[Mis à jour le 20 décembre 2022 à 12h00] Après une accalmie de quelques semaines, l’épidémie de Covid est repartie à la hausse en France, avec un taux d’incidence, d’hospitalisation et de réanimation en augmentation, rapporte le bulletin de Santé publique France en date du 24 novembre 2022. Dans son avis du 16 décembre, le Covars, qui remplace le Conseil scientifique, évoque une « reprise active du Sars-Cov-2 », associée notamment à une augmentation de circulation du sous-variant BQ.1.1 issu du variant Omicron BA.5 responsable de la dernière « vague ». Ce variant BQ.1.1 est désormais majoritaire (environ 60% au niveau national), sans signal d’augmentation de pathogénicité, mais coexiste avec une persistance du variant antérieur BA.5. La situation épidémique de COVID-19 reste relativement comparable à celle des deux vagues précédentes, avec des signaux suggérant que le pic des infections pourrait être atteint, poursuit le Covars. Les spécialistes parlent d’une 9ème vague épidémique, en parallèle à une épidémie de bronchiolite et de grippe cet hiver. L’épidémie de Covid évolue par vagues. A date, 9 vagues sont enregistrées entre mars 2020 et l’hiver 2022, marquées par l’afflux de malades à l’hôpital et en soins intensifs. Retouren dates sur les différentes vagues de l’épidémie de Covid en 2020, 2021 et 2022.
9ème vague du Covid : automne-hiver 2022-2023
Après plusieurs semaine en baisse, les indicateurs hospitaliers ont augmenté dans la semaine du 14 au 20 novembre. Santé publique France parle donc d’une « une reprise de la circulation du SARS-CoV-2 sur le territoire national » et d’une « hausse des indicateurs hospitaliers » dans son bulletin du 24 novembre 2022. Une 9e vague sévit en France. Elle estmarquée par un taux d’incidence en augmentation, une hausse des taux de positivité et une reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques. Dans un avis publié le 16 décembre le Covars rapporte une reprise de l’épidémie en France, associée notamment à :
► L’augmentation de circulation du sous-variant BQ.1.1 issu du variant Omicron BA.5. Ce variant BQ.1.1 est désormais majoritaire (environ 60% au niveau national), sans signal d’augmentation de pathogénicité, mais coexiste avec une persistance du variant antérieur BA.5,
► L’augmentation des cas, observée dans tous les territoires y compris ultra-marins, avec des nombres de reproduction similaires à ceux observés lors des 3 dernières reprises épidémiques dues à BA.4 et BA.5
8ème vague : septembre-novembre 2022
Les spécialistes parlent plutôt d’un rebond de la 7e vague plutôt que d’une véritable 8e vague
Une 8ème vague épidémique a démarré en France en septembre 2022. Ce rebond d’incidence en métropole était lié à la reprise des contacts sociaux et la baisse brutale des températures (activités professionnelles, réouverture des écoles) après la pause estivale, a expliqué le Covars. Anne-Claude Crémieux, infectiologue interrogée au Journal du Dimanche indique qu’un « scénario de type endémique, avec de nouvelles vagues d’infections, plus marquées en automne ou en hiver comme pour la grippe ou d’autres virus respiratoires, semble (…) le plus probable« . « Cette 8e vague est faite du même variant que celui qui circulait pendant l’été, rappelle-t-elle cette fois au micro de France Inter le 10 octobre.Les spécialistes parlent plutôt d’un rebond de la 7e vague plutôt que d’une véritable 8e vague. Il faut se rappeler qu’on avait eu le même phénomène avec le variant delta l’année dernière. Il y avait eu un rebond également à l’automne 2021. » Cette vague, portée par les sous-variants d’OmicronBA4 et BA5a eu un retentissement hospitalier direct moins important que les vagues antérieures. Voici les prévisions rapportées par le Covars, saisi pour émettre ses hypothèses pour lutter contre la 8e vague de Covid
La 7ème vague épidémique de Covid a atteint son pic en juillet 2022 et a été portée par deux sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5. « Probablement grâce à leur capacité à échapper à une immunité acquise par une infection et/ou la vaccination, notamment si celle-ci a diminué avec le temps« , rapporte le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) dans un rapport du 13 mai. A la mi-juin, le nombre moyen de cas confirmé tournait autour de 40 000 par jour.
