La glycémie correspond au taux de sucre (glucose) dans le sang. L’activité hormonale, l’activité physique ou l’alimentation influe sur la glycémie. Certaines personnes doivent faire baisser leur glycémie, notamment les diabétiques. « Cela a vraiment une importance pour eux.Il n’y a sinon pas vraiment d’utilité ou de nécessité à réguler sa glycémie si on n’a pas de diabète ou d’insulino-résistance » assure d’emblée Caroline Seguin, diététicienne-nutritionniste. Hors diabète, le pancréas fonctionne correctement et produit naturellement de l’insuline, une hormone qui joue un rôle de régulateur pour la glycémie. « Il n’y a donc pas de raison de se focaliser sur la régulation de la glycémie. Néanmoins, adopter un bon équilibre alimentaire permet naturellement de maîtriser sa glycémie« , poursuit notre interlocutrice. Particulièrement si on a des facteurs de risque comme une surcharge pondérale, une prédisposition génétique au diabète, des antécédents de maladies cardiovasculaires. Une glycémie trop élevée n’est pas sans risques. L’Anses, dans son rapport Actualisation des repères du PNNS : établissement de recommandations d’apport de sucres de 2016, souligne que les sucres, plus particulièrement sous forme liquide (sodas, nectars, jus de fruits à base de concentrés, jus de fruits frais, smoothies, etc.) peuvent entraîner surpoids, obésité et maladies qui y sont associées, comme le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et certains cancers, mais aussi de caries dentaires.
Quels sont les aliments qui font baisser la glycémie ?
Pour réguler sa glycémie quand on n’a pas de diabète, globalement, on va devoir combiner une alimentation avec des aliments à faible index glycémique (l’index glycémique a une action sur la glycémie) et des glucides complexes (la complexité du glucide a également une action sur la glycémie).
► Consommer des glucides complexes qui sont présents dans :
Les céréales (seigle, avoine, blé, maïs, épeautre…)
Le riz
Les produits céréaliers (pâtes, polenta, semoule…)
Les flocons d’avoine
Le pain et les biscottes : il est toutefois préférable d’opter pour des pains dont la teneur en fibres est importante (pain de tradition, pain bis, de campagne, complet, au son…) et de limiter les pains de mie
Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs…)
Les pommes de terre
En parallèle, on va faire attention à diminuer les sucres rapides (bonbons, biscuits, gâteaux, plats préparés, chocolat, confiture…). Il est également conseillé de limiter l’apport de glucides simples (sucres) ajoutés à moins de 100g/jour (hors fructose, sucre naturellement présent dans les fruits et galactose, sucre présent dans le lait).
► Consommer des aliments à index glycémique basqui sont par exemple : l’avocat, la courgette, le brocolis, le tofu, la carotte crue, les pâtes complètes cuites al dente, le fromage blanc nature, l’aubergine, les lentilles vertes, la pomme crue, les amandes, la betterave, les graines de chia, le konjac, le petit-suisse non sucré…
►Des facteurs supplémentaires sont à prendre en compte car ils peuvent modifier l’index glycémique :
Le temps de cuisson (pour un même aliment, le temps de cuisson fera varier son index glycémique) : globalement, plus on cuit un aliment, plus son index glycémique augmente. Il vaut mieux moins cuire que trop ! Par exemple, des tagliatelles bien cuites ont en moyenne un IG de 55, tandis que les mêmes tagliatelles, cuites al dente, auront un IG de 40. Des carottes cuites ont un IG de 85 tandis que des carottes crues ont un IG de 30.
La texture (une compote de pomme avec des morceaux ou une compote mixée n’a pas le même index glycémique) : globalement, plus il y a des gros morceaux, plus l’index glycémique sera bas ce qui est à privilégier.
L’industrialisation (tous les aliments lyophilisés, déshydratés, grillés, soufflés… ont un index glycémique plus élevé que des aliments bruts) : globalement, plus un aliment subit des procédés industriels, plus son index glycémique sera élevé.
La maturité (un fruit très mûr est plus concentré en sucre et son index glycémique sera plus élevé qu’un fruit vert)
L’association des aliments entre eux (associer un légume à un féculent par exemple fait augmenter l’index glycémique du bol alimentaire).
