Le signe qu'il faut mettre fin à une thérapie, inutile de continuer

Le signe qu'il faut mettre fin à une thérapie, inutile de continuer

« Souvent, les gens viennent consulter parce qu’ils se sentent débordés dans leurs ressources ».


Une psychothérapie est un processus destiné à traiter les troubles psychiques pour soulager une souffrance morale. Elle s’adresse aux personnes qui se sentent entravées par cette souffrance dans leur vie quotidienne. « Souvent, les gens viennent consulter parce qu’ils se sentent débordés dans leurs ressources, ils ont du mal à poser leurs limites et se sentent un peu envahis » nous explique la psychologue Laure Fillette. « La personne que quelque chose ne va pas, elle est anxieuse ou triste. »

Les troubles psychiques peuvent prendre diverses formes : anxiété, déprime, dépression ou manifestations plus spécifiques comme des troubles obsessionnels compulsifs. « Il existe divers types de thérapie. En fonction de l’état du patient, on pose une indication pour une psychothérapie particulière, qui a pour but de le traiter » poursuit notre interlocutrice. La durée d’une thérapie varie selon les cas mais lorsque l’on arrive au bout du chemin, certains signes ne trompent pas : 

  • il y a moins de choses à dire pendant les séances
  • le besoin de venir en séance s’atténue progressivement
  • le patient, initialement en souffrance, se sent mieux
  • le patient a repris confiance en lui
  • le patient se sent suffisamment autonome pour avancer seul, sans l’accompagnement du thérapeute

En général, c’est le patient qui exprime en premier la volonté d’arrêter la thérapie. « Ce n’est pas vraiment le rôle du thérapeute de proposer un arrêt », nous partage Laure Fillette. En revanche, le professionnel peut s’apercevoir et noter que l’état clinique de la personne s’est amélioré. « Je pense que lorsqu’un patient se sent en confiance dans ses limites, qu’il sait mobiliser ses ressources et faire face aux situations, qu’il sait dire « non » de façon adaptée, ce sont des bons indicateurs du fait qu’il est indépendant et autonome dans sa gestion de lui-même. On arrive donc au bout du travail » poursuit-elle.

Les rêves peuvent aussi parler pour nous. « Cela peut être des rêves de départ, de voyage ou encore de séparation. » Ces symboles oniriques indiquent souvent que des changements importants se sont opérés. « Au cours de la thérapie, on se rend souvent compte que le patient est venu consulter dans l’attente d’un changement ». Ainsi, un rêve peut confirmer que le changement a eu lieu et que le travail thérapeutique est abouti. Le patient a franchi une étape clé et peut désormais se sentir autonome.

Lorsqu’un patient se sent prêt à mettre fin à sa thérapie, il est libre d’en informer son thérapeute. « Dans ma pratique, je propose ensuite d’espacer les séances graduellement, petit à petit. Lorsque l’on arrive à un rendez-vous tous les 2 mois, je propose un prochain entretien dans 6 mois plus tard… Et j’indique à mon patient qu’il peut toujours me recontacter s’il en a besoin entre temps. Cela lui permet d’évaluer si cela fonctionne pour lui ou bien s’il s’agissait juste d’un besoin d’espacer les séances » conclut la psychologue.


Source : JDF Santé

Voilà le nombre d'années que l'on peut espérer vivre en bonne santé après la retraite

Voilà le nombre d'années que l'on peut espérer vivre en bonne santé après la retraite

La France est un des pays d’Europe où on vieillit le mieux…


Quelle est l’espérance de vie en bonne santé des Français après la retraite ? C’est la question à laquelle ont voulu répondre les auteurs français du site Statista. Et on peut dire que les Français sont mieux logés que la plupart de leurs voisins européens.

L’espérance de vie de la population est un indicateur qui revient souvent dans les débats sur l’âge légal à fixer pour le départ à la retraite. En partant du principe que l’espérance de vie sans souffrir d’incapacité est encore plus pertinente, les experts du site Statista ont cherché à calculer le nombre d’années que les Européens peuvent espérer profiter de leur retraite en bonne santé.

En moyenne, dans les 29 pays européens, l’espérance de vie en bonne santé après la retraite se situe autour de 12 ans pour un âge effectif moyen de sortie du marché du travail qui était de 63 ans. On peut donc espérer vivre jusqu’à l’âge de 75 ans en bonne santé quand on vit en Europe. Les Norvégiens, les Slovènes et les Luxembourgeois sont ceux qui vivent le plus longtemps en bonne santé après leur retraite (15 à 16 ans en moyenne) sachant qu’au Luxembourg et en Slovénie, les habitants partent en moyenne à la retraite à 60 ans.

