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Proche d'une faille géologique, cette ville de France subit des secousses chaque jour

Proche d'une faille géologique, cette ville de France subit des secousses chaque jour

Les données montrent qu’environ 2 300 secousses sont détectées chaque année dans cette zone.


La France métropolitaine n’est pas perçue comme un pays à risque sismique majeur, mais elle connaît une activité tectonique constante, témoignant des mouvements de la croûte terrestre. Cette activité se manifeste par des milliers de séismes chaque année, le plus souvent d’une intensité très faible et imperceptible pour la population. Ces phénomènes reflètent les contraintes géologiques et la présence de failles actives, principalement concentrées dans des massifs montagneux et certaines régions côtières. Loin d’être alarmante, cette sismicité est un élément normal de la géologie du territoire et reste étroitement surveillée par les organismes scientifiques.

Dans l’Hexagone, une ville se distingue par une fréquence de secousses particulièrement élevée. Située dans une zone de sismicité modérée, cette agglomération connaît une activité sismique plus soutenue que la moyenne nationale. Les données montrent qu’environ 2 300 secousses sont détectées chaque année dans cette zone, ce qui représente une moyenne étonnante de 6 à 7 secousses par jour, rapporte le site Earthquakelist.org, une plateforme répertoriant tous les séismes survenant à travers le monde.

La grande majorité de ces événements sont de très faible magnitude (souvent inférieure à 4) et ne sont que très rarement ressentis par les habitants. Lors de secousses plus fortes, certains peuvent percevoir un léger tremblement, surtout dans les étages élevés ou les bâtiments anciens. La ville en question est Nice, située au cœur d’une région géologiquement complexe traversée par plusieurs failles actives. Parmi elles, la faille de la Tinée est l’une des plus significatives des Alpes-Maritimes.

Derniers séismes près de Nice (PACA) © Earthquacklist.org

Elle contribue, avec d’autres structures comme la faille de la Moyenne-Côte, à l’activité tectonique de la zone. Classée en zone 4 (niveau de sismicité moyen), Nice est donc naturellement sujette à ces micro-séismes quotidiens, reflet de l’activité tectonique des Alpes.

Cette activité sismique quotidienne reste, dans son immense majorité, sans conséquence pour les habitants et les infrastructures. Pour qu’un séisme cause des dégâts notables, sa magnitude doit généralement être supérieure à 4,5 ou 5 sur l’échelle de Richter. Autour de Nice, les séismes de magnitude égale ou supérieure à 4 sont rares (environ deux par an dans un rayon de 300 km). De plus, les normes de construction parasismique appliquées dans cette zone modérée contribuent à minimiser les risques. Les Niçois vivent donc avec une activité sismique constante, mais sans la ressentir.


Source : JDF Santé

Je suis neurologue et voici le premier signe d'un déclin cognitif anormal, rien à voir avec la mémoire

Je suis neurologue et voici le premier signe d'un déclin cognitif anormal, rien à voir avec la mémoire

Le déclin cognitif ne commence pas forcément par des trous de mémoire, contrairement à ce que tout le monde croit.


Repérer un déclin cognitif n’est pas toujours évident. Les premiers signes ne ressemblent pas forcément à ce que l’on croit comme des oublis. Oublier ses clés ou ses lunettes, c’est banal : « Il s’agit souvent d’un problème d’attention » explique le Dr Remy Genthon, directeur scientifique de la Fondation Recherche Alzheimer, au Journal des Femmes. Le vrai déclin cognitif se manifeste par des changements discrets, que l’on met sur le compte de la fatigue, de l’âge ou d’un passage à vide, mais qui s’installent dans le temps.

Pour notre interlocuteur, le premier signe du déclin cognitif est souvent comportemental, pas mnésique, « c’est une perte de repères par rapport à ce qu’on connaît de soi, ou de la personne concernée ». Par exemple : une personne autrefois organisée qui devient désordonnée, un joueur de cartes qui oublie les règles, quelqu’un de ponctuel qui rate ses rendez-vous… « Ce ne sont pas de petits oublis anodins, mais des modifications de comportement qui s’installent et se répètent. » Ce sont des changements dans la manière d’être, plus que des oublis isolés, qui doivent alerter.

Quand la mémoire est touchée à cause du déclin cognitif, la personne « ne va plus se souvenir d’un événement récent, même quand on lui rappelle, cela montre que l’encodage du souvenir n’a pas eu lieu ». Autre point marquant : certains patients présentent d’abord des troubles du langage. Les mots ne viennent plus, ou sont remplacés par d’autres. A ces signes, d’autres s’ajoutent : la personne se perd dans des lieux familiers ou montre un désintérêt soudain pour ses activités. « L’apathie, le retrait social, une baisse de motivation sans tristesse marquée doivent aussi alerter », ajoute le neurologue. Ces signaux sont souvent perçus par l’entourage avant le patient lui-même.

