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Les médecins insistent : cette viande ne doit jamais être cuisinée si elle n'est pas complètement décongelée

Les médecins insistent : cette viande ne doit jamais être cuisinée si elle n'est pas complètement décongelée

Il faut toujours vérifier qu’il ne reste pas de cristaux de glace dans les parties épaisses de cette viande.


Il faut toujours vérifier qu’il ne reste pas de cristaux de glace dans les parties épaisses de cette viande.

Cuisiner un aliment encore congelé peut arriver par manque de temps. Mais certains produits alimentaires ne tolèrent pas cette improvisation. Selon les autorités sanitaires, passer du congélateur à la poêle sans étape intermédiaire peut exposer à des risques d’intoxication sévères. Et il existe une viande, en particulier, qui ne doit jamais être mise à cuire sans avoir été complètement décongelée, sous peine sinon de rendre malade toute la famille.

La congélation prolonge la durée de vie des aliments à condition de respecter les règles d’hygiène. Les membres de l’agence sanitaire de l’alimentation Food Standards Agency (FSA) rappellent qu’il est préférable de placer les produits au congélateur avant leur date limite de consommation pour préserver leur sécurité une fois décongelés. Car, le vrai point sensible n’est autre que la décongélation. Un mauvais geste à cette étape et les bactéries se multiplient à grande vitesse. L’agence britannique insiste : « décongeler les aliments au réfrigérateur » est la seule méthode fiable. À température ambiante, la surface se réchauffe alors que le cœur reste glacé, créant un terrain idéal pour la prolifération bactérienne. 

Ces spécialistes de la nutrition ajoutent que certains produits surgelés peuvent parfaitement être cuits directement. C’est le cas de nombreux légumes qui conservent leurs qualités gustatives et nutritionnelles lorsqu’ils passent du congélateur à la casserole. Des aliments de base comme le pain ou les petits pains n’ont aussi aucun problème à être enfournés dès la sortie du congélateur. Mais la prudence n’est pas facultative pour toutes les catégories. Les saucisses, les hachés, les crustacés et les plats maison congelés sont considérés comme sensibles et doivent impérativement être décongelés avant cuisson. En cause : leur densité et le risque que la chaleur n’atteigne pas uniformément toutes les parties. Et c’est encore plus vrai pour une viande bien précise : le poulet.

Les experts de la FSA sont formels : du poulet congelé ne doit jamais être cuit sans décongélation préalable au réfrigérateur ou via la fonction décongélation du micro-ondes. Sa chair tendre et humide constitue un terrain idéal pour des bactéries comme la salmonelle ou Campylobacter, responsables d’intoxications alimentaires parfois graves. Le poulet ne doit pas être décongelé sous l’eau chaude ou à l’air libre sur le plan de travail. Une fois la décongélation terminée, il est nécessaire de vérifier l’absence de cristaux de glace dans les parties épaisses. La chair doit être souple puis cuite à cœur. L’usage d’un thermomètre est recommandé : la température interne doit atteindre 75°C pour garantir l’élimination des germes.


Source : JDF Santé

Je suis urgentiste et voici le médicament qui envoie le plus de gens aux Urgences

Je suis urgentiste et voici le médicament qui envoie le plus de gens aux Urgences

Beaucoup le prennent « pensant qu’il est inoffensif ».


Tout le monde le connaît mais personne ne s’en méfie suffisamment. Selon l’urgentiste François-Xavier Moronval, c’est le médicament qui envoie le plus de personnes aux Urgences. Antalgique, il est utilisé pour soulager les douleurs du quotidien comme les maux de tête, les douleurs dentaires, articulaires, les règles douloureuses. Il est aussi indiqué en cas de fièvre, dans certaines affections rhumatismales (polyarthrite, rhumatisme inflammatoire…) et après un infarctus ou un AVC. Son immense popularité, couplée à son accessibilité, explique le grand nombre d’accidents liés à son automédication.

Ce traitement est vendu sans ordonnance et beaucoup le prennent « sans avis médical, pensant qu’il est inoffensif ». Or ses interactions avec d’autres médicaments sont nombreuses de même que ses contre-indications. Ce médicament ne doit pas être pris avec des traitements anticoagulants ou des antiagrégants plaquettaires (clopidogrel, ticlopidine…) car le risque d’hémorragie digestive ou cérébrale est accru. Il ne doit pas non plus être pris avec les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène ou les corticoïdes car il peut déclencher des ulcères et des saignements. Il peut aussi entraîner des réactions allergiques « parfois graves », précise l’expert. Chez l’enfant, les signes d’alerte sont des « troubles de conscience, des vomissements persistants après une fièvre et la prise du médicament » détaille le Dr Moronval. 

Ce médicament potentiellement très dangereux est l’acide acétylsalicylique plus connu sous le nom d’aspirine. C’est un médicament longtemps perçu comme « traitement de routine » qui ne doit plus être considéré ainsi. Pour rappel, l’aspirine est un anti-inflammatoire non stéroïdien et un anti-agrégant plaquettaire. Ce n’est pas un « simple » antidouleur comme l’est le paracétamol.« maximum 3 g par jour chez l’adulte, espacés d’au moins 4 heures », rappelle notre interlocuteur.

