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Le régime à éviter en automne : il affaiblit le système immunitaire, selon ce médecin

Le régime à éviter en automne : il affaiblit le système immunitaire, selon ce médecin

Certaines approches, pas assez encadrées médicalement, peuvent perturber le microbiote et impacter la santé négativement.


Certaines approches, pas assez encadrées médicalement, peuvent perturber le microbiote et impacter la santé négativement.

Rhume, maux de tête, frissons, fatigue… Alors que les virus reviennent en force en octobre, l’immunité est mise à rude épreuve. Et certains choix alimentaires peuvent affaiblir le système immunitaire. Un protocole nutritionnel en particulier attire l’attention des médecins. « Celui-ci exclut quasiment tous les fruits, la majorité des légumes et les sources de fibres – autant d’éléments essentiels à l’équilibre du microbiote intestinal, qui joue un rôle central dans le bon fonctionnement du système immunitaire », rappelle le Dr Jean-Michel Lecerf, médecin spécialisé en endocrinologie et maladies métaboliques.

À court terme, il peut avoir des bienfaits santé. Il contribuerait à la régulation de la glycémie, à la réduction des douleurs articulaires et des symptômes de certains types d’épilepsie. « Son protocole est très particulier, caractérisé par un apport extrêmement faible en glucides – généralement moins de 5 % de l’apport calorique total. Il est utilisé depuis plus d’un siècle pour traiter les cas d’épilepsie résistante aux médicaments. Dans ce contexte médical précis, les corps cétoniques produits par le métabolisme des graisses peuvent modifier l’activité électrique du cerveau, avec un effet antiépileptique reconnu » explique notre interlocuteur. Certaines études suggèrent aussi des effets positifs dans certaines pathologies cardiaques ou rénales. Mais à long terme, « attention », prévient le médecin.

‘En raison de ses effets possibles sur les défenses immunitaires, il devrait être envisagé uniquement de manière transitoire et avec un encadrement professionnel » estime le Dr Lecerf. Des recherches montrent qu’il peut baisser des anticorps protecteurs (IgA) et modifier certaines cellules immunitaires. En supprimant presque totalement les glucides, il oblige le cerveau à utiliser les corps cétoniques comme carburant alternatif, alors qu’il a besoin en permanence de glucose pour fonctionner correctement. C’est de là qu’il tire son nom de régime « cétogène ».

Suivie sur le long terme, ce type d’alimentation restrictive peut induire des carences et avoir des répercussions sur la réponse immunitaire. En période automnale, un apport régulier en vitamines, minéraux, fibres et polyphénols issus des fruits et légumes contribue à optimiser les mécanismes de défense de l’organisme. Mieux veut donc faire l’impasse sur cette alimentation.


Source : JDF Santé

Ces remèdes sont les meilleurs pour trouver le sommeil

Ces remèdes sont les meilleurs pour trouver le sommeil

Recourir à des méthodes naturelles peut contribuer à l’endormissement et éviter les insomnies, réveils multiples ou précoces en pleine nuit. Notre naturopathe nous donne ses conseils.


Difficultés à s’endormir, réveils la nuit, apnée, insomnie… Il existe plusieurs remèdes naturelles (notamment à base de plantes) reconnus pour leurs bienfaits sur le sommeil. « Notre organisme a besoin de plus de 7 heures de sommeil par nuit. En deçà de 6 heures par nuit, un adulte ne « recharge pas ses batteries », et n’opère pas le « nettoyage » de son organisme« , rappelle Angélina Jeandel, naturopathe. Le « nettoyage » est défini en médecine chinoise par l’activité des organes (vésicule biliaire, foie, poumons, intestin, estomac) durant la nuit pour faire une détox. Le foie, par exemple, traite les toxines entre 1 heure et 3 heures du matin. » Le sommeil est alors indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. « On a bien dormi quand on s’endort facilement, on réalise des nuits complètes sans réveil nocturne, on présente un réveil naturel où l’on se sent en pleine forme », résume t-elle.

Quels sont les remèdes naturels en cas d’insomnie ?

« En cas d’insomnie, au bout de 20 minutes, il est préférable de se lever sinon on risque de faire passer le message au cerveau que le lit, c’est aussi fait pour rester éveillé; et enclencher ainsi, le cercle vicieux de l’insomnie « , préconise Angélina Jeandel, naturopathe.

► En florithérapie : le remède des fleurs de Bach Rescue nuit est un complexe tout prêt, à utiliser en cas d’insomnie.

