Covid France : chiffres de l'épidémie en ce moment (janvier 2025)

Covid France : chiffres de l'épidémie en ce moment (janvier 2025)

Le Covid circule toujours mais à un niveau bas selon le dernier bulletin de Santé Publique France.


En ce début d’année 2025, le virus circule bien moins par rapport aux années 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024. Mais il reste encore présent, fait des malades et même des décès. Les personnes à risque de formes graves sont toujours appelées à faire des rappels de vaccin contre le Covid-19.

Chiffres du Covid en ce moment

Selon le dernier bulletin Covid publié par Santé Publique France le 2 janvier 2025, les indicateurs du Covid sont à des niveaux bas et stables en ville et à l’hôpital. En semaine 52 (23-29 décembre), parmi les patients vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë, le taux d’incidence des cas de COVID-19 a été estimé à 9 cas pour 100 000 habitants vs 18 la semaine précédente. Santé Publique France a enregistré :

  • 414 personnes hospitalisées après passage pour suspicion de COVID-19 (0,6% des hospitalisations)
  • 378  cas de Covid confirmés par SOS Médecins chez les 15-64 ans (0.8% des consultations)
  • 112 cas de Covid confirmés par SOS Médecins chez les 65 ans et + (0.9% des consultations)
  • Le Covid représente 1,7% des décès notifiés à l’hôpital
Part des suspicions de COVID-19 parmi les actes SOS Médecins © Santé publique France
Part des décès avec une mention de grippe et COVID-19 parmi l’ensemble des décès certifiés par voie électronique © Santé publique France

Quel est le variant du Covid majoritaire en ce moment ?

Depuis novembre 2023, c’est le variant JN.1 qui est dominant en France (99% des tests en septembre 2024) et au niveau mondial. Ce variant est un sous-lignage du variant Omicron, variant omniprésent en France et dans le monde depuis 2022. Parmi les sous-lignages de JN.1 classés, c’est le KP.3.1.1 qui domine en France (56% des cas de Covid) selon le dernier bulletin de Santé publique France.

Evolution des variants présents en France 2024 © Santé Publique France

5 mesures anti Covid (toujours) en vigueur en 2025

► Il est recommandé de s’isoler si on est positif au Covid-19.

► Il est recommandé de porter le masque si on a des symptômes évocateurs de Covid-19 ou si on est une personne à risque de faire une forme grave de la maladie en cas d’infection, en particulier dans les lieux clos ou à forte densité de population.

► Les personnes âgées ou présentant des facteurs de risque sont appelées à se faire (re)vacciner contre la Covid-19 à l’automne 2024.

► Il est toujours recommandé d’aérer son logement au moins 5 à 10 minutes par heure pour réduire les risques de transmission du virus. Même chose au travail et dans les espaces collectifs.

► Il faut maintenir les gestes barrières notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos, port du masque dans les espaces clos propices aux rassemblements (transports en commun par exemple).

Quelles sont les mesures pour la vaccination Covid ?

La vaccination contre le Covid-19 cible prioritairement aujourd’hui les personnes à risque de formes graves (plus de 65 ans, femmes enceintes…) avec des rappels vaccinaux conseillés chaque automne (comme la grippe). Les plus de 80 ans, personnes immunodéprimées et résidents des Ehpad et des USLD sont aussi invitées à faire un rappel vaccinal au printemps et à l’automne de chaque année (en même temps que la vaccination contre la grippe qui commence mi-octobre). Toute personne qui souhaite se faire vacciner contre le Covid (et qui n’est pas à risque) peut le faire en pharmacie. Le vaccin utilisé pour les rappels est le vaccin Comirnaty®, vaccin à ARN messager (Laboratoire Pfizer-BioNTech).

Quelles sont les mesures actuelles concernant l’isolement Covid ?

« On recommande aux personnes infectées de s’isoler et de porter le masque si elles ont besoin de fréquenter un lieu public » a conseillé la présidente du Covars Brigitte Autran en août 2023 dans Libération. L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 1er février 2023 mais il est conseillé par les autorités sanitaires si on est positif au Covid-19.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?

Il n’y a plus de statut officiel de « cas contact ». Depuis le 1er février 2023, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester et les personnes contacts peuvent aussi le faire en cas de doute. 

