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Lymphome : c'est quoi un cancer lymphatique ? Ganglions gonflés ?

Lymphome : c'est quoi un cancer lymphatique ? Ganglions gonflés ?

Définition : qu’est-ce qu’un lymphome ?

Un lymphome est un cancer du sang qui touche le système lymphatique, garant du système immunitaire. Le système lymphatique est constitué de lymphocytes, des cellules ayant un rôle majeur dans le fonctionnement du système immunitaire. Une prolifération anarchique de cellules lymphoïdes est la cause du lymphome, en provenance des ganglions lymphatiques ou d’un autre organe lymphoïde comme la rate ou le foie par exemple. Ces tumeurs cancéreuses se développent dans différents organes contenant du tissu lymphoïde, et notamment les ganglions lymphatiques, les amygdales, la muqueuse de l’intestin grêle, la rate, le foie, la moëlle osseuse, les poumons et le thymus. Il existe 2 types de lymphome : le lymphome hodgkinien, également appelé maladie de Hodgkin (20% des cas), et le lymphome non hodgkinien (80% des cas).

Schéma du lymphome
Schéma du système lymphatique et lymphome © 123RF-Journal Des Femmes

Le lymphome hodgkinien : 20% des lymphomes

Le lymphome hodgkinien est marqué par la présence, dans l’organe touché, d’une cellule tumorale particulière « cellule de Sternberg ». Le lymphome hodgkinien touche essentiellement les adolescents (100 cas par an avec un ratio de 1,2 garçons pour 1 fille) et les jeunes adultes de 20 à 40 ans. Cette forme de cancer du système lymphatique est classée en quatre stades, selon le degré d’atteinte, qui est un indicateur pour la décision de traitement: du stade I (atteinte d’un seul groupe ganglionnaire) au stade IV (atteinte touchant un ou plusieurs viscères). C’est un cancer agressif mais dont les taux de guérison dépassent 80 % des cas

Le lymphome non hodgkinien : 80% des lymphomes

Le lymphome non hodgkinien est environ 5 fois plus fréquent que le lymphome hodgkinien. Cette affection maligne se développe aux dépens d’une lignée de cellules lymphoïdes. Les cellules cancéreuses impliquées sont distinctes de la cellule en cause dans la maladie de Hodgkin. Les lymphomes malins non Hodgkiniens peuvent se développer à partir des lymphocytes B, ce qui est le cas dans 85% des cas, ou à partir des lymphocytes T dans 15% des cas. De nombreuses sous-catégories en découlent, et les caractéristiques communes en sont de toucher les adultes généralement après 50 ans et de se présenter avec des adénopathies, gonflements des ganglions, augmentation de la taille de la rate et du foie. La biopsie d’un ganglion et l’analyse du prélèvement est nécessaire pour faire le diagnostic et caractériser le type de lymphome ce qui orientera la prise en charge. 

Le lymphome non hodgkinien B à grandes cellules 

Les lymphomes malins non Hodgkiniens peuvent se développer à partir des lymphocytes B, ce qui est le cas dans 85% des cas, ou à partir des lymphocytes T dans 15% des cas. Selon leur degré de malignité, les lymphomes non hodgkiniens de type B sont classés en deux grands groupes : les lymphomes non hodgkiniens indolents (malignité faible) et les lymphomes non hodgkiniens agressifs (malignité élevée).

Le lymphome du manteau

Le lymphome du manteau, ou lymphome des cellules du manteau, fait partie des lymphomes non hodgkiniens, plus particulièrement sur des hommes de plus de 50 ans. « Il se présente sous une forme indolente avec souvent une atteinte digestive mais il est plus grave », détaille le Dr Pauline Brice du service d’hématologie à l’Hôpital Saint-Louis. Il doit être traité par des séances de chimiothérapie et des greffes de moelle osseuse autologue. Et d’ajouter : « En cas de rechute, une thérapie orale ciblée inhibant les lymphocytes B est efficace. »

Le lymphome folliculaire

Le lymphome folliculaire se situe le plus souvent dans les ganglions lymphatiques périphériques. C’est un lymphome fréquent apparaissant généralement vers l’âge de 55 ans. Ce type de lymphome est habituellement très peu symptomatique avec souvent de fortes masses L’évolution est lente, avec un état général bien conservé, le traitement n’est fait que si il existe des symptômes cliniques ou des risques de compression d’un organe vital et ce parfois des années après le diagnostic. Le risque est la transformation de ce lymphome en une variante plus agressive, avec une aggravation rapide des symptômes. Une biopsie d’un ganglion est nécessaire. Le lymphome folliculaire peut être traité grâce à l’immunothérapie (antiCD20) seule ou avec une chimiothérapie.

