Définition : qu’est-ce que le syndrome des enfants battus ou syndrome de Silverman ?
Selon les derniers chiffres disponibles, 1 enfant victime de maltraitance meurt tous les 5 jours en France. Ils sont 50 000 à subir des mauvais traitements (physiques psychologiques, négligences et abus sexuels). Le syndrome de Silverman est caractérisé par des fractures multiples, négligées, et survenues à différents âges, chez un enfant victime de maltraitance. Il a été décrit par le radiologue et pédiatre américain Frederic Silverman dans les années 50. « Ces fractures d’âges différents sont visibles sur les radiographies du squelette d’un enfant. Certaines sont déjà consolidées, d’autres sont plus récentes, d’autres en cours de consolidation. C’est un argument pour penser qu’un enfant est victime de maltraitance« , explique Emilie Eyssartier, chirurgien pédiatre à la clinique Jules Verne, à Nantes. « Par extension, le syndrome de Silverman concerne également aujourd’hui tout ce qu’on peut voir à l’imagerie, autre que la radiographie, comme l’échographie (fractures d’organes) et/ou le scanner cérébral (lésions cérébrales) », ajoute la spécialiste. Avant de poser le diagnostic définitif du syndrome de Silverman, il faut d’abord écarter la maladie des os de verre, une affection génétique caractérisée par une fragilité osseuse. « Une maladie qui est extrêmement rare mais qu’il est nécessaire d’exclure », note le chirurgien pédiatrique.
Quels sont les signes du syndrome des enfants battus ?
« On réalise une radiographie du squelette d’un enfant lorsqu’on a une suspicion de maltraitance. Par exemple, un enfant de 3 mois qui est tombé de la table à langer, cela alerte les soignants aux urgences car, un bébé de cet âge n’est pas encore capable de se retourner tout seul. Autre cas, une fracture du fémur ou du tibia chez un enfant qui ne marche pas encore« , illustre la spécialiste. Si l’enfant souffre d’une fracture qui semble suspecte à l’équipe soignante, que l’adulte responsable n’est pas capable d’expliquer, alors des examens complémentaires peuvent être réalisés à la recherche d’un possible syndrome de Silverman. « En cas de suspicion de maltraitance, on prescrit systématiquement une radiographie du squelette corps entier. On peut aussi demander un fond d’oeil, qui permet de constater d’éventuelles lésions cérébrales, un hématome à l’intérieur du crâne. Un scanner cérébral peut aussi être réalisé« , ajoute Emilie Eyssartier.
Quelles sont les causes ?
Le syndrome de Silverman est dû à des maltraitances physiques répétées, coups et blessures, et à une négligence des fractures et lésions engendrées par ces comportements violents. Le syndrome du bébé secoué et le syndrome de Silverman sont deux syndromes distincts : « Dans le syndrome du bébé secoué, on recherche l’hématome intracrânien caractéristique du bébé secoué. En effet, lorsqu’il est secoué, le cerveau du petit enfant vient frapper contre sa boîte crânienne, ce qui cause un hématome intracrânien. S’il s’agit de l’unique signe de maltraitance, le diagnostic ne sera pas le syndrome de Silverman« , précise notre interlocutrice.
Quelles sont les conséquences du syndrome de Silverman ?
Le syndrome de Silverman implique que l’enfant a subi des épisodes de violences à plusieurs reprises. La maltraitance laisse des séquelles physiques et psychologiques et peuvent être dévastatrices tout au long de la vie de la victime.
Quelles sont les caractéristiques du syndrome de Silverman à la radiographie ?
A la radiographie, le corps d’un enfant qui souffre du syndrome de Silverman montre des signes de fractures sur son squelette, des fractures des membres, des côtes et/ou de la face, notamment du nez. « Ces cicatrices sont appelées des cals osseux. On retrouve la fracture pour laquelle l’enfant a été amené aux urgences et une ou plusieurs autres, à des âges différents. Cela signifie que l’enfant a vécu plusieurs épisodes du même type en quelques semaines, quelques mois, ce qui est significatif du syndrome de Silverman« , explique la spécialiste.
Comment réagir et que faire ?
Syndrome de Silverman, syndrome de bébé secoué ou autres signes de violences… dès lors que les professionnels de santé suspectent un cas de maltraitance chez un enfant, ils ont l’obligation légale et déontologique de le protéger. « Ils doivent alors signaler cette situation au procureur de la République et à la cellule de recueil d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP) de leur département« , note la Haute Autorité de Santé (HAS). Elle précise qu’il n’est pas nécessaire d’apporter de preuve, il relève des autorités compétentes de mener une enquête après un signalement.
Merci au Dr. Emilie Eyssartier, chirurgien pédiatre à la clinique Jules Verne, à Nantes, pour son expertise.
