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Eau minérale : composition, les plus riches en calcium, magnésium…

Eau minérale : composition, les plus riches en calcium, magnésium…

On consommerait en moyenne 140 litres d’eau en bouteille par an, mais que sait-on vraiment de l’eau que nous buvons ? Quelle est sa composition ? Eau minérale naturelle, de source, pauvre en sodium, riche en calcium ou en potassium… Laquelle choisir ?


Il est recommandé de boire 8 verres d’eau de 200 ml d’eau par jour, soit environ 1.5 litre au quotidien (recommandations pour un adulte). Nous éliminons en effet 2,5 à 3 litres d’eau par jour via la transpiration, la respiration, les excrétions… : il faut donc maintenir une quantité constante d’eau. A savoir que de nombreux aliments comme les fruits et les légumes contiennent de l’eau et hydratent également notre corps qui est composé à 65% d’eau. Mais pourquoi est-il essentiel de boire de l’eau ? L’eau assure le maintien de notre organisme à température constante, aide à éliminer les déchets, facilite la digestion et le transit et surtout, elle est nécessaire au transport des nutriments (protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux…) indispensables au bon fonctionnement des cellules. Et tout cela, sans contenir la moindre calorie ! De quels minéraux l’eau est-elle composée ? Quelle est la différence avec l’eau de source ? Qu’appelle-t-on une eau pauvre en sodium ? Et une eau bicarbonatée ? Réponses.

Définition : qu’est-ce qu’une eau minérale ?

L’eau minérale est une eau potable qui répond à une réglementation européenne très stricte : elle ne peut provenir que d’une nappe souterraine, doit être constituée à l’abri de tout risque de pollution humaine et doit ne subir aucun traitement de désinfection. L’eau minérale fait ainsi l’objet de « contrôles qualité » réguliers depuis sa sortie de la source jusqu’à son embouteillage. Par ailleurs, on dit que sa composition en minéraux est stable puisque chaque marque d’eau minérale naturelle correspond à une source et que sa teneur en minéraux ne varie pas dans le temps, ce qui est intéressant pour les personnes dont l’état de santé nécessite un régime alimentaire spécifique. Par exemple, les eaux sulfatées ont un effet laxatif, d’autres améliorent l’apport en calcium, d’autres encore faiblement minéralisées, conviennent pour la préparation des biberons.

Composition : que contiennent-elles ?

Les eaux minérales naturelles sont composées de minéraux – des éléments nécessaires au bon fonctionnement du corps – comme le calcium, le magnésium, les bicarbonates, le sodium, le sulfate, le potassium, le nitrate, le silicium ou le fluor en plus ou moins grandes quantités selon la source. On distingue les eaux minérales naturelles des eaux de source : les premières se caractérisent pas leur pureté originelle et leur composition en minéraux et oligo-éléments stables, tandis que les secondes n’ont pas une composition minérale nécessairement constante dans le temps. Même si les deux eaux peuvent être consommées sans problème par l’homme (elles sont toutes deux d’origine souterraine et microbiologiquement saines), l’eau de sourceBon à savoir : en France, une eau de source ne peut porter l’appellation « minérale », uniquement si elle est reconnue comme étant bénéfique pour la santé par l’Académie de médecine.

A retenir : il faut lire attentivement les étiquettescertaines sont plus minéralisées que d’autres.

Les eaux minérales riches en calcium (Ca)

Le calcium est un constituant de l’os et joue un rôle dans la contraction musculaire. Les besoins en calcium sont donc particulièrement importants pendant la croissance, chez l’enfant et l’adolescent, chez les femmes enceintes et qui allaitent, ainsi que chez les personnes âgées dont les os sont fragilisés. D’ailleurs, une eau enrichie en calcium contribue à prévenir l’ostéoporose. Si les principales sources alimentaires en calcium sont les produits laitiers, les légumes secs ou certains légumes verts et les fruits, certaines eaux sont d’excellents apports en calcium. Quelles sont les eaux les plus riches en calcium ? Une eau est dite « riche en calcium » lorsqu’elle contient plus de 150 mg de calcium par litre.

