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Vitamines chez l'enfant : posologie, précautions

Vitamines chez l'enfant : posologie, précautions

Votre enfant est fatigué et vous souhaitez lui donner des vitamines ? C’est possible dans certaines indications particulières et toujours en respectant scrupuleusement les posologies. Faites attention aux formes selon l’âge de votre enfant. Qu’en est-il des vitamines D et K ? Quelles sont les contre-indications ? Quels sont les risques lorsqu’on donne des vitamines à son enfant ?

Peut-on donner des vitamines à un enfant ?

De nombreux parents se demandent s’il est possible de donner des vitamines à leurs enfants, notamment à l’approche de l’hiver. « Absolument » répond la pharmacienne Tina Gereral. Mais « attention à bien donner des vitamines conseillées par son pharmacien ou par son pédiatre. Les doses à administrer chez les enfants ne sont pas les mêmes que chez l’adulte, respectez toujours la posologie » ajoute-t-elle. Chez les petits, l’administration de vitamines doit répondre à certaines problématiques identifiées : fatigue, sommeil, immunité par exemple.

A partir de quel âge peut-on donner des vitamines à un enfant ?

Dès 3 ans pour les formes en sirop et à partir de 6 ans pour les petits comprimés et gommes à sucer.

Certains signes présentés par l’enfant peuvent encourager à donner des vitamines

Dans quels cas donner des vitamines à l’enfant ?

Certains signes présentés par l’enfant peuvent encourager à donner des vitamines. « Comme chez l’adulte ; lorsque les répercussions de la fatigue se font sentir (du mal à se lever, difficultés à mémoriser ses leçons, etc), à l’heure où les premiers virus et autre microbes sévissent pour renforcer les défenses immunitaires ou pour favoriser un sommeil continu et réparateur dans le cas des compléments alimentaires » détaille la pharmacienne. 

Peut-on donner des vitamines D et K à son enfant ?

Les vitamines D et K peuvent aussi être prescrites par le pédiatre. « Après le sevrage, une alimentation diversifiée associée à la poursuite de l’allaitement maternel ou à la consommation de lait de suite (puis lait de croissance à partir de 12 mois) permet de couvrir les besoins en nutriments, minéraux et vitamines. Cependant le lait maternel n’est pas assez riche en vitamine D. Les laits artificiels sont certes supplémentés mais pas suffisamment. Quant à la vitamine K, à la naissance le stock est faible et le lait maternel en comporte très peu, cela concorde à un déficit de vitamine K qui expose le nouveau-né à un risque hémorragique. La maladie hémorragique du nouveau-né peut être tardive et gravissime (hémorragies cérébrales) » détaille le Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. Les vitamines D et K sont indispensables à la croissance des enfants, elles jouent un rôle dans l’absorption du calcium présent dans les aliments et à la minéralisation osseuse et dentaire.

► Une supplémentation en vitamine D est ainsi recommandée pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 5 ans. L’apport de vitamine se fait sous forme de gouttes données quotidiennement jusqu’à 18 mois – 2 ans. La posologie varie selon que l’enfant est allaité ou nourri avec un lait artificiel. Après l’âge de 18 mois – 2 ans, on conseillera de poursuivre une supplémentation en hiver sous forme d’ampoules : une à la Toussaint et l’autre en février.

► La vitamine K intervient dans l’équilibre de la coagulation. Les bébés en reçoivent une dose à la naissance. La vitamine K1 est administrée de préférence par voie orale à tous les nourrissons à la posologie de 2 mg par dose : une dose à la naissance, une dose entre 72 et 96 h de vie et une dose supplémentaire à 1 mois de vie chez les nourrissons allaités. « Chez le nouveau-né prématuré, l’administration par voie orale est privilégiée mais à défaut la vitamine K pourra être injectée par voir intra veineuse lente » précise la pédiatre.

Quand consulter ?

Il est impératif de rester attentif à l’état général de son enfant et de consulter un médecin « si la fatigue entraîne des somnolences importantes pendant la journée, si l’enfant manifeste des terreurs nocturnes ou des cauchemars à répétition, si vous constatez une perte de poids importante » informe Tina Gereral. Dans ces situations, mieux vaut consulter avant de penser résoudre le problème avec les vitamines afin de s’assurer qu’il n’y a pas un autre problème de santé.

Quelles sont les contre-indications des vitamines pour enfant ?

Il n’existe pas de contre-indications pour les vitamines. Il faut toujours respecter les posologies et en cas de doute demander conseil au pharmacien.

Y a-t-il des risques à donner des vitamines à son enfant ?

« Attention à la quantité de sucre, notamment en cas de diabète » recommande la pharmacienne, en ce qui concerne les compléments vitaminés.

