Virus Mpox en France : faut-il en avoir peur ?

Virus Mpox en France : faut-il en avoir peur ?

Plus de 200 cas du virus Mpox ont été enregistrés en France selon Santé Publique France.


La diffusion du virus Mpox est surveillée de très près en France. Plus de 200 cas ont été recensés en France en 2024, tous appartenant jusqu’ici au clade 2 du virus. Le 6 janvier 2025, le ministère de la Santé a annoncé le premier cas de Mpox de clade 1b, en Bretagne. Quatre pays européens ont recensé des cas de ce même clade depuis l’été 2024 : la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique. Inquiétant ou pas ? Pour le ministère de la Santé, « la détection de ce cas de clade I b ne change pas la stratégie de réponse ».

De quoi s’agit-il ? Quels risques en France à date ?

Le virus Mpox est un virus à ADN du genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés. Ce virus se transmet de l’animal à l’homme. On parle de variole du « singe » car le virus a été découvert en 1958 chez des singes de laboratoire à Copenhague mais « c’est une erreur de dire cela car c’est plutôt un virus hébergé par des rongeurs comme les écureuils et les gros rats d’Afrique comme le rat de Gambie » nous expliquait le Pr Jeanne Brugère-Picoux lors d’une précédente interview. Le premier cas humain a été enregistré en 1970 dans la République démocratique du Congo. Il existe deux souches du virus Mpox :

  1. la souche Congo ou souche d’Afrique centrale (la plus virulente) nommée « Clade 1 » (le nouveau clade 1b en fait partie)
  2. la souche d’Afrique occidentale (moins virulente) nommée « Clade 2 »

La France a fait face à une épidémie de variole du singe de Clade 2 depuis 2022. Le Mpox est très contagieux et impose un isolement de 3 semaines dès la confirmation de sa détection. Le sous-type 1b est réputé plus létal et transmissible. A date, « le risque d’infection par un virus Mpox de clade I pour la population européenne est considéré comme faible » rappelle Santé Publique France. Pour l’instant, en France, une seule contamination par le clade I a été recensée (en janvier 2025).

2 semaines d’incubation avant les premiers boutons

Le virus Mpox se transmet par les gouttelettes respiratoires d’un malade (postillon, éternuement à moins de 2 mètres pendant au moins 3 heures), contact direct de la peau, contact avec les muqueuses (bouche, sexe, anus), contact avec les boutons ou les croûtes et par les rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Les premiers symptômes surviennent après une période d’incubation comprise entre 5 et 21 jours (le plus souvent une à deux semaines). Après une forte fièvre et un état fébrile (maux de tête, douleurs musculaires…), la personne présente des boutons qui peuvent faire penser à ceux de la varicelle (avec liquide à l’intérieur) mais qui sortent en une seule poussée. En cas de doute, contacter le médecin traitant. Il pourra demander la réalisation d’un test PCR pour confirmer la contamination par Mpox. La maladie est généralement spontanément résolutive mais des complications peuvent imposer une hospitalisation (entre 5 et 10% des cas). les personnes à haut risque d’exposition au mpox sont :

  • Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires multiples et les personnes trans rapportant des partenaires multiples ;
  • Les travailleurs et travailleuses du sexe / les personnes en situation de prostitution ;
  • Les professionnels des lieux de consommation sexuelle ;
  • Les partenaires ou personnes partageant le même lieu de vie que celles à haut risque d’exposition susmentionnées.

Les autorités sanitaires françaises ont mis en place un accueil téléphonique « Monkeypox info service » pour répondre aux questions suscitées par le virus. Il est ouvert tous les jours de 8h à 23h, au numéro vert 0 801 90 80 69 (appel et services gratuits, anonyme et confidentiel).


Source : JDF Santé

L'astuce pour une galette des rois sans pic de glycémie – et tout aussi gourmande

L'astuce pour une galette des rois sans pic de glycémie – et tout aussi gourmande

A la clé : deux fois moins de calories.


