En France, près de 15 millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle, estime la Fédération française de Cardiologie. Une personne sur cinq n’est pas traitée et une personne sur deux parmi celles qui sont traitées n’atteignent pas l’objectif de 140/90 mmHg. Pourtant, l’hypertension artérielle représente le premier facteur de risque d’accident vasculaire. Qu’est-ce qu’une tension artérielle normale ? Elevée ? Basse ? Quelles normes selon l’âge ? Que faire pour baisser sa tension ? Au contraire, l’augmenter ? Définition et tableaux de mesures.
Définition : qu’est-ce que la tension artérielle ?
La pression (ou tension) artérielle correspond à la pression exercée par le sang, pompé par le cœur, contre les parois des artères. La pression artérielle est définie comme une force qui permet de faire circuler le sang à travers tous les organes. Elle est déterminée par deux valeurs la pression artérielle systolique, valeur la plus élevée et la pression artérielle diastolique, la moins élevée. Les valeurs de pression artérielle sont indiquées par deux nombres dont l’unité est le millimètre de mercure (mmHg). Pour faire simple :
→ Le chiffre du haut (le plus élevé) est la pression du sang lorsque le cœur se contracte = pression ou tension systolique
→ Le chiffre du bas (le moins élevé) est la pression du sang dans les artères quand le cœur se relâche = pression ou tension diastolique
C’est quoi la tension artérielle systolique ?
La pression artérielle systolique, correspond à la valeur de la pression artérielle au cours de la contraction ventriculaire cardiaque, ou systole. C’est la pression présente dans les vaisseaux au moment où le cœur se contracte. La pression systolique correspond à la valeur la plus haute : par exemple, pour une tension artérielle de 13/8, il s’agit du chiffre 13.
C’est quoi la tension artérielle diastolique ?
La pression artérielle diastolique correspond à la valeur de la pression artérielle au moment de la de la relaxation ventriculaire cardiaque ou diastole. Cette pression est celle qui existe dans les artères entre 2 contractions cardiaques, pendant la phase de relâchement et de remplissage du cœur. La pression diastolique correspond au chiffre le plus bas. Par exemple, pour une tension artérielle de 13/8, il s’agit du chiffre 8.
C’est quoi une tension artérielle normale selon l’âge ?
La pression artérielle est dite normale lorsqu’elle est inférieure à 14,5/9 ou 145/90 mmHg et supérieure à 10/7 ou 100mmHg /7mmHg.
La tension artérielle est en moyenne plus élevée chez l’homme que chez la femme jusqu’à la période de la ménopause, ce qui s’inverse ensuite.
La tension artérielle augmente avec l’âge, en fonction de l’élasticité des artères.
Il existe des variations « physiologiques de la tension artérielle ». Elle augmente dans les situations de stress puis diminue lorsque le calme revient. En début de grossesse, la tension artérielle diminue pour retrouver des chiffres normaux en fin de grossesse. La tension artérielle diminue pendant les phases de repos. Le bruit peut augmenter la pression artérielle. L’activité physique ou le sport: le cœur augmente son débit lors d’un effort provoquant une élévation de la tension artérielle. La tension artérielle diminue pendant le sommeil. L’effet « blouse blanche » correspond à l’élévation de la tension artérielle provoquée par le stress d’une consultation médicale à la vue d’une blouse blanche.
Quelle est la tension normale chez l’homme ?
Valeurs moyennes de la tension artérielle systolique
Âge
Tension (en mmHg)
20-29 ans
107
30 – 39 ans
111
40 à 49 ans
115
50 – 59 ans
118
60-69 ans
120
70 -79 ans
123
Valeurs moyennes de la tension artérielle diastolique
Âge
Tension (en mmHg)
20-29 ans
69
30 – 39 ans
74
40 à 49 ans
77
50 – 59 ans
78
60-69 ans
75
70 -79 ans
70
Quelle est la tension normale chez la femme ?
