Un repas trop copieux : riche en sucre (surplus de chocolat), en graisses sans oublier l’alcool peut engendrer une « crise de foie » même si en réalité la crise de foie n’existe pas. C’est une expression typiquement française et inventée. Qu’est-ce qui provoque une crise de foie ? Que faire ? Comment la soigner et quels aliments manger après ?
C’est quoi une crise de foie ?
« Les troubles auxquels on attribue communément le terme de ‘crise de foie’ n’ontrien à voir avec le foie, mais plutôt avec l’estomac » explique le Dr Frédéric Cordet, hépato-gastro-entérologue. En fait, il s’agit généralement de symptômes « consécutifs à un remplissage de l’estomac plus important qu’habituellement, continue-t-il, parce qu’on a mangé plus et surtout, des aliments qui ralentissent la vidange gastrique, comme l’alcool, des produits gras, des plats en sauce, etc ». Ces symptômes peuvent aussi être consécutifs à la migraine. Ainsi ils surviendront chez les plus sensibles après avoir abusé de fromages, chocolat noir, vin blanc…
Quels sont les symptômes d’une crise de foie ?
Classiquement, les symptômes associés à une crise de foie comportent un mal de tête intense, « des nausées voire des vomissements, une pesanteur voire une douleur de la région épigastrique (« creux de l’estomac »), des remontées acides, ou des sensations de malaise liées à une importante distension de l’estomac », énumère le Dr Cordet. Non dangereux, ces symptômes peuvent toutefois être douloureux et gênants.
Des douleurs au foie signe de crise ?
Non, la « crise de foie » n’entraîne pas de douleurs au foie puisqu’elle n’a rien à voir avec le foie. Elle peut donner des maux de tête quand elle est liée à une migraine mais non des douleurs hépatiques. « Il y a d’authentiques maladies du foie qui occasionnent des douleurs, une perte d’appétit et d’autres symptômes, par exemple les hépatites mais cela n’a rien à voir avec les « crises de foie » qui sont des phénomènes transitoires et bénins » explique le Dr Carole Sereni dans le livre « Les mots de la migraine » avant d’ajouter que « la vésicule biliaire, distincte du foie, peut donner des crises douloureuses très intenses lorsqu’elle est le siège de calculs qui bloquent les voies biliaires, ce qu’on appelle la colique hépatique« .
Combien de temps dure une crise de foie ?
Après une crise de foie provoquée par un repas trop riche, il est conseillé de se mettre à la diète et de boire de l’eau. En général, les symptômes s’estompent rapidement et au bout de 24 heures, la crise de foie est passée.
« L’évolution est spontanément favorable »
Qu’est-ce qui provoque une crise de foie ?
Souvent liée à une consommation excessive de sucre (comme le chocolat !), la crise de foie est plus globalement provoquée par la prise d’un repas trop copieux et trop riche, associée à une consommation excessive d’alcool. Il n’est donc pas étonnant que de nombreuses crises de foie surviennent pendant les fêtes, notamment durant les repas familiaux de Noël. Elle peut aussi survenir chez les personnes migraineuses.
Comment différencier une crise de foie et une gastro-entérite ?
Attention à ne pas confondre la crise de foie avec une gastro-entérite. Si elle peut donner à peu près les mêmes symptômes, cette dernière est « une infection virale ou une intoxication alimentaire microbienne qui surviendra un peu à distance d’un repas non forcément abusif, parfois accompagnée de fièvre et de douleurs musculaires et qui va durer de 24 à 48 heures ». Mais crise de foie comme gastro-entérite connaissent de manière générale toutes deux une évolution favorable, le plus souvent spontanément.
Comment soigner une crise de foie ?
Inutile de consulter un médecin ou de prendre des médicaments en cas de crise de foie. Il suffit d’un peu de patience. « L’évolution va être spontanément favorable simplement avec une diète hydrique« , préconise le Dr Cordet. Boire de l’eau, des tisanes ou des bouillons semble être le meilleur (et l’unique) remède.
