Sélectionner une page
Covid France : hausse des cas, chiffres de l'épidémie en ce moment (automne 2025)

Covid France : hausse des cas, chiffres de l'épidémie en ce moment (automne 2025)

Les cas de Covid augmentent en septembre selon le dernier bulletin du réseau Sentinelles.


Comme tous les virus saisonniers, celui du Covid-19 recommence à circuler doucement à l’approche de l’automne. Dans son bulletin épidémiologique du 17 septembre 2025, le réseau Sentinelles rapporte une hausse des cas de Covid dans toutes les tranches d’âge. Cette hausse est confirmée par Santé Publique France. Les nouvelles campagnes de vaccination doivent démarrer mi-octobre en même temps que la grippe. Les personnes à risque de formes graves sont toujours appelées à faire les rappels vaccinaux pour se protéger de ces virus mortels chaque année.

Les chiffres du Covid en ce moment

En semaine 37 (du 08 au 14 septembre 2025), Santé Publique France rapporte une hausse des passages aux Urgences pour suspicion d’infection au covid-19 chez les moins de 15 ans (+43%, soit +156 passages) et chez les adultes (+29%, soit 224 passages). Selon le réseau Sentinelles, le taux d’incidence des cas de Covid-19 vus en medecine générale est de 26 000 nouveaux cas (sur toute la France). L’âge médian des cas est de 51 ans.

Taux d’incidence des cas de Covid : reprise en semaine 37 (8-14 septembre) © Réseau Sentinelles
Evolution des cas de Covid vus à l’hôpital septembre 2025 © Santé Publique France

Quel est le variant du Covid majoritaire en ce moment ?

Depuis fin novembre 2024, le variant circulant majoritairement est XEC, c’est un lignage descendant du variant Omicron omniprésent en France depuis 2021. Un nouveau variant Omicron appelé « NB.1.8.1 » a été classé comme « variant sous surveillance » par l’OMS le 23 mai 2025 en raison d’une augmentation du nombre de cas dans le monde.

Variants Covid 2025 © Santé Publique France

5 mesures anti Covid (toujours) en vigueur en 2025

► Il est recommandé de s’isoler si on est positif au Covid-19.

► Il est recommandé de porter le masque si on a des symptômes évocateurs de Covid-19 ou si on est une personne à risque de faire une forme grave de la maladie en cas d’infection, en particulier dans les lieux clos ou à forte densité de population.

► Les personnes âgées ou présentant des facteurs de risque sont appelées à se faire (re)vacciner contre la Covid-19 à l’automne 2024.

► Il est toujours recommandé d’aérer son logement au moins 5 à 10 minutes par heure pour réduire les risques de transmission du virus. Même chose au travail et dans les espaces collectifs.

► Il faut maintenir les gestes barrières notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos, port du masque dans les espaces clos propices aux rassemblements (transports en commun par exemple).

Quelles sont les mesures pour la vaccination Covid ?

La vaccination contre le Covid-19 cible prioritairement aujourd’hui les personnes à risque de formes graves (plus de 65 ans, femmes enceintes…) avec des rappels vaccinaux conseillés chaque automne (comme la grippe). Les plus de 80 ans, personnes immunodéprimées et résidents des Ehpad et des USLD sont aussi invitées à faire un rappel vaccinal au printemps et à l’automne de chaque année (en même temps que la vaccination contre la grippe qui commence mi-octobre). Toute personne qui souhaite se faire vacciner contre le Covid (et qui n’est pas à risque) peut le faire en pharmacie. Le vaccin utilisé pour les rappels est le vaccin Comirnaty®, vaccin à ARN messager (Laboratoire Pfizer-BioNTech).

Quelles sont les mesures actuelles concernant l’isolement Covid ?

« On recommande aux personnes infectées de s’isoler et de porter le masque si elles ont besoin de fréquenter un lieu public » a conseillé la présidente du Covars Brigitte Autran en août 2023 dans Libération. L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 1er février 2023 mais il est conseillé par les autorités sanitaires si on est positif au Covid-19.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?

Il n’y a plus de statut officiel de « cas contact ». Depuis le 1er février 2023, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester et les personnes contacts peuvent aussi le faire en cas de doute. 

Quelles sont les mesures actuelles concernant le port du masque ?

