C'est le pire jour pour aller aux Urgences, selon une nouvelle étude

C'est le pire jour pour aller aux Urgences, selon une nouvelle étude

L’attente risque d’y être particulièrement interminable…


Qui n’a pas déjà passé des heures et des heures à attendre aux Urgences ? Selon les chiffres publiés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) le 12 décembre, 20 millions de passages ont été enregistrés en France en 2023 soit environ 55 000 par jour. C’est énorme. A titre de comparaison, en 1996, la Drees enregistrait 10 millions de passages aux Urgences par an. Le personnel soignant et administratif doit donc aujourd’hui prendre en charge deux fois plus de personnes qu’il y a presque 30 ans. 

« Les services d’urgences doivent s’adapter à l’accueil d’un nombre de patients parfois extrêmement variable d’un jour à l’autre » note par ailleurs l’autorité. L’afflux de patients peut être 20% plus élevé les jours de haute activité. Des variations encore plus importantes sont observées au niveau des départements avec parfois jusqu’à 34% de patients en plus à accueillir entre les jours de haute et basse activité. Cet écart dépasse 50 % dans les Hautes-Alpes, la Corse, Mayotte et la Lozère, et se situe entre 40 % et 50 % dans 12 autres départements, dont l’Orne, les Vosges, les Yvelines et la Vendée.

Passages aux Urgences par départements. © DREES

Des écarts sont aussi observés en fonction des jours. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le week-end que l’on a le plus de risques d’attendre des heures dans la salle d’attente. Non, c’est le lundi. En 2023, le lundi est ressorti comme le jour le plus chargé aux Urgences dans 92 départements avec une activité journalière supérieure de 11 % à celle des autres jours. Pour rappel, la venue aux Urgences doit répondre à des symptômes « urgents ». Par exemple : difficultés pour respirer, brûlure importante, saignement important, violent traumatisme, douleur dans la poitrine, incapacité à remuer un membre, difficulté pour parler, convulsions, perte brutale de la vue (un oeil ou les deux)… Ces mêmes symptômes poussent à appeler le 15 (Samu) si on ne peut pas se déplacer.


Source : JDF Santé

Fervex (rhume) : dangers, interdit, sur ordonnance ?

Fervex (rhume) : dangers, interdit, sur ordonnance ?

Plusieurs médicaments du rhume ont été placés sur ordonnance par précautions. Est-ce le cas du célèbre Fervex ?


Le Fervex® est un médicament phare du rhume pour les Français. Cette gamme commercialisée par les laboratoires UPSA est indiquée pour soulager l’écoulement nasal, les éternuements, les larmoiements, les maux de tête et la fièvre. Contient-elle de la pseudoéphédrine ? Est-elle maintenant sur ordonnance ? Infos à jour. 

Le Fervex est-il un vasoconstricteur ?

Les médicaments disponibles aujourd’hui de la gamme Fervex® ne contiennent plus de vasoconstricteurs. « L’unique référence qui contenait un vasoconstricteur était le fameux Fervex Jour et Nuit® mais il n’est plus commercialisé depuis septembre 2017 car il contenait de la pseudoéphédrine, une molécule vasoconstrictive décongestionnante exposant à des risques d’AVC entres autres chez certaines personnes à risques« , nous indique Nelly Le Grand, docteur en Pharmacie, micronutritionniste et phyto-aromathérapeute.

Quels sont les dangers du Fervex ?

Certaines personnes ne supportent pas le Fervex® et pour cause ces médicaments ne sont pas dénués d’effets secondaires. « Dans ma pratique, la gamme de médicaments Fervex® sont des spécialités que je ne conseille pas tant les précautions d’emploi/contre-indications et interactions médicamenteuses sont nombreuses, indique notre interlocutrice. La phéniramine et la chlorphénamine sont des antihistaminiques de 1ère génération (anti-allergiques). Ils ont été incorporés dans les produits comme Fervex pour réduire les écoulements nasaux et les éternuements. Ces deux molécules sont sans effet sur le nez bouché« . Les principaux effets secondaires du Fervex® sont :

  • Des somnolences et une baisse de vigilance.
  • Des vertiges, avec une potentielle chute de la pression artérielle lors du passage à la position debout.
  • Des troubles visuels.
  • Une sécheresse de la bouche.
  • Des troubles urinaires (diminution importante des urines, difficulté à uriner).