[Mis à jour le 6 février 2023 à 15h40] Fini l’hyperconnexion ! La Journée sans téléphone portable (ou smartphone) est l’occasion de s’éloigner des écrans pendant un certain temps. Loin d’être un challenge facile, la digital detox ou la désintoxication numérique consiste à se défaire des écrans pendant un temps donné. 1 jour, 1 semaine, 1 mois ou plus. C’est d’ailleurs le défi que se sont lancées Léa et Manon, deux cousines et colocataires accros aux réseaux sociaux et à Internet, dans la série française Détox (« Off the Hook » pour le titre anglophone), diffuséesur la plateforme Netflix.
Si la tendance de la digital detox est de plus en plus populaire, c’est que le numérique prend de plus en plus de place dans la vie des Français qui passent en moyenne 4h22 par jour devant des écrans (hors travail), selon un sondage mené par BVA Group, experts du comportement. Près de deux tiers des Français avouent être aujourd’hui dépendants de leurs outils connectés, et un tiers totalement dépendants, à l’origine d’un sentiment de manque. Pour autant, ces appareils ne sont pas à diaboliser, mais plutôt à utiliser de manière plus responsable et bienveillante. Alors, à l’heure où les smartphones, tablettes, télés, ordinateurs et montres connectées sont omniprésents dans notre quotidien, comment faire une digital detox ? Et que gagne-t-on à les lâcher pendant une période ? Tour des bienfaits et conseils avec Dana Castro, psychologue et psychothérapeute.
C’est quoi une digital detox ?
On l’appelle « digital détox » en anglais ou désintoxication numérique en français. Le terme est entré pour la première fois dans le dictionnaire d’Oxford en 2014, mais il est de plus en plus utilisé, y compris en France. La digital detox correspond à un sevrage du numérique. Elle consiste à faire une pause dans son utilisation des écrans, de son téléphone, de sa tablette ou de son ordinateur. En clair, pendant une période définie, on s’abstient d’utiliser son smartphone, d’allumer la télévision ou encore de jouer sur son ordinateur.
Quelles sont les bienfaits d’une digital detox ?
« La connexion au numérique est simple, facile, attirante et surtout occupationnelle. Elle devient vite une habitude qui vient combler un vide. Les écrans, et particulièrement le téléphone, est une espèce de consommable : on zappe, on passe d’un réseau social à une news, d’une photo de mode à une vidéo divertissante… Notre cerveau va dans toutes les directions et il a très peu de moment pour se poser et réfléchir de façon constructive. Il n’est pas dans un voyage sensoriel qui pourrait le nourrir, mais plutôt dans une forme d’errance sans grande finalité. Au final, la surconsommation du numérique entraîne une fatigue (visuelle certes, mais surtout mentale et émotionnelle) doublée d’une forme d’ennui. Il est donc intéressant de se détoxifier de temps en temps« , explique notre interlocutrice. Dans le détail, faire une digital détox permet de :
► Se retrouver avec soi-même et nourrir son discours intérieur. « Les outils numériques sont tournés vers l’extérieur et inhibent l’intériorité. Ils ne nous apportent pas beaucoup de réponses sur nous-mêmes. En stoppant de temps en temps son lien au numérique, on se reconnecte à soi-même, on s’écoute davantage et on se questionne sur ses ressentis, ses émotions, ses besoins, ses limites…« , liste notre spécialiste.
► Relativiser et arrêter d’être dans une course frénétique de comparaison. « La digital detox est très importante pour l’estime et pour avoir une vision réaliste de soi-même, indique-t-elle. Le virtuel, et particulièrement les réseaux sociaux favorisent la comparaison malveillante, et sont culpabilisateurs. Par exemple, la jeune maman ne se sent pas à la hauteur quand sur Instagram elle voit d’autres mamans mieux gérer leur vie de famille. Les gens ont tendance à se comparer à des espèces d’idéaux autodéclarés, mais comment peut-on se comparer à quelque chose de virtuel ?«
► Reposer la psyché, gagner en sérénité en étant dans l’ici et maintenant « La digital détox permet de s’éloigner du stress, engendré par la surconsommation du numérique et l’hyperconnexion aux réseaux sociaux et au flux continu d’informations, souvent anxiogènes, avec la « peur de rater quelque chose ». »
► Être en meilleure santé. La digital détox permet d’être moins sédentaire (on a de fait plus de temps pour aller se promener, faire du sport), limiter les problèmes de vue (les écrans favorisent la fatigue visuelle, facteur de risque d’une baisse de la vue), avoir un sommeil de meilleure qualité (l’écran émet de la lumière bleue qui inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui régule les cycles veille/sommeil).
► Gagner en concentration : les notifications détournent l’attention et distrait en permanence. Elles empêchent de se concentrer sur les interactions sociales dans un monde « physique » et non virtuel. Par ailleurs, les écrans peuvent faire perdre la notion du temps.
Comment faire une digital détox ?
« Comme pour arrêter de fumer, chacun à sa méthode. Et puis l’idée n’est pas de complètement arrêter les écrans, mais d’en avoir une consommation plus responsable et surtout, plus bienveillante« , tient à rappeler Dana Castro.
