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Où trouver des oméga 9 ?

Où trouver des oméga 9 ?

Moins connus que les oméga 3 et 6, les oméga 9 sont des acides gras essentiels pour le cerveau, le cœur et la peau. Bienfaits santé, aliments qui en contiennent le plus, repères de consommation… Le point avec Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste.


Définition : que sont les oméga 9 ?

Les oméga 9 est une famille de graisses. Le principal acide gras de la famille des oméga-9 est l’acide oléique, très abondant dans l’huile d’olive. Contrairement aux oméga 3 et 6, les oméga 9 ne sont pas des acides gras dits « essentiels ». Autrement dit, le corps est capable de les fabriquer à partir d’autres acides gras insaturés.

« Ces dernières années, les scientifiques ont eu tendance à valoriser les oméga 3 et 6 en publiant des études et des données sur ces deux familles d’acides gras essentiels et à oublier les oméga 9, précise d’emblée Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste. A cause d’une surinformation sur les oméga 3 et 6, les consommateurs français ont eu tendance à surconsommer des oméga 3 et des oméga 6 par rapport aux recommandations nutritionnelles actuelles et à réduire leur apport en oméga 9. Or, les oméga 9 sont très bénéfiques pour la santé et sont censés constituer la moitié des acides gras totaux (lipides) que l’on consomme dans la journée. « A mon sens, les oméga 9 ne sont largement pas assez valorisés alors qu’ils sont essentiels pour notre cœur, notre peau et notre cerveau. Par exemple, les personnes habitant sur le pourtour de la Méditerranée et qui ont un régime Crétois – riche en fruits et légumes, huile d’olive, poissons et noix – ont une espérance de vie plus longue et des facteurs de risque cardiaques amoindris« , souligne Caroline Seguin. 

Bienfaits sur la peau, les inflammations, le cerveau et le cœur

Les oméga 3 et 6 qui sont des acides gras polyinsaturés (comportent plusieurs doubles liaisons dans leur chaîne des acides gras). Les oméga 9 sont quant à eux des acides gras monoinsaturés, c’est-à-dire qu’ils comportent une seule double liaison. « Hormis cette différence de structure moléculaire, les oméga 3,6 et 9 ont quasiment les mêmes bénéfices pour la santé« , explique Caroline Seguin. 

  • Les oméga 9 jouent un rôle dans la protection cardiovasculaire.
  • Ils régulent le taux de cholestérol, en diminuant notamment le mauvais cholestérol (LDL cholestérol) et augmentant le bon cholestérol (HDL-cholestérol), protecteur des artères.
  • Ils assurent une bonne plasticité membranaire, ont un rôle anti-inflammatoire et immunitaire, nourrissent et hydratent la peau.
  • Ils contribuent au bon fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux.
  • Ils réduisent le risque de développer une tumeur. 

Où trouver des oméga 9 dans les aliments ?

→ Dans l’huile d’olive

Les oméga 9 sont présents dans peu d’aliments. Ils se trouvent principalement en grande quantité dans les matières grasses d’origine végétale comme l’huile d’olive, l’huile de noisette, l’huile de colza ou l’huile d’avocat.

→ Dans la graisse d’oie

« Normalement, les graisses animales comportent des acides gras en majorité saturés. On ne le sait pas toujours, mais la seule graisse d’origine animale qui comporte majoritairement des oméga 9 est la graisse d’oie. Cette graisse est remarquable car elle a les mêmes propriétés nutritionnelles que l’huile d’olive (diminue l’oxydation des lipides, réduit le LDL-cholestérol). C’est pourquoi les Français du Sud-Ouest, qui cuisinent beaucoup à la graisse d’oie, ont une espérance de vie similaire aux Crétois et sont mieux protégés contre les maladies cardiovasculaires. C’est ce qu’on appelle ‘le French Paradox« « , argue notre interlocutrice.

→ Dans les oléagineux

Les fruits oléagineux comme les noisettes, les amandes, les pistaches ou les noix de cajou contiennent des oméga 9. A noter que les viandes (porc, agneau, charcuteries, canard, poulet…) contiennent des oméga 9, mais en très petites quantités. 

