Des spécialités médicamenteuses du laboratoire Arrow, utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle, contenant l’association des substances Telmisartan/Amlodipine, sont rappelées, indique l’Agence du médicament (ANSM) dans un communiqué du 13 janvier 2023. La raison de ce rappel : une erreur dans l’affichage de la posologie qui pourrait entraîner un sous dosage chez les patients traités avec ces médicaments. Il est en effet écrit la mention Telmisartan/Amlodipine Arrow 80 mg/5 mg sur une boîte qui contient des blisters et comprimés de Telmisartan/Amlodipine Arrow 40 mg/5 mg. Ces médicaments associent deux hypertenseurs : le telmisartan (qui bloque l’action de l’angiotensine II, une substance qui provoque une contraction des artères) et l’amlodipine (un vasodilatateur de la famille des inhibiteurs calciques qui renforce l’action du telmisartan).
Quels sont les médicaments concernés par le rappel ?
Que doit faire le patient qui disposerait de ces médicaments ?
« A ce jour, nous n’avons pas reçu de déclaration en lien avec ce défaut« , tient à prévenir l’ANSM. Par mesure de précaution, l’agence a demandé aux pharmaciens d’officines de contacter, par tous les moyens dont ils disposent, les patients susceptibles de détenir et/ou d’avoir utilisé le lot concerné par ce rappel. Il est également demandé à tous les patients de rapporter à leur pharmacie les boîtes et blisters du lot 21221 (exp 12/2023) des spécialités décrites ci-dessus. Une boite d’un autre lot sera délivrée gracieusement par la pharmacie au patient en échange de sa boite.
Source : Telmisartan/Amlodipine Arrow 40 mg/5 mg et 80 mg/5 mg comprimé – Rappel du lot n°21221, ANSM, 13 janvier 2023.
[Mis à jour le 13 janvier 2023 à 12h09]Lisa Marie Presley, la fille d’Elvis Presley, est décédée le jeudi 12 janvier 2023 à l’âge de 54 ans. Selon le média spécialisé TMZ, elle aurait été hospitalisée en Californie suite à un arrêt cardiaque. « Une source proche de la victime nous dit que c’est la gouvernante de Lisa Marie qui l’a trouvée inconsciente dans sa chambre« , peut-on lire dans l’article. Un arrêt cardiaque correspond à l’arrêt de la circulation au niveau du cœur. Sans prise en charge, il mène au décès en quelques minutes. En France, ce sont 50 000 personnes qui meurent chaque année prématurément d’un arrêt cardiaque, rapporte la Fédération Française de Cardiologie. Quels sont les premiers signes ? Quelles sont les causes ? Comment sauver une personne ? Quelles sont les chances de survie ?
Définition : qu’appelle-t-on un arrêt cardiaque ?
L’arrêt cardiaque correspond à l’arrêt de la circulation au niveau du cœur. Comme le cœur n’envoie pas suffisamment de sang pour oxygéner le cerveau, la personne perd connaissance puis la respiration s’arrête. Il est aussi appelé arrêt cardiorespiratoire, arrêt cardio-ventilatoire ou mort subite de l’adulte. Urgence absolue, il nécessite des soins en urgence, notamment une réanimation cardio-pulmonaire. Sans prise en charge immédiate, plus de 90 % des arrêts cardiaques sont fatals. 7 fois sur 10, ils surviennent devant témoin, mais moins de 20 % de ces témoins font les gestes de premiers secours.
Est-ce la même chose qu’une crise cardiaque ?
Dans le langage courant, on entend souvent les deux. Or, ce n’est pas la même chose.
► Une crise cardiaque se produit lorsque l’apport sanguin à une partie du cœur est interrompu par l’obstruction d’une artère coronaire (artère du cœur). Elle survient quand l’artère coronaire se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang.
► Un arrêt cardiaque est un problème d’origine électro-physiologique : le cœur se contracte de façon anarchique (fibrillation ventriculaire) et ne peut plus pomper correctement le sang.
Quelle est la cause d’un arrêt cardiaque ?
