Les heures avant minuit comptent-elles vraiment double ?

Les heures avant minuit comptent-elles vraiment double ?

Notre experte du sommeil a tranché.


Parmi les croyances et idées qui circulent autour du sommeil, on entend souvent que les heures avant minuit comptent double et sont donc plus réparatrices. Mythe ou réalité ? « Un peu des deux : cette phrase fait partie des adages qui ont été déviés de leur sens initial, répond Caroline Rome, sophrologue spécialisée dans le sommeil et auteure du livre « Le sommeil retrouvé » (éd. Solar). Je m’explique. Dans une nuit de sommeil, il y a des cycles qui s’enchaînent et qui sont découpés en plusieurs phases : on commence par un sommeil très léger, puis un sommeil un peu moins léger, on a ensuite un sommeil profond pendant lequel on récupère vraiment de la fatigue physique et musculaire, puis après il y a le sommeil paradoxal qui permet la récupération psychique, nerveuse et intellectuelle (le sommeil paradoxal est celui où on rêve le plus). »  

La première partie de la nuit est ainsi plus réparatrice physiquement tandis que la deuxième partie l’est moins. « Donc ce ne sont pas les heures avant « minuit » qui sont particulièrement réparatrices, mais celles avant la « mi-nuit », soit la moitié de la nuit, rétablit notre interlocutrice. Autrement dit, peu importe l’heure à laquelle on se couche, que ce soit à 23h ou à 2h, les premières heures de notre nuit sont perçues comme plus réparatrices. « Voilà pourquoi on a l’impression de se sentir en forme quand on se réveille au bout de 3-4 heures en pleine nuit. Parce qu’on a cette perception de la récupération physique. » 

Ceci étant dit, plus on est « circadien » et respectueux de l’environnement et de l’alternance jour-nuit, mieux c’est pour récupérer en dormant. « L’idéal est de se caler le plus possible avec le soleil et de dormir quand il fait nuit », par exemple se coucher entre 22 heures et minuit. Il faut généralement 7 à 9 heures de sommeil pour bien se reposer sachant que la régularité des horaires de coucher est également importante.


Source : JDF Santé

Quelle est la façon la plus facile de sortir d'une dépression ?

Quelle est la façon la plus facile de sortir d'une dépression ?

Elle peut toucher tout le monde, quel que soit l’âge.


La dépression peut survenir à la suite de changements de vie comme un divorce, une séparation, la perte d’un travail, d’un proche… Ces bouleversements provoquent « un dérèglement chimique dans le cerveau à cause d’un ralentissement psychomoteur, qui parfois, peut finir par nous dépasser. Il se traduit par plusieurs symptômes qui ne sont pas à prendre à la légère », nous explique la psychologue Emma Pisarz. « La dépression peut toucher tout le monde, qu’importe l’âge, le statut, le sexe ». La prise de drogues ou de certains médicaments peut augmenter les risques de troubles dépressifs de même que certaines maladies « comme les troubles bipolaires ». 

Troubles de l’humeur, tristesse omniprésente, somnolence excessive en journée, insomnie la nuit, perte de désir dans les activités autrefois appréciées, retrait de la vie sociale… Les symptômes de la dépression n’étant pas spécifiques, elle peut passer inaperçue. « Il y a plein de dépressions différentes, c’est pour cela qu’en général, on ne dit pas qu’il y a une dépression mais des dépressions » poursuit la psychologue. Le moyen le plus facile d’en sortir ? « Il n’y a pas un moyen plus facile qu’un autre » répond notre interlocutrice. La première chose à faire selon elle, c’est d’en parler : à son généraliste, à un psychologue, à un psychiatre ou à l’entourage. « Il n’y a rien de honteux là-dedans, la dépression est un des troubles les plus répandus au monde » rappelle Emma Pisarz.

Pour sortir d’une dépression, il faut avoir recours à un suivi psychologique. « Plusieurs thérapies existent et fonctionnent bien, mais en général, je conseille aux patients de se renseigner sur ce qui leur parle afin d’être véritablement acteurs de leur thérapie. » Il peut s’agir de l’EMDR, c’est la première thérapie conseillée par Emma Pisarz. Destinée à l’origine à la gestion d’un psychotrauma, son utilisation s’est élargie. « Lorsque la personne a des souvenirs ou des évènements de vie qui n’ont pas été digérés et qui continuent à poser problème, on va les appréhender grâce à des exercices de mouvements oculaires. » Ce balayage rapide des yeux de droite à gauche a pour effet de stimuler la zone du cerveau où sont stockées les émotions et où sont retenus les souvenirs des traumatismes vécus. Le cerveau va dissocier le souvenir traumatisant de l’émotion, afin que cette dernière n’entraîne plus de souffrance.