Le port du masque n’est plus obligatoire nulle part. Mais compte tenu de la reprise de la circulation du Covid, il reste recommandé de le porter :

  • si on est positif au Covid-19
  • en cas de symptômes évocateurs d’un Covid-19
  • en prévention dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
  • dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
  • en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
  • pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).

Quelles sont les mesures Covid à l’hôpital en 2025 ?

► Le port du masque peut être rendu obligatoire dans certains hôpitaux à l’intérieur des bâtiments pour les patients à la sortie de leur chambre en hospitalisation, en hôpital de jour, en consultation ainsi que pour les visiteurs, les accompagnants et les intervenants auprès des patients (ex-ambulanciers).

► Le port du masque reste obligatoire pour les personnels hospitaliers dans les lieux où se trouvent les patients (hospitalisation conventionnelle, consultation, hôpital de jour, couloirs de circulation).

Le port du masque n’est plus obligatoire dans les bureaux, les salles de réunion, de transmission, de repos, ainsi que dans les services et les lieux non ouverts aux patients (laboratoires, crèches, etc.)

► Le port du masque est obligatoire, quel que soit le lieu, pour les personnels hospitaliers qui présentent des symptômes évocateurs d’infection ORL ou respiratoire.

Sources

  • Covid-19 : Déplacements internationaux, ministère de l’Intérieur.
  • MesConseilsCovid.Gouv
  • Gouvernement.fr


Source : JDF Santé

Ces médicaments ne seront plus remboursés pour 14 millions de Français à partir du 1er février 2026

Ces médicaments ne seront plus remboursés pour 14 millions de Français à partir du 1er février 2026

Leur remboursement devrait passer de 100% à seulement 15%.


La mesure n’est pas encore entérinée mais elle devrait faire polémique. Selon un décret en passe d’être signé, les médicaments dont le service médical rendu (SMR) est jugé « faible » par la Haute Autorité de Santé (HAS) ne devraient plus être totalement remboursés pour certains assurés à partir du 1er février 2026. Et ils sont nombreux…

Gaviscon®, Spasfon®, Meteospasmyl®, Dexeryl®, Bétadine®… Des noms de médicaments que tous les Français connaissent parce qu’ils font partie de l’arsenal thérapeutique du quotidien. Un mal de ventre, des brûlures d’estomac… Et ces traitements ressortent de l’armoire à pharmacie. Le problème c’est que leur prise en charge coûte (trop) cher à l’Assurance maladie dans une période où la réalisation d’économies est plus que jamais de rigueur. Alors comment faire ? Pour l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF), c’est simple, il faut moins les rembourser. C’est déjà le cas pour la majorité de Français qui paie l’achat de ces médicaments à hauteur de 85% et n’est remboursé qu’à 15% (sur présentation d’une ordonnance). Mais pas pour tous. Actuellement, 14 millions de Français sont remboursés à 100% quand ils se voient délivrer ces traitements. Un avantage qui devrait disparaitre le 1er février 2026, selon les informations du Parisien.

Ces assurés disposent d’un remboursement maximal car ils sont reconnus en ALD ou « Affection Longue Durée ». Or, un décret en attente de signature prévoit « une suppression de l’exonération de la participation des assurés en affection longue durée aux frais relatifs (…) aux médicaments à service médical rendu faible ». Une fois le décret signé, ils ne seront plus remboursés qu’à 15% comme le reste des assurés français. Il ne faudra pas compter sur les complémentaires santé car, sauf option spécifique, elles ne prennent pas en charge le remboursement des médicaments à SMR faible. Les prix de ces traitements oscillent entre 2 et 6 euros.

Alors que l’Assurance maladie cherche à faire 5,5 milliards d’économies l’année prochaine, la suppression du ticket modérateur sur les médicaments à SMR faible devrait permettre d’économiser 90 millions d’euros par an, selon le calcul de l’Igas et de l’IGF indiqué dans la « Revue de dépenses relatives aux affections longue durée » de juin 2024. À cette mesure devrait s’ajouter la baisse du remboursement des soins en cures thermales de 100% à 65% pour les assurés en ALD. Une économie de 25 millions d’euros pour l’Assurance maladie. Reste à voir si le décret sera bel et bien signé, et comment il sera accueilli par les millions de patients concernés.


Source : JDF Santé

Octobre Rose 2025 : dates, course, ruban, c'est quoi ?

Octobre Rose 2025 : dates, course, ruban, c'est quoi ?

