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Psychanalyste : définition, formation, comment il soigne ?

Psychanalyste : définition, formation, comment il soigne ?

Le psychanalyste est le spécialiste de la psychanalyse, cette technique visant à soulager un patient en allant chercher les réponses à ses problèmes dans son inconscient. Cette méthode psychanalytique a été inventée par Sigmund Freud au début du XXème siècle. C’est quoi un psychanalyste ? Pourquoi aller voir un psychanalyste ?

Définition : c’est quoi un psychanalyste ?

Le psychanalyste désigne un thérapeute dont l’objectif est de traiter ses patients en utilisant la méthode psychanalytique. Cette pratique psychothérapeutique vise à soulager les patients par l’exploration de leur inconscient afin de les aider à résoudre leurs difficultés psychologiques. C’est au travers d’une écoute attentive de la parole que le psychanalyste propose une interprétation et amène son patient à effectuer un travail sur lui-même. Les psychanalystes n’ont pas de diplôme reconnu officiellement mais beaucoup d’entre eux sont soit psychiatres, soit psychologues. Plus rarement, il peut s’agir de philosophes ou de linguistes par exemple.

Comment devenir psychanalyste ?

Pour devenir psychanalyste, il faut avoir suivi soi-même une psychanalyse et être rattaché à une école psychanalytique, qui fournit les bases de la pratique. Pendant les premières années où il exerce, le psychanalyste est supervisé par un autre psychanalyste expérimenté, qui le conseille et le contrôle. Par ailleurs, les psychanalystes sont censés se former tout au long de leur carrière via les séminaires des instituts psychanalytiques. N’importe qui peut a priori s’autoproclamer psychanalyste, cette profession n’étant pas bien réglementée. Mieux vaut donc consulter un psychiatre ou un psychologue clinicien, également psychanalyste, ou bien un professionnel affilié à une école psychanalytique reconnue, si vous envisagez ce type de thérapie.

La psychanalyse est un travail qui s’étale sur plusieurs années. 

Comment soigne un psychanalyste ?

Les psychanalystes proposent deux types d’analyses : les psychanalyses traditionnelles sur plusieurs années et les psychothérapies d’inspiration analytiques, sur des durées plus courtes. La psychanalyse explore l’inconscient et fait remonter à la conscience certains événements pour régler des conflits internes à l’origine des symptômes. D’autres théoriciens comme Jung, Adler ou Lacan ont conservé les théories de Freud, mais en apportant des orientations nouvelles ou en prolongeant sa réflexion. La psychanalyse est un travail qui s’étale sur plusieurs années et qui demande de l’implication de la part de l’analysé. Les séances doivent être régulières, parfois plusieurs fois par semaine.

Quel est le prix d’une séance de psychanalyse ?

Le prix d’une séance de psychanalyse dépend du thérapeute, on peut compter 100 euros en moyenne. Elles ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie. En revanche, si le psychanalyste est médecin et que la demande est motivée par un trouble psychique, il peut éventuellement délivrer des feuilles de remboursement. Reste que les analystes préfèrent généralement qu’une partie du coût reste symboliquement à la charge du patient. Le fait de s’engager un minimum financièrement étant représentatif de l’engagement dans l’analyse.


Source : JDF Santé

Que fait un parodontologue ?

Que fait un parodontologue ?

Le parodontologue ou le parodontiste est un dentiste spécialiste en parodontologie (ou parodontie). C’est un chirurgien-dentiste spécialiste qui se consacre à la prévention et au traitement des maladies de l’os et de la gencive qui entourent les dents. Pourquoi voir un parodontologue ? Quel est le prix d’une consultation ? Est-ce remboursé ?

Quelle est la définition de la parodontologie ?

Du grec odonte qui signifie « la dent » et de paro qui veut dire « autour », la parodontologie est la discipline médicale qui s’occupe du parodonte, le tissu du pourtour de la dent : à savoir gencive, os alvéolaire, cément et ligament.

 

Quel est le rôle d’un parodontologue ?

Le rôle d’un parodontologue est de prévenir, diagnostiquer et traiter la maladie parodontale et le placement d’implants dentaires. Les maladies parodontales sont des infections bactériennes qui touchent les tissus qui entourent les dents. La gencive, mais aussi les fibres d’attachement des dents, sans oublier l’os qui supporte les dents, sont affectés et parfois détruits. On distingue couramment deux types de parodontopathie :

  • les gingivites qui touchent uniquement la gencive, 
  • les parodontites si les autres tissus, en particulier l’os alvéolaire, sont touchés.
© Yelena Bushtarenko – 123RF

 

Quand consulter un parodontologue ?

