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Prime Macron 2023 : montant, date, pour qui ?

Prime Macron 2023 : montant, date, pour qui ?

[Mise à jour le 3 janvier 2023 à 11h03] La prime de partage de la valeur (PPV), ex-prime de pouvoir d’achat (PEPA), « prime Macron » ou encore « prime Covid » est toujours en vigueur en 2023 et exonérée d’impôt (jusqu’au 31 décembre). Elle reste au bon vouloir de l’employeur. Certains Français l’ont touchée sur le salaire de décembre 2022 ; d’autres pourront la voir sur celui de janvier, février ou les mois suivants. Cette prime ne doit pas être confondue avec la prime « Inflation » versée aux personnes bénéficiaires de minimals sociaux, aux étudiants boursiers, aux bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique, aux personnes âgées de plus de 65 ans et aux bénéficiaires de l’allocation de solidarité. Qui peut la toucher actuellement ? Quel montant ? Tout savoir sur la prime partage de la valeur ou PPV. 

C’est quoi la prime Macron ou de partage de la valeur ?

Le Gouvernement a mis en place par la loi n°2018-1213 du 24 décembre 2018 une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) (aussi appelée « prime Macron »), exonérée de tout prélèvement social ou fiscal dans la limite de 1 000 euros, pouvant être versée par les employeurs aux salariés les moins bien rémunérés. Cette prime a été aménagée et reconduite à deux reprises en 2020 et 2021. Cette prime est destinée à augmenter le pouvoir d’achat des salariés et vient s’ajouter à leur rémunération habituelle. Elle ne peut pas se substituer à cette rémunération ou à une autre prime qui serait due au(x) salarié(s) de l’entreprise. Elle a été reconduite en 2022 par la loi de finances rectificative publiée au Journal officiel le 20 juillet 2021 et en 2023 par la loi du 16 août 2022. Elle porte désormais le nom de « prime de partage de la valeur » ou PPV. Cette nouvelle prime de partage de la valeur, exonérée de toutes cotisations sociales patronales et salariales, peut être versée à l’ensemble des salariés en une ou plusieurs fois au cours de l’année civile, précise le gouvernement sur son site, pour un montant maximal de :

  • 3 000 euros dans toutes les entreprises, y compris celles du secteur public lorsqu’elles emploient des salariés de droit privé ;
  • 6 000 euros dans les entreprises de moins de 50 salariés qui ont signé un accord d’intéressement ou de participation et dans les entreprises de plus de 50 salariés, déjà soumises à la participation, qui ont signé un accord d’intéressement.

La prime est totalement exonérée des prélèvements sociaux et fiscaux jusqu’à fin 2023 lorsqu’elle est versée à des salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC. Elle sera assujettie à l’impôt à partir du 1er janvier 2024.

Le versement de la prime Macron est-il obligatoire ?

Non, le versement de la prime Macron ou « prime de partage de valeur » n’est pas obligatoire pour les employeurs. Comme le rappelle le ministère du Travail, « les employeurs ont la possibilité de verser à leur(s) salarié(s) une prime dite  » prime de partage de la valeur  » exonérée de toutes cotisations sociales à la charge du salarié et de l’employeur, ainsi que des autres taxes, contributions et participations dues sur le salaire » non une obligation. Les employeurs susceptibles de verser une prime de partage de la valeur à leurs salariés ou leurs agents sont :
l’ensemble des employeurs de droit privé, y compris les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles, professions libérales), les mutuelles, les associations ou les fondations, les syndicats, etc. (pour les entreprises de travail temporaire et les entreprises utilisatrices, voir également ci-après) ;
► les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) (ex. : RATP, INA, Opéra de Paris),
► les établissements publics administratifs (EPA) lorsqu’ils emploient du personnel de droit privé (ex. : agences régionales de santé – ARS –, Pôle emploi, Caisses nationales de sécurité sociale).
Le versement d’une prime de partage de la valeur peut intervenir quel que soit l’effectif salarié de l’entreprise.

La prime ne peut se substituer à aucun élément de rémunération.

Quelle est la date de versement de la prime de partage de la valeur ?

La nouvelle prime Macron ou « prime de partage de la valeur » a commencé à être versée le 1er juillet 2022. Son versement se poursuit en 2023. Elle peut être versée à l’ensemble des salariés en une ou plusieurs fois au cours de l’année civile, dans la limite d’une fois par trimestreLe versement de la prime de partage de la valeur doit obligatoirement apparaître sur une ligne – si possible spécifique en raison des exonérations associées – du bulletin de paie du (ou des) mois du versement.

Quel est le montant de la prime Macron ?

100 euros, 200 euros, 500 euros, 1000 euros, 1500 euros… en une ou plusieurs fois. Le montant de la prime Macron ou de « partage de la valeur » est fixé par l’employeur et ne peut dépasser les plafonds déterminés par le gouvernement (3000 à 6000 euros selon les cas, voir ci-dessous). « Son montant peut différer selon les bénéficiaires en fonction de la rémunération, du niveau de classification, de l’ancienneté dans l’entreprise, de la durée de présence effective pendant l’année écoulée ou de la durée de travail prévue au contrat de travail (hors congés payés, ndlr) » précise le texte définitif adopté par le Sénat. Selon le gouvernement, le montant moyen de la prime Macron versé aux salariés depuis 3 ans est de 500 euros.

