L'intoxication au muguet est vite arrivée : voici les symptômes d'alerte

L'intoxication au muguet est vite arrivée : voici les symptômes d'alerte

Les Centres Antipoisons reçoivent entre 40 et 60 appels par an en rapport avec une intoxication au muguet


Le 1er mai, il est coutume de cueillir, acheter ouConvallaria majalis) est une plante qui renferme des substances irritantes pour le tube digestif et toxiques pour le cœur – les saponosides et les hétérosides cardiotoxiques – pouvant causer une intoxication mortelle chez l’Homme (et chez les animaux). Les Centres Antipoisons recevraient entre 40 et 60 appels par an en rapport avec une intoxication au muguet, particulièrement autour du 1er mai.

Photo de baies de muguet © Thèse Les végétaux toxiques à l’officine / Floriane Wartel

L’intoxication se fait par ingestion de parties de la plante : tiges, feuilles, baies (baies rouges qui parent la feuille en automne)… Toutes les parties de la plante sont toxiques pour l’Homme et l’animal, et même l’eau du vase. Aussi, le muguet fané et desséché reste toxique. La dose toxique est mal connue. Quelques milligrammes de toxine pure suffisent à entraîner une réaction, notamment chez l’enfant. Les Centres Antipoisons estiment qu’une grande quantité de muguet correspond à l’équivalent de 3 à 5 baies chez l’adulte ou 1 ou 2 chez l’enfant (ou 2 feuilles ou 2 tiges) et cela nécessite une prise en charge en urgence à l’hôpital avec monitoring cardiaque. Sont particulièrement à risque les jeunes enfants, les adultes atteints d’un trouble de l’odorat et les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs. 

En cas d’ingestion accidentelle, le muguet peut entraîner :

  • Des douleurs digestives et abdominales
  • Des irritations de la bouche et une hypersalivation
  • Des nausées et vomissements
  • D’importantes diarrhées parfois hémorragiques

En cas d’ingestion en grande quantité (ce qui est rare chez l’Homme) : effets cardiovasculaires, hypotension et ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie). « Le muguet contient des substances de la famille des digitaliques. Les digitaliques sont utilisés en cardiologie donc l’ingestion de muguet peut avoir des effets cardiaques », nous expliquait le Dr Jérôme Langrand, médecin au Centre antipoison de Paris, lors d’une précédente interview sur les plantes toxiques.

Que faire en cas d’intoxication au muguet ? 

► En cas d’ingestion d’une petite quantité de plante : contactez immédiatement le Centre Antipoisons le plus proche de chez vous. L’interlocuteur, en ligne, évaluera l’exposition toxique et vous indiquera la marche à suivre. Il pourra vous demander le nom de la plante ou sa description détaillée, la partie de la plante qui a été ingérée (baie, fleur, feuille, tige…), la quantité avalée, le temps entre l’ingestion et l’appel ou encore les symptômes observés. 

En cas d’ingestion d’une grande quantité de plante (5 baies et plus, 2 feuilles ou 2 tiges et plus) : il faut se rendre immédiatement aux Urgences les plus proches, ou appeler les pompiers (en composant le 18 ou le 112) ou le Samu (15) pour une prise en charge à l’hôpital avec monitoring cardiaque. Des anticorps antidigitaliques (Digidot®) ou des atropines contre la bradycardie peuvent également être envisagés. 

► Dans tous les cas, veillez à garder les muguets hors de portée des enfants et des animaux. Par mesure de prévention, il convient de ne jamais laisser le vase d’eau souillée sur une table, surtout si le vase est un verre. 

Il y a un véritable risque de confusion entre les feuilles comestibles de l’ail des ours (Allium ursinum) et celles toxiques du muguet, prévient le Centre Antipoison belge sur son site internet. Pour les différencier : l‘ail des ours a une odeur d’ail caractéristique, des fleurs blanches en forme d’étoile et se termine par un bulbe blanc, allongé tandis que le muguet possède deux à trois feuilles rigides, sur une même tige. La tige des fleurs de muguet ne dépasse pas les feuilles en hauteur.


Source : JDF Santé

"Rien n'est jamais de leur faute" : comment reconnaître une personnalité hautement conflictuelle (PHC) ?

"Rien n'est jamais de leur faute" : comment reconnaître une personnalité hautement conflictuelle (PHC) ?

