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Rééducation : types, c'est quoi, pour qui ?

Rééducation : types, c'est quoi, pour qui ?

C’est quoi la rééducation ?

La rééducation a pour objectif de minimiser les conséquences physiques et psychologiques causées par un problème de santé suite à un accident, un traumatisme, un problème de santé…… Elle est pratiquée dans un contexte pluridisciplinaire associant médecins et personnel paramédical spécialisé. La rééducation s’adresse à tous, quel que soit l’âge. Les soins peuvent être fait au cours d’une hospitalisation ou en consultation privée dans le cabinet du professionnel.

Quels sont les différents types de rééducation ?

L’équipe autour du patient dépendra du problème de santé rencontré (médical, déficience, incapacité, handicap)…. Les différents types de rééducation possibles sont :

  • La kinésithérapie. « Elle utilise différentes techniques (massage, mobilisations passives et actives, physiothérapie, exercices d’équilibre et de proprioception) pour aider l’articulation ou le muscle à retrouver force et mobilité« , explique le Dr. Christophe Delong, médecin spécialiste de Médecine Physique et de Réadaptation.
  • L’ergothérapie. Elle étudie, aménage et conçoit l’environnement du patient pour le rendre plus accessible. « Il préconise et conçoit des aides techniques afin d’aider les patients à retrouver leur autonomie au quotidien« , ajoute le Dr. Delong.
  • La podologie. Elle réalise des semelles orthopédiques afin de compenser un déséquilibre.
  • L’appareilleur orthopédique. « Il réalise corsets, orthèses et attelles selon le besoin du patient et son handicap« , indique notre expert.
  • L’orthophonie. Elle aide les personnes présentant des difficultés de parole, de langage et de communication à s’exprimer.
  • L’orthoptie. Il prend en charge la rééducation des yeux.

Et également : les infirmiers, les aides-soignants, les assistantes sociales, les diététiciens, les professeurs d’activité physiques adaptée, les psychologues…

Qui doit faire de la rééducation ?

De nombreux handicaps, maladies et situations peuvent nécessiter le recours à une rééducation : 

  • Une maladie : un AVC, des pathologies neuromusculaires, des pathologies neurodégénératives comme une sclérose en plaque ou la maladie de Parkinson, une amputation, une paralysie…
  • En post-accouchement 
  • Un traumatisme ou une blessure
  • Une intervention chirurgicale
  • En cas de troubles orthopédiques (malformations, retard moteur…)
  • En cas de troubles articulaires : arthrose, polyarthrite rhumatoïde… 
  • Le port d’une prothèse, notamment à la hanche, au genou ou à la main.
  • Des douleurs chroniques ou à répétition : une lombalgie, une tendinite, cervicalgie, fibromyalgie…
  • Un suivi de sportif

Qui consulter pour faire de la rééducation ?

L’accès à ces professionnels de santé nécessite la prescription de votre médecin traitant. Mais depuis l’adoption de la loi Rist en mai 2023, l’accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, sans passer par le médecin traitant, est possible. Cet accès direct est toutefois limité aux soignants qui exercent dans des structures comme un hôpital, une clinique, un établissement social ou médico-social ou, en ville, dans une maison ou un centre de santé. Pour les masseurs-kinésithérapeutes, par exemple, le nombre de séances autorisées en accès direct est limité à huit.

Comment se passe une séance de rééducation ?

Tout dépendra de ce qui a nécessité une rééducation et du professionnel de santé consulté. En tronc commun, lors de la première séance, un bilan est réalisé. « Ensuite, chez le kinésithérapeute, par exemple, lors de toute première séance, le praticien interroge son patient sur les raisons qui l’amènent à consulter, les gênes et douleurs ressenties au quotidien, il regarde les examens radiologiques et évalue les déficiences fonctionnelles, précise le Dr. Delong. Une fois ce bilan effectué, et en fonction du problème rencontré, il pourra proposer différents exercices à pratiquer au cabinet« . Parfois, il vous sera demandé de les réaliser également chez vous. 

Au bout de combien de temps en voit-on les résultats ?

La rééducation donne, le plus souvent, de très bons résultats, quel que soit le problème rencontré. Mais il s’agit d’un travail progressif.