On évite de les conseiller aux personnes âgées, à cause notamment du risque de chute. « Attention également aux effets cumulatifs chez les personnes qui ont des traitements ayant déjà des effets sur la vigilance (anti-douleurs, antihistaminiques…). Enfin, et l’on n’y pense pas toujours, la phéniramine ou la chlorphénamine, par leur action anticholinergique peut majorer les effets indésirables de certains traitements : antidépresseurs, neuroleptiques (avec assèchement de la bouche, constipation) ou diminuer l’effet de certains médicaments comme certains médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer », précise Nelly Le Grand. 

Le Fervex fait-il dormir ?

La présence de phéniramine dans le médicament peut provoquer une somnolence, plus marquée en début de traitement. Cette somnolence étant majorée par l’alcool, il est préférable de commencer le traitement le soir et de s’abstenir de boissons alcoolisées pendant la durée du traitement

Peut-on conduire après avoir pris du Fervex ?

Fervex est lié à un risque de somnolence, la conduite est déconseillée si on a pris ce médicament. L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les possibilités de somnolence ou de baisse de vigilance attachées à l’emploi de ce médicament, peut-on lire sur la notice. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées, de médicaments contenant de l’alcool ou de médicaments sédatifs.

Quelles sont les contre-indications des médicaments Fervex ?

Il existe des contre-indications formelles à ces produits :

  •  Insuffisance hépatique grave (due à la présence de paracétamol).
  •  Glaucome à angle fermé.
  • Adénome prostatique car il y a un risque de rétention urinaire (due à la présence de phéniramine et/ou chlorophénamine).

Est-il dangereux chez la femme enceinte ?

« Les antihistaminiques H1 de 1ère génération ne sont ni tératogènes, ni abortifs toutefois leurs effets chez le fœtus et la femme enceinte sont assez mal connus. Par précaution, il convient donc de les éviter en cas de grossesse et durant l’allaitement« , rapporte notre experte.

Est-il risqué chez l’enfant ?

En ce qui concerne les enfants, tout est une question de dosage. « Il existe une forme « enfant » du Fervex pour les plus de 6 ans (Paracétamol 280 mg / Acide ascorbique 100 mg / Maléate de phéniramine 10 mg), mais pour ma part, je ne le conseille jamais car les enfants semblent moins impactés ou « dérangés » au quotidien par les symptômes du rhume (écoulements nasaux et éternuements) et ont la possibilité de rester quelques jours à la maison se reposer. Le paracétamol, seul, pouvant être administré en cas de fièvre ou de courbatures« , indique Nelly Le Grand.

Quel médicament éviter avec le Fervex ? 

« Dans la pratique, j’attire toujours l’attention du patient sur le fait que les médicaments de la gamme Fervex contiennent du paracétamol, une molécule que l’on retrouve dans le Doliprane®, l’Efferalgan®, le Dafalgan®… C’est d’ailleurs souvent le premier médicament que l’on a sous la main et que l’on va prendre dès le début des symptômes (maux de tête, fièvre, courbatures)« , rappelle notre pharmacienne. Il convient donc de ne pas associer Fervex avec ces spécialités et d’attendre au moins 4 heures entre les prises, sous peine de s’exposer à un surdosage de paracétamol dont les conséquences peuvent être fatales pour notre foie.

Quelles sont les alternatives au Fervex ?

► En cas de fièvre, de courbatures ou de maux de tête : il est possible de prendre du paracétamol (1 g par prise, 4 g par jour au maximum pour un adulte) en espaçant les prises d’au-moins 4 heures.  

► En ce qui concerne les écoulements nasaux, « les lavages de nez au sérum physiologique ou à l’eau de mer et le mouchage fréquent restent, selon moi, la solution à privilégier. Pour un enfant, on veillera à utiliser une spécialité avec un jet doux adapté à leur âge« , conseille le Nelly Le Grand.

► Si votre nez est bouché, « préférez un lavage de nez « hypertonique », des inhalations ou un inhalateur de poche (demandez conseil à votre pharmacien car il peut y avoir certaines contre-indications également). Et surtout adoptez les bons réflexes : aérez les pièces de vie et bureaux, diffusez des huiles essentielles antiseptiques (attention également aux contre-indications), buvez régulièrement (eau ou tisane), faites le plein de vitamines (fruits/légumes BIO) et accordez-vous un peu de repos« .

Le Fervex est-il sur ordonnnance ?

Non. Contrairement aux médicaments contenant de la pseudoéphédrine passés sur ordonnance à compter de décembre 2024 sur décision de l’Agence du médicament en France, la gamme de médicaments Fervex® est toujours disponible sans ordonnance.