Certaines personnes entrent en conflit avec une facilité déconcertante.


Il y a des personnalités plus difficiles à supporter que d’autres. Les personnes dites PHC ou « personnalité hautement conflictuelle » en font partie. « A l’origine de ce comportement conflictuel : une faible estime de soi, une histoire traumatique mal résolue, des schémas de pensée dysfonctionnels où tout désaccord, toute contradiction avec ces croyances est vécu comme menaçant pour soi ou comme un jugement destructeur et négatif. Ce sont des personnes qui peuvent chercher à combler un besoin inconscient de contrôle ou de validation par le biais du conflit. Il est important de souligner que derrière cette façade se cachent souvent des souffrances et des vulnérabilités profondes qui ont parfois leur raison d’être« , nous explique Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et pathologies cliniques.

L’enjeu quand on interagit avec ce genre de personne, c’est d’apprendre à poser ses propres limites tout en restant empathique. Pour se protéger, il est essentiel de faire un travail sur soi pour reconnaître ses propres limites émotionnelles et être en capacité d’adopter une posture claire et ferme vis-à-vis de l’autre. Il ne s’agit pas de répondre par l’agressivité ni l’évitement systématique, mais de trouver un équilibre entre la fermeté et le respect. « L’erreur consisterait à se laisser entraîner dans l’escalade du conflit car c’est précisément ce que l’autre recherche : déclencher des réactions émotionnelles intenses chez l’autre« , développe notre interlocutrice. Concrètement, elle conseille de dire « je comprends que ce que tu me dis te tient à cœur mais je préfère qu’on en parle calmement » ou « je pense qu’on n’est pas prêts à avoir cette discussion, on y reviendra à un autre moment quand on sera plus calmes »

Mais comment distinguer un râleur d’une personne hautement conflictuelle ? Les personnalités hautement conflictuelles ont constamment tendance à provoquer ou à alimenter des tensions. On les retrouve dans tous les milieux : professionnel, amoureux ou amical. Ces profils sont souvent marqués par une espèce de rigidité émotionnelle, une tendance à interpréter les situations de manière négative, à rentrer dans des colères incontrôlables au point parfois d’en venir à la violence physique. « Elles ont des difficultés à gérer leurs propres frustrations, leurs propres insécurités, une sensibilité accrue à la critique, des difficultés à s’autoréguler émotionnellement », décrit la psychologue. Elles se déresponsabilisent totalement de leurs actes et de leurs propos. « Rien n’est jamais de leur faute. »

Quand ce type de comportement devient trop envahissant, il peut être nécessaire de s’éloigner. « À chacun de définir dans quelle mesure il est crucial, pour préserver sa santé mentale et son espace, de prendre une décision aussi radicale« , indique la psychologue. En parallèle, il est important de trouver du soutien auprès de ses proches, de ses collègues, de sa famille voire d’en parler à un tiers de confiance pour pouvoir prendre du recul, obtenir des outils et des réponses qui peuvent permettre de mieux comprendre la situation et de mieux la gérer. 


Source : JDF Santé

Ce gel douche vendu en pharmacie ne doit pas être utilisé, il peut être dangereux pour la peau

Ce gel douche vendu en pharmacie ne doit pas être utilisé, il peut être dangereux pour la peau

Il pourrait comporter un « risque microbiologique » et infectieux.


La vigilance est de mise, même pour les produits du quotidien vendus en pharmacie. Plusieurs lots de gel douche ont fait l’objet d’un rappel national et ont été retirés du marché, rapporte le site d’information des consommateurs Rappel Conso le 24 avril 2025. Mais les consommateurs les ont peut-être encore chez eux. Ces produits d’hygiène vendus dans les pharmacies, parapharmacies et enseignes spécialisées dans toute la France entre le 23 janvier et le 18 février dernier pourraient comporter « un risque microbiologique », pouvant entraîner des irritations cutanées (rougeurs, démangeaisons, sensations de brûlures…) voire des infections de la peau (dermatite, folliculite…).

Par précaution, le fabricant invite les consommateurs à ne plus les utiliser. Il faut les rapporter dans le lieu d’achat pour un remboursement ou un échange, ou s’en débarrasser. En cas de doute ou de réaction après utilisation, il est recommandé de cesser l’usage immédiatement, de laver la peau à l’eau claire, et de consulter un professionnel de santé si les symptômes persistent ou s’aggravent. Des affiches sont présentes dans les enseignes concernées jusqu’au samedi 31 mai pour informer tous les consommateurs. De plus, un numéro de contact – le 02 31 47 15 15. – a été mis à disposition pour toute question.