Le 6 janvier, c’est l’Epiphanie. L’occasion de tirer les rois et de manger de la galette, une pâtisserie composée de pâte feuilletée et de frangipane. Une tradition chère à de nombreuses personnes qui n’est pas sans conséquence sur la glycémie (taux de sucre dans le sang) et le poids dans la mesure où une part apporte environ 400 calories et 10 grammes de sucres. Il faut donc garder en tête que la galette des rois est (très) calorique et qu’il est préférable d’en manger occasionnellement. Si vous l’achetez en boulangerie, préférez une galette à la compote de pomme ou une brioche des rois qui sont légèrement moins caloriques que la galette traditionnelle. Le mieux reste encore de la faire soi-même pour contrôler la quantité de beurre et de sucre et réduire l’impact sur la glycémie.

L’astuce à savoir ici est d’alléger la traditionnelle frangipane composée de crème pâtissière et de crème à l’amande en remplaçant le sucre blanc par du sucre de coco. Celui-ci a un index glycémique bien plus bas et est une source intéressante de nutriments (potassium, magnésium, zinc, antioxydants). Mais aussi de troquer la poudre d’amande par de la farine d’amande. « Contrairement à la poudre d’amande, la farine a été dégraissée. Elle contient donc une teneur plus élevée en protéines mais plus basse en glucides et en lipides. La valeur énergétique de la farine est ainsi diminuée d’environ 50% par rapport à la poudre d’amande, autrement dit, elle est deux fois moins calorique« , expliquent les meuniers de l’entreprise Max de Génie. 

La farine d’amande permet de conserver ce bon goût vanillé et sucré caractéristique de la galette (pour un goût d’amande encore plus prononcé, ajoutez deux gouttes d’extrait d’amande amère dans la garniture). De plus, sa richesse en protéines fait d’elle un produit plus rassasiant. Vous serez plus vite calé et éviterez plus facilement d’en reprendre une part.

Dernier conseil pour « limiter les dégâts côté glucose, le mieux est de consommer la galette des rois uniquement en dessert – donc ni isolément, ni au petit-déjeuner – en part raisonnable, 1 à 2 fois dans la semaine en janvier (pas à chaque repas)« , préconise le Dr Pierre Nys, nutritionniste-endocrinologue dans son livre « L’alimentation Glucose Control » (éd. Leduc).


Source : JDF Santé

Plan blanc déclenché à l'hôpital : c'est quoi ?

Plan blanc déclenché à l'hôpital : c'est quoi ?

Le plan blanc peut être déclenché dans les hôpitaux français lors d’épidémies. Quelles conséquences ? Quel impact pour les malades ?


L’activation du plan blanc dans les hôpitaux est une mesure d’urgence pour faire face à un afflux massif de malades. Il a été déclenché en 2020 lors de l’épidémie de Covid, en 2022 face à la bronchiolite et en janvier 2025 pour affronter la hausse des malades aux Urgences touchés par la grippe

Qu’est-ce que le plan blanc ?

Inscrit dans la loi depuis 2004, le plan blanc contient des mesures d’organisations destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital. Il permet d’organiser l’accueil et la prise en charge d’un afflux massif de victimes d’un accident, d’une catastrophe (attentats par exemple), d’une épidémie ou d’un événement climatique meurtrier et durable (un risque nucléaire par exemple). Le plan blanc est également déclenché lors des situations de crise tels que les attentats, localement ou sur toute la France (cela avait été le cas en décembre 2018 après l’attentat au marché de Noël de Strasbourg). Chaque établissement de santé public ou privé a la charge d’élaborer son plan blanc. Il doit regrouper les consignes d’organisation intra-hospitalière de l’établissement et les modalités de mise en place d’une cellule de crise. Les plans blancs des établissements de santé sont intégrés dans un plan blanc élargi qui définit le rôle et la place de chacun, au sein du département, en situation exceptionnelle. Le plan blanc d’établissement est évalué et révisé chaque année. A chaque révision, l’Agence régionale de santé veille à la cohérence du plan blanc d’établissement avec le plan blanc élargi. 