Valeurs moyennes de la tension artérielle systolique
Âge
Tension (en mmHg)
20-29 ans
101
30 – 39 ans
105
40 à 49 ans
108
50 – 59 ans
116
60-69 ans
120
70 -79 ans
128
Valeurs moyennes de la tension artérielle diastolique
Âge
Tension (en mmHg)
20-29 ans
66
30 – 39 ans
69
40 à 49 ans
70
50 – 59 ans
72
60-69 ans
71
70 -79 ans
70
Comment lire les chiffres d’une tension artérielle ?
La tension artérielle se décompose en deux valeurs : la tension artérielle systolique (chiffre du haut : SYS sur le tensiomètre) et la tension artérielle diastolique (chiffre du bas : DIA sur le tensiomètre).
La tension systolique ne doit pas dépasser 140 (ou 14 si le chiffre est exprimé en cmHg). Dans notre exemple (à droite), la tension systolique est de 117 mmHg ou 11.7 cmHg. La tension est parfaitement dans les normes.
La tension diastolique ne doit pas dépasser les 90 mmHg ou 9 cmHg. Dans notre exemple, la tension diastolique est de 72 mmHg ou 7.2 cmHg. La tension est parfaitement dans les normes.
Dans cet exemple, la tension du patient est de 11.7/7.2
Certains tensiomètres (comme celui sur l’image à droite) donnent aussi le nombre de pulsations par minute (troisième chiffre). Cela n’entre pas en compte pour le calcul de la tension artérielle.
Que veut dire mmhg ?
L’abréviation mmHg signifie millimètre (mm) de mercure (Hg du latin Hydrargyrum). Cette unité de mesure est utilisée pour mesurer la pression artérielle sanguine (1 mmHg équivaut à 0,00133 bar). Les chiffres fournis par le médecin après une prise de tension sont exprimés en mmHg. Lorsque le thérapeute indique 12/8 par exemple, cela signifie que la pression artérielle systolique (lors de la contraction du cœur) était de 120 mmHg et la pression artérielle diastolique (lors du relâchement du cœur) de 80 mmHg.
Tension artérielle basse (hypotension) : le signe de quoi ?
Une tension artérielle trop basse, c’est-à-dire correspondant à une baisse de la tension artérielle en dessous 90 mm Hg pour le maxima, est appelée hypotension. On parle d’hypotension orthostatique lorsque la tension chute de plus de 2 mmHg au passage de la position couchée à la position debout. Les symptômes de l’hypotension sont représentés par :
Tension artérielle élevée (hypertension) : le signe de quoi ?
L’hypertension artérielle est définit comme une pression artérielle augmentée de manière chronique. La pression artérielle systolique ne doit pas dépasser une valeur de 14.5. La pression artérielle diastolique ne doit pas dépasser une valeur de 9. Le terme d’hypertension artérielle correspond à une valeur de tension artérielle supérieure à 14.5/9.La grande majorité des personnes présentant une hypertension artérielle ignorent qu’elles en sont atteintes car l’hypertension artérielle évolue souvent de manière asymptomatique. L’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente et en représente le facteur de risque le plus important de pathologies vasculaires. En cas d’hypertension artérielle, lorsque la tension est trop élevée, le cœur doit alors fournir plus d’efforts. Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité en France. L’idée de surveiller sa tension artérielle est encore insuffisamment ancrée dans l’esprit d’un grand nombre de personnes.
Un patient est considéré comme hypertendu si, au cours de trois visites dans un intervalle de trois à six mois, une mesure de la tension artérielle effectuée à 2 reprises donne des résultats supérieurs ou égaux à 145 mmHg pour la pression systolique et/ou des résultats supérieurs ou égaux à 90 mmHg pour la pression diastolique. La consommation de réglisse ou de boissons en contenant peut augmenter la pression artérielle. Le surpoids et l’obésité peuvent augmenter la tension artérielle. Des apports alimentaires trop riches en sel peuvent augmenter les chiffres de la tension.