Photo du gel douche Neutraderm © Rappel Conso

Il s’agit du gel douche surgras dermo-protecteur visage et corps de la marque Neutraderm produit par les laboratoire Gilbert, conditionné en flacon transparent d’1 litre avec une pompe bleue (voir la photo à droite). Seuls les 6 lots suivants sont concernés par ce rappel :

  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24351028 (date limite de consommation 30/11/2028)
  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24352028 (date limite de consommation 30/11/2028)
  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24352029 (date limite de consommation 31/12/2028)
  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24353030 (date limite de consommation 31/12/2028)
  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24352031 (date limite de consommation 31/12/2028)
  • Code GTIN 3273816860152 Lot 24353031 (date limite de consommation 31/12/2028)

De manière globale, on peut accorder une confiance générale aux produits vendus en pharmacie ou parapharmacie, mais cela n’exclut pas la vigilance. Bien lire les étiquettes, vérifier les lots en cas de rappel, être attentif aux réactions de sa peau : tout cela reste essentiel.


Source : JDF Santé

Ce riz est le meilleur pour la santé : il n'élève pas la glycémie et freine le vieillissement

Ce riz est le meilleur pour la santé : il n'élève pas la glycémie et freine le vieillissement

Le diététicien-nutritionniste Raphaël Gruman est catégorique.


Le diététicien-nutritionniste Raphaël Gruman est catégorique.

C’est un accompagnement phare des plats du quotidien et souvent une alternative aux pâtes. Mais quel riz choisir ? Qu’il soit blanc, rouge, noir ou complet, le riz apporte en moyenne le même nombre de calories. La différence réside dans la façon dont le corps l’assimile. Le plus privilégié est le riz blanc mais « il présente un index glycémique (IG) très élevé », indique Raphaël Gruman, diététicien-nutritionniste. « Sa consommation entraîne une augmentation du taux de glucose dans le sang nommée hyperglycémie. S’en suit une diminution drastique appelée hypoglycémie, provoquant un appel de sucres. Le risque est donc d’avoir très faim rapidement : c’est la fringale. Le riz à sushi, le riz blanc, le riz trop cuit, vinaigré ou sucré ont tous un index glycémique élevé. Leur consommation doit être modérée. »

Le riz complet démontre plus d’intérêt au niveau nutritionnel que le riz blanc. Dans le riz complet, les grains conservent leur enveloppe, qui renferme des fibres alimentaires, bénéfiques au transit intestinal. « L’index glycémique du riz complet n’est pas élevé : nous ne produisons pas de l’insuline en grande quantité. De plus, le riz complet nous aide à atteindre un état de satiété plus long. À choisir, le riz complet possède des qualités absentes chez le riz blanc, ce qui en fait un meilleur allié pour la santé. » C’est donc lui qu’il faut privilégier au supermarché. Si on veut un riz encore meilleur pour la santé, on peut miser sur le riz rouge, une variété de riz complet également riche en fibres, avec un IG bas mais surtout « des antioxydants qui jouent un rôle dans la lutte contre les radicaux libres et le vieillissement prématuré de l’organisme ». 

L’inconvénient du riz rouge et du riz complet est le temps de cuisson, bien supérieur à celui du riz blanc. Comptez 11 minutes pour du riz blanc et plutôt 20 à 30 minutes pour du riz complet ou du riz rouge. Sachez qu’il existe des mélanges tout prêts de riz complet avec du riz rouge. « Le temps de cuisson du riz est très important, rappelle Raphaël Gruman. Plus il est cuit longtemps, plus son IG augmente. Il vaut mieux privilégier une cuisson al dente, à l’instar des pâtes. Plus le temps de cuisson est court, plus l’IG est bas. »

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Pour limiter l’hyperglycémie, il est recommandé d’associer des légumes lorsque nous consommons du riz. Notre diététicien-nutritionniste recommande également d’éviter le riz ou les pâtes avec une cuisson en 3 minutes, car l’index glycémique est déjà augmenté sans cuisson.


Source : JDF Santé

Cordyceps : bienfaits, sommeil, cerveau, danger pour l'homme ?

Cordyceps : bienfaits, sommeil, cerveau, danger pour l'homme ?