Eau Quantité de calcium par litre
Hépar 555 mg
Courmayeur 517 mg
Contrex 468 mg
Rozana 301 mg
Salvetat 253 mg
Taillefine 250 mg
Wattwiller 222 mg
Vittel 202 mg

Les eaux minérales riches en magnésium (Mg)

Le magnésium est impliqué dans la transmission de l’influx nerveux et dans la relaxation musculaire notamment. En plus de compenser des carences, un apport en magnésium peut être proposé notamment pour lutter contre la fatigue, pour diminuer l’anxiété et pour traiter la constipation. La dose de magnésium quotidienne recommandée est de 420 mg chez les hommes, 320 mg chez les femmes, 400 mg chez les adolescents, les femmes enceintes ou qui allaitent. On dit qu’une eau riche en magnésium contient plus de 50 mg/L de magnésium. Bon à savoir : Riches en calcium ou en magnésium, les eaux minérales doivent cependant être consommées avec modération, en alternance avec une eau faiblement minéralisée. Alors, quelles sont les eaux les plus riches en magnésium ?

Eau Quantité de magnésium par litre
Rozana 160 mg
Hépar 119 mg
Quézac 69 mg
Badoit 85 mg
Contrex 75 mg
Courmayeur 52 mg

Les eaux riches en fer (Fe)

La quasi-totalité des eaux minérales comportent du fer, mais dans des quantités tellement infimes qu’elles ne permettent pas de constituer des réserves en fer. Seule l’alimentation permet de combler les besoins en fer, minéral particulièrement présent dans les abats, le boudin, les viandes rouges et blanches, les poissons et fruits de mer, les oeufs, les légumineuses et les épinards et petits pois. Toutefois, boire une eau un peu plus riche en fer que les autres (on les appelle des eaux ferrugineuses) est conseillé aux personnes anémiées ou carencées en fer. Par ailleurs, il est conseillé aux femmes enceintes de boire une eau riche en fer et en magnésium (comme de l’Hépar) pendant la première partie de leur grossesse. 

Eau Quantité de fer par litre
Hépar, Evian, Quézac, Volvic 0.001 mg
Orezza 0.035 mg
A titre comparatif : l’eau du robinet 0.003 mg
Salvetat, Saint-Yorre, Rozana, Vichy Déferrisées (sans fer)

Les eaux pauvres en sodium (Na)

Cependant, il est possible que certaines vous conviennent mieux en fonction de votre état de santé. Ainsi, si votre apport en sodium (sel) doit être limité en raison d’un problème cardiovasculaire par exemple, il faut veiller à ne pas consommer une eau trop riche en sodium. Une eau contenant plus de 200 mg/L de sodium n’est pas conseillée au quotidien (Vichy, Saint-Yorre (1744 mg /l), Badoit (171 mg/l) extrêmement riches en sodium). Préférez les eaux avec une teneur en sodium inférieure à 20 mg/L qui sont dites « faible en sodium ». D’ailleurs elles contiennent généralement la mention « convient pour un régime pauvre en sodium ».  Bon à savoir : les apports recommandés sont de 5 à 8 g par jour et jusqu’à 10 g pour les grands sportifs. Le seuil vital minimal est de 2 g.

Eau Quantité de sodium par litre
Volvic 11.6 mg
Salvetat 7 mg
Evian 6.5 mg
Vittel 5 mg
Courmayeur 1 mg
Thonon 3 mg

Les eaux bicarbonatées (HCO3+)

Vous êtes sujets aux brûlures d’estomac et aux problèmes digestifs ? Les eaux dites « bicarbonatées » peuvent vous aider. En effet, de nombreux aliments que nous consommons au quotidien libèrent des acides (protéines animales, céréales, aliments salés…). Et à moins d’ingérer des tonnes de fruits et légumes pour compenser, l’organisme peut rapidement se retrouver en état d’acidose chronique. Les bicarbonates des eaux minérales sont alors intéressantes pour neutraliser ces acides. Pour lutter contre l’acidose, l’eau doit apporter au moins 1000 mg/L de bicarbonates, plus de 1500 mg/L dans l’idéal.  

Eau Quantité de bicarbonates par litre
Saint-Yorre 4 368 mg
Vichy 2 989 mg
Arvie 2 195 mg
Rozana 1 837 mg 
Badoit 1 300 mg
Quézac 1 100 mg

Nitrates, fluor, chlorures… Quelle quantité à ne pas dépasser ? 

