20 Juin 2025 | JDF Santé

Un seul ingrédient suffit et tout le monde l’a dans ses placards.
Les vagues de chaleur répétées réchauffent non seulement notre environnement, mais aussi notre température corporelle. Ce phénomène perturbe notre thermorégulation naturelle nécessaire à l’endormissement. Résultat : le coucher a lieu plus tard, les nuits sont agitées, le sommeil de moins bonne qualité et le réveil devient difficile. Pas facile ensuite d’affronter une journée de travail après une nuit pareille. Heureusement, une boisson naturelle, rapide à préparer, peut apporter un vrai soulagement.
Il s’agit d’une infusion à base d’une épice très populaire. Elle est « riche en eugénol, un composé naturel qui agit comme un sédatif et peut vous aider à vous endormir paisiblement », explique le Dr Eric Berg, docteur américain en chiropractie et spécialiste du régime cétogène. L’eugénol est un composé reconnu pour ses effets légèrement anesthésiants et relaxants, ce qui en fait un bon allié pour le soir. Dans une vidéo sur TikTok, le Dr Berg souligne également que l’épice « aide à réduire les fringales nocturnes, tout en favorisant la détoxification du foie et la digestion pendant le sommeil ».
Cette épice est issue d’un arbre d’Indonésie appelé le giroflier. Il s’agit donc du clou de girofle. « Le clou de girofle est un anti-inflammatoire qui vous permet de vous réveiller moins raide » poursuit le médecin. Si on l’apprécie l’hiver pour ses saveurs boisées et légèrement piquantes, le clou de girofle peut aussi se boire en « eau » tempérée le soir, 30 minutes avant le coucher. Pour préparer la boisson, rien de plus simple : « Comptez 1 cuillère à café de clous de girofle pour un bol d’eau bouillante. Laissez infuser 5 minutes, puis filtrez » indiquent Marie Borrel et le Dr Philippe Maslo dans le « Guide poche de la médecine chinoise ». Il suffit ensuite de la laisser refroidir et de la boire nature ou avec un peu de miel pour adoucir son goût puissant en bouche.
Si le clou de girofle est un allié naturel pour le sommeil, il ne saurait remplacer une consultation médicale en cas de troubles du sommeil persistants, ainsi qu’une bonne hygiène de vie, essentielle pour bien dormir. Le clou de girofle est déconseillé pour les personnes sujettes à l’hypertension et/ou souffrant de problèmes hépatiques.
Source : JDF Santé
19 Juin 2025 | JDF Santé

Elle est déjà connue pour ses bienfaits digestifs et antidouleur.
On aime l’été, le soleil, la sensation d’air chaud sur la peau… Moins la moiteur associée. Et encore moins la transpiration abondante. Transpirer est essentiel : c’est un mécanisme naturel de thermorégulation. Sans sueur, notre corps risquerait la surchauffe. Mais quand elle devient excessive ou malodorante, elle peut vraiment altérer le confort d’une journée. Certaines zones comme les aisselles, les plis ou les pieds sont plus concernées. C’est là qu’intervient une solution naturelle à la fois simple et efficace et qui pousse dans la plupart des jardins.
Cette plante réputée pour ses bienfaits contre la douleur et les troubles digestifs a un vrai effet « coup de frais ». « Son effet rafraîchissant est non seulement un régal pour la peau, mais permet également de rafraîchir les zones transpirantes » confirment les auteurs du « Grand livre des huiles essentielles, hydrolats et huiles végétales » (éd. De Boeck Supérieur). Ce, grâce à deux composés clés : la carvone et l’eucalyptol, connus pour réguler le niveau de transpiration et/ou des odeurs corporelles déplaisantes. Son effet est aussi apprécié en cas d’échauffement cutané après une exposition au soleil ou après le rasage, grâce à son action apaisante et légèrement vasoconstrictrice. Enfin, cette plante médicinale a un effet purifiant agréable en toutes saisons.