Quelles plantes peuvent faire baisser la glycémie ?
« Selon les recherches d’une thèse en pharmacie sur l’effet des plantes sur le diabète de type 2. quatre plantes ressortent comme ayant un effet probant sur la glycémie« , rapporte notre interlocutrice. Les plantes qui feraient baisser la glycémie :
Ail
Fenugrec
Psyllium
Ispaghul (plantain rose)
Pour l’artichaut, l’avoine ou la cannelle, les effets sur la glycémie ont pu être montrés mais « seraient toutefois à nuancer ».
Du thé vert pour éviter les pics de glycémie.
Quelles boissons font baisser la glycémie ?
« Je n’ai pas connaissance de boissons qui pourraient faire baisser la glycémie. En revanche, ce qui est avéré, c’est que toutes les boissons sucrées de type jus de fruits, nectars, sodas, sirops et bien entendu l’alcool, la font monter en flèche« , liste Caroline Seguin. « L’épigallocatéchine 3 gallate (EGCG), un composant du thé vert qui pourrait jouer un rôle important dans la réduction des pics de glycémie », rapporte la Fédération française des diabétiques, citant une étude scientifique de 2012. « Cette molécule (équivalente à la quantité que l’on trouve dans une tasse et demi de thé vert) consommée en même temps que des aliments riches en amidon (comme le pain ou la pomme de terre), réduirait le pic de glycémie qui se produit après le repas. Par contre l’EGCG n’aurait aucun effet lorsque le repas est composé de glucose ou de maltose. »
Comment faire baisser sa glycémie quand on a du diabète ?
« Pour les gens qui ont un diabète, plutôt que de se diriger vers des aliments à index glycémique bas, on leur recommande de veiller à un bon équilibre alimentaire, basé sur la différence entre les glucides simples et complexes. L’index glycémique est lié au taux de glycémie dans le sang. Mais ce serait trop réducteur que de s’intéresser qu’à l’index glycémique« , conseille la diététicienne. Quand on est diabétique, trois règles sont à respecter :
Eviter de consommer des glucides simples pour éviter les pics de glycémie : gâteaux, biscuits, bonbons, plats préparés, miel, confitures, viennoiseries, jus de fruits, sodas…
Consommer des glucides complexes à chaque repas (matin, midi et soir) pour stabiliser la glycémie. Les glucides complexes (féculents, légumineuses, pain complet…) vont se fragmenter plus lentement dans l’organisme et apporter de l’énergie de manière continue.
Fractionner les prises alimentaires. Au lieu de faire 3 repas par jour, on va préférer faire 3 mini repas et entre les repas des collations. Ainsi, au lieu d’avoir trois pics glycémiques dans l’heure qui suit le repas, on aura cinq ou six mini pics de glycémie (voir le schéma ci-dessous).
Glucide simple, complexe, IG bas : quelles différences ?
Globalement, c’est difficile de faire la différence entre un aliment à faible index glycémique (terme apparu dans les années 80) et un aliment qui contient des glucides simples ou complexes. On peut facilement confondre ces notions, or ce n’est pas la même chose.
► Le fait qu’un glucide soit simple ou complexe fait référence à la construction moléculaire du sucre. « Il faut voir cela comme un collier, plus le glucide contient de perles (glucide complexe), plus sa chaîne est longue, difficile à couper et à synthétiser dans l’organisme. A l’inverse, moins le collier contient de perles (glucide simple), plus sa chaîne est courte, facile à couper et à synthétiser dans l’organisme ».
► Le fait qu‘un aliment ait un index glycémique faible ou élevé fait référence à la rapidité de digestion du sucre. « Actuellement et utilisé seul, le niveau de preuve de l’intérêt des aliments d’index glycémique bas n’est pas suffisant pour en faire des recommandations « santé » pour la population générale […] L’index glycémique reste cependant un paramètre utile et peut présenter un intérêt pour les sujets diabétiques et faciliter leurs choix alimentaires, sous réserve qu’ils considèrent également la composition globale de leur alimentation« , indique l’Anses dans son rapport.