► Le surdosage en vitamine D peut être dangereux (risque de calcifications rénales notamment) mais il est exceptionnel. Il est recommandé de respecter scrupuleusement les consignes d’utilisation de chaque médicament. Pour éviter les risques de surdosage, il est important de noter les apports en vitamine D dans le carnet de santé. Certains nouveau-nés peuvent avoir une hypersensibilité à la vitamine D (le plus souvent dépistée à la maternité), dans ce cas l’apport de vitamine D sera différé.

► Pour éviter les fausses routes et les risques de malaise, les vitamines sous forme de gouttes doivent être administrées à l’enfant en position semi-assise. Le bébé ne doit pas être allongé après la prise. Parlez toujours de ces cures de vitamines avec votre médecin.

Merci à la pharmacienne Tina Gereral et au Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire.


Source : JDF Santé

Vaccins bivalents Covid : c'est quoi, Pfizer, pour qui ?

Vaccins bivalents Covid : c'est quoi, Pfizer, pour qui ?

Les vaccins du Covid-19 administrés en 2023 pour réaliser les rappels vaccinaux chez les plus à risque sont des vaccins bivalents. Ils ont été autorisés en septembre 2022 par la Haute Autorité de Santé après avoir été validés par l’Agence européenne du médicament (EMA). Les premières doses ont été injectées le 3 octobre 2022 en France. Il s’agit de vaccins fabriqués par Pfizer ou Moderna. A qui sont destinés les vaccins bivalents du Covid ? En primo-vaccination ? Quelle est leur efficacité ? Leurs effets secondaires ?

Qu’est-ce qu’un vaccin bivalent ?

Un vaccin bivalent est un vaccin qui comporte deux valences. Une valence est la partie d’un vaccin correspondant à la protection contre un germe unique. Un vaccin bivalent protège contre 2 maladies ou 2 germes occasionnant une même maladie. Les vaccins bivalents du Covid protègent ainsi contre la souche initiale du coronavirus Sars-CoV-2 et contre le variant Omicron de ce virus. Ils ont le même principe d’action que les monovalents : chacun contient des molécules d’ARNm (ARN messager) qui ont des instructions pour fabriquer les protéines de pointe du SARS-CoV-2 original et de la sous-variante Omicron BA.1 ou BA4-BA5. On peut aussi avoir des vaccins « multivalents » qui protègent contre plusieurs germes occasionnant une même maladie ou contre différentes maladies (comme le vaccin ROR qui protège contre la rougeole, les oreillons et la rubéole).

Quels sont les vaccins bivalents autorisés en France ?

  • vaccin bivalent de Moderna (Original/Omicron BA.4-5 en flacons unidoses)
  • vaccin bivalent de Moderna (Original/Omicron BA.1 en flacons de 5 doses)
  •  vaccin bivalent Comirnaty de Pfizer-BioNTech Original/Omicron BA.1 
  • vaccin bivalent Comirnaty de Pfizer-BioNTech Original/Omicron BA.4-5

C’est quoi les vaccins bivalents de Pfizer ?

Les vaccins bivalents de Pfizer-BioNTech administrés en France pour les doses de rappel reposent sur le vaccin original contre le Covid, Comirnaty de Pfizer (le plus administré en France depuis 2020). C’est un vaccin à ARN qui cible la protéine de pointe du SARS-CoV-2 et celle du sous-variant Omicron BA4/BA5 (ou du sous-variant BA1). Hormis l’ajout de la séquence d’ARNm de la protéine de pointe, tous les autres composants du vaccin sont identiques.

C’est quoi les vaccins bivalents de Moderna ?

Le laboratoire américain Moderna a aussi reçu l’autorisation des autorités françaises pour la commercialisation de deux vaccins bivalents : l’un ciblant le sous-lignage BA.1 Omicron et l’autre le sous-lignage BA4-BA5. Ces deux vaccins ne peuvent être utilisés que chez les plus de 30 ans (ils sont plus fortement dosés en ARN que celui de Pfizer).

► Le vaccin bivalent Omicron BA1 contient 25 µg du rappel actuellement autorisé et 25 µg du sous-variant BA1 d’Omicron

► Le vaccin Spikevax bivalent Original/Omicron BA.4-BA.5 contient deux ARNm (ARNm-1273 présent dans le vaccin monovalent original (souche Wuhan) et l’ARNm-1273.045 présent dans le vaccin monovalent Omicron BA.4/BA.5).

Quels sont les effets secondaires des vaccins bivalents du Covid ?