La cause d’un arrêt cardiaque est électro-physiologique : il s’agit d’un dysfonctionnement électrique du rythme cardiaque. Dabs 90% des cas, l’arrêt cardiaque est une fibrillation ventriculaire : lors d’un arrêt cardiaque, les battements cardiaques se désynchronisent. Le cœur ne peut plus assurer son rôle de pompe et n’arrive plus à irriguer correctement les organes vitaux de l’organisme. Il peut être provoqué par plusieurs choses :
Un infarctus du myocarde : L’arrêt cardiaque est dans la majorité des cas dû à un trouble du rythme cardiaque appelé fibrillation ventriculaire. C’est souvent une complication de l’infarctus du myocarde.
Quels sont les premiers signes d’un arrêt cardiaque ?
Si la cause est un infarctus du myocarde (cause la plus fréquente), l’arrêt cardiaque se manifeste par des symptômes avant-coureurs relativement spécifiques, qui surviennent dans les jours ou les heures qui précèdent :
Une douleur dans la poitrine intense et « en étau », derrière le sternum (sensation d’oppression), qui apparaît lors d’effort, durant une séance de sport ou lors d’une activité de la vie quotidienne ou en montant des escaliers par exemple peut également annoncer la survenue d’un infarctus.
Des douleurs intermittentes qui peuvent s’étendre vers le cou, la mâchoire, l’épaule, le bras, le dos
Un essoufflement d’effort et des difficultés respiratoires qui s’intensifient de plus en plus jusqu’à l’arrêt cardiaque
Des pertes de connaissance ou des étourdissements
Parfois, des épisodes de nausées, de hoquet, des sueurs
Des palpitations
Un malaise général
>> UN ARRET CARDIAQUE PEUT AUSSI SURVENIR BRUTALEMENT, donc sans signes avant-coureurs
Comment reconnaître une personne qui fait un arrêt cardiaque ?
La personne perd connaissance et tombe
Elle ne réagit pas quand on lui parle ou quand on la stimule.
Elle ne respire pas ou les mouvements respiratoires sont inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (= gasps).
>> IL FAUT AGIR IMMEDIATEMENT
Quelles sont les personnes les plus à risque de faire un arrêt cardiaque ?
Les personnes qui présentent le plus de risques d’arrêt cardiaques sont :
Les personnes qui ont déjà eu une crise cardiaque (infarctus du myocarde)
Sans prise en charge immédiate, plus de 90% des arrêts cardiaques sont fatals. Pris en charge à temps, le cœur peut repartir et l’arrêt cardiaque ne sera pas fatal. 1 minute gagnée, c’est 10 % de chance de survie en plus !
Dès l’apparition des symptômes, il ne faut pas perdre de temps et avant toute chose, placer la victime dans une zone sécurisée, pour elle comme pour vous :
► APPELERLE 15 (SAMU) pour prévenir les secours et bénéficier d’une prise en charge médicale en urgence.
Décrire ce qu’on a vu et l’état de la victime : elle est inconsciente, elle ne respire pas…
Répondre aux questions qui vous sont posées.
Donner l’adresse précise du lieu où se trouve la victime.
Dire ce qui a été fait ou ce qui est fait : « on l’a étendue, on a commencé le massage cardiaque »…
Ne pas raccrocher avant que l’opérateur du SAMU ne le précise.
► MASSER . Commencer immédiatement le massage cardiaque (gestes de premiers secours) : 120 compressions par minute, soit 2 par seconde.
Allonger la victime sur le dos et se mettre à genoux contre la victime, sur le côté.
Positionner les mains l’une sur l’autre, au milieu du thorax, les bras bien tendus.
Appuyer de tout son poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps. Ce sont des pressions fortes : enfoncer les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâcher complètement le thorax entre chaque compression.
Effectuer les pressions sur un rythme régulier, 2 par seconde (120 par minute). Si vous avez été formé, vous pouvez pratiquer des insufflations (bouche-à-bouche) au rythme de 2 insufflations toutes les 30 compressions.
Poursuivre le massage cardiaque jusqu’à ce que le défibrillateur vous ordonne d’arrêter ou jusqu’à l’arrivée des secours.
► DEFIBRILLER. Si d’autres personnes sont présentes, leur demander de s’informer : et si un défibrillateur est disponible, il faut aller le chercher sans tarder. Très simple d’utilisation, cet appareil guide vocalement, étape par étape, et garantit une utilisation sans risque.