Les Français comme les Maltais, les Belges et les Suédois ne sont pas très loin et se situent aussi au-dessus de la moyenne européenne avec 14 à 15 années de vie en bonne santé après leur départ en retraite. Ce qui les amène à frôler les 80 ans. « Dans le détail, les deux nations scandinaves, Malte, la Slovénie, la France et la Belgique, font partie des huit pays de la région étudiée qui affichent la plus longue espérance de vie sans incapacité après 65 ans » soulignent les experts de Statista. Il faut néanmoins souligner qu’il s’agit de moyennes à l’échelle des pays et que les durées varient selon les catégories socioprofessionnelles et le niveau de vie. En France par exemple, les chiffres de l’Insee montrent que les ouvriers vivent en moyenne 6 ans de moins que les cadres, et que les 5% les plus pauvres meurent en moyenne 13 ans plus tôt que les 5% les plus fortunés.

Les moins bien lotis de l’analyse sont les retraités baltes, portugais et roumains pour lesquels l’espérance de vie sans incapacité est inférieure à 10 ans. Elle descend même à moins de 7 ans en Estonie et à 5 ans en Roumanie. « Ces moyennes nationales sont la conséquence d’une combinaison entre un âge moyen de départ à la retraite tardif (65 ans ou plus) et des indicateurs de santé médiocres au sein de la population » arguent les spécialistes.


Source : JDF Santé

Cette façon de manger permet de lisser la glycémie et mieux dormir (c'est tout bête)

Cette façon de manger permet de lisser la glycémie et mieux dormir (c'est tout bête)

Une pratique connue en Asie et en Afrique.


Notre dîner pèse sur la qualité de notre sommeil. « La nuit est une période de restructuration cellulaire pendant laquelle l’organisme ne parviendra pas à métaboliser des aliments trop riches et trop gras, il aura tendance à stocker les excès« , prévient d’emblée la naturopathe et nutritionniste Dominique Gassin. A contrario, un repas léger le soir entretient un niveau de glycémie stable pendant votre sommeil, ce qui favorise un sommeil de qualité, sans stress pour l’organisme. »

Pour lisser au maximum sa glycémie et éviter les pics de sucre dans le sang, prenez l’habitude de manger le repas du soir dans un bol avec pour seul couvert une fourchette ou une cuillère, conseille l’experte. « Vous pouvez y mettre par exemple une soupe complète au pistou, une minestrone avec des haricots blancs ou des cubes de tofu, une soupe de lentilles aux petits légumes, ou bien un plat unique qui mijote avec des protéines légères pour favoriser la sécrétion de GABA et de mélatonine, deux substances qui facilitent la relaxation et l’endormissement. » 

De façon générale, l’usage d’un bol favorise les dîners légers comme les soupes, les bouillons, les poêlés de légumes et les plats simples à base de petits aliments comme les lentilles ou le riz qui s’adaptent mieux au bol qu’à une assiette. Naturellement, on va moins cuisiner de viande car sa découpe sans couteau est quasiment impossible dans un bol. D’ailleurs, en Asie et en Afrique, manger dans un bol est une chose bien plus courante qu’en Europe où le bol est habituellement utilisé pour manger des céréales le matin. De plus en plus populaire en France, c’est la tendance des « buddha bowl » qui doit son nom au bol dans lequel on le sert et qui rappelle le ventre rebondi de Bouddha : un plat tout-en-un très souvent végétarien (voire végan) qui fait la part belle aux légumes frais, aux légumineuses et aux céréales complètes. 

Autre conseil de la naturopathe : ne mangez qu’à 80% de votre satiété et dînez avant 20 heures pour laisser un minimum de 12 heures de jeûne nocturne entre le repas du soir et celui du matin. « Ce laps de temps est essentiel pour que les organes digestifs puissent terminer leur travail et se régénérer pendant la nuit » conclut-elle. 


Source : JDF Santé

Citrate de bétaïne : âge, digestion, efficace contre l'alcool ?

Citrate de bétaïne : âge, digestion, efficace contre l'alcool ?