Le lymphome de Burkitt

On distingue deux formes. La forme endémique affecte un grand nombre de personnes (particulièrement en Afrique subsaharienne) et est souvent associée au virus de la mononucléose infectieuse (epstein barr). « La forme sporadique est plus rare, c’est le lymphome non hodgkinien le plus fréquent chez l’enfant mais il peut survenir à tout âge. Il est de bon pronostic après un traitement par des chimiothérapies intensives et spécifiques », explique le Dr Brice. Les lymphomes de type T sont plus rares et de pronostic réservé. Il existe de nombreuses entités selon la cellule lymphoïde d’origine.

Le lymphome cutané

Le lymphome cutané est une pathologie rare mais chronique, invalidante et qui touche des personnes dont l’âge médian est supérieur à 60 ans. Ce cancer se développe sous la forme de tumeurs au niveau de la peau. Il s’agit de la prolifération de cellules lymphocytaires dont le point de départ est la peau. Il peut, tout comme les lymphomes, être issu de lymphocytes B ou de lymphocytes T (ces derniers étant les plus fréquents) et la présentation clinique en demeure variable. D’une manière générale, il peut se présenter initialement sous la forme de plaques rouges, d’une rougeur diffuse, ou de nodules cutanés d’évolution chronique. Une biopsie de la zone doit être réalisée pour une analyse des cellules. De nombreuses sous-catégories sont distinguées, dont la plus fréquente est le mycosis fongoïde, d’évolution généralement favorable indolente avec des traitements topiques.

Quels sont les symptômes du lymphome ?

Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l’aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d’adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu’une perte de poids plus rarement. 

La survenue des différents symptômes comme ceux évoqués plus haut doit pousser à consulter un spécialiste. De plus, l’apparition et l’augmentation du volume d’un ou de plusieurs ganglions est également un motif de consultation.

Qu’est-ce qui provoque le lymphome ?

Les tumeurs apparaissent suite à la multiplication incontrôlée dans l’organisme de lymphocytes B, des globules blancs qui produisent des anticorps. Le lymphome non hodgkinien survient surtout après 60 ans, les personnes dont le système immunitaire est défaillant (porteurs du VIH) ou traitements immunosuppresseurs (transplantés d’organe) sont particulièrement exposées. D’autres agents infectieux sont associés comme l‘hépatite C, helicobacter pylori pour le lymphome de l’estomac.

Comment diagnostiquer un lymphome ?

Le diagnostic du lymphome est assez difficile : l’apparition d’une grosseur au niveau d’un ganglion (du cou, des aisselles ou des aines) ou d’un organe, une perte de poids, de la fièvre, des sueurs ou une grande fatigue sont des signes qui peuvent accompagner la présence d’un lymphome. Le scanner peut retrouver des adénopathies profondes qui sont significatives si supérieures à 15 mm . La biopsie ganglionnaire avec l’histologie permet de faire le diagnostic mais aussi de préciser la catégorie du lymphome. La biopsie faite au préalable permet de conserver un fragment congelé du ganglion et servira pour des études ultérieures.

Quels sont les traitements du lymphome ?

Le traitement doit s’effectuer sous la conduite du médecin spécialisé, qui prendra la décision quant au protocole médicamenteux, en fonction du lymphome, de l’âge du patient et des facteurs pronostics. Cette décision est prise de façon collégiale, lors de la réunion de plusieurs médecins dont la spécialité est le lymphome. C’est à l’issue de cette commission multidisciplinaire, la RCP, (réunion de concertation multidisciplinaire) qu’il est décidé de proposer au patient un traitement. Le traitement des lymphomes repose surtout sur la chimiothérapie, l’immunothérapie pour les lymphomes B et dans certains cas, une intensification thérapeutique, une radiothérapie, seront proposés. Au cours du traitement, le patient est suivi régulièrement par l’équipe médicale. Les examens effectués au départ de la maladie (prise de sang, scanner et TEP scanner) sont refaits à intervalles réguliers, afin de surveiller l’efficacité des traitements. L’objectif est d’obtenir la disparition totale des cellules cancéreuses. On peut alors parler de rémission complète et au bout de quelques années de guérison.

Découvrir : l’association de patients France Lymphome Espoir. Créée en 2006, France Lymphome Espoir est une association de patients et de proches concernés par le lymphome. Elle est agréée par le Ministère de la Santé pour représenter les malades auprès des instances de santé depuis 2018. Les principaux objectifs sont : Informer / Accompagner / Encourager la recherche et représenter les patients.  

Merci au Dr Pauline Brice du service d’hématologie à l’Hôpital Saint-Louis (Paris).


Source : JDF Santé

Bursite (hygroma) : comment la faire disparaître ?

Bursite (hygroma) : comment la faire disparaître ?

La bursite ou hygroma désigne une inflammation des bourses sérieuses situées entre la peau et un tendon ou entre un os et un tissu. Elle peut être localisée au niveau du genou, du coude, du tendon d’Achille ou encore de la hanche. Les symptômes de la bursite  ne sont pas spécifiques et dépendent de la cause et de la localisation de l’inflammation. C’est quoi une bursite ? Quand consulter pour une bursite ? Comment en guérir ?