Les défibrillateurs sont disponibles dans plusieurs lieux publics : centres sportifs, galeries commerciales, mairies, places du marché, pharmacies, entreprises…
S’il n’y en a pas à proximité, on masse sans s’arrêter jusqu’à l’arrivée du défibrillateur et/ou des secours.
Ensuite, le SAMU prend le relai et continue la réanimation pendant le transport. La victime est admise dans un service de réanimation ou de soins intensifs en cardiologie. La cause de l’arrêt cardiaque est recherchée grâce à plusieurs tests (électrocardiogramme, échocardiogramme…)
Comment pose-t-on le diagnostic d’un arrêt cardiaque ?
Un électrocardiogramme (ECG) est un test qui étudie le fonctionnement du cœur en mesurant son activité électrique. En cas d’arrêt cardiaque, l’ECG montre un tracé plat, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’activité électrique dans le cœur et donc plus de battement cardiaque.
Plusieurs examens permettent de connaître son risque d’arrêt cardiorespiratoire :
Electrocardiogramme (ECG)
Echocardiogramme
Radiographie thoracique
Epreuve d’effort
Quelles sont les séquelles d’un arrêt cardiaque ?
Lors d’une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n’est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c’est le décès. Les séquelles après un arrêt cardiaque dépendent en grande partie de la cause de l’arrêt et du délai de prise en charge. Elles concernent principalement des séquelles neurologiques et un risque d’état végétatifs chroniques. Des séquelles traumatiques (cotes cassées) sont aussi fréquentes et dépendent de l’intensité des manœuvres de réanimation.
Quelles chances de survie après un arrêt cardiaque ?
Il faut savoir que si aucun geste de réanimation n’est pratiqué dans les huit minutes pour faire repartir le cœur, les chances de survie sont quasi nulles. Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est de 5 % ; il est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés en défibrillateurs automatisés externes et la population formée aux gestes qui sauvent. Depuis mai 2007, la loi autorise tout citoyen à utiliser un défibrillateur.
Comment prévenir les rechutes d’arrêt cardiaque ?
► Faire contrôler régulièrement son cœur par son cardiologue
► Respecter les traitements prescrits par le médecin contre les facteurs de risque : diabète, obésité, cholestérol, hypertension artérielle…
► Adopter une bonne hygiène de vie : ne pas fumer, éviter l’alcool, avoir une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique régulière (après l’avis de son médecin).
► Encourager sa famille à se faire dépister : en cas d’antécédents familiaux de maladies cardiaques, une surveillance régulière s’impose.
► Adopter le tiercé gagnant pour votre cœur : 0-5-30. C’est-à-dire 0 cigarette, 5 fruits et légumes par jour et 30 minutes d’activité physique au quotidien.
[Mise à jour le 13 janvier 2023 à 10h36] Repéré en Afrique puis en Europe, le variant BQ 1.1« semble se stabiliser avec 69% des séquences interprétables au cours de l’enquête Flash S52 (dernière semaine de 2022, contre 67% sur la semaine 51) » informe Santé Publique France le 12 janvier 2023. Selon le Pr Éric Caumes, professeur de maladies infectieuses à Sorbonne Université invité de Europe 1, le BQ 1.1 a été à l’origine de la 9ème vague de Covid qui s’est diffusée en France entre novembre et décembre 2022. Plus contagieux que les précédents variants Omicron et plus résistant à la vaccination, il ne s’est pas montré plus dangereux. Selon les modélisations rapportées par l’ECDC, plus de 80% des infections par le SRAS-CoV-2 enEurope seront dues à BQ.1/BQ.1.1 début 2023.
C’est quoi le nouveau variant Covid BQ 1.1 ?
Le variant BQ 1.1 est un sous-lignage du BQ.1, lui-même sous-lignage duBA.5, lui-même sous-lignage du variant Omicron, lui-même variant du virus Sars-Cov-2de la Covid-19. Il a été défini en octobre 2022. « BQ.1 est caractérisé par lamutation K444T etN460K, et BQ.1.1 porte en plus la mutation R346K. Ces mutations sont situées sur des sites importants de la protéine Spike, impliqués à la fois dans l’interaction avec son récepteur et dans la reconnaissance par les anticorps« indique Santé Publique France dans l’analyse des variants d’octobre 2022. Le variant BQ.1 a été classé comme « VOI » soit « variant à suivre » par l’ECDC.