Les teneurs en fluor, chlorures et nitrates peuvent poser problème dès lors qu’elles sont trop importantes. En excès, le fluor peut ainsi entraîner des troubles de la qualité de l’émail des dents alors qu’en petite quantité, il participe à la prévention des caries dentaires. Les eaux fluorées sont déconseillées aux nourrissons et aux enfants ayant en parallèle une supplémentation en fluor. D’ailleurs, la réglementation oblige d’apposer la mention « contient plus de 1,5 mg/L de fluor : ne convient pas aux nourrissons et aux enfants de moins de 7 ans pour une consommation régulière ». Quant aux chlorures et aux nitrates, leurs teneurs ne devraient pas dépasser respectivement 40 mg/L et 5 mg/L. Regardez bien les étiquettes de vos eaux, de nombreuses eaux minérales naturelles gazeuses sont très riches en chlorures.

Les eaux minérales diurétiques

Une eau diurétique augmente le débit et le volume des urines, donc l’élimination de l’urée et de l’acide urique. Autrement dit, elle favorise le drainage de l’organisme, l’élimination des déchets métaboliques et permet de lutter contre la rétention d’eau. Ce sont les eaux riches en minéraux (sulfates, magnésium, bicarbonates) qui ont le plus de propriétés diurétiques. Il ne faut pas consommer que des eaux diurétiques : alternez avec des eaux faiblement minéralisées, qui ont moins de 500 mg de minéraux/L comme la Mont-Roucous, la Volvic ou l’Evian. Quelles sont les eaux les plus riches en sulfates et donc le plus diurétiques ?

Eau Quantité de sulfates par litre
Hépar 1 530 mg
Courmayeur 1 420 mg
Contrex 1 187 mg
San Pellegrino 476 mg
Vittel 336 mg

Eaux minérales gazeuses : quels bienfaits ?

Les eaux gazeuses ou pétillantes contiennent comme leur nom l’indique du gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2). On distingue les eaux naturelles gazeuses comme la Saint-Yorre, Vichy, Perrier ou Quézac, (leur gaz vient naturellement de la source de l’eau : c’est grâce à l’action volcanique terrestre) des eaux gazéifiés ou pétillantes comme la Badoit ou la Salvetat (leur gaz est ajouté en usine au moment de l’embouteillage). Dans ce deuxième cas, les fabricants sont tenus d’en informer le consommateur via la mention « avec adjonction de gaz » et ne peuvent appeler leur eau « naturellement gazeuse ». 

  • Contiennent-elles des minéraux ? Bien sûr, les eaux gazeuses traversent la roche et se chargent en minéraux comme du calcium, du magnésium, du sodium, du potassium, du fluor… Leur teneur en minéraux dépend des marques, veillez à bien lire les étiquettes. 
  • Quels sont leurs bienfaits ? Les eaux pétillantes sont souvent riches en bicarbonates : leur action antiacide facilite la digestion. Toutefois, consommer trop d’eau gazeuse peut faire l’effet inverse et provoquer des ballonnements. De plus, comme elles contiennent plus de sel que les eaux plates, il est déconseillé de consommer exclusivement de l’eau gazeuse : mieux vaut alterner avec de l’eau minérale plate. 


Source : JDF Santé

Quelle eau boire selon ses problèmes de santé ?

Quelle eau boire selon ses problèmes de santé ?

Boire de l’eau est essentiel, tout le monde le sait. Mais il existe de nombreuses eaux aux propriétés différentes. Quelle eau boire en fonction de ses problèmes de santé ? Une médecin vous répond.


Les températures grimpent en flèche et il faut rester hydratée ! Une première règle : buvez entre 1,5 litres et 2 litres d’eau par jour, conseille la médecin nutritionniste Alexandra Dalu. Mais quand on a des petits problèmes de santé, quelle eau vaut-il mieux boire plutôt qu’une autre ? « L’eau est un aliment à part entière, chargée de minéraux aux dosages différents. La première consigne ? Bien regarder les étiquettes« , explique le docteur Dalu, auteure de Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien.

Quelle eau boire en cas de constipation ? 