Source : JDF Santé

Ni 70 ans, ni 80 ans : quel est l'âge maximal pour conduire selon le Code de la route ?

Ni 70 ans, ni 80 ans : quel est l'âge maximal pour conduire selon le Code de la route ?

Certains signes doivent pousser à l’arrêt de la conduite.


Avec l’augmentation de l’espérance de vie, de nombreux conducteurs âgés restent actifs sur les routes. Or en vieillissant, les capacités physiques et cognitives diminuent : moins de réflexes, augmentation du temps de réaction, baisse de la vision et de l’acuité auditive, prise de médicaments qui peuvent perturber la conduite… Pour renforcer la sécurité des séniors au volant, la Commission européenne et la sécurité routière avaient proposé en 2024 l’introduction d’un permis de conduire spécifique pour les plus de 70 ans, conditionné à des visites médicales obligatoires et régulières. Si le sujet a été débattu par les Parlementaires, la mesure n’a pas encore été adoptée en France (et n’est pas prévue pour 2025). 

Alors jusqu’à quel âge a-t-on le droit de conduire selon le Code de la route ? En théorie, il n’y a pas de d’âge maximum pour conduire, le permis B est aujourd’hui valable à vie. Le Code de la route et le Code des assurances ne prévoient ni test de conduite obligatoire, ni examen médical, qu’ils soient ponctuels ou réguliers, pour les automobilistes à l’âge avancé. « L’âge en soi n’est pas une contre-indication à la conduite. Le sujet âgé adapte très habituellement l’usage de la voiture et son comportement routier en fonction des difficultés qu’il pourrait rencontrer et afin de limiter les risques sur l’usage de la route : conduite en journée, parcours plus courts, plus rassurants, et surtout connus », explique le Pr Sylvie Bonin-Guillaume, gériatre à l’APHP dans un communiqué de la Société française de Gériatrie & Gérontologie.

Pour savoir si on peut toujours conduire ou laisser conduire un proche, il faut observer les éventuels signes de danger : perte de la vue, troubles cognitifs… Outre cela, à partir de 70-75 ans, il est conseillé de :  

► S’auto-évaluer : est-ce que je me sens à l’aise au volant ? Est-ce que je vois suffisamment clair pour lire tous les panneaux ? Est-ce que je suis capable de pivoter vers l’arrière pour regarder mon angle mort ?

► Consulter son médecin traitant pour vérifier l’aptitude à la conduite. Seul le médecin agréé de la Préfecture peut interdire temporairement ou définitivement la conduite. 

► Participer à un atelier de sensibilisation pour les seniors (sur la base du volontariat) : trouvables partout en France, ces moments privilégiés avec des professionnels de la conduite donnent les clés pour se remettre à niveau afin de rouler dans les meilleures. Les collectivités territoriales, les associations, les préfectures, les mutuelles et les assureurs proposent ce type de formations.

► Aménager son véhicule : boîte de vitesse automatique, réglage électrique des rétroviseurs, des sièges… pour se concentrer pleinement sur la route.

► Bien vérifier les pictogrammes sur les boîtes de médicaments en cas de traitement (certains sont incompatibles avec la conduite).

« Dans plus de 85% des cas, la personne arrête spontanément de conduire surtout si elle se sent en difficulté », poursuit l’experte. Selon les données de la cohorte 3C Inserm, on constate qu’en population générale, les femmes cessent de conduire en moyenne à 79 ans et les hommes à 82 ans. « L’arrêt de la conduite est exceptionnellement urgent, doit être anticipé, concerté en équipe pluridisciplinaire avec si besoin un test de conduite pour être mieux vécu, pour cela un accompagnement peut aider à mettre en place un nouveau mode de déplacement ou un changement des habitudes de déplacements ou de vie, voire un déménagement ».


Source : JDF Santé

C'est l'heure idéale pour se coucher et ne pas être fatigué le lendemain

C'est l'heure idéale pour se coucher et ne pas être fatigué le lendemain

Une nuit de sommeil est considérée comme « reposante » quand on dort au moins 4 à 6 cycles de sommeil de 90 minutes chacun.


