Oubliez l'avocat, ce nouveau légume riche en vitamine C est excellent sur du pain grillé

Oubliez l'avocat, ce nouveau légume riche en vitamine C est excellent sur du pain grillé

Il est 15 fois moins gras que l’avocat.


Le froid et l’humidité mettent à rude épreuve notre immunité et on a plus de risques de tomber malade. Il faut privilégier une alimentation riche en bons nutriments et en vitamines pour booster le système immunitaire et traverser ces mois de grisaille en pleine santé. Les légumes « orange » figurent parmi les plus intéressants car leur couleur garantit une forte teneur en caroténoïdes, des pigments végétaux qui possèdent des vertus antioxydantes. On peut citer par exemple la carotte, la patate douce et les courges comme la citrouille, le potiron, le potimarron ou la courge butternut.

Moins connue en France et peu citée dans les recettes automnales, une autre courge affiche pourtant un profil nutritionnel très intéressant et présente plusieurs intérêts pour la santé. Une fois cuit, « l’amidon qu’elle contient contribue à dégrader les sucres, ce qui permet de soutenir une glycémie saine et stable« , rapportent des chercheurs américains dans une étude menée sur l’agriculture biologique (Rodale Institute). Elle constitue une bonne source de fibres alimentaires, facilitant ainsi la digestion et la gestion du poids. « Mieux encore, elle renforce le système immunitaire grâce à sa richesse en phénols, en vitamine A, en vitamine C (une portion couvre 40% des besoins journaliers, ndlr) et en minéraux (potassium, fer, manganèse et magnésium)« , poursuivent les chercheurs. 

Cette courge que l’on connait moins c’est la courge musquée (Cucurbita moschata) reconnaissable par son aspect sphérique et côtelé. Nutritionnellement parlant, elle a tout bon. Gustativement aussi : sa chair fondante et son goût légèrement sucré à la cuisson font d’elle une courge polyvalente, qui se décline en velouté, en purée, en gratin, rôtie au four, en tarte à la manière d’une « pumpkin pie », mais aussi en « tartinade » sur des toasts de pain grillé pour le petit-déjeuner. Une excellente alternative à la confiture (10 fois moins sucrée) et à l’avocat (15 fois moins grasse). 

Pour réaliser une tartinade de courge musquée, épluchez-la (ses pelures sont épaisses) et coupez-la en petits cubes à faire cuire au four jusqu’à ce qu’ils soient fondants. Mixez avec une cuillère à soupe d’huile d’olive et les épices de votre choix (poivre, paprika, piment, noix de muscade, ail en poudre…).  Si vous préférez une version « sucrée », remplacez les épices par de la cannelle, de la vanille en poudre, un peu d’extrait d’amande ou quelques raisins secs. 


Source : JDF Santé

Ce n'est pas une impression, regarder des films de Noël fait du bien au moral et il y a une bonne raison à cela

Ce n'est pas une impression, regarder des films de Noël fait du bien au moral et il y a une bonne raison à cela

Il est temps de se glisser sous un plaid avec une boisson chaude et de regarder votre film de Noël préféré.


Ça y est, le mois de décembre a commencé et avec lui la reprise des douces activités réconfortantes de celles et ceux qui fêtent Noël. Au programme décoration du sapin, shopping des cadeaux et bien sûr, visionnage des classiques mais indémodables films de Noël. Nous les adorons et il y a plusieurs raisons psychologiques à cela.

Personne ne dira le contraire, les films de Noël sont souvent stéréotypés, prévisibles et même parfois ringards. Mais cette prévisibilité leur donne une sensation de confort qui compense le « stress, la pression familiale et la morosité dus aux journées plus courtes et au manque de soleil. Une soirée passée à regarder un film qui fait du bien peut être une forme facile, peu coûteuse et gratifiante de soin de soi », avance Pam Rutledge, chercheuse américaine en psychologie, dans un article de la Fielding Graduate University. « La prévisibilité des intrigues et des personnages des films de Noël fait partie de l’attrait. » En effet, notre cerveau trouve du réconfort dans les schémas.

Quand nous visionnons une fin heureuse et prévisible, cela stimule notre centre de récompense neuronal. « Lorsque les personnages ressemblent à de vieux amis et que les décors ressemblent à des lieux familiers, ces connexions parasociales déclenchent les sensations chaleureuses induites par l’ocytocine de l’expérience sociale réelle. » Les films de Noël seraient même « bons pour le cœur, car ils réduisent les hormones du stress comme le cortisol qui peuvent endommager les systèmes cardiovasculaire et immunitaire » poursuit la chercheuse.