► En aromathérapie, par voie olfactive : « la diffusion de l’huile essentielle (HE) de lavande officinale, le soir au coucher, réduirait le taux de glutamate, substance qui accélère la vigilance du système nerveux » préconise la naturopathe. Ou « l’HE de basilic tropical, laquelle booste le taux de GABA, le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central. C’est lui qui met un frein à nos stress, nos pensées folles, nos inquiétudes« .

► En gemmothérapie (bourgeon) : le cassis, ou le tilleul. La gemmothérapie utilise la partie embryonnaire de la plante (bourgeon, jeune pousse ou radicelle), laquelle a la propriété de concentrer l’ensemble des principes actifs de la plante. Elle se présente sous la forme de macérât (la présence d’alcool interdit le remède aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes en sevrage alcoolique). A prendre selon la posologie indiquée par le fabricant du produit.

► Consommer chaque jour des aliments riches en magnésium, vitamine du groupe B, omega 3, zinc, tryptophane (un précurseur de la sérotonine aux propriétés sédatives) : banane, amande, poisson, légumineuses.

Quels remèdes naturels pour bien dormir ?

► Utiliser la phytothérapie : passiflore, valériane, eschscholzia, mélisse, aubépine, tilleul, camomille, verveine. Soit en infusion (on peut en associer plusieurs). Soit en teinture-mère à la posologie indiquée par le fabricant du produit choisi.

► Ecouter son corps : quand on ressent le besoin d’aller se coucher, il faut se mettre au lit.

► Gérer son stress avant d’aller se coucher : par du yoga, de la méditation, de la cohérence cardiaque, et ses émotions : avec les fleurs de Bach.

► Eviter le sport le soir car il augmente la température corporelle à un moment ou naturellement elle diminue pour préparer au sommeil. En revanche, le sport le matin augmente le temps de sommeil lent profond.

► Essayer d’avoir un rythme régulier : se lever et se coucher tous les jours à la même heure.

► Consommer chaque jour des aliments qui apportent les nutriments nécessaires à l’endormissement : magnésium, vitamine du groupe B, omega 3, zinc, tryptophane (un précurseur de la sérotonine) : banane, amandes, poissons, légumineuses.

► Eviter les protéines au dîner qui stimule l’activité de l’organisme.

► Diminuer les excitants : alcool, caféine, tabac, drogues.

► Boire du jus de cerise qui augmente le taux de sérotonine et de mélatonine.

► En florithérapie : les fleurs de Bach Impatiens pour se détendre et ne plus faire 1000 choses à la fois, parfaitement indiquées pour les personnes constamment en sur-régime et donc incapables de se détendre à l’heure du coucher. Où White chestnut pour ne plus avoir de ruminations mentales qui empêchent l’endormissement.

► En aromathérapie : l’HE de lavande officinale peut être utiliser sans risque, mais ponctuellement, directement sur la peau, sur les poignets, au niveau du plexus solaire, où sur la plante des pieds, pour se détendre et bien dormir. Pour les femmes enceintes, préférer l’HE de mandarine verte : 1 goutte sur l’oreiller (à retourner pour éviter tout contact avec les yeux ou la peau), le soir, de 3 jours à plusieurs semaines.

► Eviter les ondes magnétiques (wifi, bluetooth, 3G/4G), les électroménagers connectés, et les écrans lumineux des télévisions, ordinateurs et smartphones.

Quels remèdes naturels contre l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil correspond à une succession d’interruption de la respiration durant le sommeil (apnée), ou des réductions (hypopnées), dus, dans la majorité des cas, à des obstructions au niveau de la gorge. Elle « n’empêche pas la personne de s’endormir« , souligne Loïc Plisson, permathérapeute, mais elle perturbe son sommeil, et a pour conséquences de la fatigue, des maux de tête, des troubles de l’humeur, de la libido, de l’attention, une somnolence durant la journée. Il est nécessaire d’identifier les causes possibles, pour trouver le bon traitement. Les remèdes naturels vont soulager, et compléter les traitements classiques par appareillage.

► Position pour dormir : surélever un peu la tête en relevant la partie supérieure du lit. Eviter de dormir sur dos.

► En homéopathie : Kalium carbonicum, opium, calcarea carbonica, lycopodium clavatum, nux vomica, magnesia phosphorica, lachesis mutus, natrum sulfuricum. Consulter un médecin-homéopathe pour adapter le traitement à votre besoin spécifique.