C’est l’un des remèdes à avoir pendant les fêtes quand on a trop mangé, trop bu ou des problèmes pour digérer.


Pendant les fêtes, certains ne pourront pas s’en passer. Remède de nos grands-mères, le citrate de bétaïne est LE médicament à avoir à la maison ou dans son sac quand on a du mal à digérer ! « Il est indiqué particulièrement quand on mange un peu plus riche que d’habitude », indique le pharmacien Issam Bouha. Posologie, contre-indications, si on boit de l’alcool, si on est enceinte… Voici comment prendre (sans risque) du citrate de bétaïne.

C’est quoi le citrate de bétaïne ?

Le citrate de bétaïne est un médicament dont la substance active est extraite de la betterave. Il est indiqué en cas de troubles digestifs, de ballonnements ou d’inconfort intestinal. Ce médicament se présente sous la forme d‘un comprimé effervescent à dissoudre dans un demi verre d’eau, avant ou après un repas. Si cette spécialité d’automédication est en vente libre dans les pharmacies, elle n’est pour autant pas anodine, et il faut scrupuleusement respecter sa posologie et ses indications. 

Combien de temps max en prendre ?

Citrate de bétaine © Goodpics – stock.adobe.com

« Il faut respecter scrupuleusement ce qu’il y a d’indiqué sur la notice, à savoir un comprimé une à trois fois par jour sur une courte durée (2-3 jours), ainsi que les indications du pharmacien. Et une fois qu’on se sent mieux, il est conseillé d’arrêter le traitement. En revanche, si les symptômes persistent, il faut consulter un médecin« , précise Issam Bouha. Généralement, le citrate de bétaïne a un effet positif sur l’inconfort digestif dès le 1er ou le 2e jour de prise. « A ma connaissance, je n’ai jamais eu écho de cas de surdosage. Mais c’est sûr qu’il ne faut pas en abuser. Dans tous les cas, la durée du traitement est limitée à 7 jours. Si les symptômes persistent plus de 7 jours, il faut consulter un médecin. 

Quels sont les dangers et les effets secondaires ? 

Le citrate de bétaïne est réservé à l’adulte et aux plus de 15 ans. Comme tout médicament, des réactions allergiques peuvent survenir après la prise du citrate de bétaïne : boutons, démangeaisons ou rougeurs de la peau (urticaire allergique), gonflement du cou ou du visage (angioedème). En cas d’effets indésirables après la prise du médicament, consultez sans attendre un médecin ou un pharmacien. De la même façon, si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien afin d’éviter toute mauvaise interaction médicamenteuse. Il n’y a pas d’effets laxatifs rapportés avec le citrate de bétaïne.

Contre les problèmes de digestion ?

« Ce médicament est indiqué dans le traitement des troubles de la digestion de type lenteurs digestives ou ballonnements, précise Issam Bouha, pharmacien. Vous pouvez en prendre si vous ressentez un inconfort digestif ou si vous avez le ventre gonflé ». Selon l’Agence du médicament, la bétaïne intervient dans la synthèse des phospholipides (des lipides formés d’un glycérol lié à deux acides gras) qui ont une action sur la motricité gastrique. Autrement dit, la bétaïne favorise les mouvements du système digestif : ces contractions servent à mélanger les aliments contenus dans le tube digestif, à les casser et les briser en morceaux plus petits afin de mieux les digérer. 

Contre les crises de foie ?

« Le citrate de bétaïne est indiqué particulièrement en période de fêtes ou quand on mange un peu plus riche que d’habitude, indique le pharmacien, Après un repas trop gras, le foie peut être surchargé en triglycérides ou en cholestérol. » C’est ce qu’on appelle « une crise de foie » dans la langue populaire française.  Le citrate de bétaïne favorise la stimulation hépatique : il permet de stimuler la libération de la bile – un liquide sécrété par le foie qui favorise la digestion – de métaboliser les graisses en excès et donc de faciliter la digestion. Pendant la durée du traitement, il est conseillé de prendre des repas légers, d’éviter l’eau gazeuse et de supprimer alcool, plats épicés et tabac.  

Après avoir consommé de l’alcool (gueule de bois) ?

