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Quelle eau boire selon ses problèmes de santé ?

Quelle eau boire selon ses problèmes de santé ?

Boire de l’eau est essentiel, tout le monde le sait. Mais il existe de nombreuses eaux aux propriétés différentes. Quelle eau boire en fonction de ses problèmes de santé ? Une médecin vous répond.


Les températures grimpent en flèche et il faut rester hydratée ! Une première règle : buvez entre 1,5 litres et 2 litres d’eau par jour, conseille la médecin nutritionniste Alexandra Dalu. Mais quand on a des petits problèmes de santé, quelle eau vaut-il mieux boire plutôt qu’une autre ? « L’eau est un aliment à part entière, chargée de minéraux aux dosages différents. La première consigne ? Bien regarder les étiquettes« , explique le docteur Dalu, auteure de Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien.

Quelle eau boire en cas de constipation ? 

Les eaux riches en magnésium sont les plus indiquées pour lutter contre la constipation. Le magnésium améliore le péristaltisme intestinal : tout l’appareil musculaire de l’intestin qui permet de faire descendre les aliments digérés. On en trouve dans les eaux Hépar et Courmayeur par exemple. Souvent, la constipation résulte d’un manque d’hydratation. Dans ce cas, buvez deux litres d’eau par jour. Faire du sport aide par ailleurs à muscler l’intestin et facilite aussi le transit. Bien sûr, l’hydratation ne suffit pas, il faut adapter son régime alimentaire en consommant des fibres (environ 30g par jour). 

Quelle eau boire en cas d’infection urinaire ?

En cas d’infection urinaire, il faut tout d’abord consulter son médecin afin d’avoir un traitement antibiotiques adapté. Ensuite, il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour drainer la vessie et la vider de ses bactéries. Il n’y a pas d’eau en particulier à boire, l’important est de boire minimum 1,5 litre d’eau par jour en étalant de 8h à 20h. Il est déconseillé de continuer de boire après 20h, car la vessie se dilate et se remplit d’eau qui stagne toute la nuit, ce qui favorise la présence de bactéries. En accompagnement, on peut prendre des compléments alimentaires à base de cranberry. 

Quelle eau boire pour éliminer au maximum ?

Les eaux riches en bicarbonate sont les plus indiquées pour éliminer. Le bicarbonate attaque les graisses consommées et aide à réduire les brûlures d’estomac grâce à son PH basique. Plus l’eau est riche en calcium, magnésium et bicarbonate et plus la digestion des graisses (et la digestion tout court) est efficace. On trouve ces minéraux dans la Contrex, l’Hépar, la Courmayeur ou encore le bicarbonate dans la Salvetat et la Vichy Célestins. Un régime à base d’eau n’étant pas magique, il est conseillé d’avoir une alimentation équilibrée et de faire du sport. 

Quelle eau boire en cas de douleurs musculaires, crampes ? 

Les muscles ont besoin d’être hydratés lorsque l’on fait du sport, le corps transpire et perd des ions et des minéraux : il faut donc lui redonner ce qu’il a perdu. La solution ? Boire de l’eau ! Cela aide à lutter contre la fatigue due à cette perte. Le magnésium joue sur la conduction musculaire, le bicarbonate aussi pour ses propriétés anti-acides, le calcium est nécessaire pour les muscles et la silice pour les cartilages. Buvez donc de l’Hépar, de la Salvetat, de la Contrex ou encore de la Vittel riche en silice, minéral intéressant pour la peau et pour lutter contre l’arthrose. L’idéal ? C’est d’alterner. Par contre, les crampes ne sont pas forcément dues à une déshydratation, consultez votre médecin si le problème persiste. 

Quelle eau boire quand on est enceinte ? 

Il n’y a pas d’eau en particulier à boire lorsqu’on attend un bébé. L’essentiel est de boire en quantité suffisante (1,5 à 2 litres d’eau par jour). On peut trouver des eaux qui répondent aux soucis provoqués par la grossesse. Souvent les femmes enceintes sont constipées, aussi, on leur conseille de boire des eaux riches en magnésium comme l’Hépar. Elles ont aussi parfois des aigreurs d’estomac, la Salvetat ou la Vichy Célestins peuvent les aider grâce à leur concentration en bicarbonate. N’hésitez pas à varier au maximum les eaux pour avoir un apport en minéraux le plus complet possible. Évitez d’ajouter du sucre (citron, sirops…) à votre eau. Si vous souhaitez lui donner du goût, mettez-y seulement une feuille de menthe fraîche. 