Qui déclenche le plan blanc ?

Le plan blanc peut être déclenché par le directeur ou le responsable de l’établissement de santé public ou privé qui en informe alors le représentant de l’Etat dans le département, ou à la demande de ce dernier. L’information est ensuite transmise au directeur général de l’agence régionale de santé, le service d’aide médicale urgente départemental et les représentants des collectivités territoriales concernées. Le plan blanc peut être également déclenché par les préfets de zone de défense et par le Premier ministre si la nature de la situation sanitaire ou l’ampleur de l’afflux de patients ou de victimes le justifient, ce qui a été le cas avec l’épidémie de coronavirus (Covid-19)Les hospitalisations non-urgentes peuvent être déprogrammées  (les fribroscopies, les soins dermatologiques, les poses de prothèses…).

Quand le plan blanc est-il déclenché ?

D’un point de vue général, le plan blanc est déclenché si la situation de tension se conjugue à une activité soutenue et une capacité d’accueil restreinte. Les indicateurs sont :

► Une augmentation de 20 % du nombre de passages aux urgences pendant trois jours consécutifs ou,

► 10 % du nombre de malades quotidiens sans solution d’hospitalisation pendant plus de huit heures,

► Une situation analogue est observée dans le département.

Le choix de ces seuils est éventuellement à pondérer au regard de situations de tensions déjà observées dans l’établissement dans la durée. La levée du plan blanc est prononcée par le directeur quand la situation est stabilisée. 

Quelles sont les mesures du plan blanc en niveau 1 puis 2 ?

Le plan blanc recense l’ensemble des moyens matériels et humains susceptibles d’être mobilisés et définit les conditions de leur emploi graduellement (niveau 1 puis 2). Il prévoit notamment les modalités selon lesquelles le personnel soignant nécessaire peut-être maintenu sur place et, le cas échéant, rappelé son personnel volontaire lorsque la situation le justifie. 

Les mesures du plan blanc prises par l’établissement sanitaire doivent comprendre :

  • La mise en place d’une cellule de crise pilotée par le chef d’établissement ou son représentant, et chargée de gérer l’alerte, ou la crise.
  • L’organisation du tri, de l’accueil des malades, de leur répartition selon la nature et la gravité de leur pathologie dans des unités spécialisées ou à défaut, les plus adaptées à leur prise en charge. L’ajout de lits supplémentaires dans les services.
  • Les modalités de transmission de l’alerte au sein de l’établissement, ainsi que les liaisons internes et externes à l’établissement pour assurer la circulation des informations.
  • Un plan de confinement et un plan d’évacuation de l’établissement.
  • Le maintien sur place des équipes de personnels volontaires.
  • Le rappel gradué des personnels volontaires en repos, afin d’avoir des moyens suffisants mais aussi de pouvoir organiser des rotations en cas de crise durable.
  • Un transfert des patients des services impliqués vers des services moins impliqués, d’autres établissement, voire le renvoi à domicile lorsque cela est possible.
  • Une déprogrammation des activités non urgentes : consultations, interventions chirurgicales,…
  • L’inventaire de moyens disponibles par les services médico-techniques (pharmacie, laboratoires, imagerie médicale) et logistiques (blanchisserie, restauration).
  • Le renforcement des moyens de communication : le standard téléphonique est renforcé et les communications sont réservées au seul plan blanc, renfort si nécessaire par un poste sanitaire mobile.
  • L’organisation d’un triage médical strict dans une salle suffisamment grande et sous la responsabilité d’un médecin trieur, distincte de l’accueil classique des urgences, et distincte de l’accueil des familles et des médias.
  • L’organisation de la circulation automobile sur le site avec une signalétique et un fléchage supplémentaire pour faciliter la circulation en interne, recours à des mesures de surveillance et de gardiennage renforcées.
  • Le recours éventuel à des moyens associatifs : bénévoles des associations de secourisme et d’aide sociale pour le traitement des soins légers ou les gestes d’accompagnement.