La maladie parodontale (parodontopathie) n’est pas toujours visible ou douloureuse au stade précoce. C’est pourquoi il est préférable de consulter régulièrement son dentiste (une à deux fois par an) pour diagnostiquer une infection le plus tôt possible. 

Comment se déroule une consultation chez un parodontologue ?

Lors de la consultation, le parodontologue passe en revue l’historique médical et dentaire. Il examine ensuite les gencives et les dents a la recherche d’une mobilité anormale. Il prend alors des mesures au niveau de la gencive avec une fine sonde pour déterminer si un espace est présent entre la dent et la gencive sous forme de poche appelées aussi « poches parodontales ». Des radiographies peuvent être proposées pour observer le niveau osseux sous les gencives. Il peut ensuite proposer un traitement adapte. 

Comment préparer sa visite chez le parodontologue ?

Le parodontologue a besoin de connaitre vos antécédents médicaux pour savoir si vous prenez certains médicaments ou si vous souffrez de pathologies qui peuvent compliquer les soins parodontaux. N’hésitez pas à lui présenter tous les documents en votre possession sur votre état de sante, y compris un courrier de votre dentiste ou de votre médecin traitant.

Quel est le prix d’une consultation chez un parodontologue ? Est-ce remboursé ?

Les soins de parodontologie sont considérés comme des soins dentaires dits « hors nomenclature », donc non remboursés. Le détartrage complet peut être pris en charge à hauteur de 70 % sur la base de tarifs conventionnels (deux séances au maximum par an) soit un montant de 20,24 €. D’autres actes sont couverts avec des montants faibles, tels que la ligature métallique ou la pose de prothèse attelle de contention, mais pour bénéficier d’une couverture complète dans le cadre d’un traitement, il est indispensable de disposer d’une complémentaire santé.

Quels sont les traitements et soins en parodontologie ?

Les parodontopathies nécessitent un traitement complet qui va de l’élimination de la plaque dentaire et du tartre (qui causent les troubles) aux actions indirectes qui visent à éliminer les zones de rétention, sans oublier le traitement chirurgical parodontal ou les consultations de contrôle. Plusieurs consultations et interventions peuvent être nécessaires selon la gravité du problème.

Quelles études pour devenir parodontologue ?

Les parodontologues sont des dentistes spécialistes en parodontologie reçoivent une formation spécialisée de trois années après leur diplôme de dentiste pour connaitre les dernières techniques de diagnostic et de traitement de la maladie parodontale.


Source : JDF Santé

AVC chez l'enfant : quels sont les premiers signes ?

AVC chez l'enfant : quels sont les premiers signes ?

Si les accidents vasculaires cérébraux (AVC) concernent avant tout les adultes (il s’agit de la troisième cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde chez les plus de 18 ans), ces attaques cérébrales touchent aussi les enfants, même si c’est plus rare. Environ 1 000 enfants et nourrissons en son victimes chaque année. Si peu d’enfants en décèdent (10 % environ), cette pathologie est la première cause de handicap acquis de l’enfant. Un AVC, aussi appelé « attaque cérébrale », a lieu lorsque la circulation normale du sang est interrompue et qu’une région (plus ou moins importante) du cerveau cesse de recevoir son apport habituel de sang. Il survient le plus souvent (80 %) par l’obstruction (AVC ischémique) ou par la rupture d’un vaisseau sanguin (AVC hémorragique). Ce qui provoque la mort des cellules nerveuses et la perte des fonctions cérébrales.  Symptômes avant-coureurs, traitements, conséquences et séquelles.

A quel âge survient l’AVC chez l’enfant ?

Tout d’abord, il faut savoir que l’AVC pédiatrique peut avoir lieu :

► lors du stade périnatal : on parle alors d’AVC fœtal, avant la naissance (en pratique, l’AVC foetal survient lors du 3e trimestre de grossesse), et d’AVC néonatal, de la naissance jusqu’au 28e jour après la naissance. « Parmi les 1 000 enfants victimes d’AVC chaque année, la moitié sont des nouveaux-nés âgés de moins de 28 jours« , précise le Dr Céline Bellesme, neuro-pédiatre au CHU Kremlin-Bicêtre ; 

► lors du stade du nourrisson qui débute du 29e jour de vie jusqu’à l’âge de 3 ans ;

► lors du stade de l’enfance qui concerne les enfants de plus de 3 ans jusqu’aux adolescents âgés de 18 ans.

Quelles sont les causes de l’AVC chez l’enfant ?