► Commencer progressivement, sur une petite période. Une heure, puis 2, puis une demi-journée, une journée ou des plages-horaires (par exemple, de 20h à 7h)… Un sevrage trop long et trop brutal est contre-productif. L’idée est de se mettre en mode avion (ou d’éteindre son téléphone, mais le mode avion rassure car il permet d’avoir son téléphone allumé ainsi que l’accès à l’heure) pendant un moment dans la journée et d’augmenter progressivement la durée.
► Laisser son téléphone hors de la chambre, pour ne pas être tenté de l’allumer dès le réveil ou de scroller sur les réseaux juste avant de dormir. Il suffit de laisser son téléphone éteint dans le salon par exemple et de ressortir son bon vieux réveille-matin.
► Combattre l’ennui et profiter de ce temps exempt d’écran pour lire ou s’adonner à d’autres activités (cuisine, loisirs créatifs, jardinage, création, expo…) « On a tendance à se perdre dans les écrans et à perdre son temps. On se sert donc de ce temps retrouvé pour faire tout ce qu’on pense ne pas avoir le temps de faire« , conseille notre interlocutrice.
► Se faire aider par des applis (voir la liste plus bas) qui permettent de bloquer certains accès voire de verrouiller le téléphone totalement. Pour être le plus tranquille possible, il vaut mieux prévenir ses contacts les plus fréquents histoire qu’ils ne s’inquiètent pas. Il est également possible de bloquer toutes les notifications pour décider consciemment quelles applications on souhaite ouvrir.
► Se questionner sur ses (réels) besoins. Aller sur son téléphone est bien souvent compulsif. La plupart du temps, il s’agit plus d’un réflexe que d’un réel besoin de le consulter. Et souvent, checker son téléphone permet de se donner une constance, quand on attend son train, qu’un ami s’absente au restaurant, quand on est à la pause déj’ avec des collègues, au début d’une soirée à laquelle on ne connaît pas grand monde. Ainsi, à chaque fois que vous touchez votre téléphone, demandez-vous si vous avez réellement besoin de le consulter (est-ce pour appeler quelqu’un ou simplement pour passer le temps ?) et ce que vous auriez pu faire à la place si vous ne l’aviez pas consulté.
► Se lancer un challenge de temps d’écran, à ne pas dépasser (le temps d’écran est consultable dans les paramètres du téléphone ou de la tablette) et s’entraider avec ses proches, ses amis, sa famille, son conjoint pour tendre à une consommation des écrans plus responsable.
► Profiter des vacances pour se déconnecter. Le numérique nous fait perdre une chance de vivre autre chose, de nous recentrer sur nous-même, de se reconstruire et de revenir plus en forme au travail. Chacun doit se poser la question de quel média il a besoin de se déconnecter pour pouvoir profiter (réellement) des vacances.
4 applications pour faciliter la digital detox
Flipd qui permet de bloquer toutes les applications comme Facebook, Snapchat… mais qui permet de continuer à envoyer des SMS en cas d’urgence.
Calldoor qui permet aux managers de bloquer les applications, SMS, e-mails, appels… des téléphones portables professionnels de leurs équipes, et ce pendant la durée de leur choix.
Digital Détox qui propose un accès limité à son téléphone pendant le défi (certaines applis sont inaccessibles et bloquées)
Forest qui propose de définir une durée durant laquelle vous devez vous déconnecter (1 à 12 heures). Pendant cette période, une petite graine s’affiche sur votre écran d’accueil et pousse jusqu’à devenir un arbre qui dessèche et disparaît si vous touchez à votre téléphone.
Comment savoir si on a besoin d’une digital detox ?
On ressent de la fatigue, une lassitude, une saturation ou un profond ennui qui sonne souvent comme un déclic, le déclic qu’il faut se déconnecter
« En pratique, presque tout le monde aurait besoin, dans l’absolu, de se détoxifier et de faire une digital detox, indique notre experte. Certaines personnes plus que d’autres bien entendu.Ce n’est pas possible de ne pas se rendre compte à un moment donné que sa consommation numérique est problématique. On ressent de la fatigue, une lassitude, une saturation ou un profond ennui qui sonne souvent comme un déclic, le déclic qu’il faut se déconnecter.Les spécialistes décrivent même une pathologie qui s’appelle la nomophobie(la peur de se retrouver sans son téléphone)« . En théorie, il existe des tests pour savoir si on est accro à son téléphone. Ils n’ont pas de valeur diagnostique mais ils permettent de s’auto-situer sur l’échelle de la consommation digitale. Par exemple, il y en a un qui a été élaboré par le Dr David Greenfield, Fondateur du Center for Internet and Technology Addiction. Il s’agit d’une série de 12 questions auxquelles il faut répondre par oui par non. Chaque oui correspond à 1 point. On estime qu’à partir de 4 points ou plus, il est probable que la personne ait un schéma d’utilisation problématique ou compulsif. Parmi les questions :
Dormez-vous régulièrement avec votre smartphone allumé sous votre oreiller ou à côté de votre lit ?