Certains épidémiologistes ont suggéré une 6e vague, fin mars 2022, avec un taux d’incidence et un nombre total de cas positifs qui remontaient. Néanmoins, cette vague était de moins grande ampleur que les vagues précédentes (voir la courbe ci-dessous). Selon les chiffres de Santé publique France, le nombre de cas a progressivement diminué autour du 5 avril jusqu’à atteindre un plateau d’environ 20 000 nouveaux cas par jour autour du 20 mai 2022. Fin mai, les contaminations ont commencé à repartir à la hausse. Le pic de la 6e vague était autour du 31 mars 2022.
Un pic correspond au moment qui précède l’infléchissement d’une courbe de cas, hospitalisations ou décès enregistrés chaque jour.
Un plateau désigne la stabilisation du nombre de nouveaux cas, d’hospitalisations ou de décès enregistrés chaque jour.
Une décrue signifie la baisse des nouvelles contaminations et des nouveaux décès enregistrés chaque jour.
5ème vague du Covid : novembre 2021 – février 2022
La cinquième vague de l’épidémie de COVID-19 a démarré début novembre2021. Le taux d’incidence a fortement augmenté et a dépassé le niveau atteint lors des vagues précédentes.Malgré la hausse de l’incidence observée dans toutes les classes d’âge au début de cette 5e vague, le virus semble avoir majoritairement circulé chez les plus jeunes. Cette vague d’abord véhiculée par le variant Delta, a été ensuite marquée par l’émergence d’un nouveau variant baptisé Omicron. Dans ce contexte inquiétant, le gouvernement a misé sur une campagne de rappel.Le taux d’incidence a atteint son point culminant vers le 24 janvier 2022 (avec 3 800 cas positifs pour 100 000 habitants). Le pic des hospitalisations a été atteint le 7 février 2022 avec plus de 33 000 personnes hospitalisées. Les courbes ont ensuite freiné vers la mi-février. En mars, on peut dire que la France est sortie de la 5e vague.
4ème vague de Covid : juillet-août 2021
Le 21 juillet 2021, le Premier ministre Jean Castex a confirmé sur TF1 que la France était entrée dans sa quatrième vague épidémique. A cette date la courbe des hospitalisations restait encore basse car on sait qu’il faut en moyenne 2 à 3 semaines pour que la hausse des cas se répercute sur le nombre de personnes hospitalisées. Le pic a été atteint à la mi-août. La généralisation du pass sanitaire a poussé les Français à aller se faire vacciner ce qui a permis de faire redescendre la courbe des hospitalisations. Le pic de la 4e vague a été atteint à la mi-août 2021 (vers le 12 août 2021)
3ème vague de Covid : mars-avril 2021
Après avoir connu une décrue à partir du 16 novembre 2020, l’épidémie est repartie à la hausse à la mi-mars 2021, avec une moyenne de nouveaux cas par jour de 50 000. « Oui la troisième vague est là et elle nous frappe durement »alertait le Premier Ministre, Jean Castex, devant l’Assemblée Nationale le 1er avril 2021.Lundi 29 mars 2021, le nombre de personnes en réanimation a dépassé celui du pic de la deuxième vague en automne. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis le 22 avril 2020. La situation sanitaire est particulièrement critique en Ile-de-France où les hôpitaux sont saturés. Le nombre d’admission en soins critiques le plus élevé est atteint le 12 avril 2021 avec 495 nouvelles admissions. Le pic de la 3e vague a été atteint le 12 avril 2021 pour les hospitalisations et le 13 avril 2021 pour les réanimations.
2ème vague de Covid : septembre – novembre 2020
Le Conseil scientifique a alerté début septembre 2020 de la survenue à la fin de ce même mois d’une deuxième vague épidémique. « La circulation du virus a repris pendant l’été 2020 sur l’ensemble du territoire français, notamment chez les jeunes adultes. Le nombre de cas diagnostiqués chaque jour a atteint les 10 000 au premier septembre« , expliquait-il dans une note du 26 octobre. Un tassement des chiffres a été observé lors de la seconde moitié du mois de septembre (en moyenne 15 000 nouvelles infections par jour). Dès le 1er octobre 2020, « on constate une remontée extrêmement rapide du nombre de nouveaux cas, qui fait suite à une baisse généralisée des températures (baisse atteignant 25°C pour les maximales par endroit) qui a débuté entre le 20 et le 25 septembre selon les régions« , poursuivait le Conseil Scientifique. L’épidémie a ensuite progressé en France pour atteindre à la mi-novembre [autour du 15 novembre] un nombre de personnes hospitalisées légèrement supérieur au pic de la mi-avril (environ 32 000 personnes hospitalisées chaque jour entre le 11 et le 20 novembre). A la mi-novembre, l’épidémie est en décrue. Le 14 décembre 2020, le nombre quotidien de nouveaux cas tourne aux alentours de 4 000. Le pic de la 2e vague a été atteint entre le 12 et le 19 novembre 2020.
