Sélectionner une page
Courbes de croissance : fille, garçon, bébé, comment l'interpréter ?

Courbes de croissance : fille, garçon, bébé, comment l'interpréter ?

La nouvelle courbe de croissance intègre de nouvelles courbes de croissance, différentes pour les filles et pour les garçons et à interpréter selon l’IMC. En quoi sont-elles plus optimales ? Quelle taille à quel âge ? Quel poids ? Quand s’inquiéter ?


Taille, poids, périmètre crânien… Surveiller la croissance physique de son enfant se fait grâce aux courbes de croissance qui sont inscrites dans le carnet de santé. Afin de détecter précocement les éventuelles anomalies de croissance, il est conseillé de le peser et de le mesurer chaque mois jusqu’à ses 2 ans, tous les six mois jusqu’à l’âge de 6 ans, puis tous les ans jusqu’à la puberté. Les courbes de croissances ont été actualisées en 2018 par des chercheurs de l’Inserm et du Centre de Recherche Épidémiologie et Statistiques Sorbonne, des pédiatres et des médecins généralistes de toute la France. Ces derniers ont effectué plus de 5 000 000 de mesures sur des enfants âgés de 0 à 18 ans. L’objectif ? « Mieux prendre en compte les changements morphologiques de la population » et « faciliter le repérage des anomalies de croissance« . En effet, les courbes de croissances françaises proposées par l’OMS et contenues dans le carnet de santé dataient de 1979 (c’est-à-dire de deux générations !). 


Source : JDF Santé

Ni le cœur, ni le foie : voici l'organe le plus lourd du corps, il peut peser jusqu'à 10 kilos

Ni le cœur, ni le foie : voici l'organe le plus lourd du corps, il peut peser jusqu'à 10 kilos

Un simple classement par poids des organes suffit à bouleverser ce qu’on croyait savoir sur le corps humain.


Le corps humain regroupe environ 80 organes, chacun ayant une structure et une fonction spécifique. Parmi ces organes, certains, comme le cœur ou les poumons, sont largement étudiés et connus, tandis que d’autres, comme le thymus ou le mésentère, sont souvent sous-estimés. On pense souvent au cœur ou au foie quand il s’agit de classer les organes selon leurs poids mais le plus imposant de notre corps n’est pas celui que l’on croit…

Le foie est l’organe interne le plus volumineux du corps humain. Situé sous le diaphragme, à droite de l’abdomen, il joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions métaboliques. « C’est un véritable laboratoire du corps humain, nous confirme le Dr Dominique Biscay, chirurgien vasculaire à Bordeaux. Il filtre les toxines, traite les nutriments issus de la digestion, fabrique la bile, stocke le sucre, les vitamines, le fer, et produit la plupart des protéines du sang« . Le poids du foie varie mais il est en moyenne de 1,5 kg chez un adulte. « Il est irrigué à la fois par l’artère hépatique et la veine porte, ce qui lui permet de fonctionner en continu, même en dehors des phases de digestion. Il est très dense en cellules.« 

Mais si on élargit la définition aux organes externes, un autre candidat dépasse largement le foie en poids… Il s’agit de la peau. C’est l’organe le plus lourd du corps humain. Comme nous le rappelle le Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue à Paris, « la peau représente environ 7% du poids corporel total, ce qui correspond à 5 à 10 kg chez un adulte, en fonction de sa taille et de sa corpulence ». Composée de trois couches principales -l’épiderme, le derme et l’hypoderme- la peau est richement vascularisée et innervée. Elle joue un rôle central dans la thermorégulation, la protection contre les pathogènes et la synthèse de la vitamine D. « La peau est souvent oubliée dans les classements d’organes, car on la voit trop pour la considérer à sa juste valeur, note le Dr Oliveres-Ghouti. Et le foie, on le sent rarement, jusqu’au jour où il va mal. »

La protection du foie et de la peau est essentielle pour préserver leurs fonctions. Le foie, en particulier, bénéficie de la modération de la consommation d’alcool, de la gestion des excès alimentaires et de l’usage raisonné de médicaments. Quant à la peau, elle doit être protégée des rayonnements UV, des agents chimiques, ainsi que des effets du tabagisme et du stress, qui entravent son processus de régénération cellulaire. Qu’ils soient visibles ou invisibles, ces organes méritent une attention à la hauteur de leur poids… et de leur rôle.