► En diététique : le surpoids est un des facteurs aggravant de l’apnée du sommeil. Perdre un peu de poids en suivant une alimentation saine et équilibrée, sans alcool, sans boisson gazeuse, et en évitant les fruits à la fin des repas, et en privilégiant les sources d’antioxydants, d’oméga-3, de vitamines B.

► L’acupuncture.

► La sophrologie permet d’activer les ressources dans un accompagnement pluridisciplinaire, pour la gestion du stress et des émotions, de la respiration, et le rapport à son corps.

► Travailler son souffle : respirer à plein poumons au cours d’une balade quotidienne d’au moins 30 minutes. Chanter où souffler dans un instrument de musique chaque jour, permet de travailler son souffle, les muscles de la gorge, et muscler sa langue. Cette « gymnastique » stimule la fermeté des tissus de la sphère laryngée, afin d’éviter le relâchement trop important des muscles pendant le sommeil, et l’asphyxie par obstruction de la gorge.

► Laver son nez avec de l’eau salée (eau de mer par exemple) le soir, pour le dégager le passage nasal pour la nuit.

Quels remèdes naturels contre les cauchemars ?

► En aromathérapie, par voie olfactive : la diffusion d’HE de camomille romaine a un effet calmant et déstressant immédiat. Où d’HE petit grain bigarade, laquelle permet de calmer les nerfs et de retrouver son calme dans les situations de stress. Elle aide à relativiser, à retrouver énergie et joie de vivre. Ces deux HE ont des vertus relaxantes et anxiolytiques reconnues. Pour les enfants, l’hydrolat aromatique de fleur d’oranger amer peut permettre aux plus petits de s’endormir, et de retrouver le sommeil en cas de pleurs et de cauchemars : 2 pulvérisations sur l’oreiller le soir au coucher ou en cas de réveil nocturne.

► En aromathérapie, par voie cutanée : Pour bien dormir, sans cauchemar, en cas de peur du noir et d’angoisse au moment du coucher, il est possible d’appliquer sur les poignets le soir au coucher, 1 goutte d’HE de mandarine verte additionnée de 3 gouttes d’huile végétale (HV) de macadamia ou de noyau d’abricot, et de le respirer profondément.

► En florithérapie : la fleur de Bach Mimulus est indiquée aux personnes anxieuses qui ont peur de ne pas trouver le sommeil (ce qui en rajoute à l’insomnie) et sujettes aux cauchemars.

Précautions d’emploi

  • L’application d’huile essentielle pure reste ponctuelle, effectuée sur des personnes l’ayant déjà testée et n’ayant eu aucune réaction allergique.  
  • L’HE de mandarine verte est photosensibilisante. Il faut éviter toute exposition au soleil dans les 3 à 6 heures suivant l’application (selon le taux d’ensoleillement).
  • L’utilisation des HE est contre-indiquée aux femmes enceintes, allaitantes, et aux personnes épileptiques.

Merci à Angélina Jeandel, naturopathe à Fontenay-aux-Roses et à Paris, et à Loïc Plisson, permathérapeute, à Blois.


Source : JDF Santé

"C'est peut-être vous" : Eléonore, 4 ans, cherche celui qui peut lui sauver la vie

"C'est peut-être vous" : Eléonore, 4 ans, cherche celui qui peut lui sauver la vie

Atteinte d’une aplasie médullaire, cette fillette « n’a plus de globules rouges, plus de gobules blancs et plus de plaquettes ».


Jusqu’à cet été 2025, la vie d’Eléonore était tout ce qu’il y a de plus normale pour une enfant de 4 ans. En vacances chez ses grands-parents, elle passait ses journées à jouer au Club Mickey. Mais un jour, elle revient avec quelques bleus. « À la fin de la semaine, elle en était couverte », nous raconte le Dr Anne-Laure Rousseau, amie de la famille. Le directeur du club alerte ses grands-parents : « Cette petite fille ne va pas bien. » Prise en charge à l’hôpital, elle passe plusieurs examens et le diagnostic tombe rapidement : Eléonore est atteinte d’une aplasie médullaire, une maladie rare et grave qui implique l’arrêt du fonctionnement de sa moelle osseuse. La moelle osseuse est indispensable à la vie.