Dès le 1er octobre, Octobre Rose nous invite à porter le célèbre ruban rose contre le cancer du sein et à faire un don pour soutenir la recherche. C’est aussi le moment de se faire dépister.


Depuis plus de 30 ans, Octobre Rose œuvre pour la lutte contre le cancer du sein du 1er au 31 octobre. En France, 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie. C’est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Une prise en charge précoce permet une guérison à 5 ans de 90%. D’où l’intérêt de connaître les signes d’alerte et de faire sa mammographe de contrôle tous les deux ans de 50 à 74 ans. C’est gratuit.

C’est quoi Octobre Rose ?

Depuis 1994, Octobre Rose est une campagne annuelle française de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, menée par l’association Ruban Rose. Durant tout le mois d’octobre, elle organise divers événements, comme des courses et des collectes, pour lever des fonds destinés à la recherche et à l’accompagnement des malades. Des dépistages gratuits ou à prix réduits sont aussi proposés en France. Symboliquement, des monuments célèbres dans le monde entier, dont la Tour Eiffel, s’illuminent en rose pour soutenir la cause.

Quand a lieu la course d’Octobre Rose 2025 ?

L’édition parisienne de la course Odysséa 2025 se tiendra les samedi 4 et dimanche 5 octobre au Château de Vincennes, dans le Bois de Vincennes. Le programme est varié pour tous les participants : le samedi est dédié à la solidarité avec la Zumba, la course enfants « Je cours pour Maman » et les épreuves non chronométrées de 5 km (marche ou en duo), tandis que le dimanche propose une course chronométrée de 10 km et des épreuves libres de 5 km (course et marche). Pour y participer, l’inscription se fait en ligne et il est important de noter que la date limite est fixée au vendredi 29 août, sans possibilité d’inscription sur place. La course Odysséa est un circuit national avec des événements prévus dans plusieurs villes de France et des territoires d’outre-mer. Voici les dates et lieux confirmés pour 2025 :

  • Val d’Isère : 5 juillet 2025
  • Marseille : 14 septembre 2025
  • Brest : 14 septembre 2025
  • Cannes : 26 octobre 2025
  • La Réunion : 8 et 9 novembre 2025
  • Villeneuve-d’Ascq : 24 mai 2025
  • Dijon : 15 juin 2025
  • Chambéry : 10 mai 2025 (avec une période de courses connectées du 5 au 18 mai 2025)

Comment avoir son kit de sensibilisation à Octobre Rose (gratuit) ?

Chaque année, des kits d’information sont mis gracieusement à disposition des collectivités publiques (mairies, centres de soins, etc.) qui en font la demande lors de l’ouverture des commandes et dans la limite des stocks disponibles. Ils contiennent :

  • des rubans roses,
  • le présentoir aux couleurs de l’Association Ruban Rose
  • la brochure de sensibilisation

Comment avoir le ruban rose contre le cancer du sein ?

Ruban rose, symbole du cancer du sein © Serhii Brovko – 123RF

Les rubans roses350 000 rubans roses seront distribués gratuitement. L’américaine Penney Laingen a été la première femme à utiliser le ruban comme un symbole en 1979 : elle accrochait des rubans jaunes aux arbres pour demander la libération de son mari, retenu en otage en Iran. Au début des années 90, le ruban rouge, couleur de la passion et du sang, symbolise la lutte contre le virus du Sida. En 1992, Alexandra Penney, rédactrice en chef du magazine Self, imagine un ruban rose pour désigner le combat contre le cancer du sein et demande à l’entreprise Estée Lauder de le distribuer dans ses magasins de New York. Evelyn Lauder, vice-présidente de la société de cosmétiques, surenchérit en promettant de mettre des rubans sur tous les comptoirs Estée Lauder, ainsi que les magasins de cosmétiques du pays.

→ Pourquoi la couleur rose ? Le rose du ruban choisi par l’entreprise Estée Lauder est le rose 150, « l’une des couleurs best-sellers » de chez Offray, la plus grande entreprise de rubans au monde. « Une couleur féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que ce cancer n’est pas », constate l’association Breast Cancer Actionle symbole international de la lutte contre le cancer du sein. Porter un ruban rose permet de marquer son engagement dans la lutte contre le cancer du sein et sa solidarité avec les malades.

Comment faire un don pour le cancer du sein ?

La diminution du taux de mortalité par cancer du sein peut baisser grâce aux avancées de la recherche. Pour soutenir la recherche, on peut faire un don simplement en ligne sur la plateforme officielle de dons de l’association Ruban Rose. 