    Quelles sont les conditions pour avoir la prime de partage de la valeur ? 

    Le versement de la prime Macron est au bon vouloir de l’employeur. Si l’employeur décide de la verser :  

    ► Elle bénéficie aux salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail, aux intérimaires mis à disposition de l’entreprise utilisatrice, aux agents publics relevant de l’établissement public ou aux travailleurs handicapés liés à un établissement ou service d’aide par le travail par un contrat de soutien et d’aide par le travail.

    ► Il peut s’agir de salariés en CDI, en CDD, à temps plein ou à temps partiel, de titulaires d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, de travailleurs handicapés liés à un ESAT par un contrat de soutien et d’aide par le travail.

    ► Elle ne peut se substituer à une augmentation de rémunération ou à une prime prévue par un accord salarial, le contrat de travail ou un usage en vigueur dans l’entreprise ou l’établissement public.

    ► Cette prime est exonérée d’impôt jusqu’à fin 2023 lorsqu’elle est versée à des salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC.

    Les intérimaires peuvent-ils percevoir la prime Macron ?

    La prime de partage de la valeur peut être versée aux intérimaires mis à disposition de l’entreprise utilisatrice. Lorsqu’une entreprise attribue la prime de partage de la valeur à ses salariés, elle doit en informer sans délai l’entreprise de travail temporaire dont relève le salarié mis à disposition. Cette dernière en informe sans délai le Comité social et économique (CSE), lorsqu’il existe. L’entreprise de travail temporaire verse la prime au salarié mis à disposition, selon les conditions et les modalités fixées par l’accord ou la décision de l’entreprise utilisatrice. La prime ainsi versée bénéficie de l’exonération fiscale aux mêmes conditions que les salariés permanents.

    La prime Macron est-elle imposable ?

    Conformément au projet de loi du pouvoir d’achat adopté au cours de l’été 2022, la prime Macron est totalement exonérée des prélèvements sociaux (CSG-CRDS) et fiscaux (impôt sur le revenu) jusqu’au 31 décembre 2023 lorsqu’elle est versée à des salariés dont la rémunération mensuelle est inférieure à 3 SMIC. À partir du 1er janvier 2024, elle sera assujettie :

    • pour les salariés à l’impôt sur le revenu et à la CSG-CRDS
    •  pour les employeurs au forfait social au taux de 20%, à l’exception des employeurs de moins de 250 salariés qui seront exonérés de cette contribution.

    Le salaire minimum de croissance ou SMIC a été revalorisé au 1er janvier 2023.

      Montant brut Montant net
    Smic horaire 11,27 € 8,92 €
    Smic mensuel 1 709,28 € 1 353,07 €
    Imposition de la prime de partage de la valeur
    Imposition de la prime de partage de la valeur © Code du Travail (Gouv)

    Quels sont les plafonds de la prime Macron ?

    Les plafonds de la nouvelle prime de partage de la valeur sont de : 

    • 3 000 euros dans toutes les entreprises, y compris celles du secteur public lorsqu’elles emploient des salariés de droit privé ;
    • 6 000 euros dans les entreprises de moins de 50 salariés qui ont signé un accord d’intéressement ou de participation et dans les entreprises de plus de 50 salariés, déjà soumises à la participation, qui ont signé un accord d’intéressement.

    Quelles seront les conditions de la prime Macron en 2024 ?

    La prime de partage de valeur continuera de s’appliquer après le 1er janvier 2024. Elle pourra toujours être versée à tous les salariés et restera exonérée de cotisations sociales. Elle sera en revanche comptabilisée dans les revenus imposables. Les montants maximum (3 000 ou 6 000 euros) resteront inchangés, ainsi que les conditions de versement (en une à quatre fois par année civile).

    Sources : Ministère du Travail / Ministère des Finances et de l’Economie / Gouvernement.fr / Legifrance / Urssaf


    Source : JDF Santé

Grippe : carte, épidémie 2023, souche, durée, symptômes

Grippe : carte, épidémie 2023, souche, durée, symptômes

[Mis à jour le 3 janvier 2023 à 10h57] L’épidémie de grippe est toujours en hausse en France en ce début d’année 2023. Santé publique France rapporte dans son bulletin du 28 décembre une « poursuite de l’augmentation des indicateurs de la grippe dans toutes les classes d’âge et une très forte augmentation des hospitalisations dans toutes les classes d’âges » en semaine 51 (19-25 décembre). Toutes les régions de France sont en phase épidémique. Les régions Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les régions les plus touchées.  « La grippe progresse fort. Et le système de santé est sous très forte tension. Je reste donc très vigilant« , alertait déjà François Braun, ministre de la Santé dans le Journal du Dimanche le 18 décembre. Dans ce contexte viral, la France doit « redoubler d’efforts » en terme de vaccination, estime l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le 5 décembre 2022. La menace d’une grippe saisonnière plus meurtrière que les années précédentes (elle était absente pendant l’hiver 2020-2021), et le risque de surmortalité lié aux co-infections virales, sont à craindre, rapporte l’Académie de Médecine. Il faut donc faire attention et absolument respecter les gestes barrières (masque, aération…). L’OMS recommande un taux de vaccination de 75%. D’autant que « nous n’avons pas eu de forte épidémie de grippe depuis deux ans et donc notre immunité globale contre la grippe s’est probablement amoindrie« , avait prévenu le Pr Brigitte Autran, présidente du Covars, le 4 octobre sur RMCQuels sont les symptômes de la grippe ? La période d’incubation ? La durée de la maladie ? Est-elle contagieuse ? Quels sont les traitements (naturels ou médicaments) pour guérir vite ? Quand se faire vacciner ? Notre dossier spécial sur la grippe.