Quel est le prix d’une séance de rééducation ?

Selon l’Assurance maladie, la consultation d’auxiliaire médicaux tels que les infirmières, les kinésithérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes, les pédicures-podologues secteur 1 est de 16,13 € la séance.

Est-ce remboursé ?

L’Assurance Maladie rembourse la séance à hauteur de 60 %.

Merci au Dr. Christophe Delong, médecin spécialiste de Médecine Physique et de Réadaptation.


Source : JDF Santé

Voici la durée de sieste à ne pas dépasser sous peine de risques cardiaques

Voici la durée de sieste à ne pas dépasser sous peine de risques cardiaques

Amateurs de sieste, prenez garde à ne pas sombrer trop longtemps ! Faire une sieste de 30 minutes ou plus augmenterait le risque de développer une fibrillation auriculaire selon une étude espagnole présentée au congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC) qui s’est tenu à Malaga (Espagne) en avril 2023. La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque qui se traduit par une succession de contractions rapides et désordonnées du coeur. Pendant près de 14 ans, les auteurs ont suivi 20 348 volontaires âgés en moyenne de 38 ans (61% de femmes), sans fibrillation auriculaire au début de l’étude. Ils ont récupéré leurs antécédents médicaux (diabète, hypertension artérielle…), leur âge et leurs habitudes de vie (tabac, activité physique, café…). Ils les ont séparés en 3 groupes selon la durée quotidienne de leur sieste.

Des risques de fibrillation auriculaire quand la sieste est trop longue

Résultat : les personnes qui dormaient 30 minutes ou plus par jour avaient deux fois plus de risque de souffrir de fibrillation auriculaire. « Les siestes pendant la journée devraient être limitées à moins de 30 minutes » a déclaré l’auteur de l’étude, le Dr Jesus Diaz-Gutierrez de l’hôpital universitaire Juan Ramon Jimenez, à Huelva, en Espagne. Pour lui, « les personnes dont le sommeil nocturne est perturbé devraient éviter de compter sur la sieste pour combler le manque ». Les longues siestes peuvent perturber l’horloge interne du corps (rythme circadien) et réduire la qualité du sommeil la nuit (réveils, temps de sommeil écourté).

Quelle durée idéale pour une sieste bonne pour la santé ?

Dans une seconde analyse, les chercheurs espagnols ont observé que les personnes faisant la sieste moins de 15 minutes avaient un risque réduit de 42% de développer une fibrillation auriculaire. Ceux qui dormaient 15 à 30 minutes voyaient ce même risque réduit de 56 %. Ainsi, la durée optimale de la sieste suggérée par ces résultats serait comprise entre 15 et moins de 30 minutes.

« Des études plus importantes sont nécessaires pour déterminer si une courte sieste est préférable à ne pas faire de sieste du tout. Il existe de nombreuses explications potentielles aux associations entre la sieste et la santé. Par exemple, une courte sieste diurne peut améliorer le rythme circadien, abaisser la tension artérielle et réduire le stress » a rappelé le Dr Jesus Diaz-Gutierrez. 


Source : JDF Santé

281 médicaments jugés critiques en France : liste, c'est quoi ?

281 médicaments jugés critiques en France : liste, c'est quoi ?

Mardi 16 mai, à l’Assemblée Nationale, conformément aux engagements annoncés par le ministre de la Santé, 281 médicaments ont fait l’objet d’une liste « critique ». Parmi eux : l’amoxicilline, le paracétamol, l’insuline ou la vigabatrine« Cette liste nous permettra de mieux étudier la chaîne de production de chaque médicament et de mettre en place des mesures concrètes pour éviter les ruptures«  a commenté François Braun. La mise en place de cette liste avait été annoncée par communiqué en février 2023. Ces médicaments sont « dits « critiques » car stratégiques pour la santé des concitoyens ». 

En 2022, ce sont 3500 signalements de ruptures de stocks et de risques de ruptures qui ont été recensés en France contre 2160 en 2021 selon un bilan transmis à l’AFP par l’Agence nationale de sécurité du médicament. Dans les pharmacies, en France comme en Europe, le manque d’antibiotiques, d’anti-épileptiques, d’anticancéreux ou encore de paracétamol suscite de nombreuses inquiétudes. Des tensions d’approvisionnement qui conduisent le gouvernement à adopter une politique de mesures concrètes, à savoir « un plan hivernal » avec l’augmentation chaque hiver de la consommation de certains médicaments et « un plan blanc du médicament » en cours de mise en place.