Autre thérapie conseillée en cas de dépression, la TCC pour « thérapie cognito-comportementale ». « On part du principe qu’on a des pensées dysfonctionnantes qui engendrent des comportements qui ne sont pas adaptés et qui nous font souffrir. Cette thérapie consiste à mettre de l’ordre dans toutes ces pensées à travers des exercices. C’est assez scolaire en général. La TCC est intéressante pour la dépression car nous avons tous des pensées automatiques, elle va alors mettre en avant des pensées plus adaptées à la situation », nous explique la psychologue. Parmi les exercices proposés, l’exposition, la mise à distance des pensées par des techniques de relaxation ou de pleine conscience, le travail sur les obsessions et des exercices d’affirmation de soi. Quelle que soit la thérapie choisie, guérir d’une dépression peut prendre du temps, il faut donc faire preuve de patience et de bienveillance envers soi-même. « Un traitement médicamenteux en parallèle peut parfois être nécessaire » conclut Emma Pisarz.


Source : JDF Santé

Voici les nouvelles règles du cumul des congés payés en arrêt maladie 

Voici les nouvelles règles du cumul des congés payés en arrêt maladie 

La nouvelle réglementation des congés payés pendant un arrêt maladie améliore la protection des droits des travailleurs en France.


Depuis le 24 avril 2024, un salarié en arrêt de travail en raison d’une maladie ou d’un accident non professionnel accumule deux jours ouvrables (c’est-à-dire tous les jours de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise) de congé par mois d’absence, avec un maximum de 24 jours ouvrables par période de référence d’acquisition, soit quatre semaines de congés payés par an (article L. 3141-5-1 du Code du travail). « En revanche, un salarié absent pour cause de maladie ou d’accident d’origine professionnelle continue d’acquérir des congés payés à raison de 2,5 jours ouvrables par mois, soit 30 jours ouvrables par période de référence d’acquisition », explique Corinne Servain, formatrice en Droit à l’ICEP CFA de Caen. Par exemple :

► Marie est en arrêt de travail pour une maladie non professionnelle du 1er mai au 31 juillet 2024, soit trois mois. « Pendant cette période, elle accumule deux jours ouvrables de congé par mois d’absence. Donc, pour ces trois mois, elle acquiert un total de 6 jours ouvrables de congé (2 jours x 3 mois). »

► Jeanne est en arrêt de travail pour un accident d’origine professionnelle du 1er juin au 31 août 2024, soit trois mois. « Pendant cette période, elle continue d’acquérir des congés payés à raison de 2,5 jours ouvrables par mois. Donc, pour ces trois mois, elle acquiert un total de 7,5 jours ouvrables de congé (2,5 jours x 3 mois). »

Après un arrêt de travail pour maladie ou accident, l’employeur doit informer le salarié, dans le mois suivant son retour, du nombre de jours de congé restants et de la date limite pour les prendre. Cette information doit être communiquée de manière certaine, par exemple sur le bulletin de salaire. « À partir de cette notification, le salarié a un délai pour reporter ses congés non pris à cause de son absence, souligne la formatrice. En effet, si un salarié ne peut pas prendre ses congés à cause d’une maladie ou d’un accident, il a 15 mois pour les utiliser après la période normale (Article L. 3141-19-1 du Code du travail). Passé ce délai, les congés seront perdus. » Un accord peut prévoir un délai plus long. 

Par exemple, Sarah a été en arrêt de travail pour maladie du 1er janvier au 31 mars 2024. Elle reprend le travail le 1er avril 2024. Selon les nouvelles règles, son employeur doit lui communiquer, avant le 1er mai 2024, le nombre de jours de congé restants et la date limite pour les prendre. « Disons que Sarah a 10 jours de congé restants et qu’elle doit les prendre avant le 31 décembre 2024. Cette information est notée sur son bulletin de salaire d’avril. » À partir de cette notification, Sarah sait qu’elle a jusqu’à la fin de l’année pour utiliser ses congés restants. « Si, pour une raison quelconque, elle ne peut pas les prendre avant cette date, elle pourra demander un report de ses congés. » Ces nouvelles règles s’appliquent rétroactivement du 1er décembre 2009 au 24 avril 2024, sauf si des décisions de justice ou des accords plus favorables existent.

Le délai pour faire valoir ses droits dépend de la présence du salarié dans l’entreprise au 24 avril 2024 :

« Si le salarié est encore dans l’entreprise au 24 avril 2024, il a jusqu’au 24 avril 2026 pour réclamer des jours de congé pour des arrêts maladie depuis le 1er décembre 2009. » Exemple : Sophie travaille dans une entreprise depuis 2008. Elle a été en arrêt maladie plusieurs fois depuis le 1er décembre 2009. Le 24 avril 2024, elle est toujours employée dans cette entreprise. Sophie a jusqu’au 24 avril 2026 pour réclamer des jours de congé pour ses arrêts maladie depuis le 1er décembre 2009.