Dates clefs : comment est né Octobre Rose ?

  • En 1985, un partenariat entre l’American Cancer Society et  l’entreprise Imperial Chemical Industries lance unemammographie.
  • En 1992, Alexandra Penney, rédactrice en chef du journal Self, consacré la santé des femmes, propose un numéro spécial « Cancer du Sein ». Evelyn Lauder, vice-présidente de la société de cosmétique Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, est invitée pour être rédactrice de ce numéro spécial. 
  • En 1993, Evelyn Lauder crée aux USA la Breast Cancer Research Foundation (Fondation pour la Recherche contre le Cancer du Sein) afin de soutenir l’innovation en matière de recherche clinique et génétique.
  • En 1994, Estée Lauder France et le magazine Marie-Claire décident de s’engager ensemble dans la lutte contre le cancer du sein en créant l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! » (devenue Ruban Rose depuis 2020). Chaque année, de nombreuses initiatives sont mises en place, pendant tout le mois d’octobre (Octobre Rose), pour informer et sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage précoce. 
  • Depuis 2004, les Prix Ruban Rose mis en place par l’association permettent de soutenir financièrement la recherche contre le cancer du sein.
  • Le 12 novembre 2011, Evelyn Lauder s’éteint. L’association « Cancer du Sein, Parlons-en ! » continue son combat contre le cancer du sein et sur l’importance d’un dépistage précoce. 
  • Depuis 2014, chaque lancement de la campagne, la Tour Eiffel se pare de la couleur de l’association et s’illumine en rose.


Source : JDF Santé

Vaginisme : c'est quoi, causes, quelles solutions antidouleur ?

Vaginisme : c'est quoi, causes, quelles solutions antidouleur ?

Le vaginisme est un trouble féminin qui peut représenter jusqu’à 15% des consultations en sexologie. Tour des solutions pour retrouver du plaisir.


Le vaginisme concerne 1% des femmes et qui représente 6 à 15% des consultations en sexologie selon le CNGOF. En cas de vaginisme, la pénétration sexuelle est totalement impossible.

Définition : qu’est-ce que le vaginisme ?

Le vaginisme correspond à la contraction involontaire et inconsciente des muscles du périnée qui empêche toute pénétration lors d’un rapport sexuel. « Dans certains cas, la femme est en lien avec ses peurs mais dans d’autres cas pas du tout, elle a très envie de faire l’amour mais elle ne peut pas. Il y a une contraction telle des muscles du périnée que la pénétration est impossible. On distingue le vaginisme primaire, c’est-à-dire que la femme n’a jamais réussi à avoir une seule relation sexuelle avec pénétration, elle est encore vierge. Et le vaginisme secondaire qui fait suite à une dyspareunie, c’est-à-dire à des douleurs que la femme a ressenti lors de rapports sexuels. Elle a contracté son vagin de plus en plus, jusqu’à ne plus pouvoir avoir de relations sexuelles« , nous explique la sexologue Marie Bareaud.

Schéma de l’anatomie féminine © Blueringmedia – 123RF

Quelles sont les causes du vaginisme ?

« Très souvent, ce sont des causes psychosomatiques, c’est-à-dire que les symptômes se manifestent chez des femmes qui sont angoissées de nature et qui vivent avec beaucoup de peurs. Cela peut aussi provenir d’un traumatisme lié à la zone sexuelle, pas forcément un abus sexuel, mais à un examen médical qui ne se serait pas bien passé par exemple« , souligne la spécialiste. Le vaginisme peut également être la conséquence d’infections urinaires à répétition ayant entraîné des tensions. Par ailleurs, cela peut aussi être dû à l’éducation que l’on a reçue. « Généralement, les femmes qui souffrent de vaginisme ont reçu une éducation assez stricte, notamment en ayant été obligées de manger ou goûter des choses qu’elles n’avaient pas envie de manger. Or, il y a intrusion dans le corps par la bouche et cela se répercute parfois dans la sexualité« , poursuit la sexologue.

Quels sont les symptômes du vaginisme ?

La femme se rend compte qu’elle souffre de vaginisme lorsqu’elle ne peut pas vivre de pénétration. « Parfois, on s’en rend compte lors d’une consultation chez le gynécologue : il y a tellement de tensions que c’est impossible de se laisser examiner, le spéculum n’entre pas« , constate la sexologue. D’autres fois, la femme est en incapacité de mettre un tampon.

