé

CARTE. Voici la liste des médecins disponibles en 48 heures partout en France

CARTE. Voici la liste des médecins disponibles en 48 heures partout en France

Pourtant, presque personne ne l’utilise.


Pourtant, presque personne ne l’utilise.

Trouver un médecin pour une consultation rapide en plein été relève souvent du parcours du combattant. Cette difficulté, bien connue des vacanciers, persiste aussi pour beaucoup tout au long de l’année : déménagement, départ à la retraite de son médecin traitant ou simplement un cabinet fermé le soir et les week-ends. Les cabinets médicaux de proximité ne sont pas toujours accessibles quand on en a le plus besoin. Face à ce constat et pour éviter la saturation des services d’urgences, le ministère de la Santé a lancé la campagne nationale « Besoin d’un médecin ? Suivez le bon chemin » qui s’accompagne d’une carte interactive pour localiser les professionnels de santé disponibles partout en France.

Cette campagne vise à mieux orienter les patients en cas de « soins non programmés », autrement dit des consultations médicales qui, sans relever de l’urgence vitale, nécessitent un avis médical sous 48 heures, par exemple pour une forte fièvre, une infection urinaire ou une douleur persistante. « L’objectif est de sensibiliser aux bons réflexes afin de faciliter la prise en charge des soins non programmés, permettre à chacun une réponse à ses besoins et éviter un recours systématique aux Urgences », explique le ministère de la Santé.

Carte des lieux de soins © Santé.fr

Accessible sur le site santé.fr, cette carte recense spécifiquement les maisons et centres de santé, maisons médicales de garde et cabinets médicaux qui acceptent les patients hors de leur patientèle habituelle. Elle « est mise à jour régulièrement pour refléter les disponibilités et les heures d’ouverture en temps réel. » Ce sont les professionnels de sante eux-mêmes qui y inscrivent leur cabinet. À titre d’exemple, en cette fin juillet 2025, on constate que la zone à l’ouest de Paris (Eure-et-Loir) est la mieux dotée avec 213 professionnels. Pour les vacanciers, l’offre est particulièrement dense sur la côte méditerranéenne, notamment dans les Alpes-Maritimes (région de Nice) avec 166 médecins et dans les Bouches-du-Rhône (région de Marseille) qui en comptent 158.

L’utilisation de cette carte s’accompagne d’une consigne claire : toujours appeler son médecin traitant en premier lieu. Si celui-ci n’est pas disponible, le deuxième réflexe est de consulter la carte en ligne. En dernier recours, « si aucune offre n’est disponible, appelez le 15 avant d’aller aux Urgences ». Un médecin régulateur du SAMU pourra alors vous orienter vers la structure la plus adéquate, sans déplacement inutile.


Source : JDF Santé

Eczéma de bébé : causes, traitement, crèmes

Eczéma de bébé : causes, traitement, crèmes

L’eczéma atopique est une maladie inflammatoire de la peau assez fréquente chez les bébés (visage, joue, ventre, dos). Il évolue par poussées et provoque de fortes démangeaisons. Causes, traitements, crèmes…


Un enfant sur dix aurait un eczéma atopique (ou dermatite atopique) lié à une très grande sécheresse de la peau qui réagit avec des inflammations. On le reconnaît par des plaques rouges, des démangeaisons, des suintements ou des marques de grattage. Qu’est-ce qui provoque l’eczéma chez le bébé ? Comment savoir si le bébé fait de l’eczéma ? Quand consulter ? Comment le traiter ?

Qu’appelle-t-on l’eczéma du bébé ?

Généralement, le bébé qui présente de l’eczéma a en fait une peau atopique, c’est-à-dire une peau très sèche. On utilise alors le terme d’eczéma atopique. « Car, c’est justement en raison de l’atopie que l’enfant devient allergique et présente de l’eczéma. C’est à cause d’une faiblesse des barrières du corps (que constituent la peau et les muqueuses), qui laissent traverser de futurs allergènes, que l’enfant a tendance à devenir allergique », explique le Dr Paul Dupont, dermatologue.

Quels sont les symptômes d’un eczéma chez le bébé ?

Les lésions d’eczéma sont caractéristiques et associent des rougeurs, une peau très sèche, sur lesquelles l’enfant provoque des excoriations en se grattant. Elles siègent en général au niveau des plis, et peuvent s’étendre sur l’ensemble du corps. Il y a aussi des irritations au niveau du visage, aggravées par la salive et par le fait que le bébé se frotte les joues et les paupières. « Il existe un petit signe caractéristique de l’eczéma atopique : un pli au niveau de la paupière inférieure, bien qu’il ne soit pas toujours présent c’est un élément de diagnostic intéressant », observe le dermatologue.