Comment prend-on la mesure de la tension artérielle ?
La pression artérielle se mesure soit de manière électronique soit manuellement avec un brassard et un stéthoscope (méthode la plus fiable). Le brassard est gonflé au niveau du bras jusqu’à obtenir l’occlusion artérielle et dégonflé progressivement. Les premiers battements entendus correspondent à la pression artérielle systolique et lorsque ceux-ci s’assourdissent, le chiffre lu sur le manomètre correspond à la pression diastolique.
Traitements : que faire et quand consulter ?
Il est nécessaire de faire surveiller régulièrement sa tension artérielle car son augmentation peut être asymptomatique
Il est nécessaire de faire surveiller régulièrement sa tension artérielle car son augmentation peut être asymptomatique. Lorsque des symptômes apparaissent tels que des céphalées, des saignements de nez, des vertiges ou une fatigue inhabituelle, la recherche d’une hypertension artérielle est nécessaire. De nombreuses classes thérapeutiques existent pour stabiliser la tension artérielle. Les médicaments sont choisi en fonction de la cause (qui doit être recherchée), de la tolérance et du degré d’hypertension. Des mesures hygiéno-diététiques et une auto-mesure régulière de la pression artérielle sont proposées en complément du traitement. En cas d’hypotension, on conseille une bonne hydratation et certains médicaments permettent d’augmenter la tension pour la faire revenir dans des valeurs normales.
Sur le forum santé : les discussions au sujet de la tension artérielle
Saignement, douleur… Le premier rapport sexuel, celui où on dit « perdre sa virginité » peut être redouté pour ces effets qui varient selon les femmes mais peuvent survenir. Pourquoi peut-on avoir mal ? A cause de la déchirure de l’hymen ? Est-ce obligatoire ? Explications et conseils du Dr François-Xavier Aubriot, gynécologue.
L’hymen est une très fine membrane qui obture partiellement l’orifice du vagin. Il n’a aucune fonction physiologique. A chaque femme son hymen puisque sa taille et sa forme dépendent de chaque femme. L’hymen peut se rompre lors du premier rapport sexuel mais ce n’est pas toujours le cas.
« Une petite douleur peut se déclarer pendant le premier rapport sexuel. Cela dépend surtout du partenaire, de comment il s’y prend et si c’est son premier rapport sexuel à lui aussi », précise le Dr François-Xavier Aubriot, gynécologue. La douleur peut être liée à un manque de lubrification au niveau du vagin, parce qu’il n’y a pas eu assez de préliminaires, parce que la femme est stressée… En fonction des femmes, le déchirement de l’hymen peut aussi être plus ou moins douloureux lors du premier rapport sexuel.
Cette douleur n’est pas systématique, chaque rapport sexuel est unique et chaque femme est différente. A cause d’une pénétration un peu maladroite, une douleur est possible.
Pour éviter la douleur pendant le premier rapport sexuel, certaines solutions existent. « Le plus important c’est de ne pas négliger les préliminaires et d’appréhender ce moment avec douceur. Les partenaires doivent privilégier le dialogue. Lors de ce premier rapport sexuel, il peut être nécessaire d’utiliser des lubrifiants pour faciliter la pénétration. Certaines femmes souffrent également de sécheresse vaginale ce qui rend ce moment douloureux. Il est primordial que cette première relation se déroule bien », détaille le Dr Aubriot. Le gynécologue rappelle également l’importance de se protéger et de porter un préservatif.
La douleur après un premier rapport sexuel n’est pas anormale, elle est ressentie par de nombreuses femmes. Souvent, elle est liée au stress de la femme qui contracte le muscle de son vagin lors de la pénétration. Cependant, si la douleur continue lors des rapports sexuels suivants il ne faut pas hésiter à en parler avec son gynécologue.
Les hommes ne ressentent pas de douleur lors de leur premier rapport sexuel. Cependant, ils peuvent avoir certaines difficultés à conserver leur érection et peuvent éjaculer rapidement.