Source : JDF Santé

Trop de bactéries fécales : la carte 2025 des plages à éviter pour ne pas tomber malade

Trop de bactéries fécales : la carte 2025 des plages à éviter pour ne pas tomber malade

25% des plages françaises ne sont pas sûres…


Chaque été, des milliers de Français se rendent à la mer pour profiter d’un moment de fraîcheur. Mais toutes les plages ne se valent pas… Certaines sont même formellement déconseillées à la baignade en raison de la présence de bactéries comme Escherichia coli ou les entérocoques, susceptibles de représenter un véritable risque pour la santé. Une baignade dans une eau contaminée peut entraîner des maladies infectieuses telles que la gastro-entérite, la dermatite bactérienne, la conjonctivite infectieuse, l’otite externe, ou plus rarement la leptospirose. Pour aider les vacanciers, un classement sanitaire des plages du littoral a été mis en place.

Ce classement 2025 a été établi par l’association Eaux et Rivières de Bretagne, à partir de données officielles fournies par les Agences Régionales de Santé (ARS). Entre juin et septembre, ces agences effectuent des prélèvements d’eau pour détecter la présence de bactéries fécales. La carte classe les plages en quatre catégories : « recommandée », « peu risquée », « déconseillée » ou « à éviter ». Cette année, 1 854 plages du littoral métropolitain ont été évaluées. Parmi elles, 83 sont classées « à éviter », 364 « déconseillées », 814 « peu risquées » et 593 « recommandées ». L’association note une dégradation entre 2024 et 2025 : 76% des plages sont désormais considérées comme sûres, contre 78% l’année précédente. En cause, les fortes pluies de l’été 2024, qui ont provoqué des débordements et un lessivage des sols agricoles.

Classement des eaux de baignades 2025 © labelleplage.fr

Parmi les plages à éviter pour l’été 2025, une majorité se trouvent dans le Nord, en Bretagne ou en Normandie. Certaines sont aussi situées sur la côte Atlantique ou au bord de la mer Méditerranée mais elles sont moins nombreuses. L’ensemble des plages recommandées ou non est visible sur le site labelleplage.fr, L’association recommande une plage si au moins 95% des prélèvements sont « bons ». Les plages avec un score inférieur à 70% sont à éviter.

Avant de plonger, ayez le réflexe de consulter la carte. En cas de doute, choisissez une plage surveillée, évitez la baignade après un orage et rincez-vous soigneusement après être sorti de l’eau, surtout pour les enfants et les personnes sensibles. En cas de diarrhée persistante, fièvre, douleurs abdominales, éruption cutanée ou irritation oculaire dans les 48 à 72 heures suivant une baignade, il est conseillé de consulter rapidement un médecin. Un prélèvement peut permettre d’identifier l’origine de l’infection.


Source : JDF Santé

C'est le fromage parfait à la ménopause : il ne fait pas grossir et comble les envies de sucre

C'est le fromage parfait à la ménopause : il ne fait pas grossir et comble les envies de sucre

Beaucoup de femmes se retrouvent démunies face aux bouleversements de la ménopause.


La vie n’est pas toujours bien faite. Beaucoup de femmes se font cette remarque quand la ménopause arrive. Alors qu’elles arrivaient à peu près à maintenir leur ligne et se sentir en forme, voilà qu’un bouleversement hormonal vient tout chambouler. Si les symptômes de la ménopause ne touchent pas uniformément toutes les femmes à 50 ans, certains sont quand même particulièrement fréquents. Les bouffées de chaleur par exemple, les troubles de l’humeur, mais aussi… la prise de poids. Cette prise de poids peut être très difficile à vivre, surtout quand on fait attention depuis des années à ses repas et qu’on multiplie les efforts pour se retenir à table. 

« La ménopause entraîne des changements hormonaux importants, notamment une baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone, qui affectent directement l’appétit et les comportements alimentaires axés sur la récompense, explique le Dr Jason Itri au média EatThis, NotThat! Ces changements peuvent accroître les envies de sucré et de salé. » Pour répondre à ces envies sans impact négatif sur le corps, ce médecin conseille une chose très simple : manger plus de protéines, entre 20 à 30 grammes par repas selon lui. Cela vaut aussi pour le petit creux de l’après-midi.

En clair, on oublie les gâteaux, brioches, chocolats… Bref tout ce qui est beaucoup trop calorique et mauvais pour la santé et on les remplace par des aliments riches en protéines. Par exemple… Du fromage ! Mais pas n’importe quel fromage. Selon le Dr Itri, le meilleur fromage pour les femmes ménopausées en quête d’une collation validée par les experts médicaux, c’est le cottage cheese. Ce fromage fraisest naturellement riche en protéines et se démarque par son goût finement salé et sa texture granuleuse. Avec des craquelins, sur du pain grillé ou avec des légumes (concombre, carottes…) c’est une excellente collation pour couper la faim et combler une envie de sucré ou de salé.