Définition : qu’est-ce qu’une bursite ?

La bursite (aussi appelée hygroma) se manifeste par une inflammation des bourses séreuses, servant de coussins entre deux tendons, entre la peau et un tendon, ou entre un os et un tissu. Ainsi, elles peuvent apparaître un peu partout dans le corps. Ces bourses sont situées au niveau des épaules, des coudes, des mains, des hanches, des genoux, des chevilles, et des pieds. Elles contiennent le liquide synovial et protègent les articulations des pressions. 

Schéma des types de bursite
Schéma des types de bursite © designua-Adobestock

Quels sont les différents types de bursite ?

Il existe plusieurs types de bursite. Les plus communes sont la bursite olécrânienne, correspondant à une bursite du coude, la bursite subracromiale ou subdeltoïdienne (bursite de l’épaule) et la bursite pré-patellaire (bursite de la rotule).  Elle peut également être située sous le tendon d’Achille.

Quels sont les symptômes d’une bursite ?

Les signes caractéristiques d’une bursite sont une douleur localisée, une inflammation et des rougeurs ainsi que des difficultés à bouger le membre atteint. « Il n’existe aucun signe clinique spécifique de la bursite. La douleur n’est pas spécifique », décrit le Dr Douglas Levy Biau, médecin du sport.

Quelles sont les causes d’une bursite ?

Une bursite peut être causée par plusieurs facteurs comme :

Il est recommandé de consulter un médecin dans tous les cas

  • la répétition d’un effort,
  • un micro-traumatisme,
  • un exercice inhabituel de l’articulation,
  • l’utilisation et une pression prolongées du membre atteint,
  • une infection d’une plaie, parfois due à un staphylocoque doré,
  • une arthrite ou une mauvaise préparation au sport. 

« Dans la majorité des cas, la bursite est causée par une sur-sollicitation ou un excès d’utilisation« , explique le Dr Douglas Levy Biau.

Quels sont les facteurs de risques d’une bursite ?

Les personnes ayant une activité professionnelle ou pratiquant une activité sportive nécessitant des mouvements répétitifs sont les plus exposées. Les défauts de geste ou de posture peuvent également causer une bursite. Certaines bursites sont d’origine héréditaire ou métabolique. Un excès d’entraînement et de mauvaises chaussures favorisent également l’apparition de la bursite. Certaines fois, quand une bursite apparaît sur l’épaule elle peut avoir une origine physiologique et être la conséquence du tendon qui frotte sur l’os.

Quand consulter pour une bursite ?

Il est recommandé de consulter un médecin dans tous les cas, surtout quand les douleurs et/ou l’inflammation durent depuis plus d’un mois, ou que celles ci récidivent a reviennent régulièrement et que les douleurs sont particulièrement violentes.

Comment guérir d’une bursite ?

Dans les cas les plus fréquents, sont prescrits des antalgiques pour soulager la douleur. De plus, une mise au repos de l’articulation sollicitée est recommandée. L’application de glace permet un soulagement des douleurs. Il est également recommandé d’adapter sa technique sportive et sa gestuelle. Dans les cas les plus sévères, une ponction ou une injection de corticoïdes peut être réalisée sous échographie.

Merci au Dr Douglas Levy Biau, médecin du sport.


Source : JDF Santé

Fluoroquinolones : quel est le danger de ces antibiotiques ?

Fluoroquinolones : quel est le danger de ces antibiotiques ?

[Mise à jour le 13 mars 2023 à 12h04] Les fluoroquinolones sont des antibiotiques indiqués dans le traitement de certaines infections bactériennes. Cependant, ils ne doivent être prescrits qu’après avoir soigneusement évalué leurs bénéfices à cause du risques d’effets indésirables. Une dizaine de patients victimes des effets secondaires des fluoroquinolones ont porté plainte contre leurs médecins et contre X pour demander l’ouverture d’une enquête sur la responsabilité des autorités de santé, rapporte Franceinfo le lundi 13 mars. « Un message d’alerte a également été envoyé il y a quelques jours, le 7 mars, à l’ensemble des pharmacies de ville et à l’hôpital » rapporte Franceinfo. Par ailleurs, les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sont « en cours d’ajustement pour que les fluoroquinolones ne soient plus prescrits dans les cystites simples [infections urinaires] de l’homme comme c’est déjà prévu dans la cystite simple de la femme. » Compte tenu de la gravité de certains de ces effets (neuropathies périphériques, douleurs et gonflements au niveau des articulations, inflammation voire rupture des tendons, douleurs et/ou faiblesse au niveau des muscles), et de leur caractère durable dans le temps, invalidant et potentiellement irréversible, les indications thérapeutiques des fluoroquinolones avaient déjà été restreintes rapportait l’ANSM en octobre 2022. Quelle est la liste des antibiotiques à base de fluoroquinolones ? Quels sont les dangers de ces médicaments ? Quelles sont les contre-indications ?