Le retour « de la souveraineté industrielle », prôné par le Président Emmanuel Macron, intègre également les industries du médicament à travers les plans « France Relance », « France 2030 » ou « Choose France » avec à la clé plus d’un milliard d’euros investis par ces dernières. Afin d’harmoniser les politiques face aux pénuries, François Braun a également plaidé en faveur d’une action au niveau européen, en préconisant davantage de transparence des laboratoires pharmaceutiques sur la production, une solidarité plus forte entre les pays disposant de stocks et ceux qui en manquent et enfin une liste de médicaments considérés comme essentiels pour garantir leur production en France et en Europe. L’Agence du médicament actualise régulièrement la liste des médicaments en tension sur son site.


Source : JDF Santé

Le CBD est-il efficace pour dormir ? Lequel ?

Le CBD est-il efficace pour dormir ? Lequel ?

Le CBD ou cannabidiol est une molécule extraite de la plante de cannabis/chanvre utilisé pour procurer des bienfaits thérapeutiques. Le CBD agit sur les récepteurs du système endocannabinoïde, présents dans quasi toutes les cellules de notre corps, et qui régit les différents équilibres (gestion du poids, température corporelle, glycémie, rythme cardiaque…). Il peut être utilisé en cure d’un mois ou temporairement quand les troubles du sommeil se présentent. Est-ce que le CBD est efficace contre l’insomnie ? Y a-t-il un risque de dépendance au CBD pour dormir ?

Est-ce que le CBD est efficace contre l’insomnie ?

Le CBD peut être efficace contre l’insomnie mais il est important pour mieux traiter les insomnies de comprendre leurs causes. « Le CBD va agir ponctuellement pour aider l’endormissement et favoriser le sommeil mais si les insomnies sont répétées, il va falloir aller plus loin et déterminer les raisons de leur apparition (stress, troubles digestifs, dérèglements hormonaux) parce que le CBD ne sera pas efficace à long terme« , souligne Alexia Pier, naturopathe. L’utilisation du CBD va aider lorsque l’on souffre de troubles anxieux lors de l’endormissement, de douleurs physiques, si le sommeil n’est pas réparateur (sommeil profond), s’il existe des changements de rythme de vie (horaires décalés) ou un traitement médicamenteux qui viendrait dérègler les rythmes de sommeil. « Pour avoir des résultats sur le long terme, il va falloir faire une recherche de fond avec un thérapeute« , ajoute-t-elle.

Quel CBD prendre pour un bon sommeil ?

Pour favoriser un bon sommeil, il existe plusieurs variétés de fleurs de CBD : les fleurs de CBD Indica sont recommandées car elles vont avoir un effet relaxant : « les fleurs Indica sont conseillés pour l’endormissement et la détente ». Pour un bon sommeil, il est aussi intéressant d’associer le CBD à d’autres plantes adaptogènes ou à des plantes aux propriétés particulières comme la mélisse ou la verveine. « Cette association que l’on retrouve dans certaines huiles de CBD est un petit plus pour favoriser le sommeil« . Il existe aussi du CBD enrichi en vitamines du groupe B, qui participent à une détente nerveuse. « Il ne faut pas hésiter à utiliser diverses formules du CBD pour apprécier les résultats« , insiste-t-elle.

Comment utiliser le CBD pour dormir ?

Il existe aujourd’hui plusieurs formats de CBD du fait de l’effervescence commerciale autour de ce produit : huile, gomme à mâcher, spray, infusion…

► L’utilisation du CBD sous forme d’huile va avoir un impact fort sur son assimilation par l’organisme. En effet, l’huile de CBD est utilisée en sublinguale et va cibler les vaisseaux sanguins sous la langue et donc assurer des effets rapidement.
► Boire une infusion à base de CBD le soir avant le coucher en complément de l’huile de CBD peut être très intéressant. « Pour plus d’effets, on peut combiner les formes. Par exemple de l’huile de CBD en sublingual, avec en parallèle des infusions et des gommes à mâcher« .
► Les gommes à mâcher en CBD peuvent aussi intégrer des plantes favorisant le sommeil et restent intéressantes en ajout à l’utilisation de l’huile de CBD.