La tolérance de ces vaccins « est identique à celle des vaccins monovalents » a déclaré la HAS. Les effets secondaires observés avec les vaccins ciblant Omicron étaient « comparables à ceux observés avec les vaccins originaux et étaient généralement légers et de courte durée » a pour sa part indiqué l’EMA. Concernant le vaccin bivalent de Moderna, il « n’a pas montré d’effets secondaires préoccupants » a complété Santé Publique France le 26 octobre. Les événements indésirables locaux et systémiques les plus fréquemment retrouvés après injection du vaccin Spikevax bivalent original/BA.1 en deuxième dose de rappel rapportés par la HAS sont : la douleur au point d’injection (77,3 %), la fatigue (54,9 %), les maux de tête (43,9 %), les myalgies (39,6 %), l’arthralgie (31,1 %), ainsi que le gonflement ou la sensibilité axillaire (17,3 %).

Quel risque d’AVC avec le vaccin de Pfizer ?

En janvier 2023, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis a alerté le public sur un risque accru possible d’AVC ischémique dans les 21 jours suivant l’injection du vaccin bivalent de Pfizer chez les personnes de 65 ans ou plus. Des chercheurs français ont voulu évaluer si le risque de tels événements différait après la réception du rappel bivalent par rapport au rappel monovalent. Leurs conclusions ont été publiées en avril 2023 dans The New England Journal of Medicine et « rassurent sur la poursuite de leur utilisation« . « À 21 jours après la dose de rappel, nous n’avons trouvé aucune preuve d’un risque accru d’événements cardiovasculaires chez les receveurs du vaccin bivalent par rapport aux receveurs du vaccin monovalent » expliquent les scientifiques. Leur étude a été menée sur les vaccinations françaises enregistrées pendant 1 mois entre octobre et novembre 2022.

Pour qui ?

Ces nouveaux vaccins Covid visent les personnes à risque de formes graves de Covid. Ils sont autorisés chez les personnes âgées de 12 ans et plus ayant reçu au moins une primo-vaccination contre le Covid-19 (à partir de 30 ans pour le Spikevax), quels que soient les vaccins alors utilisés. Ils sont autorisés uniquement pour une utilisation en dose de rappel. Les groupes de populations à cibler pour cette dose additionnelle de vaccin selon les recommandations de la HAS sont :

  • les personnes de plus de 60 ans ainsi que les adultes de moins de 60 ans à risque de forme grave de la maladie :
  • ceux qui ont des comorbidités qui les exposent à ces formes sévères,
  • les femmes enceintes, dès le 1er trimestre de leur grossesse,
  • les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge,
  • les enfants et adolescents à haut risque souffrant de pathologies le justifiant.
  • l’entourage de ces personnes (stratégie de cocooning) ainsi que les personnes qui sont en contact régulier avec elles :
  • professionnels du secteur sanitaire et médico-social.

Concernant les personnes de moins de 30 ans, la HAS maintient sa recommandation de n’utiliser que les vaccins Comirnaty® (Pfizer BioNTech).

Les vaccins bivalents sont-ils autorisés en primo-vaccination ?

Non, en France, les vaccins bivalents sont uniquement autorisés pour les rappels de vaccins, pas en primo-vaccination.

Quelle est l’efficacité des vaccins bivalents ?

A date, l’efficacité des vaccins bivalents n’a été analysée que sur des souris (quand ils sont administrés en rappel 7 mois après la primo-vaccination), pas dans des études de population. « Dans le contexte actuel, les vaccins précédents restent efficaces contre les formes graves, les hospitalisations et les décès. Cependant, les vaccins bivalents sont mieux adaptés aux variants circulants, et peuvent contribuer à l’efficacité vaccinale contre l’infection » a estimé Santé Publique France le 26 octobre, reconaissant que « les résultats préliminaires sont encourageants » mais qu’ils « doivent être confirmés dans des études de population ». Pour le SAGE (Groupe consultatif stratégique d’experts sur la vaccination de l’OMS), « les données ne sont pas suffisantes pour les privilégier par rapport aux autres vaccins rappels ». Les vaccins monovalents utilisés jusqu’ici en rappel sont aussi efficaces que les bivalents contre les variants du Covid circulant actuellement, selon ces experts. L’important, selon eux, est de faire une dose de rappel 4 à 6 mois après la dernière pour être protégé.


Source : JDF Santé

Discopathie : définition, schéma, types, c'est grave ?

Discopathie : définition, schéma, types, c'est grave ?

Les discopathies rassemblent les maladies touchant les disques intervertébraux. On distingue deux formes principales de discopathies : les discopathies dégénératives dues à la dégénérescence des tissus et les discopathies traumatiques. C’est quand elle devient douloureuse que l’on recherche ses causes et ses traitements.

Quelle est la définition d’une discopathie ?

La discopathie est une maladie du disque intervertébral, positionné entre les vertébres de la colonne vertébrale (numérotées L1 à L5). Ce disque assure la mobilité entre deux vertèbres et joue un rôle naturel d’amortisseur. En cas de discopathie, il devient moins souple et amortit moins bien les chocs ce qui crée des petits traumatismes et entraîne des douleurs. La discopathie n’est pas « grave » dans son pronostic mais elle peut être douloureuse et impacter négativement le quotidien des malades.