Vous arrive-t-il de regarder et de répondre à des SMS, des tweets et des e-mails à toute heure du jour et de la nuit, même si cela signifie interrompre d’autres choses que vous faites ?
Vous sentez-vous mal à l’aise lorsque vous laissez accidentellement votre téléphone ou un autre appareil numérique dans la voiture ou à la maison, que vous n’avez pas de réseau ou qu’il est en panne ?
Lorsque vous mangez, votre smartphone fait-il toujours partie de la mise en place de la table ?
Vous arrive-t-il de passer régulièrement du temps sans réfléchir en regardant fixement votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur, même s’il y a peut-être des choses meilleures ou plus productives à faire ?
Merci à Dana Castro, psychologue et psychothérapeute.
« Un produit biocide est une substance chimique utilisée pour tuer ou contrôler les organismes nuisibles tels que les bactéries, les virus, les champignons, les moisissures, les algues, les insectes, les rongeurs ou les végétaux indésirables« , explique Philippe Carenco, médecin hygiéniste, en charge notamment du contrôle des produits biocides utilisés au CHU de Nice. Ils sont classés, selon leur type d’usage, en quatre 4 groupes, comprenant 22 types de produits différents :
Les désinfectants (hygiène humaine ou animale, désinfection des surfaces, de l’eau potable…) ;
Les produits de protection (conservateurs, produits de protection du bois, des matériaux de construction… ;
Les produits de lutte contre les nuisibles (rodenticides, insecticides, répulsifs…) ;
Les autres produits biocides (fluides utilisés pour l’embaumement, produits antisalissures).
« Les produits biocides peuvent présenter des risques pour la santé s’ils ne sont pas utilisés de manière appropriée et conforme. Il est donc important de respecter les instructions d’utilisation et les avertissements mentionnés sur l’étiquette et de les utiliser avec précaution, équipés de protections« . A usages domestiques, professionnels ou industriels, ils doivent être autorisés et enregistrés avant leur mise sur le marché. La mise sur le marché et l’utilisation de ces produits sont encadrées au niveau communautaire par le règlement européen (UE) n° 528/2012.
Où trouve-t-on les produits biocides ?
Les produits biocides se trouvent dans de nombreux produits courants, tels que les :
Désinfectants pour les mains et les surfaces
Produits de lutte contre les nuisibles (insecticides, répulsifs, produits de lutte contre les rongeurs)
Produits anti-moisissures
Produits pour la désinfection de l’eau
Produits pour la lutte contre les parasites des animaux domestiques
Produits pour la protection du bois (conservateurs protégeant le bois, les fibres)
« Certains types de produits comme « l’eau de Javel » sont vendus en libre-service, en grandes surfaces, en magasin de bricolage, de jardinage, de produits d’hygiène et de santé, ainsi que dans les magasins en ligne, poursuit le médecin hygiéniste. D’autres, comme les « pesticides à usage professionnel », nécessitent le conseil de personne disposant d’un certificat individuel délivré dans un centre de formation habilité à cet effet et enregistré auprès du ministère chargé de l’environnement« . Ce dispositif de formation vise à assurer une utilisation durable et raisonnée de ces produits.
Les produits biocides peuvent présenter des dangers pour la santé s’ils ne sont pas utilisés de manière adéquate
« Ces produits contiennent des substances « actives », qui peuvent présenter des dangers (toxicité, sensibilisation, corrosion). Il est important de suivre les instructions d’utilisation et les avertissements mentionnés sur l’étiquette pour une utilisation sûre et efficace« . La mise sur le marché et l’utilisation de ces produits sont encadrées au niveau communautaire par le règlement européen (UE) n° 528/2012, qui a remplacé et abrogé la directive européenne 98/8/CE, rappelle le site du Ministère de la Transition Ecologique. L’objectif principal de cette réglementation est d’assurer un niveau de protection élevé de l’homme, des animaux et de l’environnement vis-à-vis de ces produits. Les mesures instaurées visent notamment à prévenir les effets à long terme : effets cancérogènes ou toxiques pour la reproduction, effets des substances toxiques, persistantes et bioaccumulables. La règlementation, actuellement en vigueur, prévoit un système d’autorisation en deux étapes : ► Une première étape d’évaluation des substances actives est réalisée au niveau européen. Cette étape permet d’interdire les actifs présentant trop de risque (toxicité pour l’homme ou pour l’environnement) ; ► Une deuxième étape d’évaluation des produits est réalisée au niveau national. Seuls les produits efficaces et les moins dangereux sont autorisés. De plus, les autorisations de mise sur le marché (AMM) encadrent les conditions d’emploi des produits et les avertissements destinés aux utilisateurs. « Pour chaque produit biocide, il existe une fiche technique et une fiche de données de sécurité disponible sur le site du fabriquant ».
Quelle est la liste des produits biocides autorisés ?