C’est LE champignon de la série The Last of Us. En médecine chinoise, on lui confère des propriétés puissantes et tonifiantes pour les reins et les poumons.


Dans la série à succès The Last Of Us, les humains sont frappés de plein fouet par une épidémie foudroyante causée par le cordyceps 20 ans plus tôt. S’il s’agit d’une fiction, ce champignon pathogène a été popularisé auprès du grand public. Quels sont ses bienfaits pour la santé ? Et au contraire ses dangers ?

C’est quoi le cordyceps ? 

« Le cordyceps est un ingrédient de pharmacopée chinoise, tout comme les feuilles, les racines ou les ingrédients d’origine animale, végétale (feuilles, racines) ou minérale. Il ne s’agit ni vraiment d’une plante, ni vraiment d’un animal. En pratique, le champignon colonise une larve de chenille. Ce que l’on nomme le cordyceps est le résultat de la symbiose entre le champignon et la chenille, qui s’assèche progressivement à son contact. Le cordyceps est donc à la frontière entre le monde animal et le monde végétal. D’une certaine manière, nous utilisons la larve sèche. En médecine traditionnelle, les Chinois appellent le cordyceps dōng chóng xià cǎo (insecte l’hiver et plante l’été)« , détaille Marie-Anne Dupont, formatrice à la FLETC, la Faculté Libre d’Energétique Traditionnelle Chinoise. 

Photo du champignon cordyceps © prot56-123RF

Ce champignon est-il présent en France ? 

Le cordyceps a la particularité d’appartenir à deux règnes : végétal et animal. « A l’origine, nous le trouvons dans les montagnes asiatiques, notamment au Tibet (chaîne de l’Himalaya). Le cordyceps est très rare, il est donc très cher. En Chine, le cordyceps est cultivé, mais il ne possède pas les mêmes propriétés que le cordyceps sauvage. A ma connaissance, nous ne trouvons pas ce type de culture en France« , indique l’enseignante.

Le cordyceps est-il dangereux pour l’homme ? 

« Les ingrédients à destination de la pharmacopée chinoise sont préparés pour annuler leur éventuelle toxicité. C’est un savoir-faire millénaire. En soi, le champignon n’est pas dangereux pour l’homme. De plus, nous ne le trouvons pas dans la nature en France », explique Marie-Anne Dupont. Selon la formatrice en médecine traditionnelle chinoise, il faut éviter de consommer le cordyceps lorsque la personne ne connaît pas son terrain. « En médecine traditionnelle chinoise, il existe le terrain chaud et le terrain froid. Et lorsque l’on a tendance à avoir chaud, il vaut mieux éviter de consommer le cordyceps, au risque d’augmenter la chaleur du corps et d’entraîner un déséquilibre intérieur« , prévient la formatrice. « Le cordyceps n’est pas indiqué chez les personnes qui ont souvent chaud ou qui ont tendance à transpirer la nuit, car il apporte encore plus de chaleur au corps ».

Quels sont les bienfaits du cordyceps ? 

Le cordyceps est un tonifiant puissant. En médecine traditionnelle chinoise, le cordyceps est de nature chaude : il réchauffe le corps et relance l’énergie. De saveur douce, le cordyceps permet de faire circuler l’énergie, ce qu’on appelle le Qi, en cas de fatigue importante par exemple. Il est aussi parfait pour les personnes frileuses ayant tendance à s’enrhumer facilement. Le cordyceps renforce le côté yang du corps en accélérant le métabolisme et en faisant remonter l’énergie corporelle. « Le cordyceps a une action sur les reins et sur les poumons. En médecine traditionnelle chinoise, le rein est lié au vieillissement. On dit que le cordyceps est un anti-vieillissement, car il renforce l’énergie des reins. Or, si les reins fonctionnent bien, le corps vieillit plus lentement. Les praticiens en énergétique chinoise le conseilleront en cas de problèmes rénaux, pour la reproduction, la fertilité, l’amélioration de la libido et les menstruations. Nous considérons que les poumons sont les amis du cœur : ils le soutiennent dans sa fonction de propulseur de sang. En médecine traditionnelle chinoise, les poumons sont les maîtres de l’énergie. Le cordyceps, en agissant sur les poumons, peut être un soutien en cas d’affection cardiaque. Il est aussi un allié précieux en cas d’asthme, d’allergie, de rhinite, d’expectorations ou de troubles de la sphère ORL« , détaille Marie-Anne Dupont. Et d’ajouter : « en Chine, des recherches ont lieu sur les bienfaits du cordyceps sur le cancer. Les médecins chinois y ont recours dans les traitements anticancéreux ou pour aider leurs patients à mieux supporter les effets de la chimiothérapie« .