Quels sont les différents types de discopathies ?

Selon le disque abîmé, on parle de :

  • discopathie lombaire (située sur les lombaires).

Quelles sont les causes de la discopathie ?

La discopathie peut être liée à une dégénerescence des tissus, c’est le plus fréquent. On parle alors de « discopathie dégénérative« . Parmi les causes de la discopathie dégénérative, le vieillissement naturel mais aussi : 

  • l’arthrose vertébrale ou « discarthrose » : une pathologie très fréquente en raison des sollicitations mécaniques quotidiennes que subit le rachis, et fortement corrélée à l’âge
  • l’ostéoporose
  • ostéophytes (excroissances osseuses qui entourent une articulation)

La discopathie peut aussi avoir une origine traumatique quand elle survient à cause d’une hernie discale (saillie d’une portion du disque intervertébral en dehors de son logement).

Quels sont les symptômes d’une discopathie ?

La discopathie est responsable de douleurs de la nuque ou du dos, suivant l’étage vertébral touché. « Dans certains cas, elle peut se transformer en hernie discale et entraîner une compression des racines nerveuses. Elle se traduit alors par des manifestations comme une sciatique (membre inférieur) ou une névralgie cervico-brachiale (membre supérieur)« , explique le Dr Jacques Amselem, médecin généraliste. « Elle provoque des douleurs et une diminution de la sensibilité ou des fourmillements dans les jambes, pouvant être associées à une diminution de la force musculaire. » Certains patients peuvent également ressentir une raideur dans la colonne vertébrale.

Schéma discopathie
Schéma de maladies du disque intervertébral (discopathie) © 123rf/JournalDesFemmes

Quels sont les examens permettant de diagnostiquer une discopathie ?

Un bilan radiographique du rachis et parfois même un scanner voire une IRM permettront généralement la mise en évidence d’une atteinte du ou des disques en cause. 

Quel est le traitement pour soigner une discopathie ?

Le but du traitement est de soulager les douleurs car les disques intervertébraux ne retrouvent jamais leur aspect originel. Le médecin peut prescrire des médicaments antalgiques ou des anti-inflammatoires. Des séances de rééducation par kinésithérapie améliorent également les douleurs. L’activité physique doit être maintenue au maximum. Le risque est un passage à la chronicité des douleurs.

Merci au Dr Jacques Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne.


Source : JDF Santé

Cannabis thérapeutique : en France (2023), pour quelles maladies ?

Cannabis thérapeutique : en France (2023), pour quelles maladies ?

Autorisé depuis octobre 2020, l’usage du cannabis thérapeutique ou cannabis médical est permis jusqu’au 25 mars 2024 en France, selon le décret actualisé le 25 mars 2023. L’expérimentation était au départ prévue pour 2 ans (mars 2021-mars 2023). Quels malades peuvent être soignés légalement avec du cannabis en France aujourd’hui ? Sous quelles formes ? Quels sont les noms des médicaments contenant du cannabis ? Comment les avoir ? Le point sur la légalisation en France. 

Définition : qu’est-ce que le cannabis médical ou thérapeutique ?

« Le cannabis est un terme un peu générique qui recouvre des plantes très différentes par leur composition et contiennent de nombreuses molécules différentes, dont certaines, seules ou associées ont des vertus thérapeutiques, rappelle le Pr Nicolas Authier, médecin psychiatre, spécialisé en pharmacologie et addictologie, Chef de service de Pharmacologie médicale et du Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur du CHU de Clermont-Ferrand. Lorsque l’on parle de cannabis médical, on parle non pas d’une substance isolée mais d’une association de molécules dans une indication préciseOn fabrique des médicaments très différents les uns des autres de par leur composition. Ils ont des intérêts thérapeutiques et des profils différents. » Parmi ces molécules, le CBD : « Le CBD (cannabidiol) est une substance issue du cannabis ayant un effet thérapeutique intéressant pour différentes indications : douleurs, épilepsie« , explique le spécialiste. Avant de souligner l’importance du qualificatif « médical » pour désigner ces médicaments à base de cannabis : « Ceci permet de parler de la finalité d’usage et non d’affirmer, peut-être parfois abusivement, les capacités de ce cannabis à soigner. Ce terme permet de s’opposer à celui de « cannabis non médical » qui a d’autres finalités d’usage : usage festif ou usage auto-thérapeutique. »

Oui depuis le feu vert donné par l’Assemblée nationale en décembre 2019 suivi de la parution du décret d’octobre 2020, le cannabis thérapeutique peut être prescrit légalement à certains malades en France. Cette expérimentation lancée en mars 2021 pour une durée initiale de deux ans (mars 2023) a été prolongée par décret jusqu’au 25 mars 2024. En février 2022, un décret autorisant la culture en France de cannabis à usage médical a par ailleurs été publié. En mars 2022, le 1500ème patient ayant expérimenté le cannabis médical a été enregistré.

