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Elle boit un simple cocktail en terrasse et finit aux Urgences : "J'ai souffert pendant 2 mois"

Elle boit un simple cocktail en terrasse et finit aux Urgences : "J'ai souffert pendant 2 mois"

Une blessure bien connue des dermatologues et des chirurgiens.


Un apéro d’été qui tourne mal. En juin, Ambre se rend dans un chalet au bord d’un lac avec des amis. Midi sonne, la jeune femme de 34 ans décide de préparer un délicieux cocktail puis de profiter de la journée au soleil. Deux jours plus tard, elle se réveille en panique avec ce qu’elle qualifie de « brûlures atroces » et d’impressionnantes cloques entre les doigts et sur le dessus de la main. « J’ai failli vomir« , raconte-t-elle. La douleur est telle qu’Ambre doit se rendre aux Urgences. « Quand j’arrive à l’hôpital, le médecin est déconcerté. Au début, il pense à une réaction allergique puis évoque une phytophotodermatite, familièrement connue sous le nom de « brûlure de Margarita« , confie Ambre au média FoxNews. Ses mains, brûlées au 2e degré, sont pansées avec de la gaze et de la crème anti-brûlure. 

Des cas similaires sont recensés dans des études médicales et les dermatologues connaissent bien ce type de brûlure (moins le grand public). Elle survient lorsque certains produits chimiques d’origine végétale -les furocoumarines- touchent la peau et sont ensuite exposés aux rayons UVA du soleil. « À première vue, cela peut passer pour un vilain coup de soleil« , indique le Dr Melissa Piliang, dermatologue, dans un article de la Cleveland Clinic. La réaction débute généralement 24 à 48 heures après l’exposition au soleil et provoque rougeurs, gonflements, cloques douloureuses, brûlures et démangeaisons intenses.

Les furocoumarines sont présentes en grande quantité dans les agrumes comme les citrons. « Les symptômes ne se développent que dans les zones où le produit chimique touche la peau, ce qui explique des formes étranges comme des stries ou des points où le jus de citron vert a pu couler sur la peau ou éclabousser« , complète le Dr Joshua Zeichner, directeur de la recherche cosmétique et clinique à l’hôpital Mount Sinai (USA). Dans les cas plus graves, de grosses cloques remplies de liquide peuvent se former avec une sensation de peau à vif et irritée. C’est à cause du pichet de margarita préparé pour ses amis que la jeune femme a développé cette violente allergie. Ce célèbre cocktail est à base de tequila, triple sec et citrons verts. Ambre a pressé les 18 citrons à la main. Bien qu’elle se soit rincé les mains à l’eau, les furocoumarines étaient déjà absorbées par la peau. L’exposition au soleil a ensuite déclenché la réaction cutanée.

Cloques sur les mains 2 jours après avoir pressé des citrons © Ambre Prepchuk

Pendant 2 mois, Ambre vit un calvaire. « J’ai comme des gants de boxe à la place des mains, avec des pics de douleur que je n’ai jamais ressenties auparavant et l’horrible sensation d’être cuite de l’intérieur. C’était à pleurer« . Elle peut difficilement bouger les mains et a besoin d’aide pour réaliser les gestes du quotidien comme se laver les cheveux. Elle indique également avoir des brûlures sur d’autres parties du corps, notamment sur le ventre et les jambes, là où elle a été éclaboussée par le jus de citron vert.

Tout le monde est à risque. Encore plus les personnes à la peau claire, les barmans et les employés de la restauration qui manipulent des agrumes sur les terrasses, les bars de piscine et les établissements en bord de mer. La plupart du temps, ces brûlures sont bénignes et disparaissent en quelques jours à l’aide de crème à base de corticostéroïdes. Si, comme Ambre, l’éruption persiste, consultez un médecin. Pour éviter les risques : il faut absolument se laver les mains avec de l’eau et du savon après avoir manipulé des citrons (ou porter des gants) et mettre de la crème solaire haute protection avant une exposition au soleil.