Certaines femmes ressentent des douleurs lors de leur premier rapport sexuel après leur accouchement. Là encore, pas de généralité. « La douleur dépend du périnée de chaque femme, de la cicatrice et de la présence d’une épisiotomie. Une mauvaise cicatrisation ou une cicatrisation non terminée peut causer des douleurs lors des relations sexuelles. Il est nécessaire d’attendre que la cicatrisation des sutures soit terminée. Pour les patientes qui ont accouché avec une césarienne, aucune douleur n’est ressenti lors des rapports », explique le Dr Aubriot. Pour retrouver une sexualité épanouie après un accouchement, le plus important reste de prendre son temps, de dialoguer avec son compagnon et de ne pas se mettre la pression.
Merci au Dr François-Xavier Aubriot, gynécologue et auteur du livre L’Endométriose (aux éditions Mango) et Désir d’enfants, 100 conseils essentiels.
En cas de fuite de gaz, il y a un risque d’explosion de gaz. Concrètement, un gaz est explosif dès lors qu’il est sous pression, il devient inflammable et ses produits de combustion peuvent être toxiques et mortels, d’où l’intérêt de s’en protéger. Quand un gaz peut-il exploser ? Dans une maison ? Comment éviter une explosion de gaz ? Que faire si ça arrive ? S’il y a des victimes ?
Dans quel cas un gaz peut-il exploser dans une maison ?
« Comme tous les gaz inflammables, le gaz naturel a ce qu’on appelle « une plage d’explosivité ». Autrement dit, s’il y a une fuite de gaz (due à une chaudière, à une bouteille de gaz butane défectueuse ou la vétusté d’un bâtiment), que le gaz se trouve dans une bonne proportion avec de l’air et qu’il y a une mise à feu de manière fortuite (ou intentionnelle), comme un enclenchement du chauffage, il y a un risque d’explosion. Pour connaitre ce domaine d’explosibilité et prévenir le risque d’explosion, il faut disposer d’un explosimètre (en dotation chez les sapeurs-pompiers, les gaziers et professionnels du gaz)« , détaille le Capitaine Vincent Lombart, sapeur-pompier et ancien pompier de Paris.Un gaz qui s’accumule dans un espace confiné comme une cave, des habitations ou des égouts peut donc provoquer d’importantes explosions. « Concernant les interventions pour fuite de gaz, le risque d’explosion est toujours pris très au sérieux par les sapeurs-pompiers , mais malgré cela il arrive encore trop souvent des accidents liés aux explosions (on se souvient de l’explosion à Paris rue de Tréviseen janvier 2019 qui a fait 4 morts et une soixantaine de blessés). Il s’agit d’une explosion de bouteilles de gaz domestique dans un bon nombre de d’incendie« .
Quels sont les dangers d’une explosion de gaz ?
Une explosion de gaz peut provoquer :
Un incendie
Une intoxication aux produits de combustion qui peuvent être toxiques
Une projection de débris
Des brûlures
Que faire en cas d’explosion de gaz dans une maison ?
En cas de fuite de gaz ou d’odeur anormale de gaz suggérant une fuite de gaz (reconnaissable par l’odeur de soufre ou d’œuf pourri), il convient de :
Eteindre ou de ne pas allumer une cigarette
Ne pas activer ou ne pas désactiver les appareils ou interrupteurs pouvant produire une étincelle (sonnette, interrupteur de lumière, téléphone portable ou tout autre appareil électrique…)
Aérer le lieu autant que possible
Si possible, couper le gaz ou actionner la vanne de coupure d’alimentation du bâtiment
Evacuer les lieux dans le calme , appeler les secours et attendre que les secours donnent le droit d’entrer à nouveau dans le local
Avant toute remise en marche de l’installation, appeler un professionnel du gaz pour la vérifier.