1ère vague de Covid : mars – mai 2020
Depuis les premiers cas officiels enregistrés en France le 24 janvier 2020 par Santé publique France, les nombres de nouveaux cas et de nouveaux décès de Covid-19 ont augmenté de façon croissante jusqu’à la fin du mois de mars. Autrement dit de fin janvier à fin mars, la France était en phase ascendante. A partir du 3 avril 2020, l’impact de l’épidémie était majeur et « la France se situait dans une phase de haut plateau » indiquait Jérôme Salomon, directeur général de la santé le 10 avril. Le nombre de personnes hospitalisées a été le plus élevé le 14 avril (plus de 32 000) pour redescendre progressivement entre le 20 avril et début juin (autour de 15 000). Entre le 15 juin et le 20 septembre 2020, le nombre de patients hospitalisés s’est stabilisé autour de 5 000 et le nombre de personnes en réanimation autour de 400 : la France était alors dans une phase de bas plateau. Les chiffres ont commencé à ré-augmenter fin août, laissant présager le début d’une deuxième vague. Le pic de la première vague a eu lieu, selon les courbes, entre le 6 et le 10 avril 2020.
Courbe en cloche : caractéristique des maladies virales ?
Pour chacune des vagues, la courbe épidémique semble suivre la courbe en cloche (voir les courbes ci-dessus). La forme en cloche (aussi appelée courbede Gauss en mathématiques) est typique des courbes d’évolution d’une épidémie dite « par propagation », comme c’est le cas de la plupart des maladies à transmission interhumaine (maladies virales). Si on analyse la courbe épidémique d’une maladie virale, on remarque toujours une phase ascendante au début de l’épidémie, puis une forme de cloche qui correspond au pic épidémique, une stagnation du nombre de nouveaux cas et enfin, une phase descendante, où le nombre de cas diminue progressivement. Pour certains scientifiques, cette forme typique « en cloche » représente un indicateur qui annoncerait que le pic de l’épidémie a été atteint et que la maladie est dans une phase très décroissante.
Sources : Point épidémiologique Covid-19, Santé publique France // Courbes Géodès – Santé publique France (données hospitalières) // Note du Conseil Scientifique Covid-19 : une deuxième vague entraînant une situation sanitaire critique – 26 octobre 2020
Définition : c’est quoi le Syndrome de Klippel-Trenaunay ?
Aujourd’hui, lorsque l’on souhaite désigner du syndrome de Klippel-Trenaunay, on emploie, selon la classification de l’ISSVA (Société internationale d’étude des anomalies vasculaires (ISSVA)), le terme de malformation capillaro veino lymphatique (MCVL). « Il s’agit d’un syndrome combiné qui associe une malformation vasculaire à flux lent (capillaire, veineuse et/ou lymphatique), une hypo/hypertrophie osseuse en périmètre et en longueur et une hypo/hypertrophie des partie molles avec des variations du périmètre du membre atteint (par exemple en cas d’atteinte musculaire)« , explique le Dr Annouk Anne Bisdorff-Bresson, neuroradiologue. Dans ce cas, le membre atteint peut être alors un peu plus long et plus gros que du côté condro-latéral où il n’y a pas de malformation. L’atteinte existe dès la naissance et grandit progressivement avec l’enfant. « Le syndrome touche autant les hommes que les femmes et plutôt des sujets jeunes« , complète le Dr Yasmine Benshali, angiologue.
Quelle est la cause du Syndrome de Klippel-Trenaunay ?
Il s’agit de lésions congénitales bénignes. « L’enfant nait avec ces lésions (congénitales), mais elles ne sont pas héréditaires (c’est-à-dire transmises à sa descendance), poursuit le Dr Bisdorff-Bresson. Des mutations génétiques somatiques (existant dans le tissu malformatif atteint) ont été mis en évidence les dernières années dont la plupart sont des mutation Pik3 Ca« .
Quels sont les symptômes du Syndrome de Klippel-Trenaunay ?