Définition : c’est quoi les fluoroquinolones ?

Les fluoroquinolones sont une classe d’antibiotiques utilisés lors d’infections bactériennes graves. Ils peuvent être administrés sous forme injectable, orale ou par voie inhalée.

Quels sont les médicaments à base de fluoroquinolones ?

Les fluoroquinolones autorisées en France par voie orale ou injectable sont des spécialités à base de Ciprofloxacine, Lévofloxaxine, Ofloxacine, Norfloxacine (génériques), Moxifloxacine, Loméfloxacine, Delafloxacine.

Quels sont les effets secondaires des fluoroquinolones ?

► L’utilisation concomitante de corticoïdes et de fluoroquinolones doit être évitée dans la mesure où elle augmente nettement le risque de tendinopathie. Ces médicaments doivent être prescrits avec une prudence particulière chez les personnes âgées, les patients atteints d’insuffisance rénale, les patients ayant bénéficié d’une greffe d’organe, en cas d’activité sportive intense ou lors de la reprise de la marche après un alitement prolongé, car le risque de tendinite et de rupture de tendon induit par les fluoroquinolones peut être nettement plus élevé chez ces patients.

► Les fluoroquinolones peuvent provoquer un trouble du rythme cardiaque, qui se manifeste par des palpitations, une sensation de battements du cœur irréguliers ou rapides. Un anévrisme ou une dissection aortique, qui se manifestent par une douleur soudaine et intense au niveau de l’abdomen, de la poitrine ou du dos peuvent survenir mais très rarement. Les fluoroquinolones peuvent augmenter le risque de régurgitation et/ou insuffisance des valves cardiaques. Ces troubles peuvent se manifester par un essoufflement, en particulier lors de la position allongée, par un gonflement des chevilles, des pieds ou de l’abdomen.   

► Les fluoroquinolones peuvent provoquer des neuropathies périphériques (atteintes des nerfs). E lles se manifestent par des sensations de brûlure, de fourmillements, de picotements, de douleurs ou encore d’engourdissements, notamment au niveau des mains ou des pieds.  

► Une exposition aux rayons ultraviolets (soleil ou lampe à UV) au cours d’un traitement par des fluoroquinolones expose à un risque de photosensibilisation.

D’autres effets indésirables, potentiellement graves, peuvent également survenir, notamment une confusion/désorientation, des troubles sensoriels (troubles de la vue, du goût, de l’odorat et de l’audition), des céphalées, des vertiges voire des chutes (notamment chez les personnes âgées), des troubles du comportement, une dépression, des troubles de la mémoire, une fatigue intense et des troubles sévères du sommeil. Ces effets indésirables peuvent se manifester dès les premières 48 heures du traitement et jusqu’à plusieurs mois après l’arrêt du traitement. 

Quels symptômes doivent alerter ?

Les personnes ayant pris une fluoroquinolone doivent contacter rapidement leur médecin en cas d’apparition des symptômes suivants :

  • gonflement douloureux des tendons ou articulations
  • douleurs et/ou faiblesse inhabituelles au niveau des bras ou des jambes
  • palpitations ou sensations de battements du cœur irréguliers ou rapides
  • difficultés à respirer, gonflement des jambes
  • baisse de la vision ou apparition de tout autre trouble oculaire,
  • rougeurs, irritations ou démangeaisons au niveau de la peau, notamment suite à une exposition au soleil ou aux rayonnements UV artificiels (lampe à bronzer, solarium…).

Quelles sont les indications des fluoroquinolones ?

Les fluoroquinolones sont indiquées dans le traitement de certaines infections bactériennes pour lesquelles l’utilisation d’une fluoroquinolone est indispensable et doivent être évités dans des situations où d’autres antibiotiques peuvent être utilisés. Les principales indications sont :

Quelles sont les contre-indications des fluoroquinolones ?

Les fluoroquinolones sont déconseillées pendant la grossesse et contre-indiquées pendant l’allaitement. Ces antibiotiques ne sont généralement pas utilisés chez l’enfant. Aussi, ces antibiotiques ne doivent pas être prescrits pour traiter des infections non sévères ou spontanément résolutives ; pour prévenir la diarrhée du voyageur ou les infections récidivantes des voies urinaires basses ; pour traiter des infections non bactériennes ; pour traiter des infections de sévérité légère à modérée (notamment cystite non compliquée, exacerbation aiguë de la bronchite chronique et de la broncho-pneumopathie chronique obstructive, rhino-sinusite bactérienne aiguë et otite moyenne aiguë) ; à des patients ayant déjà présenté des effets indésirables graves avec un antibiotique de la famille des fluoroquinolones.

Les fluoroquinolones sont-ils autorisés en cas d’infection urinaire ?