« Elle n’a pas de globules rouges, pas de globules blancs et pas de plaquettes or les plaquettes permettent au sang de coaguler », explique le Dr Rousseau. Voilà pourquoi la petite fille avait autant de bleus. « Au départ, les médecins ne savent pas pourquoi elle a cette maladie, si c’est constitutionnel ou si c’est acquis » poursuit le médecin. « Elle est très fragile, elle doit être transfusée souvent. Elle doit être protégée pour ne pas attraper d’infections (comme elle n’a pas de globules blancs donc pas de défenses immunitaires, NDLR). Elle n’a pas pu faire sa rentrée en maternelle, c’est très difficile pour elle et sa famille. » 

Eléonore peut guérir si elle trouve un donneur de moelle osseuse compatible. « La carte d’identité de son sang est rare, ses parents et sa famille ne sont pas compatibles. Il y a 1 chance sur 1 million d’être compatible avec elle. On cherche ce donneur, en France, dans le monde. Il est la seule personne à pouvoir donner à Eléonore une chance de vivre » soutient le médecin. Comment savoir si on est compatible avec Eléonore ? La première chose à savoir est qu’il faut avoir entre 18 et 35 ans pour s’inscrire comme donneur de moelle osseuse. « Il faut passer le message dans les Universités » défend le Dr Rousseau, le relayer sur les réseaux sociaux « et en parler autour de soi. Être ambassadeur du don de moelle osseuse, c’est déjà super ».

Si vous avez entre 18 et 35 ans et êtes en parfaite santé, il vous suffit d’aller sur le site de l’Agence de la biomédecine pour vous inscrire au don de moelle osseuse. Vous devrez ensuite réaliser un prélèvement salivaire ou une prise de sang pour établir la « carte d’identité biologique » de votre sang. C’est ce qui permet de savoir si vous êtes compatible avec Eléonore ou avec un autre patient en attente d’une greffe de cellules souches (cellules présentes dans la moelle osseuse). Si c’est le cas, l’Agence de biomédecine vous contactera. Dans 80% des cas, le don se fait par prélèvement sanguin et dure entre 3 et 4 heures. Dans 20%, il se fait directement dans les os du bassin, sous anesthésie. « Et la moelle osseuse se régénère » rassure le Dr Rousseau. Ces quelques heures peuvent sauver la vie d’Eléonore, ou d’un autre malade en attente d’une greffe.


Source : JDF Santé

C'est le légume du foie par excellence : il allège la digestion plus vite qu'aucun autre

C'est le légume du foie par excellence : il allège la digestion plus vite qu'aucun autre

En 3 mois, il décompose les graisses dans le foie.


En 3 mois, il décompose les graisses dans le foie.

Fatigue, digestion lente, teint terne… quand le foie sature, tout l’organisme le ressent. Le foie joue un rôle central dans l’élimination des déchets et la digestion des graisses. Le soutenir à l’automne, quand l’organisme ralentit, aide à préserver énergie et équilibre. En plus d’être savoureux et réconfortants, certains légumes d’automne peuvent aider justement à soutenir la santé du foie. L’un d’entre eux, adoré en soupe ou simplement revenu à la poêle, semble très efficace pour sa détox de cet organe.

Pour montrer cet effet hépato-protecteur, des chercheurs de l’Université des sciences médicales de Téhéran (Iran) ont étudié des hamsters dorés de Syrie car leur métabolisme des graisses est très similaire à celui des humains. Les hamsters ont été répartis au hasard en trois groupes : le groupe 1 a reçu une alimentation saine et standard, le groupe 2 a reçu une alimentation très riche en graisses et en cholestérol pendant 14 semaines pour développer la maladie du « foie gras » (stéatose hépatique ou MASH) et le groupe 3 a eu exactement la même alimentation riche en graisses et en cholestérol que le groupe 2, mais avec une portion du « légume miracle » quotidiennement. Après 3 mois et demi, l’étude a montré que le groupe ayant mangé le légume avait moins de graisses et d’inflammation dans le foie, ce qui n’était pas le cas des autres groupes.

Ce légume est naturellement riche en composés soufrés, en flavonoïdes (notamment le kaempférol), qui sont de puissants antioxydants ainsi qu’en fibres, trois éléments clés pour la santé du foie et l’amélioration de la digestion. Pour profiter pleinement de ses bienfaits, les experts recommandent donc d’intégrer régulièrement du poireau à votre alimentation. Vous avez bien lu : c’est le poireau qui est capable de faire du bien à votre foie. Une portion quotidienne de 100 grammes (l’équivalent d’un demi blanc de poireau frais) est une quantité saine et facile à atteindre. A savoir que pour les intestins sensibles, il est préférable de consommer la partie blanche du poireau, car ses fibres sont plus faciles à digérer que celles de la partie verte.