L’alimentation joue un rôle clé au moment de la ménopause. Manger plus de protéines, limiter les sucres rapides, privilégier les fibres, les bons gras, le calcium et la vitamine D sont autant de réflexes simples pour préserver sa masse musculaire, réguler sa faim, et protéger sa santé osseuse. Sans tomber dans les extrêmes ni s’interdire tous les plaisirs, l’essentiel est d’adapter son assiette à un corps qui change, en misant sur des aliments rassasiants, nourrissants, et bons pour le moral. Sans oublier de conserver une activité physique régulière. Il est par exemple recommandé de faire du renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine pour ralentir la fonte des muscles liée à l’âge et améliorer l’équilibre.


Source : JDF Santé

À la minute près : un médecin révèle le temps à passer au soleil pour recharger sa vitamine D

À la minute près : un médecin révèle le temps à passer au soleil pour recharger sa vitamine D

C’est l’idéal pour prévenir les carences de la rentrée prochaine.


S’il y a bien une vitamine à ne pas négliger l’été, c’est la vitamine D. Elle joue un rôle essentiel dans l’organisme : elle booste l’immunité, protège les os et contribue même à un bon moral. Pourtant, « 2 Français sur 3 sont concernés par un déficit en vitamine D », nous expliquait le Dr Charley Cohen dans un précédent article. Et ce manque peut se traduire par une fatigue persistante, des douleurs, des troubles de l’humeur… Masi avant de penser « supplémentation », une chose bien plus simple est accessible à tous : s’exposer au soleil. Combien de temps ? A quelle heure ? Et surtout, comment le faire sans risque ?

La vitamine D est synthétisée par la peau sous l’effet des rayons UVB (ultraviolets B) du soleil. Elle est ensuite transformée en hormone active par le foie et les reins. Elle intervient dans le fonctionnement du système immunitaire et la prévention de certaines maladies chroniques. On trouve la vitamine D dans certains aliments (poissons gras, œufs, foie de morue…) et en pharmacie dans les compléments alimentaires, mais la lumière du soleil reste la principale source naturelle de vitamine D pour ne pas en manquer. 

Et bonne nouvelle : inutile de s’exposer pendant des heures. Selon le Dr Karan Rajan, médecin au sein du NHS britannique, « 25 minutes d’exposition au soleil plusieurs fois par semaine suffisent à maximiser la production naturelle de vitamine D par la peau ». L’idéal est de découvrir les bras, les jambes ou le visage en fin de matinée ou en fin d’après-midi, quand les rayons sont suffisamment puissants pour activer la synthèse de la vitamine sans être trop agressifs. « Les crèmes solaires bloquent les UVB, donc il est conseillé de rester sans protection les 10 à 20 premières minutes d’exposition », explique le Dr Rajan. Ensuite, il faut se protéger.

S’exposer au soleil trop longtemps est dangereux. Les UVB deviennent nocifs : coups de soleil, vieillissement prématuré, allergies, cancers… Pour limiter ces risques, mieux vaut s’hydrater, porter un chapeau, et appliquer une crème solaire indice 50, quel que soit son type de peau. « Pensez à vérifier l’indice UV sur l’application météo de votre téléphone : au-delà de 3, la crème solaire est indispensable », rappelle le médecin.


Source : JDF Santé

Douleurs de croissance : comment les soulager ?

Douleurs de croissance : comment les soulager ?

Les douleurs de croissance apparaissent de façon irrégulière la nuit chez les enfants âgés de 3 à 5 ans. Mais sont-elles vraiment dues au fait de grandir ? Et comment les soulager ? Le point avec le Dr Sylvie Hubinois, pédiatre.


Votre enfant se réveille de temps en temps la nuit et pleure car « il a mal aux jambes » ? Il souffre probablement de ce qu’on appelle des « douleurs de croissance ». Elles correspondent à des douleurs des membres inférieurs – souvent au niveau des genoux, des mollets ou devant les tibias, plus que dans les cuisses – qui surviennent pendant quelques semaine, de façon intermittente et « par crise ». Comme pour les courbatures, elles se font ressentir la nuit, lorsque le corps de l’enfant se relâche. A partir de quel âge peuvent-elles apparaître ? A quoi sont-ce dues ? Comment les soulager et quand faut-il s’inquiéter ? Le Dr Sylvie Hubinois, pédiatre et présidente de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire).