Est-ce dangereux de prendre du CBD pour dormir ? 

Prendre du CBD pour dormir n’est pas dangereux si on le choisit de qualité, aux normes françaises. « Il convient donc de consommer un produit normé et de suivre les recommandations et la posologie indiquée ». Si on consomme trop de CBD, les effets ne seront pas graves mais inconfortables comme de la somnolence, des troubles digestifs, une perte d’appétit, des nausées… « Le CBD n’est pas un produit anodin, il doit être utilisé à de fins thérapeutiques pour atténuer des symptômes inconfortables. Il faut le garder en tête, le CBD ne doit pas devenir un produit plaisir ou festif« , précise Alexia Pier. Les réactions à l’utilisation du CBD peuvent être différentes d’une personne à l’autre et dépendent de la durée, de la prise, de l’intensité, de la physiologie de la personne, de son patrimoine génétique et des antécédents médicaux.

Y a-t-il un risque de dépendance au CBD pour dormir ? 

Il n’y a pas de risque de dépendance au CBD dans la mesure où il contient très peu de THC, la molécule responsable des effets psychotropes. « En France, le CBD ne contient peu, voire très peu de THC, 0,3 % maximum. » D’ailleurs, il faut savoir qu’il existe des études en cours en France sur l’utilisation du CBD dans le sevrage à l’alcool et dans la réduction de la dépendance.

Quelles sont les contre-indications au CBD pour dormir ?

Le CBD peut avoir des interactions dans certains cas, notamment chez les personnes qui souffrent de troubles psychotiques sévères, d’insuffisance hépatique et/ou rénale, de maladies cardiovasculaires sévères. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte et/ou allaitante, et chez les moins de 18 ans. Le CBD peut aussi interagir avec certains médicaments sensibles à la consommation de jus de pamplemousse, notamment les traitements antihypertenseurs, antihistaminiques et hormonaux. Il faut toujours demander un avis auprès d’un professionnel de santé avec d’utiliser du CBD.

Merci à Alexia Pier, naturopathe à Metz.


Source : JDF Santé

Coup de chaleur : symptômes, durée, urgence, que faire ?

Coup de chaleur : symptômes, durée, urgence, que faire ?

En cas de forte chaleur, notre corps réagit en actionnant son système de refroidissement pour maintenir la température corporelle à 37°C même s’il fait plus chaud dehors. Comment ? Par la vasodilatation et par la sudation. La vasodilatation des vaisseaux que l’on ressent bien lorsqu’il fait chaud (jambes lourdes, mains et pieds gonflés, surface de la peau chaude) permet d’évacuer la chaleur vers la surface du corps. La sueur permet, quant à elle, de refroidir la surface de la peau. Les nourrissons chez qui le mécanisme n’est pas encore finalisé et les personnes âgées chez le mécanisme ne fonctionnent plus aussi bien sont les plus à risque du coup de chaleur. Cet état de déshydratation est une urgence médicale qui peut engager le pronostic vital. Que faire en cas de coup de chaleur ?

Définition : qu’est-ce qu’un coup de chaleur ?

Le coup de chaleur correspond à une surchauffe de l’organisme avec une température au-delà de 40 degrés. Le corps n’arrive plus à faire face à l’augmentation de la température interne liée à l’activité musculaire et/ou à une ambiance surchauffée (canicule). On distingue ainsi le coup de chaleur classique chez des personnes exposées de façon prolongée à une température ambiante chaude et humide (par exemple, rester des heures dans une voiture ou dans un RER en pleine chaleur) du coup de chaleur d’exercice qui survient au décours d’une activité physique intense et soutenue (coup de chaleur classique). Le coup de chaleur classique survient sous forme épidémique lors de vagues de chaleur, et prédomine chez les personnes âgées, fragiles, souffrant de pathologie chronique : cardiovasculaire, pulmonaire ou mentale.

Qu’est-ce qu’un coup de chaleur d’exercices ?