Le flux des nouveaux arrivants doit être maîtrisé afin de prévenir la contamination de tout l’établissement en cas d’accident : nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique.

Le plan blanc élargi : quand et pourquoi ?

Le plan blanc élargi constitue un plan de renfort qui vient compléter le plan blanc initial. Il est réservé aux situations pour lesquelles l’organisation du système de santé renforcée ne permet pas, à elle seule, de faire face à un événement. Par exemple, lorsque les capacités de prise en charge par un établissement de santé sont dépassés face à une crise d’une ampleur exceptionnelle. Le Préfet de département mobilise alors d’autres ressources complémentaires (matérielles et humaines), à l’échelle du département. Le plan blanc élargi s’est mis en place dans les départements français pour faire face à l’épidémie de coronavirus, avec pour objectif :

  • D’assurer la prise en charge d’un nombre élevé de victimes dans les établissements de santé les plus adaptés à leur état, dans des délais compatibles et dans des conditions de sécurité adaptées.
  • Organiser l’accueil d’un afflux de victimes non régulées en les orientant au mieux par des moyens d’information afin de préserver les établissements de santé.
  • Organiser les fonctionnalités de l’ensemble du dispositif : établissements de santé, professionnels de santé libéraux, autres acteurs du secteur de la santé, secteur médico-social, autorités sanitaires, en vue d’une gestion d’ensemble.
  • S’assurer que tous les établissements et secteurs d’activité du système de santé soit opérationnel.

 Le plan blanc élargi comporte également trois annexes relatifs à l’organisation d’une campagne de vaccination exceptionnelle, à l’organisation d’une distribution de produits de santé en dehors du circuit pharmaceutique, ainsi qu’à l’évacuation d’un ou de plusieurs établissements de santé ou médico-social lorsque les moyens propres du système de santé sont dépassés.


Source : JDF Santé

Curcuma : l'épice magique en santé

Curcuma : l'épice magique en santé

Le curcuma est une plante aux nombreux bienfaits santé. Mais il peut aussi avoir des effets secondaires d’où des précautions à connaître.


Le curcuma est une plante de la famille des zingibéracées, appelé « safran des Indes », car il présente les mêmes propriétés colorantes que le safran. Il est utilisé comme épice mais également pour ses nombreuses vertus médicinales. Le curcuma est originaire de l’Asie du Sud. Son utilisation première est en poudre mais aussi en infusion ou en décoction. C’est la partie souterraine de la plante appelée « poudre de rhizome » qui est utilisée pour parfumer des préparations exotiques et reconnue pour ses innombrables bienfaits.

La curcumine à l’origine de ses bienfaits santé

La curcumine, principe actif de la poudre de curcuma et antioxydant par excellence, est reconnue pour une action anti-inflammatoire, antirhumatismale, pour traiter des maladies de peau en usage externe, dans la prévention des maladies cardio-vasculaires mais aussi pour une action digestive (protection de la muqueuse gastrique). Sa consommation soulagerait un côlon irritable. Le curcuma activerait la sérotonine impliquée dans la régulation des humeurs.  Associée à de la pipérine (alcaloïde contenu dans le poivre ou piment), la curcumine (principe actif du curcuma) aurait sa biodisponibilité potentialisée ! Il en est de même avec de l’huile ou des poissons gras (les graisses augmentent son absorption). C’est aussi une source de fer, de manganèse, de zinc, de cuivre…

Calories

100 grammes de poudre de curcuma concentre 291 calories.

Valeurs nutritionnelles

NUTRIMENTS CURCUMA POUDRE : TENEUR POUR 100 G
Protéines 9,68 g
Glucides 44,4 g
– dont sucres 3,21 g
– dont fibres alimentaires 22,7 g
Lipides 3,25 g
– dont cholestérol 0,0 mg
– dont acides gras saturés 1,84 g
– dont acides gras monoinsaturés 0,45 g
– dont acides gras polyinsaturés 0,76 g
Eau 12,9 g

Quelles contre-indications ?