Les procédés scénaristiques ont également des effets sur le cerveau. La chercheuse en psychologie s’appuie sur une étude danoise publiée en 2015. Des chercheurs y ont montré que le visionnage de films de Noël active le cortex somatosensoriel, le cortex prémoteur et les lobules pariétaux, des zones qui jouent un rôle dans la spiritualité (que les chercheurs associent à « l’esprit de Noël » ndlr), la reconnaissance des émotions et les souvenirs joyeux. Ainsi, ils contribuent à améliorer l’humeur en suscitant des émotions positives et en ravivant des souvenirs heureux liés à Noël.

Car c’est bien la nostalgie qui est souvent au cœur de notre amour pour ces films. « Ils s’appuient sur notre désir de revenir au « bon vieux temps » avec des images, des histoires et de la musique qui stimule nos associations sentimentales et mélancoliques du passé. Les films de Noël nous rappellent des moments de notre vie qui étaient simples, pleins d’espoir, amusants et heureux », poursuit Pam Rutledge. Une hypothèse partagée par une étude américaine publiée en 2019 qui avance l’idée que la nostalgie rappelle des moments heureux ou des traditions très appréciées et qu’elle peut remonter le moral. Les chercheurs affirment aussi que la nostalgie peut renforcer l’optimisme et l’estime de soi.

En revanche, les effets positifs des films de Noël ne sortent pas de nulle part. Pour aimer les films de Noël, il faut déjà avoir un affect avec cette fête. Les chercheurs danois expliquent que l’impact positif des films de Noël sur un individu dépendra de l’affinité de la personne avec les traditions de Noël, celles qui n’y sont pas attachées pourraient ne pas ressentir les mêmes effets.


Source : JDF Santé

Contagion Covid : incubation, durée, combien de temps ?

Contagion Covid : incubation, durée, combien de temps ?

Le virus du Covid est toujours très contagieux. Le Sars-CoV-2 initial contaminait 3 personnes, le variant Omicron près de 10 et les sous-lignages qui circulent en 2024 encore plus.


Apparue en Chine en décembre 2019, la maladie Covid-19 avait contaminé plus d’un million de personnes dans le monde au début du mois d’avril 2020, preuve de la forte contagiosité de son virus, le Sars-CoV-2. La capacité de transmission de ce coronavirus est évaluée à travers la mesure du « R0 ». Ce « R » correspond au taux de reproduction du virus et indique le nombre de personnes que contamine un cas positif au Covid-19. Plus il est élevé, plus la maladie se transmet. Les autorités sanitaires françaises n’actualisent plus l’évolution du « R » depuis juin 2023 puisque le virus circule moins que les années précédentes. En décembre 2024, c’est le variant JN1 descendant d’Omicron qui reste majoritaire (depuis novembre 2023) en France et à l’international. Ce variant est associé à « un échappement immunitaire plus important«  et à « un avantage de croissance » par rapport aux sous-lignages qui circulaient jusqu’ici mais « en termes de sévérité, aucun signal préoccupant n’a été associé à JN.1 » rassure Santé Publique France. Parmi les sous-lignages de JN.1, le lignage KP.3.1.1 domine dans l’Hexagone. Le KP3 pourrait « mieux échapper au système immunitaire. Le déclin de l’immunité et la faible utilisation du dernier vaccin COVID-19 (aux Etats-Unis, ndlr) ont créé une population plus sensible » souligne le site américain Today.com.

Evolution du taux de reproduction du virus du Covid en France de juin 2020 à juin 2023 (dernier disponible) © Gouvernement.fr

Quelle est la définition du terme « contagion » ?

Le mot « contagion » vient du latin « cum » qui veut dire « avec » et « tangere » pour  » toucher ». Dans le langage médical, la contagion est définie par la transmission d’un agent infectieux et le cas échéant de la maladie correspondante, depuis un sujet contaminé vers un individu sain, par contact direct (peau, muqueuse) ou indirect (transmission aérienne (salive, postillons…), digestive…).

Comment le Covid se transmet d’une personne à une autre ?