Le coup de chaleur d’exercice survient au décours d’une activité physique intense et soutenue dans une atmosphère chaude, de façon sporadique et affecte les sujets jeunes, en bonne santé tels que les athlètes de haut niveau et le personnel militaire. Les symptômes sont similaires au coup de chaleur classique à la différence que le sujet a plutôt la peau humide en raison d’une importante transpiration, plutôt que sèche.

Quels sont les symptômes du coup de chaud ?

Le diagnostic de coup de chaleur classique repose sur l’hyperthermie et des troubles de la conscience après une exposition à une atmosphère chaude et humide. Parmi les symptômes du coup de chaleur :

  • une fièvre brutale qui atteint ou dépasse 40°c
  • des palpitations
  • maux de tête iolent
  • des rougeurs diffuses
  • la peau est chaude et très sèche (la sudation s’arrête) / chez les sportifs, la peau est chaude et plutôt humide.
  • des vomissements
  • des diarrhées
  • confusion mentale, délire et état d’agitation grave

Combien de temps dure un coup de chaud ?

Dans les formes bénignes et rapidement prises en charge, le coup de chaleur dure généralement moins de 12 heures

Que faire en cas de coup de chaleur ?

Il faut demander une assistance médicale au plus vite : appeler le 15. En attendant :

  • placer le sujet à l’ombre
  • le refroidir en l’aspergeant d’eau froide et en le ventilant
  • ou bien donner une douche froide ou un bain frais.

Aucun traitement pharmacologique adjuvant pouvant accélérer le refroidissement n’a montré son efficacité.

Quels sont les risques du coup de chaleur ?

Le coup de chaleur est une urgence médicale car il peut engager le pronostic vital. Il peut entraîner des troubles neurologiques (délire, convulsions ou coma) puis des défaillances dites « multiviscérales » et évoluer vers le décès. Les défaillances multiviscérales sont :

  • Défaillance cardio-vasculaire : hypotension artérielle, état de choc
  • Défaillance respiratoire : polypnée, hypoxémie profonde
  • Défaillance rénale : oligo-anurie, insuffisance rénale modérée à sévère.
  • Défaillance hématologique : troubles de l’hémostase avec thrombopénie, voire fibrinolyse et coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD).
  • Défaillance hépatique (plus rare).

Parmi les complications les plus sévères observées à la suite d’un coup de chaleur sont :

Comment éviter le coup de chaleur ?

► Boire de l’eau régulièrement sans attendre d’avoir soif (au moins 1,5 L par jour). Premières personnes concernées, les nourrissons et les personnes âgées. Ces dernières qui ne ressentent parfois pas la sensation de soif doivent se forcer à boire.

► Eviter les efforts physiques et le sport qui augmentent la température interne de votre corps.

► Porter des vêtements légers et amples car ils favorisent la circulation de l’air, plutôt de couleur claire pour ne pas retenir la chaleur.

► Se rafraîchir plusieurs fois par jour : n’hésitez pas à prendre des douches, à vous mouiller la tête, à utiliser des brumisateurs ou des linges humides.

► Les ventilateurs ? Ils procurent une sensation de fraîcheur agréable par la circulation de l’air, mais lorsque l’air est chaud, il reste chaud et en fait, il ne vous rafraîchit pas. Ce n’est donc pas suffisant pour vous rafraîchir. Il est préférable de vous mouiller régulièrement.

► Que boire ? Evitez l’alcool, les boissons sucrées, et à forte teneur en caféine (café, thé). Préférez l’eau plate et gazeuse (enrichie en sel) et les jus de fruits frais.

► Que manger ? Continuez à manger normalement en privilégiant de préférence les fruits et les légumes : salades de crudités, soupes fraîches, mais aussi des laitages (yaourts liquides, milkshakes…).

► Couvrez-vous la tête. Au choix, chapeaux, casquettes, ou foulards vous éviteront des insolations.

► Même si la chaleur fatigue, ne faites pas la sieste au soleil !

► Restez dans des pièces bien aérées et fraiches. Fermez les volets et ouvrez les fenêtres pour laisser passer l’air. Si votre appartement est vraiment chaud, arrangez-vous pour rester dans des endroits frais ou climatisés au moins deux ou trois heures pendant la journée (grands magasins, cinémas, lieux publics).


Source : JDF Santé