« Chez le nouveau-né, la moitié des causes de l’AVC restent inconnues. On pense que c’est dû à un problème de circulation foeto-placentaire (formation de caillots ou problème de débit qui ne permet plus au cordon ombilical et au placenta d’alimenter le foetus), mais on n’en est pas certain« , explique la neuro-pédiatre. Dans certains cas, l’AVC peut être la conséquence d’une cardiopathie congénitale ou d’une infection, de problèmes liés au placenta, d’un trouble de coagulation sanguine ou d’une intense déshydratation. Chez le bébé de plus de 28 jours et les enfants, l’attaque cérébrale peut être due à une anomalie congénitale, des problèmes cardiaques, des troubles des vaisseaux sanguins, une infection, à une maladie du sang comme la leucémie ou la drépanocytose, un traumatisme crânien… « Dans tous les cas, trouver la cause permet d’orienter la prise en charge de l’enfant« , précise la spécialiste.

Quels sont les premiers signes de l’AVC chez l’enfant ?

Après 28 jours de vie et plus l’enfant grandit, plus les signes avant-coureurs d’un AVC sont quasiment similaires à ceux de l’adulte :  

  • la faiblesse ou la paralysie d’un seul côté du corps qui apparaît brutalement, le plus souvent au réveil ;
  • le fait d’avoir soudainement des difficultés d’élocution (troubles de la parole…) ;
  • le fait d’avoir des difficultés à rester éveillé et vigilant en dehors des heures de sieste et de sommeil ;
  • l’apparition de troubles convulsifs ou d’une céphalée aiguë (mal de tête très intense, inhabituel et brutal, trouble brutal de la vision)

    Comment reconnaître l’AVC chez l’enfant ?

      Selon un sondage Odoxa pour la Fondation pour la recherche sur les AVC d’octobre 2018, près de 8 Français sur 10 avouent ne pas reconnaître les symptômes de l’AVC chez un nourrisson ou un enfant. Et pour cause, les symptômes de l’AVC chez un nouveau-né ou un très jeune enfant (moins de 3 ans) peuvent être très différents de ceux chez l’adulte et sont souvent difficiles à repérer.

      Des symptômes parfois différents de ceux de l’adulte.

      « Les seuls signes d’un AVC périnatal sont l’apparition de troubles convulsifs (révulsion oculaire, accès brutal de pâleur, mouvements répétitifs (face, succion, yeux… comme une succession rapide de grimaces, de clignements de paupières…), fixité du regard, apnées respiratoires…). Plus le bébé est petit, plus une agression du cerveau peut le faire convulser« , explique la neuro-pédiatre. « Le bébé peut ne pas du tout convulser et dans ce cas, l’AVC du nouveau-né passe totalement inaperçu. Ce n’est qu’au bout de quelques mois lorsque sa motricité va s’affiner (4-6 mois, mais ça peut être plus tard) que les médecins peuvent remarquer une faiblesse d’un côté du corps, une utilisation systématique d’une seule main, des orteils recroquevillés d’un seul côté ou un des deux poing trop souvent fermé. Et c’est plutôt fréquent. Si la moitié des nouveaux-nés ayant fait un AVC ont convulsé à la naissance, l’autre moitié ne présente pas de signes visibles« , ajoute la spécialiste.

      Que faire en cas de symptômes d’AVC chez l’enfant ?

      © SFNV

      L’apparition très soudaine de certains symptômes (hors traumatisme de type chute ou blessure) comme des paroles inappropriées, l’incapacité de parler, des problèmes de vision (vision trouble, cécité), l’engourdissement, l’incapacité de bouger un côté du corps, des maux de tête très intenses, des troubles convulsifs ou une modification de la vivacité peut être considérée comme des signes d’alerte d’un d’AVC. Ces symptômes s’accentuent en quelques minutes. Ils peuvent parfois survenir pendant le sommeil et peuvent être très marqués au réveil de l’enfant. Au moindre doute, n’attendez pas que ces symptômes persistent et réagissez immédiatement. Appelez le 15 (le SAMU). « Le médecin régulateur du SAMU organisera le  transfert dans une Unité neurovasculaire, si la suspicion d’AVC est confirmée« , précise la Fondation de la Recherche sur les AVC. Et d’ajouter « qu’il ne faut pas minimiser les symptômes en leur trouvant une explication rassurante et qu’il ne faut pas se rassurer si les signes s’atténuentMieux vaut appeler à tort que trop tard« . Connaitre ces symptômes permet de prévenir les risques de dommages au cerveau et maximise les chances d’intervenir rapidement.

      Quels traitements contre l’AVC de l’enfant ?