L’automédication doit rester de courte durée. Ne l’associez jamais à d’autres médicaments et ne le donnez pas à des enfants ou adolescents sans avis médical. Il est conseillé de le prendre au cours du repas pour protéger l’estomac. Si des douleurs abdominales, des vomissements sanglants, des selles noires, des saignements inhabituels ou des maux de tête avec vertiges surviennent après la prise d’aspirine, il faut immédiatement l’arrêter et consulter un médecin.

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » (éd.Stock) et créateur de la chaîne Youtube « Doc FX ».


Source : JDF Santé

Vaccins grippe-Covid : à partir du 14 octobre, en pharmacie, prix, gratuit ?

Vaccins grippe-Covid : à partir du 14 octobre, en pharmacie, prix, gratuit ?

Les deux campagnes de vaccination contre le Covid-19 et la grippe sont menées de manière conjointe. La campagne 2025-2026 débute en octobre.


C’est reparti. La campagne de vaccination grippe/Covid pour la saison 2025-2026 débutera le 14 octobre sauf « si Santé publique France venait à détecter à la fin du mois de septembre une transmission importante du SARS-CoV-2, la campagne de vaccination pourrait être amenée à démarrer plus tôt, début octobre » précise la Direction générale de la santé (DGS) au Quotidien du Pharmacien. Les Français pourront se faire vacciner jusqu’au 31 janvier 2026.

Avec quels vaccins ?

Le vaccin antigrippal sera l’Efluelda  (Sanofi) ou le vaccin avec adjuvant Fluad (Vifor France) chez les personnes de 65 ans et plus. Contre le Covid-19, c’est toujours le vaccin à ARN de Pfizer, le Comirnaty JN.1, qui sera proposé. Il est disponible en forme adulte et pédiatrique (5-11 ans et 6 mois-4 ans).

Qui doit se faire vacciner ?

Les vaccinations contre la grippe + Covid sont recommandées pour les personnes à risque de faire une forme grave de ces maladies :

  • Toutes les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • Les personnes âgées de plus de 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) ;
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y-compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial ;
  • Les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD).

Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut quand même recevoir une injection contre le Covid-19. Les populations sont éligibles à partir de 6 mois après leur dernière infection ou injection de vaccin contre le Covid-19. Ce délai est réduit à 3 mois pour les personnes immunodéprimées et les personnes âgées de 80 ans ou plus, en raison de leur déficit immunitaire.

Procédure : un vaccin administré dans chaque bras

La vaccination contre la grippe et le Covid réalise en même temps implique l’injection de deux vaccins différents (un contre la grippe, l’autre contre le Covid-19). Les deux injections (grippe et Covid-19) peuvent être pratiquées le même jour, sur 2 zones d’injection distinctes (les 2 bras par exemple mais pas dans le même bras). Si les deux vaccins ne sont pas administrés au même moment, il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations.

Des vaccins gratuits ?

Les deux vaccins sont délivrés gratuitement en pharmacie sur présentation du bon de prise en charge reçu de l’Assurance maladie (il est envoyé aux personnes à risque entre septembre et octobre). Si le bon n’a pas été reçu pour les personnes éligibles, il peut être délivré par le médecin ou le pharmacien. Pour toutes les personnes à risque, l’Assurance Maladie prend en charge le vaccin à 100 %. Le vaccin contre la grippe saisonnière est proposé aux enfants de 2 à 17 ans révolus sans maladie chronique (comorbidité) et est pris en charge à 65 % par l’Assurance Maladie. Si vous n’avez pas reçu de bon et n’êtes pas une personne à risque, le vaccin sera payant.

  • Prix du vaccin Efluelda : 24 euros
  • Prix du vaccin Fluad : 24 euros

Vous pouvez être vacciné chez votre médecin sans limite d’âge. En pharmacie, en cabinet infirmier et en cabinet de sage-femme, il faut avoir au moins 11 ans. Le plus simple est de prendre rendez-vous en ligne sur les plateformes de rendez-vous (Doctolib, Maiia…) ou contacter directement le professionnel de santé (médecin, pharmacien…) auprès de qui vous souhaitez être vacciné, en précisant qu’il s’agit d’une vaccination contre le Covid-19 et la grippe.


Source : JDF Santé

Des chercheurs préviennent : cette bactérie provoque des infarctus mortels, des millions de personnes concernées

Des chercheurs préviennent : cette bactérie provoque des infarctus mortels, des millions de personnes concernées

Elle a été retrouvée dans les artères de personnes victimes de crise cardiaque.


Elle a été retrouvée dans les artères de personnes victimes de crise cardiaque.