Le virus Sars-CoV-2 se propage essentiellement en« On peut aussi contracter la Covid-19 lorsque le virus entre dans la bouche, le nez ou les yeux, une situation plus probable lorsque les personnes sont en contact direct ou étroit (moins d’un mètre de distance) avec une personne infectée » indique l’OMS. On peut aussi être contaminé si on se touche les yeux, le nez ou la bouche avant de s’être lavé les mains, après avoir touché une surface contaminée. La transmission du virus est majorée dans des espaces intérieurs, bondés et insuffisamment ventilés. 

Combien de temps est-on contagieux quand on a le Covid ?

Quand le virus du Covid est apparu fin 2019-début 2020, la durée de contagion s’étalait de 2 jours avant le début des symptômes pour se poursuivre jusqu’à 8 jours en moyenne. Avec le variant Omicron majoritaire depuis fin 2021, « la réplication est plus rapide dont tout se raccourcit, y compris la phase symptomatique – ou asymptomatique mais contagieuse » a expliqué le Pr Alain Fisher à la tête de l’ex-Conseil de la stratégie vaccinale pour la France, aux Echos. Selon une étude japonaise, la quantité d’ARN viral (ou « charge virale« ) des malades positifs au Covid est surtout élevée 3 à 6 jours après le diagnostic ou après l’apparition de leurs symptômes pour ensuite diminuer progressivement.

« On n’excrète pas les mêmes quantités de virus si on a un virus qui infecte plutôt le nez ou plutôt la gorge »

On serait donc contagieux environ une semaine mais cette durée de contagiosité varie selon les individus rappelait la présidente du Covars Brigitte Autran en 2023 sur France Inter : « La On n’excrète pas les mêmes quantités de virus si on a un virus qui infecte plutôt le nez ou plutôt la gorge. Il y a bien sûr une proportionnalité entre le nombre de particules virales qu’on produit et le nombre de contaminations qu’on risque de faire. »

Quelle est la contagiosité du variant Omicron ?

Le variant Omicron majoritaire depuis 2021 est le plus transmissible des variants du Covid. Ses prédécesseurs, l’Alpha venu d’Angleterre puis le Delta venu d’Inde, étaient moins contagieux. Selon une étude relayée par l’Université de Genève en 2023, en moyenne, une personne infecte un peu plus de trois de ses contacts sur dix, principalement au sein de la cellule familiale, et jusqu’à quatre sur dix avec Omicron. Selon les études rapportées parSanté Publique France, « Omicron est environ 3 fois plus transmissible que Delta ». « Un professeur de médecine au Royaume-Uni affirme que, sans mesures barrières, le R0, le taux de reproduction serait proche de 10 » a informé l’épidémiologiste Éric d’Ortenzio de l’Inserm sur TV5Monde, le 31 décembre.

Quelle est la durée d’incubation du Covid ?

L’incubation couvre la période entre la contamination par le virus et l’apparition des premiers symptômes. La durée médiane d’incubation de la Covid-19 est initialement de 5 jours mais elle s’est réduite à 3 jours avec Omicron. On peut donc compter environ 3 jours entre le moment où on est en contact avec le virus et le moment où les premiers symptômes apparaissent si on est contaminé. Pendant cette période, la personne peut être contagieuse. Une méta-analyse publiée en 2022 dans le JAMA Network par des chercheurs chinois s’appuyant sur 142 publications (8112 patients Covid) a confirmé la réduction de la durée d’incubation du virus avec Omicron. Précisément :

  • 3,4 jours avec le variant Omicron.
  • 4,4 jours avec le variant Delta
  • 5 jours d’incubation avec le variant Alpha

La charge virale culmine au cours de la première semaine de la maladie.

Combien de temps est-on contagieux avant le début des symptômes du Covid ?

Une personne positive au Covid-19 est considérée comme contagieuse dès 48h avant l’apparition des symptômes.

Combien de temps est-on contagieux après le début des symptômes du Covid ?

Selon les analyses japonaises de janvier 2022 sur des cas Omicron, la charge virale du virus serait maximale 3 à 6 jours après le diagnostic ou le début des symptômes puis diminuerait. La contagion est donc particulièrement forte la première semaine suivant le début des symptômes. L’OMS informe par ailleurs que « les personnes qui développent une forme grave de la maladie peuvent être contagieuses plus longtemps ». De même que ceux qui ont davantage de symptômes semblent plus contagieux que les cas asymptomatiques. « On n’excrète pas les mêmes quantités de virus si on a un virus qui infecte plutôt le nez ou plutôt la gorge. Il y a une proportionnalité entre le nombre de particules virales qu’on produit et le nombre de contaminations qu’on risque de faire » a expliqué Brigitte Autran le 10 octobre 2023 sur France Inter.