  • Chez les personnes souffrant d’ulcères digestifs comme celui de l’estomac, le curcuma peut avoir un effet irritant sur les muqueuses seulement s’il est consommé à hautes doses.
  • La prise de curcuma n’est pas recommandée chez ceux qui présentent des problèmes de vésicule biliaire comme une obstruction des voies biliaires.
  • De même, si vous prenez un traitement anticoagulant, la prise de curcuma est fortement déconseillée. L’effet anticoagulant serait additionnel. Parlez-en à votre médecin traitant.
  • Le curcuma est déconseillé pendant la grossesse.

Effets secondaires

En consommation modérée, le curcuma ne semble pas poser souci, excepté chez la femme enceinte chez qui il est déconseillé.


Source : JDF Santé

Je suis naturopathe et voici mon meilleur conseil pour soulager un foie fatigué

Je suis naturopathe et voici mon meilleur conseil pour soulager un foie fatigué

La clé pour retrouver un foie en pleine forme et un bon niveau d’énergie.


Le foie est le premier organe à souffrir des excès et repas riches. Quand il est surchargé ou « fatigué », il tourne au ralenti et ne peut plus assurer ses fonctions : l’énergie diminue, les nutriments sont mal assimilés, la digestion ralentit, les toxines s’accumulent, une prise de poids peut survenir… Pour retrouver un foie en pleine forme et un bon niveau d’énergie, il faut alléger son travail et le mettre au repos. Pendant un temps, « je préconise d’alléger les repas du soir, avec des dîners composés exclusivement de légumes (crus, cuits ou en soupe) avec éventuellement une portion de poisson, mais aucune autres protéines (yaourt, fromage, œuf, viande y compris le jambon blanc)« , conseille Audrey Verges, naturopathe. Et bien sûr, éviter autant que possible l’alcool.

« Si on veut aller plus loin et qu’on est prêt à passer le cap car ça peut effrayer« , le conseil le plus efficace reste de « sauter le dîner » et de faire un jeûne intermittent 16/8 pendant au moins 21 soirs. « C’est le temps qu’il faut pour que les cellules du foie se renouvellent« , précise notre experte. Concrètement, on peut manger sur une fenêtre de 8 heures (par exemple, de 8h à 16h) et on jeûne pendant 16 heures, en veillant à manger suffisamment le matin et le midi pour tenir jusqu’au lendemain matin. L’eau, le café et les thés non sucrés ainsi que les infusions sont tolérés lors de cette période de jeûne. Jeûner a des effets positifs sur la santé du foie, avec une réduction globale de la graisse hépatique, une régulation de la glycémie et une diminution de l’inflammation.

« Faire ce jeûne intermittent deux fois par an, par exemple après les fêtes et avant l’été, c’est bien, plutôt que de conseiller des plantes et des compléments alimentaires qui peuvent aider à la détox du foie comme l’artichaut ou le radis noir, mais qui ne conviennent pas forcément à tout le monde, surtout aux personnes qui ont les intestins sensibles« , prévient pour finir la naturopathe. 


Source : JDF Santé

10 résolutions "santé" hyper faciles à tenir – énergie et bonheur à la clé

10 résolutions "santé" hyper faciles à tenir – énergie et bonheur à la clé

Nouvelle année, nouvelles résolutions ? Oui mais des résolutions sans pression… pas trop difficiles à tenir !


Il est coutume de prendre de bonnes résolutions à chaque nouvelle année. Mais pas questions de se mettre des objectifs inatteignables, frustrants… bref contre-productifs. Non, on prend des résolutions faciles à suivre qui vont nous permettre d’améliorer notre santé mentale et physique (sans que ça nous prenne trop de temps). Exemples.