Les eaux riches en magnésium sont les plus indiquées pour lutter contre la constipation. Le magnésium améliore le péristaltisme intestinal : tout l’appareil musculaire de l’intestin qui permet de faire descendre les aliments digérés. On en trouve dans les eaux Hépar et Courmayeur par exemple. Souvent, la constipation résulte d’un manque d’hydratation. Dans ce cas, buvez deux litres d’eau par jour. Faire du sport aide par ailleurs à muscler l’intestin et facilite aussi le transit. Bien sûr, l’hydratation ne suffit pas, il faut adapter son régime alimentaire en consommant des fibres (environ 30g par jour). 

Quelle eau boire en cas d’infection urinaire ?

En cas d’infection urinaire, il faut tout d’abord consulter son médecin afin d’avoir un traitement antibiotiques adapté. Ensuite, il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour drainer la vessie et la vider de ses bactéries. Il n’y a pas d’eau en particulier à boire, l’important est de boire minimum 1,5 litre d’eau par jour en étalant de 8h à 20h. Il est déconseillé de continuer de boire après 20h, car la vessie se dilate et se remplit d’eau qui stagne toute la nuit, ce qui favorise la présence de bactéries. En accompagnement, on peut prendre des compléments alimentaires à base de cranberry. 

Quelle eau boire pour éliminer au maximum ?

Les eaux riches en bicarbonate sont les plus indiquées pour éliminer. Le bicarbonate attaque les graisses consommées et aide à réduire les brûlures d’estomac grâce à son PH basique. Plus l’eau est riche en calcium, magnésium et bicarbonate et plus la digestion des graisses (et la digestion tout court) est efficace. On trouve ces minéraux dans la Contrex, l’Hépar, la Courmayeur ou encore le bicarbonate dans la Salvetat et la Vichy Célestins. Un régime à base d’eau n’étant pas magique, il est conseillé d’avoir une alimentation équilibrée et de faire du sport. 

Quelle eau boire en cas de douleurs musculaires, crampes ? 

Les muscles ont besoin d’être hydratés lorsque l’on fait du sport, le corps transpire et perd des ions et des minéraux : il faut donc lui redonner ce qu’il a perdu. La solution ? Boire de l’eau ! Cela aide à lutter contre la fatigue due à cette perte. Le magnésium joue sur la conduction musculaire, le bicarbonate aussi pour ses propriétés anti-acides, le calcium est nécessaire pour les muscles et la silice pour les cartilages. Buvez donc de l’Hépar, de la Salvetat, de la Contrex ou encore de la Vittel riche en silice, minéral intéressant pour la peau et pour lutter contre l’arthrose. L’idéal ? C’est d’alterner. Par contre, les crampes ne sont pas forcément dues à une déshydratation, consultez votre médecin si le problème persiste. 

Quelle eau boire quand on est enceinte ? 

Il n’y a pas d’eau en particulier à boire lorsqu’on attend un bébé. L’essentiel est de boire en quantité suffisante (1,5 à 2 litres d’eau par jour). On peut trouver des eaux qui répondent aux soucis provoqués par la grossesse. Souvent les femmes enceintes sont constipées, aussi, on leur conseille de boire des eaux riches en magnésium comme l’Hépar. Elles ont aussi parfois des aigreurs d’estomac, la Salvetat ou la Vichy Célestins peuvent les aider grâce à leur concentration en bicarbonate. N’hésitez pas à varier au maximum les eaux pour avoir un apport en minéraux le plus complet possible. Évitez d’ajouter du sucre (citron, sirops…) à votre eau. Si vous souhaitez lui donner du goût, mettez-y seulement une feuille de menthe fraîche. 


Source : JDF Santé

Trop de bactéries fécales : la carte 2025 des plages à éviter pour ne pas tomber malade

Trop de bactéries fécales : la carte 2025 des plages à éviter pour ne pas tomber malade

25% des plages françaises ne sont pas sûres…


Chaque été, des milliers de Français se rendent à la mer pour profiter d’un moment de fraîcheur. Mais toutes les plages ne se valent pas… Certaines sont même formellement déconseillées à la baignade en raison de la présence de bactéries comme Escherichia coli ou les entérocoques, susceptibles de représenter un véritable risque pour la santé. Une baignade dans une eau contaminée peut entraîner des maladies infectieuses telles que la gastro-entérite, la dermatite bactérienne, la conjonctivite infectieuse, l’otite externe, ou plus rarement la leptospirose. Pour aider les vacanciers, un classement sanitaire des plages du littoral a été mis en place.