Epidémie 2022-2023 : combien de cas de grippe en ce moment ?

Tous les indicateurs de la grippe sont en progression dans toutes les classes d’âge selon le bulletin de Santé publique France du 28 décembre 2022. Le taux d’incidence des consultations pour syndrome grippal pour 100 000 habitants est de 460, en forte augmentation par rapport à la semaine précédente (il était à 390, soit +29% de hausse). Cette tendance à la hausse était observée dans toutes les classes d’âge et le taux de consultation pour syndrome grippal était le plus important chez les 15-64 ans. Depuis le début de la surveillance (semaine 40) en métropole, 193 cas graves de grippe ont été admis en réanimation. Parmi eux, 16 avaient entre 0 et 4 ans, 16 entre 5 et 14 ans, 79 étaient âgés de 15 à 64 ans et 80 avaient 65 ans ou plus.

Carte de l’épidémie de grippe 

Selon Santé publique France, au 28 décembre 2022 :

  • Poursuite de l’augmentation des indicateurs de la grippe dans toutes les classes d’âge
  • Très forte augmentation des hospitalisations particulièrement chez les 15-64 ans
  • Toutes les régions métropolitaines en phase épidémique
  • Circulation majoritaire de virus A(H3N2)
  • En Outre-mer : GuadeloupeMartinique, Guyane, Mayotte et la Réunion en phase épidémique

Définition : c’est quoi une grippe ?

La grippe est une infection respiratoire aiguë, due à un virus Influenza, tandis qu’un syndrome grippal peut être dû à de nombreux autres virus respiratoires comme le rhinovirus, virus syncytial respiratoire, etc. Les virus grippaux se répartissent essentiellement entre deux types : A et B, se divisant eux même en deux sous-types (A(H3N2) et A(H1N1) pdm09) ou lignages (B/Victoria et B/Yamagata). Les virus grippaux de type A circulent chez de nombreuses espèces animales (canards, poulets, porcs, chevaux, phoques…). Les virus grippaux de type B circulent essentiellement chez l’Homme. Les virus A et B sont à l’origine des épidémies saisonnières chez l’Homme mais seuls les virus de type A ont été responsables de pandémies à ce jour, souligne Santé Publique France. En automne 2022, le virus A(H3N2) circule majoritairement en France. 

Schéma de la grippe (influenza)
Schéma de la grippe (influenza) © masia8 – 123RF

Quels sont les symptômes typiques de la grippe ?

Chaque année, les épidémies de grippe peuvent toucher toutes les tranches d’âge, mais les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de deux ans, les adultes de plus de 65 ans et les personnes atteintes de certaines maladies chroniques. Parmi les premiers symptômes de la grippe, on retrouve :

  • une grande fatigue,
  • des frissons même lorsque l’on n’a pas froid,
  • une toux sèche et douloureuse
  • puis vient la fièvre qui peut monter à plus de 39°c,
  • les courbatures,
  • les maux de tête…

Dans tous les cas, en cas d’aggravation brutale ou sans amélioration de l’état 72 h après les premiers symptômes, il faut absolument consulter un médecin.

Quand se faire vacciner contre la grippe ?

La vaccination est recommandée pour les personnes à risque et les professionnels de santé, et représente la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications. Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe. Inutile donc d’attendre les premiers froids ou le début de l’épidémie pour se faire vacciner. 

Quelle est la durée d’une grippe ?

Une grippe dure entre 3 et 7 jours (5 jours en moyenne).

Quel est le temps d’incubation d’une grippe ?

« Le temps d’incubation (délai qui s’écoule entre le moment de l’affection et l’apparition des symptômes) dure généralement entre 24 et 48 heures, mais il peut s’étendre à 72 heures, rappelle le Dr Parneix. Toutefois, le malade est contagieux, même avant l’apparition des symptômes et ce, pendant une période moyenne de 6 jours.« 

La grippe est-elle contagieuse ?

La grippe est une maladie contagieuse. Le malade peut la transmettre « même avant l’apparition des symptômes et pendant une période moyenne de 6 jours » rappelle notre interlocuteur.

Comment se transmet le virus de la grippe ?

Pour être contaminé par le virus de la grippe, il faut être en contact avec une personne déjà grippée. La contamination peut se faire de trois façons :

  • La première par voie aérienne : une personne malade projette des gouttelettes de salive dans l’air, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, prêts à être inhalés et à vous contaminer.
  • La seconde, par contact direct rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse.
  • Enfin, la contamination peut se faire par le contact avec des objets touchés par une personne malade, par exemple une poignée de porte ou un téléphone.

Comment éviter de contaminer les autres si on a la grippe ?