Ces deux notions ne sont pas identiques, mais plutôt complémentaires. Par exemple : la baguette de pain blanc ou la pomme de terre sont par définition constituées de glucides très complexes (polysaccharides) et pourtant, leur rapidité de digestion (donc leur index glycémique) est très élevée, donc à éviter si on doit faire baisser sa glycémie. Ainsi, « le fait de baisser ou d’augmenter la glycémie associe ces deux paramètres. Et tout l’enjeu d’une alimentation équilibrée est de parvenir à combiner ces deux facteurs« , comme vu plus haut.
« Glucide, c’est le terme populaire pour désigner les hydrates de carbone qui sont des particules plus ou moins complexes avec une formule chimique qui s’écrit C(H2O)n. Dans cette formule, le « n » correspond au degré de polymérisation (DP) et est variable en fonction du glucide. Et en fonction du DP, on définit si le glucide est simple ou complexe« . Plus « n », soit le DP, est élevé, plus le glucide est complexe (sa chaîne moléculaire est longue).
Exemples des principaux glucides (source : rapport Glucides, Anses)
[Mise à jour le 20 mars 2023 à 11h41] Parmi les infections bactériennes, la shigellose. Celle-ci est très contagieuse et touche les intestins. Elle se caractérise par des symptômes intenses à type de diarrhées sanglantes. Plusieurs souches de shigellas ou « shigelles » (bactéries responsables de la shigellose) existent. Des chercheurs de l’Institut Pasteur alertent dans un communiqué du 15 mars 2023 sur l’apparition de souches de Shigella sonnei hautement résistantes aux antibiotiques, en France. « Ces souches, originaires d’Asie du Sud, se propagent notamment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes« . Elles sont aussi appelées XDR pour « extensively drug-resistant ». Les études des scientifiques français ont montré que ces bactéries résistaient aux antibiotiques comme la ciprofloxacine, l’azithromycine et les céphalosporines. La shigellose est une maladie dont la transmission est oro-fécale.
Définition : qu’est-ce que la shigellose ?
La shigellose (aussi appelée dysenterie bacillaire) désigne une maladie infectieuse causée par des bactéries du genre Shigella. Elle touche surtout les régions tropicales et entraîne la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes par an dans les pays en voie de développement, en particulier les enfants de moins de 5 ans. « Ces bactéries sont capables de provoquer une infection digestive, de façon rare une infection disséminée, qui va détruire les cellules épithéliales intestinales puis le tissu constituant la muqueuse recto-colique, détaille le Professeur Jean Paul Stahl, spécialiste des maladies Infectieuses et Tropicales.Ce processus aboutit à une intense inflammation avec une destruction tissulaire plus ou moins importante. » La shigellose engendre des diarrhées sanglantes. Elle évolue souvent vers la guérison spontanée au bout de quelques jours. Et plus rapidement après administration d’antibiotiques. En 2007, le Centre national de référence des Escherichia coli et shigelles (Institut Pasteur) a identifié plus de 850 souches de Shigella.
Qu’est-ce que la Shigelle sonnei ?
Parmi les différents types de Shigella, Shigella sonnei est le type majoritaire qui circule dans les pays industrialisés ou en cours d’industrialisation. L’infection peut entrainer une diarrhée de courte durée (3-4 jours). « Un traitement antibiotique devient cependant nécessaire pour les cas modérés à sévères (diarrhée sanglante, risque de complications) ou pour stopper la transmission entre les personnes dans des contextes épidémiques » expliquent les scientifiques de l’Institut Pasteur. L’acquisition par la bactérie de mécanismes de résistance aux antibiotiques limite alors les options thérapeutiques.
La shigellose est provoquée par des bactéries appartenant au genre Shigella que l’on appelle « shigelles ». Selon l’Institut Pasteur, les espèces les plus fréquentes dans les pays en voie de développement, et responsables des symptômes les plus sévères, sont Shigella flexneri, causant la forme endémique de la maladie et Shigella dysenteriae sérotype 1 (ou bacille de Shiga), responsable des épidémies brutales. Une autre espèce, Shigella sonnei, est prévalente dans les pays émergents et industrialisés.
La shigellose est-elle contagieux ?
La maladie est très infectieuse et peut se transmettre par l’alimentation ou la boisson. La transmission par contact humain est très rare.
Comment on attrape les shigelles ?
