19 Juin 2025 | JDF Santé

C’est un geste simple mais il faut le faire correctement pour éviter les erreurs.
C’est un geste simple mais il faut le faire correctement pour éviter les erreurs.
15 millions de Français sont hypertendus et 5 millions l’ignorent. L’hypertension artérielle correspond à une pression du sang trop forte dans les artères. « Cette pression excessive est dangereuse car elle fatigue le cœur, crée des lésions graves au niveau des parois des artères et provoque des accidents cardiovasculaires », explique la Fédération Française de Cardiologie. À long terme, l’hypertension augmente le risque d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’insuffisance rénale. La tension doit être mesurée au moins une fois par an chez le médecin à partir de 40 ans, même sans problèmes de santé. Quand l’hypertension est confirmée, le médecin peut demander au patient de mesurer sa tension à la maison via un appareil d’automesure.
La pression artérielle varie naturellement tout au long de la journée. Une seule mesure prise chez le médecin peut ne pas refléter la réalité. Elle dépend aussi de l’état de fatigue, du stress ou de l’émotivité du moment. L’automesure permet d’obtenir une analyse plus fiable de la tension. En cas de traitement antihypertenseur, elle permet d’ajuster le dosage si besoin. Les appareils de mesure ou « tensiomètres » sont disponibles en pharmacie. Mais attention, si l’automesure présente de nombreux avantages et favorise l’autonomie du patient, elle doit être pratiquée correctement.
Avant chaque visite chez le cardiologue ou le médecin traitant, il faut mesurer la tension en respectant la règle des « 3-3-3 » recommande la Fédération Française de Cardiologie. C’est la plus fiable. « Mesurez votre pression artérielle au calme 3 jours de suite, 3 fois de suite le matin (à 2 minutes d’intervalle, NDLR), 3 fois de suite le soir, soit 18 mesures, à chaque fois sur le même bras », préconisent les spécialistes. Les valeurs doivent être notées sur un carnet. La moyenne des 18 mesures doit être inférieure à 135/85. Il ne faut ni fumer, ni boire de café, ni faire d’effort physique avant la mesure. Il ne faut pas non plus prendre les médicaments pour la tension avant la mesure. Et surtout, ne pas parler pendant la mesure. La tension est prise en position assise, après 5 minutes de calme, le bras posé à hauteur du cœur.
Attention à ne pas abuser de l’automesure. Si vous êtes de nature anxieuse, les résultats peuvent être faussés. Même chose si la tension est prise en milieu de journée, après un effort ou une contrariété. Il est également important de ne pas multiplier les mesures inutilement : se focaliser sur les chiffres peut générer un stress excessif et conduire à interpréter à tort des variations normales comme anormales. Trop de mesures peuvent également induire en erreur, voire entraîner des ajustements de traitement injustifiés. Il faut se contenter des mesures des 3 jours précédant la consultation.
Source : JDF Santé
18 Juin 2025 | JDF Santé

L’eau pétillante ou gazeuse est une eau dans laquelle on retrouve un ou plusieurs gaz ajoutés. La diététicienne Alexandra Murcier nous rappelle quelques notions à avoir en tête quand on l’apprécie.
Plutôt eau plate ou gazeuse ? L’eau gazeuse ou « pétillante » est une eau qui contient du gaz carbonique (dioxyde de carbone). Soit naturellement soit ajouté.
Quels sont les bienfaits santé de l’eau pétillante ?
Boire de l’eau gazeuse ou non participe à l’hydratation de l’organisme et de la peau. Quand elle est pétillante, elle a en plus d’autres bienfaits : « Elle permet d’améliorer certains problèmes digestifs comme les nausées ou les troubles digestifs » indique Alexandra Murcier, diététicienne nutritionniste. Elle peut d’ailleurs calmer les nausées lors de la grossesse. « Les sportifs peuvent consommer de l’eau pétillante, riche en bicarbonate, pour compenser la perte d’eau (et donc de minéraux) liée à l’effort physique » ajoute la diététicienne nutritionniste.
Est-ce que l’eau pétillante fait grossir ?
L’eau gazeuse ne fait pas prendre du poids mais elle peut balloner ! « Si elle est trop salée elle peut favoriser la rétention d’eau. Les eaux pétillantes peuvent ainsi faire gonfler le ventre (ballonnements) comme toutes les boissons gazeuses à cause de l’injection du gaz » rappelle notre interlocutrice. Dans le cadre d’un régime, l’eau pétillante agrémentée de citron (en rondelle ou pressé) par exemple ou de quelques feuilles de menthe peut être une bonne astuce pour remplacer les sodas trop sucrés et néfastes pour la ligne ! Par ailleurs, « ses bulles confèrent à l’eau pétillante un effet « coupe-faim » spécifique : l’eau pétillante rassasie mieux que l’eau plate » souligne le Dr Jacques Fricker, médecin-nutritionniste dans son livre « Maigrir avec la méthode 2-4-7 ».