A éviter en cas de crise de foie
Le café.
Le tabac. Contrairement aux idées reçues, la cigarette n’aide pas à la digestion. Au contraire, fumer perturbe la digestion et favorise les remontées acides.
Il n’est pas conseillé de s’allonger en fin de repas, en pleine crise de foie, pour éviter l’apparition de remontées acides.
Que manger après une crise de foie ?
Après une crise de foie, évitez de manger à nouveau des aliments gras et riches. Pensez plutôt à déguster des légumes et des fruits, des protéines et des aliments à base de céréales complètes. Par ailleurs, prenez le temps de manger plus lentement, paisiblement et sans stress. Manger trop rapidement ne laisse pas le temps nécessaire à l’estomac de se rassasier et conduit à trop manger.
Merci au Dr Frédéric Cordet, hépato-gastro-entérologue.
Remède de nos grands-mères le citrate de bétaïne est LE médicament à avoir à la maison ou dans son sac quand on a du mal à digérer ! « Il est indiqué particulièrement en période de fêtes ou quand on mange un peu plus riche que d’habitude », indique le pharmacien Issam Bouha. Posologie.
Définition : qu’est-ce que le citrate de bétaïne ?
Le citrate de bétaïne est un médicament dont la substance active est extraite de la betterave. Il est indiqué en cas de troubles digestifs, de ballonnements ou d’inconfort intestinal. Ce médicament se présente sous la forme d‘un comprimé effervescent à dissoudre dans un demi verre d’eau, avant ou après un repas. Si cette spécialité d’automédication est en vente libre dans les pharmacies, elle n’est pour autant pas anodine, et il faut scrupuleusement respecter sa posologie et ses indications.
« Ce médicament est indiqué dans le traitement des troubles de la digestion de type lenteurs digestives ou ballonnements, précise Issam Bouha, pharmacien. Vous pouvez en prendre si vous ressentez un inconfort digestif ou si vous avez le ventre gonflé ». Selon l’Agence du médicament, la bétaïne intervient dans la synthèse des phospholipides (des lipides formés d’un glycérol lié à deux acides gras) qui ont une action sur la motricité gastrique. Autrement dit, la bétaïne favorise les mouvements du système digestif : ces contractions servent à mélanger les aliments contenus dans le tube digestif, à les casser et les briser en morceaux plus petits afin de mieux les digérer.
« Le citrate de bétaïne est indiqué particulièrement en période de fêtes ou quand on mange un peu plus riche que d’habitude, indique le pharmacien, Après un repas trop gras, le foie peut être surchargé en triglycérides ou en cholestérol. » C’est ce qu’on appelle « une crise de foie » dans la langue populaire française. Le citrate de bétaïne favorise la stimulation hépatique : il permet de stimuler la libération de la bile – un liquide sécrété par le foie qui favorise la digestion – de métaboliser les graisses en excès et donc de faciliter la digestion. Pendant la durée du traitement, il est conseillé de prendre des repas légers, d’éviter l’eau gazeuse et de supprimer alcool, plats épicés et tabac.
Après une soirée bien arrosée, il est possible de prendre un comprimé de citrate de bétaïne juste avant de se coucher. La substance active de ce médicament va permettre d’accélérer la dégradation des toxines – donc de l’alcool – par le foie et d’éviter qu’il ne soit transformé par des enzymes hépatiques en acétaldéhyde, une substance responsable des nausées et de la sensation de « gueule de bois« . Si le lendemain, vous n’allez pas mieux, vous pouvez reprendre un deuxième comprimé juste avant un déjeuner léger et pauvre en graisses. On rappelle qu’il est également important de bien s’hydrater afin d’éliminer plus rapidement l’acétaldéhyde et que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Quelle est la posologie du citrate de bétaïne ?
Une fois qu’on se sent mieux, il est conseillé d’arrêter le traitement.