Le sommeil est la clef de voûte de toute notre santé : il permet de récupérer de la fatigue, d’éliminer le stress, de favoriser la mémorisation des informations, de renforcer la créativité… Si on passe de mauvaises nuit, tout vacille. « Au réveil, on peut avoir l’impression d’être fatigué malgré une bonne nuit car le corps n’est pas bien réveillé, il est relâché, engourdi et peu conscient de ce qui l’entoure. Ce qui compte vraiment, c’est de voir dans quel état on est 30 minutes après le lever, puis au fil de la journée« , conseille Caroline Rome, sophrologue et spécialiste du sommeil. Si on se sent fatiguée tout au long de la journée, il faut regarder de plus près son rythme de sommeil.

« Ce n’est pas très conseillé de s’aligner chaque jour aux heures de coucher de son partenaire. Soit c’est trop tôt pour nous et on va tourner dans le lit sans trouver le sommeil. Soit c’est trop tard et on lutte contre la fatigue. Au moins 3 fois par semaine, on essaye de « prendre sa porte de sommeil » à soi, sinon le cerveau perd ses repères« , poursuit-elle. Et on a tous une porte de sommeil différente. La bonne heure pour aller se coucher est celle dite « agréable », autrement dit celle où les premiers signes de fatigue surviennent : des plus évidents (les yeux qui piquent, les paupières lourdes ou le fait de bailler) aux plus subtils (le corps devient lourd, le fait d’avoir froid ou des petits frisons, de relire 3 fois la même phrase de son livre ou de ne plus rien comprendre au film…). « Repérez cette heure et tenez-vous prêt à aller au lit quelques minutes avant« , insiste la sophrologue. 

Pour vous aider à déterminer cette heure, « observez le rythme que vous prenez naturellement pendant vos vacances, surtout la 2ème semaine de congés (généralement la première semaine de congés « sert » à rattraper la dette de sommeil et n’est pas représentative de vos besoins réels de sommeil)« , explique de son côté le Dr Marc Rey, neurologue et spécialiste du sommeil, et posez-vous les questions suivantes : Si vous viviez à votre rythme (celui qui vous plaît le plus), à quelle heure iriez-vous vous coucher si vous étiez libre d’organiser votre soirée ? A quelle heure vous réveillez-vous naturellement le matin ? Êtes-vous productif et de bonne humeur avec 9 heures de sommeil ? 8 heures ? 7 heures ? 6 heures ? « En fonction des réponses, faites des constats, tirez des conclusions« , poursuit notre interlocuteur.

De manière générale, une nuit de sommeil est considérée comme « reposante » quand on dort au moins 4 à 6 cycles de sommeil de 90 minutes chacun, soit 6 à 9 heures (les petits dormeurs auront besoin de 6h tandis que les gros dormeurs devront avoir leurs 9h pour être bien). Par exemple, si notre réveil sonne à 7h, il est préférable d’aller se coucher entre 22h (pour avoir 9h de sommeil) et 1h du matin (si on n’a besoin que de 6 heures), avec évidemment les bons réflexes comme : pas d’écran 1h avant de se coucher, éviter l’alcool le soir, dîner léger, éviter les chambres surchauffées…


Source : JDF Santé

C'est l'heure idéale pour se coucher et ne pas être fatigué le lendemain

C'est l'heure idéale pour se coucher et ne pas être fatigué le lendemain

Une nuit de sommeil est considérée comme « reposante » quand on dort au moins 4 à 6 cycles de sommeil de 90 minutes chacun.


Le sommeil est la clef de voûte de toute notre santé : il permet de récupérer de la fatigue, d’éliminer le stress, de favoriser la mémorisation des informations, de renforcer la créativité… Si on passe de mauvaises nuit, tout vacille. « Au réveil, on peut avoir l’impression d’être fatigué malgré une bonne nuit car le corps n’est pas bien réveillé, il est relâché, engourdi et peu conscient de ce qui l’entoure. Ce qui compte vraiment, c’est de voir dans quel état on est 30 minutes après le lever, puis au fil de la journée« , conseille Caroline Rome, sophrologue et spécialiste du sommeil. Si on se sent fatiguée tout au long de la journée, il faut regarder de plus près son rythme de sommeil.

« Ce n’est pas très conseillé de s’aligner chaque jour aux heures de coucher de son partenaire. Soit c’est trop tôt pour nous et on va tourner dans le lit sans trouver le sommeil. Soit c’est trop tard et on lutte contre la fatigue. Au moins 3 fois par semaine, on essaye de « prendre sa porte de sommeil » à soi, sinon le cerveau perd ses repères« , poursuit-elle. Et on a tous une porte de sommeil différente. La bonne heure pour aller se coucher est celle dite « agréable », autrement dit celle où les premiers signes de fatigue surviennent : des plus évidents (les yeux qui piquent, les paupières lourdes ou le fait de bailler) aux plus subtils (le corps devient lourd, le fait d’avoir froid ou des petits frisons, de relire 3 fois la même phrase de son livre ou de ne plus rien comprendre au film…). « Repérez cette heure et tenez-vous prêt à aller au lit quelques minutes avant« , insiste la sophrologue. 