Est-ce que l’eau pétillante aide à digérer ?
On dit souvent que pour digérer il faut boire de l’eau pétillante. « Le gaz ajouté dans l’eau facilite effectivement la digestion en cas de troubles légers » confirme Alexandra Murcier. Mais « idéalement il faut éviter de boire des boissons gazeuses pendant le repas. En revanche, après un repas copieux, l’eau gazeuse peut aider à digérer« .
Est-ce que l’eau pétillante est conseillée contre la diarrhée ?
« En cas de diarrhées conséquentes, l’eau pétillante peut reminéraliser un peu l’organisme » répond la diététicienne nutritionniste. « L’eau gazeuse est surtout intéressante en cas de déshydratation liée à la diarrhée » car elle permet de réhydrater l’organisme et de compenser la perte de minéraux. Une bonne alliée à avoir à la maison lors des épidémies de gastro-entérite !
Peut-on boire de l’eau pétillante quand on a une gastrite ?
La gastrite, aiguë ou chronique, est une inflammation de la muqueuse de l’estomac. Parmi les symptômes, la gastrite provoque notamment des nausées ou des vomissements. « L’eau pétillante n’est pas un médicament mais elle peut soulager les nausées, on peut donc en boire en cas de gastrite » précise Alexandra Murcier.
Quelle quantité de sel dans l’eau pétillante ?
La quantité de sel dans l’eau gazeuse dépend de leur composition.
Quelle eau pétillante est la moins salée ?
Salvetat (0,5 mg/L), Perrier (9,6 g/L) et San Pellegrino (33 mg/L) sont les eaux gazeuses les moins salées. « Ce sont celles que je recommande à mes patients » souligne la diététicienne nutritionniste.
Quelle est l’eau pétillante la plus salée ?
Vichy Célestin (1172 mg/L), St Yorre (1708 mg/L) et Arvie (650 mg/L) sont les eaux gazeuses les plus salées.
Est-ce mauvais de boire trop d’eau pétillante ?
Pour certaines personnes, impossible de se passer d’eau pétillante à table. Le problème est que l’eau gazeuse est salée, plus qu’une eau plate et peut alors être déconseillée. « Notre alimentation est déjà trop salée, elle se situe autour de 10/12g de sel alors que l’OMS en recommande 6g/jour. L’eau pétillante n’est ainsi pas recommandée en cas d’hypertension artérielle ou de pathologie cardiaque type insuffisance cardiaque » développe notre interlocutrice. « Par ailleurs, elle est déconseillée aux personnes qui ont tendance à gonfler, à être ballonnées » ajoute-t-elle.
Merci Alexandra Murcier, Diététicienne nutritionniste.
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
Quelle est la définition d’une fracture du nez ?
La fracture du nez correspond plus précisément à la fracture de l’un des os du nez. « D’une façon habituelle, on parle de fracture des os propres du nez ou de traumatisme de la pyramide nasale pour faire la distinction avec les traumatismes maxillo-faciaux plus complexes », explique le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
Quels sont les symptômes (typiques) d’une fracture du nez ?
Une fracture du nez a généralement des conséquences esthétiques et fonctionnelles. Les signes de fracture les plus souvent observés sont :
- La douleur
- La présence d’œdèmes (gonflement)
- Des saignements.
- Une déformation du nez « plus ou moins importante en fonction du degré de déplacement ou non des structures osseuses », précise le médecin généraliste.
- Des difficultés à respirer en cas de déplacement de la cloison nasale
Quelles sont les causes d’une fracture du nez ?
Une fracture du nez est la conséquence d’un traumatisme ou un choc de face ou latéral, suite à une blessure, une chute, un accident, ou une agression. Les fractures du nez surviennent fréquemment chez les personnes pratiquant un sport propice aux contacts : football, rugby, boxe, ou hockey par exemple. « Un traumatisme important de la pyramide nasale nécessite un diagnostic clinique et radiologique avant tout traitement », prévient le Dr Patrick Aubé.
Quels examens faire pour poser un diagnostic ?
Un examen clinique effectué par son médecin traitant permet de diagnostiquer une fracture du nez. Un scanner du massif facial peut s’avérer nécessaire pour mettre en évidence une éventuelle fracture complexe (fracture étendue à d’autres os que ceux du nez).