Selon les recommandations de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) actualisées en 2017, les fluoroquinolones ne sont plus recommandées dans la prise en charge de la cystite aiguë simple ou à risque de complication de la femme. « Les spécialités Oflocet 200 mg, comprimé pelliculé sécable, Monoflocet 200 mg, comprimé pelliculé, Ciflox 250 mg, comprimé pelliculé sécable et Ciflox 500 mg/5 ml, granulés et solvant pour suspension buvable n’ont plus de place dans la prise en charge de ces infections [urinaires] » a rappelé la Haute Autorité de Santé (HAS) en avril 2021.

Sources :

– Fluoroquinolones, ANSM, 20 octobre 2022

– Ofloxacine, ciprofloxacine, HAS, 7 avril 2021


Source : JDF Santé

Colite : quels traitements en cas de crise ?

Colite : quels traitements en cas de crise ?

La colite désigne une inflammation du côlon qui peut être aiguë ou chronique. Les symptômes sont principalement digestifs. Les colites infectieuses (virales, bactériennes ou parasitaires) sont une des causes les plus fréquentes de colite. En cas de fièvre ou de symptômes persistants, il faut consulter son médecin traitant ou un gastro-entorélogue. C’est quoi une colite ? Quand consulter ? Quels traitements soignent une colite ?

Définition : c’est quoi une colite ?

Le terme de colite traduit une inflammation du côlon. On doit distinguer la colite et les troubles fonctionnels intestinaux appelés également « colopathie fonctionnelle » ou « côlon irritable », maladie ou il n’y a pas de lésion de la muqueuse du colon. Plusieurs causes sont responsables de colite comme le décrit le Dr Michael Bismuth, spécialiste en hépato-gastro-entérologie au CHU de Montpellier. La colite est un motif fréquent de consultation en gastro-entérologie. Elles peuvent être aiguës ou chroniques. Le diagnostic de colite peut être fait par des examens d’imagerie comme l’échographie ou le scanner ou par une coloscopie.

Quels sont les symptômes de la colite ?

« Quelle que soit la cause de la colite ou son caractère aigu ou chronique, elle se manifeste par des symptômes digestifs qui associent des douleurs abdominales localisées ou diffuses, des troubles du transit avec des selles liquides diurnes et parfois nocturnes qui peuvent être purulentes, glaireuses ou sanglantes et parfois des nausées et des vomissements«  décrit le Dr Michael Bsimuth. Dans les formes plus graves, l’état général peut s’altérer avec l’apparition d’une inappétence, d’une fatigue et d’un amaigrissement voire d’une dénutrition (notamment dans les colites chroniques). Certaines colites chroniques comme les maladies inflammatoires du tube digestif peuvent être associées à des symptômes rhumatologiques, dermatologiques ou ophtalmologiques.

colite
© 123RF- designua

Quelles sont les causes d’une colite ?

De nombreuses étiologies sont à l’origine des colites aiguës ou chroniques. « Les principales causes de colites aiguës sont les colites infectieuses (virales, bactériennes ou parasitaires), la diverticulite aiguë, la colite ischémique, la révélation d’une maladie inflammatoire chronique du tube digestif, la colite secondaire à la prise de certains médicaments comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antibiotiques », détaille le spécialiste. 

C’est quoi une colite infectieuse ?

Les colites infectieuses sont causées par des bactéries (salmonelles, clostridium, choléra, staphylocoque …), des virus (rotavirus …) ou des parasites (amibes) et sont responsable de diarrhées aiguës associées à des douleurs abdominales. On distingue le syndrome cholériforme, le syndrome dysentériques avec des selles sanglantes associée à de la fièvre et le syndrome gastro-entéritique.

C’est quoi une colite pseudomembraneuse ?

La colite pseudomembraneuse est une forme de colite infectieuse particulière qui survient après la prise d’un traitement antibiotique et qui est lié à la présence d’une bactérie appelée Clostridium difficile. Il existe des formes très graves qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le traitement de la colite pseudomembraneuse repose sur certains antibiotiques spécifiques.

C’est quoi la diverticulite aiguë ?

La diverticulite aiguë est une inflammation d’un diverticule du colon. Le diverticule est une faiblesse de la paroi du colon dont la fréquence augmente avec l’âge et qui se caractérise par « une petite bourse » appendue à la paroi du colon. Elle se manifeste par des douleurs abdominales situées à gauche (flanc et fosse iliaque gauche en général) associées à de la fièvre et à des troubles du transit avec parfois des selles liquides sanglantes. Le diagnostic repose sur le scanner abdominal qui recherchera des complications comme par exemple un abcès abdominal. Le traitement de la diverticulite aigue est bien codifié et fait appel à un traitement par antibiotiques et un régime sans résidus lors du diagnostic. Une consultation de chirurgie digestive pourra être discutée d’emblée dans les formes graves ou en cas de récidive.