Après une soirée bien arrosée, il est possible de prendre un comprimé de citrate de bétaïne juste avant de se coucher. La substance active de ce médicament va permettre d’accélérer la dégradation des toxines – donc de l’alcool – par le foie et d’éviter qu’il ne soit transformé par des enzymes hépatiques en acétaldéhyde, une substance responsable des nausées et de la sensation de « gueule de bois ». Si le lendemain, vous n’allez pas mieux, vous pouvez reprendre un deuxième comprimé juste avant un déjeuner léger et pauvre en graisses. On rappelle qu’il est également important de bien s’hydrater afin d’éliminer plus rapidement l’acétaldéhyde et que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. 

Quelles sont les contre-indications ?

Le citrate de bétaïne est contre-indiqué :

  • Aux moins de 15 ans. « On évite d’administrer aux enfants des produits sur lesquels on n’a peu ou pas d’informations sur les risques de surdosage ou des effets secondaires« , précise notre interlocuteur.
  • Aux femmes enceintes lors du premier trimestre de grossesse.
  • Aux personnes allergiques ou hypersensibles à la substance active ou à l’un des composants contenus dans le citrate de bétaïne.
  • Aux personnes intolérantes au fructose ou en cas de malabsorption du glucose ou du galactose.

Peut-on en prendre du citrate de bétaïne enceinte ?

Le citrate de bétaïne est contre-indiqué aux femmes enceintes lors du premier trimestre de grossesse. Il n’existe actuellement pas de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du citrate de bétaïne lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Dans le doute, il est préférable de ne pas prendre du citrate de bétaïne pendant toute la grossesse et la période d’allaitement. 

« Se diriger vers des médicaments qu’on a tous chez soi, comme le citrate de bétaïne ne doit pas être systématique »

Quelles précautions avant de prendre du citrate de bétaïne ?

Un ventre gonflé, des ballonnements, une perte d’appétit et une absence de selles depuis 3-4 jours peuvent révéler un autre problème (candidose œsophagienne, maladie de Crohn, intestin irritable…) qu’un simple trouble digestif et nécessiter un traitement adapté. Dans ce cas, le citrate de bétaïne n’est absolument pas indiqué. « Ce médicament ne doit être administré qu’après un interrogatoire bien ciblé de la part du pharmacien (date des dernières selles, description des symptômes, état du transit, alimentation, antécédents médicaux…). Se diriger vers des médicaments qu’on a tous chez soi, comme le citrate de bétaïne, ne doit en aucun cas être systématique« , conclut le pharmacien. 

Quel est le prix du citrate de bétaïne ?

Une boîte de 20 comprimés de citrate de bétaïne (deux étuis de 10 comprimés effervescents) coûte entre 3.50 euros et 4.95 euros. Ce médicament n’est pas remboursé par l’Assurance maladie. 

Merci à Issam Bouha, pharmacien.


Source : JDF Santé

Les huiles essentielles antifatigue, elles dynamisent l'organisme

Les huiles essentielles antifatigue, elles dynamisent l'organisme

A utiliser en goutte sur la peau, en diffusion, massage ou par voie orale.


L’entrée dans l’automne puis l’hiver est souvent synonyme de fatigue et de virus saisonniers qui rendent le quotidien pénible. Heureusement, les huiles essentielles sont vos alliées pour rester en forme. Voici celles à avoir toujours sur soi.

En automne spécifiquement « pour rebooster la glande de l’adaptation qui est la surrénale, on peut utiliser toutes les huiles essentielles de conifères : pin sylvestre, épinette noire, sapin baumier, et les associer au romarin » nous conseille conseille Christine Cieur,HE de romarin à 1,8 cinéole + 30 gouttes d’épinette noire dans un flacon de 5ml et compléter le reste du flacon avec de l’huile végétale d’amande douce, de jojoba (un peu moins gras) ou de chanvre (encore moins gras). Appliquer 5-6 gouttes au niveau du bas du dos, un peu au-dessus de la taille, le matin après la douche, pendant une dizaine de jours.

De manière générale, en cas de fatigue, les huiles essentielles à privilégier en diffusion sont celles de pin, sapin baumier ou d’épinette noire. « On peut les diffuser en association avec l’essence de citron car les agrumes ont un aspect doux mais dynamisant » précise la spécialiste. Dans un diffuseur : une dizaine de gouttes d’une huile essentielle de sapin au choix OU 10 gouttes d’une HE de sapin + 5 gouttes d’essence de citron. Autre association conseillée par notre spécialiste : romarin à 1-8 cinéole (qui améliore la concentration) et menthe poivrée quand on veut se tenir éveillé. Cette combinaison est parfaite lors d’un coup de mou en télétravail car elle lutte contre la fatigue intellectuelle.  On diffuse 5 gouttes de menthe poivrée + 10 gouttes de romarin. Si on n’a pas de diffuseur, on peut verser quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée ou de romarin sur un mouchoir que l’on pose près de soi.