Le cannabis thérapeutique est autorisé en Suisse, au Canada, en Allemagne, au Pays-Bas et en Norvège.

Pour quelles maladies ?

Les 5 indications thérapeutiques retenues pour expérimenter l’usage de cannabis médicale sont :

  • douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles (médicamenteuses ou non) ;
  • certaines formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes ;
  • certains symptômes rebelles en oncologie liés au cancer ou à ses traitements ;
  • situations palliatives ;
  • spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central.

« Cela vient en complément des autres traitements et non en remplacement. »

« À chaque indication, cela vient en complément des autres traitements et non en remplacement, précise le Pr Authier. Ce sont des traitements adjuvants qui visent à améliorer la prise en charge et la qualité de vie du patient« . 

Comment avoir une prescription de cannabis ?

L’initiation du traitement par cannabis médical est strictement réservée aux médecins travaillant dans les structures sélectionnées pour participer à l’expérimentation. Un malade qui ne fait pas partie de ces structures peut en parler à son médecin traitant qui peut ensuite l’envoyer vers la structure adaptée. En cas d’accord avec le médecin, une ordonnance est délivrée pour une prescription de 28 jours maximum. Le malade a au maximum 3 jours pour présenter son ordonnance et retirer son traitement :

  • dans la pharmacie de la structure de référence
  • dans la pharmacie de ville choisie par le malade, sous réserve de son accord et de la formation au préalable de plusieurs de ses pharmaciens.

Le renouvellement de l’ordonnance doit se faire au maximum tous les 28 jours.

Cannabis médical : sous quelle forme est-il vendu ?

« Il n’est en aucun cas question de commercialiser des joints pour se soigner« , répond d’emblée le Pr Authier. L’ANSM a exclu la voie d’administration fumée pour le cannabis médical. Il est autorisé :

  • Sous forme d’inhalation par vaporisation (fleurs séchées)
  • Sous forme orale (huile, comprimé)

Les médicaments contiennent du THC et du CBD.

Quels sont les effets secondaires du cannabis médical ?

Les effets secondaires du cannabis médical sont bien connus : ils sont principalement d’ordre neuro-psychiatriques et liés au THC : somnolence, crise d’angoisse, état paranoïaques mais aussi pour un usage prolongé un risque de dépendance… Il peut aussi y avoir des effets secondaires d’ordre cardiovasculaire comme des modifications de tension ou du rythme cardiaque… Ces effets secondaires dépendront bien sûr de la composition du médicament spécifique.

Quelles sont les contre-indications ?

Les contre-indications dépendent de la composition des produits et des antécédents des patients. 

► Lorsque le patient présente un terrain cardiovasculaire à risque ou des antécédents de troubles cardio ou cérébro-vasculaires sévères (insuffisance cardiaque, AVC par exemple)., il est contre-indiqué de lui prescrire des médicaments contenant du THC.

► De même, le THC ne peut être prescrit à des patients qui souffrent ou ont souffert de troubles psychotiques (schizophrénie) ou troubles anxieux sévères.

► Le cannabis médical est aussi contre-indiqué en cas d‘insuffisance hépatique sévère ou atteinte biologique prédictive et d’insuffisance rénale sévère. 

►Le cannabis à usage médical est contre-indiqué à la femme enceinte et allaitante.

Merci au Pr Nicolas Authier, Médecin psychiatre, spécialisé en pharmacologie et addictologie, Chef de service de Pharmacologie médicale et du Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur du CHU de Clermont-Ferrand.


Source : JDF Santé

Signes cliniques d'une maladie : définition, exemples

Signes cliniques d'une maladie : définition, exemples

Définition : qu’est-ce que ça veut dire signes cliniques ? 

Les signes cliniques correspondent à deux éléments : d’un côté les symptômes qui sont subjectifs « qui correspondent aux signes rapportés par le patient lors de l’anamnèse » (le questionnement du patient) et de l’autre côté les signes physiques, qui sont des signes objectifs, « ce que le médecin va constater objectivement lorsqu’il examine le patient« . Tout cet ensemble fait partie des signes cliniques. « Le symptôme peut être l’essoufflement, la douleur, la fatigue… et les signes physiques observables cliniquement peuvent être une variation de tension (hyper- ou hypotension), un manque d’oxygène dans le sang, une modification d’un couleur d’un membre par exemple« , précise le Pr Nicolas Noel, médecine interne de l’hôpital Bicêtre et de la faculté de médecine de l’université Paris-Saclay.

C’est quoi un signe clinique positif ? 