Les shigelles sont transmises par voie féco-orale (par les selles de patients infectés ou de porteurs convalescents) : 10 à 100 bacilles suffisent à provoquer la maladie. L’Homme est le seul réservoir et peut éliminer ces bactéries dans ses selles pendant des semaines après un épisode dysentérique. La contagion directe se fait par voie orofécale. « C’est une maladie liée à une insuffisance d’hygiène,poursuit le spécialiste. La contagion indirecte se fait par des aliments, de l’eau ou objets contaminés par des déjections contenant des Shigella. » Les mouches peuvent aussi transmettre la maladie.
« Les mains doivent être soigneusement lavées avant de manipuler les aliments »
Quels sont les symptômes de la shigellose ?
La période d’incubation de Shigella est comprise entre 1 et 4 jours. « Elle se manifeste généralement brusquement par des douleurs abdominales, de nombreuses diarrhées (10 à 30 par jour), et du sang dans les selles« , précise le Professeur. « Une fièvre élevée à 40°C peut être présente ». Des complications peuvent cependant émailler l’évolution de la maladie, surtout chez le nourrisson et le jeune enfant : hypoglycémie, bactériémies ou septicémies, déshydratation due à la fièvre et à l’abondance des pertes hydro-électrolytiques de la diarrhée, collapsus, insuffisance rénale aiguë, occlusion intestinale, péritonite. « Chez les enfants, les diarrhées constituent l’une des premières causes de mortalité dans les pays pauvres, par le biais de la deshydratation », rappelle le Professeur Stahl.
Combien de temps dure la shigellose ?
« Si on ne traite pas, la maladie peut devenir chronique », insiste le médecin. « Mais avec un traitement antibiotique, la maladie évolue spontanément vers la guérison en quelques jours. »
Comment est diagnostiquée la shigellose ?
« Le diagnostic n’est pas toujours évident aux vues de diarrhées importantes, c’est pour cela que le médecin demande une bactériologie des selles », informe le médecin. « Par ailleurs, l’examen de la muqueuse par endoscopie retrouve des ulcérations multiples. »
Quels sont les traitements pour soigner la shigellose ?
Le traitement repose sur des antibiotiques, mais l’on note l’émergence de souches multirésistantes (S. flexneri et S. dysenteriae).
Chez l’adulte, on utilisera :
Une fluoroquinolone (telle que la ciprofloxacine 500 mg par voie orale toutes les 12 h pendant 3 à 5 jours)
Azithromycine 500 mg par voie orale j1 et 250 mg par voie orale 1 fois/jour pendant 4 jours
Ceftriaxone 2 g/jour IV pendant 5 jours
Chez l’enfant :
Ceftriaxone 50 mg/kg (maximum 1,5 g) IV 1 fois/jour pendant 5 jours
Azithromycine 10 à 12 mg/kg par voie orale en dose unique le jour 1, suivie de 6 mg/kg (maximum 250 mg) 1 fois/jour pendant 4 jours
« La prévention repose sur des mesures sanitaires et notamment l’apprentissage de l’hygiène. Les mains doivent être soigneusement lavées avant de manipuler les aliments », conclut notre interlocuteur.
Merci au Dr Jean Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Grenoble.
Source : Emergence en France d’une souche de Shigella Sonnei hautement résistante aux antibiotiques, communiqué de presse de l’Institut Pasteur, 15 mars 2023.
Certaines femmes ont un risque d’avoir une infection urinaire (ou une cystite) après un rapport sexuel, d’où l’importance d’uriner après avoir fait l’amour. Pourquoi faire l’amour peut donner des cystites ? Comment savoir si on a une infection après un rapport ? Comment se soigner ?
Pourquoi il y a un risque de cystite après rapport sexuel chez la femme ?
L’urètre étant très court chez la femme (4,1 cm en moyenne), il arrive que certaines bactéries digestives colonisant le périnée puissent remonter de proche en proche jusque dans la vessie et déclencher une infection urinaire. « Pendant un rapport sexuel, les bactéries du périnée de l’homme et de la femme se retrouvent dans des conditions optimales pour passer du vagin au tractus urinaire. L’augmentation de la chaleur et de la transpiration sont sources de pullulation microbienne plus rapide. Un des mécanismes naturels du corps pour prévenir la cystite est la miction dont le flux d’urines permet de s’opposer à la colonisation des voies urinaires par les bactéries » indique le Dr Maxime Vallée, chirurgien urologue au CHU de Poitiers et membre du Comité d’Infectiologie de l’Association Française d’Urologie (CIAFU), qui précise que ces explications restent très théoriques et que de nombreux autres phénomènes physiopathologiques, dont certains encore imparfaitement compris, entrent en ligne de compte.