Pour rappel, les virus se caractérisent dans leur immense majorité par leur évolution génétique constante, plus ou moins rapide. Cette évolution génétique s’associe à des mutations ou des suppressions dans le code génétique du virus ce qui entraîne l’apparition de « variants ». « Pour un virus comme le SARS-CoV-2, l’émergence de variants au cours du temps est donc un phénomène attendu » rappelle Santé Publique France. Parmi ces variants, des variants dits « préoccupants » ou « VOC » en anglais (Alpha, Beta, Gamma, Delta et Omicron (le dernier VOC apparu fin novembre 2021 en France).
Combien de cas du variant BQ 1.1 en France ?
Santé Publique France a commencé a rapporté sa présence début octobre 2022. Sa diffusion a continué d’augmenter jusqu’à fin décembre 2022. Le 12 janvier 2023, Santé Publique France indique qu’il« semble se stabiliser avec 69% des séquences interprétables au cours de l’enquête Flash S52 (dernière semaine de 2022, contre 67% sur la semaine 51) ».
Pour l’instant il n’y a pas eu de communications des autorités sanitaires françaises sur les symptômes des cas Covid positifs au variant BQ 1.1 néanmoins « les personnes infectées par BA5 pourraient aussi être infectées par BQ 1.1« a prévenu le virologue et membre du Covars Bruno Lina sur le site du journal LeProgrès.fr le 25 novembre. Selon les observations de médecins rapportées sur les réseaux sociaux en octobre 2022, le variant BQ 1.1 entraînait des symptômes digestifs. Sur Twitter par exemple, le Dr Yves Coppieters, médecin épidémiologiste et Directeur du centre de recherche Epidémiologie et biostatistique de l’Ecole de santé publique de l’ULB en Belgique, explique qu’il entraîne les symptômes « classiques » du Covid« et diarrhées, vomissements, maux de ventre qu’il faut appréhender pour les personnes plus à risque ».
Quelle est la contagion du variant BQ 1.1 ?
« BQ.1.1 est une des variantes présentant une résistance profonde à l’immunité antivirale induite par les infections BA.2 et BA.5 (une infection précédente ne protège pas du BQ 1.1, ndlr) ainsi que des anticorps monoclonaux thérapeutiques » ont indiqué les auteurs d’une étude japonaise menée sur des hamsters publiée en décembre 2022 sur bioRxiv. Ils rapportent aussi une « plus grande fusogénicité que BA.5 ». La fusogénicité est un facteur pouvant influer sur la transmissibilité d’un variant. Le variant BQ 1.1 est ainsi plus contagieux que le BA.5 qui était déjà plus contagieux que les précédents variants. « BQ.1.1 possède la transmissibilité la plus élevée des sous-lignages d’Omicron » rapportait Santé Publique France le 14 décembre.
Le variant BQ 1.1 est-il dangereux ?
« La pathogénicité de BQ.1.1 est comparable ou même inférieur à celui de BA.5 » ont constaté les chercheurs japonais. Il ne rendrait donc pas plus malade.« Aucun signal clinique préoccupant n’a été associé à BQ.1.1, que ce soit en France ou à l’international. L’efficacité des traitements par anticorps monoclonaux est cependant impactée, en particulier une perte complète d’activité de l’Evusheld » a indiqué Santé Publique France le 14 décembre. Deux études in vitro (rapportées par l’agence de santé) ont montré une résistance accrue de BQ 1.1 à la neutralisation par les anticorps post-vaccinaux et post-infection après BA.1, BA.2 ou BA.5. « Il existe une variation antigénique qui fait que des personnes infectées par BA5 pourraient aussi être infectées par BQ 1.1« informait le virologue et membre du Covars, Bruno Lina, sur le site LeProgrès.fr fin novembre. Ce que confirmaient les chercheurs japonais dans l’étude du 5 décembre.
Sources :
– Point épidémiologique Covid, Santé Publique France
– Analyses de risque des variants, Santé Publique France.