Généralement, le citrate de bétaïne a un effet positif sur l’inconfort digestif dès le 1er ou le 2e jour de prise. Rassurez-vous, il y a rarement de cas de surdosage. « A ma connaissance, je n’ai jamais eu écho de cas de surdosage. Mais c’est sûr qu’il ne faut pas en abuser. Il faut respecter scrupuleusement ce qu’il y a d’indiqué sur la notice, à savoir un comprimé une à trois fois par jour sur une courte durée (2-3 jours), ainsi que les indications du pharmacien. Et une fois qu’on se sent mieux, il est conseillé d’arrêter le traitement. En revanche, si les symptômes persistent, il faut consulter un médecin« , précise Issam Bouha. Dans tous les cas, la durée du traitement est limitée à 7 jours. Si les symptômes persistent plus de 7 jours, il faut consulter un médecin.
Quelles sont les contre-indications ?
Cette spécialité est contre-indiquée :
Aux moins de 15 ans. « On évite d’administrer aux enfants des produits sur lesquels on n’a peu ou pas d’informations sur les risques de surdosage ou des effets secondaires« , précise notre interlocuteur.
Aux femmes enceintes lors du premier trimestre de grossesse.
Aux personnes allergiques ou hypersensibles à la substance active ou à l’un des composants contenus dans le citrate de bétaïne.
Aux personnes intolérantes au fructose ou en cas de malabsorption du glucose ou du galactose.
Peut-on en prendre du citrate de bétaïne enceinte ?
Le citrate de bétaïne est contre-indiqué aux femmes enceintes lors du premier trimestre de grossesse. Il n’existe actuellement pas de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du citrate de bétaïne lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Dans le doute, il est préférable de ne pas prendre du citrate de bétaïne pendant toute la grossesse et la période d’allaitement.
Quels sont les dangers et les effets secondaires du citrate de bétaïne ?
« Se diriger vers des médicaments qu’on a tous chez soi, comme le citrate de bétaïne, ne doit en aucun cas être systématique »
Comme tout médicament, des réactions allergiques peuvent survenir après la prise du citrate de bétaïne : boutons, démangeaisons ou rougeurs de la peau (urticaire allergique), gonflement du cou ou du visage (angioedème). En cas d’effets indésirables après la prise du médicament, consultez sans attendre un médecin ou un pharmacien. De la même façon, si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien afin d’éviter toute mauvaise interaction médicamenteuse.
Quelles précautions avant de prendre du citrate de bétaïne ?
Hors période de fête, un ventre gonflé, des ballonnements, une perte d’appétit et une absence de selles depuis 3-4 jours peuvent révéler un autre problème (candidose œsophagienne, maladie de Crohn, intestin irritable…) qu’un simple trouble digestif et nécessiter un traitement adapté. Dans ce cas, le citrate de bétaïne n’est absolument pas indiqué. « Ce médicament ne doit être administré qu’après un interrogatoire bien ciblé de la part du pharmacien(date des dernières selles, description des symptômes, état du transit, alimentation, antécédents médicaux…). Se diriger vers des médicaments qu’on a tous chez soi, comme le citrate de bétaïne, ne doit en aucun cas être systématique« , conclut le pharmacien.
Quels laboratoires fabriquent le citrate de bétaïne ?
En France, le citrate de bétaïne est commercialisé par deux laboratoires : Citrate de bétaïne UPSA® et Citrate de bétaïne Cristers®. Les Citrate de bétaïne Biogaran® et Mylan® ont été supprimées du marché.
Quel est le prix du citrate de bétaïne ?
Une boîte de 20 comprimés de citrate de bétaïne (deux étuis de 10 comprimés effervescents) coûte entre 3.50 euros et 4.95 euros. Ce médicament n’est pas remboursé par l’Assurance maladie.
Croiser les jambes est pour certaines personnes un réflexe en s’asseyant. Cette position très courante aurait une influence sur la posture, les muscles, les articulations et la circulation sanguine. Est-ce mauvais ? Est-ce que ça favorise le mal de dos ? L’apparition de varices? Expertise et conseils de Charlène Chéron, chiropracteur et du Dr Guillaume Stalnikiewicz, médecin vasculaire à Wambrechies (59).