Composé à près de 90 % d’eau, le poireau contribue à l’hydratation, cruciale pour un bon fonctionnement intestinal. Il a donc aussi un effet


Source : JDF Santé

"C'est typique d'une personne bipolaire" : 6 signes que les psychologues repèrent immédiatement

"C'est typique d'une personne bipolaire" : 6 signes que les psychologues repèrent immédiatement

« Il y a des périodes en inhibition et d’autres en exaltation, on est dans du tout ou rien » explique Pascal Anger, psychologue clinicien et psychothérapeute à Paris.


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Source : JDF Santé

"C'est typique d'une personne bipolaire" : 6 signes que les psychologues repèrent immédiatement

"C'est typique d'une personne bipolaire" : 6 signes que les psychologues repèrent immédiatement

« Il y a des périodes en inhibition et d’autres en exaltation, on est dans du tout ou rien » explique Pascal Anger, psychologue clinicien et psychothérapeute à Paris.


« Il y a des périodes en inhibition et d’autres en exaltation, on est dans du tout ou rien » explique Pascal Anger, psychologue clinicien et psychothérapeute à Paris.

La bipolarité est un trouble psychiatrique chronique qui se caractérise par l’alternance de phases maniaques et de phases dépressives. Dans l’intervalle, il y a des épisodes de rémission qui peuvent être plus ou moins longs. « Une fois que le diagnostic a été posé, si la personne prend son traitement correctement, elle peut vivre tout à fait normalement », rassure le psychologue Pascal Anger. Ce diagnostic ne peut être posé que par un psychiatre mais certains comportements cumulés peuvent évoquer une bipolarité et éveiller le doute dans l’entourage. 

  1. Une personne bipolaire a du mal à s’endormir le soir. Durant les phases dépressives, le bipolaire est obnubilé par une multitude de pensées négatives. Il rumine tellement que son sommeil en est perturbé. Au cours des phases maniaques, il est tellement excité et créatif qu’il ne parvient pas à trouver le sommeil. Il peut passer plusieurs jours d’affilée sans dormir ou très peu, accumulant un retard de sommeil colossal. Ce manque de sommeil ne fait qu’accentuer les troubles de l’humeur.
  2. Elle commence une tâche et n’arrive jamais à la terminer. « Pour cause, lorsqu’elle se trouve en phase maniaque, elle a envie de faire plein de choses, elle a une énergie débordante qui la pousse à se lancer dans tout un tas de projets. Mais en voulant en faire trop à la fois, elle s’éparpille et ne parvient pas à se fixer sur une tâche précise« , détaille Pascal Anger, psychologue clinicien et psychothérapeute à Paris.
  3. Elle passe du coq à l’âne. En phase maniaque, la personne bipolaire parle beaucoup, très vite, et son discours est décousu. Elle passe d’une idée à l’autre, à tel point qu’il est parfois difficile de suivre le fil de la conversation et de savoir où elle veut en venir. La personne se livre à un véritable monologue. « Elle n’a plus de filtres, elle dit tout ce qui lui passe par la tête, ce qui peut avoir des répercussions sur l’environnement et pour elle-même« , commente le spécialiste.
  4. Elle passe de « très timide » à « très sociable ». D’un naturel plutôt réservé, la personne bipolaire devient, en phase maniaque, subitement très à l’aise dans les relations sociales. Elle aborde les gens avec une facilité déconcertante, peut organiser des soirées avec des inconnus… « Il y a des périodes en inhibition et d’autres en exaltation, on est dans du tout ou rien« .
  5. Elle aime flirter avec le danger. En phase maniaque, la personne bipolaire n’a aucune limite. Elle peut se mettre en danger et attenter à sa vie ou celle d’autrui : conduire à une vitesse excessive, avoir des pratiques sexuelles dangereuses, monter sur le rebord de la fenêtre ou encore se lancer des défis dangereux.
  6. Elle se déprécie. En phase dépressive, le malade va dire « je suis trop nul », « je n’y arriverai jamais », « je suis un fardeau »… Le moindre effort lui paraît insurmontable. Il se sent indigne d’avoir des amis et une famille sur qui compter. Il perd toute confiance en lui et a tendance à se replier sur lui-même, ce qui ne fait qu’aggraver sa dépression. La bipolarité est une pathologie psychiatrique extrêmement grave, qui conduit au moins 1 malade sur 2 à faire une tentative de suicide au cours de sa vie. Parmi ceux-ci, 15% d’entre eux décéderont, d’après la Haute Autorité de Santé (HAS).


Source : JDF Santé