Pourquoi il y a un risque de cystite après rapport sexuel chez l’homme ?
Les cystites concernent principalement les femmes. Les infections urinaires chez l’homme sont des prostatites (infections de la prostate). « Les prostatites peuvent survenir après un rapport sexuel si l’homme a contracté une infection sexuellement transmissible (notamment à gonocoques ou à chlamydia), mais celles-ci se manifestent plus volontiers sous forme d’une urétrite aiguë ou une épididymite aiguë. Les mécanismes à l’origine de l’infection chez l’homme sont bien différents de la cystite post-coïtale à E. coli rencontrée chez la femme« , informe le Dr Maxime Vallée.
Combien de temps après le rapport sexuel ?
Les cystites post-coïtales débutent en général quelques heures après un rapport sexuel (typiquement le lendemain matin d’un rapport ayant eu lieu la veille au soir). Il s’agit la plupart du temps de cystites à entétobactéries (dont la fameuse Escherichia Coli).
Quelles sont les causes d’une cystite après un rapport ?
« Le début de la vie sexuelle est souvent le moment de la première cystite chez les femmes« , précise le Dr Maxime Vallée. Plusieurs hypothèses ont été faites pour expliquer les infections urinaires qui apparaissent au début des rapports sexuels : « cela pourrait s’expliquer par certaines habitudes que n’ont parfois pas encore les jeunes femmes, comme uriner après le rapport sexuel. Mais il serait bien réducteur d’évoquer de simples mauvaises habitudes pour expliquer la survenue de cystite post-coïtale. Bon nombre de femme ne suivent absolument pas ces conseils et n’ont pourtant jamais fait de cystite. A contrario, ces conseils sont parfois scrupuleusement suivis par certaines patientes qui pourtant récidive ! D’où l’intérêt de rencontrer un spécialiste qui sera à même d’identifier les situations à risque propre à chaque patiente« , explique le Dr Maxime Vallée. Il est fréquent que les cystites récidivent lors d’un changement de partenaire sexuel. Là-encore, le mécanisme n’est pas parfaitement clair. Est-ce lié à une modification des pratiques sexuelles ? A un changement des habitudes au début d’une relation (ne pas se lever pour aller uriner rapidement après le rapport sexuel) ? Lorsqu’une cystite après un rapport sexuel récidive, un interrogatoire par un urologue permet d’identifier des facteurs de risque modifiables.
Est-il possible d’avoir une cystite après un rapport sexuel protégé (préservatif) ?
Le fait de se protéger avec des préservatifs ne semble pas avoir d’incidence positive ou négative sur l’apparition d’une cystite. En revanche, « les spermicides peuvent favoriser les cystites car ils ont un impact sur la flore vaginale protectrice« , prévient le Dr Maxime Vallée. « C’est pourquoi l’utilisation de spermicides est déconseillée chez les femmes qui font des cystites à répétition« , indique ce spécialiste.
Comment éviter d’avoir une cystite après un rapport sexuel ?
« Le discours de prévention est adapté en fonction des facteurs de risque identifiés chez chaque patiente », précise le Dr Maxime Vallée. De manière générale, en prévention des cystites récidivantes après les rapports sexuels, il est conseillé de :
Boire beaucoup d’eau,
D’uriner tout au long de la journée et pas juste le matin et le soir,
D’uriner après les rapports sexuels.
Quel traitement pour soigner une cystite après un rapport ?
Les cystites sont bénignes. Les femmes présentant des symptômes d’infection urinaire doivent boire beaucoup d’eau et consulter un médecin pour débuter un traitement antibiotique si les symptômes sont très importants. Les infections urinaires chez l’homme sont plus graves contrairement aux cystites chez les femmes. Elles demandent un traitement antibiotique et un bilan pour rechercher leur cause.