Source : JDF Santé

CARTE. Le nombre d'AVC explose dans cette région, les habitants en danger

CARTE. Le nombre d'AVC explose dans cette région, les habitants en danger

« Seul 1 Français sur 10 présente une santé cardio-neuro-vasculaire idéale », alerte la Directrice de Santé publique France.


« Seul 1 Français sur 10 présente une santé cardio-neuro-vasculaire idéale », alerte la Directrice de Santé publique France.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) font partie des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes en France. Chaque année, plus de 120 000 hospitalisations et 30 000 décès sont attribués aux AVC. Pourtant, leur répartition sur le territoire n’est pas homogène et certaines régions sont plus touchées que d’autres. Pour mieux comprendre ces disparités, Santé publique France a dressé un état des lieux de la santé cardiovasculaire par région, en s’appuyant sur les données d’hospitalisation, de prévalence et de mortalité.

Plusieurs éléments peuvent expliquer ces fortes disparités régionales en matière d’AVC : des facteurs de risque plus fréquents comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité ou un cholestérol élevé ; une alimentation plus riche en sel et en sucres, un manque d’activité physique, une consommation de tabac et d’alcool plus importante… À cela s’ajoute un accès plus limité à la prévention, aux soins précoces et à un suivi médical régulier. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent aussi jouer un rôle, certaines populations étant davantage exposées à des pathologies métaboliques.

Carte de France par taux d’AVC © Santé publique France

Parmi toutes les régions françaises, en juin 2025, La Réunion est celle qui enregistre les taux d’AVC les plus élevés, que ce soit en termes d’hospitalisations, de prévalence ou de mortalité (384 cas pour 100 000 habitants contre 231 pour la moyenne nationale). En France métropolitaine, c’est la Bretagne qui comptabilise le plus d’AVC, avec une incidence supérieure à la moyenne nationale (259 cas d’AVC pour 100 000 habitants). Environ 7600 patients sont hospitalisés pour un AVC en Bretagne chaque année, dont 80% d’origine ischémique (la forme la plus fréquente) et 20% d’origine hémorragique. Le département des Côtes d’Armor est le plus touché par les AVC en Bretagne.

Carte de France AVC ischémique par département 2012-2023 © Odisse.santepubliquefrance.fr

« Aujourd’hui, seul un Français sur dix présente une santé cardio-neuro-vasculaire idéale« , alerte le Dr Caroline Semaille, Directrice générale de Santé publique France. Un constat alarmant qui rappelle l’importance de la prévention au quotidien. Pour réduire son risque d’AVC, plusieurs gestes simples peuvent faire la différence : adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, fibres, et pauvre en sel, en sucres ajoutés et en graisses saturées est essentiel.

L’activité physique régulière, même modérée, aide à maintenir une bonne santé cardiovasculaire. Il est aussi important de surveiller sa tension artérielle, son taux de cholestérol et sa glycémie, en particulier en cas d’antécédents familiaux. Arrêter le tabac et limiter l’alcool figurent parmi les leviers les plus efficaces de prévention.


Source : JDF Santé

La boisson anti-canicule d'un urgentiste : une recette simplissime pour éviter le malaise sous 40°C

La boisson anti-canicule d'un urgentiste : une recette simplissime pour éviter le malaise sous 40°C

Cette boisson est plus efficace que l’eau pour éviter la déshydratation liée aux fortes chaleurs.


La canicule qui touche la France cette semaine peut avoir de graves conséquences sur la santé. Les personnes âgées, les enfants et les malades chroniques sont les plus exposés à la déshydratation, aux coups de chaleur, troubles cardiovasculaires… « Etre confronté à cette chaleur c’est comme si on faisait des efforts soutenus, a comparé le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, sur BFM-TV. Dès que la température dépasse 20 degrés la nuit, on récupère moins bien. » Le premier réflexe face à la canicule, c’est l’hydratation. Mais attention. Certaines boissons sont à limiter comme le thé ou le café car elles peuvent déshydrater plus qu’hydrater. Prudence aussi avec les boissons trop sucrées… Et à l’eau. Car contrairement à ce que l’on pense souvent, « il ne faut pas boire que de l’eau » insiste le médecin.