Comment consommer le cordyceps ?

D’après la formatrice en médecine traditionnelle chinoise, « les laboratoires français importent ce champignon légendaire depuis l’Asie. Le cordyceps est réduit en poudre, puis conditionné sous forme de gélules« . Dans tous les cas, avant de consommer le champignon, l’avis du pharmacien est requis. Idéalement, une consultation avec un thérapeute en énergétique chinoise est conseillée. Seul ce professionnel est habilité à définir le terrain d’une personne grâce à un bilan énergétique.

Merci à Marie-Anne Dupont, formatrice à la Faculté Libre d’Energétique Traditionnelle Chinoise.


Source : JDF Santé

Un médecin alerte : ces 3 médicaments en vente libre peuvent être mortels

Un médecin alerte : ces 3 médicaments en vente libre peuvent être mortels

« Normalement, le pharmacien doit donner des conseils lors de la vente, mais ce n’est pas toujours le cas. »


« Beaucoup pensent que les médicaments en vente libre sont anodins. Or, mal utilisés, ils peuvent être toxiques » nous rappelle d’emblée le Dr Philippe Josse, médecin généraliste à l’Hôpital privé des Peupliers (Ramsay Santé) à Paris. Parmi ces médicaments, des antidouleurs, des anti-inflammatoires… In fine, des traitements connus de tous et banalisés à tel point qu’ils sont presque pris comme de simples bonbons pour soulager un mal persistant, de la fièvre… 

Si ces médicaments sont accessibles en pharmacie, le Dr Josse estime qu’ils mériteraient un meilleur encadrement. « Tout est écrit sur la notice, mais personne ne la lit. Normalement, le pharmacien doit donner des conseils lors de la vente, mais ce n’est pas toujours le cas. » Concrètement, de quels médicaments faut-il se méfier ? D’abord du paracétamol. Une surdose peut détruire le foie. « Le paracétamol tue. Au-delà de 4 grammes par jour pour un adulte, et encore plus à partir de 6-8 grammes, on risque une hépatite fulminante, voire la mort » alerte le Dr Josse. Ce médicament est potentiellement dangereux en cas d’insuffisance hépatique.

Deuxième médicament en vente libre dangereux : l’ibuprofène que l’on trouve par exemple dans le célèbre Advil®. Il est utilisé en automédication pour traiter douleurs et inflammations mais il peut aggraver certaines infections, comme l’explique le Dr Josse : « Il y a encore quelques années, on disait aux parents d’alterner Doliprane® et Advil® en cas de fièvre chez l’enfant. Or, c’est une aberration ! Un anti-inflammatoire peut masquer et aggraver une infection sous-jacente. » Un exemple courant : les infections cutanées comme le panaris. « Une femme fait une manucure, une petite coupure infecte son ongle. Elle prend un anti-inflammatoire en pensant calmer la douleur, mais cela fait flamber l’infection. Résultat : hospitalisation, voire passage en réanimation. » Même risque en cas d’infections dentaires. « Donner de l’Advil® après une extraction de dents de sagesse, c’est une catastrophe si une infection est présente. »

Les anti-inflammatoires sont interdits aux personnes sous anticoagulants. « Le mélange potentialise l’effet des anticoagulants et peut provoquer des saignements graves » prévient le Dr Josse. Ils sont à éviter en cas de troubles digestifs. « Si un patient a déjà eu un ulcère ou des problèmes gastriques, il ne doit pas prendre d’anti-inflammatoires. » Troisième médicament en vente libre à écarter autant que possible : l’aspirine. Comme c’est un fluidifiant sanguin, « elle est très utilisée en cardiologie pour prévenir les infarctus et AVC mais elle est aussi diabolisée à cause de son effet hémorragique. Elle favorise les saignements, donc on ne la donne jamais aux personnes ayant des antécédents d’ulcère ou de troubles digestifs ». En cas de doute, mieux vaut demander l’avis d’un professionnel de santé plutôt que de risquer de graves complications.


Source : JDF Santé