      Il n’y pas de traitement standard de l’AVC chez les enfants, tout dépend de la cause, la localisation exacte de l’AVC et les séquelles qu’il a laissées. Le plus souvent, l’enfant devra récupérer ses facultés motrices et intellectuelles via une rééducation psychomotrice (à l’hôpital, puis auprès de spécialistes libéraux tels que des kinésithérapeutes, des orthophonistes ou des ergothérapeutes…), plus ou moins importante et plus ou moins longue en fonction du type d’AVC et du diagnostic qui a été posé. Les traitements médicamenteux (médicament thrombolytique) restent très rares chez l’enfant pour soigner les séquelles d’un AVC. « Parce que d’une part, nous avons rarement les autorisations de l’administration de ce médicament chez les moins de 18 ans et d’autre part, ce médicament doit être administré dans les 4h30 qui suivent le début de l’AVC. Or, la plupart des enfants arrivent aux urgences après ce délai. Il faut savoir que le délai moyen de consultation d’un enfant pour une suspicion d’AVC est de 24 à 26 heures après le début du premier symptôme« , conclut le Dr Bellesme. 

      Merci au Dr Céline Bellesme, neuro-pédiatre au CHU Kremlin-Bicêtre.


      Source : JDF Santé

Taux de remboursement des mutuelles : comprendre, calculs

Taux de remboursement des mutuelles : comprendre, calculs

L’Assurance maladie fixe pour chaque acte ou produit qu’elle couvre une base de remboursement (BR), qui correspond à son tarif de référence, un taux de remboursement qu’elle applique à ce tarif de référence et qui détermine le montant de son remboursement. Le remboursement de l’Assurance maladie peut donc être inférieur à la base de remboursement. La différence entre la base de remboursement et ce que rembourse l’Assurance maladie s’appelle le ticket modérateur.  La complémentaire santé peut rembourser : le ticket modérateur et les éventuels dépassements, par rapport au tarif de référence. Le remboursement de la complémentaire santé dépendra des garanties de chaque contrat. Les garanties d’une complémentaire santé peuvent être exprimées soit en pourcentage de la base de remboursement (BR), soit en euros. Comment calculer le taux de remboursement de sa mutuelle ?

C’est quoi les tarifs de base ?

La Sécurité Sociale rembourse une partie des frais de santé en se basant sur un tarif de référence appelé « base de remboursement ». La part non remboursée, appelée ticket modérateur, reste à la charge de l’assuré. C’est cette part, ou plutôt une partie de cette part, que rembourse les mutuelles ou les assurances santé.

Comment calculer le taux de remboursement de sa mutuelle ?

Les remboursements des complémentaires santé sont variables selon les formules proposées. Ils peuvent par exemple s’échelonner de 100% des bases de remboursement, formule correspondant aux contrats de base, jusqu’à 200%, voire 300% de ces mêmes bases de remboursement, ou parfois même aux frais réels pour certains. 100%, 200%, 300%, cela signifie que votre complémentaire santé prend en charge jusqu’à 100%, 200% ou 300% du montant de la base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale. Il reste encore à vérifier si les garanties incluent ou excluent le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) : si la garantie est exprimée « remboursement de l’AMO inclus », cela signifie que la garantie affichée intègre le remboursement de l’AMO ; si la garantie est exprimée « remboursement de l’AMO exclu », cela signifie que la garantie exprimée n’intègre pas le remboursement de l’AMO et reflète le strict remboursement de la complémentaire santé.

► Pour une personne de plus de 18 ans respectant le parcours de soins et consultant un médecin spécialiste qui pratique des honoraires libres (secteur 2) et dont la consultation est à 55 €, la Sécurité sociale lui remboursera 70% de 23 €, son tarif de base (BR) pour une consultation de spécialiste, soit 16,10 € (- 1 euro qui correspond à la participation forfaitaire non remboursée qui reste à la charge de l’assuré), c’est-à-dire au total : 15,10 €.

100%

Si cette personne a une complémentaire santé qui rembourse 100% du tarif de base de la sécurité sociale (avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie obligatoire inclus), cela signifie que sa complémentaire santé va lui rembourser 6,90 € au titre du ticket modérateur, c’est-à-dire 30% de la base de remboursement de la sécurité sociale (soit 30% x 23 € =6,90 €). La somme qui reste à la charge du malade est alors de 33 € c’est-à-dire 55 € – 15,10 € (somme remboursée par la sécurité sociale) – 6,90 € (somme remboursée par la complémentaire santé).

200%

200% signifie que la complémentaire rembourse jusqu’à 2 fois la base de remboursement de la Sécurité sociale moins le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire dans la limite de la dépense engagée (toujours avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie inclus). Dans ce cas, la complémentaire prendra en charge : 30% x 23€ au titre du ticket modérateur et 100% x 23€ au titre des dépassements soit 29,90 € (6,9 € + 23€). La somme restant à la charge de l’assuré s’élèvera alors à 10 € : 55 € – 15,10 € (somme remboursée par la sécurité sociale) – 29,90 € (somme remboursée par la complémentaire).  