[Mis à jour le 13 janvier 2023 à 9h18] L’Opération Pièces Jaunes est lancée avec la fameuse tirelire jaune en carton qui fait son grand retour en 2023 ! Chaque année et ce depuis 34 ans, cette initiative créée par la Fondation des Hôpitaux en 1989, permet de collecter des fonds pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et des adolescents en France. Après Bernadette Chirac, c’est maintenant Brigitte Macron qui dirige l’opération. La campagne2023 met l’accent sur les enfants, les adolescents et les jeunes adultes vulnérables, et les fonds récoltés viseront notamment à développer de nouveaux programmes de santé mentale. Qui en est le parrain ? Où avoir sa tirelire ? Où mettre ses Pièces Jaunes si on n’a pas de tirelire ? Où les déposer ? A La Poste ? Quelles pièces peut-on donner ? Comment faire un don en ligne ? Tout savoir pour participer à cet événement solidaire.
Quelle est la date de l’opération Pièces Jaunes 2023 ?
Cette année, l’opération Pièces Jaunes a lieu du 11 janvier au 4 février 2023.
Quand a lieu le grand gala des Pièces Jaunes ?
Le Gala des Pièces Jaunes est un concert événement organisé par la Fondation des Hôpitaux qui a lieu le 25 janvier 2023 au Zénith de Paris et qui sera diffusé sur France TV le 28 janvier. L’intégralité des fonds issus de la vente sera reversée aux Pièces Jaunes. Parmi les stars de ce show exclusif, il y aura les Blackpink, Pharrell Williams, Mika, Gautier Capuçon et Vianney.
Qui est le parrain des Pièces Jaunes en 2023 ?
Didier Deschamps est le parrain de l’opération des Pièces Jaunes depuis 2019. David Douillet a été parrain de l’opération Pièces Jaunes jusqu’en 2008.
L’opération des Pièces Jaunes a été lancée en 1989 par la Fondation des Hôpitaux. Bernadette Chirac, épouse de Jacques Chirac, a été la Présidente de la Fondation des Hôpitaux de 1994 à 2019. Désormais, la Présidente est Brigitte Macrondepuis 2019.
A quoi sert l’opération Pièces Jaunes ?
Depuis 1989, l’opération des Pièces Jaunes a permis de financer près de 9 500 projetsdans les hôpitaux pour améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés. Cette année encore, les dons récoltés permettent d’aider les enfants et adolescents hospitalisés et de soutenir des milliers de projets dans les établissements de santé pédiatriques publics et privés à but non lucratif, tels que :
Des lieux spécifiques pour les adolescents au sein de l’hôpital (soutien de la première Maison des adolescents, au Havre, en 1999, puis participation de la création de la Maison de Solenn à Paris en 2004 et de la diffusion de ces structures dans d’autres villes de France)
Des maisons des familles destinés à faciliter la présence des familles à l’hôpital
Des chambres parents-enfants
Des aménagements de service (aménagement de salles de jeux, de salles de sport, l’équipement de centres scolaires hospitaliers, la création d’ateliers cuisine, l’organisation de séjours et de sorties en minibus… )
Le maintien du lien des enfants hospitalisés avec l’école
Le financement de plus de 2 800 projets de décoration et d’ameublement
Cette année le lancement de la campagne Pièces Jaunes 2023 a lieu à Nice le 11 janvier 2023. Des activités et animations sont prévues pour les enfants et leurs familles lors d’un évènement festif et populaire. Ensuite, la Fondation se déplacera dans toute la France pour aller à la rencontre de ses porteurs de projets dans les Hôpitaux, les Maisons des Adolescents ou les Maisons des Familles. Enfin, l’opération Pièces Jaunes se terminera le samedi 4 février à Lille. Dans le cadre de cette journée de clôture, un concert aura lieu sur la place du théâtre de 13h à 17h en présence de 300 enfants hospitalisés
Comment récupérer sa tirelire de Pièces Jaunes à La Poste ?
Cette année, 2 millions de tirelires sont disponibles. Ainsi, dès le 11 janvier 2023, il est possible de récupérer dans 8 000 bureaux de Poste une tirelire en carton spécialement conçue pour y déposer ses Pièces Jaunes. Cette tirelire est gratuite. Elle est également disponible dans le périodique TVMagazine, encarté par le Figaro, dans les magazines Unique héritage Média (National Geographic Kids – Sorcières – Pirouette – Tout comprendre junior – Le Monde des ados – Journal de Mickey) et dans les magasins Carrefour. Mais si vous n’avez pas de tirelire, ce n’est pas grave, vous pourrez tout de même rapporter vos pièces dans les bureaux de Poste en France et dans les DROM. Pour info, la tirelire en carton n’avait pas été distribuée en 2021 et 2022 à cause de la crise de Covid-19. 2023 marque donc son grand retour !