1. Se coucher plus tôt et faire des siestes

Selon une enquête réalisée par Opinonway pour la MGEN et l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), les Français dorment en moyenne 6h41 en semaine et 7h33 le week-end. C’est trop peu. « On estime qu’en moyenne, 30% de la population est en dette de sommeil » nous indique Marc Rey, neurologue et président de l’INSV. Or le sommeil est indispensable pour préserver son système immunitaire (donc être moins malade), nettoyer son cerveau des déchets cellulaires emmagasinés dans la journée, renforcer la mémoire, regénérer nos cellules, participer au bon fonctionnement du cœur, réguler son métabolisme (appétit, stress, irritabilité…) et ses émotions. Donc en 2024, votre résolution est de vous coucher plus tôt (surtout avant minuit) et de faire davantage de siestes si vous en ressentez le besoin.

2. Arrêter les régimes

Pour perdre du poids, rien ne sert de vous priver ou de tomber dans le piège des régimes de début d’année. Ce qu’il faut, c’est retrouver de bonnes habitudes. « Laissez tomber les régimes alléchants, ils ont montré leur inefficacité à court et long terme. Au final, vous vous retrouvez avec davantage de kilos et le moral à zéro. Avant tout, commencez par apprendre à écouter votre corps et suivez votre propre régime alimentaire. Il s’agit tout simplement de retrouver les sensations simples de faim et de satiété, c’est-à-dire manger lorsque vous avez faim, arrêter de manger quand vous êtes repue, ne pas grignoter par automatisme. Bref : apprenez à respecter votre rythme et vos propres besoins« , nous explique le Dr Boris Hansel, endocrinologue et spécialiste de la nutrition.

3. Consulter un médecin pour essayer d’arrêter de fumer

Pas de pression. « Mon premier conseil, c’est de consulter un professionnel de santé, soit son médecin traitant, soit un tabacologue. Ce dernier pourra déterminer grâce à des tests vos niveaux de dépendance physique et de motivation et mesurer le monoxyde de carbone dans l’air expiré. En fonction de votre profil de fumeuse, il adaptera le traitement. Patchs et/ou substituts nicotiniques oraux (pastilles, gommes) pris de manière prolongée multiplient par deux les résultats à trois mois.  Au quotidien, il existe des astuces variées pour résister à l’envie de fumer : boire un grand verre d’eau, se brosser les dents ou encore téléphoner à une amie », préconise le Dr Philippe Guichenez, tabacologue.

4. Aller (re)voir son dentiste

« Il est indispensable de faire un détartrage par an pour éliminer parfaitement le tartre. La plaque dentaire est composée de salive, de débris alimentaires et de bactéries. Lorsqu’elle n’est pas totalement éliminée par le brossage, elle se calcifie jusqu’à former du tartre. Irritant et riche en germes, il favorise le développement de maladies gingivales et parodontales« , détaille le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste. Et à long terme, la chute des dents.

5. Marcher plus souvent

C’est excellent pour le cœur, pour brûler des calories et augmenter la masse musculaire. Aller marcher seule ou entre amis pendant 20 à 30 minutes, 3 à 4 fois par semaine ou opter  d’être sportive : une marche tonique entre amies, un peu de vélo, des séances de natation conviennent. Autre conseil : la prévention cardiovasculaire passe aussi par une bonne hygiène de vie et la gestion du stress. Evitez les excitants comme la cigarette, l’alcool ou le café et même le thé. Détendez-vous, relaxez-vous, apprenez à mieux respirer et positivez !

6. Manger plus lentement

C’est peut être bateau, mais « mangez plus lentement et modérément : un plat unique suffit. Optez pour un petit déjeuner costaud, un déjeuner équilibré, pourquoi pas un encas en milieu d’après-midi et surtout un dîner léger afin de ne pas stocker de graisses la nuit. Quoi manger ? Des fruits, des légumes, des céréales complètes, de la viande blanche, du poisson…« , recommande le Dr Jean-Loup Dervaux, auteur de « Infarctus et maladies cardiovasculaires chez la femme ».