  • Tousser au pli du coude et se couvrir le nez lorsqu’on éternue,
  • Laver les mains avec du savon régulièrement dans la journée, notamment après vous être mouché, avoir toussé ou éternué.
  • Se moucher dans un mouchoir et le jeter ensuite à la poubelle, idéalement fermée avec un couvercle, 
  • Porter un masque chirurgical si l’on est malade et que l’on doit se rendre dans un lieu clos et public, cela empêche de contaminer les autres. 
  • Le gel hydroalcoolique est également pratique, mais à long terme, il peut dessécher les mains. 
  • Pensez enfin à aérer les pièces régulièrement, plusieurs fois par jour : vous supprimerez ainsi les virus stagnants dans l’air, par les éternuements et la respiration. 

Traitement : comment soigner une grippe ?

En cas de symptômes grippaux :

  • Consulter rapidement le médecin. Celui-ci pourra établir le diagnostic et vous prescrire les médicaments les plus adaptés.
  • Prendre du paracétamol pour faire baisser la fièvre, les douleurs et les courbatures.
  • La vitamine C est aussi parfois conseillée pour lutter contre la fatigue. De même, certains aliments sont particulièrement recommandés pour mieux combattre la fatigue.
  • Si besoin, on peut compléter par un décongestionnant nasal et un anti-tussif pour les toux sèches et rebelles.
  • Enfin, il faut boire abondamment et se reposer.
PAS D’ANTIBIOTIQUES !

« La grippe est due à un virus et les antibiotiques sont totalement inefficaces pour traiter les maladies virales, de plus ils pourraient détériorer les bonnes bactéries dont l’organisme a besoin pour se défendre de la maladie » rappelle le Dr Pierre Parneix. 

Quels sont les traitements naturels pour soulager une grippe ?

Ail, citron, miel, thym… Plusieurs solutions naturelles peuvent aider à booster les défenses immunitaires en prévention ou en traitement de la grippe.

Quels sont les chiffres de la dernière épidémie de grippe (2021) ?

D’après le point épidémiologique publié en octobre 2022 par Santé Publique France, les virus grippaux ont commencé à circuler en décembre 2021. L’épidémie a débuté en mars, atteint son pic au niveau national début avril et s’est terminée fin avril, soit 9 semaines d’épidémie. Aucune autre épidémie de grippe n’avait atteint son pic aussi tardivement au cours de la période 2009-2022. Une co-circulation des virus A(H3N2) et A(H1N1) a été observée, avec une diversité de souches virales détectées.  Son impact a été modéré en population générale, mais important chez les enfants de moins de 15 ans

Que faire si mon enfant attrape la grippe ?

Pour éviter que votre enfant ne contracte le virus de la grippe, il est important de lui apprendre à se moucher dans un mouchoir en papier à usage unique, à se couvrir le nez à la bouche lorsqu’ils éternuent ou qu’ils toussent. Dans tous les cas, consultez votre pédiatre afin qu’il puisse l’examiner et lui administrer, selon le cas, le traitement le plus adapté, notamment contre la fièvre.

Prévention : comment éviter d’attraper la grippe ? 

Pour limiter l’épidémie de grippe saisonnière, il est indispensable d’adopter au quotidien les gestes simples de prévention visant à limiter la circulation du virus de la grippe, notamment en collectivités et dans les transports en commun où il se transmet facilement. Pour l’entourage des personnes grippées, il est recommandé de respecter ces quelques règles d’hygiène :

  • Se laver les mains régulièrement et systématiquement après chaque sortie et chaque contact avec la personne malade.
  • Eviter les contacts rapprochés avec la personne grippée et en particulier si l’on est soi-même vulnérable ou « à risque » (femmes enceintes, seniors, personnes souffrant d’une maladie chronique ou immunodéficientes, jeunes enfants…)
  • Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, ou si vous ne pouvez pas faire autrement, avec une solution hydro-alcoolique, notamment après tout contact avec le malade et après chaque retour au domicile. 
  • Ne pas partager les objets comme les verres, les couverts et évidemment les brosses à dents.
  • Aérer son intérieur tous les jours entre 10 et 15 minutes pour renouveler l’air et éviter la prolifération des virus.
  • Nettoyer les nids à microbes comme les poignées de porte, les télécommandes, les écrans de téléphone…

Merci au Dr Pierre Parneix, médecin hygiéniste et praticien hospitalier en santé publique (CHU de Bordeaux).


    Source : JDF Santé

12 remèdes naturels contre la gastro-entérite

Le virus de la gastro vous a contaminé ? Diarrhée, nausées, vomissements… Tour des plantes recommandées en phytothérapie pour soulager ses symptômes, des huiles essentielles et des médicaments homéopathiques.

1. Une tisane au thym vulgaire

« Il est tout à fait recommandé de boire des tisanes pendant la gastro-entérite, ne serait-ce que pour lutter contre la déshydratation« , rappelle d’emblée Claire Saunier, sage-femme et titulaire du DU d’aromathérapie. Le thym va agir comme un désinfectant des voies digestives. Mettre 1 cuillère à soupe de plantes séchées dans une tasse d’eau chaude et laissez infuser 3 minutes.

2. Une tisane à la camomille romaine

La camomille va aider à calmer les intestins : elle diminue les vomissements et les spasmes intestinaux. Faites infuser 5 gr de camomille dans 200 ml d’eau pendant 10 minutes.

3. Une tisane de romarin

Le romarin (Rosmarinus officinalis) active les fonctions digestives, notamment la vésicule biliaire. Laissez infuser 5 gr de feuille de romarin dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes, filtrer puis boire 2 à 3 tasses par jour.