Seules les fractures du nez déplacées et/ou causant des difficultés respiratoires nécessitent une opération.
Quel traitement en cas de fracture du nez ? Opérer ?
En cas de fracture du nez, l’intervention chirurgicale n’est pas systématique. Seules les fractures du nez déplacées et/ou causant des difficultés respiratoires nécessitent une opération. L’intervention chirurgicale est généralement pratiquée dix à quinze jours après le traumatisme : attendre que l’œdème se soit résorbé permet au chirurgien de mieux apprécier les contours et l’aspect du nez. L’opération consiste à réduire la fracture du nez par les voies naturelles (par les narines). Des contentions sont mises en place en fin d’intervention pour tenir la fracture : des mèches à l’intérieur du nez, et un plâtre posé sur le nez. Les mèches sont ôtées cinq jours après l’opération. Il faut attendre sept jours pour le retrait du plâtre.
Après l’opération, il est possible de ressentir des douleurs et d’observer l’apparition d’hématomes. Ces signes disparaissent généralement après quelques jours. Les douleurs peuvent être soulagées au moyen d’antalgiques. Des lavages de nez au sérum physiologique sont prescrits pendant environ une semaine. Une seconde intervention est possible si le nez présente un aspect inesthétique après l’opération. Dans ce cas, une rhinoplastie est pratiquée, mais uniquement sur demande du patient et après consolidation des os (six mois au minimum).
Merci au Dr Patrick Aubé, médecin généraliste et auteur du livre « 20 plantes médicinales pour se soigner tous les jours » aux éditions LeducS.
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
Quelle est la définition de l’orthopédie ?
L’orthopédie est une spécialité chirurgicale qui s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies du système musculosquelettique, c’est-à-dire des os, des articulations, des ligaments, des muscles, des tendons et des nerfs. Elle couvre ainsi des problématiques de traumatologie (fractures, entorses, sur-sollicitation du sportif) ou chroniques (douleurs mécaniques, arthrose, scoliose) mais aussi les déformations des membres ou des doigts, ou certains problèmes ligamentaires.
Quel est le rôle d’un chirurgien orthopédiste ?
Dans le vaste domaine de l’orthopédie, on distingue le chirurgien orthopédiste, spécialiste de la chirurgie des membres, et l’orthopédiste-orthésiste, qui fabrique des orthèses ou des prothèses. Le chirurgien orthopédiste est un médecin spécialisé en chirurgie préventive et réparatrice de l’appareil locomoteur. A savoir les os, les articulations, le cartilage et les autres tissus mous, dont les ligaments et les muscles. « On va pouvoir soulager des douleurs ou des troubles fonctionnels causés par un accident, une maladie, une malformation congénitale ou par une lésion d’origine sportive ou professionnelle », explique le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt. Actuellement, son activité se partage entre le traitement orthopédique (plâtre, atèle, rééducation) et chirurgical.
Que soigne un chirurgien orthopédiste ?
Il soigne tous les problèmes des membres inférieurs (hanche, genou et pied), des membres supérieurs (épaule, coude et main) et de la colonne vertébrale (rachis). « En plus du traitement des luxations, des fractures, des entorses qui peuvent arriver par accident, le chirurgien orthopédiste prend en charge des pathologies inflammatoires ou infectieuses, des anomalies de croissances et même des malformations congénitales », ajoute le médecin.
Quand aller voir un chirurgien orthopédiste ?
De nombreuses affections entrent dans le domaine du chirurgien orthopédique, notamment :
- les entorses ;
- les fractures ;
- les luxations ;
- les hernies discales ;
- les tumeurs osseuses ;
- les anomalies de croissance, comme la scoliose ou la cyphose ;
- ou encore les séquelles de maladies infectieuse ou inflammatoire, comme l’arthrite rhumatoïde.
« Le patient enfant peut venir voir directement un chirurgien orthopédiste, sans être adressé par son médecin traitant ou être recommandé par son médecin traitant ou le médecin scolaire qui aura détecté un problème lors d’un examen de dépistage » poursuit le Dr Rogier de Mare. « Le patient adulte doit en revanche être adressé par son médecin traitant ou le service des urgences. » En fonction des symptômes et des examens qui auront pu être faits avant, le chirurgien orthopédique aura deux options :
- d’un côté un traitement non-chirurgical (prise de médicaments, infiltrations, atèle, confection de semelles, séances de rééducation…) ;
- de l’autre une intervention chirurgicale. Dans ce second cas, le médecin va exposer de manière claire les dangers, les risques, les difficultés et les modalités de l’intervention chirurgicale qu’il pratiquera.