Cette plante rafraichissante par excellence c’est la menthe. L’idéal contre les coups de chaud est de l’utiliser sous forme d’hydrolat. « Les feuilles de menthe sont recouvertes de poils arrondis dans lesquels s’accumulent les molécules odorantes. Même si le nombre d’espèces de menthe est très grand, seules deux sont utilisées pour la fabrication d’hydrolats : la menthe poivrée (Mentha x piperita) et la menthe verte (Mentha spicata) » poursuivent les auteurs.
Le plus simple est de diluer 1 à 2 cuillères à soupe d’hydrolat de menthe verte dans son gel douche, à utiliser le soir après avoir accumulé toute la chaleur de la journée. La menthe peut aussi être utilisée en déodorant. Les experts recommandent de réhydrater 1 à 2 feuilles de gélatine alimentaire avec l’hydrolat de menthe poivrée pour obtenir un gel à appliquer sur les zones de transpiration. Une précaution quand même : avant toute utilisation, il est conseillé de faire un test de tolérance à l’hydrolat de menthe verte en raison de la présence de carvone, susceptible d’être irritante.
Source : JDF Santé
19 Juin 2025 | JDF Santé

C’est un geste simple mais il faut le faire correctement pour éviter les erreurs.
C’est un geste simple mais il faut le faire correctement pour éviter les erreurs.
15 millions de Français sont hypertendus et 5 millions l’ignorent. L’hypertension artérielle correspond à une pression du sang trop forte dans les artères. « Cette pression excessive est dangereuse car elle fatigue le cœur, crée des lésions graves au niveau des parois des artères et provoque des accidents cardiovasculaires », explique la Fédération Française de Cardiologie. À long terme, l’hypertension augmente le risque d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’insuffisance rénale. La tension doit être mesurée au moins une fois par an chez le médecin à partir de 40 ans, même sans problèmes de santé. Quand l’hypertension est confirmée, le médecin peut demander au patient de mesurer sa tension à la maison via un appareil d’automesure.
La pression artérielle varie naturellement tout au long de la journée. Une seule mesure prise chez le médecin peut ne pas refléter la réalité. Elle dépend aussi de l’état de fatigue, du stress ou de l’émotivité du moment. L’automesure permet d’obtenir une analyse plus fiable de la tension. En cas de traitement antihypertenseur, elle permet d’ajuster le dosage si besoin. Les appareils de mesure ou « tensiomètres » sont disponibles en pharmacie. Mais attention, si l’automesure présente de nombreux avantages et favorise l’autonomie du patient, elle doit être pratiquée correctement.
Avant chaque visite chez le cardiologue ou le médecin traitant, il faut mesurer la tension en respectant la règle des « 3-3-3 » recommande la Fédération Française de Cardiologie. C’est la plus fiable. « Mesurez votre pression artérielle au calme 3 jours de suite, 3 fois de suite le matin (à 2 minutes d’intervalle, NDLR), 3 fois de suite le soir, soit 18 mesures, à chaque fois sur le même bras », préconisent les spécialistes. Les valeurs doivent être notées sur un carnet. La moyenne des 18 mesures doit être inférieure à 135/85. Il ne faut ni fumer, ni boire de café, ni faire d’effort physique avant la mesure. Il ne faut pas non plus prendre les médicaments pour la tension avant la mesure. Et surtout, ne pas parler pendant la mesure. La tension est prise en position assise, après 5 minutes de calme, le bras posé à hauteur du cœur.
Attention à ne pas abuser de l’automesure. Si vous êtes de nature anxieuse, les résultats peuvent être faussés. Même chose si la tension est prise en milieu de journée, après un effort ou une contrariété. Il est également important de ne pas multiplier les mesures inutilement : se focaliser sur les chiffres peut générer un stress excessif et conduire à interpréter à tort des variations normales comme anormales. Trop de mesures peuvent également induire en erreur, voire entraîner des ajustements de traitement injustifiés. Il faut se contenter des mesures des 3 jours précédant la consultation.
Source : JDF Santé
18 Juin 2025 | JDF Santé

L’eau pétillante ou gazeuse est une eau dans laquelle on retrouve un ou plusieurs gaz ajoutés. La diététicienne Alexandra Murcier nous rappelle quelques notions à avoir en tête quand on l’apprécie.