« Si le salarié a quitté l’entreprise avant le 24 avril 2024, il a trois ans à partir de la date de départ pour agir. » Exemple : Lucien a quitté son entreprise le 1er janvier 2023. Il a été en arrêt maladie en 2015 et 2018. Lucien a trois ans à partir de la date de son départ, soit jusqu’au 1er janvier 2026, pour réclamer des jours de congé pour ses arrêts maladie.

« En cas de doute, il faut se rapprocher de l’inspection du travail ou consulter un avocat spécialisé en droit du travail. Il est possible de consulter gratuitement un avocat dans un point justice », conclut Corinne Servain.


Source : JDF Santé

C'est le médicament le plus prescrit après 45 ans, il est dangereux pour le foie

C'est le médicament le plus prescrit après 45 ans, il est dangereux pour le foie

Chaque Français consomme environ 41 boîtes de médicaments par an.


Chaque Français consomme 41 boîtes de médicaments par an, informe la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM) dans un communiqué du 14 novembre. Et près de 10 boîtes par mois au-dessus de 80 ans. Au total, la CNAM rembourse pour 25 milliards d’euros de médicaments chaque année. Parmi les médicaments les plus remboursés en France : l’anticoagulant oral Eliquis®, le Vyndaqel® (un médicament du système nerveux) et l’Eylea® indiqué dans les pathologies de l’œil comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou l’œdème maculaire diabétique.

Dans ce communiqué, la CNAM liste les vingt médicaments les plus prescrits en France. On y trouve en bas du classement le bêtabloquant Bisoprolol®, le Spasfon®, l’Atorvastatine®, l’antibiotique Amoxicilline®, la Méthadone®, la Ventoline®, l’Eliquis®, le Macrogol® et le Zymad® contre la carence en vitamine D. Le Kardégic® avec 26,7 millions de boîtes remboursées sur l’année occupe la quatrième position de ce classement et est largement prescrit par les médecins comme antithrombotique de référence.

Sur la troisième marche des médicaments les plus prescrits, le Levothyrox®, médicament phare de la prise en charge des troubles de la thyroide. 31 millions de boîtes sont vendues chaque année pour un montant remboursé de 37 millions d’euros. Le médicament est prescrit à près de 3 millions de Français. Juste au-dessus, en deuxième position, l’antalgique Dafalgan® à base de paracétamol. 71 millions de boîtes ont été délivrées sur ordonnance en 2023, surtout chez les plus de 60 ans. Et sur la première marche du classement, le Doliprane®. C’est le médicament le plus prescrit en France : 308 millions de boîtes ont été prescrites en 2023 à 36 millions de patients dont l’âge moyen était de 45 ans. La délivrance de Doliprane® sur ordonnance a coûté 265 millions d’euros à la CNAM sur l’année.

La substance active du Doliprane est le paracétamol. Le paracétamol est présent dans de nombreux médicaments, seul ou associé à d’autres substances actives. « En cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles » prévient l’Agence du médicament sur son site. Ce surdosage peut intervenir soit à cause d’une dose trop importante par prise ou par jour ou à cause d’un délai minimum entre les prises non respecté (de 4 à 6 heures en l’occurrence). « La mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France » poursuit l’agence. Le paracétamol doit être pris à « la dose la plus faible, le moins longtemps possible ». Certaines populations sont plus à risque des méfaits hépatiques : celles pesant moins de 50 kilos, celles souffrant d’insuffisance hépatique légère à modérée, d’insuffisance rénale sévère et d’alcoolisme chronique.


Source : JDF Santé

C'est le médicament le plus prescrit après 45 ans, il est dangereux pour le foie

C'est le médicament le plus prescrit après 45 ans, il est dangereux pour le foie

Chaque Français consomme environ 41 boîtes de médicaments par an.


Chaque Français consomme 41 boîtes de médicaments par an, informe la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM) dans un communiqué du 14 novembre. Et près de 10 boîtes par mois au-dessus de 80 ans. Au total, la CNAM rembourse pour 25 milliards d’euros de médicaments chaque année. Parmi les médicaments les plus remboursés en France : l’anticoagulant oral Eliquis®, le Vyndaqel® (un médicament du système nerveux) et l’Eylea® indiqué dans les pathologies de l’œil comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou l’œdème maculaire diabétique.

Dans ce communiqué, la CNAM liste les vingt médicaments les plus prescrits en France. On y trouve en bas du classement le bêtabloquant Bisoprolol®, le Spasfon®, l’Atorvastatine®, l’antibiotique Amoxicilline®, la Méthadone®, la Ventoline®, l’Eliquis®, le Macrogol® et le Zymad® contre la carence en vitamine D. Le Kardégic® avec 26,7 millions de boîtes remboursées sur l’année occupe la quatrième position de ce classement et est largement prescrit par les médecins comme antithrombotique de référence.