« Lorsque que les sapeurs-pompiers interviennent sur des fuites de gaz enflammées, on peut remarquer qu’ils n’éteignent pas la fuite de gaz en feu mais l’arrosent avec des lances à eau tout ce qui peut brûler à proximité ; cette manœuvre qui peut paraitre absurde aux néophytes a pour but d’éviter de se retrouver avec du gaz et un risque d’explosion (tant que le gaz brîle, il n’y a pas de risque d’explosion). La finalité de l’opération étant de trouver le barrage de gaz et procéder à la coupure, manœuvre réalisée de paire avec le service d’urgence GRDF (gaz réseau de distribution France) qui maîtrise la connaissance du réseau et les organes de fermeture«
Que faire s’il y a une victime dans une explosion de gaz ?
S’il y a une victime, il faut agir de manière responsable en veillant à sa propre sécurité :
Dégager la victime vers un local ventilé en prenant soin de ne pas provoquer une étincelle
Évacuer la zone et empêcher son accès
Appeler les secours en composant le 18 ou le 112 depuis la zone non dangereuse pour ne pas créer d’étincelle.
Prévention : comment éviter une explosion de gaz ?
► Lors d’une fuite de gaz il est impératif de ne toucher aucun appareil, installation électrique ou tout objet pouvant produire une flamme (allumette, ascenseur, disjoncteur, ordinateur portable, prise électrique, sonnerie, téléphone, interrupteur, lampe de poche, briquet…).
► Vérifier et entretenir régulièrement les installations de gaz du logement
► Ventiler et entretenir les ventilations
► Suivre l’évolution de la réglementation en vigueur
Merci au Capitaine Vincent Lombart, sapeur-pompier et ancien pompier de Paris.
[Mise à jour le 6 janvier 2023 à 14h35] Parmi les huiles essentielles à avoir la maison l’hiver, celle de ravintsara est incontournable. En diffusion pour purifier l’air, en inhalation pour déboucher le nez ou encore contre la grippe, elle dispose de nombreux bienfaits santé. Voici comment l’utiliser et les précautions à respecter car les huiles essentielles ne sont jamais anodines.
Définition et origines du ravintsara
Le ravintsara ou ravintsare, ne doit pas être confondu avec le ravensara. Le ravintsara est un camphrier originaire de Chine s’est implanté sur l’île de Madagascar depuis plusieurs siècles. Il est entré dans la pharmacopée traditionnelle malgache et baptisé ravintsara « feuille bonne à tout » pour ses usages médicinaux multiples. Sa culture et son acclimatation au sol malgache ont depuis modifié sa composition chimique. Sa haute teneur en camphre a laissé la place au 1,8 cinéole, qui n’est autre que l’eucalyptol. Il est toujours largement utilisé pour lutter contre les maladies virales, certains troubles respiratoires ou comme décontractant musculaire. Il produit une huile essentielle à l’odeur fraîche et intense, aux notes épicées semblables au camphre.
Nom latin du ravintsara
Le ravintsara s’appelle en latin Cinnamomum camphora cineoliferum.
Quels sont les bienfaits du ravintsara ?
L’huile essentielle de ravintsara est une huile particulièrement recommandée pour :
Comment utiliser l’huile essentielle de ravintsara en cas de rhume ?
Rhume, nez qui coule mais aussi bronchite, sinusite et otite : « Ces troubles fréquents en hiver tirent bon avantage des propriétés anti-infectieuses, anti-inflammatoires, immunostimulantes, expectorantes de l’huile essentielle de ravintsara« , détaille Amélie Mounier, naturopathe.
► En inhalation : 5 gouttes d’HE de ravintsara dans un bol d’eau fumante, à respirer la tête penchée au-dessus, sous une serviette, yeux fermés, durant 1 à 10 minutes, trois fois par jour.
► Sur la peau en cas de rhinite, rhinopharyngite et toux grasse : Diluer 3-4 gouttes d’HE de ravintsara dans 1 cuillère à café d’huile végétale de votre choix et appliquer ou masser le long de la colonne vertébrale et les voûtes plantaires. Répéter 3 à 4 fois par jour.