Quelles sont les mesures actuelles concernant le port du masque ?

Le port du masque n’est plus obligatoire nulle part. Mais compte tenu de la reprise de la circulation du Covid, il reste recommandé de le porter :

  • si on est positif au Covid-19
  • en cas de symptômes évocateurs d’un Covid-19
  • en prévention dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
  • dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
  • en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
  • pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).

Quelles sont les mesures Covid à l’hôpital en 2025 ?

► Le port du masque peut être rendu obligatoire dans certains hôpitaux à l’intérieur des bâtiments pour les patients à la sortie de leur chambre en hospitalisation, en hôpital de jour, en consultation ainsi que pour les visiteurs, les accompagnants et les intervenants auprès des patients (ex-ambulanciers).

► Le port du masque reste obligatoire pour les personnels hospitaliers dans les lieux où se trouvent les patients (hospitalisation conventionnelle, consultation, hôpital de jour, couloirs de circulation).

Le port du masque n’est plus obligatoire dans les bureaux, les salles de réunion, de transmission, de repos, ainsi que dans les services et les lieux non ouverts aux patients (laboratoires, crèches, etc.)

► Le port du masque est obligatoire, quel que soit le lieu, pour les personnels hospitaliers qui présentent des symptômes évocateurs d’infection ORL ou respiratoire.

Sources

  • Covid-19 : Déplacements internationaux, ministère de l’Intérieur.
  • MesConseilsCovid.Gouv
  • Gouvernement.fr


Source : JDF Santé

Cet aliment ne devrait jamais être mangé entre 21h et 23h -c'est l'insomnie assurée

Cet aliment ne devrait jamais être mangé entre 21h et 23h -c'est l'insomnie assurée

En manger revient à boire les 2/3 d’une tasse à café


En manger revient à boire les 2/3 d’une tasse à café

Ce que l’on mange avant de dormir influence la qualité de notre sommeil. Si certains aliments favorisent la relaxation et l’endormissement, d’autres sont au contraire des « anti sommeil ». La plupart des dormeurs avertis évitent déjà la caféine et les collations sucrées avant de se coucher, mais une multitude d’autres aliments peuvent potentiellement ruiner le sommeil des gens. « C’est le cas des oignons par exemple qui sont de véritables troubleurs de sommeil, prévient d’emblée Toby King, nutritionniste interrogé par le média britannique Express.co. Riches en fibres fermentescibles, ils peuvent entraîner des ballonnements et des reflux acides lorsqu’on s’allonge peu de temps après les avoir consommés. Il est donc préférable de les éviter le soir. 

Bien qu’on l’apprécie particulièrement le soir, après le dîner ou devant la télé, un autre aliment « ne devrait jamais être consommé entre 21 et 23 heures » (soit les deux heures qui précèdent l’endormissement de la plupart des gens, ndlr), prévient l’expert. Il est insidieux car d’un côté, il contient des substances qui favorisent le sommeil comme le magnésium, le tryptophane ou des flavonoïdes, mais de l’autre, il est particulièrement riche en théobromine, un stimulant naturel qui augmente la vigilance ainsi que la fréquence cardiaque et que l’on trouve également dans le thé.

Cette substance peut interférer avec la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Une étude parue dans la revue Appetite a montré que les « gros dormeurs » (9h ou plus par nuit) consommaient moins d’aliments riches en théobromine que les dormeurs normaux (7-8 heures par nuit) ou les « petits dormeurs » (5-6h par nuit). L’aliment à éviter le soir est ainsi le chocolat noir : 20 g de chocolat noir serait aussi excitant que boire les 2/3 d’une tasse à café. Or, ça ne nous viendrait pas à l’esprit de boire du café juste avant de dormir… 

Si vous voulez une collation après le dîner, mieux vaut privilégier une petite poignée de fruits à coque comme les pistaches ou les amandes qui contiennent naturellement de la mélatonine et du magnésium, favorisant la relaxation musculaire et l’endormissement.


Source : JDF Santé

Blue Monday 2025 : quel est le jour le plus déprimant de l'année ?