A quoi est-ce dû ?

« Les douleurs de croissance concernent surtout certains enfants de 3 à 8 ans, qui bougent beaucoup« , pose d’emblée Sylvie Hubinois. « Après avoir joué, couru ou fait de l’exercice physique toute la journée, l’enfant peut ressentir des douleurs, plus ou moins intenses, pendant la nuit et pleurer« . Mais alors, est-ce vraiment car l’enfant grandit ? « Grandir ne peut pas faire mal », rassure la pédiatre. S’il n’y a à ce jour aucune donnée scientifique aux sujets des « douleurs de croissance », une hypothèse pourrait expliquer l’apparition de ces douleurs. « Chez certains enfants qui bougent beaucoup, l’os grandirait un petit peu plus vite que les muscles et les tendons qui sont alors sous tension« , explique l’experte. Les « douleurs de croissance » seraient donc dus à « un différentiel de croissance entre l’os, les muscles et les tendons« , mais ne seraient donc pas directement liées à la croissance. Sinon, elles surviendraient pendant la croissance rapide, à savoir avant l’âge de 3 ans et à l’adolescence. Et alors qu’elles s’observent souvent la nuit après une journée active ou chez des enfants dynamiques, « les douleurs de croissance sont probablement en rapport avec une fatigue musculaire« , précise le Dr. Hubinois.

Homéopathie, massage… Comment les soulager ?

Le fait de masser les genoux ou les mollets de l’enfant à l’aide d’une crème antalgique ou chauffante par exemple peut suffire à calmer la douleur et à ce que l’enfant puisse se rendormir. « Si les douleurs ne passent pas, vous pouvez lui donner un antalgique de type paracétamol« , conseille la pédiatre. L’homéopathie peut également atténuer les douleurs : dans ce cas, demandez toujours l’avis d’un médecin ou d’un homéopathe qui pourra vous renseigner sur la formule et le dosage à prendre.

Quand s’inquiéter ?

« Surveillez les symptômes de votre enfant. Parfois, des examens complémentaires sont nécessaires »

Il faut savoir que les « douleurs de croissance » ne sont pas des douleurs chroniques : elles surviennent quelques temps par « crise » et disparaissent. Ainsi, « si les douleurs ne sont pas isolées, ne surviennent pas uniquement la nuit, sont répétées ou accompagnées d’autres symptômes comme le fait de boiter, d’être fatigué ou d’avoir de la fièvre, il faut absolument consulter« , recommande le Dr Hubinois. « Le médecin ou le pédiatre va alors procéder à un examen clinique complet pour éliminer d’autres diagnostics nécesssitant un traitement et une prise en charge médicale spécifique. C’est-à-dire qu’il va vérifier tous les muscles et toutes les articulations afin d’écarter ou non la piste d’une pathologie organique sous-jacente« . En effet, certaines maladies peuvent provoquer des douleurs aux jambes de manière répétée. Une douleur à la hanche peut par exemple se répercuter sur les genoux : l’enfant exprime alors une douleur au niveau des genoux, alors que l’examen clinique lui révèle une douleur à la hanche.

Par exemple, des douleurs au niveau des membres inférieurs pourraient être les signes d’une maladie plus sérieuse : dans ce cas, ces douleurs sont en règle différentes et continues (y compris la journée). Par ailleurs, si l’enfant éprouve une douleur qui l’empêche de marcher ou qui le fait boiter, il peut s’agir par exemple, d’un rhumatisme inflammatoire ou encore, d’une infection ostéo-articulaire, voire d’une pathologie plus sévère (il y aura alors d’autres signes de type fatigue, pâleur…). Et dans ces cas, des examens approfondis radiologiques, biologiques voire IRM ou scintigraphie, peuvent être nécessaires. Enfin, cela peut être la manifestation d’un traumatisme (responsable d’un fracture ou d’une entorse…) qui est jusque là passé inaperçu : « dans ce cas, les douleurs sont plus continues et surviennent en marchant par exemple, pendant la journée« , précise l’experte. En somme, les « douleurs de croissance » ne sont pas inquiétantes, mais il faut se méfier si elles persistent et surviennent de manière répétée, en journée aussi et pas seulement la nuit et si elles deviennent chroniques. Il est donc important d’en parler à son médecin. De même, « si des douleurs au niveau des membres inférieurs apparaissent avant l’âge de 3 ans et après 8 ans, mieux vaut consulter« , conclut la spécialiste.


Source : JDF Santé