Pourquoi boire est important quand il fait chaud ? Parce que le corps transpire davantage pour réguler sa température interne. Résultat : il perd de l’eau. L’hydratation permet d’éviter les coups de fatigue, les maux de tête, les crampes et les malaises. Boire de l’eau est le meilleur réflexe quand il fait chaud mais il ne suffit pas. « Quand on sue, on perd aussi des sels minéraux dont du sel. Il suffit de passer son doigt sur sa peau et de le mettre à la bouche pour voir que la sueur est salée » a poursuivi le médecin urgentiste. Pour compenser cette perte en sel « pas besoin d’acheter des choses très chères ».

Une boisson maison, simple à préparer, permet d’éviter la déshydratation. « Il suffit de couper votre eau avec un petit peu de jus de fruits (10 à 15%) et de mettre une petite cuillère à café de sel et ça vous fait une solution de réhydratation complètement adaptée » conseille Christophe Prudhomme. Et pas d’inquiétude « vous ne sentirez pas le sel » et « c’est bien mieux que les solutés de réhydratation qui sont très chères et vous pouvez le faire à la maison sans aucun problème ».

Cette boisson est à prendre une fois dans la journée, pas plus comme elle est salée. L’excès de sel est dangereux pour la santé, surtout pour les patients qui font de l’hypertension. Autre point de vigilance quand il fait très chaud : boire avant d’avoir soif, éviter l’alcool qui favorise la déshydratation, et penser à s’hydrater aussi la nuit si le sommeil est entrecoupé. Enfin, attention aux idées reçues : l’eau glacée n’est pas plus efficace – elle peut même entraîner des troubles digestifs. Mieux vaut privilégier une eau fraîche, mais pas trop froide, bue par petites gorgées tout au long de la journée.


Source : JDF Santé

Jambes lourdes et chaleur : 10 solutions anti douleur pour s'alléger

Jambes lourdes et chaleur : 10 solutions anti douleur pour s'alléger

Des traitements et remèdes naturels peuvent soulager les jambes lourdes quand il fait très chaud et qu’elles font mal…


Les douleurs aux mollets, le gonflement des chevilles ou les varices touchent de nombreuses femmes, particulièrement quand il fait chaud. La sensation des jambes lourdes est souvent liée à une mauvaise circulation du sang. Plusieurs traitements et remèdes naturels existent pour retrouver des jambes légères, comme les bas de contention ou les douches froides. Comment soulager la sensation des jambes lourdes en cas de chaleur ? Quels sports favoriser ? Quels remèdes ? Les meilleures solutions.

1. Marcher pour lutter contre l’insuffisance veineuse

Le syndrome des jambes lourdes, appelé aussi insuffisance veineuse, se traduit par une incapacité des veines à faire remonter convenablement le sang des pieds vers le cœur. Les positions immobiles prolongées favorisent donc ces problèmes de circulation : le sang soumis à l’apesanteur ne remonte pas correctement. En revanche, en marchant, l’impulsion des pieds sur le sol facilite le retour veineux. Le bon conseil : évitez de rester immobile trop longtemps et marchez le plus souvent possible. A contrario, celles qui travaillent toute la journée en position debout le savent bien : les piétinements favorisent la sensation de jambes lourdes.

2. Pas plus de 3 cm de talon !

Préférez les chaussures à talons moyens (2-3 cm) aux talons très hauts et aux ballerines plates. Les talons moyens font davantage travailler les muscles des mollets et favorisent donc le retour veineux. De même, évitez les chaussettes, bas, bottes… trop serrés. Ils sont mauvais pour la circulation du sang.

3. La douche froide, idéale pour activer la circulation

La chaleur dilate les vaisseaux sanguins et favorise l’engorgement veineux, à l’origine de sensations désagréables de jambes lourdes. Le froid provoque l’effet inverse : il active la circulation en resserrant les vaisseaux. Ainsi, les appartements qui disposent d’un chauffage par le sol sont particulièrement néfastes pour les jambes. Les bains chauds prolongés et les saunas sont à éviter pour la même raison. De même, avec l’arrivée des beaux jours, évitez d’exposer vos gambettes et surtout de prendre des coups de soleil ! Le bon conseil : en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à appliquer un jet d’eau fraîche le matin et le soir, du bas des mollets vers le haut des cuisses.