Préparer sa visite chez le chirurgien orthopédiste
En amont de la visite, il est important de réunir les ordonnances récentes, la liste de tous les médicaments pris et pour quelles raisons, et les éventuelles radiographies, scanners ou encore IRM effectués.
Prix et remboursement d’une consultation en orthopédie
Le prix d’une consultation d’un chirurgien-orthopédiste libéral varie de 50 à 100 euros. La base de remboursement est de 23 €, le complément est à la charge du patient ou de sa mutuelle. « Le prix des interventions chirurgicales peut aller jusqu’à 800 euros de dépassement pour une chirurgie de « pied bot varus équin » et de 300 à 500 euros pour une malformation du pouce. Dans tous les cas, un devis est remis lors de la prise de décision opératoire », assure la spécialiste.
Quelles études pour devenir orthopédiste ou chirurgien orthopédiste ?
Le chirurgien orthopédiste est un médecin spécialisé, qui doit effectuer au minimum 13 années d’étude. A savoir :
- passer un bac avec majoritairement des spécialités scientifiques (maths, SVT…)
- réussir le concours de première année de médecine pour entrer en externat ;
- réussir le concours de médecine de 6ème année et être assez bien placé pour pouvoir choisir la spécialité chirurgie en internat ;
- durant les 5 années de son internat, l’étudiant doit :
- réaliser un mémoire ;
- faire 10 semestres de 6 mois en chirurgie générale et chirurgie spécialisée ;
- au terme de son internat, l’interne doit soutenir une thèse sur sa spécialité pour que le titre de chirurgien lui soit reconnu.
- il doit ensuite réaliser 2 années de spécialisation post internat dans la spécialité qu’il a choisie pour devenir chirurgien orthopédiste.
Réalisé en collaboration avec le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne Billancourt (92).
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) relie la mâchoire au côté de la tête devant l’oreille. Il s’agit d’une articulation double et aux mouvements synchronisés : elle s’ouvre, se ferme, glisse d’un côté vers l’autre. Lorsque les deux articulations manquent de coordination, cela provoque des troubles temporo-mandibulaires (TTM) et peut bloquer la mâchoire. Quels sont les symptômes d’alerte ? La douleur ? Que faire pour « remettre en place » une mâchoire bloquée ? Quelles solutions ?
Quels sont les symptômes d’une mâchoire bloquée ? Douloureux ?
Les symptômes les plus courants d’un blocage de la mâchoire sont principalement sonores :
- des bruits de craquement ou de crépitement lors de la mastication, ou en ouvrant la bouche.
- une douleur antérieure aux oreilles plus ou moins forte,
- une sensibilité musculaire,
- des céphalées (maux de tête).
En cas de blocage complet, l’ouverture de la mâchoire est difficile. L’articulation se disloque en position semi-fermée ou ouverte et la mastication est douloureuse. Les symptômes d’un blocage de la mâchoire peuvent être aigus ou bien chroniques et persister dans le temps.
La faute aux appareils dentaires ?
Les traitements orthodontiques comme les appareils dentaires ne sont pas à l’origine de troubles temporo-mandibulaires, y compris d’un blocage de la mâchoire. Cependant, dans certains cas, c’est un traitement orthodontique qui peut aider à résoudre un problème récurrent de mâchoire bloquée.
Quelles sont les causes d’une mâchoire bloquée ?
→ Certains chocs ou traumatismes sont susceptibles de provoquer un blocage de l’articulation, par exemple suite à un impact violent dans une activité sportive, un accident de la circulation ou un coup reçu à la mâchoire.
→ Le bruxisme, le fait de serrer la mâchoire et de grincer des dents la nuit, est un facteur de risque important, de même que le stress ou le fait de se ronger les ongles.
→ Les troubles temporo-mandibulaires peuvent aussi faire suite à un mauvais alignement des mandibules ou des dents (malocclusion), ou à une extraction dentaire mal équilibrée.
→ Certaines pathologies, comme l’arthrose et l’arthrite rhumatoïde sont aussi des facteurs à prendre en compte.
Qui consulter en cas de mâchoire bloquée ?
Le diagnostic est clinique, et il est établi par le médecin traitant ou par un spécialiste (stomatologue, ORL ou dentiste). Les causes sont recherchées lors de l’interrogatoire médical.
Quel traitement en cas de mâchoire bloquée ?
- Le traitement de première intention est symptomatique, pour réduire la douleur et favoriser le repos de la mâchoire : prise d’un antidouleur, d’un myorelaxant, et pose de glace. L’alimentation peut être adaptée pour éviter les aliments trop durs.