► Ou par voie orale : 1 à 2 gouttes d’HE de ravintsara dans 1 cuillère à café de miel ou sur un cachet neutre par voie orale, 3 fois par jour en cas de rhinite, rhinopharyngite, toux grasse. Pas plus de 5 jours d’affilée, prévient la naturopathe, et si les symptômes persistent, consulter un médecin.
Comment utiliser le ravintsara en cas de grippe ?
Les propriétés anti virales de l’HE de ravintsara ont été mises en évidence par le Dr Anne-Marie Giraud-Robert en 2005 dans la prise en charge des hépatites virales notamment. L’HE agit en atténuant l’activité inflammatoire sur la sphère ORL, permettant ainsi de booster la résistance aux virus. Elle aide aussi à lutter contre la fatigue physique causée par la grippe : « Les propriétés neurotoniques, rééquilibrantes du système nerveux de l’HE de ravintsara sont appropriées en cas de fatigue physique, mentale et en période de convalescence.
► Sur la peau s’il y a des symptômes de rhume, une toux toux grasse : Diluer 3-4 gouttes d’HE de ravintsara dans 1 cuillère à café d’huile végétale de votre choix et appliquer ou masser le long de la colonne vertébrale et les voûtes plantaires. Répéter 3 à 4 fois par jour.
► Contre la fatigue : « L’HE de ravintsara peut être utilisée en olfaction (respirer directement au flacon), en massage (appliquer 2-3 gouttes dans un peu d’huile végétale sur le plexus solaire) ou encore en diffusion« , indique la naturopathe. 15 gouttes d’HE de ravintsara dans le diffuseur, durant 10 à 20 minutes permettent d’assainir l’air intérieur du logement et lutter contre la propagation des virus hivernaux.
► En prévention ; le matin avant de sortir, appliquer 1 à 2 gouttes d’HE de ravintsara pure ou diluée dans un peu d’huile végétale sur le creux interne des poignets, les frotter l’un contre l’autre et ensuite respirer profondément. Uniquement pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans.
Utilisation de l’huile essentielle de ravintsara en inhalation
5 gouttes d’HE de ravintsara dans un bol d’eau fumante, à respirer la tête penchée au dessus, sous une serviette, yeux fermés, durant 1 à 10 minutes, trois fois par jour, en cas de sinusite ou de nez qui coule et dès les premiers symptômes.
Utilisation de l’huile essentielle de ravintsara en diffusion
15 gouttes d’HE de ravintsara dans le diffuseur, durant 10 à 20 minutes permettent d’assainir l’air intérieur du logement et lutter contre la propagation des virus hivernaux. Mais « attention la diffusion d’huile essentielle ne se fait jamais en présence directe d’enfants, de femmes enceintes ou d’animaux. Il faut également toujours bien aérer la pièce après, pendant environ 10 min« , prévient la naturopathe.
Utilisation sur la peau
Diluer 3-4 gouttes d’HE de ravintsara dans 1 cuillère à café d’huile végétale de votre choix et appliquer ou masser le long de la colonne vertébrale et les voûtes plantaires. Répéter 3 à 4 fois par jour en cas de rhinite, rhinopharyngite et toux grasse.
En prévention pendant les périodes froides, le matin avant de sortir, appliquer 1 à 2 gouttes d’HE de ravintsara pure ou diluée dans un peu d’huile végétale sur le creux interne des poignets, les frotter l’un contre l’autre et ensuite respirer profondément. Uniquement pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans.
Utilisation par voie interne (à avaler)
1 à 2 gouttes d’HE de ravintsara dans 1 cuillère à café de miel ou sur un cachet neutre par voie orale, 3 fois par jour en cas de rhinite, rhinopharyngite, toux grasse. Pas plus de 5 jours d’affilée, prévient la naturopathe, et si les symptômes persistent, consulter un médecin.