Les symptômes diffèrent au cas par cas et selon l’extension. « Le phénotype (aspect extérieur) peut être variable selon le type de vaisseau atteint (capillaire, veineux ou lymphatique) et l’association ou non à une hyper/hypotrophie osseuse et/ou des tissus en profondeur (muscles par exemple)« , précise la neuroradiologue. « Si le patient présente 2 caractéristiques sur les 3 (angiome(s), hypertrophie des tissus mous et du tissu osseux ou dysplasie veineuse), on diagnostiquera un syndrome de Klippel-Trenaunay« , ajoute le Dr Benshali. La présence d’atteintes cutanées (également appelle « angiome » ou tâche vasculaire cutanée), qui correspondent à la participation « capillaires », peut être constatée dès la naissance. « Le syndrome de Klippel-Trenaunay (malformation capillaro-veino-lymphatique) peut être évoqué par les pédiatres en fonction de l’aspect clinique, c’est-à-dire selon qu’il existe ou non un envahissement des tissus en profondeur, et de l’aspect clinique spécifique« , reprend la neuroradiologue. Ce syndrome combiné bénin, grandit progressivement avec l’enfant. Le pédiatre peut ensuite adresser l’enfant, vers 4-5 ans, à un angiologue pour réaliser un échodoppler. « Cet examen permettra de rechercher des malformations veineuses sous-jacentes et d’évaluer l’existence du réseau veineux profond et superficiel ainsi que l’absence ou non d’envahissement des parties profondes, par exemple au niveau des muscles, détaille le Dr Annouk Anne Bisdorff-Bresson. Il permettra également de regarder si le système veineux profond est hypotrophique (réseau veineux partiellement perméable ou absent) ou hypertrophique (dysplasie veineuse hypertrophique) ». L’enfant peut également être orienté vers une Consultation multidisciplinaire « Anomalies vasculaires superficielles/Angiomes« . Dans tous les cas, la prise en charge multidisciplinaire (pédiatre, dermatologue, angiologue, radiologue, chirurgien…), est conseillée afin de définir ensemble de la stratégie thérapeutique à adopter.
Quelles sont les complications du Syndrome de Klippel-Trenaunay ?
Le syndrome de Klippel-Trenaunay (MCVL) peut avoir un impact sur la vie du patient, qu’il soit enfant ou adulte. Bien sûr, il faut adapter son mode de vie. La contention est indispensable et à porter le plus possible. « Toutefois chez un adolescent ceci peut être problématique, reprend le Dr Bisdorff-Bresson. Il est donc indispensable de lui expliquer qu’il a un « capital veineux » pour la vie et plus il le préserve tôt mieux il vivra avec sa « malformation » « . Les complications diffèrent d’un patient à un autre, selon l’atteinte :
veineuse (« on peut avoir des lésions suite à une stase veineuse par exemple des discolorations ou une souffrance cutanée »),
capillaire (érosions ou petites plaies au niveau de la peau…),
lymphatique (« présence de vésicules lymphatiques qui peuvent suinter ou présenter une porte d’entrée à d’éventuelles infections cutanéo-muqueuses« ).
Les patients qui présentent un syndrome de Klippel-Trenaunay (MCVL) ont une espérance de vie d’espérance comme celle de la population générale. Le patient apprend à vivre au mieux avec son syndrome. « Certaines patientes seront plus à surveiller pendant la grossesse notamment quand il existe un trouble de coagulation associé à leur malformation« . Dans certains cas, en présence d’une coagulopathie associée, celui-ci sera à surveiller pendant la grossesse un éventuel traitement anti-coagulant sera institué au cas par cas. « De même, la dysplasie peut toucher les muscles intra-abdominaux et pelviens ; ce qui constitue un risque thromboembolique à surveiller en cas de grossesse« , précise le Dr Benshali.
Quel est le traitement du Syndrome de Klippel-Trenaunay ?
La prise en charge thérapeutique repose essentiellement sur de la surveillance clinique simple (tous les 1 an à 1 an et demi). L’objectif est « d’expliquer ce syndrome et d’apprendre au patient à mieux vivre » avec cette pathologie qui est bénigne mais chronique. « Le port de la contention veineuse est indispensable, ainsi que l’activité sportive régulière et d’éviter la prise de poids inconsidérée« , insiste le Dr Annouk Anne Bisdorff- Bresson. En cas d’asymétrie de longueur de jambe >1,5 cm (mesurable à l’examen clinique et par radio-mensuration), le port des talonnettes de compensation (semelle ou externes) voire des semelles orthopédiques peuvent être conseillées. « Exceptionnellement une épiphysiodèse peut être indiquée (chirurgien orthopédique pédiatrique) : il s’agit d’interrompre le cartilage de croissance afin de limiter l’asymétrie de longueur« . Dans certains cas, « des embolisations, scléroses ou chirurgie exérèse des « veines marginales » (c’est à dire les veines dysplasiques surnuméraires) peuvent être proposées, ceci après une concertation multidisciplinaire ». Ces stratégies thérapeutiques sont prises en consultation pluridisciplinaire à partir de l’examen clinique et l’imagerie (échographie /cartographie de doppler, une phlébo-IRM, IRM…).