C’est quoi une colite ischémique ?

La colite ischémique est en rapport avec une diminution de l’afflux sanguin responsable d’une mauvaise vascularisation du colon. Elle peut être secondaire à un état de choc (hémorragie, allergie, infection sévère), à une insuffisance cardiaque, à la prise de certains médicaments (antihypertenseurs, diurétiques, pilule, anti-inflammatoires), à des maladies hématologiques, à des maladies des artères (athéromatose, maladies auto-immunes …) ou à une embolie.

Quelles sont les causes d’une colite chronique ?

Les causes de colites chroniques sont multiples comme les maladies inflammatoires chroniques du tube digestif (maladie de Crohn et rectocolite ulcéro-hémorrgique), la colite radique secondaire à une irradiation pour cancer, les colites dites microscopiques souvent causée par la prise de médicaments (veinotoniques, antisecrétoires gastriques, aspirine …) ou la muqueuse du colon est normale (diagnostic fait par les biopsies du colon). Il existe de nombreuses autres causes de colites chroniques plus rares.

Quels sont les signes d’une rectocolite ulcéro-hémorragique ?

La maladie de Crohn et la rectocolite ulcéro-hémorragique sont des pathologies digestives chroniques fréquentes qui se révèlent habituellement par des troubles du transit en particulier des selles liquides diurnes et nocturnes qui peuvent être sanglantes, des douleurs abdominales chroniques, un amaigrissement voire une dénutrition. Les examens endoscopiques comme la coloscopie et la fibroscopie œso-gastro-duodénale avec la réalisation de biopsies sont indispensables pour faire le diagnostic. La prise en charge thérapeutique de ces maladies nécessite un avis gastro-entérologique spécialisé car les traitements peuvent être complexes et associés plusieurs médicaments voire un traitement chirurgical.

Quand consulter en cas de colite ?

Le diagnostic de colite repose sur les symptômes décrits par le patient, l’examen clinique du médecin et les résultats des examens complémentaires comme les examens de selles à la recherche de bactéries ou de parasites, les examens d’imagerie (échographie et scanner de l’abdomen) et les examens endoscopiques comme la coloscopie avec la réalisation de biopsies (c’est-à-dire un prélèvement de la muqueuse du côlon) qui peut orienter sur la cause de la colites notamment en cas de colites chroniques. « Il est indispensable de consulter son médecin traitant ou éventuellement un gastro-entérologue en cas de signes de gravité (fièvre importante, selles glaireuses ou sanglantes, état général altéré …), en cas de persistance ou d’aggravation des symptômes précédemment décrits après 2 à 3 jours d’évolution malgré la prise d’un traitement symptomatique ou aux âges extrêmes (personnes âgées, nourrissons) », alerte le Dr Michael Bismuth.

Quels sont les traitements de la colite ?

Le traitement de la colite aiguë dépend de sa cause. Le repos digestif en cas de nausées et de vomissements ou la mise en place d’un régime pauvre en fibres ou en résidus peut permettre d’améliorer les symptômes. En cas de douleurs abdominales de forte intensité, un traitement antispasmodique associé à un traitement antalgique peut être proposé.

Les anti-diarrhéiques sont à manier avec prudence notamment en cas de colite infectieuse (la diarrhée étant un mode de défense de l’organisme). Le traitement des colites chroniques et notamment des maladies inflammatoires chroniques intestinales comme la rectocolite ulcéro-hémorrgique et la maladie de Cröhn nécessite un avis gastro-entérologique spécialisé car les traitements peuvent être complexes et associés plusieurs médicaments (corticothérapie, immunosuppresseur, biothérapies) voire un traitement chirurgical.

Merci au Dr Michael Bismuth, spécialiste en hépato-gastro-entérologie au CHU de Montpellier.


Source : JDF Santé

Crudivorisme : bienfaits, danger, qu'est-ce que c'est ?

Manger cru, ou « raw foodism » aux Etats-Unis, ou encore crudivorisme permet de profiter de tous les nutriments des aliments et présente de nombreux intérêts pour la santé. Une bonne chose donc si on a envie d’essayer. Mais attention à ne pas tomber dans les pièges des extrêmistes ! En mars 2023, Thierry Casasnovas, « thérapeute », sans diplôme médical, suivi par plus de 600 000 personnes sur sa chaîne YouTube, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire ouverte depuis l’été 2020 pour « exercice illégal de la profession de médecin », « abus de faiblesse » et « pratiques commerciales trompeuses », rapporte Le Parisien. Cet homme défendait dans ses vidéos la consommation d’aliments crus pour soigner le cancer et l’autisme. Le point sur les vrais bienfaits du crudivorisme pour la santé et les précautions à prendre, notamment pour bien digérer et éviter les ballonnements, avec la diététicienne-nutritionniste Caroline Seguin.

Quels sont les bienfaits du crudivorisme ?