Le bon réflexe, c’est d’en parler au médecin généraliste. « Il connaît le patient et peut faire la part entre fatigue, anxiété, dépression ou véritable trouble cognitif », souligne le Dr Genthon. Repérer tôt les troubles permet d’adapter le mode de vie et de préserver la qualité de vie le plus longtemps possible. « On peut déjà agir sur les facteurs aggravants : corriger un diabète mal équilibré, traiter l’hypertension, favoriser un bon sommeil, encourager l’activité physique et les liens sociaux. Tous ces éléments influencent directement la santé du cerveau », insiste le neurologue.

Il rappelle aussi qu’il n’existe pas de « petit signe » sans importance : « Ce n’est pas dramatique d’en parler à son médecin. Mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d’un vrai problème. » Le Dr Genthon encourage enfin à entretenir sa mémoire au quotidien, sans se mettre la pression : lire, jouer, marcher, échanger, cuisiner, jardiner, apprendre de nouvelles choses. « Tout ce qui stimule la curiosité et la motricité est bénéfique. Le cerveau reste plastique toute la vie : plus on l’utilise, plus il reste performant. »


Source : JDF Santé

Je suis médecin généraliste : voilà à quelle fréquence se laver les mains pour tuer les microbes

Je suis médecin généraliste : voilà à quelle fréquence se laver les mains pour tuer les microbes

Grippe, Covid, bronchiolite, gastro… Santé Publique France appelle les Français à reprendre le lavage des mains.


Les bons réflexes ont été trop vite oubliés, faisant la part belle à la propagation des virus. Santé Publique France confirme que les gestes barrières « sont de moins en moins réalisés » : « le port du masque est particulièrement délaissé (…) et 7% des personnes ne se lavent jamais les mains dans les situations à risque ». Or les virus du Covid mais aussi de la grippe, de la bronchiolite ou encore de la gastro-entérite sont bien là en cette fin 2025. C’est pour ces raisons que Santé publique France aux côtés du Ministère chargé de la santé et de l’Assurance Maladie diffusent une campagne pour demander aux Français d’appliquer les 3 gestes barrières principaux : mettre un masque dès les premiers symptômes (toux, fièvre, nez qui coule), se laver souvent et correctement les mains et aérer régulièrement les pièces. 

Les mains sont le facteur de contamination numéro un des infections virales. Selon Santé publique France, 80% des microbes se transmettent par les mains : soit par contact direct, soit en touchant des objets et des surfaces contaminées puis en portant la main aux yeux, au nez et à la bouche. Et pour cause : tout au long de la journée, nos mains sont en contact avec des objets potentiellement contaminés par des virus ou des bactéries. A quelle fréquence les laver pour tuer les microbes ?

« C’est surtout du bon sens. Il convient de se laver les mains quand on a été en contact avec un objet ou une personne potentiellement contaminée, nous répond le Dr Sylvain Bouquet, médecin généraliste, membre du Collège de Médecine Générale. Autrement dit, il est nécessaire de se laver les mains à chaque fois que l’on a fait quelque chose de potentiellement sale et infectant ». Par exemple, en arrivant au bureau, en rentrant chez soi, en sortant des transports en commun, après avoir touché les portes, les boutons de l’ascenseur, en rentrant du parc, après s’être mouché ou avoir toussé, avant de préparer à manger et bien sûr après être allé aux toilettes. « Ce dernier point peut sembler évident et pourtant, tout le monde ne le fait pas« , ajoute le médecin généraliste.

© Alexander Raths – stock.adobe.co

La technique est par ailleurs essentielle. La meilleure manière de se laver les mains est d’utiliser de l’eau et du savon puis se frotter les mains paume contre paume, puis le dos de la main à l’aide de la main opposée. Il est crucial de ne pas oublier l’espace entre les doigts et les ongles. « Retirez également vos bagues car le dessous est un véritable nid à microbes » prévient le Dr Bouquet. Pour être efficace, un lavage de mains doit durer au moins 30 secondes.

Laver ses mains régulièrement et minutieusement reste notre meilleur rempart contre la propagation des infections virales, particulièrement dans le contexte actuel où les virus circulent activement. Adopter cette simple habitude de propreté peut significativement réduire les risques de maladies et protéger notre santé ainsi que celle de notre entourage. Il est donc crucial de se rappeler de ce geste simple mais puissant, surtout après avoir été en contact avec des surfaces potentiellement contaminées.