4. Une tisane de mélisse

La mélisse (Mélissa officinalis) a également des propriétés digestives réputées. Mettez 1 cuillère à soupe de feuilles de mélisse dans un litre d’eau, laissez bouillir 10 minutes

5. Le gingembre

Le gingembre (Zingiber officinale), sous forme de tisane, frais ou en pastilles, est reconnu pour soulager la nausée passagère. Mettez-en l’équivalent 1 cuillerée à café rase de gingembre en poudre dans une tasse d’eau bouillante. Couvrez et laissez infuser 10 minutes.

6. L’huile essentielle de Menthe Poivrée

L’HE de menthe poivrée (Mentha piperita) est très efficace pour lutter contre les vomissements et les baisses d’énergie. « Vous pouvez vous en servir en inhalation, aussi souvent que nécessaire pour lutter contre les nausées ou prendre une goutte sur un sucre pour éradiquer les nausées et les vomissements« , précise la spécialiste. Autre option : Déposez une goutte sur les tempes pour vous redonner de l’énergie et une goutte sur un sucre afin d’arrêter la nausée. Ne pas utiliser chez la femme enceinte, allaitante, les personnes âgées, les personnes épileptiques, asthmatique et l’enfant de moins de 7 ans

7. L’huile essentielle de Basilic Exotique

L’HE de basilic (Ocimum basilicum) intervient sur la digestion. Elle va permettre de rééquilibrer le système digestif pour éviter qu’il n’évacue trop vite son contenu. « Déposez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de Basilic dans une dizaine de gouttes d’huile essentielle (dilution à 10%). Masser le ventre avec le mélange dans le sens des aiguilles d’une montre pendant 5 minutes » propose Claire Saunier. Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 12 ans, femmes enceintes et allaitantes, personnes atteintes d’un cancer, personne souffrant de maladies dégénératives.

8. L’huile essentielle de Citron

L’HE de citron (Citrus limonum) peut être utilisée en olfaction aussi souvent que nécessaire pour lutter contre les nausées. Elle peut être utilisée même chez la femme enceinte (+ de 3 mois) et allaitante ainsi que chez l’enfant de plus de 6 ans.

9. Quels remèdes en homéopathie contre la gastro ?

L’homéopathie peut aider à soulager les symptômes de la gastro-entérite. On privilégie :

ARSENICUM ALBUM 9 CH en cas de selles irritantes nauséabondes, de douleurs abdominales brûlantes améliorées par les boissons chaudes : Prenez trois granules trois fois par jour.

NUX VOMICA 9CH en cas de vomissements qui soulagent : prenez 3 granules 3 fois par jour.

► IPECA 7CH en cas de vomissements avec spasmes violents sans soulagement après, de diarrhées verdâtres : prenez 3 granules, 3 à 4 fois par jour.

VERATRUM ALBUM 5 CH en cas de nausées accompagnées de vomissements, de diarrhées, malaise : Prenez 3 granules, 3 à 4 fois par jour.

CHINA 5CH en cas de diarrhées sans douleur avec beaucoup de gaz et de fatigue ; 3 granules 3 fois par jour

Dans tous les cas, diminuez le nombre de prise dès amélioration des symptômes jusqu’à l’arrêt des prises.

10. L’eau de cuisson du riz

Il est recommandé de manger du riz contre la diarrhée qui se manifeste souvent en cas de gastro-entérite. Ne jetez plus l’eau de cuisson ! Ce remède prisé des grands-mères permet de réhydrater sans causer de nausées ou de pesanteur abdominale : « Buvez un verre de cette boisson une fois par jour jusqu’à constater un soulagement », recommande notre interlocutrice.

11. Les probiotiques

Pré et probiotiques sont de précieux alliés pour la flore intestinale malmenée par le virus de la gastro. Les probiotiques apporteraient un soulagement sur la durée et l’intensité de la diarrhée. « Deux souches bactériennes Lactobacillus rhamnosus GG*et Lactobacillus casei sont particulièrement préconisées dans ce cas », indique notre spécialiste. A prendre pendant une dizaine de jours. Ils sont en vente libre en pharmacie.

12. Le charbon actif (ou « activé »)

Le charbon est un complément détoxifiant qui possède un haut pouvoir d’adsorption. L’objectif : se débarrasser des gaz et des flatulences désagréables, mais aussi d’aider le corps à se débarrasser des virus. A prendre à distance de toute autre médication.

Merci à Claire Saunier, sage-femme responsable d’unité de soins à l’Hôpital privé de l’Estuaire au Havre, titulaire du DU d’aromathérapie clinique et scientifique de l’université de Strasbourg et formée au sein de la fédération française des sociétés d’homéopathie


Source : JDF Santé

Gueule de bois : durée, remèdes, que faire pour la passer ?

Gueule de bois : durée, remèdes, que faire pour la passer ?

[Mise à jour le 1er janvier 2023 à 10h00] Magré vos bonnes résolutions, vous avez abusé de l’alcool hier soir ? Fait trop de mélanges ? Résultat : maux de tête, bouche pâteuse, vertiges, grande fatigue, nausées… Bref vous avez la gueule de bois ! Conseils pour la faire passer plus vite.

Définition : qu’est-ce qu’une gueule de bois ? 