Quels examens permettent de diagnostiquer le vaginisme ?

« Le plus souvent, les examens ne donnent rien car d’un point de vue physiologique, tout est normal. Certaines femmes consultent plusieurs médecins avant d’avoir un diagnostic car chez le gynécologue cela ne se manifeste pas forcément, c’est au moment de la relation sexuelle« , observe Marie Bareaud. En revanche, il arrive parfois que d’un point de vue physiologique, il y ait un problème autour de l’hymen qui pourrait justifier une opération. « C’est pour cela que lorsqu’on pense souffrir de vaginisme, le premier réflexe devrait être d’aller consulter un gynécologue ou une sage-femme« , conseille la sexologue.

Traitements : quelles sont les solutions en cas de vaginisme ?

En cas de vaginisme, il est préférable d’aller consulter un sexothérapeute ou un sexologue avec qui on va pouvoir échanger sur les causes du vaginisme. « Outre un travail de respiration et de mise en mouvement du bassin, il va y avoir un travail psychologique aussi à faire. Par ailleurs, on peut avoir recours à l’oeuf de Yoni, qui vient du taoïsme, c’est un très bon outil pour recréer le lien avec le corps et avec le sexe« , suggère la spécialiste. 

Merci à Marie Bareaud, sexologue à Nantes. Propos recueillis en 2019


Source : JDF Santé

C'est la meilleure phrase à dire à une personne égoïste pour qu'elle arrête de ne penser qu'à elle

C'est la meilleure phrase à dire à une personne égoïste pour qu'elle arrête de ne penser qu'à elle

Notre psychologue nous explique comment changer la dynamique d’une conversation.


Nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre à une personnalité égoïste. Ces individus, centrés sur leurs propres désirs, peuvent rendre les relations épuisantes et déséquilibrées, notamment quand il s’agit de communiquer. « Dans une discussion équilibrée, il y a une circulation entre donner et recevoir. Avec une personne égoïste, cette circulation est rompue. L’échange n’est pas réciproque » nous explique d’emblée la psychologue clinicienne Myriam Sanchez. Mais il existe des façons de rétablir cet équilibre pour mieux dialoguer, sans conflit.

L’égoïsme peut être présent de façon subtile. « Souvent, il se traduit par une tendance à ramener systématiquement la conversation à soi, à monopoliser la parole ou à ne pas poser de questions à l’autre » poursuit Myriam Sanchez. La personne peut donner l’impression d’écouter, mais ses réponses ramènent toujours le sujet à sa propre expérience. Autre signe révélateur : le manque de considération pour les émotions de l’autre. Les difficultés sont minimisées, les réussites peu valorisées. Face à cette dynamique, « beaucoup de personnes, par peur du conflit, s’adaptent en permanence, au risque de s’épuiser » observe la psychologue.

Pour mieux communiquer avec une personne égoïste, inutile d’attaquer de front : cela risque de provoquer un rejet. De même, éviter le « tu » et utiliser plutôt le « je » pour formuler ses attentes. La psychologue clinicienne recommande la phrase suivante : « J’ai besoin que tu écoutes aussi ce que je vis. » Cette phrase n’accuse pas mais exprime un besoin légitime. D’autres variantes fonctionnent tout aussi bien : « J’entends ce que tu dis mais j’aimerais aussi pouvoir partager mon ressenti », « Je me sens écarté(e) quand la discussion tourne toujours autour de toi » ou encore « Pour moi, une relation équilibrée, c’est quand chacun a sa place dans l’échange ». L’objectif est de rappeler que la relation doit évoluer pour rester saine et équitable. Mais il faut rester ferme, factuel et cohérent.

Une personne égoïste peut-elle changer ? Oui, mais seulement « si elle prend conscience que son comportement lui coûte – par exemple, des tensions relationnelles, une solitude croissante ou la perte d’une relation importante », analyse la psychologue. Cette prise de conscience est la première étape d’un travail d’introspection : apprendre à reconnaître les besoins d’autrui sans se sentir menacé. Dans certains cas, un accompagnement psychologique peut être nécessaire. « Il peut aider à développer l’empathie et à mieux gérer ses insécurités, qui sont souvent à l’origine de l’égoïsme » conclut l’experte.