Source : JDF Santé

Ni le cœur, ni le foie : voici l'organe le plus lourd du corps, il peut peser jusqu'à 10 kilos

Ni le cœur, ni le foie : voici l'organe le plus lourd du corps, il peut peser jusqu'à 10 kilos

Un simple classement par poids des organes suffit à bouleverser ce qu’on croyait savoir sur le corps humain.


Le corps humain regroupe environ 80 organes, chacun ayant une structure et une fonction spécifique. Parmi ces organes, certains, comme le cœur ou les poumons, sont largement étudiés et connus, tandis que d’autres, comme le thymus ou le mésentère, sont souvent sous-estimés. On pense souvent au cœur ou au foie quand il s’agit de classer les organes selon leurs poids mais le plus imposant de notre corps n’est pas celui que l’on croit…

Le foie est l’organe interne le plus volumineux du corps humain. Situé sous le diaphragme, à droite de l’abdomen, il joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions métaboliques. « C’est un véritable laboratoire du corps humain, nous confirme le Dr Dominique Biscay, chirurgien vasculaire à Bordeaux. Il filtre les toxines, traite les nutriments issus de la digestion, fabrique la bile, stocke le sucre, les vitamines, le fer, et produit la plupart des protéines du sang« . Le poids du foie varie mais il est en moyenne de 1,5 kg chez un adulte. « Il est irrigué à la fois par l’artère hépatique et la veine porte, ce qui lui permet de fonctionner en continu, même en dehors des phases de digestion. Il est très dense en cellules.« 

Mais si on élargit la définition aux organes externes, un autre candidat dépasse largement le foie en poids… Il s’agit de la peau. C’est l’organe le plus lourd du corps humain. Comme nous le rappelle le Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue à Paris, « la peau représente environ 7% du poids corporel total, ce qui correspond à 5 à 10 kg chez un adulte, en fonction de sa taille et de sa corpulence ». Composée de trois couches principales -l’épiderme, le derme et l’hypoderme- la peau est richement vascularisée et innervée. Elle joue un rôle central dans la thermorégulation, la protection contre les pathogènes et la synthèse de la vitamine D. « La peau est souvent oubliée dans les classements d’organes, car on la voit trop pour la considérer à sa juste valeur, note le Dr Oliveres-Ghouti. Et le foie, on le sent rarement, jusqu’au jour où il va mal. »

La protection du foie et de la peau est essentielle pour préserver leurs fonctions. Le foie, en particulier, bénéficie de la modération de la consommation d’alcool, de la gestion des excès alimentaires et de l’usage raisonné de médicaments. Quant à la peau, elle doit être protégée des rayonnements UV, des agents chimiques, ainsi que des effets du tabagisme et du stress, qui entravent son processus de régénération cellulaire. Qu’ils soient visibles ou invisibles, ces organes méritent une attention à la hauteur de leur poids… et de leur rôle.


Source : JDF Santé

Bactérie E.coli : symptômes, cuisson, dangers, que faire ?

Bactérie E.coli : symptômes, cuisson, dangers, que faire ?

Les symptômes apparaissent généralement 3-4 jours après l’intoxication.


La bactérie escherichia Coli peut contaminer les aliments, surtout la viande rouge, et entraîner des symptômes plus ou moins graves selon les cas. Il ne faut jamais négliger une telle intoxication puisqu’elle peut être mortelle. C’est très rare en France mais possible. Voici ce qu’il faut faire en prévention et lors d’une exposition.

Quel est le danger de la bactérie escherichia coli ?