Ce classement 2025 a été établi par l’association Eaux et Rivières de Bretagne, à partir de données officielles fournies par les Agences Régionales de Santé (ARS). Entre juin et septembre, ces agences effectuent des prélèvements d’eau pour détecter la présence de bactéries fécales. La carte classe les plages en quatre catégories : « recommandée », « peu risquée », « déconseillée » ou « à éviter ». Cette année, 1 854 plages du littoral métropolitain ont été évaluées. Parmi elles, 83 sont classées « à éviter », 364 « déconseillées », 814 « peu risquées » et 593 « recommandées ». L’association note une dégradation entre 2024 et 2025 : 76% des plages sont désormais considérées comme sûres, contre 78% l’année précédente. En cause, les fortes pluies de l’été 2024, qui ont provoqué des débordements et un lessivage des sols agricoles.

Classement des eaux de baignades 2025 © labelleplage.fr

Parmi les plages à éviter pour l’été 2025, une majorité se trouvent dans le Nord, en Bretagne ou en Normandie. Certaines sont aussi situées sur la côte Atlantique ou au bord de la mer Méditerranée mais elles sont moins nombreuses. L’ensemble des plages recommandées ou non est visible sur le site labelleplage.fr, L’association recommande une plage si au moins 95% des prélèvements sont « bons ». Les plages avec un score inférieur à 70% sont à éviter.

Avant de plonger, ayez le réflexe de consulter la carte. En cas de doute, choisissez une plage surveillée, évitez la baignade après un orage et rincez-vous soigneusement après être sorti de l’eau, surtout pour les enfants et les personnes sensibles. En cas de diarrhée persistante, fièvre, douleurs abdominales, éruption cutanée ou irritation oculaire dans les 48 à 72 heures suivant une baignade, il est conseillé de consulter rapidement un médecin. Un prélèvement peut permettre d’identifier l’origine de l’infection.


Source : JDF Santé

C'est le fromage parfait à la ménopause : il ne fait pas grossir et comble les envies de sucre

C'est le fromage parfait à la ménopause : il ne fait pas grossir et comble les envies de sucre

Beaucoup de femmes se retrouvent démunies face aux bouleversements de la ménopause.


La vie n’est pas toujours bien faite. Beaucoup de femmes se font cette remarque quand la ménopause arrive. Alors qu’elles arrivaient à peu près à maintenir leur ligne et se sentir en forme, voilà qu’un bouleversement hormonal vient tout chambouler. Si les symptômes de la ménopause ne touchent pas uniformément toutes les femmes à 50 ans, certains sont quand même particulièrement fréquents. Les bouffées de chaleur par exemple, les troubles de l’humeur, mais aussi… la prise de poids. Cette prise de poids peut être très difficile à vivre, surtout quand on fait attention depuis des années à ses repas et qu’on multiplie les efforts pour se retenir à table. 

« La ménopause entraîne des changements hormonaux importants, notamment une baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone, qui affectent directement l’appétit et les comportements alimentaires axés sur la récompense, explique le Dr Jason Itri au média EatThis, NotThat! Ces changements peuvent accroître les envies de sucré et de salé. » Pour répondre à ces envies sans impact négatif sur le corps, ce médecin conseille une chose très simple : manger plus de protéines, entre 20 à 30 grammes par repas selon lui. Cela vaut aussi pour le petit creux de l’après-midi.

En clair, on oublie les gâteaux, brioches, chocolats… Bref tout ce qui est beaucoup trop calorique et mauvais pour la santé et on les remplace par des aliments riches en protéines. Par exemple… Du fromage ! Mais pas n’importe quel fromage. Selon le Dr Itri, le meilleur fromage pour les femmes ménopausées en quête d’une collation validée par les experts médicaux, c’est le cottage cheese. Ce fromage fraisest naturellement riche en protéines et se démarque par son goût finement salé et sa texture granuleuse. Avec des craquelins, sur du pain grillé ou avec des légumes (concombre, carottes…) c’est une excellente collation pour couper la faim et combler une envie de sucré ou de salé.