► Préserver les nutriments des aliments. « La cuisson a l’inconvénient d’altérer certains micro-nutriments comme les vitamines, les minéraux et les polyphénols. Toutefois, il existe des astuces pour pallier à cette altération. Par exemple, on peut garder l’eau de cuisson des légumes pour faire cuire le riz et les pâtes. Ainsi, on conserve tous les micro-nutriments perdus par les légumes lors de la cuisson« , conseille Caroline Seguin. Cette astuce n’est valable que pour une cuisson à l’eau, car pour une cuisson au four ou au barbecue, impossible de récupérer les nutriments perdus. 

► Mastiquer plus longtemps les aliments. « Et en mastiquant, on libère un neurotransmetteur appelé l’histamine, l’hormone de la satiété. Plus longtemps on mastique, plus vite on se sent rassasié« , explique la spécialiste. Pour augmenter le pouvoir rassasiant des aliments, privilégiez les fruits et légumes en morceaux ou entiers plutôt que mixés en smoothie, en gaspacho ou en soupe. 

Garder la ligne, en évitant d’utiliser des matières grasses pour la cuisson (à condition d’avoir la main légère pour l’assaisonnement). 

Gagner du temps dans la préparation des repas puisqu’on se passe de l’étape « cuisson ». « Autre avantage non négligeable : quand il fait chaud, on a envie de fraîcheur dans son assiette et donc d’aliments froids et légers« , argue la nutritionniste. 

Quels sont les bienfaits de l’huile crue ?

« Passé 120°C, les huiles sont altérées et des substances très toxiques –comme l’acroléine– et cancérigènes peuvent s’en dégager« , précise notre experte. Les huiles crues sont donc de meilleure qualité sur le plan nutritionnel. 

  • Pour l’assaisonnement : préférez les huiles d’olive, de noix, de maïs ou de soja, consommées à froid.
  • Pour la cuisson : préférez les huiles de tournesol, d’arachide ou de noix de coco A savoir que l’huile de colza supporte une cuisson modérée, mais perd ses oméga 3 lorsqu’elle est chauffée. 

Quelle quantité d’aliments crus par jour ?

Les doses recommandées : un fruit au petit-déjeuner, une portion de légume (200 g environ) et un fruit le midi et le soir. A titre informatif, une salade composée équilibrée se compose de : 80 à 100 g de légumes, salade verte ou crudités, 100 à 150 g de féculents cuits, 60 à 100 g de protéine, 20 à 30 g de fromage. Variez les plaisirs en consommant des fruits et légumes mixés, râpés, déshydratés ou encore des graines germées qui permettent de garder intactes les enzymes et nutriments.  

Manger cru fait-il maigrir ?

Manger cru permet de se passer de cuisson donc de matières grasses. A condition toutefois de ne pas noyer ses crudités sous la sauce et de manger des portions raisonnables. « Certains mangent un concombre ou un melon en entier, sous prétexte que ce sont des fruits et des légumes. » Attention : tout ce que l’on consomme a une valeur énergétique, on ne doit rien manger à volonté sous peine de multiplier l’apport calorique. De plus, manger cru augmente la mastication donc la satiété.

Quels sont les dangers du crudivorisme ?

S’ils ne sont pas cuits, les légumes et crudités vont demander un gros travail intestinal pour détendre les fibres

Les produits frais comme la viande, le poisson, les coquillages peuvent être consommés crus, mais il faut absolument s’assurer de leur fraîcheur et de leur traçabilité à l’achat. Il faut ensuite les conserver au réfrigérateur et les consommer dans les 48 heures pour éviter le risque d’intoxication alimentaire. Le lait et les œufs, qui peuvent aussi être consommés crus, ne doivent pas être gardés trop longtemps même au réfrigérateur. Certains légumes ne sont pas digestes lorsqu’ils sont consommés crus. Notamment le poireau et les haricots verts car ils comportent des fibres très dures, qui ne peuvent se ramollir qu’à la cuisson. « S’ils ne sont pas cuits, les légumes et crudités vont demander un gros travail intestinal pour détendre les fibres et permettre aux intestins de les digérer. A terme, peuvent apparaître un grand inconfort digestif, des diarrhées et des ballonnements« , prévient notre interlocutrice. 

Quelles sont les contre-indications à manger cru ?

Il est déconseillé de manger ces produits crus pour les populations à risques comme les femmes enceintes, les personnes âgées, les jeunes enfants et les immunodéprimés

Quelles précautions prendre si on veut manger cru ?

► Ne pas abuser des crudités : 1 portion par repas, pas plus ! Soit 1 grosse tomate, 1/3 de concombre, 2 carottes râpées par exemple. Mastiquez bien vos légumes crus, ce qui va permettre aux fibres d’être « pré-découpées » et aux intestins d’avoir moins d’effort à faire pour les digérer. 