Plutôt eau plate ou gazeuse ? L’eau gazeuse ou « pétillante » est une eau qui contient du gaz carbonique (dioxyde de carbone). Soit naturellement soit ajouté.
Quels sont les bienfaits santé de l’eau pétillante ?
Boire de l’eau gazeuse ou non participe à l’hydratation de l’organisme et de la peau. Quand elle est pétillante, elle a en plus d’autres bienfaits : « Elle permet d’améliorer certains problèmes digestifs comme les nausées ou les troubles digestifs » indique Alexandra Murcier, diététicienne nutritionniste. Elle peut d’ailleurs calmer les nausées lors de la grossesse. « Les sportifs peuvent consommer de l’eau pétillante, riche en bicarbonate, pour compenser la perte d’eau (et donc de minéraux) liée à l’effort physique » ajoute la diététicienne nutritionniste.
Est-ce que l’eau pétillante fait grossir ?
L’eau gazeuse ne fait pas prendre du poids mais elle peut balloner ! « Si elle est trop salée elle peut favoriser la rétention d’eau. Les eaux pétillantes peuvent ainsi faire gonfler le ventre (ballonnements) comme toutes les boissons gazeuses à cause de l’injection du gaz » rappelle notre interlocutrice. Dans le cadre d’un régime, l’eau pétillante agrémentée de citron (en rondelle ou pressé) par exemple ou de quelques feuilles de menthe peut être une bonne astuce pour remplacer les sodas trop sucrés et néfastes pour la ligne ! Par ailleurs, « ses bulles confèrent à l’eau pétillante un effet « coupe-faim » spécifique : l’eau pétillante rassasie mieux que l’eau plate » souligne le Dr Jacques Fricker, médecin-nutritionniste dans son livre « Maigrir avec la méthode 2-4-7 ».
Est-ce que l’eau pétillante aide à digérer ?
On dit souvent que pour digérer il faut boire de l’eau pétillante. « Le gaz ajouté dans l’eau facilite effectivement la digestion en cas de troubles légers » confirme Alexandra Murcier. Mais « idéalement il faut éviter de boire des boissons gazeuses pendant le repas. En revanche, après un repas copieux, l’eau gazeuse peut aider à digérer« .
Est-ce que l’eau pétillante est conseillée contre la diarrhée ?
« En cas de diarrhées conséquentes, l’eau pétillante peut reminéraliser un peu l’organisme » répond la diététicienne nutritionniste. « L’eau gazeuse est surtout intéressante en cas de déshydratation liée à la diarrhée » car elle permet de réhydrater l’organisme et de compenser la perte de minéraux. Une bonne alliée à avoir à la maison lors des épidémies de gastro-entérite !
Peut-on boire de l’eau pétillante quand on a une gastrite ?
La gastrite, aiguë ou chronique, est une inflammation de la muqueuse de l’estomac. Parmi les symptômes, la gastrite provoque notamment des nausées ou des vomissements. « L’eau pétillante n’est pas un médicament mais elle peut soulager les nausées, on peut donc en boire en cas de gastrite » précise Alexandra Murcier.
Quelle quantité de sel dans l’eau pétillante ?
La quantité de sel dans l’eau gazeuse dépend de leur composition.
Quelle eau pétillante est la moins salée ?
Salvetat (0,5 mg/L), Perrier (9,6 g/L) et San Pellegrino (33 mg/L) sont les eaux gazeuses les moins salées. « Ce sont celles que je recommande à mes patients » souligne la diététicienne nutritionniste.
Quelle est l’eau pétillante la plus salée ?
Vichy Célestin (1172 mg/L), St Yorre (1708 mg/L) et Arvie (650 mg/L) sont les eaux gazeuses les plus salées.
Est-ce mauvais de boire trop d’eau pétillante ?
Pour certaines personnes, impossible de se passer d’eau pétillante à table. Le problème est que l’eau gazeuse est salée, plus qu’une eau plate et peut alors être déconseillée. « Notre alimentation est déjà trop salée, elle se situe autour de 10/12g de sel alors que l’OMS en recommande 6g/jour. L’eau pétillante n’est ainsi pas recommandée en cas d’hypertension artérielle ou de pathologie cardiaque type insuffisance cardiaque » développe notre interlocutrice. « Par ailleurs, elle est déconseillée aux personnes qui ont tendance à gonfler, à être ballonnées » ajoute-t-elle.