L’alimentation joue un rôle clé au moment de la ménopause. Manger plus de protéines, limiter les sucres rapides, privilégier les fibres, les bons gras, le calcium et la vitamine D sont autant de réflexes simples pour préserver sa masse musculaire, réguler sa faim, et protéger sa santé osseuse. Sans tomber dans les extrêmes ni s’interdire tous les plaisirs, l’essentiel est d’adapter son assiette à un corps qui change, en misant sur des aliments rassasiants, nourrissants, et bons pour le moral. Sans oublier de conserver une activité physique régulière. Il est par exemple recommandé de faire du renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine pour ralentir la fonte des muscles liée à l’âge et améliorer l’équilibre.


Source : JDF Santé

À la minute près : un médecin révèle le temps à passer au soleil pour recharger sa vitamine D

À la minute près : un médecin révèle le temps à passer au soleil pour recharger sa vitamine D

C’est l’idéal pour prévenir les carences de la rentrée prochaine.


S’il y a bien une vitamine à ne pas négliger l’été, c’est la vitamine D. Elle joue un rôle essentiel dans l’organisme : elle booste l’immunité, protège les os et contribue même à un bon moral. Pourtant, « 2 Français sur 3 sont concernés par un déficit en vitamine D », nous expliquait le Dr Charley Cohen dans un précédent article. Et ce manque peut se traduire par une fatigue persistante, des douleurs, des troubles de l’humeur… Masi avant de penser « supplémentation », une chose bien plus simple est accessible à tous : s’exposer au soleil. Combien de temps ? A quelle heure ? Et surtout, comment le faire sans risque ?

La vitamine D est synthétisée par la peau sous l’effet des rayons UVB (ultraviolets B) du soleil. Elle est ensuite transformée en hormone active par le foie et les reins. Elle intervient dans le fonctionnement du système immunitaire et la prévention de certaines maladies chroniques. On trouve la vitamine D dans certains aliments (poissons gras, œufs, foie de morue…) et en pharmacie dans les compléments alimentaires, mais la lumière du soleil reste la principale source naturelle de vitamine D pour ne pas en manquer. 

Et bonne nouvelle : inutile de s’exposer pendant des heures. Selon le Dr Karan Rajan, médecin au sein du NHS britannique, « 25 minutes d’exposition au soleil plusieurs fois par semaine suffisent à maximiser la production naturelle de vitamine D par la peau ». L’idéal est de découvrir les bras, les jambes ou le visage en fin de matinée ou en fin d’après-midi, quand les rayons sont suffisamment puissants pour activer la synthèse de la vitamine sans être trop agressifs. « Les crèmes solaires bloquent les UVB, donc il est conseillé de rester sans protection les 10 à 20 premières minutes d’exposition », explique le Dr Rajan. Ensuite, il faut se protéger.

S’exposer au soleil trop longtemps est dangereux. Les UVB deviennent nocifs : coups de soleil, vieillissement prématuré, allergies, cancers… Pour limiter ces risques, mieux vaut s’hydrater, porter un chapeau, et appliquer une crème solaire indice 50, quel que soit son type de peau. « Pensez à vérifier l’indice UV sur l’application météo de votre téléphone : au-delà de 3, la crème solaire est indispensable », rappelle le médecin.


Source : JDF Santé

Douleurs de croissance : comment les soulager ?

Douleurs de croissance : comment les soulager ?

Les douleurs de croissance apparaissent de façon irrégulière la nuit chez les enfants âgés de 3 à 5 ans. Mais sont-elles vraiment dues au fait de grandir ? Et comment les soulager ? Le point avec le Dr Sylvie Hubinois, pédiatre.


Votre enfant se réveille de temps en temps la nuit et pleure car « il a mal aux jambes » ? Il souffre probablement de ce qu’on appelle des « douleurs de croissance ». Elles correspondent à des douleurs des membres inférieurs – souvent au niveau des genoux, des mollets ou devant les tibias, plus que dans les cuisses – qui surviennent pendant quelques semaine, de façon intermittente et « par crise ». Comme pour les courbatures, elles se font ressentir la nuit, lorsque le corps de l’enfant se relâche. A partir de quel âge peuvent-elles apparaître ? A quoi sont-ce dues ? Comment les soulager et quand faut-il s’inquiéter ? Le Dr Sylvie Hubinois, pédiatre et présidente de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire).

A quoi est-ce dû ?