« Il n’existe pas de liste exhaustive des noms commerciaux de produits biocides autorisés puisque des autorisations sont accordées régulièrement, sur la base des composants autorisés, reconnait le Dr Carenco. A partir du moment où ils sont en vente libre, ils sont autorisés« . En France, les composants de produits biocides sont réglementés par le ministère de la Transition écologique et solidaire. La liste des composants de produits biocides autorisés en France peut être consultée sur le site web de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). « Il est important de vérifier que les produits que vous utilisez sont autorisés et enregistrés avant de les utiliser ».
Quels sont les dangers des produits biocides sur la santé ?
Les produits biocides peuvent présenter des dangers pour la santé s’ils ne sont pas utilisés de manière adéquate. « Par exemple, en mésusage, en surdosage, ou en les exposant à des personnes sensibles comme les enfants« , précise notre interlocuteur. Les dangers immédiats pour la santé sont des :
Irritations des yeux, de la peau et des voies respiratoires
Nausées, maux de tête, vertiges et autres symptômes similaires à une intoxication
« Il est important de suivre les instructions d’utilisation et les avertissements sur l’étiquette des produits pour une utilisation sûre et efficace, et de prendre des mesures de protection appropriées, telles que le port de gants et de lunettes de protection« . Il est également important de stocker les produits biocides hors de la portée des enfants et des animaux domestiques. « Des conséquences peuvent aussi apparaitre sur le long terme pour des personnes qui les utilisent de façon répétée. Par exemple, des allergies respiratoires, de l’asthme chronique, des dermatites et des dermatoses des mains. Toutes ces pathologies sont déclarées comme maladies professionnelles et prises en charge ».
Quels sont les symptômes d’alerte d’une intoxication au biocide ?
Les symptômes d’une intoxication au biocide peuvent varier en fonction du produit biocide et de la quantité ingérée ou inhalée. Les symptômes d’alerte courants incluent :
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires
Nausées, vomissements
Maux de tête, vertiges, confusion et autres troubles neurologiques
Toux et difficultés à respirer
« En cas d’intoxication au biocide, il est important de contacter immédiatement un professionnel de santé ou le centre antipoison le plus proche pour obtenir des soins médicaux immédiats« , insiste le médecin. « Il convient de fournir autant d’informations que possible sur le produit biocide en question, y compris son nom, la quantité ingérée ou inhalée et les circonstances de l’exposition ».
« Le mieux c’est d’éviter d’utiliser un produit biocide ! »
Comment limiter leur exposition ?
« Le mieux c’est d’éviter d’utiliser un produit biocide !« , conclut notre interlocuteur. En attendant, il existe quelques mesures pour limiter l’exposition aux produits biocides : ► Lisez attentivement les instructions d’utilisation et les avertissements sur l’étiquette des produits biocides avant de les utiliser. ► Portez des équipements de protection décrits dans le mode d’emploi : par exemple des gants en caoutchouc et des lunettes de protection ► Ne pas vaporiser les produits dans un local exigu et mal ventilé ► N’utilisez que la quantité recommandée de produit biocide, et ne l’utilisez pas plus souvent que nécessaire. ► Ne jamais mélanger avec un autre produit, quel qu’il soit. Si vous devez réaliser plusieurs opérations utilisant des produits différents sur les mêmes surfaces, assurez-vous qu’il n’existe pas de résidu entre deux applications de produits différents. ► Stockez les produits biocides dans un endroit sûr et hors de la portée des enfants et des animaux domestiques. ► Aérez bien la pièce pendant et après l’utilisation de produits biocides pour éliminer les vapeurs nocives. ► Si des produits biocides sont renversés, mettre des gants, collecter les produits avec un tissu ou papier absorbant à jeter ensuite et rincez abondamment à l’eau.
Merci au Dr Philippe Carenco, chef du service d’hygiène au CHU de Nice, et médecin hygiéniste au CPIAS (Centre d’appui et de Prévention des Infections Associées aux Soins) PACA.
Selon la définition officielle de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». Elle est donc subjective. Elle peut être être ressentie de façon plus ou moins intense selon les individus et leur degré de sensibilité. Concrètement, elle est la résultante d’un message nociceptif (nerveux) transmis au cerveau par les nerfs périphériques via la moelle épinière. « On peut classer les patients dans l’un des trois cercles de la douleur », explique le Dr Marc Perez, médecin du sport et ostéopathe :
Douleurs vertébrales.
Dysfonction des voies de la douleur (troubles posturaux, fibromyalgie…).
Troubles psycho-fonctionnels et facteurs psycho-sociaux.
La douleur dépend du ressenti de chaque personne. Il est difficile voire impossible de la quantifier. Néanmoins, elle est de plus en plus fréquente avec l’âge et la grande majorité des personnes âgées sont concernées.
Durée de la douleur
La douleur est habituellement divisée en deux catégories en fonction de sa durée :
► la douleur aiguë, intense mais souvent brève, Elle est ici considérée comme un symptôme.
► la douleur dite chronique ou pathologique, lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente. Elle est considérée comme une maladie à part entière. La douleur chronique concernerait 15 à 25% de la population. Au départ, c’était une douleur aiguë, qui n’a pas disparu au fil du temps. Au bout d’une certaine durée, si cette douleur persiste, elle va être perçue par le patient comme définitive, même s’il la sait potentiellement curable. Il va donc adapter son attitude à cette douleur.
