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Aussi efficace que le Valium, cette plante aromatique est excellente contre l'anxiété

Aussi efficace que le Valium, cette plante aromatique est excellente contre l'anxiété

Certains de ses composés agiraient sur le cerveau comme un tranquillisant naturel.


Palpitations, pensées qui s’emballent, boule au ventre… L’anxiété est bien plus qu’un simple coup de stress. Ce trouble, qui concernerait un huitième de la population mondiale, représente un véritable enjeu de santé publique. Face aux limites des traitements actuels, souvent associés à des effets secondaires, la recherche explore d’autres pistes. Des chercheurs indiens ont ainsi étudié une plante très commune, dont l’efficacité serait « presque similaire à celle du diazépam », molécule active du Valium©.

Pour mener leur expérience, les chercheurs ont préparé un extrait hydroalcoolique à partir des fruits séchés de la plante et l’ont administré à des souris, puis comparé leurs réactions à celles d’un groupe témoin et d’un groupe traité avec du diazépam. Plusieurs tests d’anxiété ont été établis et leurs comportements ont été analysés. Leurs résultats publiés dans la revue Indian Journal of Pharmacology montrent que l’extrait « à des doses de 100 et 200 mg/kg a produit des effets anxiolytiques presque similaires à ceux du diazépam ». Les souris traitées passaient plus de temps dans les zones ouvertes des labyrinthes et interagissaient davantage avec leurs congénères : deux signes de réduction de l’anxiété. L’étude souligne l’effet probable de deux de ses composants : le linalol, présent dans son huile essentielle, aux propriétés relaxantes et sédatives, et les flavonoïdes, dont « l’activité anxiolytique peut être similaire à celle du diazépam […] car les flavonoïdes et le diazépam sont structurellement similaires« .

La plante responsable de ces effets est un aromate bien connu, qui ne fait pourtant pas l’unanimité : la coriandre. Pour des raisons génétiques, certaines personnes trouvent que son goût ressemble à celui du savon. Utilisée depuis des siècles dans les médecines traditionnelles indienne, méditerranéenne et asiatique, elle semble aujourd’hui prometteuse pour les personnes atteintes d’anxiété.

Facile à intégrer à l’alimentation, en infusion, en diffusion ou fraîche dans les plats, la coriandre semble agir chez l’animal comme un tranquillisant naturel, sans les effets secondaires des médicaments de synthèse. Néanmoins, ces résultats restent à confirmer chez l’humain. La coriandre en complément ne remplace donc pas un traitement ni un avis médical.


Source : JDF Santé

J'ai testé les pastilles Hydratis : vraiment efficaces ou simple coup de pub ?

J'ai testé les pastilles Hydratis : vraiment efficaces ou simple coup de pub ?

L’avis d’une journaliste santé sujette à la déshydratation et aux maux de tête.


Difficile de passer à côté. Marque montante dans l’univers de la santé et de la nutrition, Hydratis propose des pastilles effervescentes à dissoudre dans l’eau, enrichies en électrolytes, minéraux (sodium, potassium, magnésium, manganèse, zinc) et vitamines. Le concept repose sur le fait que l’eau seule n’est pas toujours suffisante pour une réhydratation optimale, surtout après un effort physique intense, une forte chaleur, une nuit de fête, ou en cas de troubles digestifs. Les électrolytes aident le corps à mieux absorber et retenir l’eau. Il ne fallait pas plus d’arguments pour me donner l’envie de tester. D’autant que je suis la cible parfaite puisque j’ai tendance à ne pas suffisamment boire d’eau (environ 1L par jour), privilégiant à tort les cafés et thés, et à avoir des maux de tête en fin de journée.

Les pastilles se déclinent en une dizaine de saveurs. Perso, j’ai jeté mon dévolu sur la saveur pêche, qui rappelle agréablement le goût du thé glacé. J’ai aussi pu goûter « fruits des bois », « citron sureau », « menthe » et « kiwi ». Gustativement, rien à dire, c’est plutôt bon, absolument pas « chimique » (les arômes sont naturels, il n’y a ni colorant ni conservateur), peu sucré (garanti sans sorbitol), mais légèrement salé (ça peut surprendre). Quand on a une envie de goût sucré en bouche, ça fait le job. Et point positif, leur conditionnement en « tube » les rend très facilement transportables. La marque préconise de consommer entre 2 et 5 pastilles par jour, diluées dans un grand verre d’eau à boire par petites gorgées. J’ai fait le choix d’en prendre une le matin, une dans l’après-midi et une après ma session de sport.