- La prise en charge est ensuite fonctionnelle : exercices de la mâchoire, relaxation musculaire, correction des postures. Les troubles faisant suite à une malocclusion peuvent être traités en orthodontie ou en chirurgie.
- Dans le cas où un traitement dentaire est nécessaire (couronnes, implants dentaires, prothèse ou orthodontie) il est fortement recommandé de ne débuter le traitement qu’après avoir résolu les symptômes (douleurs, blocages ou inconfort dentaire) par une méthode réversible comme des orthèses.
Quels exercices faire pour soulager une mâchoire bloquée ?
Appelée aussi « gymnothérapie », certains exercices permettent de soulager les sensibilités et l’inconfort lie au blocage de la mâchoire. Réalisés une à trois fois par jour, ils doivent se faire en douceur, sans jamais provoquer de douleurs. Dans un endroit calme, assis confortablement, débutez par un échauffement musculaire en appliquant de part et d’autre du visage deux gants de toilettes humides et chauds pendant trois à cinq minutes. Tout en respirant tranquillement, étirez votre mâchoire lentement et en douceur. Ouvrez la bouche en inspirant et en guidant avec le doigt, puis relâchez pour fermer en expirant. Faites ce mouvement pendant 3 à 5 minutes, au minimum trois fois par jour.
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
Deux cas de teigne sévère ont été rapportés aux Etats-Unis liés pour la première fois à une infection au Trichophyton indotineae, une souche de champignon microscopique résistante aux traitements habituels de la teigne, indiquent le Centre de contrôle et de la prévention des maladies (CDC) américain dans un communiqué du 12 mai 2023. Les deux patientes sont : une femme de 28 ans qui a eu une éruption prurigineuse généralisée (prurit qui gratte) pendant sa grossesse sans aucun antécédent de voyage international récent (ce qui suggère une transmission potentielle locale aux États-Unis) et une femme de 47 ans qui a développé une éruption prurigineuse généralisée à l’été 2022 alors qu’elle se trouvait au Bangladesh. Son fils et son mari, qui vivent dans la même maison et qui signalent des éruptions similaires, sont actuellement en cours d’évaluation. Ce genre d’infections à Trichophyton indotineae avaient déjà été signalées en Asie, en Europe et au Canada, mais n’avaient jamais été décrites aux États-Unis. Que sait-on à date de ce nouveau champignon ? Quels symptômes entraîne-t-il ? Comment peut-on le soigner ? Faut-il en avoir peur en France ?
Quels sont les symptômes d’une infection au Trichophyton indotineae ?
Ce champignon entraîne une teigne sévère, une infection superficielle courante, très contagieuse, de la peau, des cheveux ou des ongles causée par des moisissures dermatophytes. L’infection se manifeste par des plaques étendues, enflammées, prurigineuses (qui grattent) et squameuses sur le corps :
- Le cou
- Le visage
- L’abdomen
- La région pubienne
- La cuisse
- Le pli de l’aine (pli crural)
- Les fesses…
Est-ce contagieux ?
Oui, d’après le CDC, les infections à Trichophyton indotineae « sont hautement transmissibles« . La transmission se fait par un contact direct peau à peau, par des cheveux, un animal ou des objets contaminés (peignes, brosses).
Faut-il en avoir peur en France ?
Pour le moment, aucun cas d’infection à Trichophyton indotineae n’a été rapporté en France. Toutefois, les autorités sanitaires américaines appellent à la surveillance de la santé publique et à l’augmentation des tests qui pourraient aider à détecter et à surveiller la propagation de T. indotineae, notamment face à des patients atteints de teigne généralisée, en particulier lorsque les éruptions ne s’améliorent pas avec les agents antifongiques topiques de première intention ou la terbinafine orale. A savoir que des cas d’infections à Trichophyton indotineae ont été rapportés en Allemagne.
Y a-t-il un traitement efficace contre ce champignon ?
Le Centre de contrôle et de la prévention des maladies indique que cette souche s’est montrée résistante au traitement habituel de la teigne, à savoir un traitement oral à la terbinafine (un antifongique utilisé pour traiter certaines mycoses de la peau et des ongles) pris pendant plusieurs semaines. En effet, les symptômes des deux femmes atteintes ne se sont pas améliorés après la prise de ce traitement. Chez la patiente de 28 ans, un traitement à l’itraconazole (antifongique utilisé pour traiter certaines mycoses graves ou résistantes) pris pendant 4 semaines s’est montré efficace et a permis de faire complètement disparaître l’éruption cutanée. La patiente de 47 ans a quant à elle reçu, après plusieurs échecs médicamenteux, un traitement à la griséofulvine, entraînant une amélioration d’environ 80 % de ses symptômes.
Source : JDF Santé