Croiser les jambes a-t-il des conséquences sur notre anatomie ?
« Croiser les jambes peut impacter temporairement certaines de nos structures anatomiques car cela peut les comprimer, mais la décompression est immédiate lors du changement de position donc ce n’est généralement pas problématique« , souligne Charlène Chéron.
► D’un point de vue musculaire : « Certaines structures musculaires peuvent être raccourcies ou étirées quand les jambes sont croisées, par exemple quand on est assis avec la cheville sur le genou opposé cela entraîne un étirement de certains muscles fessiers. Cet étirement peut être perçu comme agréable, dans ce cas, il n’y a aucun problème, tient à rétablir notre experte. Il est cependant conseillé de changer de jambe afin d’étirer les structures de manières « symétriques ». » ► D’un point de vue articulaire : le fait de croiser les jambes entraîne une rotation de hanche externe importante (si la cheville est posée sur le genou opposé) ou à l’inverse une rotation interne (si le genou est posé sur l’autre). « A ce jour, il ne semble pas que cela ait une répercussion sur les structures articulaires. Cela n’est donc pas problématique sauf si ça entraîne des douleurs lors du changement de position ou lors du redressement« , poursuit-elle.
La position de jambes croisées ne convient pas si les symptômes suivants apparaissent :
Des engourdissements,
Des fourmillements,
Une sensation de peau cartonnée,
La peau qui change de couleur
Apparition de douleurs dans le dos, les fesses ou dans l’aine
Dans ce cas, on change de position : idéalement on pose les 2 pieds au sol, sinon on inverse les jambes croisées. Dans le cas où on a du mal à se relever après avoir croisé les jambes à cause d’une douleur dans l’aine ou dans la fesse, il est conseillé d’éviter de les croiser et éventuellement en cas de gêne persistante de consulter pour faire un bilan de hanche. Enfin, « si vous êtes capable de croiser une jambe mais pas l’autre, cela peut aussi être signe d’un dysfonctionnement de l’articulation de la hanche (= articulation coxo-fémorale), dans ce cas une consultation pour faire un bilan de hanche est là aussi indiquée« , conseille Charlène Chéron.
Quelles conséquences sur la circulation ? Un risque de mauvais retour veineux ?
« Quand on croise les jambes, on a l’un des deux genoux qui vient dans le creux de l’autre genou. Et derrière le genou, il y a un gros tuyau qui s’appelle la veine poplitée qui va être comprimée (elle est déjà comprimée quand on est en position assise). A terme, ça peut en effet avoir des impacts néfastes sur la circulation sanguine des membres inférieurs« , explique le Dr Stalnikiewicz. En cas d’antécédents de pathologies veineuses (thrombose veineuse profonde par exemple) il est conseillé d’éviter de croiser les jambes pour limiter le risque de compression. Même chose si on présente un oedème au niveau des membres inférieurs.
Croiser les jambes favorise-t-il les varices ?
« Il faudrait croiser les jambes de nombreuses heures par jour pour que des varices se forment« , répond d’emblée le Dr Stalnikiewicz. Si on croise les jambes 2 à 3 heures par jour, il n’y a pas de risque de varices.
Croiser les jambes favorise-t-il le mal de dos ?
Le mal de dos est multifactoriel. Autrement dit, de nombreux paramètres interviennent dans sa survenue : sédentarité, manque de sommeil, stress, génétique… « Le fait de croiser les jambes n’est pas un facteur de risque connu à ce jour. Néanmoins, si vous constatez que vous avez mal au dos après avoir eu les jambes croisées, dans ce cas il faut tout simplement éviter de le faire. De plus, si vous passez beaucoup de temps assis, il est conseillé de changer régulièrement de position pour éviter les douleurs de dos et de bouger pour se muscler le dos (un dos musclé réduit le risque de douleur)« , recommande notre experte en chiropraxie.
Quelles solutions si on n’arrive pas à ne pas croiser les jambes ?