A partir de quel âge peut-on utiliser le ravintsara ?
L’huile essentielle de ravintsara est contre-indiquée chez les enfants de moins de 3 ans. A partir de cet âge, elle peut être utilisée, sauf si l’enfant présente une sensibilité aux huiles essentielles riches en eucalyptol. Dans tous les cas, veillez à bien respecter les précautions d’emploi et demandez conseil à un médecin ou à un pharmacien.
Utilisation pendant la grossesse, l’allaitement
L’huile essentielle de ravintsara est déconseillée pendant les 3 premiers mois de la grossesse, et durant l’allaitement sans avis médical.
Utilisation chez le bébé et l’enfant
Avant l’âge de 12 ans, l’huile essentielle de ravintsara ne doit pas être inhalée ou instillée dans le nez, ni prise par voie orale. L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est déconseillé chez les enfants de moins de 3 ans, sauf avis médical.
Précautions d’emploi
Privilégier l’usage cutané ou en diffusion et inhalation, plutôt que la voie orale. Une interaction est possible avec les médicaments. Il est conseillé d’éloigner l’usage de l’huile essentielle de ravintsara de la prise d’un traitement médicamenteux.
Danger du ravintsara
Les personnes asthmatiques, épileptiques fragiles des yeux (facilement irritable, cornée sèche) doivent éviter d’utiliser l’huile essentielle de ravintsara en diffusion et en inhalation.
Contre-indications du ravintsara
La toxicité de huile essentielle de ravintsara reste assez faible et est souvent bien tolérée par la plupart des personnes, indique la naturopathe.
Contre-indiquée pour les enfants de plus de 3 ans avec des antécédents d’épilepsie ou de convulsions.
Déconseillée chez les enfants de moins de 3 ans. Préférer l’huile essentielle de bois de rose plus douce et adaptée même pour les tout petits.
Prudence chez les personnes sous immunosuppresseurs.
Merci à Amélie Mounier, naturopathe certifiée FENA, à Vincennes.
La PCRTP ou prestation complémentaire pour recours à tierce personne est une somme destinée à financer l’assistance d’une personne pour vous aider à effectuer les actes ordinaires de la vie courante. Vous pouvez la percevoir, sous conditions. Son montant varie en fonction de vos besoins d’assistance.
Depuis le 1er mars 2013, la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP) a remplacé la majoration pour tierce personne. Destinée aux personnes en état d’incapacité, elle a pour objectif d’allouer une somme pour vous aider à payer l’aide d’une assistance à domicile.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de la PCRTP ?
Il y a 3 conditions à remplir pour en bénéficier :
Percevoir déjà une rente pour incapacité permanente en raison d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle
Avoir un taux d’incapacité d’au moins 80%
Avoir des difficultés à réaliser seul au moins 3 actes de la vie courante ou avoir des troubles neuropsychiques présentant un danger pour vous ou autrui
Le médecin-conseil de la caisse d’Assurance maladie dont vous dépendez détermine, grâce à une grille d’appréciation de 10 actes de la vie quotidienne, si vous avez bien des difficultés à en réaliser seul au moins 3 et si, dès lors, vous avez besoin de l’aide de quelqu’un. Parmi les gestes courants, se trouve : vous lever et vous coucher, vous déplacer dans votre logement, manger et boire, vous habiller et vous déshabiller totalement, faire vos besoins…
Comment faire la demande de la PCRTP ?
Si le médecin conseil de la CPAM estime que vous avez besoin de l’aide d’une tierce personne, vous n’avez aucune démarche à effectuer : c’est la CPAM ou la MSA qui s’en occupe.
Quel est le montant en 2023 de la PCRTP ?
Le montant de la MTP est de 1 192,56 euros par mois soit 14 310,72 euros par an. Ces chiffres resteront en vigueur jusqu’au 1er avril 2023, date de leur prochaine augmentation.