Quand le médecin procède à une enquête diagnostique : il tient compte des symptômes (signes subjectifs) et des signes physiques (signes objectifs). Tous ces symptômes vont ensuite être regroupés en syndromes. « Je suis fatigué, j’ai une pâleur de la peau, je manque de souffle. Ces signes peuvent correspondre à un syndrome : le syndrome anémique, et faire évoquer un diagnostic d’anémie, un manque de globules rouges« , note-t-il. Les signes cliniques positifs sont donc les signes que le patient va présenter.

C’est quoi un signe clinique négatif ? 

Au-delà des signes positifs, présentés par le patient, on va se demander si ces derniers peuvent correspondre à un autre syndrome. Le médecin va alors rechercher les signes cliniques négatifs, qui permettent d’éliminer une autre cause. « Les mêmes symptômes peuvent en effet renvoyer à autre chose. La fatigue, la pâleur de la peau, le manque de souffle peut être une infection pulmonaire. S’il n’y a pas de fièvre, cela ne renvoie pas à cette infection. Le signe négatif est donc le manque de fièvre« , explique le Pr Noel. Dans toutes les procédures diagnostiques, on réfléchit par tableaux : les signes positifs sont donc les signes concordants pour évoquer un diagnostic principal et des diagnostics différentiels. La recherche des signes négatifs permettra d’écarter les diagnostics différentiels. Les examens complémentaires confirmeront ces signes.

Quelle est la différence entre signes cliniques et symptômes ? 

Chaque symptôme et chaque signe clinique forment les pièces du « puzzle du diagnostic ». « Dans ces pièces, vous avez des symptômes, ce dont le patient se plaint et les signes physiques, ce que le médecin constate ou ce que le patient peut constater s’il a palpé, par exemple, une boule« . Les syndromes sont des regroupements des pièces de puzzle qui se rassemblent entre elles. « Avec elles, un diagnostic commence à se dessiner : l’association de plusieurs symptômes à un ou des signes physiques est un syndrome et la clé vers un diagnostic ».

Derrière un symptôme comme les douleurs, il n’y a pas toujours de signes physiques observables.

Quelle est la différence entre signe clinique et paraclinique ?

Les signes paracliniques correspondent aux examens complémentaires alors que les signes cliniques sont ceux observés lors de l’examen du patient par le médecin. Les signes paracliniques viennent prolongés les signes cliniques. Ils peuvent être un examen biologique (prise de sang ou analyse des fluides), une imagerie (radiologie, échographie, scanner, IRM…), des biopsies, une fibroscopie ou une coloscopie. « Le paraclinique est déclenchée lorsque l’on a besoin d’une confirmation du diagnostic. Il est le prolongement de la clinique. On a coutume de dire que l’anamnèse, c’est 90 % de l’orientation sur les premiers symptômes présentés par un patient, l’examen clinique 7 % et les examens paracliniques 2-3 %. On a donc pas systématiquement besoin d’examens complémentaires pour fixer le diagnostic« , conclut le Pr Noel.

Exemples de signes cliniques

Les signes cliniques objectivables sont :

  • un souffle cardiaque ;
  • une tachycardie, l’accélération de la fréquence cardiaque mesurée ;
  • une grosseur, un ganglion palpable ;
  • un gros foie ;
  • l’ictère (« la jaunisse »)…

« On peut avoir des patients qui ont des douleurs et qui ne comprennent pas que l’on n’arrive pas à avancer sur l’origine de ces douleurs. Derrière un symptôme comme les douleurs, il n’y a pas toujours de signes physiques observables. Par contre, s’il y a une déformation, un gonflement des articulations, ces signes physiques permettront d’avancer vers des étiologies, des causes pour pouvoir avancer« , conclut-il.

Merci au Pr Nicolas Noel, service de médecine interne de l’hôpital Bicêtre (AP-HP), faculté de médecine de l’université Paris-Saclay.


Source : JDF Santé

Tendinite du sportif : durée, cause, que faire ?

Tendinite du sportif : durée, cause, que faire ?

Une tendinopathie du sportif (ou tendinite du sportif) se caractérise par une inflammation ou une irritation d’un tendon causée par des mouvements répétitifs ou excessifs lors de la pratique d’une activité physique. Elle provoque généralement une douleur près du tendon affecté et peut limiter la capacité à effectuer certaines activités. Le repos, les soins appropriés et la rééducation sont souvent nécessaires pour favoriser la guérison. Le point avec le Dr Maxime Pivot, médecin physique et de réadaptation.

Qu’appelle-t-on une tendinite du sportif ? 