« Alterner le croisement de jambes est un bon début, et évidemment changer régulièrement de position. Après si avoir les jambes croisées est agréable et n’entraîne aucun symptôme, il n’y a pas de raison valable d’arrêter« , conclut notre chiropracteur.
Merci au Dr Guillaume Stalnikiewicz, médecin vasculaire à Wambrechies (59) et Charlène Chéron, chiropracteur.
Les fêtes de fin d’année sont souvent une occasion de se retrouver avec ses proches, synonymes de moments de joie et d’épanouissement. Mais ce serait aussi la période – particulièrement entre le 25 décembre et le 7 janvier – pendant laquellele risque de faire une crise cardiaque serait plus élevé. Le 25 décembre serait précisément le jour auquel survient le plus de décès cardiaques dans l’année suivie du 26 décembre et du 1er janvier. C’est en tout cas le constat d’une étude menée par l’American Heart Association publiée le 30 novembre 2022.
Pourquoi ? Le stress, les excès alimentaires, l’alcool (généralement davantage consommé pendant les fêtes de fin d’année), la fatigue et le froid accentueraient les risques cardiovasculaires. « Les vacances sont une période occupée, souvent stressante, pour beaucoup d’entre nous. Les routines sont perturbées ; nous pouvons avoir tendance à manger et à boire plus, à faire moins d’exercice. Nous dormons trop peu et ressentons trop de stress. Nous pouvons également ne pas écouter notre corps ou prêter attention aux signes avant-coureurs, pensant qu’une visite chez le médecin peut attendre après la nouvelle année« , argue le Dr Mitchell Elkind, professeur de neurologie et directeur des sciences cliniques de l’American Heart Association. Selon l’étude, la mortalité cardiaque augmenterait de presque 5% pendant les vacances de fin d’année. La raison ? « Le risque d’infarctus augmente en fonction de facteurs cardiovasculaires dont nous sommes porteurs. À ces facteurs peuvent s’ajouter des événements déclencheurs : un stress important, qui peut être joyeux ou malheureux, mais aussi le grand froid ou des excès alimentaires » avait indiqué Gérard Helft, cardiologue et membre de la Fédération française de cardiologie à nos confrères de chez TF1.
« N’ignorez pas les signes avant-coureurs parce que vous ne voulez pas gâcher les vacances »
Pour les patients hospitalisés, la hausse des décès cardiaques pendant les fêtes de fin d’année est de 1,60%. « La recherche montre également que les plus fortes augmentations de ces décès par crise cardiaque pendant les vacances concernent les personnes qui ne sont pas hospitalisées. Cela souligne l’importance de reconnaître les symptômes et de rechercher des soins médicaux immédiats. N’ignorez pas les signes avant-coureurs d’une crise cardiaque parce que vous ne voulez pas gâcher les vacances, les conséquences pourraient être bien pires« , soutient le Dr Elkind.
Dans ce contexte, l’American Heart Association partage ses recommandations pour prévenir les accidents cardiaques et limiter les risques :
► Connaître les symptômes et agir vite. Ne pas attendre pour appeler les secours en cas de suspicion d’accident cardiaque. ► Célébrer avec modération : on peut manger sainement sans se priver. Ne pas oublier de surveiller votre consommation de sel. ► Consacrer du temps pour prendre soin de soi pendant les vacances. Réduire le stress lié aux vacances (organisation, cadeaux, familles…). ► Continuer à bouger : L’American Heart Association recommande au moins 150 minutes d’activité physique par semaine (ce qui représente 2h30) et ce nombre a tendance à diminuer pendant les vacances. ► Ne pas oublier de prendre ses médicaments : les vacances peuvent vous amener à oublier de prendre votre traitement, surtout si vous n’êtes pas chez vous.
Sources :
– Les vacances d’hiver entraînent plus de décès par crise cardiaque qu’à tout autre moment de l’année, American Heart Association, 30 novembre 2022
– La mortalité cardiaque est plus élevée autour de Noël et du Nouvel an qu’à tout autre moment, Circulation, American Heart Association, 13 décembre 2004
Définition : c’est quoi une radiographie du genou ?