Formes de douleurs
Trois formes de douleurs chroniques peuvent être distinguées selon leurs mécanismes physiologiques :
► les douleurs inflammatoires qui englobent toutes les douleurs associées aux phénomènes d’inflammation (lésions, arthrose, etc.), C’est le cas, par exemple, lorsque vous vous faites une entorse : la première douleur, au moment de l’accident, est fulgurante et aiguë. Puis dans les heures qui suivent, il y a gonflement et la douleur devient plus sourde mais reste toujours bien présente : c’est la douleur inflammatoire. Elle est très utile dans le sens où cette sensibilité exacerbée sert en quelque sorte de garde-fou. Elle empêche le patient de faire des mouvements qui retarderaient sa guérison. C’est une douleur protectrice.
► les douleurs neuropathiques associées à des atteintes du système nerveux central et périphérique (lésion de la moelle épinière, du nerf sciatique, etc.)
► les douleurs cancéreuses qui associent souvent une composante inflammatoire et neuropathique.
« Toutes retentissent à force sur le psychisme mais il existe aussi la douleur morale de la dépression et de toutes les autres maladies psychiatriques » nuance le Dr Marc Perez.
Mal de dos
Mal de tête
Autres parties du corps douloureuses
Quels sont les traitements de la douleur ?
Le traitement contre la douleur varie selon le type de douleur et l’intensité. Il se fait par paliers.
Pallier 1 : le paracétamol ou les AINS (Nifluril®, Ibuprofene®, Diclofenac®). Le paracétamol est très intéressant car il n’a pas d’effet secondaire particulier. Il est très couramment employé pour soigner, entre autres, les simples maux de têtes. Attention toutefois à ne pas dépasser la dose maximale de 3 à 4 grammes par jour. Pour certaines doses plus importantes, il peut s’avérer mortel, car il entraîne la destruction du foie. Pour les AINS, un des effets secondaires les plus connus et les plus désagréables sont les douleurs gastriques qu’ils peuvent provoquer. Il est conseillé de les prendre en milieu de repas et de ne jamais les avaler sans nourriture, mais cela ne suffit pas toujours à éviter les ennuis.
Pallier 2 : le paracétamol + codéine ou tramadol ou poudre d’opium.
Pallier 3 : la morphine.
Traitements naturels : « Il existe différents traitements naturels contre la douleur. À commencer par les plantes en gélules ou en bourgeons macérats : harpagophytum, ortie, onagre ou la magie du crépuscule, cassis, sève de bouleau. Quant aux huiles essentielles, sur une base d’huile d’amande douce, on ajoute gaulthérie ou de la menthe poivrée » explique le Dr Marc Perez.
Massage : « On compte aussi les traitements physiques avec des massages, des mobilisations, des manipulations ou encore l’électrothérapie. »
Autres Conseils
Merci au Dr Marc Perez, médecin du sport et ostéopathe. Propos recueillis en 2019.
Quels sont les risques d’un préservatif qui craque ou qui glisse ?
« S’il ne craque pas, s’il ne glisse pas et s’il n’y a pas de micro-fuite, le préservatif est aujourd’hui le seul moyen de se protéger des IST (infections sexuellement transmissibles)« , explique Fabienne Virbel, sage-femme. Mais dans la vraie vie, aux regards des accidents de préservatif, on s’aperçoit que son taux de protection n’est que d’environ 80%. « C’est pour cela que l’on conseille aux jeunes filles de prendre en complément un mode de contraception plus fiable (pilule, stérilet, implant) ». « Lorsqu’un préservatif craque ou glisse pendant les rapports sexuels, dans le cadre d’un couple hétérosexuel, que ce soit avant ou après l’éjaculation, les risques sont de deux ordres, D’un côté, un risque accru d’une grossesse non désirée, de l’autre le risque de transmission des maladies sexuellement transmissibles« .
Que faire si un préservatif a craqué ?