Blue Monday 2025 : quel est le jour le plus déprimant de l'année ?

Chaque année en janvier a lieu le Blue Monday, le jour considéré comme le plus déprimant et triste de l’année. Mythe ou une réalité ? Comment y faire face ?


Chaque année, c’est la même chose ! Vous constatez une petite baisse de régime en ce mois de janvier ? Et si c’était à cause du Blue Monday ? Derrière cet anglicisme se cache en fait le lundi considéré comme le jour plus déprimant de l’année… Même si cela n’a pas été prouvé par des études scientifiques, il semblerait que ce jour, et plus globalement cette période, soit propice à l’apparition de signes passagers de déprime, susceptibles de persister si on ne met pas en place des solutions. Alors qui a inventé le Blue Monday ? Qui est concerné par cette déprime ? A partir de quand doit-on se tourner vers un professionnel ? Quels conseils pour mieux le traverser

Quelle est la date du Blue Monday en 2025 ?

En 2025, le Blue Monday aura lieu le lundi 20 janvier, soit le 3e lundi du mois de janvier. 

C’est quoi le Blue Monday ?

Le concept de Blue Monday (ou « Lundi bleu » en français) considéré comme le jour le plus déprimant de l’année, a été popularisé par une campagne publicitaire de la chaîne de télévision anglaise Sky Travel. Selon la chaîne, cette journée constituerait le point de convergence de plusieurs paramètres négatifs, entraînant une baisse de moral voire une déprime passagère comme :

  • une journée courte, avec un manque de luminosité
  • le temps froid qui dure depuis plusieurs semaines,
  • la période post-fêtes de Noël,
  • le salaire qui n’est pas encore versé,
  • l’arrêt des bonnes résolutions,
  • le lundi qui représente pour certains le jour de la reprise du travail…

Tous ces paramètres seraient susceptibles de modifier les rythmes circadiens en charge de la régulation de notre humeur. Ainsi, on se sentirait un peu plus déprimé, moins motivé et plus passif ce jour-ci, même si scientifiquement, aucune étude n’a confirmé ce postulat. 

Quelle est l’origine exacte du Blue Monday ?

La date du Blue Monday aurait été calculée pour la première fois en 2005 dans un communiqué de presse rapportant les propos du Dr Cliff Arnall, psychologue et à cette époque, tuteur au Centre for Lifelong Learning de l’Université de Cardiff (Pays de Galles). Dans ce document, il y avait une formule (voir ci-dessous) permettant de calculer la date du jour le plus déprimant de l’année (avec des paramètres comme la température qu’il fait dehors, le temps qu’il s’est écoulé depuis Noël…). La formule, a été depuis considérée comme étant plus anecdotique que scientifique par le Dr Arnall. 

Formule : comment est calculée la date du Blue Monday ?

Pour calculer le jour le plus déprimant de l’année, le Dr Arnall a utilisé cette formule (on rappelle qu’il n’y a aucune base scientifique) :

[W + (D – d)] x T(Q) / M x N avec :

  • W : la météo
  • (D – d) : la différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité de remboursement avant la prochaine paye
  • T : le temps écoulé depuis Noël
  • Q : le temps écoulé depuis les résolutions du Nouvel An
  • M : le manque de motivation
  • N : le besoin d’agir

Quelles solutions pour faire face au Blue Monday ?

Avoir recours à la luminothérapie, dont les effets sont connus pour réduire la dépression saisonnière, le stress ou encore les troubles du sommeil. 

Pratiquer une activité physique régulière, connue pour préserver la santé mentale et évacuer le stress grâce à la production de norépinéphrine et de dopamine.

Avoir des petits projets comme organiser un weekend, refaire la déco d’une pièce…

Prévoir des moments cocooning comme regarder une série sous un plaid, boire un thé chaud, lire un bon livre, prendre un bain, se faire des soins du visage… Particulièrement le dimanche afin de commencer la semaine plus sereinement.

► Prévoir un petit plaisir dès le lundi comme un bon petit-déjeuner, écouter sa playlist préférée, organiser une séance de cinéma le soir, l’achat d’un bouquet de fleurs, un déjeuner avec les collègues, cuisiner un bon plat au dîner… 

Se supplémenter en vitamine D (on souffre généralement d’une carence en vitamine D pendant cette période), après l’avis de votre médecin. Zinc et magnésium sont également recommandés pendant cette période. 