« Les douleurs de croissance concernent surtout certains enfants de 3 à 8 ans, qui bougent beaucoup« , pose d’emblée Sylvie Hubinois. « Après avoir joué, couru ou fait de l’exercice physique toute la journée, l’enfant peut ressentir des douleurs, plus ou moins intenses, pendant la nuit et pleurer« . Mais alors, est-ce vraiment car l’enfant grandit ? « Grandir ne peut pas faire mal », rassure la pédiatre. S’il n’y a à ce jour aucune donnée scientifique aux sujets des « douleurs de croissance », une hypothèse pourrait expliquer l’apparition de ces douleurs. « Chez certains enfants qui bougent beaucoup, l’os grandirait un petit peu plus vite que les muscles et les tendons qui sont alors sous tension« , explique l’experte. Les « douleurs de croissance » seraient donc dus à « un différentiel de croissance entre l’os, les muscles et les tendons« , mais ne seraient donc pas directement liées à la croissance. Sinon, elles surviendraient pendant la croissance rapide, à savoir avant l’âge de 3 ans et à l’adolescence. Et alors qu’elles s’observent souvent la nuit après une journée active ou chez des enfants dynamiques, « les douleurs de croissance sont probablement en rapport avec une fatigue musculaire« , précise le Dr. Hubinois.

Homéopathie, massage… Comment les soulager ?

Le fait de masser les genoux ou les mollets de l’enfant à l’aide d’une crème antalgique ou chauffante par exemple peut suffire à calmer la douleur et à ce que l’enfant puisse se rendormir. « Si les douleurs ne passent pas, vous pouvez lui donner un antalgique de type paracétamol« , conseille la pédiatre. L’homéopathie peut également atténuer les douleurs : dans ce cas, demandez toujours l’avis d’un médecin ou d’un homéopathe qui pourra vous renseigner sur la formule et le dosage à prendre.

Quand s’inquiéter ?

« Surveillez les symptômes de votre enfant. Parfois, des examens complémentaires sont nécessaires »

Il faut savoir que les « douleurs de croissance » ne sont pas des douleurs chroniques : elles surviennent quelques temps par « crise » et disparaissent. Ainsi, « si les douleurs ne sont pas isolées, ne surviennent pas uniquement la nuit, sont répétées ou accompagnées d’autres symptômes comme le fait de boiter, d’être fatigué ou d’avoir de la fièvre, il faut absolument consulter« , recommande le Dr Hubinois. « Le médecin ou le pédiatre va alors procéder à un examen clinique complet pour éliminer d’autres diagnostics nécesssitant un traitement et une prise en charge médicale spécifique. C’est-à-dire qu’il va vérifier tous les muscles et toutes les articulations afin d’écarter ou non la piste d’une pathologie organique sous-jacente« . En effet, certaines maladies peuvent provoquer des douleurs aux jambes de manière répétée. Une douleur à la hanche peut par exemple se répercuter sur les genoux : l’enfant exprime alors une douleur au niveau des genoux, alors que l’examen clinique lui révèle une douleur à la hanche.

Par exemple, des douleurs au niveau des membres inférieurs pourraient être les signes d’une maladie plus sérieuse : dans ce cas, ces douleurs sont en règle différentes et continues (y compris la journée). Par ailleurs, si l’enfant éprouve une douleur qui l’empêche de marcher ou qui le fait boiter, il peut s’agir par exemple, d’un rhumatisme inflammatoire ou encore, d’une infection ostéo-articulaire, voire d’une pathologie plus sévère (il y aura alors d’autres signes de type fatigue, pâleur…). Et dans ces cas, des examens approfondis radiologiques, biologiques voire IRM ou scintigraphie, peuvent être nécessaires. Enfin, cela peut être la manifestation d’un traumatisme (responsable d’un fracture ou d’une entorse…) qui est jusque là passé inaperçu : « dans ce cas, les douleurs sont plus continues et surviennent en marchant par exemple, pendant la journée« , précise l’experte. En somme, les « douleurs de croissance » ne sont pas inquiétantes, mais il faut se méfier si elles persistent et surviennent de manière répétée, en journée aussi et pas seulement la nuit et si elles deviennent chroniques. Il est donc important d’en parler à son médecin. De même, « si des douleurs au niveau des membres inférieurs apparaissent avant l’âge de 3 ans et après 8 ans, mieux vaut consulter« , conclut la spécialiste.


Source : JDF Santé