Comment se fait le versement de la PCRTP ?
Le versement est effectué par la CPAM. Le 1er versement intervient, selon les cas : à la date du dépôt de la demande de prestation, à la même date de que la rente si vous en percevez une, à la date de révision de la rente ou à compter du jour de la constatation, par le médecin, de l’incapacité de l’assuré à accomplir les tâches de la vie quotidienne.
Dans quels cas s’arrête le versement de la PCRTP ?
Le versement est stoppé si :
► Vous êtes hospitalisé. Il reprendra quand vous sortiez de l’hôpital.
► Vous ne remplissez plus les conditions d’attribution
Sources : Sites du service public et du Ministère de l’Intérieur.
La pilule du lendemain, une contraception d’urgence qu’on peut prendre au plus tard dans les 3 à 5 jours (selon le type de pilule) après un rapport sexuel à risque de grossesse, est entièrement prise en charge sans avance de frais donc gratuite pour les femmes depuis le 1er janvier 2023, a confirmé le ministère de la Santé dans un communiqué. L’objectif de la mesure est de « faciliter l’ accès à la contraception d’urgence en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge (…) car on sait que son efficacité est maximale dans les 24 heures qui suivent le rapport à risque de grossesse » avait expliqué François Braun, ministre de la Santé dans une interview accordée à 20 Minutes le 20 septembre 2022. Cette évolution garantirait l’accès effectif de toutes les femmes à la contraception d’urgence quels que soient leurs revenus, Alors quand cette mesure sera-t-elle mise en place en France ? Pour qui la pilule du lendemain sera-t-elle gratuite ? A partir de quel âge ? Et jusqu’à quel âge ? En pharmacie ? Ailleurs ?
La pilule du lendemain est-elle gratuite pour toutes les femmes ?
Depuis le 1er janvier 2023, elle est gratuite pour toutes les femmes, mineures et majeures, sans limite d’âge et sans ordonnance, en pharmacie. Avant, la pilule du lendemain n’était gratuite que pour les femmes de moins de 26 ans avec ordonnance et pour les moins de 18 ans sans ordonnance.
Depuis quand la pilule du lendemain est-elle gratuite en France ?
Jusqu’à quel âge la pilule du lendemain sera-t-elle gratuite ?
La pilule du lendemain est gratuite sans limite d’âge pour toutes les femmes, mineures et majeures. Jusqu’au 1er janvier 2023, elle n’était gratuite que pour les femmes de moins de 26 ans avec ordonnance et pour les moins de 18 ans sans ordonnance.
Quelles pilules du lendemain sont concernées par la gratuité ?
Toutes les pilules du lendemain sont entièrement prises en charge, autrement dit :
La pilule du lendemain au lévonorgestrel (Levonorgestrel Biogaran, NorLevo) : à prendre jusqu’à 72 heures (3 jours) après un rapport sexuel non ou mal protégé.
La pilule du lendemain à l’ulipristal acétate (EllaOne) : à prendre jusqu’à 120 heures (5 jours) après un rapport sexuel non ou mal protégé. Elle est communément appelée « la pilule du surlendemain ».
Comment avoir la pilule du lendemain gratuitement ? En pharmacie ?
La pilule du lendemain est disponible sans prescription médicale :
dans une pharmacie
auprès de l’infirmière scolaire de votre établissement, si vous êtes collégienne ou lycéenne (gratuitement, majeures ou mineures)
dans un service universitaire ou interuniversitaire de médecine préventive et de prévention de la santé (SUMPPS) si vous êtes étudiante (gratuitement, majeures ou mineures).
dans un centre de santé sexuelle (gratuitement pour les mineures et pour les majeures sans couverture sociale)
dans un CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des virus de l’immunodéficience humaine), gratuitement, majeures ou mineures.
Sources : Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023 / Twitter de François Braun / 1er janvier 2023 : les nouvelles mesures, ministère de la Santé, 2 janvier 2023