Merci au Dr Annouk Anne Bisdorff- Bresson, coordinatrice responsable de la Consultation Multidisciplinaire des Anomalies vasculaires du Service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière AP-HP et au Dr Yasmine Benshali, angiologue, à la Clinique du Parc à Castelnau le Lez (34).
Tous les ans, des personnes sont intoxiquées après avoir consommé des champignons non comestibles. »Plus d’une soixantaine de cas ont déjà recensés » alertait l’Agence Nationale de sécurité des médicaments (Anses) en septembre 2022, au début de la saison.En 2021, quatre personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique ; 1 269 intoxications ont été rapportées aux Centres antipoison ; 15 jeunes enfants ont été intoxiqués, l’un d’entre eux a dû bénéficier d’une greffe de foie.« Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité. » Conseils pratiques.
Combien d’intoxications de champignons en 2022 ?
Depuis le début du mois de septembre les intoxications rapportées aux Centres antipoison augmentent : plus d’une soixantaine de cas ont déjà recensés » a alerté l’Agence Nationale de sécurité des médicaments (Anses) dans un communiqué du 8 septembre 2022En 2021, quatre personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible de champignons avec une espèce toxique ; 1 269 intoxications ont été rapportées aux Centres antipoison ; 15 jeunes enfants ont été intoxiqués, l’un d’entre eux a dû bénéficier d’une greffe de foie.
Quelles précautions quand on ramasse les champignons ?
Ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin d’en permettre l’identification.
Ne pas cueillir les champignons près de sites potentiellement pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges).
Bien séparer par espèce les champignons récoltés pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles.
Déposer les champignonsséparément, dans une caisse ou un carton, mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement.
Ne pas consommer de champignon identifié au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.
Photographiez votre cueillette avant cuisson.
Ne jamais donner à manger de champignons à de jeunes enfants.
Après la cueillette :
Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés.
Bien se laver les mains après la récolte.
D’une manière générale, il faut consommer des champignons en petites quantités, bien cuits.
Ne jamais manger crus les champignons cueillis dans la nature.
Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
Le temps de cuisson des champignons varie en fonction des modes (20 à 30 minutes à la poêle, 15 minutes dans l’eau bouillante).
Que faire en cas de doute sur un champignon ?
Attention aux applications numériques qui proposent des systèmes de reconnaissance. Elles ne sont pas toujours fiables. Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie. L’association MycoFrance répertorie la liste des champignons toxiques et comestibles. L’Anses préconise de prendre une photo des champignons avant de les cuisiner : elle pourrait s’avérer utile en cas d’intoxication alimentaire. A noter que le pied de certains champignons n’est pas toujours comestible.
Comment conserver les champignons après la cueillette ?
Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d’autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.
Consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante (20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante) et ne jamais consommer des champignons sauvages crus.
Ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants. Veiller à ce qu’ils ne mettent pas à la bouche un champignon trouvé dans le jardin ou la cour de l’école.
Comment cuire ses champignons ?
Il faut consommer des champignons toujours bien cuits. Pour la préparation des champignons comestibles, une cuisson d’au moins 15 minutes est recommandée pour détruire les microorganismes et les parasites susceptibles de contaminer la cueillette ou la récolte. Tous les champignons au caractère de toxiques crus, c’est-à-dire comprenant une toxine thermolabile, doivent être cuits à la poêle pendant 20 à 30 minutes de manière à atteindre une température à cœur de 70°C ou à l’eau bouillante à 100°C pendant 15 minutes. Dans ce cas, il est recommandé de jeter l’eau de cuisson. Pour les consommateurs, il est préconisé de consommer le champignon en parfait état de fraicheur, et en quantité et fréquence raisonnable, de 150 à 200 grammes de champignons frais par adulte et par semaine.
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation.
Quels symptômes en cas d’intoxication ?
Les signes en cas d’intoxication peuvent être plus ou moins graves selon le type de champignon consommé et la quantité ingérée. Ce sont souvent des troubles digestifs (diarrhées, vomissements, nausées), parfois des tremblements, des vertiges, des troubles de la vue, des atteintes du foie pouvant être dans certains cas mortelles. « Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement« , indique l’Anses sur son site Internet.
Que faire en cas d’intoxication ?
Si vous constatez l’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes à la suite d’une consommation de champignons ramassés dans la nature, appelez immédiatement le 15 ou le 112 ou le centre antipoison le plus proche de chez vous. Il est très important de mentionner à votre interlocuteur que vous avez consommé des champignons, de préciser l’heure du dernier repas, l’heure de survenue des premiers signes ainsi que de décrire précisément les symptômes.