La plupart des patients guérissent d’une infection à l’Escherichia Coli en 10 jours mais pour certains l’infection peut évoluer vers une forme grave potentiellement mortelle, comme le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Celui-ci se caractérise par une insuffisance rénale aiguë, une anémie hémolytique et une thrombopénie (baisse des plaquettes). A l’origine de ce syndrome, la bactérie Escherichia Coli dite « Entérohémorragiques ». Ce type d’E.coli produit des toxines (Shigatoxines) qui vont induire des lésions vasculaires aux niveaux intestinal, rénal et cérébral, principalement chez le jeune enfant. Les populations ayant une probabilité plus forte que la moyenne de développer des symptômes graves de la maladie sont les enfants de moins de 15 ans (surtout en-dessous de 5 ans) et les personnes âgées.

Comment on attrape la bactérie Escherichia Coli ?

La contamination des intestins se fait par voie oro-fécale. La transmission à l’Homme se fait souvent via de la viande contaminée et mangée crue ou pas assez cuite. La consommation de fruits et légumes lavés avec de l’eau contaminée, de lait cru (via le fromage notamment), ou une baignade dans une eau souillée par exemple, peuvent aussi être à l’origine de ces infections.

Mode contamination par les bactéries E.coli pathogènes (EHEC) © SMAC-Corse

Quelle est la durée d’incubation ?

La période d’incubation va de 3 à 8 jours avec une durée médiane de 3 à 4 jours.

Quels sont les symptômes d’une infection à E.coli ?

Lorsqu’elle est ingérée, elle peut provoquer des infections urinaires ou intestinales. Dans les cas graves, elle entraîne des diarrhées sanglantes associées à de la fièvre, des vomissements, des douleurs abdominales, une déshydratation. Dans ce cas, contacter immédiatement le médecin ou se rendre aux Urgences les plus proches.

Comment diagnostiquer l’E.Coli ? Dans les urines ?

Le diagnostic repose sur une évaluation clinique (manifestations et symptômes de la maladie, aspect des selles), un examen cytobactériologique des urines, si infection urinaire (ECBU) (il est conseillé de bien appliquer les règles de désinfection préalable du méat urétral et de recueillir que le « milieu de jet » pas le premier), une numération formule sanguine, un ionogramme sanguin, les taux d’urée et de créatinine (atteinte rénale) et éventuellement une hémoculture en présence de fièvre. La coproculture (analyse de selle) est utile en cas de diarrhées persistantes.

Quels sont les traitements ?

► En cas d’infection intestinale : dans la majorité des cas, l’unique traitement consiste à boire beaucoup d’eau. Dans les cas plus graves, la prise d’antibiotiques est nécessaire.

► En cas d’infection urinaire : le traitement recommandé pour les cystites non compliquées de la femme jeune à E. coli est la fosfomycine par voie orale en prise unique ( » traitement minute « ). Le traitement des pyélonéphrites et des bactériémies fait appel aux céphalosporines de 3ème génération, aux aminosides ou aux fluoroquinolones.

► Le traitement de la méningite néonatale repose sur l’association d’une céphalosporine de 3ème génération IV à forte doses (doses méningées) et d’un aminoside.

Quelle température de cuisson des steaks hachés ?

L’Anses recommande de bien cuire à cœur les viandes hachées ou produits à base de viande hachée consommés par les jeunes enfants ou les personnes âgées : une température à cœur de 70°C pendant 2 minutes doit être atteinte lors de la cuisson des steaks hachés de bœuf. Après cuisson, l’intérieur du steak doit être brun-gris et en aucun cas encore rouge ou rosé. Cette couleur brun-gris indique que les protéines à cœur ont été cuites, ce qui permet aussi de détruire les bactéries éventuellement présentes comme les EHEC.

► Au grill (+260°C) : un steak haché surgelé de 100 grammes sera « bien cuit à cœur » après 13 minutes de cuisson avec 3 retournements successifs à intervalles de temps réguliers.

► Dans les mêmes conditions, un steak haché frais, ou décongelé, sera « bien cuit à cœur » après 8 minutes de cuisson.

Comment prévenir l’infection E.coli ?