Merci Alexandra Murcier, Diététicienne nutritionniste.
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
Quelle est la définition d’une fracture du nez ?
La fracture du nez correspond plus précisément à la fracture de l’un des os du nez. « D’une façon habituelle, on parle de fracture des os propres du nez ou de traumatisme de la pyramide nasale pour faire la distinction avec les traumatismes maxillo-faciaux plus complexes », explique le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
Quels sont les symptômes (typiques) d’une fracture du nez ?
Une fracture du nez a généralement des conséquences esthétiques et fonctionnelles. Les signes de fracture les plus souvent observés sont :
- La douleur
- La présence d’œdèmes (gonflement)
- Des saignements.
- Une déformation du nez « plus ou moins importante en fonction du degré de déplacement ou non des structures osseuses », précise le médecin généraliste.
- Des difficultés à respirer en cas de déplacement de la cloison nasale
Quelles sont les causes d’une fracture du nez ?
Une fracture du nez est la conséquence d’un traumatisme ou un choc de face ou latéral, suite à une blessure, une chute, un accident, ou une agression. Les fractures du nez surviennent fréquemment chez les personnes pratiquant un sport propice aux contacts : football, rugby, boxe, ou hockey par exemple. « Un traumatisme important de la pyramide nasale nécessite un diagnostic clinique et radiologique avant tout traitement », prévient le Dr Patrick Aubé.
Quels examens faire pour poser un diagnostic ?
Un examen clinique effectué par son médecin traitant permet de diagnostiquer une fracture du nez. Un scanner du massif facial peut s’avérer nécessaire pour mettre en évidence une éventuelle fracture complexe (fracture étendue à d’autres os que ceux du nez).
Seules les fractures du nez déplacées et/ou causant des difficultés respiratoires nécessitent une opération.
Quel traitement en cas de fracture du nez ? Opérer ?
En cas de fracture du nez, l’intervention chirurgicale n’est pas systématique. Seules les fractures du nez déplacées et/ou causant des difficultés respiratoires nécessitent une opération. L’intervention chirurgicale est généralement pratiquée dix à quinze jours après le traumatisme : attendre que l’œdème se soit résorbé permet au chirurgien de mieux apprécier les contours et l’aspect du nez. L’opération consiste à réduire la fracture du nez par les voies naturelles (par les narines). Des contentions sont mises en place en fin d’intervention pour tenir la fracture : des mèches à l’intérieur du nez, et un plâtre posé sur le nez. Les mèches sont ôtées cinq jours après l’opération. Il faut attendre sept jours pour le retrait du plâtre.
Après l’opération, il est possible de ressentir des douleurs et d’observer l’apparition d’hématomes. Ces signes disparaissent généralement après quelques jours. Les douleurs peuvent être soulagées au moyen d’antalgiques. Des lavages de nez au sérum physiologique sont prescrits pendant environ une semaine. Une seconde intervention est possible si le nez présente un aspect inesthétique après l’opération. Dans ce cas, une rhinoplastie est pratiquée, mais uniquement sur demande du patient et après consolidation des os (six mois au minimum).
Merci au Dr Patrick Aubé, médecin généraliste et auteur du livre « 20 plantes médicinales pour se soigner tous les jours » aux éditions LeducS.
Source : JDF Santé
31 Mai 2023 | JDF Santé
Quelle est la définition de l’orthopédie ?
L’orthopédie est une spécialité chirurgicale qui s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies du système musculosquelettique, c’est-à-dire des os, des articulations, des ligaments, des muscles, des tendons et des nerfs. Elle couvre ainsi des problématiques de traumatologie (fractures, entorses, sur-sollicitation du sportif) ou chroniques (douleurs mécaniques, arthrose, scoliose) mais aussi les déformations des membres ou des doigts, ou certains problèmes ligamentaires.
Quel est le rôle d’un chirurgien orthopédiste ?