Est-on contagieux quand on n’a pas de symptômes du Covid (asymptomatique) ?

Une personne positive au virus Sars-CoV-2, qui n’a pas de symptômes, est contagieuse et peut contaminer d’autres personnes. Cependant « la transmission de la Covid-19 se produit principalement à partir de personnes présentant des symptômes » indique l’OMS. Plus le contact est long et rapproché, plus le risque de contamination augmente (plus de 15 minutes, à moins de deux mètres), En cas de doute, le port du masque reste conseillé.


Source : JDF Santé

Intoxication à cause des huîtres : durée, c'est quoi le norovirus ?

Intoxication à cause des huîtres : durée, c'est quoi le norovirus ?

Le norovirus est un virus très contagieux.


Chaque année, au moment des fêtes, des huîtres sont contaminées par le norovirus et donc impropres à la consommation (au risque sinon d’être malade).

C’est quoi un norovirus ?

Le norovirus est un virus qui appartient à la famille des Caliciviridae. Ces virus étaient auparavant connus sous les noms de virus Norwalk, Norwalk-like ou Calicivirus. Selon un document de l’Anses, ces virus – très résistants – constituent les principales causes de gastro-entérites aigües (inflammation de l’estomac et de l’intestin) chez l’Homme toutes classes d’âge confondues. C’est également l‘agent infectieux le plus fréquemment responsable d’épidémies de gastro-entérites qui surviennent en collectivités (crèches, hôpitaux, écoles, maisons de retraite, bateaux de croisière…). La majorité des épidémies de norovirus d’origine alimentaire est liée à la consommation de coquillages contaminés lors de déversements accidentels d’eaux usées ou d’eau de distribution du réseau suite à des dysfonctionnements de ce réseau. Les norovirus peuvent se reproduire uniquement s’ils infectent un humain.

Quels symptômes en cas d’intoxication par un norovirus ?

Une infection par un norovirus peut entraîner des symptômes de gastro-entérite aiguë comme :

  • L’apparition brutale de vomissements et de nausées
  • Des diarrhées
  • Des crampes abdominales
  • Une fièvre modérée
  • Parfois des maux de tête
  • Parfois des courbatures
  • Parfois des frissons

La maladie est plutôt brève chez les personnes en bonne santé. Ces symptômes durent en moyenne 2-3 jours (parfois plus, jusqu’à 6 jours, chez les enfants et les personnes âgées). Il convient de consulter rapidement son médecin traitant si vous présentez ces symptômes, en mentionnant la consommation de ces huîtres. Les personnes immunodéprimées (personnes âgées ou personnes porteuses de pathologies chroniques, ou très jeunes enfants) doivent être particulièrement attentives à ces symptômes, qui peuvent évoquer une infection par un norovirus. Le diagnostic repose sur la suspicion clinique chez un patient présentant des symptômes typiques, en particulier lors d’une épidémietests PCR sur un prélèvement de selles. 

Les personnes asymptomatiques peuvent également rejeter le virus.

Quels sont les risques de complication ?

Chez les personnes immunodéprimées ou les jeunes enfants, une intoxication au norovirus peut entraîner des complications comme :

  • Une déshydratation avec une (importante) perte de poids.
  • Une perturbation d’électrolytes (hypokaliémie).
  • Une insuffisance rénale pouvant entraîner la mort.

Le norovirus est-il contagieux ?

Oui, le norovirus est un virus très contagieux. Le pic d’excrétion du virus dans les selles variant de 3 à 10 jours selon les individus. En effet, « l’excrétion dans les selles peut être élevée (jusqu’à 1011 particules/g de selles) et prolongée dans le temps (deux à trois semaines après disparition des symptômes). Des personnes asymptomatiques (1/3 des personnes intoxiquées sont asymptomatiques) peuvent également rejeter du virus en quantité importante. Des quantités très élevées de particules virales sont donc présentes dans les rejets en période d’épidémie hivernale« , rapporte l’Anses.

Quel est le temps d’incubation du norovirus ?

Une infection au norovirus peut provoquer des symptômes de la gastro-entérite, dont le délai d’incubation peut aller de 10 à 50 heures (jusqu’à 2 jours environ), selon l’Anses.