Oméga 9 : combien par jour ?

Selon les dernières recommandations officielles de l’Anses, nos apports énergétiques totaux doivent idéalement être composés de 35 à 40 % de lipides. Dans ces 35 à 40% de lipides, il est conseillé de consommer :

  • la moitié d’acides gras mono-insaturés : les oméga 9, soit 15 à 20% des apports énergétiques totaux,
  • un quart d’acides gras polyinsaturés, soit environ 9% des apports énergétiques totaux répartis comme suit : les oméga 3 (2%) et les oméga 6 (7%),
  • un quart d’acides gras saturés : le beurre, la crème, le fromage, la graisse de porc ou de bœuf, l’huile de noix de coco, l’huile de palme…

« En France, on est sur une consommation moyenne de lipides de 43%, soit plus que les recommandations nutritionnelles, et sur une consommation insuffisante de fruits et de légumes, précise la diététicienne. L’important serait de rééquilibrer son bol alimentaire en augmentant sa consommation de fibres et en réduisant sa consommation de viande et de produits laitiers« .

Souvent diabolisées, les lipides sont pourtant indispensables à notre santé : ils jouent un rôle majeur dans le stockage de l’énergie, assurent la fluidité des membranes des cellules et permettent l’absorption des vitamines A, D, E et K.

Comment consommer des oméga 9 au quotidien

Pour couvrir vos besoins quotidiens en oméga 9 (15 à 20 % des apports énergétiques totaux, soit 30 à 40 g par jour), retenez que : 

  • Pour assaisonner salades, crudités, poissons, viandes, légumes et faire des vinaigrettes, privilégiez les huiles riches en oméga 9 comme l’huile d’olive (extra vierge et idéalement bio) ou l’huile de noisette comptez l’équivalent de deux cuillères à soupe (30 g) par jour. « En revanche, en cuisson, l’huile d’olive n’est pas idéale car elle perd son intérêt nutritionnel. Pour la cuisson, préférez l’huile de colza« , précise la diététicienne-nutritionniste. 
  • Pour la cuisson de la viande, du poisson ou des légumes, misez sur la graisse d’oie (une graisse composée à 55% d’acides gras monoinsaturés, 11% d’acides gras polyinsaturés et 26% d’acides gras saturés) qui se présente comme de la margarine et qui apporte un goût très savoureux aux plats. Attention, il s’agit d’une graisse et donc d’un produit calorique : une petite noix (10 g) suffit ! 
  • Consommez des fruits oléagineux (une pincée soit 6 à 8 fruits secs) une à deux fois par semaine. « Manger des oléagineux doit rester un en-cas occasionnel et ne doit pas remplacer un petit-déjeuner« , souligne Caroline Seguin. 
  • De la même façon, les graines de lin, de courge, de tournesol « doivent être utilisées comme un condiment que l’on peut saupoudrer de temps en temps (une pincée (4 g) deux à trois fois par semaine) sur nos salades ou nos légumes et qui apportent du croquant dans les recettes« , conseille notre interlocutrice.  

Mémo (source : Anses)

Aliment Apport en oméga 9
2 cuillères à soupe d’huile de noisette 22 g
2 cuillères à soupe d’huile d’olive 21.5 g
1 noisette de graisse d’oie 6 g
Une pincée de graines de sésame (8 g) 2 g
4 à 5 noix de pécan (30 g) 13 g


Source : JDF Santé

Endométriose et cure thermale : bienfaits, déroulé, prix

Endométriose et cure thermale : bienfaits, déroulé, prix

Grâce à ses vertus anti-inflammatoires et cicatrisantes, l’eau thermale peut apaiser les douleurs pelviennes et les lésions liées à l’endométriose. Quels sont les bienfaits de l’eau sulfureuse ? Comment se déroule une cure ? Quel prix ? Eclairage d’Elisabeth Girod, sage-femme aux Thermes de Challes-les-Eaux.