Manger au moins 5 fruits et légumes par jour pour bénéficier de tous leurs bienfaits et de leurs vitamines, indispensables pour lutter contre la déprime hivernale. 

Source : Centre for Lifelong Learning de l’Université de Cardiff


Source : JDF Santé

Dry January 2025 : sommeil, poids, foie, quels bienfaits ?

Dry January 2025 : sommeil, poids, foie, quels bienfaits ?

Ce défi consiste à ne pas boire une goutte d’alcool pendant un mois, afin de mettre son corps (et son foie) au repos et de profiter des bienfaits d’une abstinence.


Comme chaque mois de janvier, le Dry January propose à tous de faire une pause dans sa consommation pendant un mois, afin de changer son rapport à l’alcool. Comment le faire ? Pour quels bienfaits ? Effets sur le corps ? Pour la perte de poids ? Détoxifier son foie ? Avoir un sommeil de meilleure qualité ? Conseils et avis de notre expert du foie. 

C’est quoi le défi Dry January ou Mois Sans Alcool ?

La règle du défi du mois sans alcool est simple : ne pas boire d’alcool à partir de l’heure de lever le 1er janvier, jusqu’à la fin du mois. L’occasion de mettre son corps (et son foie) au repos après les excès des fêtes de fin d’année. Outre-Manche comme en France, des millions de personnes relèvent chaque année le défi. 

Quelle est l’origine du Dry January ?

Ce challenge, imaginé en 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, est vite devenu viral sur les réseaux sociaux et a fait l’objet de milliers de partages.

Logo Dry January © Dry January

Le Dry January a été lancé en France le 1er janvier 2019 à l’initiative de l’association française « France Janvier Sobre » créée sous la présidence du Dr Christine Joly, Chef de service de l’Unité de soins en alcoologie et addictologie (US2A) à l’hôpital de Valence, en 2014. Laurence Cottet, ex-alcoolique qui a médiatisé son combat contre la maladie en assume la présidence aujourd’hui. 

Que signifie « Dry January » en français ?

Littéralement, « Dry January » en anglais peut se traduire par « Janvier Sec ». En France, on préfère l’appeler « Janvier Sobre » ou « Défi de Janvier » ou encore « Mois sans alcool ».

Comment faire le Dry January ?

Le Dry January consiste à arrêter toute consommation d’alcool entre le 1er et le 31 janvier. Plus largement, l’objectif est « atteindre une consommation raisonnée et garder au moins 2 jours sans alcool par semaine »

Quels sont les bienfaits et effets sur le corps ?

  • Détoxifier son foie
  • Eviter les virus saisonniers (grippe…)
  • Limiter sa prise de poids
  • Réduire son risque de cholestérol, de diabète,  d’hypertension et de cancer
  • Améliorer son sommeil

Dans une étude menée par l’Université de Sussex en 2019 sur près de 3 000 participants au Dry January, 71% ont expliqué avoir mieux dormi, 58% avoir perdu du poids, 57% avoir une meilleure concentration et 54% une plus belle peau. « Beaucoup d’entre nous connaissent les risques pour la santé de l’alcool – cancers, maladies du foie, problèmes de santé mentale – mais nous ignorons souvent que boire moins a aussi des avantages plus immédiats. Mieux dormir, se sentir plus énergique, économiser de l’argent, une meilleure peau, perdre du poids… La liste est longue. Dry January aide des millions de personnes à profiter de ces avantages et à faire un changement plus durable pour boire plus sainement« , a commenté le Dr Richard Piper, PDG d’Alcohol Change UK, l’organisme de bienfaisance britannique qui a créé le challenge.

Quels bienfaits pour le foie ?