Comment se transmet un norovirus ?

La transmission par voie féco-orale (des selles à la bouche) est la plus importante. Une personne peut s’infecter de plusieurs façons : 

► En ayant un contact direct avec une personne malade (prendre soin d’une personne malade, partager des aliments, des boissons ou des ustensiles avec une personne malade)

► En touchant des surfaces ou des objets contaminés par des norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche (surfaces, poignées ou robinets contaminés de la salle de toilette)

► En mangeant des aliments ou en buvant des liquides contaminés par des norovirus (un manipulateur d’aliments malade qui contamine les aliments ou les boissons);

Traitement : que faire en cas d’intoxication au norovirus ?

Les antibiotiques sont inefficaces.

Aucun traitement antiviral n’existe actuellement pour traiter les infections à norovirus ni de vaccin pour prévenir l’infection. Les antibiotiques sont inefficaces. Selon l’Agence Régionale de Santé PACA, le seul traitement consiste en la prescription de soins de support comme la réhydratation orale (eau avec un peu de sel et de sucre, solution de réhydratation orale qu’on trouve en pharmacie, jus, soupe claire ou plus consistante selon la tolérance), parfois des antiémétiques et des liquides oraux ou isotoniques IV (poudre d’électrolyte pour réhydrater rapidement le corps). Des antidiarrhéiques (lopéramide par exemple) peuvent être administrés chez les adultes mais pas aux enfants de moins de 18 ans qui ont une diarrhée aiguë et chez tout patient qui a récemment pris des antibiotiques, une diarrhée sanglante ou une diarrhée avec fièvre.

Quelle prévention pour éviter l’intoxication au norovirus ?

Les norovirus résistent aux méthodes classiques de conservation des aliments (réfrigération et congélation) ainsi qu’à la température (30 min à 60 °C) et aux variations de pH. Les précautions communément recommandées pour prévenir la croissance bactérienne n’ont pas d’effet sur la contamination virale. Néanmoins, les règles d’hygiène doivent être respectées en cas de malade au sein du foyer :

► Éviter la consommation de coquillages s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage autorisée et contrôlée ou alors après cuisson prolongée

► Insister sur un lavage soigneux des mains aux sorties des toilettes, avant la préparation et la prise des repas.

► Bien nettoyer puis désinfecter les surfaces souillées immédiatement après un épisode de maladie (matières vomies, selles diarrhéiques) en utilisant de l’eau de Javel

► Retirer immédiatement et nettoyer, à l’eau chaude avec un détergent, les vêtements, les draps ou autres tissus qui peuvent avoir été contaminés après un épisode de la maladie

► Éliminer dans la toilette les matières vomies ou les selles diarrhéiques et s’assurer que la zone environnante est toujours propre.

► Les personnes infectées par les norovirus ne doivent pas manipuler les aliments.

Sources : Site Rappel Conso.gouv / Fiche de l’Anses : norovirus / Questions et réponses sur les norovirus (gastro-entérite virale) à l’intention des patients et des professionnels de santé, ARS PACA


Source : JDF Santé

Pieds froids : 5 solutions pour vite les réchauffer

Pieds froids : 5 solutions pour vite les réchauffer

Froid aux pieds la journée, dehors, à la maison, la nuit, même avec des chaussettes ? Les solutions pour les réchauffer avec les conseils de notre médecin généraliste et naturopathe.


Que c’est désagréable d’avoir froid aux pieds ! « Le froid entraine une vasoconstriction (diminution du diamètre des vaisseaux sanguins) et le sang est ramené vers le centre du corps afin de protéger les organes nobles afin que la majorité du corps soit maintenu à 37 degrés. Les extrémités sont alors délaissées » nous explique le Dr Daniel Caroff, médecin généraliste et naturopathe. Il existe des astuces et conseils très efficaces pour les réchauffer rapidement, qu’on soit dehors, à la maison, dans son lit ou au bureau.

Quelles sont les causes quand on a froid aux pieds ?