Dans le cadre de la prévention du syndrome hémolytique et urémique de l’enfant, deux catégories d’aliments sont notamment en cause : les viandes hachées et les produits à base de lait cru (fromage. Pour éviter une infection alimentaire grave :

  • La viande hachée par le boucher à la demande doit être consommée dans la journée, et les steaks hachés surgelés ne doivent pas avoir subi une rupture de la chaine du froid ou une décongélation.
  • Ne jamais décongeler à température ambiante.
  • La cuisson des viandes, et surtout de la viande hachée de bœuf, doit être effectuée à cœur. Pour cela, il faut s’assurer que la viande est cuite au centre et qu’elle n’est plus rosée.
  • Le lait cru et les fromages à base de lait cru ne doivent pas être consommés par les jeunes enfants et en particulier ceux de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, etc.), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé.
  • Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas, en sortant des toilettes ou après avoir changé les couches d’un nourrisson.
  • Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
  • Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
  • Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits…)
  • La conservation des aliments crus doit se faire séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
  • Les ustensiles de cuisine et le plan de travail doivent être soigneusement lavés, en particulier lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec de la viande crue.

Pour éviter les infections urinaires, il est recommandé de boire 1,5L d’eau au minimum par jour, de s’essuyer d’avant en arrière après la selle, et d’uriner juste avant et après chaque rapport sexuel.

Merci au Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste. Sources : Escherichia coli/ Shigelle. SFM-Microbiologie.org


Source : JDF Santé

Piqûre en boîte de nuit : symptômes, les éviter, que faire ?

Piqûre en boîte de nuit : symptômes, les éviter, que faire ?

Des jeunes femmes ont été piquées dans différentes villes de France lors de soirées (boîte de nuit, concert, festival, fête de la musique…) sans que l’on connaisse les auteurs, leurs motifs et les produits injectés. Dans tous les cas, il faut réagir vite.


Ça recommence. Des jeunes femmes ont été piquées lors de la Fête de la musique de juin 2025 à Paris, Angoulême, Metz… En 2022, plusieurs plaintes avaient été déposées en Bretagne, à Valence, Montpellier, Toulouse, Périgueux, Grenoble, Nantes, Béziers, lors du Printemps de Bourges, au festival We Love Green… Aucune analyse n’a permis de savoir quels étaient les produits injectés. La piste du GHB est souvent évoquée mais sans être confirmée. Ces piqûres exposent les victimes à des vols, agressions, abus sexuels et viols. Que faire si on pense avoir été piqué lors d’une soirée ? Quels sont les bons gestes en prévention ? Conseils.

Quels produits peuvent être injectés par seringue ?

« Toutes sortes de substances peuvent être injectées, des médicaments psychoactifs comme des drogues illicites » nous explique d’emblée le Dr Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris et experte nationale sur l’enquête soumission chimique auprès de l’ANSM. « Le GHB est dans toutes les bouches mais attention à ne pas focaliser uniquement sur cette substance, poursuit notre interlocutrice. On recherche le maximum de substances pour ne pas passer à côté d’un autre agent de soumission chimique. »

Effets : quels sont les symptômes d’alerte ?

Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, « trous noirs », nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d’autres non. Les effets sont variables. Ils dépendent du produit injecté, de la dose administrée et sont propres à chaque individu. « Un comportement inhabituel, une sensation d’ébriété trop rapide au regard des consommations doivent alerter » prévient le Dr Chaouachi. La personne ne se sent pas bien alors qu’elle n’a pas bu d’alcool ou peu.

Surveiller son verre.

Rester proche de ses amis.

Ne pas se désolidariser du groupe.

Ne pas boire dans le verre d’une autre personne.

Ne pas boire dans un verre qui n’a pas été servie devant vous.

Que faire si on pense avoir été piqué en soirée ?

Réagir immédiatement car « chaque minute compte » insiste le Dr Leila Chaouachi. « Il faut réagir tout de suite pour éviter la disparition des preuves (traces de piqûres, détection d’une substance, ndlr) et aussi pour se protéger du risque infectieux. » 

Se rendre dans un commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte le plus rapidement possible : « Le dépôt de plainte va permettre d’être examiné par un médecin légiste qui constate les lésions avant qu’elles ne se résorbent (traces d’injection, bleus), les objective et réalise des prélèvements du sang et de l’urine en urgence pour détecter une éventuelle substance. Le dépôt de plainte permet que l’ensemble des examens et analyses toxicologiques soit pris en charge par les frais de justice » explique le Dr Chaouachi. 