Anti-inflammatoire, rééquilibrante et cicatrisante sont les trois principales qualités d’une eau sulfureuse, autrement dit une eau contenant un composé de soufre, le sulfure d’hydrogène. Cette eau thermale riche en oligo-éléments est particulièrement indiquée dans le traitement des voies respiratoires et des rhumatismes (arthrose, spondylarthrite ankylosante, fibromyalgie…), mais aussi des atteintes gynécologiques (mycoses ou sécheresse vaginale, inflammations, endométriose. post-cancer gynécologique..), après un accouchement ou en post ou pré-ménopause. « On ne le sait pas toujours, mais l’eau thermale peut avoir une action immédiate sur les lésions liées à l’endométriose et soulager les douleurs pelviennes jusqu’à 7 mois après la cure« , indique Sophie Theaude, directrice des Thermes de Challes-les-Eaux, en Savoie. « En plus des vertus incroyables de l’eau thermale, les curistes trouvent ici une véritable écoute et de la bienveillance, non seulement de la part des professionnels de santé, mais aussi des autres curistes. Elles arrivent souvent stressées, dans une impasse thérapeutique, et repartent écoutées et un peu plus soulagées« , se réjouit Elisabeth Girod, sage-femme au sein de l’établissement. Rencontre. 

Comment ça se déroule ?

La cure thermale spéciale endométriose repose sur une prise en charge pluridisciplinaire : médecin, sage-femme, sophrologue, osthéopathe, kinésithérapeute et diététicien-nutritionniste en partenariat avec l’association « Ensemble contre l’endométriose » travaillent ensemble pour proposer une solution personnalisée et concrète à chaque patiente.

► Chaque cure thermale comprend un atelier « anatomie » de 45 minutes dispensé par une sage-femme. L’objectif pour la patiente ? Mieux comprendre le fonctionnement des muscles de la zone du bassin et de son périnée pour pouvoir travailler sur leur mobilité et leurs interactions. C’est également l’occasion d’échanger sur l’hygiène intime, les douleurs pendant les rapports sexuels ou sur d’autres questions liées à l’intimité. 

► Chaque jour (sauf les dimanches), 4 soins individuels (deux soins en bain dont une irrigation, une pulvérisation et une douche) sont effectués par une sage-femme qui est à l’écoute et prête à répondre aux questions de la curiste sur sa sexualité, ses envies de grossesse, les gênes par rapport à son corps, la gestion de la douleur…

► Une conférence « nutrithérapie » est également proposé. Pendant cette conférence, la curiste comprend et analyse les liens entre l’alimentation et l’endométriose et bénéficie de conseils de la part d’un diététicien-nutritionniste à appliquer au quotidien. 

► Une séance de sophrologie collective (1 heure) et une séance d’hypnose ericksonienne individuelle (1 heure) permettent d’apprendre à mieux gérer son stress et mieux utiliser son diaphragme, de s’initier à la visualisation et à la méditation. On y apprend la respiration diaphragmatique qui est plus lente et plus profonde que la respiration thoracique (une respiration qui utilise la partie supérieure de la poitrine et plus propice aux tensions musculaires). Elle permet une plus grande détente musculaire et respiratoire, et contribue à une meilleure oxygénation du sang, une augmentation de l’activité du système digestif et une diminution du stress. 

► Une séance de yoga et une séance de yoga du son (2 fois 1 heure), une séance d’osthéopathie (1 heure), ainsi que des ateliers « féminité » peuvent compléter la prise en charge. Des séances de hammam sont également préconisées. 

L’endométriose est une pathologie chronique de l’endomètre -tissu qui tapisse l’utérus- causée par la présence de cellules endométriales en dehors de l’utérus qui vont former un tissu. Ce tissu peut provoquer des lésions, des adhérences et des kystes ovariens. En France, on estime qu’une femme sur dix en âge de procréer est touchée par cette maladie féminine. 

Quels sont les soins dispensés ?