7. Ne pas s’interdire les aliments plaisir

Bonne nouvelle : « Il ne faut pas vous interdire les aliments qui vous font plaisir. Ce sont des remontants contre le stress et les soucis de la vie quotidienne, ils font du bien au moral » soutient le Dr Pierre Azam, nutritionniste. « En revanche, plutôt que d’enchaîner les carrés de chocolat toute l’après-midi, mangez-en au petit déjeuner. C’est LE repas où les graisses sont le plus rapidement brûlées. Ainsi vous commencerez bien la journée ! » Le médecin conseille aussi de manger suffisamment aux trois repas de la journée pour éviter de grignoter. « Faire trois repas complets par jour. Souvent les personnes grignotent tout simplement parce qu’elles ne mangent pas assez, voire qu’elles sautent des repas. Résultat, elles ont faim tout au long de la journée. » Or, le grignotage, on le sait est mauvais pour la santé et pour la ligne.

8. Aller faire contrôler sa vue

Après 40 ans, problème visuel ou pas, il faut voir un ophtalmo tous les deux ans. Cette visite de contrôle permet de dépister des maladies de l’œil qui se développent avec l’âge, la presbytie notamment, et de faire le point sur les facteurs de risque qui peuvent avoir une incidence sur la santé de l’œil (hypertension, diabète, tabagisme…). « La première chose à faire lorsque l’on constate une gène régulière devant son ordinateur, c’est d’aller consulter l’ophtalmologiste pour vérifier son acuité visuelle. On accuse à tort les écrans. En fait, ils ne font bien souvent que révéler un défaut de correction visuelle« , explique le Dr Jean-Michel Muratet, ophtalmologiste. Si vous portez des lentilles, sachez que vous devez consulter tous les ans car elles sont susceptibles de vous abîmer les yeux, surtout si elles sont mal ou trop portées.

9. Se mettre à une activité sportive sans contraintes

Avant de vous inscrire dans un club ou de prendre une carte d’abonnement à la piscine, posez-vous les bonnes questions. Etes-vous motivée par cette activité ? Est-ce que vous pouvez vous y rendre sans trop de contraintes ? Pour tenir sur la durée, il faut pouvoir facilement se rendre sur le lieu où se pratique l’activité sportive et à une heure qui vous convienne. Ensuite, fixez-vous des objectifs atteignable. « Mon premier truc c’est « l’anti-rouille » : on part tous les matins avec un podomètre autour du poignet ou accroché à son porte-clé et on l’oublie. Le soir on regarde combien de pas on a fait. Votre objectif : au moins 35 000 pas par semaine (5000 par jour environ). En parallèle, je conseille de faire 10 minutes d’activité d’endurance par jour au minimum : de la marche à pied ou du vélo d’appartement, ce qui compte c’est de le faire à la bonne intensité, c’est-à-dire avec motivation mais sans s’essouffler non plus. C’est bon pour le cœur et pour le poids. Cerise sur le gâteau, vous pouvez ajouter à ces habitudes du quotidien, une activité sportive pendant vos loisirs : de la natation, un cours de danse, des parties de tennis….« , détaille le Dr Boris Hansel, endocrinologue et spécialiste de la nutrition.

10. Contrôler sa poitrine plus souvent

L’auto-palpation des seins doit être réalisée par la femme une fois par mois en dehors des règles, plutôt après quand les tissus sont plus souples. Il est recommandé de réaliser cet examen toujours à la même période afin que la comparaison soit pertinente. Cette auto-palpation a pour but de rechercher une masse, dure, indolore, fixée et irrégulière. Il faut également consulter lorsqu’il y a un écoulement par le mamelon ou lorsqu’est apparue récemment une ombilication du mamelon irréductible. Si vous avez plus de 50 ans et que vous n’avez pas fait de mammographie récemment, c’est le moment d’en prévoir une.

Le dépistage organisé du cancer du sein tous les deux ans cible toutes les femmes à partir de 50 ans. Bien sûr, vous pouvez faire une mammographie avant 50 ans, surtout si vous avez des facteurs de risque. Il faut aussi prévoir un rendez-vous avec votre gynécologue afin de bénéficier d’un examen clinique des seins régulier, au moins une fois par an.


Source : JDF Santé