Une gueule de bois est un terme populaire décrivant une série de symptômes désagréables ressentis au réveil après une ingestion massive d’alcool : maux de tête violents, bouche pâteuse, vertiges, grande fatigue, nausées et parfois vomissements. Elle est due à un dépassement des capacités du corps – et notamment du foie – lors de l’élimination de l’alcool par l’organisme. « Selon les scientifiques, elle se manifeste après avoir consommé une dose supérieure à 1,5 g d’alcool/kg« , souligne Sophie Hanania, naturopathe. Une personne atteinte par la gueule de bois a également très soif et pour cause : les capacités de l’organisme en matière d’élimination de l’alcool ont été dépassées du fait d’une absorption trop massive. Paracétamol, eau et… patience sont les remèdes contre la gueule de bois, auxquels on peut ajouter des antiémétiques contre les nausées et des antispasmodiques. Il convient aussi de manger léger.

Quels sont les symptômes d’une gueule de bois ? 

« Les symptômes de la gueule de bois vont varier selon chaque personne et la quantité d’alcool ingérée« , poursuit la naturopathe. Les plus courants sont :

  • Maux de tête (impression que les cheveux poussent à l’intérieur du crâne)
  • Nausées
  • Vomissements 
  • Maux de ventre et diarrhée
  • Fatigue et faiblesse importante
  • Tremblements
  • Mal être profond

Ces symptômes seraient dus à l’élimination de l’alcool par le foie. « Cette élimination entraîne la synthèse d’une substance : l’acétaldéhyde. Cette dernière serait à l’origine de ces symptômes. Elle est ensuite transformée en acétate par le foie puis éliminée« .

Quelle est la durée moyenne d’une gueule de bois ? 

La gueule de bois dure rarement plus d’une journée. Si les symptômes persistent le surlendemain, il est conseillé de consulter son médecin.

Quels sont les remèdes anti gueule de bois ? 

« La patience et l’eau restent les solutions les plus simples et à la portée de tous pour lutter contre la gueule de bois », rappelle la naturopathe. « Evidemment la consommation modérée d’alcool voire l’abstinence restent les meilleures des préventions. En soirée, alternez 2 verres d’eau (pour bien vous hydrater) pour 1 verre d’alcool et ne restez pas l’estomac vide : mangez ou au moins picorez ». Il existe aussi des méthodes naturelles pour venir à bout des gueules de bois et « soulager le foie perturbé par une consommation excessive d’alcool. Celle que je préconise est l’aromatologie ; l’utilisation des huiles essentielles« .

Menthe poivrée : par voie cutanée en massage lents sur les tempes pour soulager les migraines ; à raison d’une goutte d’huile essentielle pour 1 cuillère à café d’huile végétale (macadamia).
►  Pamplemousse : par voie orale ; excellente pour la digestion/le système digestif lorsqu’il y a eu des excès : à raison de 2 gouttes dans une cuillère à café d’huile, ou de miel ou sur un comprimé neutre 3 fois par jour pendant 5 à 7 jours.
►  Citron : par voie cutanée en massage sur le ventre au niveau du foie : un massage rapide suivi d’une bouillote chaude pendant 20 minutes. Attention, l’huile essentielle de citron est photosensibilisante donc pas d’utilisation avant une exposition au soleil, privilégiez donc cette utilisation en soirée ». « L’huile essentielle de citron bénéficie de propriétés hépato protectrices, décongestionnantes et dépuratives, intéressantes en cas de gueule de bois« , complète une pharmacienne du réseau Lafayette.

En revanche, évitez à tout prix l’aspirine (elle augmente la concentration de l’alcool dans le sang). « Quant au paracétamol, attention si votre foie est déjà très fatigué, poursuit la pharmacienne : celui-ci est transformé par le foie pour ensuite agir dans l’organisme et pourrait déclencher une hépatite médicamenteuse dans le cas d’un foie déjà très surchargé et sursollicité. Mon conseil : privilégiez l’ibuprofène si votre mal de tête ne passe pas ou, si vous êtes allergique, le paracétamol est alors indiqué sans dépasser les doses recommandées« . N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.

Que manger en cas de gueule de bois ? 

« L’alimentation est un pilier pour la santé, portez une attention toute particulière à ce que vous allez consommer lorsque votre organisme est fragilisé, recommande la spécialiste. Mangez léger la journée, idéalement des fruits et des légumes cuits, en évitant au maximum les protéines animales pendant 24 à 48h« . La naturopathe conseille :  « Débutez la journée avec ½ jus de citron pressé dans un verre d’eau tiède et mangez des crudités en prenant soin de bien mâcher, des carottes râpées avec un jus de citron par exemple. Consommez aussi des fruits cuits agrémentés de cannelle : une compote de pommes. Pommes et carottes représentent un combo gagnant pour chouchouter nos intestins mis à mal par nos excès… Si vous avez un extracteur de jus, vous pouvez aussi vous préparer un jus à base de fruits et légumes frais et de saison avec, par exemple : 2 carottes, ½ citron, 1 fenouil, 1 concombre, 2 pommes et un morceau de gingembre. Les jus de légumes en général sont riches en sels minéraux et par conséquent vivement recommandé pour aider l’organisme à lutter. Le soir, consommez un bouillon de légumes réalisés à partir des épluchures de légumes carotte, courgettes, avec des poireaux et oignons, quelques aromates comme, par exemple, 1 feuille de laurier, un bouquet garni, un clou de girofle « .
Evitez au maximum :

  • sel, car la consommation de sel majore la déshydratation ;
  • graisses et sucres, pour soulager le foie qui a déjà bien à faire avec l’épuration 

Que boire en cas de gueule de bois ?