• Bain à bulles et irrigation

Dans une cabine individuelle, la curiste est installée dans une baignoire remplie d’eau de la ville (la température est adaptée selon la patiente). « Il s’agit d’un bain à bulles qui permet de relaxer la curiste et de masser son corps en douceur, particulièrement la zone intestinale« , explique Elisabeth Girod. Pendant qu’elle est dans ce bain à bulles, la curiste reçoit son premier soin à l’eau thermale. « Il s’agit d’une irrigation vaginale : au-dessus de la baignoire se trouve un flacon en verre contenant 7L d’eau thermale auquel est relié un tuyau. Au bout de ce tuyau est placée une canule qui permet le passage de l’eau thermale avec une très légère pression. La patiente, dans la position qu’elle estime la plus confortable, introduit la canule dans son vagin et l’oriente à sa guise« . L’eau thermale s’écoule ensuite dans la baignoire dans laquelle est installée la curiste. Ce double-soin dure quinze minutes.

• Pulvérisation vaginale

Dans la même cabine, la curiste est installée sur une sorte de sommier fixé au mur et posé sur la baignoire. Plusieurs coussins permettent de caler la patiente pour qu’elle soit en position gynécologique (cuisses fléchies et mollets légèrement surélevés par des coussins). Cette position permet d’avoir une très bonne ouverture et une détente maximale au niveau de la vulve. « Peut alors commencer la pulvérisation vulvaire (ou vaginale) : un soin indolore et très doux qui consiste à pulvériser de l’air et de l’eau thermale en micro-gouttelettes en direction du vagin. L’eau thermale pénètre alors les muqueuses génitales« , décrit la sage-femme. 

Le premier jour, ce soin est réalisé pendant 5 minutes et sans spéculum. Lors de la première visite médicale, le médecin décidera ou non, en fonction des symptômes et de la volonté de la patiente, de prescrire la pose d’un spéculum (petit instrument médical en plastique) qui permet d’ouvrir le vagin et de pulvériser plus en profondeur. Puis, la pulvérisation vaginale est programmée pendant 10 minutes. La deuxième semaine, c’est pendant 15 minutes et enfin, la troisième semaine, le soin s’étend à 20 minutes.

• Douche au jet

Le quatrième et dernier soin est une douche au jet avec un réglage de la température et de la pression à la convenance de la curiste. « C’est un véritable massage de tout le corps d’une durée de 3 à 5 minutes : on commence par un massage de la voûte plantaire, de l’arrière des deux jambes, du dos, des épaules, du ventre (particulièrement au niveau du côlon et des intestins) et du thorax, puis on termine par un jet d’eau froide sur les jambes« , détaille notre interlocutrice. Un espace tisanerie est à disposition pour les patientes qui souhaitent s’y relaxer, avant ou après les soins. A Challes-les-Eaux, ces soins sont dispensés par des sages-femmes, ce qui est unique en France dans le domaine du thermalisme. Ces 4 soins sont effectués 6 jours/7 (sauf le dimanche) pendant trois semaines. A noter que ces soins peuvent être effectués sans aucun souci pendant la période de règles.

Quels sont les bienfaits sur l’endométriose ?

Grâce à sa haute teneur en soufre, l’eau thermale (appelée aussi « sulfureuse » ou « sulfurée ») a une action anti-inflammatoire et cicatrisante. « La pulvérisation à l’eau thermale étant directement orientée vers les zones vulvaire, vaginale et urinaire, elle calme les inflammations et aide à la cicatrisation des lésions« , explique Elisabeth Girod. Elle permet également de soulager les douleurs pelviennes, de calmer les spasmes, d’éviter les récidives, de rééquilibrer les muqueuses et la flore vaginale et d’agir sur la sécheresse vaginale. Les bienfaits peuvent être visibles dès le début de la cure ou quelques mois après. La cure thermale peut être renouvelée chaque année pour entretenir les résultats obtenus.

Quel prix et remboursement ?

Pour bénéficier d’une prise en charge auprès de la Caisse d’Assurance Maladie, la cure thermale doit être prescrite par un médecin traitant et suivie au minimum pendant 18 jours de traitements effectifs. La cure « endométriose » se compose du programme gynécologique (à partir de 474.44 euros, remboursé à hauteur de 65% par l’Assurance Maladie ou 100% si vous justifiez d’une ALD) et du module spécifique endométriose (185 euros) qui lui n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie. 