300%

300% signifie que la complémentaire rembourse jusqu’à 3 fois la base de remboursement de la Sécurité sociale moins le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire dans la limite de la dépense engagée (toujours avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie obligatoire inclus). Dans ce cas, la complémentaire prendra en charge : 30% x 23€ au titre du ticket modérateur et 200% x 23€ au titre des dépassements d’honoraires, soit un maximum de 52,90 € (6,90€ + 46€). Dans cet exemple, l’assuré sera donc intégralement remboursé. Il ne devra débourser qu’1 € au titre de la participation forfaitaire qui reste à la charge de l’assuré.

Quelles sont les mutuelles qui remboursent le mieux ?

Pour bien choisir son organisme complémentaire santé, il faut contacter les complémentaires santé sur le marché (qui sont nombreuses !) et comparer leurs offres. Pour ce faire, il importe :

► de bien évaluer ses besoins (selon votre âge, la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques en optique/audio/dentaire par exemple…),   

► d’étudier en détail les garanties proposées au regard du tarif (exemples : en cas d’hospitalisation, la chambre particulière est-elle remboursée par la complémentaire santé ? Pour quel montant et quelle durée ?

► de regarder les services proposés qui peuvent faire la différence (illustrations : réseaux de soins, partenaires de tiers payant, services de téléconsultations médicales, services d’assistance et d’aide à domicile, actions de prévention…) « .

► de demander à l’organisme choisi de vous expliquer ce qu’il vous versera si vous consultez un médecin en honoraires libres dont les consultations s’élèvent à 40, 60 ou 80 euros. Faites ensuite des simulations qui vous permettront de mieux comprendre les différences.

Comment connaître son taux de remboursement mutuelle ?

« Face à la complexité inhérente au système de remboursement, nous avons un défi collectif pour améliorer l’information des assurés sur le fonctionnement des remboursements et l’articulation entre l’assurance maladie obligatoire et les complémentaires santé, en particulier dans le contexte de la réforme du 100% Santé. S’agissant plus précisément de la lisibilité des garanties des contrats, les complémentaires santé se sont engagées à mettre à la disposition de leurs assurés des exemples communs de remboursement exprimés en euros pour les actes les plus fréquents (comme la consultation d’un médecin généraliste/ spécialiste, l’achat d’un équipement optique). Cela contribuera à rendre plus lisibles, et donc plus comparables, les garanties de complémentaires santé. L’UNOCAM et les trois familles de complémentaires santé ont pris un engagement fort en ce sens le 14 février 2019 dans le cadre d’un accord de place » explique Maurice Ronat, Président de l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM).

Merci à l’UNOCAM – Maurice Ronat, Delphine Benda – pour leur validation. 


Source : JDF Santé

Oreille bouchée : que faire ?

La sensation d’oreille bouchée est le symptôme de différentes pathologies (otite, grippe, rhume…) et se manifeste également dans certaines circonstances particulières, en avion ou quand on a de l’eau dans l’oreille, en plongée sous-marine par exemple. Quelles sont les différentes causes ? Est-ce grave ? Quand s’inquiéter ? Comment se débarrasser d’une oreille bouchée ?

Quels sont les symptômes d’une oreille bouchée ?

La sensation d’oreille bouchée s’exprime par une légère perte auditive du côté de l’oreille bouchée. Elle peut apparaître soudainement ou progressivement, et se ressent en particulier à chaque déglutition ou bâillement. Si la sensation d’oreille bouchée s’installe sur plusieurs jours, survient spontanément, ou s’accompagne d’autres symptômes (douleurs, fièvre), il est impératif de consulter son médecin traitant. 

Quelles sont les causes d’une oreille bouchée ?

► Un bouchon de cérumen : le cérumen est une sécrétion naturelle de l’oreille. Quand il s’accumule, il peut bloquer le passage des sons dans le conduit auditif et ainsi provoquer cette sensation d’oreille bouchée.

► De l’eau « piégée » dans l’oreille : c’est ce que l’on observe typiquement chez les nageurs et cela provoque une sensation d’oreille bouchée ; l’eau doit dans ce cas être évacuée rapidement pour éviter une infection.

► Un corps étranger dans l’oreille : « notamment chez les jeunes enfants, peut aussi expliquer cette baisse d’audition soudaine, explique le Dr Dominique Chevalier, médecin ORL. Il est préférable de le faire retirer au plus vite« .

► Une infection de l’oreille moyenne, due à une otite, une grippe ou un simple rhume par exemple, peut être une autre cause du phénomène. Ces pathologies peuvent en effet entraîner une inflammation du canal auditif et donc un enflement, à l’origine de l’oreille bouchée.

► Une perforation du tympan : la sensation peut aussi provenir d’une anomalie au niveau du tympan, telle qu’une perforation.