Quelle est la cause d’un eczéma chez le bébé ?

« Contrairement à ce que l’on pense couramment, la cause réelle n’est pas l’allergie, mais le terrain atopique. La peau et les muqueuses sont alors trop sèches et on relie cela à une carence en certaines enzymes (les désaturases) qui permettent l’intégration des acides gras essentiels dans la peau », souligne le spécialiste. Il s’y associe souvent des troubles digestifs. L’ensemble est d’origine héréditaire et généralement on retrouve des cas d’eczéma dans la famille proche.

Comment diagnostiquer un eczéma atopique ?

Il est parfois difficile de différencier l’eczéma atopique des autres formes d’eczéma qui peuvent toucher le bébé, notamment l’eczéma de contact ou les eczémas infectieux. Seule la topographie permet de s’orienter. « Par exemple si l’eczéma siège au niveau des couches, on peut évoquer effectivement un eczéma de contact », note le dermatologue.

Comment traiter l’eczéma chez le bébé ?

Avec des soins locaux sont à base d’hydratants naturels tels que les crèmes ou cérats à base d’acides gras essentiels et de beurre de karité.

Avec des préparations sous forme de liniment, de crèmes ou de cérats contenant par exemple de la nigelle ou de la saponaire ou bien encore de la camomille.

 Avec des eaux : « S’il y a des lésions suintantes, on peut utiliser l’éosine à l’eau ; et si l’on craint une surinfection on conseille en général soit de l’eau de Milian, soit du permanganate dilué à 1/10 000 (1 sachet de 0,5g pour 5 litres d’eau).

► Avec de l’huile. « Les soins généraux associent la prise d’huile d’onagre biologique et de vitamine E, avec certains probiotiques spécifiques de ce type d’eczéma tels que l’eczebiophilus ».

► Avec l’homéopathie. « De nombreux unitaires homéopathiques peuvent également être utiles tels que par exemple Apis mell 15 CH : on conseille 3 à 5 granules autant que nécessaire pour diminuer les grattages ; ou Ignatia 15 CH si l’enfant est anxieux. »

► Avec des corticoïdes. « Dans les cas graves, on peut avoir recours à des crèmes à base de corticoïdes, mais dans ce cas, elles doivent être prescrites de manière très ponctuelle et limitée dans le temps pour éviter les dépendances », poursuit le Dr Paul Dupont.

Combien de temps dure l’eczéma du bébé ?

L’association décrite ci-dessus permet en général une amélioration notable de l’eczéma atopique en 6 mois.

Quels sont les risques de complication ?

« Le risque de l’eczéma, c’est la surinfection par grattage. Il faut donc consulter systématiquement si les lésions ont tendance à s’étendre ou à s’aggraver malgré les soins locaux », avertit le spécialiste. Un prélèvement bactério-mycologique sera alors réalisé, il permettra de confirmer ou d’éliminer ce diagnostic.

Comment prévenir l’eczéma chez le bébé ?

Des études ont montré qu’il est possible de prévenir l’eczéma atopique du nouveau-né en donnant à la maman des cures de probiotiques. « Dans certains cas se pose l’éviction des produits laitiers (lait de vache), non pas en raison d’allergies aux protéines de lait, mais parce que cela perturbe justement la flore intestinale spécifique dont le bébé a besoin pour lutter contre l’eczéma « , précise le dermatologue.

Merci au Dr Paul Dupont, dermatologue,, auteur de « Soigner sa peau au naturel » aux éditions Eyrolles.


Source : JDF Santé

Ni Paris, ni Lyon : cette ville française est celle où le surmenage explose

Ni Paris, ni Lyon : cette ville française est celle où le surmenage explose

Pourtant, on pense qu’il y fait bon vivre…


La santé mentale est essentielle. Certaines villes de France sont reconnues pour leur cadre de vie apaisant, mais derrière cette image se cache parfois une réalité inquiétante, notamment en ce qui concerne le stress et l’anxiété au travail. Loin d’être une simple fatigue passagère, le burn-out est un état d’épuisement mental et physique profond, principalement causé par un stress professionnel prolongé. Ce phénomène touche près d’un tiers des Français. Mais quelles sont les villes où ce mal-être est le plus prononcé ? C’est ce que révèle une enquête menée par la plateforme de bien-être mental Unobravo.