© DR – Chaîne Thermale Challes-les-Eaux

Merci à Sophie Theaude, directrice des Thermes de Challes-les-Eaux (groupe Chaîne Thermale du Soleil)et à Elisabeth Girod, sage-femme dans le même établissement.

→ Station thermale à Challes-les-Eaux (73190) : A partir de 474.44 euros pour une durée de 18 jours (en fonction d’une prescription d’une deuxième orientation thérapeutique)


Source : JDF Santé

Diverticules : symptômes, alimentation, est-ce grave ?

Diverticules : symptômes, alimentation, est-ce grave ?

Les diverticules sont des poches qui se forment le plus souvent sur les muqueuses de l’intestin. Généralement asymptomatiques, elles peuvent être à l’origine de douleurs abdominales et de complications potentiellement graves.


La formation de diverticules peut survenir en cas de manque de fibres dans l’alimentation. La diverticulose (présence de diverticules sur la paroi du côlon) est assez courante, surtout chez les personnes âgées. La diverticulite du sigmoïde est une complication de la diverticulose, elle survient lorsque l’un de ces diverticules s’enflamme ou s’infecte. On distingue également les diverticules de Meckel et de Zencker. 

Définition : c’est quoi des diverticules ?

« Les diverticules sont des petits sacs (hernies) formés sur la paroi intestinale. Ils se développent donc sur les parois du côlon, de l’intestin grêle et de l’œsophage«  indique lepeuvent s’infecter ou s’enflammer, ce qui peut causer des douleurs ou des problèmes digestifs, on appelle cela la « diverticulite ».

Photo de diverticules dans le côlon © Juan Gaertner – 123RF

On distingue :

► « La diverticulose se caractérise par la présence de multiples petites hernies (diverticules) sur la paroi du côlon«  précise notre experte. Elle est généralement asymptomatique, mais peut évoluer en diverticulite du sigmoïde (portion de côlon descendant interposé entre le côlon gauche et le rectum), qui est la complication infectieuse la plus fréquente. « La diverticulite du sigmoïde est une infection d’un ou plusieurs diverticules du segment sigmoïde du côlon » souligne le Dr Pitel. Non traitée, ou dans sa forme sévère, elle peut évoluer en abcès, péritonite ou hémorragie digestive. Une fièvre modérée, des douleurs abdominales localisées en fosse iliaque gauche en sont les principaux symptômes. 

► Le diverticule de Meckel correspond à une malformation du tube digestif au niveau de l’intestin grêle. C’est une petite poche qui se forme sur la paroi de l’intestin grêle lors du développement du fœtus. Dans la plupart des cas, le diverticule de Meckel ne provoque aucun symptôme. 

► Le diverticule de Zenker, le cas le plus rare, désigne la présence anormale d’une poche dans la paroi de l’oesophage et notamment où se trouvent les muscles de la déglutition. Ses symptômes sont :

  • une sensation de gêne dans la gorge
  • une mauvaise haleine,
  • des régurgitations alimentaires
  • difficultés à avaler (dysphagie)

Quelle est la cause des diverticules ?

« Les diverticules intestinaux se forment préférentiellement après 40 ans, ils sont liés au vieillissement et sont plus fréquents chez la femme » souligne le Dr Sophie Pitel. D’autre part, une alimentation déséquilibrée, pauvre en fibres alimentaires représente un facteur de risque important. « Les patients les plus à risque sont les personnes immunodéprimées, les insuffisants rénaux ou ceux sous chimiothérapie. Dans le cas des diverticules de Zenker, très rares, une mauvaise façon d’avaler ses aliments pourraient augmenter le risque » ajoute notre interlocutrice. « Mais ils ne sont pas du tout héréditaires.« 

Quels sont les symptômes d’une crise de diverticulite ?

« La crise de diverticulite correspond à l’inflammation et/ou à l’infection d’un ou plusieurs diverticules. Le plus souvent, elle révèle une diverticule du côlon. Elle provoque d’intenses douleurs abdominales, dans le bas du ventre à gauche (fosse iliaque), parfois de la fièvre et des troubles du transit » rappelle la chirurgienne digestive. Elle peut se compliquer d’abcès de perforation ou de péritonite. « Quand on fait une crise de diverticulite et/ou avec complication, ne jamais oublier à distance de la poussée de faire une coloscopie » insiste notre experte.