Pendant les fêtes de fin d’année, on a tendance à manger plus gras que d’habitude, à consommer plus d’alcool et à être un peu plus inactif. Et ces trois facteurs augmentent les risques de surcharger son foie en graisses. C’est ce qu’on appelle la stéatose, une lésion du foie qui correspond à un dépôt de graisses à l’intérieur des cellules hépatiques. « Il est vrai que sous l’effet d’une alimentation trop riche, d’une consommation d’alcool excessive et d’une sédentarité, le foie peut souffrir et atteindre le stade de stéatose après quelques jours d’excès seulement. Mais rassurons-nous, cette stéatose est tout à fait réversible à condition de stopper sa consommation d’alcool (ou d’avoir une consommation d’alcool extrêmement faible) juste après une période d’excès« , explique le Pr Patrick Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon et président de l’APHC (Association pour l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques du foie). Que l’on soit un consommateur occasionnel ou régulier, le « Dry January » est un excellent moyen de booster le processus d’élimination des toxines dans son organisme et particulièrement dans son foie, un organe qui assure de nombreuses fonctions essentielles de l’organisme.

En quelques jours, nous pouvons avoir un foie plus sain.

« En quelques jours, nous pouvons avoir un foie plus sain et retrouver une meilleure forme, un bon sommeil et une meilleure énergie. Par ailleurs, un foie sain et détoxifié permet de renforcer son système immunitaire juste avant le printemps et de lutter contre certains virus comme la grippe« , précise l’hépatologue. Enfin, cela a également des effets psychologiques : en effet, cette période d’abstinence permet de prendre conscience de sa véritable consommation d’alcool (consommation souvent sous-estimée), et surtout, prouve que moins on boit d’alcool, moins on a envie de boire de l’alcool, car le cerveau se déshabitue relativement vite à l’alcool !« 

Le Dry January fait-il perdre du poids ?

L’alcool est très calorique et très sucré. Un gramme d’alcool représente 7 calories. Par exemple, un verre de vin rouge ou de champagne contiennent 70 calories, un verre de Martini affiche 112 calories au compteur, une centaine de calories pour 25 cl de bière. Sans compter les sodas et autres jus qui accompagnent souvent les liqueurs et les eaux-de-vie ! En toute logique, réduire voire arrêter sa consommation d’alcool permet de limiter la prise de poids, de par les calories non ingurgitées quand on troque son cocktail par un verre d’eau. Par ailleurs, consommer de l’alcool a tendance à ralentir l’élimination des graisses. Pire, elle favorise même son accumulation au niveau de la sangle abdominale. Un mécanisme bien connu de ceux qu’on appelle familièrement « les buveurs de bière »…

Quels bienfaits sur le sommeil ?

A très faible dose, l’alcool a tendance à « faire dormir » et n’altère pas la qualité du sommeil. En revanche, une consommation d’alcool régulière ou en plus grande quantité peut favoriser ou exacerber certains troubles du sommeil, notamment l’insomnie, l’apnée du sommeil et les ronflements. Le sommeil est morcelé, ponctué de réveil, ce qui empêche de récupérer correctement. Cela participe notamment à « la gueule de bois » du lendemain… Rappelons que le mélange somnifère/alcool est très dangereux, peut entraîner des problèmes de respiration, des comportements violents, des parasomnies ou renforcer les apnées du sommeil.

Quelle application pour faire le mois sans alcool ?

Try Dry est l’application officielle du Dry January, créée et gérée par Alcohol Change UK, l’ONG britannique à l’origine du Dry January. Elle est disponible sur Android et sur iPhone. Elle contient des astuces, des notifications pleines de motivation et vous permet de suivre de manière individualisée les bénéfices économiques et sanitaires de ce break d’alcool. Vous pouvez la télécharger sur le site du Dry January. 

Comment continuer le Dry January le reste de l’année ?

Pour Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction et médecin psychiatre, ce challenge constitue « une initiative très positive, fédératrice et pas moralisatrice [qui] ne diabolise pas le produit, mais qui permet de s’en distancer sous forme de jeu, avec l’appui des réseaux sociaux« . Pour le reste de l’année, il conseille « d’inventer son propre défi » comme le fait de ne pas boire d’alcool deux ou trois jours par semaine, ou de planifier des semaines sans consommer un seul verre. En somme, « prendre soin de son foie en bannissant pendant un laps de temps toute consommation d’alcool est essentiel pour la préservation de sa santé et retrouver le bon équilibre de son organisme » détaille le Pr Patrick Marcellin.