Deux réflexes : Photographiez votre cueillette avant cuisson ! La photo sera utile au toxicologue du centre antipoison en cas d’intoxication, pour vous orienter vers le traitement le plus adapté. Et conservez les restes de la cueillette pour permettre une meilleure identification de l’espèce.
Numéros des Centres Antipoison 24/24 – 7/7
ANGERS : 02 41 48 21 21
MARSEILLE : 04 91 75 25 25
BORDEAUX : 05 56 96 40 80
NANCY : 03 83 22 50 50
LILLE : 08 00 59 59 59
PARIS : 01 40 05 48 48
LYON : 04 72 11 69 11
TOULOUSE : 05 61 77 74 47
Sources :
La saison des champignons a commencé, soyez vigilants ! Anses, 8 septembre 2022
Liste de champignons de culture et sauvages comestibles établie à partir d’un avis de l’ANSES du 4 avril 2017
On parle d’une forme précoce de maladie de Parkinson quand les symptômes apparaissent avant l’âge de 50 ans, dès 40 ans par exemple. Parmi les premières manifestations de la maladie, on retrouve des signes moteurs comme une rigidité, des crampes, des douleurs aux vertèbres ou aux articulations, des tremblements, des troubles de la marche et un risque de chute plus fréquent. Chez les personnes jeunes, le diagnostic de la maladie de Parkinson est plus long et difficile à poser. Est-ce possible d’avoir la maladie de Parkinson jeune ? Quel âge en moyenne ? Comment débute la maladie chez les personnes jeunes ? Quelle est l’espérance de vie quand on a eu une maladie de Parkinson jeune ?
Est-ce possible d’avoir Parkinson jeune ?
Si la maladie de Parkinson se déclare généralement à partir de 60 ans, il est cependant possible d’en être atteint de façon précoce (avant 50 ans). Il s’agit d’une maladie dégénérative du cerveau souvent accompagnée de symptômes moteurs et non moteurs pouvant entraîner d’autres complications.
A quel âge apparaît une maladie de Parkinson précoce ?
« On considère qu’il s’agit d’une forme précoce dès l’âge de 40 ans. Il y a mêmes des cas qui apparaissent autour de 20 ans mais plus on descend en âge, plus c’est rare« , explique le Pr Luc Defebvre, neurologue au Centre Expert Parkinson de Lille.
Quels sont les symptômes d’une maladie de Parkinson précoce ?
Les symptômes d’une maladie de Parkinson précoce sont sensiblement les mêmes que pour une maladie de Parkinson contractée à la soixantaine. Le patient ressent ainsi :
Un symptôme moteur est cependant davantage aperçu chez les personnes jeunes : il s’agit de la dystonie, une position anormale d’un membre. « Le pied peut se tordre de façon douloureuse à la course à pied par exemple ».
La maladie de Parkinson entraîne également des symptômes non moteurs comme :
Une perte de motivation dans les activités quotidiennes.
Causes : pourquoi la maladie de Parkinson se déclenche-t-elle chez une personne jeune ?
« Dans 20 à 25% des cas, on remarque qu’il existe un terrain familial chez les personnes jeunes souffrant de la maladie de Parkinson. Les patients jeunes contractent donc plutôt des formes génétiques« , précise le Pr Defebvre.
Comment pose-t-on le diagnostic de Parkinson chez une personne jeune ?
Le diagnostic repose principalement sur les observations lors de l’examen clinique (tremblements, lenteur des gestes etc.). Un examen d’imagerie fonctionnelle permettant d’étudier le métabolisme du cerveau peut être proposé. « La scintigraphie cérébrale au Datscan ou le Pet-scan à la Fluro-dopa permettent de préciser le niveau de fixation de ces traceurs dans le cerveau. Si l’on constate une perte de fixation, cela signifie alors qu’il y a une perte de dopamine. » La dopamine est un neurotransmetteur utile dans le contrôle de fonctions comme les mouvements, la cognition ou même la motivation. « Cette dégénérescence des neurones à dopamine est assez systématique, surtout dans les cas de Parkinson précoces. » Un test génétique – pour confirmer ou non une origine familiale – et éventuellement une IRM encéphalique peuvent venir compléter le diagnostic afin d’éliminer d’autres maladies plus rares.
Traitement : comment soigner la maladie de Parkinson chez une personne jeune ?