► Eplucher certains fruits et légumes : « Certains fruits et légumes ont une peau absolument pas digestele poivron ou la tomate ont une peau très riche en cellulose, une fibre indigeste. L’idéal avant de les consommer est de les ébouillanter et de les peler pour éviter le risque de ballonnement et d’inconfort digestif« , conseille la spécialiste. 

► Consommer les fruits et les légumes bio et bien lavés, pour limiter les pesticides et les herbicides chimiques. 

► Attention à la (dé)congélation ! La congélation n’élimine pas complètement le risque sanitaire. « Passer les aliments au congélateur, même domestique, peut éventuellement permettre de tuer les parasites comme les ténias, mais pas les œufs des parasites. Ainsi, lorsque les produits se décongèlent et retrouvent une température ambiante, il y a un risque que les œufs éclosent« , insiste Caroline Seguin. Si vous voulez manger du poisson cru, choisissez-le directement chez le poissonnier, respectez la chaîne du froid, les températures de conservation et n’attendez pas longtemps pour le consommer.

► Attention aux cueillettes ! Certains profitent des promenades dans les bois pour ramasser des baies, des fruits, des plantes ou des champignons. « A l’état sauvage, le risque sanitaire est encore plus élevé qu’avec les végétaux présents sur les états des marchés et cultivés sous serre », précise l’experte. Lavez bien vos fruits et légumes cueillis dans votre jardin ou dans la nature avant de les consommer, d’autant plus si vous les mangez crus. 

Merci à Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste


Source : JDF Santé

Quels sont les bienfaits des graines alfalfa ?

Quels sont les bienfaits des graines alfalfa ?

Définition : c’est quoi les graines alfalfa ?

Les graines germées d’alfalfa sont issues de la luzerne cultivée, une légumineuse au même titre que les lentilles, les pois chiche, les haricots, les fèves ou encore le soja. Originaires des régions tempérées du Proche-Orient et de l’Asie centrale, elles appartiennent à la grande famille des Fabacées. « Elles sont particulièrement appréciées pour la note croquante, douce et rafraîchissante qu’elles apportent aux plats, ainsi que pour leurs qualités nutritionnelles indéniables. De plus, elles germent très facilement en 5 à 7 jours. Il suffit de les faire tremper dans de l’eau tiède pendant six heures, de les égoutter, de les rincer, puis de les répartir dans un germoir en les arrosant deux fois par jour« , argue Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste. Bon à savoir, les graines doivent toujours être rincées avant d’être consommées. 

Photo de la luzerne cultivée (alfalfa)
Photo de la luzerne cultivée (alfalfa) © orestligetka-Adobestock

Quels sont les bienfaits des graines alfalfa ?

Riches en protéines (environ 4g/100g), en fer (1mg/100g), en vitamine C (8mg/100g), en vitamines A, B, C, D, E et K, en minéraux comme le magnésium, le calcium, le potassium et le zinc, les graines d’alfalfa ont des effets anti-stress, anti-anémie, antioxydants, antifatigue, anti-inflammatoires et diurétiques. Elles renforcent les os pour lutter contre l’ostéoporose, et constituent une aide précieuse en période de ménopause. Grâce aux phyto-œstrogènes qu’elles contiennent, elles participent à apaiser les désagréments de la ménopause tels que les bouffées de chaleur. Elles permettent également de faire diminuer le taux de mauvais cholestérol (LDL).

Comment consommer les graines alfalfa ?

Alliées santé du quotidien, les graines d’alfalfa se consomment crues. Elles peuvent être ajoutées à tous les plats : soupes, salades, taboulés, tartines, courges, sandwichs… Elles peuvent aussi agrémenter les viandes, poissons et légumes vapeur, et entrer dans la composition de sauces. En revanche, il n’est pas recommandé de les faire cuire car la cuisson détruit leurs propriétés nutritionnelles. Elles confèrent au plat une saveur douce, croquante et rafraîchissante.  

Les graines alfalfa sont déconseillées aux personnes prenant des anticoagulants

Combien par jour ?

« Il n’existe pas de quantité type à respecter, mais une petite poignée de graines d’alfalfa par jour peut se révéler intéressante pour profiter de leurs bienfaits« , indique le diététicien-nutritionniste.

Quels sont les dangers des graines alfalfa ?

Le principal risque lié à la production de graines germées est bactériologique. La chaleur et l’humidité sont propices au développement et à la prolifération de bactéries telles que Escherichia coli, Salmonella ou Listeria, responsables de troubles digestifs (nausées, vomissements, constipation) et de maux de tête. « Pour limiter ces risques, il est primordial d’adopter une hygiène irréprochable en se lavant les mains, en changeant l’eau des graines régulièrement et en les rinçant minutieusement avant de les consommer. Les graines d’alfalfa étant riches en vitamine K, elles sont déconseillées aux personnes prenant des anticoagulants« , prévient notre interlocuteur.

Merci à Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste à Paris.


Source : JDF Santé