Si la personne ne souhaite pas déposer plainte, elle doit se rendre aux services d’Urgences le plus proche ou en CEGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic) dans les 48 heures pour avoir la possibilité de recevoir un traitement contre le risque infectieux (prophylaxie anti-VIH (PreP) par exemple). « Dans les différentes communications, on entend essentiellement parler du risque lié au VIH alors même que le risque de contamination par le virus de l’hépatite B est nettement plus important, souligne le Dr Chaouachi. Vérifier sa sérologie pour l’hépatite B est primordiale. Sans tomber dans la psychose, il est important de se protéger. »

Comment éviter d’être drogué en soirée ?

En soirée festive, publique ou privée « surveiller son verre, éviter de boire dans le verre d’une autre personne ou une boisson qui n’a pas été servie devant vous, désigner un capitaine d’équipe qui permet de veiller sur le groupe » conseille notre interlocutrice. Dans le cadre spécifique des piqûres, faire attention à son verre ne suffit pas. « Quand on sort, il faut rester proche de ses amis, ne pas se désolidariser du groupe et avoir le réflexe tout de suite d’appeler les Urgences si on voit qu’un(e) ami(e) est dans un état second, conseille notre interlocutrice. La vigilance solidaire semble le meilleur rempart contre le crime. Devant toute personne vraisemblablement en détresse, qu’elle ait consommé volontairement ou non des substances, portez lui assistance. »

Merci au Dr Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris et experte nationale sur l’enquête « Soumission chimique » auprès de l’ANSM.

Source : AFP. 


Source : JDF Santé

La science le prouve : voici l'âge auquel le corps commence vraiment à vieillir

La science le prouve : voici l'âge auquel le corps commence vraiment à vieillir

Le vieillissement interviendrait bien plus tôt qu’on ne le pense…


Le vieillissement interviendrait bien plus tôt qu’on ne le pense…

Personne n’y échappe : le corps vieillit, c’est inévitable. Nos fonctions biologiques déclinent peu à peu. Même si le processus touche tout le monde, il existe des moyens de freiner ses effets : manger équilibré, bouger souvent, gérer son stress. Mais à quel moment tout cela commence-t-il vraiment ?

Pour le savoir, des chercheurs de la Rockefeller University de New York ont analysé l’état de santé de près de 1 000 personnes. En mesurant 18 indicateurs de santé liés à différents systèmes du corps (cholestérol, fonction pulmonaire, pression artérielle, hémoglobine, anticorps, rapport taille/hanche…) de leur naissance à leurs 38 ans, ils ont estimé la vitesse de vieillissement moyenne, c’est-à-dire le rythme auquel le corps change au fil des ans, ainsi que l’âge à partir duquel le corps vieillit. Selon eux, c’est à partir de cet âge que la capacité pulmonaire diminue, la santé cardiovasculaire (tension artérielle, fonction cardiaque, circulation sanguine…) décline, le système immunitaire perd en efficacité. Les fonctions métaboliques (comme la gestion du sucre dans le sang) et rénales commencent elles aussi à faiblir chez certaines personnes. Des signaux clairs que le corps vieillit.

Selon ces chercheurs, ce déclin physiologique commence à se manifester bien avant l’apparition des signes visibles du vieillissement (cheveux blancs, rides…). Les premières transformations mesurables apparaissent en moyenne à 26 ans. C’est bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Mais ce chiffre reste une moyenne : le rythme du vieillissement varie d’un individu à l’autre, précisent-ils les auteurs dans leur étude publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). 

Ces résultats permettent d’identifier les individus à risque de vieillissement accéléré avant l’apparition de maladies, ouvrant la voie à des interventions préventives ciblées. En repérant les signes précoces de vieillissement, on peut intervenir plus tôt avec des changements de mode de vie, des traitements ou des suivis médicaux ciblés, pour prévenir les maladies liées à l’âge (diabète, maladies cardiovasculaires…).


Source : JDF Santé