Les enquêteurs ont questionné plus de 1 500 travailleurs sur plusieurs facteurs : s’ils étaient souvent stressés, s’ils manquaient de soutien de leur employeur, ou encore s’ils étaient insatisfaits de leur équilibre vie pro/perso. En compilant les réponses, ils ont montré que les villes qui affichent le taux de burn-out le plus faible sont Nîmes et Clermont-Ferrand. De l’autre côté du spectre, là où le surmenage explose, il y a à la cinquième place Le Havre, qui précède, Tours. En troisième position, on retrouve Dijon, où « 41 % des salariés se disent fréquemment stressés ». Juste devant, Brest affiche un taux de burn-out de 23 % et  une « contagion émotionnelle » record : « 69 % des salariés y affirment entendre régulièrement leurs collègues exprimer leur stress », un terreau fertile pour un épuisement futur.

En tête de ce classement se trouve la ville de Montpellier dans l’Hérault. Plutôt que la quantité de travail, c’est la qualité de l’environnement professionnel qui est en cause : une majorité de salariés s’y sentent stressés et entendent leurs collègues l’être également. Ce climat de tension est aggravé par un fort sentiment d’isolement, puisque plus de la moitié des employés estiment que leur entreprise n’offre pas un soutien suffisant. La conséquence est sans appel : « 40 % des travailleurs à Montpellier déclarent avoir déjà vécu un burn-out ». Loin des clichés, Paris et Lyon, souvent vues comme les capitales du surmenage, n’arrivent qu’en 6e position, à égalité, de ce classement.

Selon les auteurs de l’étude, la première source de stress au travail pour les Français n’est pas la charge de travail, mais bien « le manque de reconnaissance ou de valorisation », suivie de près par « la charge de travail excessive ou irréaliste ». La meilleure prévention pour l’éviter reste une culture d’entreprise qui valorise le travail accompli et encourage un dialogue ouvert sur le bien-être au quotidien.


Source : JDF Santé

Oméga 6 : définition, bienfaits et aliments les plus riches

Oméga 6 : définition, bienfaits et aliments les plus riches

Moins connus que les oméga 3, les oméga 6 sont des acides gras essentiels qui contribuent au système immunitaire et à la santé du coeur. Bienfaits, aliments les plus riches, danger si on en consomme trop… Le point avec Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste.


Définition : les oméga 6, c’est quoi ?

Les oméga 6 sont des acides gras essentiels à notre organisme. Ils servent de précurseurs pour la synthèse de certaines molécules, telle que la prostaglandine, une molécule qui joue un rôle dans l’activité des cellules (notamment des neurones) et qui intervient dans le cadre de la circulation sanguine, des sécrétions gastriques et de la contraction de l’utérus. Mais aussi du leucotriène, un médiateur des réactions inflammatoires. Les oméga 6 ne peuvent pas directement être synthétisés par le corps, mais peuvent être fabriqués à partir d’un précurseur –l’acide linoléique (LA)– indispensable au fonctionnement de l’organisme et qui doit être suffisamment fourni par l’alimentation

Bienfaits des oméga 6 pour la peau, le cholestérol…

Consommés dans les bonnes proportions :

  • Les oméga 6 aident à faire baisser le cholestérol (LDL-cholésterol, considéré comme « le mauvais ») et réduisent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
  • Ils participent à la diminution de la pression artérielle.
  • Ils contribuent à la synthèse de plusieurs molécules (prostaglandine E2, thromboxane A2 et leucotriène B4) jouant un rôle de médiateur dans les réponses inflammatoires et immunitaires. 
  • Ils aident à maintenir la fonction « barrière » de la peau contre les toxines et facilite notamment le passage de nutriments dans l’épiderme.

Combien d’oméga 6 par jour ?

Références nutritionnelles en acides gras pour un adulte consommant 2 000 kcal/jour (Source : Anses)

Acide gras Recommandation (pourcentage de l’apport énergétique sans alcool)
Oméga 6 Acide linoléique (LA) 4 %, soit 8 000 mg (environ 8 g)

Références nutritionnelles en acides gras pour une femme enceinte ou allaitante consommant 2 250 kcal/jour (Source : Anses)

Acide gras Recommandation (pourcentage de l’apport énergétique sans alcool)
Oméga 6 Acide linoléique (LA) 4 % soit 9 000 mg (environ 9 g)

Les aliments sources d’oméga 6

Les oméga 6 sont présents quasiment partout dans notre alimentation en quantité variable. On les trouve dans la plupart des céréales, graines (pavot, tournesol, sésame, lin, chia…), fruits oléagineux (noix, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, amandes, cacahuètes, noisettes…), huiles et matières grasses végétales (huile de noix, de tournesol, de maïs, de soja, de colza, margarine…). Mais aussi dans les légumineuses (pois chiche, lentilles…), certaines viandes (poulet, porc, boudin noir…) et dans les œufs. 