4. Un gel au menthol pour activer la circulation

Un petit massage ne peut être que bénéfique pour les jambes douloureuses. A condition, de masser du bas vers le haut afin d’activer la circulation veineuse dans ce sens. Pour Valérie Leduc, phlébologue, « les gels sont en général plus efficaces que les crèmes car ils pénètrent mieux. Ils sont aussi plus faciles à étaler et soulagent immédiatement. » Elle conseille notamment le gel RAP PHYTO®. « Grâce au menthol et à ses actifs d’origine végétale, il a un effet glaçon en plus de son effet tonique. »

5. La natation, parfaite pour se muscler les mollets

Plus les muscles de vos mollets seront musclés et plus ils feront pression sur les parois veineuses, de telle sorte que le retour veineux sera facilité. Et pour muscler vos mollets, pas de secret : il faut marcher, tous les jours, le plus longtemps possible et d’un bon pas. Par ailleurs, faire du sport aide à lutter contre les jambes lourdes. 

► Sports conseillés : la natation, la marche.

► Sports à éviter : ceux qui forcent à piétiner comme la gymnastique, le tennis, le badminton ou encore la musculation en salle.

6. Des herbes aromatiques à la place du sel !

Les jambes lourdes sont parfois liées à un autre problème typiquement féminin : la rétention d’eau. Dans ce cas, l’hygiène de vie est très importante et notamment la suppression des aliments trop salés. Pour réduire votre consommation de sel, évitez les plats vendus déjà cuisinés, les gâteaux apéritifs, la charcuterie, les soupes en sachet, ou encore les fromages à pâte dure. De plus, ne resalez pas vos plats lorsque vous êtes à table. De même, évitez de cuisiner avec des bouillons cubes. Préférez les épices : cumin, piment, herbes aromatiques comme le thym, le persil, l’origan qui apportent du goût aux plats.

7. Les bas de contention, solution anti varices !

99 % des médecins prescrivent à leurs patients victimes d’insuffisance veineuse le port de bas de contention. Cet équipement médical se présente sous la forme de chaussettes, bas ou collants contenant des fibres élastiques et permet aux veines d’être resserrées et aux valvules peuvent de nouveau jouer leur rôle, pour empêcher que le sang reflue en amont. Les symptômes doivent donc s’atténuer avec le port des bas. 

► Le bénéfice du port des bas est immédiat mais il ne dure que le temps qu’ils sont portés. Les symptômes réapparaissent si on les enlève. L’idéal serait donc de les porter tous les jours, même si peu de personnes semblent réussir à s’y astreindre.

► Les bas de compression se trouvent en pharmacie. Lorsqu’ils sont achetés sur prescription médicale, ils sont remboursés à 65 %.

8. Se lever de sa chaise toutes les 3 heures !

La plupart des gens connaissent le risque de phlébite lié aux longs voyages en avion. Une nouvelle pathologie est en train d’apparaître : la e-phlébite liée aux positions assises prolongées. De fait, avec l’arrivée massive des écrans dans nos vies, aussi bien au travail qu’à la maison, nous passons de plus en plus de temps assis, ce qui augmente les risques de thromboses. Suivez donc ce simple conseil : ne restez pas assise sans bouger pendant plus de 3 heures. Même si vous travaillez devant un écran, faites des pauses (toilettes, verre d’eau, café…) !

9. Surélever ses jambes pour que le sang circule

Devant la télé, au bureau… n’hésitez pas à suréléver vos jambes. Rien de mieux pour éviter que le sang ne stagne dans le bas des jambes. Par ailleurs, évitez de croiser vos jambes car cette position ne favorise pas la circulation. Le bon conseil : pour dormir, placez un coussin sous vos pieds ou sous le matelas. Si besoin, vous pouvez aussi recouvrir vos mollets d’une serviette humide.