Près de 100 000 Français font un infarctus du myocarde chaque année. Cet accident est grave puisqu’il met en jeu le pronostic vital. Il survient lorsqu’une artère du cœur se bouche brutalement, le plus souvent à cause d’un caillot sanguin. Plusieurs facteurs de risque sont bien identifiés des médecins : tabac, cholestérol, hypertension, diabète, excès de poids, sédentarité et antécédents familiaux. Mais une étude met en lumière un coupable inattendu : une bactérie. Une découverte qui remet en question les connaissances que l’on avait jusqu’ici sur l’infarctus.

Les chercheurs à l’origine de cette découverte avaient pour objectif « d’étudier le rôle des bactéries buccales […] et du système immunitaire dans l’inflammation des plaques d’athérosclérose (dépôts de graisses qui bouchent les artères et favorisent l’infarctus, NDLR) ainsi que leur rôle comme facteur de risque d’infarctus du myocarde mortel » expliquent-ils dans le Journal of the American Heart Association. Ils ont analysé deux types d’échantillons humains : des plaques coronaires prélevées chez 121 personnes décédées de mort subite et des plaques d’athérosclérose retirées chirurgicalement chez 96 patients opérés.

Résultats : les chercheurs ont retrouvé de l’ADN bactérien – surtout celui de « streptocoques viridans » présents dans la bouche -directement à l’intérieur des plaques d’athérosclérose des sujets. 42% des plaques en contenaient. Ces bactéries se regrouperaient sous forme de biofilms, des sortes de couches protectrices qui les rendent invisibles au système immunitaire et résistantes aux antibiotiques. Tant que la plaque reste fermée, le biofilm reste caché. Mais lorsque la plaque se fissure, les bactéries en sortent, sont reconnues par le système immunitaire et déclenchent une réaction inflammatoire intense. Cette inflammation pourrait fragiliser la plaque et favoriser la formation d’un caillot responsable d’infarctus mortel.

À travers ces résultats, les chercheurs montrent qu’une infection bactérienne chronique au niveau de la bouche est dangereuse pour le coeur. « Nous avons précédemment constaté que les victimes de mort subite cardiaque souffraient d’une mauvaise santé bucco-dentaire » rappellent-ils. Une bonne hygiène bucco-dentaire est donc importante pour limiter le passage des bactéries comme les streptocoques viridans dans la circulation sanguine. Le conseil est simple : consulter au moins une fois par an un dentiste, se brosser les dents deux fois par jour pendant 2 minutes, changer sa brosse tous les 3 mois (ou avant si les poils sont usés) et utiliser le fil dentaire une fois par jour après le brossage.


Source : JDF Santé

Voici le nombre normal de réveils par nuit à 60 ans : au-delà, il faut consulter

Voici le nombre normal de réveils par nuit à 60 ans : au-delà, il faut consulter

Avec l’âge, le sommeil se fragmente naturellement.


Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), 3 Français sur 4 se réveillent au moins une fois chaque nuit. Les médecins du sommeil ne cessent de le répéter : le sommeil n’est pas un processus linéaire et ininterrompu. Dans la plupart des cas, se réveiller la nuit n’est pas inquiétant. Toutefois, la fréquence et la durée de ces réveils varient considérablement en fonction de l’âge et peuvent être des indicateurs de la qualité du sommeil. Quel est le nombre de réveils normal par nuit ?

Selon l’INSV, de l’adolescence jusqu’à 30 ans, le sommeil est plutôt consolidé et stable : on considère qu’entre 0 et 1 réveil conscient (où l’on est pleinement éveillé, dont on se souvient le lendemain) est tout à fait normal. Entre 30 et 60 ans, le sommeil est un peu plus perturbé et il est courant d’avoir 1 ou 2 réveils brefs par nuit, souvent pour aller aux toilettes, ou suite à un bruit. Si ces réveils sont courts (5 à 10 minutes max) et qu’on se rendort facilement, ils ne sont généralement pas considérés comme problématiques.

« Avec l’âge, le sommeil se fragmente naturellement. Les personnes âgées passent moins de temps en sommeil profond et leurs cycles de sommeil sont plus courts. Les réveils sont donc plus fréquents et plus longs. Il faut dédramatiser ces réveils et ne pas les considérer systématiquement comme de l’insomnie« , affirme le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste et directrice de recherche à l’INSV, dans son livre « Mieux dormir chaque nuit, être en forme chaque jour » (éd. Larousse). A 60 ans, il n’est donc pas rare de se réveiller 2 à 4 fois par nuit, en raison de besoins physiologiques (envies de faire pipi, soif), de douleurs ou de certaines conditions médicales (mal de dos…). Au-delà de 4 réveils par nuit en revanche, il vaut mieux consulter son médecin. 

Le nombre de réveils n’est pas le seul indicateur. Il faut s’inquiéter et en parler à un médecin si : les réveils sont prolongés, il y a une difficulté à se rendormir après les réveils, les réveils s’accompagnent de symptômes (ronflements forts, arrêts respiratoires suggérant une apnée du sommeil) ou si la qualité de vie en journée est affectée (fatigue excessive, somnolence, irritabilité, difficultés de concentration).


Source : JDF Santé