► La maladie de Ménière : la sensation d’oreille bouchée est le symptôme de cette maladie rare, une affection chronique de l’oreille interne, provoquant également des crises de vertiges.

► Un changement de pression (avion, plongée) : l’oreille bouchée fait souvent suite à un changement soudain de pression, que l’on ressent notamment dans l’avion ou en plongée sous-marine ; on parle alors de barotraumatisme ou d’otite barotraumatique. Cette affection correspond à une inflammation douloureuse de l’oreille, consécutive à un voyage en avion.

Quelles sont les solutions pour déboucher une oreille ?

► En cas d’accumulation de cérumen dans les oreilles, il existe des produits spécifiques destinés à ramollir la matière de façon à ce qu’elle s’écoule plus facilement. L’utilisation de cotons-tiges est en revanche fortement déconseillée : ils risquent en effet de repousser le cérumen plus profondément dans le conduit auditif, et ainsi aggraver les symptômes.

 En cas d’infection, un traitement antibiotique peut être envisagé par le spécialiste.

 Dans l’avion, le seul fait de bâiller ou de déglutir suffit parfois à éliminer la sensation d’oreille bouchée. Pour équilibrer la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, on peut également pratiquer la manœuvre de Valsalva : celle-ci consiste à boucher le nez, puis souffler en gardant la bouche fermée de manière à insuffler de l’air dans les trompes d’Eustache.

Quand consulter en cas d’oreille bouchée ?

« En cas de surdité brutale, il est conseillé de consulter rapidement un spécialiste, en particulier si d’autres signes cliniques, tels que des vertiges, apparaissent« , précise le Docteur Chevalier. Si vous ne parvenez pas à évacuer vous-même le bouchon de cérumen à l’aide des produits en vente libre, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez un ORL, qui vous en débarrassera rapidement. Dans tous les cas, si la sensation d’oreille bouchée persiste, la consultation d’un spécialiste permettra d’éliminer au plus vite cette sensation désagréable et évitera toute complication impactant l’audition durablement.

Merci au Docteur Dominique Chevalier, médecin ORL. 


Source : JDF Santé

Voyage Covid 2023 : France, USA, Italie, règles par pays

Voyage Covid 2023 : France, USA, Italie, règles par pays

Vous souhaitez partir en vacances, en France, en Europe ou ailleurs pour les prochaines vacances ? C’est possible ! Comme expliqué sur le site du ministère de l’Intérieur, depuis août 2022, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. Il n’y plus besoin de justifier son voyage avec un « motif impérieux« . Enfin, les voyageurs n’ont plus à présenter d’attestation sur l’honneur de non contamination et d’engagement à se soumettre à un test antigénique ou un examen biologique à l’arrivée sur le territoire national. Même chose pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins. En revanche, certains pays étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire.

Quelles sont les règles de voyage actuelles en France ?

Vous pouvez circuler sans problème partout en France (aller d’une région à une autre par exemple). Pour les personnes venant de l’étranger, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières françaises est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. En conséquence, depuis le 1er août 2022, les règles précédemment appliquées aux voyageurs à destination de la France ne s’appliquent plus. Il en va de même pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique…). 

Faut-il un pass sanitaire pour entrer et sortir de France ?

Depuis le 1er août 2022, la présentation du pass sanitaire n’est plus exigée en France, quel que soit le pays ou la zone de provenance. En revanche, les Etats étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire. Ces conditions sont vérifiables sur France-Diplomatie.

Faut-il un masque dans l’avion ?

Le port du masque chirurgical ou de type FFP1, 2, 3 (sans valve) peut être rendu obligatoire à bord ou à l’aéroport selon votre pays de départ ou de destination. Pour les compagnies espagnoles par exemple, le masque est obligatoire à bord de l’avion. Veuillez vérifier la réglementation pour votre voyage avant le départ, conseille Air France.

Certains pays demandent un schéma vaccinal complet, c’est quoi ?

L’attestation de vaccination n’est plus nécessaire pour voyager en France ou pour regagner l’Hexagone. Elle peut cependant être demander par certains pays.

  • Pour le vaccin Janssen, le schéma initial est complet 28 jours après l’administration d’une dose.
  • Pour les autres vaccins (Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield), le schéma initial est complet 7 jours après l’administration d’une 2e dose. Une infection à la Covid-19 équivaut à l’administration de l’une de ces 2 premières doses.

Certains vaccins ne sont pas autorisés par la Commission européenne ou ne sont pas reconnus par l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Pour autant, ils sont autorisés par l’Organisation mondiale de la santé. Pour ceux-là et à condition que toutes les doses requises aient été reçues, le délai est de 7 jours après l’administration d’une dose complémentaire d’un vaccin ARN messager bénéficiant d’une telle autorisation ou reconnaissance. Pour que le schéma demeure complet, un rappel peut être nécessaire. 