Il s’agit d’un examen d’imagerie médicale qui utilise la technologie des rayons X. Le genou est placé devant une plaque sur laquelle l’image se forme grâce à ces rayons X envoyés par l’appareil de radiographie.
Indications : quand faire une radiographie du genou ?
Elle est principalement utilisée pour diagnostic :
Des anomalies de l’alignement des os : genou en varum ou en valgum
Des ostéochondromes
Comment faut-il s’habiller pour une radio du genou ? Faut-il se déshabiller ?
Vous devrez être jambe nue. En revanche, il vous sera possible de conserver vos vêtements du haut (tee-shirt, pull… sans paillettes) à la condition qu’ils ne descendent pas jusqu’au genou et ne gêne pas l’examen. Veillez à ce que vos sous-vêtement ne comportent pas d’éléments métalliques comme un petit bijou.
Comment se passe une radio du genou ?
La radiographie est réalisée dans un centre d’imagerie spécialisé. Elle est réalisée en position debout, dite « en charge ». Le manipulateur guide le patient dans les positions à adopter : de face, de profil… L’examen ne dure pas plus de 5 min et est totalement indolore. « Trois clichés sont réalisés, un cliché de face et de profil, et un cliché oblique genou plié permettant de voir l’articulation entre le fémur et la rotule« , précise le Dr. Ahmed Meziane, chirurgien orthopédique. Une fois la radiographie terminée, le radiologue rédige un compte-rendu qui vous sera remis avant votre départ.
Que peut-on voir sur une radio du genou ?
La radiographie permet l’analyse des os (tibia, péroné, fémur et rotule) à la recherche d’une fracture, ou d’une anomalie de leur structure, d’une calcification et de l’espace entre le tibia et le fémur, et entre le fémur et la rotule. « Cet espace qui apparait comme vide à la radio est en fait constitué de cartilage, précise le Dr. Meziane. La diminution de la taille de cet espace est le premier signe de l’arthrose« . En revanche, cet examen ne permet pas de visualiser le cartilage, les muscles et les ligaments.
A quoi sert une goniométrie ?
La goniométrie permet de mesurer l’alignement du fémur et du tibia, à l’aide des radiographies du genou. « Connaître le degré de la déviation des genoux permet de rechercher une déviation axiale et d’établir un diagnostic de genu valgum ou genu varum, indique le Dr. Meziane. Lors d’une intervention chirurgicale, ce bilan est effectué afin d’étudier les axes des membres inférieurs« . Une goniométrie permet également de vérifier l’efficacité d’une rééducation ou de prévoir les éventuelles corrections chirurgicales à effectuer.
Quand envisager une IRM après une radio du genou ?
Lorsque les radiographies du genou sont normales, il est nécessaire d’effectuer d’autres examens comme une IRM ou un arthroscanner par exemple afin de rechercher d’autres causes. « Ces examens permettent d’analyser les structures non osseuses, comme les ménisques, les ligaments, ou le cartilage de manière précise« , ajoute notre expert.
Quel est le prix d’une radio du genou et est-ce remboursé ?
Les tarifs varient entre 19,95 et 25,86 €. Lorsque l’examen est prescrit par un médecin, il est remboursé par la Sécurité Sociale. En cas de dépassement d’honoraire, une mutuelle santé peut prendre en charge la différence.
Merci au Dr. Ahmed Meziane, chirurgien orthopédique.
[Mis à jour le 22 décembre 2022 à 15h10] Les vacances de Noël ont débuté dans un contexte de forte circulation épidémique, avec le cumul de trois épidémies : la grippe, le Covid-19, et la bronchiolite. Pour limiter notamment les conséquences de la 9e vague de Covid qui déferle sur la France en cette fin 2022, des conseils de « bon sens » perdurent pour les fêtes de fin d’année, même s’il n’y a plus de jauge de convives ou d’obligation concernant le vaccin ou le masque. Le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires (COVARS, instance qui a remplacé le Conseil Scientifique a émis des recommandations le 16 décembre 2022 « en prévision des prochaines fêtes de fin d’année, source d’importants brassages intergénérationnels en lieux clos« . Conseils de prévention, masque, dose de rappel, autotest… Le point sur les dernières recommandations.