  • Huile de pépins de raisin (65 g)
  • Huile de noix (56,1 g)
  • Huile de tournesol (54.4 g)
  • Huile de maïs (54.1 g)
  • Huile de soja (52 g)
  • Huile de sésame (39.6 g)
  • Huile d’arachide (25.7 g)
  • Les noix (36.4 g)
  • Les pignons de pin (30.4 g)
  • Les graines de pavot (29.4 g)
  • Les graines de tournesol (27.8 g)
  • Les pistaches (14.2 g)

Toutes les données nutritionnelles sont issues de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). 

L’huile de tournesol, les noix et les pignons de pin sont riches en oméga 6 (LA). © YUTTADANAI MONGKONPUN / yelenayemchuk / Luis Molinero Martnez – 123RF

Rapport oméga 6/oméga 3 idéal

Dans ses recommandations officielles, l’Anses préconise un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à 4. C’est-à-dire que l’idéal est de consommer au maximum un oméga 3 pour maximum 4 oméga 6 par jour. 

Comment respecter ce rapport ? 

Pour fonctionner correctement, l’organisme a besoin d’ingérer des bons gras. Notamment parce que les vitamines A et E – essentielles à notre cerveau et jouant un rôle fondamental dans notre système immunitaire et dans la santé de l’intestin – sont liposolubles et ne se trouvent que dans les aliments riches en oméga 3.privilégiez les aliments riches en oméga 3 comme les huiles de lin, de cameline, de noix (crue, pour l’assaisonnement) et de colza (pour la cuisson) et les poissons gras. « Retenez que tout est une question d’équilibre et qu’il n’y a pas d’aliments à diaboliser : n’hésitez donc pas à varier les huiles et à alterner viandes, œufs et poissons comme sources de protéines ainsi qu’à intégrer davantage de légumineuses (lentilles, pois, haricots rouges…) comme sources de féculents« , note Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste. 

  • « Pour couvrir ses besoins journaliers en oméga 6, il est intéressant d’avoir toujours chez soi une bouteille d’huiles mélangées (type Isio 4 : mélange d’huiles de tournesol, Oléisol® (huile de tournesol enrichie en oméga 9) colza, olive et lin) qu’on peut utiliser pour cuire sa viande, ses légumes ou assaisonner ses salades et crudités« , conseille l’experte. Ce mélange d’huiles présente un ratio oméga 6/oméga 3 compris entre 2 et 4, ce qui correspond parfaitement aux recommandations officielles. 
  • Limitez les huiles de tournesol (évitez le 100% huile de tournesol), de pépins de raisin, de pépins de maïs et de soja qui ont un ratio oméga 6/oméga 3 beaucoup trop élevé. 
  • Evitez le plus possible de consommer des graisses transformées comme les fritures (frites, poissons, beignets…) qui sont souvent réalisées avec des acides gras saturés. En guise d’alternative, préférez une cuisson du poisson ou des légumes au four avec un filet d’huiles mélangées ou d’huile d’olive. 
  • Limitez les graisses d’origine animale, présentes dans le beurre et le fromage, ainsi que les viandes d’animaux nourries au grain (maïs et soja).

Trop d’oméga 6 : un danger pour la santé ?

Ingérés en quantité raisonnable, les oméga 6 aident à la diminution du cholestérol et réduisent le risque de maladies cardiovasculaires. Mais « consommés en excès, les oméga 6 sont pro-inflammatoires et peuvent perturber la santé intestinale, ajoute Caroline Seguin. Et plus le terrain est inflammatoire, plus le risque de développer des pathologies cardiovasculaires (diabète, obésité,« , explique Caroline Seguin. Problème : « On a tendance à surconsommer des oméga 6 sans forcément le savoir. car les industriels utilisent beaucoup plus d’oméga 6 – bien moins chers que les oméga 3 – dans leurs produits transformés et pour nourrir les poules et le bétail« , complète Laura Azenard, naturopathe et spécialisée en diététique.

« Consommés en excès, les oméga 6 sont pro-inflammatoires et perturbent la santé intestinale »

A retenir sur les oméga 6

  • Pour la cuisson, préférez un mélange de plusieurs huiles (lin, colza, tournesol, olive).
  • Les autres huiles (noix, maïs, soja…) sont à consommer à froid, pour l’assaisonnement par exemple. Pour conserver leurs propriétés nutritionnelles, ces huiles ne doivent pas être chauffées.
  • Les oméga 6 sont pro-inflammatoires et pro-coagulants : consommés à l’excès, ils favorisent le risque de pathologies cardiovasculaires.
  • Le ratio idéal ? 1 oméga 3 pour 4 oméga 6


Source : JDF Santé