Le traitement proposé dans la maladie de Parkinson a pour but de compenser la perte de dopamine dans le cerveau. Pour cela, les médecins prescrivent principalement de la L-DOPA par voie orale, un précurseur de la dopamine. Des agonistes dopaminergiques sont aussi proposés. Leur action est plus prolongée que la L-DOPA mais il faut cependant rester prudent car ce traitement comporte des effets secondaires potentiels sur le comportement et la vigilance. « On évite donc de proposer de très fortes doses dès le début du traitement pour éviter d’importants effets secondaires », alerte le Pr Defebvre. Ce dernier recommande également de pratiquer une activité physique et sportive régulière voire renforcée car cela permet de ralentir la progression de la maladie.
Quelle espérance de vie pour la forme précoce de la maladie de Parkinson ?
« L’espérance de vie des Parkinsoniens a largement progressé ces 20 dernières années, assure Luc Defebvre. Nous voyons régulièrement des patients dépasser l’âge de 80 ans. Mais il est très difficile d’estimer l’espérance de vie car chaque patient a son profil évolutif.«
Merci au Pr Luc Defebvre, responsable du service de Neurologie et Pathologie du Mouvement au CHU de Lille et Président du Collège des enseignants de neurologie.
[Mis à jour le 19 décembre 2022 à 17h44] Les vacances de Noël ont débuté dans un contexte de forte circulation épidémique, avec le cumul de trois épidémies : la grippe, le Covid-19, et la bronchiolite. Pour limiter notamment les conséquences de la 9e vague de Covid qui déferle sur la France en cette fin 2022, des conseils de « bon sens » perdurent pour les fêtes de fin d’année, même s’il n’y a plus de jauge de convives ou d’obligation concernant le vaccin ou le masque. Le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires (COVARS, instance qui a remplacé le Conseil Scientifique a émis des recommandations le 16 décembre 2022 « en prévision des prochaines fêtes de fin d’année, source d’importants brassages intergénérationnels en lieux clos« . Conseils de prévention, masque, dose de rappel, autotest… Le point sur les dernières recommandations.
Quels conseils de prévention pour passer des fêtes sereines ?
Pour éviter d’être porteur d’un virus et de contaminer ses proches, notamment les personnes les plus vulnérables, lors des réunions familiales et festives de fin d’années, il faut :
► S’assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel (et selon les cas la vaccination contre la grippe : les deux injections peuvent être pratiquées le même jour ou sans délai à respecter si elles ne se font pas le même jour)
► Renforcer les gestes barrières incluant le triptyque port du masque/hygiène et lavage des mains, notamment au moment de passer à table/aération des espaces clos
► Aérer régulièrement les pièces, en maintenant une fenêtre ou une porte ouverte au moins 10 minutes par heure ou en permanence si possible pendant l’événement.
► Faire particulièrement attention aux personnes âgées, fragiles ou non vaccinées
► En cas d’apparition de symptômes, il convient deconsulter prioritairement son médecin traitant, une maison ou un centre de santé.
► Si l’on est positif au Covid-19 ou cas contact, si l’on a des symptômes du Covid-19 ou de la grippe, même vacciné, il faut rester chez soi.
Faut-il porter un masque pendant les fêtes de fin d’année ?
À l’instar de François Braun, ministre de la Santé, le COVARS veut encourager les Français à porter le masque dans les lieux clos le plus possible. Ainsi, le port du masque n’est pas obligatoire mais recommandé, surtout quand la distanciation ne peut pas être respectée. Son port fait partie des gestes barrières. « De plus, le port du masque est nécessaire en cas de symptôme respiratoire, en particulier auprès des personnes vulnérables et dans les lieux publics« , recommande le Covars. « Le bénéfice » d’un port généralisé dans de tels lieux « porterait sur les trois épidémies en cours » (Covid, grippe, bronchiolite).
Faut-il faire un test avant les fêtes ?
« Afin de protéger les plus fragiles durant la période de fêtes, et en complément des messages sur la vaccination, une communication renforcée faisant la promotion de l’utilisation des autotests de dépistage COVID (en vente dans les pharmacies) pourrait renforcer le niveau d’appropriation de la gestion du risque par les Français. Cette démarche, avait déjà été utilisée et comprise par les familles en 2020 et 2021« , précise le Covars dans son document. Autrement dit, se faire tester n’est pas obligatoire pour se réunir pour les fêtes de fin d’année mais fortement recommandé si on ne veut pas prendre de risque. Par test PCR, test antigénique ou autotest, les Français sont invités à se faire tester le jour de l’événement ou la veille.
► En cas d’autotest positif, il faut rapidement réaliser un test de confirmation par RT-PCR ou test antigénique et prévenir les personnes avec lesquelles on a été en contact les jours précédents, pour qu’elles se testent et s’isolent dans l’attente du résultat, rappelle l’ARS des Pays de la Loire.