© Hydratis – Agence Flag

Au bout de trois semaines de test, je constate moins de maux de tête et une meilleure concentration. Je pense davantage à boire. En tant que coureuse régulière, j’ai pris l’habitude de dissoudre une pastille après chaque séance et les bénéfices sont notables : ma vitesse globale est un tout petit peu plus élevée, ma récupération me semble bien plus fluide, avec une nette diminution des crampes post-effort et une énergie qui dure, évitant ce fameux coup de fatigue qui pouvait auparavant me plomber en fin de journée après un run. Idem pour mes sorties vélo. Alors oui, Hydratis est globalement efficace, mais cela doit rester selon moi une solution ponctuelle et non à l’année. Et ce, pour plusieurs raisons : 1/ Même si c’est très faible en sucres et en calories (10 fois moins qu’un verre de jus d’orange), ça en contient forcément plus que de l’eau pure. 2/ Cela reste un produit transformé, avec un impact écologique à considérer, notamment en termes d’emballage et de production 3/ A raison de 2 ou 3 pastilles par jour, le budget peut vite grimper, chaque pastille coûtant environ 50 centimes d’euros. 

Hydratis (vendu en pharmacie et sur leur site à 9.90 euros le tube de 20) peut s’avérer pertinent pour des profils spécifiques : les sportifs qui transpirent beaucoup, les personnes âgées dont la sensation de soif est diminuée, ou toute personne sujette à la déshydratation ponctuelle (lors d’un épisode de gastro, en cas de forte chaleur – je n’ai d’ailleurs pas eu l’occasion de les tester en période de canicule). Rappelons que la meilleure stratégie d’hydratation reste de boire entre 1.5 et 2 litres d’eau pure tout au long de la journée. Les pastilles ne doivent pas se substituer à cette habitude fondamentale, mais plutôt la compléter lorsque le besoin s’en fait sentir.


Source : JDF Santé

Même en plein été, cet aliment fait mieux que le soleil et apporte bien plus de vitamine D

Même en plein été, cet aliment fait mieux que le soleil et apporte bien plus de vitamine D

Il équivaut à 15 minutes de soleil.


Il équivaut à 15 minutes de soleil.

La vitamine D est un micronutriment essentiel à de nombreuses fonctions vitales de notre corps et joue un rôle crucial dans l’absorption du calcium et du phosphore, contribuant ainsi à la santé de nos os et de nos dents. Mais ses bienfaits ne s’arrêtent pas là : elle est également primordiale pour le bon fonctionnement de notre système immunitaire, la régulation de l’inflammation, et même la force musculaire. Bien que l’exposition au soleil soit la principale source de vitamine D, il est faux de croire qu’on ne peut pas être carencé en été. Entre l’utilisation de crèmes solaires, les moments passés à l’ombre ou à l’intérieur et le fait que notre corps ne synthétise qu’une quantité limitée de vitamine D par jour, l’alimentation reste un pilier pour maintenir des niveaux optimaux.

Les études de nutrition mettent régulièrement en évidence les aliments les mieux pourvus en vitamine D. On peut notamment citer les poissons gras comme le hareng, le saumon, le maquereau et la sardine, le jaune d’œuf et certains produits laitiers comme le lait, la margarine ou les yaourts. Les champignons sont l’une des rares sources végétales significatives de vitamine D : les mieux pourvus sont les girolles, les cèpes, les morilles et les shiitake. Mais il y a un aliment qui surplombe tous les autres en termes de vitamine D.

Souvent perçu comme un remède d’antan, c’est l’huile de foie de morue qui se hisse en haut du podium. « C’est la plus concentrée en vitamine D« , confirmait le Dr Nina Cohen Koubi, nutritionniste et psychosomaticienne lors d’une précédente interview. Une seule cuillère à café en apporte environ 450 UI, ce qui est comparable à environ 10 à 15 minutes d’exposition solaire « efficace » mais sans les risques liés aux UV. Elle est en vente, sous forme liquide, dans les magasins bio et sous forme de capsules ou gélules, en pharmacie, parapharmacie, et dans certaines grandes surfaces. Cette huile de poisson est déconseillée en cas d’allergie connue aux poissons, de grossesse, hémophilie, troubles de la coagulation ou sous traitement anticoagulant. Mieux vaut demander l’avis de son médecin avant d’en prendre.

Pour assurer un apport suffisant en vitamine D en plus de l’alimentation : il faut s’exposer au soleil de manière raisonnable et privilégier des expositions courtes (15-20 minutes) et régulières, idéalement en fin de matinée ou milieu d’après-midi, en veillant à protéger sa peau du coup de soleil. En automne et en hiver, ou si l’exposition au soleil est limitée, une supplémentation en vitamine D peut être recommandée après un avis médical.