Quelles pièces donner ?
L’opération Pièces Jaunes accepte toutes les pièces (cuivrées et jaunes, centimes et euros). Ainsi, on peut y déposer les pièces de 1 centime, 2 centimes, 5 centimes, 10 centimes, 20 centimes, 50 centimes, 1 euro et 2 euros. Mais aussi tous les billets y compris les devises étrangères et les francs, peut-on lire sur le site de la Fondation des Hôpitaux.
Où déposer ses Pièces jaunes ?
Du 11 janvier au 4 février 2023, rapportez vos pièces (avec ou sans tirelire) :
► Dans tous les bureaux de Poste de France et des DROM
► Dans l’une des 400 bornes Coinstar et/ou Eurocycleur aux couleurs des Pièces Jaunes, situées au sein d’enseignes de la grande distribution (supermarchés, hypermarchés) partenaires de l’opération. La liste des bornes sera disponible sur le site des Pièces Jaunes.
Peut-on participer à l’opération Pièces Jaunes en ligne ?
Tout à fait. Plusieurs options s’offrent à vous pour participer à l’opération Pièces Jaunes :
► Faire un don par SMSen envoyant DON par SMS au 92 111. Ce don d’un montant de 5 euros sera automatiquement prélevé sur votre facture opérateur mobile. Les opérateurs « mobile » proposant cette forme de dons sont : Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en France métropolitaine uniquement.
► Envoyer un chèque à l’ordre de « Pièces Jaunes » à l’adresse : Fondation des Hôpitaux, 9 rue Scribe – 75009 Paris
A savoir que 66% de votre don est déductible des impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.
Sources : Fondation des hôpitaux / Dossier de Presse Pièces Jaunes de la Fondation des Hôpitaux
Que faire contre l’aérophagie ? Quels sont les symptômes et comment les soulager ? Réponses du Dr Florent Sancini, médecin généraliste à Aix-en-Provence.
Littéralement, l’aérophagie signifie « avaler de l’air ». C’est un processus physiologique normal. Chaque jour en mangeant ou en parlant nous avalons de l’air. En outre, « la majorité de l’air contenue dans notre tube provient de la digestion. Notre intestin fabrique 5 à 6L d’air par jour« , indique le Dr Florent Sancini. La crise d’aérophagie correspond ainsi à une absorption trop importante d’air dans le système digestif, particulièrement au moment des repas.
L’aérophagie se manifeste par un sensation de pesanteur de l’estomacet d’inconfort à la digestion et surtout, des éructations intempestives (rots), symptôme le plus distinctif, qui soulage la sensation d’inconfort à la digestion. Elle peut être accompagnée de flatulences. A noter que les symptômes de l’aérophagie sont parfois proches des manifestations dureflux gastro-oesphagien.
L’aérophagie, ou cette surproduction de gaz peut être accrue par la consommation de boisson gazeuse, de chewing-gum ou certains aliments. La grande majorité de l’air produite par nos entrailles ou avalée lors du repas sera absorbée par l’intestin. Et pour évacuer l’air présent en excès, l’organisme a aussi mis en place un processus peu gracieux, mais efficace : les rots. Par ailleurs, des mauvaises habitudes pendant les repas (manger debout, manger sans mastiquer ou en parlant, prendre ses repas dans un environnement stressant…) peuvent également favoriser l’aérophagie et cette sensation de pesanteur dans l’estomac.
L’aérophagie est un processus physiologique qui peut provoquer un inconfort digestif passager et des rots, des troubles sans gravité. En revanche, lorsqu’ils s’accompagnent de brûlures de l’estomac, de douleurs qui remontent dans la poitrine, de diarrhées ou de spasmes abdominaux, il faut consulter un médecin. « Ces symptômes peuvent indiquer que la colonisation de l’estomac par des bactéries, être la manifestation d’un reflux gastro-œsophagien ou d’un cancer digestif« , explique le Dr Florent Sancini.