« Préparez-vous une infusion de thym bien jaune (bien infusée) et buvez-en tout au long de la journée, conclut Sophie Hanania. Et buvez régulièrement de l’eau (1.5 litre minimum dans la journée) ».

Merci au réseau des Pharmacies Lafayette et à Sophie Hanania, naturopathe à Marseille et membre du réseau Médoucine, et créatrice des « Capsules Gourmandes ».


Source : JDF Santé

Apéritif sans alcool : bon ou mauvais pour la santé ?

Cocktail sans alcool ou « Mocktails », Rhum sans alcool, Gin sans alcool, vin sans alcool, bière sans alcool... Les apéritifs dits « sans alcool » florissent dans les rayons des supermarchés comme alternative aux boissons alcoolisées. Est-ce une bonne idée de les privilégier à une boisson alcoolisée ? Pour qui ces boissons sont-elles déconseillées ? A un jus d’orange ou un soda ? Contiennent-ils vraiment zéro alcool ? N’ont-ils pas de risque pour la santé ? Ne sont-ils pas trop concentrés en sucre ? Mise au point.

Quelle est la définition d’une boisson sans alcool ?

Les personnes qui ne doivent pas boire d’alcool, notamment les femmes enceintes doivent se méfier des boissons dites « sans alcool » car ces boissons n’en sont pas toujours totalement dépourvues. La Code de la Santé Publique définit les boissons sans alcool comme des boissons « ne comportant pas, à la suite d’un début de fermentation, de traces d’alcool supérieures à 1,2 degré« . Seules les boissons étiquetées 0,00% d’alcool n’en contiennent pas du tout. Les autres peuvent en contenir jusqu’à 1,2%.

Quel intérêt de boire des apéritifs sans alcool ?

« D’un point de vue strictement santé, il n’y a pas d’intérêt à boire des apéritifs sans alcool. Seule l’eau est une boisson avec un intérêt nutritif » indique d’emblée Déborah Ohana diététicienne nutritionniste. De manière générale, ces produits n’apportent pas de plus-value nutritionnelle, qui plus est, ils sont souvent chargés en additifs alimentaires. « Le seul réel bénéfice est la réduction de la consommation d’alcool, si c’est la raison pour laquelle le consommateur choisit ces alternatives » précise notre interlocutrice. En effet, l’alcool augmente le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires au contraire de ces apéritifs sans alcool (à condition qu’il soit vraiment sans alcool). On note également un avantage en termes de comportement« L’alcool crée une addiction alors que les boissons, mêmes sucrées, non. Après, il faut faire attention et ne pas se dire je ne bois pas d’alcool donc je sur-compense en quantité exagérée avec ces alternatives pour rechercher la satisfaction. Cela reste néfaste pour la santé car ces boissons sont riches en sucre«  note la diététicienne nutritionniste.

Ces boissons sont-elles autorisées aux personnes dépendantes à l’alcool ?

« Nous déconseillons les apéritifs dits sans alcool et pas seulement les bières qui contiennent un petit pourcentage d’alcool. Dans le cerveau d’une personne qui a été atteinte de la maladie d’alcool, l’addiction est gravée. Le risque de consommer ces apéritifs réside dans le fait que ces boissons ressemblent énormément à l’alternative alcoolisée : le goût, le pack de la bouteille… Aujourd’hui certaines bouteilles de champagne sans alcool sont identiques à celles de la version alcoolisée. Le problème, c’est que la consommation de ces apéritifs ne provoquent pas « l’effet » de l’alcool et pas de libération de dopamine. Le risque est de ressentir le manque puisque l’effet est absent et de replonger. Nous avons de nombreux témoignages de gens à qui c’est arrivé. Plus la boisson est proche de son homologue alcoolisé, plus on l’évite ! » préconise Yves Daubannay, Président de l’Association Stop Addiction Alcool. Il conseille de choisir plutôt une boisson sans connotation d’alcool comme un soda par exemple. « Ces apéritifs sans alcool sont sponsorisées par les marques qui vendent de l’alcool avec des publicités agressives terribles pour les anciens alcooliques » explique notre interlocuteur. Enfin, ces boissons sont souvent rangées à proximité des apéritifs alcoolisés et le fait d’aller dans ces rayons présente une tentation. Ces apéritifs présentent un réel danger et non une alternative pour les personnes qui sont en sevrage.

Que valent les apéritifs sans alcool et sans sucre ?

Parmi les apéritifs sans alcool, certains mettent en avant « zéro » sous-entendu « zéro sucre » mais attention ! Mieux vaut préférer les boissons classiques avec du sucre plutôt que celles qui jouent sur le marketing « santé » en remplaçant le sucre par des édulcorants. La présence d’édulcorants est précisée sur l’étiquette. « Ils ont un impact plus important sur le microbiote que le sucre » prévient Déborah Ohana.

Les apéritifs sans alcool sont-ils moins sucrés que les autres ? 

Les cocktails à base de rhum, de whisky, le vin blanc moelleux… sont des boissons très sucrées. « Les apéritifs sans alcool, selon leur composition, seront potentiellement moins sucrés. Mais il faut regarder les additifs et édulcorants sur les étiquettes » défend la diététicienne nutritionniste.