Source : JDF Santé

C'est la plus grande peur des personnes de 60 ans, elle est plus insidieuse que la mort

C'est la plus grande peur des personnes de 60 ans, elle est plus insidieuse que la mort

Notre accompagnatrice de séniors lève le voile.


A l’approche de la soixantaine, on se trouve à un âge charnière où la vivacité d’esprit et l’énergie persistent, tandis que les premiers signes du vieillissement se manifestent. Moralement, on se sent généralement un peu plus vulnérable, un peu plus fragile. D’un coup, les certitudes d’avant sont bousculées et plusieurs inquiétudes commencent à poindre. Plus ou moins profondes. Si l’on pense souvent à la mort comme étant la principale angoisse liée à l’avancée en âge, les préoccupations des sexagénaires ne sont pas celles que l’on croit. 

On pourrait imaginer que la maladie ou la diminution des capacités cognitives figurent en tête des craintes. Pourtant, une peur plus profonde et souvent moins exprimée prédomine chez cette tranche d’âge, une peur qui touche à l’essence même de leur identité et de leur place dans la société. En effet, la plus grande crainte des personnes de 60 ans est bien la perte d’autonomie et le fait de devenir un poids pour leurs proches. Cette préoccupation est souvent liée à un fort désir de maintenir leur rôle actif au sein de la famille, plutôt que de devenir une source d’inquiétude ou de responsabilités supplémentaires. Comme le souligne Maria Laporte, accompagnatrice de séniors et présidente de Silver Form, « la perte d’autonomie va souvent de pair avec l’âge. Une personne qui commence à perdre son autonomie se renferme sur elle-même et peut perdre son lien social. » Cette perspective est d’autant plus difficile qu’elle menace l’indépendance chèrement acquise au fil des années. Au-delà de l’aspect pratique, la perte d’autonomie touche profondément la dignité et l’estime de soi. 

Face à cette angoisse, il y a des solutions simples et accessibles pour anticiper et limiter les risques : maintenir une activité physique régulière, stimuler son esprit par des jeux ou des apprentissages, et surtout, préserver son cercle social (rester connecté avec son entourage, participer à des activités collectives). Par exemple, le concept de Silver Form renforce l’autonomie des seniors en améliorant leur force musculaire et leur équilibre, des éléments clés pour conserver une indépendance au quotidien, à  travers un parcours de 9 à 10 fauteuils spécialisés et conçus pour tous les corps et toutes les capacités. 

« Ces machines permettent des mouvements à vitesse constante, où la résistance s’adapte à la force de l’utilisateur (plus la personne pousse, plus la résistance est forte). Confortablement installé sur un fauteuil, le pratiquant peut ainsi se muscler en toute sécurité et sans douleur, réapprendre les mouvements corrects de son corps et améliorer son équilibre. Une séance typique comprend un passage de 3 minutes par appareil, sollicitant l’ensemble du corps en environ 30 minutes, nous explique Maria Laporte. Finir le parcours équivaut à un match de basket, tous les muscles du corps ont fonctionné sans aucune douleur« . 


Source : JDF Santé

Anti-inflammatoire naturel, cette boisson est la meilleure contre l'arthrose

Anti-inflammatoire naturel, cette boisson est la meilleure contre l'arthrose

Une tasse par jour suffit à soulager les articulations gonflées.


Une tasse par jour suffit à soulager les articulations gonflées.

La moitié des Français souffrent de douleurs articulaires. Si vous ressentez des douleurs, des raideurs ou des gonflements dans vos articulations lorsque le temps est humide ou que les températures varient, l’arthrose pourrait en être la cause. Même s’il est essentiel de consulter votre médecin pour un traitement adapté, des solutions naturelles existent pour soulager ces maux. Par exemple, une boisson naturelle, encore peu connue mais aux vertus anti-inflammatoires prouvées, pourrait vous apporter un réel soulagement.