Source : JDF Santé

Plus protéiné que le Skyr, ce nouveau fromage blanc va déclasser tous les autres au supermarché

Plus protéiné que le Skyr, ce nouveau fromage blanc va déclasser tous les autres au supermarché

Il coûte deux fois moins cher et est excellent pour la santé.


Piliers de notre alimentation, les produits laitiers sont reconnus pour leurs multiples bienfaits santé, notamment sur les os, les dents, les muscles ou l’immunité. Aujourd’hui, les rayons frais regorgent d’options : yaourts grecs, fromages blancs, Petits Suisses, Skyrs… et il n’est pas toujours évident pour le consommateur de faire le meilleur choix. C’est sans compter sur ce nouveau produit qui s’apprête à déclasser la concurrence. Adoré en Allemagne, au Danemark et dans les pays nordiques, où il est un aliment de base, ce type de fromage blanc, très peu connu en France, fait une entrée remarquée dans nos supermarchés.

Son principal atout ? Sa teneur exceptionnelle en protéines : un pot de 100 g contient jusqu’à 14 grammes de protéines tandis que le Skyr (le fameux fromage islandais) en apporte 10 grammes. Ses protéines – principalement des caséines – sont d’une excellente biodisponibilité, favorisant la satiété, le maintien des muscles et la récupération musculaire, confirment des chercheurs polonais dans une étude parue dans Foods. Il est souvent disponible dans des versions très faibles en matières grasses (moins de 1%) et peu calorique (63 calories aux 100 g), le rendant idéal pour une consommation quotidienne sans impacter le poids.

Le produit dont il est question est le Quark (prononcé « kvark »), un fromage frais fabriqué à partir de lait écrémé. Sa texture, entre le yaourt et la faisselle égouttée, est légèrement plus granuleuse et acidulée que le fromage blanc classique. Il est vendu en France, notamment sous les marques de distributeurs de grandes enseignes (Milbona chez Lidl, Carrefour…) et parfois sous des marques étrangères (Bergerie, Dr Oetker, Flor de Burgos, M&C Dairy…). Son prix reste généralement abordable, se situant dans la même fourchette que le fromage blanc nature (deux fois moins cher que le Skyr).

Photo de quark (fromage blanc allemand) © Pixelot – stock.adobe.com

Pour maximiser ses bienfaits, il est recommandé d’en consommer une portion (environ 150 grammes) par jour, au petit-déjeuner ou en collation. Il se déguste nature, avec des fruits et du miel, ou s’utilise comme base de tartinade salée (avec des herbes et des épices) ou comme ingrédient protéiné dans des pâtisseries allégées.

Au-delà de son intérêt pour la gestion du poids et la musculature, le Quark s’avère bénéfique pour d’autres aspects de la santé. Sa haute concentration en calcium est fondamentale pour la solidité des os et le maintien d’une dentition saine, jouant un rôle préventif contre l’ostéoporose. De plus, il renferme des ferments lactiques vivants qui participent à l’équilibre du microbiote intestinal et contribuent à une meilleure digestion. 


Source : JDF Santé

Trop de polluants chimiques : la carte 2025 des villes où on peut boire l'eau du robinet… ou pas

Trop de polluants chimiques : la carte 2025 des villes où on peut boire l'eau du robinet… ou pas

Générations Futures et Data For Good ont créé une carte interactive pour connaître la qualité de l’eau, adresse par adresse.


La plupart des Français sont des « buveurs mixtes » d’eau : ils boivent autant d’eau en bouteille que d’eau du robinet. Mais l’eau du robinet coûte tout de même moins cher. C’est une option de plus en plus intéressante, à condition qu’elle ne présente pas de risques pour la santé. Or « il est très difficile d’avoir une vision claire de sa qualité », soulignent les associations Générations Futures et Data For Good. « Les données existent, mais elles sont difficilement accessibles, complexes, et surtout illisibles. » D’où leur idée de créer une carte interactive pour savoir si l’eau du robinet peut être consommée sans danger, selon son lieu d’habitation.

Que trouve-t-on comme polluants dans l’eau du robinet ? Des pesticides, nitrates, PFAS (substances per-et poly-fluoroalkylées), CVM (chlorure de vinyle monomère) ou encore des perchlorates. Ce sont ces cinq catégories majeures qui sont représentées dans l’outil « Dans Mon Eau » proposé par Générations Futures et Data For Good. Les résidus de médicaments ne sont pas recensés, faute de données disponibles, tout comme la qualité microbiologique ou radiologique de l’eau, qui fait l’objet d’autres contrôles.