Quelles sont les conditions de voyage aux USA ?

Depuis le 12 mai 2023, l’obligation de vaccination contre le Covid-19 est supprimée pour les voyageurs se rendant aux États-Unis, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Quelles sont les conditions de voyage en Espagne ?

Toutes les restrictions aux déplacements vers l’Espagne par voie terrestre, aérienne ou maritime sont levées pour les passagers en provenance de l’Union Européenne ou pays associés Schengen.

L’ensemble du territoire espagnol est soumis aux règles de la « nouvelle normalité », qui prévoient notamment :

  • le port du masque obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans dans les établissements de santé, y compris les pharmacies, dans les résidences pour personnes âgées ainsi que dans tous les transports publics ;
  • le respect des gestes barrières.

Quelles sont les conditions de voyage en Italie ?

Si vous arrivez de France, l’entrée sur le territoire italien n’est pas soumise à la présentation d’une preuve de vaccination ou de guérison, ni d’un test. Le passenger locator form (PLF) n’est plus requis depuis le 1er mai 2022. 

Le port du masque reste obligatoire dans certains lieux :

  • masque FFP2 dans les transports (sauf aérien), y compris dans les taxis ;
  • masque (FFP2 ou chirurgical, au choix) dans les établissements de santé, les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les hôpitaux et les structures sanitaires.

Dans les cas où le port du masque est obligatoire, en sont exemptées les personnes suivantes :

  • les enfants de moins de six ans ;
  • les personnes présentant une pathologie ou un handicap incompatible avec le port d’un masque ;
  • les personnes pratiquant des activités sportives.

Important : Un ressortissant français positif en Italie est soumis aux règles sanitaires italiennes et doit respecter un isolement strict dont la durée diffère selon les cas et les variants. Celui-ci peut aller de 7 à 21 jours pour les positifs de longue durée et ne peut être interrompu qu’avec l’autorisation des autorités sanitaires locales.

  • Pour les cas qui ont toujours été asymptomatiques ou qui ont été symptomatiques au début mais qui sont restés asymptomatiques pendant au moins 2 jours, l’isolement peut être terminé après 5 jours, à condition qu’un test, antigénique ou moléculaire, soit effectué et s’avère négatif, à la fin de la période d’isolement.
  • En cas de positivité persistante, l’isolement peut prendre fin à la fin du 14ème jour après le premier test positif, qu’un nouveau test soit effectué ou non.

L’ambassade de France et les consulats généraux ne peuvent en aucun cas intervenir auprès des autorités italiennes pour raccourcir une période d’isolement qui devra être respectée :

  • dans un hôtel sous réserve de l’accord de l’établissement et à la charge du voyageur ;
  • dans un centre d’hébergement géré par les autorités locales, et sans que les autorités françaises puissent intervenir.

Il est donc fortement recommandé de :

  • se faire tester en France avant le départ pour l’Italie, même si cela n’est pas obligatoire ;
  • continuer à porter le masque et respecter les gestes barrières dans les situations à risque ;
  • souscrire une assurance pour son voyage et vérifier la couverture en cas de Covid (notamment la prise en charge de nuitées supplémentaires en cas d’isolement de longue durée).

Que faire en cas d’apparition de symptômes ?

Il convient de contacter :

  • soit les médecins francophones connus des consulats français en Italie : Milan, Rome ou Naples ;
  • soit les services sanitaires régionaux dont la liste est consultable sur le site du ministère italien de la Santé ;
  • soit le 112 ou le 118, en cas de difficultés respiratoires ou en cas de malaise.
    Ne pas aller aux urgences ni dans un cabinet médical, mais s’isoler strictement à domicile en attendant que les secours interviennent.

Quelles sont les conditions de voyage au Portugal ?

Depuis le 1er juillet 2022, vous n’avez plus besoin d’un certificat de vaccination COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif pour entrer au Portugal. Il n’existe aucune restriction sanitaire pour entrer sur les îles de Madère et des Açores. L’obligation du port du masque est maintenue :

  • dans les lieux où les personnes qui les fréquentent sont particulièrement vulnérables (établissements et services de santé, établissements d’hébergement, foyers ou services de maintien à domicile pour les populations vulnérables ou les personnes âgées, et unités de soins de longue durée) ; 
  • dans les lieux caractérisés par une utilisation intensive (transports publics de passagers, y compris le transport aérien, le transport de passagers en taxi ou TVDE (Uber).

Quelles sont les conditions de voyage au Maroc ?

Depuis le 30 septembre 2022, toutes les restrictions sanitaires (présentation du pass vaccinal ou d’un test PCR négatif) à l’entrée sur le territoire marocain sont levées. Seule la fiche sanitaire du passager (https://www.onda.ma/form.php) dûment renseignée doit être présentée à l’arrivée au Maroc.