Comment savoir si on a des diverticules ?

« Le diagnostic des diverticules est généralement établi lorsque le patient réalise une coloscopie. Pour les épisodes aigus de diverticulites, l’examen de référence est le scanner abdominal » soutient le Dr Pitel.

Est-ce grave d’avoir des diverticules ?

Le problème des diverticules réside dans leurs complications. « Elles peuvent entraîner une perforation du colon (abcès ou péritonite), une sténose du colon avec un risque d’occlusion en cas de chronicité et plus rarement une hémorragie des diverticules » avertit le Dr Pitel avant de rassurer :« Beaucoup de personnes ont des diverticules mais parmi eux très peu feront une infection (diverticulite).« 

Comment soigner des diverticules dans l’intestin ?

« Dans le cas des diverticulites non compliquées, on prescrit des antibiotiques. En cas de complications graves telles qu’une hémorragie, on peut être amené à mettre une poche, c’est-à-dire un anus artificiel temporairement » préconise notre experte. L’activité physique est primordiale pour prévenir les crises de diverticules. « Par ailleurs, les probiotiques et antibiotiques ne préviennent pas les diverticulites.« 

Quel régime alimentaire en cas de diverticules ?

« Pour les diverticulites non compliquées on préconise un régime sans résidu pendant 2 semaines. En dehors des poussées, il faut adopter une alimentation riche en fruits et légumes pour les fibres et bien s’hydrater » conclut la chirurgienne digestive.

Merci au Dr Sophie Pitel, chirurgien digestif et proctologique.


Source : JDF Santé

Arrêt de commercialisation d'un médicament du diabète : les patients invités à consulter rapidement

Arrêt de commercialisation d'un médicament du diabète : les patients invités à consulter rapidement

Face à cet arrêt, le laboratoire rassure : des alternatives existent.


Le laboratoire AstraZeneca annonce l’arrêt de la commercialisation de son antidiabétique oral dans les pharmacies françaises. Cette décision, motivée par des « considérations commerciales », ne remet absolument pas en cause l’efficacité, la tolérance ou la qualité de fabrication du médicament, selon le courrier adressé aux professionnels de santé le 15 juillet par le laboratoire, cité par le Quotidien du Pharmacien. C’est une information importante pour les patients atteints de diabète de type 2 actuellement sous ce traitement.

Les patients concernés sont vivement encouragés à consulter leur médecin traitant sans tarder. Cette démarche permettra de discuter des options thérapeutiques alternatives et d’assurer une transition en douceur vers un nouveau traitement adapté à leur situation individuelle. L’objectif est de garantir la continuité et l’efficacité de la prise en charge de leur diabète. Cet arrêt de commercialisation est prévu à partir du 30 janvier 2026 : il faut donc l’anticiper dès maintenant.

Il s’agit du médicament Komboglyze 2,5 mg/1 000 mg (saxagliptine/chlorhydrate de metformine) prescrit aux adultes diabétiques de type 2 dont la maladie n’est pas suffisamment contrôlée par la metformine seule ou en association avec d’autres antidiabétiques. Face à cet arrêt, le laboratoire rassure : des alternatives existent. La saxagliptine seule, présente dans Komboglyze, reste disponible sous les noms d’Onglyza et ses génériques. Cette solution pourrait être envisagée par certains patients, en ajustant potentiellement leur traitement.

Bien que le nombre exact de personnes sous Komboglyze en France ne soit pas publiquement connu, cette annonce impacte directement une fraction des millions de Français vivant avec un diabète de type 2. Il est crucial pour le grand public de comprendre que cette décision est d’ordre commercial et non liée à un problème de sécurité, afin d’éviter toute inquiétude inutile.


Source : JDF Santé

Les plus de 50 ans doivent le surveiller : cet organe peut révéler un début de Parkinson, et ce n'est pas le cerveau

Les plus de 50 ans doivent le surveiller : cet organe peut révéler un début de Parkinson, et ce n'est pas le cerveau

Bien avant l’apparition des symptômes moteurs.