Quels conseils de prévention pour passer des fêtes sereines ?
Pour éviter d’être porteur d’un virus et de contaminer ses proches, notamment les personnes les plus vulnérables, lors des réunions familiales et festives de fin d’années, il faut :
► S’assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel (et selon les cas la vaccination contre la grippe : les deux injections peuvent être pratiquées le même jour ou sans délai à respecter si elles ne se font pas le même jour)
► Renforcer les gestes barrières incluant le triptyque port du masque/hygiène et lavage des mains, notamment au moment de passer à table/aération des espaces clos
► Aérer régulièrement les pièces, en maintenant une fenêtre ou une porte ouverte au moins 10 minutes par heure ou en permanence si possible pendant l’événement.
► Faire particulièrement attention aux personnes âgées, fragiles ou non vaccinées
► En cas d’apparition de symptômes, il convient deconsulter prioritairement son médecin traitant, une maison ou un centre de santé.
► Si l’on est positif au Covid-19 ou cas contact, si l’on a des symptômes du Covid-19 ou de la grippe, même vacciné, il faut rester chez soi.
Faut-il porter un masque pendant les fêtes de fin d’année ?
À l’instar de François Braun, ministre de la Santé, le COVARS veut encourager les Français à porter le masque dans les lieux clos le plus possible. Ainsi, le port du masque n’est pas obligatoire mais recommandé, surtout quand la distanciation ne peut pas être respectée. Son port fait partie des gestes barrières. « De plus, le port du masque est nécessaire en cas de symptôme respiratoire, en particulier auprès des personnes vulnérables et dans les lieux publics« , recommande le Covars. « Le bénéfice » d’un port généralisé dans de tels lieux « porterait sur les trois épidémies en cours » (Covid, grippe, bronchiolite).
Faut-il faire un test avant les fêtes ?
« Afin de protéger les plus fragiles durant la période de fêtes, et en complément des messages sur la vaccination, une communication renforcée faisant la promotion de l’utilisation des autotests de dépistage COVID (en vente dans les pharmacies) pourrait renforcer le niveau d’appropriation de la gestion du risque par les Français. Cette démarche, avait déjà été utilisée et comprise par les familles en 2020 et 2021« , précise le Covars dans son document. Autrement dit, se faire tester n’est pas obligatoire pour se réunir pour les fêtes de fin d’année mais fortement recommandé si on ne veut pas prendre de risque. Par test PCR, test antigénique ou autotest, les Français sont invités à se faire tester le jour de l’événement ou la veille.
► En cas d’autotest positif, il faut rapidement réaliser un test de confirmation par RT-PCR ou test antigénique et prévenir les personnes avec lesquelles on a été en contact les jours précédents, pour qu’elles se testent et s’isolent dans l’attente du résultat, rappelle l’ARS des Pays de la Loire.
► En cas de résultat négatif avec un autotest, il faut rester prudent, car la fiabilité de ce type de test est moindre. Il est donc toujours possible que l’on soit porteur du virus et qu’on le transmette. C’est pourquoi il faut impérativement continuer à respecter les mesures barrières.
► Après les fêtes, on peut réaliser un auto-test de contrôle pour s’assurer que l’on n’a pas été contaminé par le Covid pendant les fêtes. En cas d’apparition de symptômes, il faut se faire tester (test RT-PCR ou antigénique) immédiatement. En cas de test positif, il faut prévenir immédiatement les personnes avec lesquelles on a été en contact lors des fêtes pour qu’elles s’isolent et se fassent tester.
Sources : Avis du 16 décembre 2022 du COVARS / Ministère de la Santé / ARS Pays de la Loire