Une tendinopathie du sportif, également connue sous le nom de tendinite du sportif, se caractérise par l’inflammation d’un tendon. « Les tendons sont des structures fibreuses qui relient les muscles aux os et permettent le mouvement des articulations, explique le Dr Maxime Pivot, médecin physique et de réadaptation. Lorsque le muscle, qui est le moteur du mouvement, se retrouve en position de faiblesse relative, cela va alors augmenter les contraintes sur le tendon, conduisant à la tendinopathie« . Une tendinite du sportif survient généralement en raison de mouvements répétitifs, d’une surutilisation, d’un traumatisme ou d’une tension excessive exercée sur le tendon pendant l’activité sportive. « Les sports impliquant des mouvements répétitifs, des charges lourdes ou des gestes brusques sont souvent associés à ce type de tendinite« . Les symptômes courants d’une tendinite du sportif sont la douleur locale, la sensibilité au toucher, l’enflure, la raideur articulaire et, dans certains cas, une diminution de la force musculaire. « La douleur est généralement ressentie à proximité du tendon affecté et peut être aggravée par l’activité physique ». Le diagnostic est clinique avant tout auprès du médecin traitant ou d’un spécialiste (médecin du sport, rhumatologue, chirurgien orthopédiste). « En fonction de la gravité, le médecin peut demander des images (échographie ou IRM) pour voir l’étendue de la lésion ». Le traitement d’une tendinite du sportif peut inclure du repos, l’application de glace, des médicaments anti-inflammatoires, des exercices de renforcement et d’étirement avec un kiné, ainsi que des modalités de physiothérapie telles que l’électrothérapie ou les ultrasons. 

Quelle est la cause d’apparition d’une tendinite du sportif ?  

L’apparition d’une tendinite du sportif est généralement causée par des facteurs multiples, souvent combinés.
Surutilisation : « C’est l’une des principales causes de tendinite du sportif« , reconnait le médecin. « Des mouvements répétitifs et excessifs sollicitent constamment les tendons, ce qui peut entraîner une usure et une irritation« . Par exemple, les coureurs qui effectuent de longues distances, les joueurs de tennis qui répètent des gestes de frappe ou les lanceurs au baseball qui effectuent des lancers fréquents sont exposés à un risque accru de tendinite.
Mauvaise technique ou troubles morpho-statiques : « Une technique sportive incorrecte ou des troubles morpho-statiques (pieds plats, pieds creux…) peuvent exercer une pression excessive sur les tendons, provoquant une irritation et une inflammation« .
Facteurs mécaniques (technopathies) : Certains facteurs mécaniques extra-corporels peuvent augmenter le risque de tendinite chez les sportifs. « Cela peut inclure des chaussures inadaptées, un équipement mal ajusté, des surfaces d’entraînement dures ou irrégulières, ce qui peut entraîner une sollicitation excessive des tendons ».
Manque d’échauffement : Un échauffement inadéquat avant une activité physique intense peut augmenter le risque de tendinite. « Les muscles et les tendons ont besoin d’une préparation adéquate pour éviter les tensions excessives. En revanche, les étirements statiques après l’effort ne sont pas conseillés car ils risquent d’aggraver certaines lésions. Mieux vaut privilégier un massage décontracturant« .
► Les médicaments. Certains médicaments comme les corticoïdes, les statines (anticholestérolémiant), certains antibiotiques (les fluoroquinolones) ou les traitements contre l’acné (rétinoïdes) peuvent favoriser les tendinites. 
L’âge. « Avec l’âge, la production de collagène, qui contribue à maintenir la structure et la force du tendon, est moins performante. Cela peut favoriser également la survenue de tendinite« .

Il est important de noter que la tendinite du sportif peut survenir dans n’importe quel tendon du corps, en fonction des mouvements spécifiques impliqués dans l’activité sportive pratiquée.

Est-ce douloureux ? 

« On distingue différents stades de sévérité des tendinopathies, selon la classification de Blazina, répond notre médecin : 

  • Stade 1 : douleur après l’effort et disparaissant au repos ;
  • Stade 2 : douleur avant ou au début de l’effort ;
  • Stade 3 : douleur pendant l’effort nécessitant un arrêt de l’activité.

La douleur peut varier en intensité et en localisation en fonction du tendon affecté et de la gravité de la tendinite. « La douleur est généralement ressentie près du tendon touché, souvent à proximité de l’articulation associée. Elle peut être décrite comme une douleur lancinante, un tiraillement, une sensation de brûlure ou une douleur sourde et persistante« . La douleur peut être aggravée par l’activité physique, après l’activité physique, voire pendant les périodes de repos si la tendinite est avancée. « Dans certains cas, la douleur peut être présente même au repos, en particulier lorsqu’il y a une inflammation importante du tendon ».

Quelle est la durée de guérison d’une tendinite du sportif ? 