10. Eviter l’excès de poids

Dans 4 cas sur 5, les personnes qui souffrent de varices sont en surpoids. Et lorsque la masse musculaire diminue au profit de la masse graisseuse, les parois veineuses ont tendance à se distendre et à perdre en élasticité. De plus, le poids du corps exerce un poids et une pression sur les jambes, de sorte que le retour veineux est ralenti. Résultat : le sang circule moins bien dans les jambes. C’est aussi ce qui explique que les femmes enceintes souffrent souvent de jambes lourdes.


Source : JDF Santé

Canicule de 1976 : date, température, nombre de morts

Canicule de 1976 : date, température, nombre de morts

C’est sur un fond de forte sécheresse que la canicule de 1976 s’est installée sur la France entre le 23 juin et le 7 juillet (soient pendant 2 semaines consécutives). Des milliers de personnes sont mortes…


Pami les canicules très intenses, sévères et longues observées en France, celle de l’été 1976.

Quelle est la date de la canicule de 1976 ? 

Les températures ont commencé à monter « anormalement » dès le mois de mai 1976 : les 7 et 8 mai, il fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine, rappelle Meteo-Paris. Cette vague de chaleur très précoce – qui concerne surtout la moitié nord – accentue la sécheresse qui a débuté à l’automne 1975. Puis du 6 au 15 juin 1976, la France connait une 2ème vague de chaleur. La sécheresse devient inquiétante sur la moitié nord où, durant 6 jours, les températures dépassent 30°. Enfin, une 3e vague de chaleur s’abat sur l’Hexagone, entre le 23 juin et le 7 juillet 1976 (soit pendant 2 semaines consécutives). Là, les températures atteignent ou dépassent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest.

Combien de temps a duré la canicule de 1976 ?

La canicule est définie comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au moins trois jours consécutifs indique le Gouvernement. La définition de la canicule repose donc sur deux paramètres : la chaleur et la durée. La canicule de 1976 a touché la France entre le 23 juin et le 7 juillet 1976 (soient pendant 2 semaines consécutives).

Quelle a été la température maximale lors de la canicule de 1976 en France ? 

Les températures maximales observées en France n’ont pas dépassé les 40 degrés indique Meteo-Paris. Les 15 et 16 juillet 1976 : il fait 38° en Aquitaine, 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine. Il faut remonter à 1921 pour trouver de telles conditions météorologiques. L’absence prolongée de pluie est désastreuse pour l’agriculture, notamment dans des régions qui ne sont pas habituées à ce genre de phénomène (Normandie, Picardie et Bretagne). L’indemnisation des victimes de la sécheresse est financée par une majoration exceptionnelle de l’impôt sur le revenu. Le 25 août 1976, le gouvernement annonce une aide de 450 M€ pour l’agriculture, financée par une majoration exceptionnelle de l’impôt sur le revenu, « l’impôt sécheresse ».

Quelle a été la température maximale à Paris ? 

Le 25 juin, Le Figaro titrait sur « Le jour le plus chaud » avec des photos de Parisiens en bord de Seine ou au Trocadéro. Il a alors fait 33,4°C dans la capitale. « A Paris, l’effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit« , rappelle le site Meteo-Paris. Le 4 juillet 1976, la température minimale ne descend pas au-dessous de 24°C à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue à l’époque un record absolu. Le 6 juillet 1976 au journal de 20h sur Antenne 2, un chauffeur de bus parisien explique son quotidien dans des conditions dantesques : « On est presque assis sur le moteur, et on se retrouve dans le milieu de l’après-midi […] avec des 55, 60° de chaleur à conduire l’autobus, et vous savez c’est très pénible de conduire l’autobus comme ça. »

Combien de morts ont été déplorés pendant la canicule de 1976 ?

Cette vague de chaleur a entraîné la mort d’environ 4.500 personnes, selon une estimation de Santé publique France publiée en avril 2019.


Source : JDF Santé