Si un préservatif a craqué pendant les rapports sexuels, il est important d’arrêter les rapports sexuels immédiatement et de jeter le préservatif. Il faut ensuite prendre rapidement des mesures pour limiter les risques de grossesse non désirée et de transmission des maladies sexuellement transmissibles (MST). « Le plus urgent, c’est le risque de grossesse non désirée, reprend la sage-femme. Si la femme dispose par ailleurs d’un autre moyen de contraception fiable (implant, pilule, stérilet…), il n’y a aucun risque et aucune démarche à faire. En revanche, si elle n’a aucune autre contraception, il faut envisager des options de contraception d’urgence« . En l’occurrence, la prise de la pilule d’urgence (ou du lendemain) qui va repousser la date d’ovulation. « Il est important de la prendre le plus rapidement possible ». « Cette pilule est gratuite et délivrée de façon anonyme en pharmacie, dans les centres de santé sexuelle et parfois même dans les lycées jusqu’à l’âge de 26 ans. Après 26 ans, la délivrance se fait sur ordonnance et est remboursée par la Sécurité sociale« . Sa fiabilité n’étant pas de 100%, on conseille de faire un test de grossesse 15 jours à 3 semaines après le rapport à risque. « Concernant les risques liés à une IST, et notamment le VIH, si les deux partenaires ont récemment fait des tests de dépistage, pas de soucis. En revanche, si ce n’est pas le cas, on propose un test de dépistage 6 semaines après le rapport à risque. Cela comprend une prise de sang, ainsi qu’un prélèvement d’urine chez l’homme et un prélèvement vaginal chez la femme« . Il existe également des autotests salivaires de dépistage du VIH. S’il y a une forte présomption de rapport avec VIH ou partenaires multiples, il est conseillé de se rendre aux urgences afin de demander un Traitement Post-Exposition (TPE) pour éviter une contamination par le VIH. « Le TPE doit être pris au plus tôt, de préférence dans les 4 heures après l’exposition et jusqu’à 48 heures. Plus le TPE est pris tôt, plus il est efficace« .
Que faire si un préservatif glisse lors du retrait ?
Il existe des risques de grossesse non désirée et de transmission des maladies sexuellement transmissibles (MST) également, si le préservatif glisse lors du retrait. « Il est important de vérifier si la taille du préservatif est appropriée – tous les hommes ne font pas une taille standard – et de s’assurer que le préservatif est mis correctement pour éviter que cela ne se produise« , insiste la professionnelle de santé, rappelant que des démonstrations sont souvent proposées dans les collèges ou lycées. « Rappelons qu’on moment du retrait, l’homme doit tenir la base du préservatif pour le retirer sans risque« . La qualité du préservatif est aussi importante : « on ne les stocke pas dans des endroits chauds ou humides, mais au sec, et on contrôle la date d’expiration ».
Que faire si un préservatif s’enlève pendant le rapport ?
« Si un préservatif s’enlève pendant le rapport, même avant l’éjaculation, c’est également une situation à risque, reconnait notre interlocutrice.Il suffit d’une goutte de sperme ou de liquide pré-éjaculatoire pour engendrer un risque de grossesse non désirée et la transmission des maladies sexuellement transmissibles (MST)« . Si le préservatif s’enlève pendant le rapport, la sage-femme conseille : ► D’arrêter le rapport sexuel pour éviter toute exposition supplémentaire aux fluides corporels. ► De retirer soigneusement le préservatif en veillant à ne pas laisser de fluides corporels dans le vagin ou sur le pénis. ► D’envisager rapidement une contraception d’urgence (pilule d’urgence). ► Utiliser un nouveau préservatif pour toute nouvelle relation sexuelle. ► De s’assurer que le préservatif est mis correctement, en vérifiant notamment que la taille est appropriée, et éviter les erreurs courantes comme déchirer l’emballage ou le mettre à l’envers.
Que faire si un préservatif s’est coincé dans le vagin ?
« Si un préservatif s’est coincé dans le vagin, il suffit d’aller le chercher délicatement avec des doigts propres, propose Fabienne Virbel. Si vous ne parvenez pas à le retirer, consultez un médecin pour obtenir de l’aide« . Mais le sperme aura eu le temps de passer. « Il faut donc reprendre les mesures d’urgence pour éviter une grossesse non désirée et la transmission de MST ».
Quels conseils pour que le préservatif ne glisse pas pendant l’acte ?
Fabienne Virbel propose quelques conseils pour éviter que le préservatif ne glisse pendant l’acte sexuel : ► Choisir la bonne taille avant de l’utiliser. ► Vérifiez la date d’expiration des préservatifs avant de les utiliser pour éviter qu’ils ne soient périmés et qu’ils glissent. ► Vérifiez qu’il comporte bien le marquage « CE » obligatoire pour tout préservatif commercialisé sur le marché européen. ► Ouvrir l’emballage du préservatif avec soin (pas avec les dents, ni avec des ciseaux) pour éviter de l’endommager ou de le rendre glissant. ► Vérifier que le préservatif est en place (on pince le réservoir pour chasser l’air avant de le poser), dans le bon sens, et qu’il est déroulé correctement. ► Ne jamais utiliser 2 préservatifs (1 féminin et 1 masculin ou 2 masculins). Cela provoquerait un risque de fortement et donc de craquage.
Merci à Fabienne Virbel, sage-femme, au Centre de santé sexuelle du CHRU de Nancy.
L’Opération Pièces Jaunes et sa fameuse tirelire jaune en carton ont lieu chaque année en France et ce depuis 34 ans, cette initiative créée par la Fondation des Hôpitaux en 1989, permet de collecter des fonds pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et des adolescents en France. Après Bernadette Chirac, c’est maintenant Brigitte Macron qui dirige l’opération. La campagne2023 a mis l’accent sur les enfants, les adolescents et les jeunes adultes vulnérables, et les fonds récoltés ont notamment permis de développer de nouveaux programmes de santé mentale. Qui en est le parrain ? Où avoir sa tirelire ? Où mettre ses Pièces Jaunes si on n’a pas de tirelire ? Où les déposer ? A La Poste ? Quelles pièces peut-on donner ? Comment faire un don en ligne ? Tout savoir pour participer à cet événement solidaire.