La durée de guérison d’une tendinite du sportif varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que la gravité de la tendinite, l’emplacement du tendon affecté, la réactivité individuelle au traitement et les mesures prises pour favoriser la guérison. « En général, dans les cas les plus légers, où la tendinite est détectée et traitée précocement, une période de repos relatif, associée à des soins appropriés (application de glace, prise de médicaments anti-inflammatoires, exercices de renforcement et étirement), le temps de cicatrisation est de 6 semaines« , souligne notre interlocuteur. Cependant, dans les cas plus graves de tendinite, où l’inflammation est importante (par exemple, si la tendinite est située près de l’insertion d’un os, la guérison peut prendre plusieurs mois. 

Qui consulter en cas de tendinite du sportif ? 

En cas de tendinite du sportif, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié. « Le médecin traitant est souvent le premier point de contact pour les problèmes de santé, assure le Dr Pivot. Il pourra évaluer vos symptômes, effectuer un examen physique et vous orienter vers le spécialiste approprié si nécessaire« . Un médecin spécialisé dans les blessures et les problèmes médicaux liés au sport peut être une bonne option. « Ils ont une expertise spécifique dans la gestion des blessures sportives, y compris les tendinites. Ils peuvent diagnostiquer la condition, prescrire des examens complémentaires, recommander des traitements appropriés et fournir des conseils sur la réadaptation et la prévention des blessures« . Le chirurgien orthopédiste est un spécialiste des troubles musculo-squelettiques, y compris les blessures aux tendons. « Ils peuvent évaluer la tendinite, prescrire des examens complémentaires si nécessaire (comme une échographie ou une IRM), recommander des traitements appropriés ». Enfin, le physiothérapeute (kiné) spécialisé dans les blessures sportives joue un rôle clé dans la gestion de la tendinite du sportif. « Ils peuvent concevoir un programme de rééducation comprenant des exercices de renforcement et d’étirement spécifiques, des techniques de thérapie manuelle, ainsi que des modalités physiques telles que l’électrothérapie ou les ultrasons« .

Comment soigner une tendinite du sportif ? 

Le traitement d’une tendinite du sportif vise à soulager la douleur, à réduire l’inflammation, à favoriser la guérison du tendon et à prévenir les récidives. « Il est nécessaire de se donner un temps de repos pour permettre au tendon de se reposer et de récupérer », conseille notre spécialiste. « Cela peut impliquer une réduction ou une cessation temporaire de l’activité sportive qui sollicite le tendon affecté ». Il peut être nécessaire de modifier temporairement ou de façon permanente les activités qui sollicitent le tendon affecté. « Cela peut impliquer de réduire l’intensité, la fréquence ou la durée de l’activité, de modifier la technique sportive ou d’utiliser des équipements de protection appropriés ». 

► L’application de glace sur la zone affectée peut aider à réduire l’inflammation et à soulager la douleur. « Utilisez une compresse de glace ou un sac de glace enveloppé dans un linge fin. Appliquez pendant environ 15 à 20 minutes, plusieurs fois par jour, en veillant à laisser des périodes de repos entre les applications« .
► Des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’ibuprofène, peuvent être utilisés pour réduire l’inflammation et soulager la douleur. « Cependant, ils ne doivent être utilisés que selon les recommandations d’un professionnel de la santé« . Des anti-inflammatoires peuvent être aussi appliqués en local.
► Un kinésithérapeute peut concevoir un programme de rééducation spécifique pour renforcer les muscles environnants, améliorer la flexibilité, corriger la technique sportive et favoriser la guérison du tendon. « Cela peut inclure des exercices de renforcement, d’étirement, de stabilisation et de proprioception« .
► Enfin, des modalités physiothérapeutiques à visée antalgique (électrothérapie, ultrasons), à visée histologique (thérapie par ondes de choc) ou à visée de cicatrisation (massage profond) peuvent être utilisées pour favoriser la cicatrisation du tendon et réduire la douleur.
► Dans des cas de tendinites chroniques, d’autres options peuvent être envisagées, telles que l’injection de plasma riche en plaquettes (PRP). « Mais cela reste relativement couteux ».

Peut-on faire du sport avec une tendinite du sportif ?

Lorsqu’une personne souffre d’une tendinite du sportif, il est généralement recommandé de réduire ou d’éviter temporairement les activités sportives qui sollicitent le tendon affecté. L’objectif est de permettre au tendon de se reposer, de guérir et de récupérer.
Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’il faut cesser toute activité physique. « Dans de nombreux cas, il est possible de pratiquer des activités modérées qui n’aggravent pas la douleur ou l’inflammation du tendon« , propose le médecin du sport. « En général, il est recommandé de respecter les recommandations du professionnel de la santé« . Il est essentiel d’écouter son corps, de ne pas précipiter le processus de guérison et de respecter les signaux de douleur ou d’inconfort. « La reprise doit se faire de manière progressive, tout en surveillant attentivement les réactions du tendon ».

Merci au Dr Maxime Pivot, chef de Clinique Assistant, Médecine Physique et de Réadaptation au CHU de Toulouse.


Source : JDF Santé