Aucun traitement n’a démontré son efficacité pour réduire la fabrication ou l’ingestion d’air dans le tube digestif. Toutefois, vous pouvez vous diriger vers les solutions naturelles : en effet, certaines infusions de plantes, l’argile verte ou le charbon actif peuvent soulager l’inconfort digestif. Votre pharmacien pourra vous conseiller à ce sujet. Mais pour atténuer le problème sur le long terme, mieux vaut regarder du côté de son hygiène de vie et son alimentation :
► Eviter le stress : avant toute chose, l’aérophagie (le fait d’avaler trop d’air) est très souvent une conséquence du stress. Il est donc primordial d’essayer d’identifier la cause de ce stress et de l’éradiquer. Plus facile à dire qu’à faire, certes, mais cela vous évitera des crises inopportunes, qui sont susceptibles d’augmenter la nervosité… Des relaxants à base de plantes (aubépine, valériane…) peuvent éventuellement vous aider à diminuer votre nervosité
► Manger doucement, sans oublier de mâcher. Voici deux principes qui devraient déjà grandement réduire cette impression (justifiée) de ballonnement. On a trop souvent tendance à manger en faisant autre chose, notamment lors de pauses déjeuner écourtées ou faites devant l’ordinateur. A engloutir trop vite les aliments, on laisse passer trop d’air et l’on mâche mal. Très mauvais pour l’estomac : en plus de l’aérophagie, vous lui en demandez un peu beaucoup côté digestion… Et il risque de vous le faire savoir, notamment par une sensation de brûlure. Par ailleurs, mieux vaut manger assis, sans trop bouger : en effet, le fait de se lever, de faire des gestes, etc, peut accentuer la présence d’air dans l’estomac.
► Eviter de parler en mangeant. Non seulement, ce n’est pas spécialement poli, mais en plus, vous avalez ainsi beaucoup plus d’air que votre estomac ne peut le supporter. D’ailleurs, manger la bouche fermée est la meilleure solution pour éviter l’entrée d’air.
► Proscrire les boissons gazeuses et les chewing-gums. Comme leur nom l’indique, elles sont pleines de petites bulles gazeuses. Sitôt après l’absorption, sensations de lourdeur et de ventre dilatés assurées… Préférer donc l’eau plate, mais à boire idéalement en dehors des repas Par ailleurs, les chewing-gums favorisent la mastication… En mastiquant, on produit de la salive. Lorsque l’on déglutit pour l’avaler, de l’air suit le même chemin.
► Le tabac, l’alcool et le café, excitants, sont parfois cités comme des facteurs aggravants de l’aérophagie.
► Si vous sentez venir la crise : allongez-vous sur le ventre, au chaud, en appuyant sur l’estomac (situé à gauche, sous la dernière côte). Cela devrait enrayer le phénomène.
Merci au Dr Florent Sancini, médecin généraliste à Aix-en-Provence.
Les problèmes de décalottage ou phimosis du prépuce sont plus fréquents chez l’enfant mais concernent également les adultes. Définition, symptômes et opération.
Définition : c’est quoi le phimosis ?
« Le phimosis est l’impossibilité à retrousser la peau du prépuce sur le gland du pénisau-delà du sillon balano-préputial. C’est en relation avec l’étroitesse du prépuce » informe le Dr Christian Castagnola, chirurgien urologue, Vice-président délégué à la communication de l’Association Française d’Urologie (AFU). Le prépuce regroupe la peau et la muqueuse qui recouvrent le gland. Le prépuce doit coulisser facilement sur le pénis permettant un décalottage. La personne atteinte d’un phimosis éprouve une difficulté ou une impossibilité à découvrir l’extrémité de la verge, situation correspondant à l’impossibilité de décalotter. Le phimosis peut donner lieu à un paraphimosis. « Le prépuce s’est rétracté mais il est resté dans cette position, a gonflé et créé un anneau de striction autour de la verge avec impossibilité de se recalotter » explique le Dr Castagnola.
Phimosis à la naissance
« On considère que 96% des nouveaux-nés naissent avec un phimosis. Celui-ci disparaît le plus souvent avec les érections spontanées, la toilette. A 3 ans, 11% des enfants seulement présentent un phimosis et 1% seulement des hommes de plus de 18 ans ont un phimosis constitutionnel. On ne parle donc pas de phimosis avant l’âge de 3 ans » indique le chirurgien urologue.