La collecte Pièces Jaunes sest terminée hier ! Merci pour toutes les tirelires rapportées ! Vous pouvez continuer à nous soutenir pour nous aider à financer encore + de projets ! Vous pouvez faire un don sur : https://t.co/fRsJBGUns8 Envoyer « DON » au 92 111 (don de 5) pic.twitter.com/kUXlPHnlmC
Pour 2023, l’opération Pièces Jaunes a eu lieu du 11 janvier au 4 février : elle est donc finie, mais les dons sont toujours possibles en ligne sur le site officiel (voir ci-dessous).
Qui est le parrain des Pièces Jaunes ?
Didier Deschamps est le parrain de l’opération des Pièces Jaunes depuis 2019. David Douillet a été parrain de l’opération Pièces Jaunes jusqu’en 2008.
L’opération des Pièces Jaunes a été lancée en 1989 par la Fondation des Hôpitaux. Bernadette Chirac, épouse de Jacques Chirac, a été la Présidente de la Fondation des Hôpitaux de 1994 à 2019. Désormais, la Présidente est Brigitte Macrondepuis 2019.
A quoi sert l’opération Pièces Jaunes ?
Depuis 1989, l’opération des Pièces Jaunes a permis de financer près de 9 500 projetsdans les hôpitaux pour améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés. Cette année encore, les dons récoltés permettent d’aider les enfants et adolescents hospitalisés et de soutenir des milliers de projets dans les établissements de santé pédiatriques publics et privés à but non lucratif, tels que :
Des lieux spécifiques pour les adolescents au sein de l’hôpital (soutien de la première Maison des adolescents, au Havre, en 1999, puis participation de la création de la Maison de Solenn à Paris en 2004 et de la diffusion de ces structures dans d’autres villes de France)
Des maisons des familles destinés à faciliter la présence des familles à l’hôpital
Des chambres parents-enfants
Des aménagements de service (aménagement de salles de jeux, de salles de sport, l’équipement de centres scolaires hospitaliers, la création d’ateliers cuisine, l’organisation de séjours et de sorties en minibus… )
Le maintien du lien des enfants hospitalisés avec l’école
Le financement de plus de 2 800 projets de décoration et d’ameublement
Comment récupérer sa tirelire de Pièces Jaunes à La Poste ?
Chaque année, près de 2 millions de tirelires sont disponibles. Ainsi, dès le lancement de l’opération, généralement début janvier, il est possible de récupérer dans 8 000 bureaux de Poste une tirelire en carton spécialement conçue pour y déposer ses Pièces Jaunes. Cette tirelire est gratuite. Elle est également disponible dans le périodique TVMagazine, encarté par le Figaro, dans les magazines Unique héritage Média (National Geographic Kids – Sorcières – Pirouette – Tout comprendre junior – Le Monde des ados – Journal de Mickey) et dans les magasins Carrefour. Mais si vous n’avez pas de tirelire, ce n’est pas grave, vous pourrez tout de même rapporter vos pièces dans les bureaux de Poste en France et dans les DROM.
Quelles pièces donner ?
L’opération Pièces Jaunes accepte toutes les pièces (cuivrées et jaunes, centimes et euros). Ainsi, on peut y déposer les pièces de 1 centime, 2 centimes, 5 centimes, 10 centimes, 20 centimes, 50 centimes, 1 euro et 2 euros. Mais aussi tous les billets y compris les devises étrangères et les francs, peut-on lire sur le site de la Fondation des Hôpitaux.
Où déposer ses Pièces jaunes ?
Pendant toute la durée de l’Opération des Pièces Jaunes, rapportez vos pièces (avec ou sans tirelire) :
► Dans tous les bureaux de Poste de France et des DROM
► Dans l’une des 400 bornes Coinstar et/ou Eurocycleur aux couleurs des Pièces Jaunes, situées au sein d’enseignes de la grande distribution (supermarchés, hypermarchés) partenaires de l’opération. La liste des bornes sera disponible sur le site des Pièces Jaunes.
Peut-on participer à l’opération Pièces Jaunes en ligne ?
Tout à fait. Plusieurs options s’offrent à vous pour participer à l’opération Pièces Jaunes :
► Faire un don par SMSen envoyant DON par SMS au 92 111. Ce don d’un montant de 5 euros sera automatiquement prélevé sur votre facture opérateur mobile. Les opérateurs « mobile » proposant cette forme de dons sont : Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en France métropolitaine uniquement.
► Envoyer un chèque à l’ordre de « Pièces Jaunes » à l’adresse : Fondation des Hôpitaux, 9 rue Scribe – 75009 Paris
A savoir que 66% de votre don est déductible des impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.
Sources : Fondation des hôpitaux / Dossier de Presse Pièces Jaunes de la Fondation des Hôpitaux