En naturopathie, il n’est pas normal d’avoir froid aux pieds et aux mains même quand il fait froid. « On considère alors que ces personnes ont un trouble du fonctionnement du foie. Il s’agit de l’organe le plus chaud et lorsqu’il est trop intoxiqué, il fonctionne moins bien et ne produit donc pas assez de chaleur. » Même si la sensation de froid se situe au niveau des pieds, on soignera alors en priorité le foie. En médecine chinoise, quelqu’un qui a froid aux pieds « n’a pas assez de yang (yin et yang). Dans ce cas on le traite en faisant de l’acupuncture ou à l’aide d’un bâtonnet de moxa placé par-dessus une tranche de gingembre qui est un ingrédient chaud au niveau du nombril. Cela réchauffe le centre et donc le yang va pouvoir réchauffer le corps« . Sachez enfin que certaines personnes sont plus sensibles au froid à cause de la surexpression d’une protéine appelée TRPM-8. Celle-ci est située au niveau des neurones sensoriels qui font office de récepteur, et est directement impliquée dans les sensations de froid. Elles auront donc régulièrement les pieds froids.

Que faire ?

  1. Mettre des chaussettes en soie ou en 100% laine car elles sont thermorégulatrices.
  2. Faire un bain de pieds chaud pour favoriser la vasodilatation. Vous pouvez diluer de l’huile essentielle de thym à thujanol, qui réchauffe, dans un solvant (préparation pour le bain, lait en poudre, savon liquide, sel de bain ou sel d’Epsom…) et en verser dans l’eau du bain de pieds. 
  3. Mettre une bouillotte sous ses pieds.
  4. Masser ses pieds avec une crème antifroid (voire les frictionner pour activer la circulation).
  5. Porter des chaussons à la maison pour éviter que les pieds ne soient en contact direct avec le sol. On peut aussi mettre un tapis sous ses pieds quand on télétravaille ou pendant qu’on est à table.

Comment réchauffer ses pieds à la maison ? 

Avoir froid aux pieds alors qu’il fait plutôt chaud à l’intérieur de la maison (entre 19 et 23 °C) peut être directement lié au logement. Par exemple, si les sols sont froids, alors la température ressentie est inférieure à celle affichée sur le thermomètre. Un taux d’humidité trop important peut également être la cause d’un ressenti plus faible. Enfin, surveillez qu’il n’y ait aucune infiltration d’air à l’intérieur de votre logement. 

► Les effets de la bouillotte : Daniel Caroff conseille de placer une bouillotte sous les pieds et une autre au niveau du foie. Le foie étant l’organe le plus chaud du corps, l’aider à se réchauffer permettra gagner en chaleur dans le tout le corps.

► Masser ses pieds : une crème anti-froid et humidité à la vitamine A est idéale pour un massage des pieds à effectuer avant de sortir de la maison. 

Pieds froids et circulation sanguine © barks – 123RF

Comment réchauffer ses pieds la nuit, dans le lit ?

La nuit, la température du corps diminue d’environ 1,5°C. Et priorité aux organes vitaux où la chaleur se concentre. Les extrémités sont donc, là aussi, délaissées.

  • Surélever légèrement ses jambes pour faciliter le retour du sang vers le cœur et ainsi stimuler la circulation sanguine.
  • Dormir sans chaussettes pour éviter la transpiration du pied, responsable de la sensation de froid. Si vraiment vous voulez porter des chaussettes, préférez des chaussettes en coton, en laine ou en soie (thermorégulatrices) et amples. 
  • Avant de dormir : faire un bain de pieds dans une eau à 37-39°C, avec des quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus, pendant 15 minutes. 
  • Réchauffer son lit en amont à l’aide d’une bouillotte ou d’un galet à réchauffer au micro-ondes. 

Quelles solutions pour réchauffer les pieds dehors ? 

  • Porter des semelles adaptées : si vos chaussures et chaussettes ne suffisent pas à vous isoler du froid, vous pouvez essayer des semelles isolantes en feutre. En revanche, éviter les semelles amovibles chauffantes qui favorisent le mauvais retour veineux.
  • Eviter les chaussures trop serrées qui compriment les orteils et les empêchent de bouger. 
  • Gérer la transpiration : l’eau gèle à cause du froid. Si vous transpirez de cette zone, il sera difficile pour vos pieds de se réchauffer correctement. Un podologue ou un dermatologue peuvent vous conseiller sur les traitements existants. 
  • Limiter le stress et le tabac : ces deux facteurs aggravent la frilosité

Enfin, ne pas oublier de se couvrir la tête quand on sort car c’est pas là que s’échappe 30% de la chaleur corporelle.

Merci au Dr Daniel Caroff, médecin généraliste et naturopathe.  Source : La méthode des bains dérivatifs de France Guillain 


Source : JDF Santé