Quels sont les symptômes du phimosis ?
« Le symptôme du phimosis est l‘impossibilité de rétracter le prépuce sur le gland » indique le Dr Castagnola. Chez l’enfant, le plus souvent, le phimosis n’entraîne pas de symptôme « Mais il peut occasionner une inflammation locale voire une infection due à la rétention de smegma (sécrété par les glandes préputiales) qui ne peut pas s’évacuer chez l’enfant comme chez l’adulte. Chez l’adolescent et l’adulte le phimosis peut également entraîner une gêne voire une douleur à l’érection« informe le chirurgien urologue.
« Le diagnostic du phimosis est clinique« informe le Dr Castagnola. Il est suspecté à l’œil nu et confirmé par l’impossibilité par l’examinateur de décalotter. « Nous pouvons nous aider de photographies de la verge en érection chez les adolescents lorsqu’il s’agit d’un phimosis fonctionnel avec un anneau de striction à l’érection » informe le spécialiste. Le paraphimosis est également constaté visuellement.
Comment soigner un phimosis chez l’enfant ?
Pour les nourrissons et enfants en bas âge, chez lesquels le phimosis est souvent naturel, on intervient uniquement en cas de complications (infection, paraphimosis). Les adhérences prépuciales sont progressivement levées sur les premières années de vie. » Il est déconseillé de décalotter les petits garçons. Plus on force le décalottage et plus on risque de créer un phimosis scléreux « souligne le Dr Castagnola.
Crèmes. Chez l’enfant plus grand avec un phimosis le traitement médical est privilégié. « Il s’agit de l’application d’une pommade corticoïde deux fois par jour. Selon les études, il y a 67 à 95% de bons résultats avec ce traitement » décrit le Dr Castagnola. En cas d’échec, si le phimosis est gênant, une intervention chirurgicale est proposée. « Il s’agit d’une posthectomie, ablation du prépuce médicalement justifiée » informe le chirurgien urologue. « Il existe une alternative, la plastie du prépuce (plastie de Duhamel), qui consiste à couper l’anneau préputial et à le suturer afin de l’élargir mais cette technique peut donner un aspect inesthétique à la verge » complète-t-il.
Comment soigner un phimosis chez l’adulte ?
Chez l’adulte, le traitement du phimosis est le plus souvent chirurgical (posthectomie ou circoncision). Lorsque le phimosis est peu prononcé, une plastie de Duhamel peut être envisagée. « Dans certains cas de lichen, la corticothérapie locale peut être efficace » précise le chirurgien urologue.
Comment se déroule l’opération d’un phimosis du prépuce ?
L’intervention chirurgicale est rapide et ne nécessite pas d’hospitalisation. Deux types d’opérations sont possibles : la posthectomie ou circoncision qui consiste à enlever la peau correspondant au prépuce ; ou la plastie de Duhamel qui consiste à couper l’anneau préputial et à le suturer afin de l’élargir. Une anesthésie générale est la plus fréquente chez l’enfant. « Ce qui est important, c’est la prise en charge de la douleur » souligne le Dr Castagnola. La cicatrisation se prolonge de 2 à 4 semaines. La reprise de l’activité sexuelle pour les adultes s’effectue au bout de 4 semaines. Le paraphimosis nécessite rarement une hospitalisation en urgence. L’application d’un gel anesthésiant améliore les douleurs. La nécessité de recalotter rapidement le prépuce par un professionnel est indispensable. La consultation d’un urologue doit être envisagée rapidement.
Quels sont les risques d’infection en cas de phimosis ?
Il existe des complications si le phimosis n’est pas traité, notamment des risques d’infection au niveau du gland, appelées balanites : dans ce cas, la verge est douloureuse, chaude, augmentée de volume parfois, et un écoulement blanchâtre peut apparaître spontanément ou à la pression du pénis. L’autre conséquence potentielle d’un phimosis est le paraphimosis : si l’on force le décalottage, l’anneau du prépuce peut rester bloqué sur le pénis à la base du gland et l’étrangler, entraînant des douleurs et un gonflement.
Merci au Dr Christian Castagnola, chirurgien urologue, Vice-président délégué à la communication de l’Association Française d’Urologie (AFU).