Cet outil repose sur les données issues du contrôle sanitaire réalisé par les Agences Régionales de Santé (ARS), présentées pour chaque réseau de distribution de l’eau (appelé UDI, unité de distribution). La carte reflète les niveaux de polluants mesurés dans l’eau au cours des dernières analyses disponibles. Elle permet de connaître l’état de l’eau actuel et renseigne sur sa conformité par rapport aux limites de qualité fixées par la réglementation et le risque sanitaire.

La carte est gratuite et accessible sur le site dansmoneau.fr. Elle est très simple à utiliser. Il suffit de taper le nom de sa commune ou directement son adresse dans le champ de recherche pour voir apparaître les résultats. La carte est mise à jour environ tous les mois. Attention : un dépassement d’une limite de qualité indique une dégradation de la qualité de l’eau mais ne signifie pas forcément qu’il y a un risque sanitaire. En revanche, si une limite sanitaire est dépassée, l’eau ne devrait pas être consommée.

En 2025, plus de 87% des UDI sont conformes à la réglementation (et sans dépassement des limites sanitaires) selon Générations Futures. Mais il existe de fortes inégalités territoriales : certaines zones sont davantage concernées par des non-conformités, notamment pour les métabolites de pesticides. L’outil signale que dans environ 3% des UDI (soit 709 réseaux) l’eau « peut faire l’objet de recommandations de restriction de la consommation » pour tout ou partie de la population. Certaines communes peuvent, par ailleurs, apparaître sans données : cela signifie que les analyses n’ont pas encore été publiées ou ne portent pas sur tous les polluants.


Source : JDF Santé

Un coeur 20 ans plus jeune : le secret des Norvégiens à piquer immédiatement

Un coeur 20 ans plus jeune : le secret des Norvégiens à piquer immédiatement

« Les patients de 70 ans avaient un cœur similaire à celui des gens de 50 ans », précisent les chercheurs


Les pays scandinaves sont largement reconnus pour leur longévité élevée et leur bonne hygiène de vie. La Norvège, par exemple, affiche une espérance de vie parmi les plus hautes au monde (plus de 82 ans en moyenne). Cela s’explique par une vie au grand air, une alimentation riche en produits locaux et en poissons gras ou encore un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle… Les Norvégiens ont surtout le secret le mieux gardé des pays nordiques : une routine sportive express qui offre au cœur une véritable cure de jouvence. 

Cet exercice, développé et testé en Norvège, peut convenir à la plupart des personnes, peu importe l’âge et la condition physique et peut être réalisé n’importe où, y compris chez soi. Il promet non seulement une amélioration rapide de la condition physique mais, plus étonnant encore, un véritable rajeunissement de la fonction cardiaque. Dans une étude publiée sur le British Medical Journal (BMJ) menée sur 1 500 hommes et femmes âgés de 70 à 77 ans, des chercheurs de l’Université norvégienne des Sciences et Technologies ont découvert que pratiquer cet exercice 2 fois par semaine pendant 3 mois améliore la capacité du cœur à pomper le sang à un point tel de rajeunir l’âge du cœur de 20 ans. « Les patients de 70 ans avaient un cœur similaire à celui des gens de 50 ans« , précisent les chercheurs qui ont aussi noté un regain d’énergie, une meilleure humeur et une capacité accrue à gérer le stress.

Cet exercice s’appelle 4×4 et se base sur un entraînement fractionné de haute intensité (HIIT), très simple. Il se décompose en 4 périodes de 4 minutes d’activité intense (course, vélo, montée d’escalier, rameur, zumba, course dans l’eau ou tout effort qui fait grimper le rythme cardiaque). Ces quatre périodes sont entrecoupées par 3 minutes de pause active (marcher sur place par exemple). Il vous faudra donc 25 minutes pour le réaliser entièrement.

Déroulé du 4×4 © Droits réservés / Journal des Femmes

Si vous avez le moindre doute, demandez l’avis d’un professionnel de santé avant de commencer, surtout si vous n’êtes pas habitué à l’exercice intense ou si vous avez une pathologie invalidante. A savoir que les athlètes de haut niveau l’utilisent pour préparer leurs compétitions sportives.

Evidemment, la méthode 4×4 ne suffit pas à elle seule pour garder un cœur sain. Elle doit être le moteur d’une transformation plus large. Alimentation saine, sommeil adéquat et régulier, gestion du stress et relations sociales sont des facteurs non négociables qui maximiseront ses effets sur votre cœur et votre longévité. 


Source : JDF Santé