Font-ils moins grossir que les autres ?

« Les apéritifs sans alcool ou les boissons alcoolisées ne font pas grossir en soi, cela dépend de l’alimentation globale » rappelle Déborah Ohana. Mais il est vrai que les boissons sans alcool peuvent participer à moins faire grossir que celles qui en contiennent car l’alcool modifie les perceptions et ressentis corporels, notamment en termes de faim. « L’alcool affame alors que ce type de boisson non » note l’experte. Néanmoins, un apéritif sans alcool sera toujours plus calorique qu’un fruit frais pressé ou qu’une eau pétillante avec une rondelle de citron… 

« Il faut toujours lire les étiquettes »

Le vin sans alcool bon ou mauvais ?

Le « vin sans alcool » est constitué, après sa fermentation alcoolique, grâce à un processus de désalcoolisation totale ou partielle définis dans la règlementation vinicole au niveau européen. Il peut contenir jusqu’à 1.2% d’alcool.  « Ils doivent être commercialisés avec une mention reprenant le nom de la catégorie vitivinicole (vin) suivie des termes « désalcoolisé » ou « partiellement désalcoolisé » indique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Ils peuvent être rangés dans la catégorie des vins. D’autres boissons sont élaborées à partir de jus de raisin aromatisé pour imiter le goût du vin. Ce sont des boissons sans alcool non des « vins sans alcool ». Ces produits ne peuvent pas être placés dans le rayon des produits vinicoles. « Le vin est riche en polyphénols antioxydants donc les alternatives sans alcool qui conservent les polyphénols peuvent présenter un intérêt. Après, tout dépend de ce qui est ajouté en termes de sucres et d’additifs. Il faut toujours lire les étiquettes quand on cherche à prendre soin de sa santé ! » insiste notre interlocutrice.

La bière sans alcool bonne ou mauvaise ?

La bière sans alcool est une bière qui doit contenir moins de 1.2% d’alcool comme le précise la loi. La bière est fermentée ce qui participe à améliorer le microbiote intestinal donc en retirant l’alcool, cette boisson peut présenter cet avantage pour la santé. « Après, tout dépend de ce qui est ajouté en termes de sucres et d’additifs. Il faut toujours lire les étiquettes quand on cherche à prendre soin de sa santé ! » rappelle encore l’experte. Pour les personnes qui ont souffert (ou souffre) d’une addiction à l’école, la bière sans alcool est déconseillée.

Merci à Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste et à Yves Daubannay, Président de l’Association Stop Addiction Alcool.


Source : JDF Santé

Qu'est-ce que la psychologie ?

Qu'est-ce que la psychologie ?

Définition : qu’est-ce que la psychologie ?

« La psychologie est une discipline des sciences humaines et sociales, au même titre que la sociologie ou l’histoire » définit Marjorie Roques, Professeur des Universités en Psychopathologie Clinique, Co-directrice du département de psychologie, Co-responsable de la mention Master de psychologie, à l’Université de Bourgogne (UB). Le mot psychologie vient du grec psukhe (qui signifie l’âme ou l’esprit) et logos (qui signifie langage, raison, science, discours ordonné). « La psychologie a pour objectif la compréhension de l’être humain dans sa complexité, dans des situations à caractère traumatique ou du quotidien » informe Marjorie Roques.

Qu’est-ce qu’on étudie en psychologie ? 

La psychologie peut être définie comme l’étude scientifique du comportement des êtres humains et de leurs processus mentaux. « Elle vise à étudier les comportements et le psychisme, sur un continuum allant du normal au pathologique » explique notre experte.

Quels sont les différents types de psychologie ? 

La psychologie se caractérise par une très grande diversité. Il existe ainsi plusieurs grands domaines : la psychopathologie, la neuropsychologie, la psychologie cognitive, la psychologie sociale, la psychologie clinique, la psychologie de la santé, la psychologie du travail, la psychologie du sport. « Chaque domaine de la psychologie se centre préférentiellement sur un aspect du fonctionnement humain » explique Marjorie Roques. La psychologie cognitive cherche à comprendre les processus cognitifs (ou mécanismes ou opérations mentales) nécessaires pour réaliser de nombreuses activités intellectuelles. « La psychologie clinique tient compte des processus inconscients, la neuropsychologie étudie davantage les processus neurologiques impliqués dans la maladie » explique notre spécialiste. « La plupart des licences de psychologie en France offrent de se former à ces différentes spécialités » précise-t-elle.

Quels sont les métiers de la psychologie ?

La licence de psychologie n’a pas de visée professionnalisante et les étudiants qui ont suivi ce cursus peuvent passer les concours pour devenir enseignant ou éducateur spécialisé par exemple. Les étudiants qui ont un master de psychologie et donc le titre de psychologie exercent dans les domaines de la santé, de la justice, de la recherche, de l’éducation, de la précarité ou de l’ingénierie sociale. On trouve des psychologues dans les établissements de santé (hôpital, EHPAD par exemple), dans la police judiciaire, les services de protection de l’enfance, dans les établissements scolaires (psychologues de l’Education Nationale ) etc.

Merci à Marjorie Roques, Professeur des Universités en Psychopathologie Clinique, Co-directrice du département de psychologie, Co-responsable de la mention Master de psychologie, à l’Université de Bourgogne (UB).


Source : JDF Santé