Pour vous aider à déterminer cette heure, « observez le rythme que vous prenez naturellement pendant vos vacances, surtout la 2ème semaine de congés (généralement la première semaine de congés « sert » à rattraper la dette de sommeil et n’est pas représentative de vos besoins réels de sommeil)« , explique de son côté le Dr Marc Rey, neurologue et spécialiste du sommeil, et posez-vous les questions suivantes : Si vous viviez à votre rythme (celui qui vous plaît le plus), à quelle heure iriez-vous vous coucher si vous étiez libre d’organiser votre soirée ? A quelle heure vous réveillez-vous naturellement le matin ? Êtes-vous productif et de bonne humeur avec 9 heures de sommeil ? 8 heures ? 7 heures ? 6 heures ? « En fonction des réponses, faites des constats, tirez des conclusions« , poursuit notre interlocuteur.

De manière générale, une nuit de sommeil est considérée comme « reposante » quand on dort au moins 4 à 6 cycles de sommeil de 90 minutes chacun, soit 6 à 9 heures (les petits dormeurs auront besoin de 6h tandis que les gros dormeurs devront avoir leurs 9h pour être bien). Par exemple, si notre réveil sonne à 7h, il est préférable d’aller se coucher entre 22h (pour avoir 9h de sommeil) et 1h du matin (si on n’a besoin que de 6 heures), avec évidemment les bons réflexes comme : pas d’écran 1h avant de se coucher, éviter l’alcool le soir, dîner léger, éviter les chambres surchauffées…


Source : JDF Santé

Ce signe sur vos ongles peut révéler un problème cardiaque

Ce signe sur vos ongles peut révéler un problème cardiaque

Un signe potentiel à ne pas négliger.


Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde. Ces maladies regroupent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux. Elles résultent d’un dépôt de graisse sur les parois des artères, qui forme des plaques appelées « athérome » et qui gêne la circulation du sang alimentant les organes comme le coeur. L’infarctus peut être une conséquence. Il est associé à des symptômes comme une brutale douleur dans la poitrine, le bras voire la mâchoire, des palpitations… Mais il y a aussi des signes plus discrets qui peuvent alerter avant la survenue de l’accident cardiovasculaire.

Dans une vidéo postée sur sa chaîne Youtube, le médecin anglais James O’Donovan révèle par exemple un signe identifiable sur les ongles. Il s’agit de petites lignes rouges et violettes sous les ongles « qui sont aussi appelées « hémorragies en éclats ». Elles sont nommées ainsi parce qu’elles ressemblent à de petits éclats de sang », précise le Dr O’Donovan. A noter que ces lignes peuvent être différentes sur une peau blanche et sur une peau noire. « Sur une peau blanche, elles peuvent apparaitre sous forme de stries rouges ou violettes, sur une peau noire, elles peuvent paraitre plus brunes ou noires » poursuit l’expert. Le plus souvent, ces lignes sont causées par des blessures, « mais si vous ne vous souvenez pas d’avoir blessé votre ongle, cela pourrait être un signe potentiel de maladie cardiaque ou d’autres problèmes de santé ». Donc il faut consulter.

Ongles hémorragie en éclat sur peau blanche © Dr O’Donovan

Autre signe qui peut alerter sur les ongles, ce qu’il appelle le « clubbing ». « Le clubbing se produit lorsque vos ongles se courbent vers le bas et que le bout de vos doigts peut gonfler et ressembler un peu à des baguettes. » Il existe de nombreuses raisons médicales pouvant expliquer l’apparition du clubbing mais « l’une d’entre elles est une maladie cardiaque, donc même si c’est parfois inoffensif, il est important de les faire ausculter pour écarter des problèmes plus graves », poursuit le médecin.

Attention pour autant à ne pas céder à la panique. Ces conseils ont un but préventif non alarmiste. « Tous ces signes n’indiquent pas nécessairement une maladie cardiaque, c’est pourquoi il est toujours important de consulter votre médecin avant de tirer vous-mêmes des conclusions hâtives. » Tout en rappelant qu’« une détection précoce est essentielle pour empêcher la progression d’une maladie cardiaque. »


Source : JDF Santé