Combien de verres d’alcool max par semaine ? 

S’il n’existe pas de seuil de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie. un avis d’experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer a proposé en 2017 de définir une valeur-repère qui concerne aussi bien les hommes et les femmes. Cette valeur-repère est de 10 verres d’alcool standard par semaine maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour, et pas tous les jours. Toutefois, « de récentes études ont montré qu’à partir de 20 à 30 g d’alcool par jour (20 g pour les femmes et 30 g pour les hommes), il y avait des risques pour la santé« , précise le Pr Marcellin. Un verre standard correspond à 10 g d’alcool pur, soit :

  • 10 cl de vin,
  • 2.5 cl de pastis à 45°,
  • 25 cl de bière à 5°
  • 10 cl de champagne à 12°

En cas de doute sur une potentielle consommation d’alcool excessive, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin afin qu’il vous prescrive un bilan hépatique (dosage des transaminases). 


Source : JDF Santé

4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

Votre vie ne vous plaît pas ? Notre psychologue vous dévoile quelques pistes pour y remédier.


Cela peut arriver à n’importe qui. Un jour, on réfléchit et on se dit « je n’aime pas ma vie ». « Lorsque l’on en vient à se dire cela, c’est le signe d’un profond déséquilibre entre nos besoins personnels fondamentaux en lien avec nos valeurs, nos croyances intimes, et les situations autour de soi que l’on a l’impression de devoir subir. Il en résulte souvent une profonde tristesse, un sentiment de découragement, de la frustration et de la colère » pose d’emblée Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques.

Certains expliquent qu’ils n’aiment pas leur vie parce qu’ils ont l’impression de ne pas avoir pu contrôler ou choisir par eux-mêmes ces situations désarmantes. Or, il est important de se rappeler que, bien qu’à certaines périodes de notre vie (notamment durant l’enfance et l’adolescence), de nombreuses situations ont pu nous être imposées, il convient de prendre ses propres responsabilités à l’âge adulte quant à ce que l’on souhaite faire de notre présent. Voici 4 actions concrètes quand on n’aime pas sa vie :

  1. Identifier de manière très honnête les situations, les attitudes et les relations que l’on laisse encore exister dans sa vie et qui contribuent à ce sentiment d’insatisfaction chronique. « L’idée n’est pas de nier ce que l’on a pu subir sans avoir été capable de se défendre, mais de décider ce que l’on souhaite faire de tout cela aujourd’hui. Quelle est la place dans notre esprit, dans notre quotidien, dans notre cœur que l’on est prêt à y dédier ? Il s’agit de tout mettre en œuvre pour retrouver à la fois sa capacité de mise à distance et celle de contrôle des choses qui nous concernent », développe la psychologue.
  2. Accepter ce que l’on ne peut pas changer. « Qu’est-ce qui nous permettrait d’accueillir dans notre vie de manière moins pénible ce sur quoi on n’a aucune prise ? Quelles sont les choses à notre portée sur lesquelles on peut agir ? » interroge notre experte. Ainsi, on pourra œuvrer sur les moindres petites choses pouvant nous permettre de nous rapprocher au maximum de la vie (quotidienne) que l’on aimerait vivre.
  3. Eviter de se projeter sur un futur trop lointain. Il est préférable de définir au préalable ce que l’on aimerait pouvoir ressentir d’agréable dans notre quotidien. Un exercice qui peut se révéler assez complexe parfois mais qui reste fondamental. « Il convient d’agir sur ce qui est à notre portée moment après moment, en commençant par le présent. Après tout, l’instant présent est le seul moment où il est possible de vivre quoique ce soit », estime Daniela Silva Moura.

4. Ouvrir les yeux. La satisfaction et le plaisir se cachent partout, dans les choses les plus simples. « Pour y accéder, il implique de prendre la décision consciente de le faire en portant une attention curieuse et bienveillante à chaque action que l’on engage, en se rappelant qu’aujourd’hui, personne d’autre que nous ne détient les clefs de notre bonheur », suggère notre experte.

Merci à Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques, auteure du livre « Mieux je me connais, mieux je me soigne » (Éd. le Courrier du Livre, 2024)


Source : JDF Santé