► En cas de résultat négatif avec un autotest, il faut rester prudent, car la fiabilité de ce type de test est moindre. Il est donc toujours possible que l’on soit porteur du virus et qu’on le transmette. C’est pourquoi il faut impérativement continuer à respecter les mesures barrières.
► Après les fêtes, on peut réaliser un auto-test de contrôle pour s’assurer que l’on n’a pas été contaminé par le Covid pendant les fêtes. En cas d’apparition de symptômes, il faut se faire tester (test RT-PCR ou antigénique) immédiatement. En cas de test positif, il faut prévenir immédiatement les personnes avec lesquelles on a été en contact lors des fêtes pour qu’elles s’isolent et se fassent tester.
Sources : Avis du 16 décembre 2022 du COVARS / Ministère de la Santé / ARS Pays de la Loire
Les mycoses sont des infections de la peau causées par la présence d’un champignon. Toutes les parties du corps y compris le cuir chevelu, les ongles et les poils peuvent être touchées par une mycose. La localisation au niveau des aisselles est loin d’être fréquente. En général, les lésions au niveau des aisselles ont un aspect clinique typique : lésions érythémateuses uni- ou bilatérales, le plus souvent prurigineuses et bien limitées. « Dans certains cas, l’aspect clinique peut être modifié du fait de l’humidité et de la macération dans cette zone. Une lichénification peut parfois apparaître dans un second temps, notamment du fait des démangeaisons et dues lésions de grattage« , souligne le Dr Françoise Foulet, dermatologue.
Quelles sont les causes d’une mycose sous les aisselles ?
La mycose sous les aisselles peut être due à la présence de champignons de type levures du genre Candida (Candida albicans) ou champignons filamenteux de type dermatophytes. Trois types de dermatophytes peuvent être observés : ► L’Epidermophyton flocosum est, responsable de l’atteinte des grands plis, mais est peu souvent isolé en culture ; ► Le Trichophyton rubrum peut également toucher cette zone mais il est en général le reflet d’une extension d’autres lésions notamment au niveau des pieds (pied de l’athlète, par exemple). « En effet, en l’absence de traitement antifongique ou en cas de mauvais diagnostic avec application de dermocorticoïdes, les lésions s’étendent et une dermatophytie profuse se développe« , ajoute-t-elle ; ► Trichophyton indotineae est un nouveau dermatophyte nouvellement décrit qui touche particulièrement les plis et la ceinture lombaire. « Initialement observé en Inde, il est en développement et émerge en Europe« . La particularité de ce dermatophyte est sa résistance aux traitements antifongiques et en particulier à la terbinafine.
Comment reconnaître une mycose sous les aisselles ?
À l’examen de l’aisselle, on observe, dans le cas de candidose, un fond du pli très érythémateux, avec un enduit blanchâtre et quelques fissurations. « Il y a en général en périphérie de l’aisselle de petites pustulettes très évocatrices de Candida qui vont confirmer le diagnostic », note le Dr Foulet. En cas de dermatophytie, les lésions sont annulaires et sont bien limitées.
Qui consulter en cas de mycose aux aisselles ?
Les médecins généralistes, dermatologues et mycologues peuvent prendre en charge cette pathologie. Il existe de nombreux diagnostics différentiels : eczéma atopique, eczéma allergique psoriasis des plis… Il est important de ne pas perdre de temps et de consulter très rapidement en cas de symptômes. En cas d’atteinte d’autres sites associés ou d’aspect atypique, il est conseillé de prescrire un prélèvement mycologique pour s’assurer du diagnostic. « Un cas particulier : si suspicion de T. indotineae, il faut consulter un dermatologue« , ajoute-t-elle.
Quel est le traitement d’une mycose sous les aisselles ?
Le traitement repose principalement sur l’application d’un antifongique local, quelle que soit la molécule, pour une durée d’un mois. En cas d’infection en parallèle d’autres zones du corps, elles devront également être traitées. Au quotidien, il est conseiller au patient atteint de mycose d’utiliser des crèmes plutôt que des lotions qui peuvent contenir de l’alcool et avoir un effet irritant. « Il ne faut pas non plus utiliser de poudre dans les plis car avec l’humidité, des agglomérats se forment et peuvent être source d’irritation et surtout diminuer l’efficacité du traitement« , conclut le Dr Foulet.
Merci au Dr Françoise Foulet, Unité de mycologie-parasitologie, Département prévention, diagnostic, traitement des infections, Hôpitaux universitaires Henri-Mondor (AP-HP), Créteil.