Quelles sont les conditions de voyage en Grèce ?

Depuis le 1er mai 2022, la Grèce a suspendu ses restrictions d’entrée sur son territoire depuis l’étranger quel que soit le pays d’origine. Aucun document sanitaire (certificat de vaccination ou de guérison), aucun test de dépistage n’est requis pour l’embarquement ou le passage des frontières. Les conditions d’accès direct aux îles grecques depuis l’étranger sont identiques aux conditions d’entrée sur le continent.

Quelles sont les conditions de voyage pour aller au Japon ?

C’est de nouveau possible d’aller au Japon. Mais avec certaines conditions. Comme expliqué sur le site de France Diplomatie. Depuis le 11 octobre 2022, l’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite plus l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français. En revanche, pour un long séjour de plus de 90 jours, il y a toujours une obligation de visa. Pour entrer au Japon, depuis le 7 septembre, la présentation d’un résultat de test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol n’est plus requise pour les voyageurs disposant d’un schéma vaccinal complet (3 doses ; les vaccins autorisés sont les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – 2 doses uniquement – Novavax et Covaxin/Bharat Biotech). Les informations (nom et prénom(s), date de naissance, nom du vaccin, date de vaccination et nombre de doses) des certificats de vaccination doivent être rédigées (ou traduites) en japonais ou en anglais. Cette mesure concerne uniquement les voyageurs en provenance de pays/régions où la circulation du variant est prépondérante (cas de la France). Une attestation de test PCR négatif de moins de 72 heures reste toutefois obligatoire pour les personnes ne pouvant justifier d’un tel schéma vaccinal. Seul le modèle d’attestation édité par le ministère de la santé du Japon doit être utilisé dans ce cas.

► Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire japonais, les informations demandées par les autorités japonaises dans le cadre de la procédure Fast Track et sur le site Visit Japan Web afin de faciliter les contrôles à leur arrivée sur le territoire japonais.

Quelles sont les conditions de voyage au Canada ?

Depuis le 1er octobre 2022, il n’est plus nécessaire d’utiliser l’application ArriveCAN, de fournir une preuve de vaccination ou de se soumettre à un test de dépistage de la Covid-19 pour entrer au Canada. Le port du masque n’est plus obligatoire mais reste recommandé à bord des avions et des trains. Les voyageurs positifs à la COVID-19 doivent en informer un agent de bord ou un agent des services frontaliers à leur arrivée. Ils pourront ensuite être aiguillés vers un agent de quarantaine qui décidera si le voyageur a besoin d’une évaluation médicale plus poussée. Il est vivement conseillé de suivre les recommandations des autorités locales (site du gouvernement canadien et sa page sur les déplacements, ainsi que les sites des différentes provinces) et de consulter régulièrement le site Internet de l’ambassade de France au Canada

Quelles sont les  conditions de voyage au Royaume-Uni ?

Depuis le 18 mars 2022, il n’est plus nécessaire de justifier d’un schéma vaccinal complet ou de présenter le résultat d’un test négatif, ni de compléter le « passenger locator form ». Les voyageurs européens doivent disposer d’un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents bénéficiaires de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, éligibles au (pre)settled status, pourront continuer à utiliser une carte d’identité jusqu’en 2025.

Quelles sont les conditions de voyage en Tunisie ?

Il est très vivement recommandé aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.

Depuis le 27 mai 2022 :

a. Les voyageurs vaccinés de plus de 18 ans doivent :

  • présenter le certificat de leur schéma vaccinal complet contre la Covid-19 ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Les personnes positives devront appliquer un auto-isolement de 5 jours, qui peut être prolongé à 7 jours en cas d’apparition des symptômes.

b. Les voyageurs de plus de 18 ans non vaccinés ou présentant un schéma vaccinal incomplet y compris ceux n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin (pour les vaccins à deux injections) entrant en Tunisie doivent :

  • présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement ou un test antigénique (TDR-Ag) négatif, portant un QR code, réalisé moins de 24 heures avant le premier embarquement (les auto-tests ne sont pas reconnus) ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires à l’arrivée.

c. Les voyageurs de moins de 18 ans sont exemptés de l’obligation de test ou de vaccination.

Mesures en vigueur en Tunisie : un pass vaccinal est exigible pour accéder aux lieux publics pour toutes les personnes de plus de 18 ans. Le pass sanitaire européen est reconnu par les autorités tunisiennes.

Sources :

Voyages depuis et vers l’étranger. Gouvernement.fr. 1er août 2022.

Conseils aux voyageurs. France-Diplomatie.


Source : JDF Santé