Sur la troisième marche des médicaments les plus prescrits, le Levothyrox®, médicament phare de la prise en charge des troubles de la thyroide. 31 millions de boîtes sont vendues chaque année pour un montant remboursé de 37 millions d’euros. Le médicament est prescrit à près de 3 millions de Français. Juste au-dessus, en deuxième position, l’antalgique Dafalgan® à base de paracétamol. 71 millions de boîtes ont été délivrées sur ordonnance en 2023, surtout chez les plus de 60 ans. Et sur la première marche du classement, le Doliprane®. C’est le médicament le plus prescrit en France : 308 millions de boîtes ont été prescrites en 2023 à 36 millions de patients dont l’âge moyen était de 45 ans. La délivrance de Doliprane® sur ordonnance a coûté 265 millions d’euros à la CNAM sur l’année.

La substance active du Doliprane est le paracétamol. Le paracétamol est présent dans de nombreux médicaments, seul ou associé à d’autres substances actives. « En cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles » prévient l’Agence du médicament sur son site. Ce surdosage peut intervenir soit à cause d’une dose trop importante par prise ou par jour ou à cause d’un délai minimum entre les prises non respecté (de 4 à 6 heures en l’occurrence). « La mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France » poursuit l’agence. Le paracétamol doit être pris à « la dose la plus faible, le moins longtemps possible ». Certaines populations sont plus à risque des méfaits hépatiques : celles pesant moins de 50 kilos, celles souffrant d’insuffisance hépatique légère à modérée, d’insuffisance rénale sévère et d’alcoolisme chronique.


Source : JDF Santé

C'est la pire douleur qu'un humain peut ressentir, et il n'y a pas de traitement

C'est la pire douleur qu'un humain peut ressentir, et il n'y a pas de traitement

Ce n’est pas celle de l’accouchement…


Subjective et propre à chaque personne, la douleur peut devenir si intense qu’elle en devient insupportable. Les femmes pensent à celle de l’accouchement sans péridurale mais il y a pire selon une étude publiée dans la revue Pain par des chercheurs canadiens de l’Université de McGill. Ces derniers ont voulu déterminer la pire souffrance possiblement endurée par un individu et ont ainsi établi (sur la base de questionnaires transmis à des centaines de patients) une échelle de la douleur.

Sur celle-ci, chaque type de douleur est associé à un indice allant de 0 à 50 : 0 correspondant à « aucune douleur », 50 étant une douleur qu’un humain ne pourrait pas supporter. Par exemple, une entorse de la cheville correspond à un indice de 13, un mal de dos chronique à un indice de 25, une fibromyalgie à un indice de 30. Parmi les pires douleurs, on retrouve les douleurs ressenties pendant un accouchement (indice de 35), celles d’une amputation du doigt (40) ou encore, avec un score de 42 sur 50, celles d’une piqûre d’un insecte que l’on peut trouver en Amérique centrale et du Sud : la fourmi Paraponera clavata ou « balle de fusil », surnommée ainsi car la douleur serait comparable à celle ressentie lors d’un coup de fusil.

Sur la première place du classement des douleurs les plus atroces figure le syndrome douloureux régional complexe (SDRC), un terme qui désigne un ensemble de symptômes neurologiques chroniques pouvant survenir après un traumatisme (le plus souvent au niveau du pied ou de la main : fracture, opération, blessure par écrasement, amputation) et faisant suite à des lésions au niveau des nerfs responsables de la douleur. On distingue le SDRC de type 1 quand la douleur est liée à des lésions des tissus mous ou de l’os au SDRC de type 2 lié à une lésion nerveuse. C’est la forme la plus aiguë qui peut atteindre un indice de 47 sur 50 sur l’échelle de la douleur. La pire douleur qu’un humain puisse ressentir donc.

Même s’il est difficile de décrire la douleur que ce syndrome engendre, les chercheurs parlent d’une douleur « brûlante », « lancinante » qui peut se généraliser dans tout le corps et s’apparenter à une brûlure vive accompagnée de « décharges électriques ». En plus des douleurs, les patients se plaignent d’œdèmes, d’une hypersensibilité cutanée et de tremblements incontrôlables. La détresse psychologique (anxiété, dépression) est quasi-inévitable.

L’évolution est peu prévisible : le syndrome peut se calmer spontanément ou rester stable pendant plusieurs mois voire plusieurs années. Il n’y a pas de traitement curatif pour le guérir. Seuls des traitements symptomatiques permettent d’atténuer la douleur (antalgiques, opiacés, antidépresseurs, perfusions d’anesthésiques…), ce qui en fait une affection particulièrement redoutable. En France, 50 000 personnes seraient touchées. 


Source : JDF Santé