Bien avant l’apparition des symptômes moteurs.

Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, avec près de 200 000 personnes touchées. Les principaux symptômes sont des tremblements, une raideur des muscles et une lenteur des mouvements… Cette maladie se caractérise par la destruction progressive des neurones qui produisent la dopamine, un messager chimique indispensable au contrôle des gestes.  Jusqu’ici, la recherche pensait que le cerveau était le premier organe touché par la maladie. Pourtant, une récente étude américano-chinoise suggère qu’un autre organe pourrait, en réalité, être le tout premier touché par la maladie.

Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont analysé des échantillons de tissus provenant de deux groupes de patients : les premiers atteints de la maladie de Parkinson, les seconds souffrant d’un dysfonctionnement de cet organe précis, sans aucun trouble neurologique connu. Leur objectif : repérer la présence d’α-synucléine, une protéine qui, lorsqu’elle s’accumule, forme des amas toxiques capables de détruire les neurones. Les scientifiques ont ensuite injecté ces protéines anormales dans ce même organe chez des souris saines. Peu à peu, les animaux ont développé des symptômes caractéristiques de la maladie, suggérant que cette accumulation pourrait bien déclencher le processus pathologique… en dehors même du cerveau.

Cet organe clé, selon les résultats publiés dans Nature Neuroscience, est le rein. Les chercheurs ont observé que des reins sains filtrent efficacement l’excès d’α-synucléine présent dans le sang. Mais lorsque leur fonction est altérée, cette protéine s’élimine mal. Elle s’accumule alors dans le tissu rénal sous forme d’amas toxiques, puis remonterait jusqu’au cerveau en empruntant les nerfs, comme une autoroute invisible. « Cela suggère que le rein n’est pas seulement un dommage collatéral, il pourrait être la source », explique Zhentao Zhang, l’auteur principal de l’étude. « L’insuffisance rénale chronique pourrait augmenter le risque de maladie de Parkinson. »

Si cette hypothèse se confirme, elle pourrait transformer notre approche de la maladie. Car si l’accumulation d’α-synucléine peut être détectée dans les reins avant l’apparition des troubles moteurs, cela ouvrirait la voie à un dépistage bien plus précoce. « Cette étude est un rappel puissant que les maladies neurodégénératives peuvent avoir des racines au-delà du cerveau. » Prendre soin de la santé rénale pourrait ainsi devenir un geste clé pour prévenir la maladie de Parkinson.


Source : JDF Santé

Les bienfaits de la pomme pour la santé

Les bienfaits de la pomme pour la santé

La plupart des gens ignorent les bienfaits de la pomme sur la santé. Pourtant, ce fruit qu’on peut acheter facilement partout mérite toute notre attention. Bienfaits, méfaits, comment la consommer…Le point avec Sabine Monnoyeur, naturopathe à Paris.


Liste des nombreux bienfaits de la pomme

  • Une pomme apporte une grande satiété, se transporte facilement et peut se consommer partout.
  • Elle permet le maintien d’une bonne activité physique grâce au fructose et au glucide qu’elle contient.
  • Elle diminue le risque de cancer du côlon selon une étude allemande, publiée en avril 2008 dans la revue Nutrition.
  • Elle a des effets bénéfiques contre les maladies cardiovasculaires selon une étude parue dans le Journal of Nutrition
  • « La pomme est particulièrement intéressante pour les sportifs : avant l’effort elle apporte de l’énergie, pendant l’effort, elle apporte des minéraux et des vitamines qui rechargent l’organisme et après l’effort, elle réhydrate !  » indique la naturopathe Sabine Monnoyeur.
  • « La pomme contient aussi de la pectine, fibre active, qui contribue à baisser le niveau de cholestérol dans le sang, qui apaise les intestins délicats, participe à la qualité de la flore bactérienne et à l’amélioration de la fonction digestive. Les fibres permettent de ralentir l’absorption des sucres et des graisses. La pomme soulage aussi la constipation et lutte contre l’acidité et l’acide urique, donc c’est un aliment intéressant pour notre équilibre acido-basique », ajoute-t-elle.
  • « La pomme est riche en antioxydants qui permettent la réparation des dommages cellulaires et donc la prévention du vieillissement des cellules et par conséquent celle du vieillissement prématuré de la peau. On dit aussi qu’elle possède des propriétés antirides dans la pulpe et le jus fraîchement pressé. »
  • Sans oublier que « croquer une pomme nettoie l’émail des dents ! » rappelle la naturopathe.