Très populaire au Japon et de plus en plus en France, cette boisson est fabriquée selon un procédé particulier qui lui assure une teneur élevée en antioxydants et en polyphénols, notamment en catéchines. Ces composés sont excellents pour réduire l’inflammation des articulations enflées, prévenir les dommages articulaires et soulager les douleurs liées à l’arthrose ou à l’arthrite inflammatoire. Concrètement, les antioxydants neutralisent les radicaux libres qui attaquent les cellules du cartilage en cas d’arthrose, ce qui aide à prévenir le vieillissement prématuré. Une étude parue en avril 2024 dans la revue Scientific Reports a confirmé les effets positifs sur les douleurs locales : cette boisson « est riche en pyrazine, un composant qui confère un arôme distinctif et qui améliore la circulation sanguine« , directement liée à une meilleure santé des articulations et à une diminution des raideurs articulaires. Aussi, elle contribue à une bonne hydratation, essentielle pour maintenir l’élasticité et la souplesse des articulations.

Cette boisson s’appelle « hojicha », ce qui signifie « thé grillé » en japonais. Conçue en 1920 à Kyoto pour « recycler » les restes de thé vert perdus pendant leur confection, il s’agit d’un thé vert-rosé torréfié puis moulu, aussi savoureux que bon pour la santé. Son goût n’est pas herbacé contrairement à celui du matcha : son infusion libère des notes de noisette, de café, de cacao et de pain grillé. La torréfaction permet de supprimer les tanins et de réduire sa teneur en théine et en caféine, ce qui en fait une boisson de tous les instants qui peut être consommée le soir sans empêcher de dormir. 

Ce thé est disponible dans les magasins de thés traditionnels ainsi que dans les enseignes bio. Pour le préparer, versez 70 ml d’eau chaude (70-75 °C) sur 1g de hojicha (ça équivaut à une cuillère à café rase) et mélangez avec un fouet en bambou, un mousseur électrique ou simplement une cuillère car cette poudre se mélange bien. Buvez chaud ou tiède à raison d’une tasse par jour. 


Source : JDF Santé

Ce nombre d'heures de sommeil, vite atteint, ne doit pas être dépassé : au-delà, le risque de mortalité grimpe

Ce nombre d'heures de sommeil, vite atteint, ne doit pas être dépassé : au-delà, le risque de mortalité grimpe

C’est en réalité un signal que notre corps envoie.


Qui n’a jamais fait de grasse matinée réparatrice ? Alors que les Français dorment en moyenne 6h58 par nuit, soit juste à la limite des 7 heures recommandées, beaucoup comptent sur le week-end pour « rattraper » leur dette de sommeil accumulée pendant la semaine de travail. Car si le manque de sommeil est un enjeu de santé publique, une idée reçue persiste : plus on dort, mieux c’est. Pourtant, une récente étude suggère qu’un sommeil trop important pourrait être une fausse bonne idée, voire un indicateur de risque pour notre santé.

Pour en venir à leur conclusion, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse. Le principe consiste à compiler et analyser les résultats d’études déjà publiées sur le sujet. Ici l’équipe a épluché les données de 79 études, qui ont suivi au total plus de 5 millions d’adultes sur une période d’au moins un an. « Nous avons cherché à étudier l’association entre la durée du sommeil court et long et la mortalité toutes causes confondues chez l’adulte », assurent les chercheurs dans la revue GeroScience. D’après leurs conclusions, en matière de sommeil, les deux extrêmes sont à risque.

Les résultats de l’analyse montrent que, par rapport aux personnes dormant entre 7 et 8 heures (considérée comme la durée de référence optimale), celles qui dorment moins de 7 heures voient leur risque de décès augmenter de 14 %. Fait plus surprenant, celles qui dorment 9 heures ou plus voient ce même risque augmenter de manière significative. « Une longue durée de sommeil (plus de 9 heures par nuit) était associée à un risque de mortalité de 34 % plus élevé. » C’est donc cette durée de 9h de sommeil qu’il est conseillé de ne pas dépasser. De temps en temps, la dépasser n’est pas gravissime. Comme le soulignent les chercheurs, le sommeil excessif n’est pas la cause directe, mais plutôt le symptôme : « Un sommeil prolongé pourrait être lié à des problèmes de santé sous-jacents augmentant le risque de mortalité, tels que des maladies chroniques non diagnostiquées ou un dérèglement métabolique. »

Il faut voir la durée de sommeil comme un indicateur. Si vous ressentez constamment le besoin de dormir plus de 9 heures, tout en vous sentant fatigué au réveil, cela doit être considéré comme un signal envoyé par votre corps. « Les résultats soulignent l’importance de prendre en compte la durée optimale du sommeil dans les stratégies de santé publique visant à améliorer la longévité. » Le véritable objectif est donc de viser une régularité et une qualité du sommeil, dans une fenêtre comprise entre 7 et 9 heures par nuit. Et si un besoin de sommeil bien plus important s’installe durablement, il convient d’en parler à votre médecin.


Source : JDF Santé