Dans le vaste domaine de l’orthopédie, on distingue le chirurgien orthopédiste, spécialiste de la chirurgie des membres, et l’orthopédiste-orthésiste, qui fabrique des orthèses ou des prothèses. Le chirurgien orthopédiste est un médecin spécialisé en chirurgie préventive et réparatrice de l’appareil locomoteur. A savoir les os, les articulations, le cartilage et les autres tissus mous, dont les ligaments et les muscles. « On va pouvoir soulager des douleurs ou des troubles fonctionnels causés par un accident, une maladie, une malformation congénitale ou par une lésion d’origine sportive ou professionnelle », explique le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt. Actuellement, son activité se partage entre le traitement orthopédique (plâtre, atèle, rééducation) et chirurgical.
Que soigne un chirurgien orthopédiste ?
Il soigne tous les problèmes des membres inférieurs (hanche, genou et pied), des membres supérieurs (épaule, coude et main) et de la colonne vertébrale (rachis). « En plus du traitement des luxations, des fractures, des entorses qui peuvent arriver par accident, le chirurgien orthopédiste prend en charge des pathologies inflammatoires ou infectieuses, des anomalies de croissances et même des malformations congénitales », ajoute le médecin.
Quand aller voir un chirurgien orthopédiste ?
De nombreuses affections entrent dans le domaine du chirurgien orthopédique, notamment :
- les entorses ;
- les fractures ;
- les luxations ;
- les hernies discales ;
- les tumeurs osseuses ;
- les anomalies de croissance, comme la scoliose ou la cyphose ;
- ou encore les séquelles de maladies infectieuse ou inflammatoire, comme l’arthrite rhumatoïde.
« Le patient enfant peut venir voir directement un chirurgien orthopédiste, sans être adressé par son médecin traitant ou être recommandé par son médecin traitant ou le médecin scolaire qui aura détecté un problème lors d’un examen de dépistage » poursuit le Dr Rogier de Mare. « Le patient adulte doit en revanche être adressé par son médecin traitant ou le service des urgences. » En fonction des symptômes et des examens qui auront pu être faits avant, le chirurgien orthopédique aura deux options :
- d’un côté un traitement non-chirurgical (prise de médicaments, infiltrations, atèle, confection de semelles, séances de rééducation…) ;
- de l’autre une intervention chirurgicale. Dans ce second cas, le médecin va exposer de manière claire les dangers, les risques, les difficultés et les modalités de l’intervention chirurgicale qu’il pratiquera.
Préparer sa visite chez le chirurgien orthopédiste
En amont de la visite, il est important de réunir les ordonnances récentes, la liste de tous les médicaments pris et pour quelles raisons, et les éventuelles radiographies, scanners ou encore IRM effectués.
Prix et remboursement d’une consultation en orthopédie
Le prix d’une consultation d’un chirurgien-orthopédiste libéral varie de 50 à 100 euros. La base de remboursement est de 23 €, le complément est à la charge du patient ou de sa mutuelle. « Le prix des interventions chirurgicales peut aller jusqu’à 800 euros de dépassement pour une chirurgie de « pied bot varus équin » et de 300 à 500 euros pour une malformation du pouce. Dans tous les cas, un devis est remis lors de la prise de décision opératoire », assure la spécialiste.
Quelles études pour devenir orthopédiste ou chirurgien orthopédiste ?
Le chirurgien orthopédiste est un médecin spécialisé, qui doit effectuer au minimum 13 années d’étude. A savoir :
- passer un bac avec majoritairement des spécialités scientifiques (maths, SVT…)
- réussir le concours de première année de médecine pour entrer en externat ;
- réussir le concours de médecine de 6ème année et être assez bien placé pour pouvoir choisir la spécialité chirurgie en internat ;
- durant les 5 années de son internat, l’étudiant doit :
- réaliser un mémoire ;
- faire 10 semestres de 6 mois en chirurgie générale et chirurgie spécialisée ;
- au terme de son internat, l’interne doit soutenir une thèse sur sa spécialité pour que le titre de chirurgien lui soit reconnu.
- il doit ensuite réaliser 2 années de spécialisation post internat dans la spécialité qu’il a choisie pour devenir chirurgien orthopédiste.
Réalisé en collaboration avec le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne Billancourt (92).
Source : JDF Santé