Un virus vous a mis à plat ? Pour rebooster l’organisme, rien de mieux que leshuile essentielle de thym à linalol (un peu moins puissante en efficacité en revanche). Par voie orale : mélanger 15 gouttes d’huile essentielle de cannelle et 45 gouttes d’essence de citron. Prendre 2 gouttes de ce mélange et les mettre dans un peu de miel ou d’huile. A avaler le matin avant le petit-déjeuner. « Si on est vraiment très fatigué, on peut reprendre 2 gouttes le midi. » A faire pendant une semaine à 10 jours au maximum. 

En cas de fatigue nerveuse, il faut associer une huile essentielle de sapin comme l’épinette noire contre la fatigue et une huile essentielle qui détend pour contrer la nervosité. « Parmi les huiles essentielles calmantes, on peut utiliser l’huile essentielle de lavande ou de géranium selon l’odeur que l’on veut avoir, ou celle de mandarine mais elle peut être un peu plus irritante, ou encore d’ylang-ylang ou de marjolaine » conseille le Dr Cieur. En application locale (sur la peau) : mettre 20 gouttes d’épinette noire et 20 gouttes d’une huile essentielle calmante dans un flacon de 15 ml et compléter avec une huile végétale (amande, jojoba…). Appliquer 10 gouttes du mélange dans le bas du dos, sous la plante des pieds ou au pli des coudes, 2 fois par jour pendant 15 jours.

En convalescence, le corps a besoin de se réparer. Pour se relever de la fatigue, Christine Cieur conseille d’associer l’huile essentielle de cannelle à l’huile essentiel de ravintsara. « Celle-ci est antivirale, elle va poursuivre le travail contre la fatigue et permettre au corps de conserver une bonne immunité » argue-t-elle. Par voie orale : mélanger 15 gouttes d’huile essentielle de cannelle et 45 gouttes d’essence de citron. Prendre 2 gouttes de ce mélange et les mettre dans un peu de miel ou d’huile. A avaler le matin avant le petit-déjeuner, pendant une semaine à 10 jours au maximum. Ajouter en application locale 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de ravintsara sur les poignets ou au pli des coudes ou sur chaque plante des pieds, 1 fois par jour. 

Pour les sportifs qui ressentent un coup de mou, rien de mieux que le romarin et le laurier pour se rebooster. Par voie orale : mettre 1 goutte de laurier + 1 goutte de romarin à verbénone dans une cuillère à café de miel ou d’huile. Avaler 20 minutes avant l’effort et renouveler 10 minutes avant de commencer ou en application locale (sur la peau) : mélanger 15 gouttes d’HE de pin sylvestre + 15 gouttes d’HE de romarin à 1,8 cinéole + 30 gouttes d’épinette noire dans un flacon de 5ml et compléter le reste du flacon avec de l’huile végétale d’amande douce, de jojoba (un peu moins gras) ou de chanvre (encore moins gras). Appliquer 5-6 gouttes au niveau du bas du dos, un peu au-dessus de la taille, ou du poignet ou au pli des coudes, avant l’effort et après l’effort, pendant une dizaine de jours.

Si la fatigue persiste : consultez votre médecin. « Quand on fait de l’automédication, on ne peut pas se permettre d’utiliser les huiles essentielles au long cours », prévient le Dr Cieur. Si la fatigue persiste, ce n’est pas normal. « Si c’est à cause d’une alimentation déséquilibrée, d’un manque de vitamines ou d’oligo-éléments, vous serez toujours fatigué même si vous prenez des huiles essentielles. Sans oublier que parfois on peut avoir une pathologie qui évolue à bas bruit et dont on ne se rend pas compte comme on se stimule tout le temps. » La prise prolongée d’huiles essentielles peut par ailleurs déstabiliser l’équilibre de fonctionnement de l’organisme. Par exemple un excès d’huile essentielle de cannelle peut causer de l’hypertension. « Plantes et huiles essentielles peuvent avoir des actions de terrain, il ne faut pas l’oublier » conclut la pharmacienne.  


Source : JDF Santé