Source : JDF Santé

Antoine vit avec le coeur d'un autre : "Sans donneur, je ne serai pas là"

Antoine vit avec le coeur d'un autre : "Sans donneur, je ne serai pas là"

Atteint d’une maladie cardiaque génétique, Antoine a dû recevoir une greffe de coeur à 17 ans.


L’histoire d’Antoine avec la maladie commence bien avant sa naissance, avec son père. « Mon père avait une cardiomyopathie hypertrophique, un épaississement interne du cœur. C’est héréditaire, donc dès que je suis né, j’ai été suivi par un cardiologue. J’ai eu un frère et une sœur qui ont suivi le même protocole. À la naissance de mon frère, le cardiologue a voulu revoir l’ensemble de la famille » nous raconte-t-il. Antoine a 11 ans et le diagnostic tombe : il a aussi une cardiomyopathie hypertrophique qui fatigue son cœur.« À partir de 15 ans, ça a commencé à devenir critique. L’épaississement était répandu sur la globalité du cœur, jusqu’à l’intérieur. Les médecins ont décidé de me mettre un défibrillateur en prévention mais à un moment donné, il n’aurait plus suffit. » Antoine commence à ressentir les limites de son état. « Je ne pouvais plus courir sans être essoufflé, je ne pouvais plus forcer sans sentir une fatigue intense me terrasser. »

À 17 ans, le cardiologue lui annonce que son cœur n’a plus que deux à trois ans à vivre

À 17 ans, la greffe du cœur devient la seule option envisageable. Son cardiologue lui annonce que son cœur n’a plus que deux à trois ans à vivre. « Les médecins m’ont laissé un peu de temps pour réfléchir, et puis ils ont vu que j’étais prêt, et tous les paramètres médicaux commençaient à être critiques. C’était une épreuve, mais je refusais de me laisser abattre. J’ai réalisé un bilan pré-greffe avec un maximum d’examens. » Le but de ces examens était de vérifier la capacité d’Antoine à recevoir un cœur neuf.« J’ai ensuite été inscrit sur liste pédiatrique, ce qui m’a permis d’être greffé après seulement trois semaines d’attente. » Hors liste pédiatrique, l’attente de greffe peut aller jusqu’à 2 ans.

« Je me suis surpris à parler tout bas, comme si ce cœur pouvait m’entendre »

L’opération dure 8 heures. Au réveil, Antoine a le cœur d’un autre : « C’était comme si je sentais sa présence en moi, une force calme et douce, qui m’invitait à vivre pleinement, pour lui aussi. […] C’était plus qu’un organe en moi : c’était sa volonté d’être encore présent, à sa manière, dans ce monde. […] Puis, le soir est arrivé, et avec lui, les questionnements. Comment rendre hommage à cet être ? Comment porter en moi cet héritage invisible mais si précieux ? Je me suis surpris à parler tout bas, comme si ce cœur pouvait encore m’entendre : « Merci. Merci pour ce que tu m’as laissé », raconte-t-il dans son livre, « La vie n’est pas un jeu ».

La vie n’est pas un jeu/Antoine Sénéchal © Editions du Panthéon

Après la greffe, Antoine reste une semaine en réanimation, en chambre stérile. « J’ai ensuite fait de la marche et de la musculation pour réadapter mon corps et reprendre petit à petit une vie normale. » Antoine poursuit son parcours scolaire comme ses amis. « Je me suis laissé entraîner par ce que me disaient les médecins, sans trop me poser de question. Mais je sais que pour mes parents, c’était plus compliqué. » Cela fait 7 ans aujourd’hui qu’il a reçu sa greffe. Le suivi médical reste constant. « Je peux faire un rejet à tout moment. Mon risque est minime, mais c’est encore possible. » Il ne sait rien de son donneur. « Je n’ai aucune information sur lui comme c’est totalement anonyme. Un faible pourcentage de greffés souhaitent connaître leur donneur, mais, personnellement, je n’y vois pas d’intérêt. »

Antoine fait partie de plusieurs associations pour soutenir le don d’organes et la greffe. « Être greffé, c’est une chance. Sans donneur, je ne serais pas là, c’est pour cela que je me mobilise. C’est grâce à une personne qui a parlé du don d’organe à sa famille. Entre proches, il faut se le dire, cela peut sauver des vies. »

Merci à Antoine Sénéchal, auteur de « La vie n’est pas un jeu », aux Editions du Panthéon. Propos recueillis le 5 septembre 2025.


Source : JDF Santé