Calories de la pomme

Constituée environ de 85 % de son poids en eau, la pomme est peu calorique (une pomme de 150 g apporte 60 et 75 calories), d’une composition équilibrée et variée en fibres.

Valeurs nutritionnelles : que contient la pomme ?

« Elle comporte beaucoup de vitamines (A, E, B6 et C…), mais en particulier de la vitamine C, qui donne à l’épiderme souplesse et fermeté, booste le système immunitaire, permet une circulation sanguine plus fluide, et solidifie les cellules osseuses », explique Sabine Monnoyeur.

La pomme contient également de précieux oligo-éléments :

  • du potassium (qui participe à une bonne fonction cardiaque, à la régulation de la pression artérielle, au bon fonctionnement du système nerveux, des muscles) ;
  • du phosphore, constituant des os et des dents, qui favorise l’équilibre du ph sanguin) ;
  • du sélénium qui est bon pour les phanères et le système immunitaire ; du Manganèse qui permet de lutter contre les allergies, l’asthme, le stress ;
  • du zinc qui entretient la qualité de nos muqueuses et assure la multiplication des globules ;
  • du cuivre qui renforce l’immunité, mais aussi du calcium, du magnésium, ou encore du fer.
NUTRIMENTS POMME CRUE (PULPE ET PEAU) : TENEUR POUR 100 G FRUITS : MOYENNE DES ALIMENTS
Protéines 0,25 g 1,0 g
Glucides 11,6 g 16,9 g
– dont sucres 9,35 g 14,6 g
– dont amidon 0,05 g 0,3 g
Fibres alimentaires 1,4 g 3 g
Lipides 0,25 g 0,5 g
– dont cholestérol 0 mg 0,1 mg
– dont acides gras saturés 0,052 g 0,2 g
– dont acides gras monoinsaturés 0,01 g 0,1 g
– dont acides gras polyinsaturés 0,15 g 0,1 g
Eau 85,4 g 77 g

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Combien de pommes par jour maximum ?

« Selon un dicton anglo-saxon, « manger une pomme par jour éloigne le médecin » ! Les quantités ne sont pas limitées pour la pomme, on peut en manger autant qu’on le souhaite mais raisonnablement…bien sûr ! Elle est souvent utilisée en naturopathie lors des monodiètes, ou l’on ne consomme que de la pomme pendant au moins 24h afin de mettre au repos l’organisme sans l’acidifier et en provoquant le moins de crises curatives (mal de tête, nausées, courbatures par exemple). L’avantage étant qu’elle se transporte facilement, on peut donc la consommer partout ! Très rassasiante (grâce à ses fibres), mais pauvres en calorie, elle sera l’allié des régimes« , poursuit la spécialiste.

La vitamine C est surtout présente dans la peau. 

Comment la consommer pour la santé ?

« Le mieux c’est de la consommer en entier, sans l’éplucher (quand elle est bio), car la peau des pommes contient 4 fois plus de composés antioxydants que la chair. De plus, la vitamine C est surtout présente dans la peau. Mais bien entendu, la pomme sous toutes ses formes (compote, au four, séchée…) reste un allié santé et permet d’éviter la monotonie », note la naturopathe.

Méfaits de la pomme

« Il faut être très vigilant quant à la qualité de ce fruit. Elle doit être issue de l’agriculture biologique absolument car la pomme est l’un des fruits qui reçoit le plus grand nombre de traitements chimiques« , prévient la naturopathe. Et si vous mangez une pomme non bio, épluchez bien le fruit sur environ un centimètre.

Merci à Sabine Monnoyeur, naturopathe à Paris.


Source : JDF Santé