Merci au Dr Maxime Vallée, chirurgien urologue au CHU de Poitiers et membre du Comité d’Infectiologie de l’Association Française d’Urologie (CIAFU)
La thyroïdite auto-immune (le plus souvent la thyroïdite de Hashimoto) est due à un dérèglement immunitaire avec la production d’anticorps qui s’attaquent à la glande thyroïde. Quels sont les symptômes d’une thyroïdite ? Est-ce grave ? Quelle est l’évolution d’une thyroïdite auto-immune ? Comment la soigne-t-on ?
Définition : qu’est-ce que la thyroïdite auto-immune ?
La thyroïde est une glande située à la partie inférieure du cou, dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones thyroïdiennes exerçant de nombreuses fonctions dans l’organisme. La thyroïde peut être le siège de maladies dites auto-immunes, par action des propres anticorps de l’organisme contre des cellules thyroïdiennes. On distingue la maladie de Basedow dans laquelle des auto-anticorps se fixent sur la thyroïde et stimulent sa sécrétion d’hormones : il en résulte une hyperthyroïdie. D’autres maladies auto-immunes touchent la thyroïde et entraînent son inflammation : on parle de thyroïdite auto-immune dont l’exemple le plus typique est la thyroïdite de Hashimoto. Initialement, les thyroïdites entraînent une majoration de sécrétion des hormones thyroïdiennes, puis, à l’inverse, une hypothyroïdie s’installe. A des stades avancés, le retour au fonctionnement normal est possible, mais dans certaines formes comme la thyroïdite de Hashimoto, l’hypothyroïdie perdure.
Quels sont les symptômes d’une thyroïdite auto-immune ?
La thyroïde auto-immune se manifeste le plus souvent par l’apparition d’un goitre, sauf dans un cas spécial, la thyroïdite atrophique, où au contraire elle rapetisse. L’apparition de ce goitre ne cause pas de douleur. Les manifestations sont donc souvent en rapport avec le stade de la thyroïde. Le Dr Scheimann explique que dans sa forme débutante « la thyroïdite peut entraîner une hyperthyroïdie et donc des symptômes comme une nervosité, un amaigrissement, des tremblements, une thermophobie« . S’il s’agit d’un stade plus avancé, le médecin précise qu’elle va alors entraîner « ‘une hypothyroïdie et donc les symptômes associés : prise de poids, fatigues musculaires, difficultés de concentration, chutes de cheveux« .
Comment diagnostique-t-on une thyroïdite auto-immune ? Une échographie ?
Le dosage de la TSH, hormone chargée de stimuler la sécrétion des hormones thyroïdiennes, sera défini. Une échographie de la thyroïdepuis le dosage des anticorps spécifiques (Anticorps anti-peroxydase) en cause permettront de confirmer le diagnostic de thyroïdite auto-immune.
Comment soigner une thyroïdite auto-immune ?
Lorsque la thyroïdite ne présente pas de symptômes gênants, aucun traitement n’est demandé. Dans le cas inverse, les symptômes gênants seront traités grâce à des hormones thyroïdiennes de synthèse. Le traitement peut être nécessaire à vie en l’absence de résolution des symptômes.
Quelle prévention pour éviter une thyroïdite auto-immune ?
Dans le cadre d’une prévention de la thyroïdite auto-immune, il n’existe pas réellement d’attitude à adopter afin d’éviter la thyroïdite auto-immune. Le Dr Scheimman précise toutefois que « la consommation régulière de produits de la mer (poissons apportant de l’iode), une activité physique journalière et l’arrêt du tabac contribuent à réduire les risques de dysfonctionnement thyroïdien« . Il peut également être bon de surveiller certaines personnes présentant différents facteurs de risques : les femmes (entre 30 et 60 ans) et les personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels de maladie auto-immune.
Quelles sont les causes d’un dérèglement de la thyroïde ?
Une maladie auto-immune comme dans la maladie de Basedow (hyperthyroïdie la plus fréquente), la thyroïdite d’Hashimoto (hypothyroïdie la plus fréquente) ou l’hypothyroïdie spontanée atrophique
Des adénomes (nodules thyroïdiens) comme dans l’adénome toxique ou le Goitre multihétéronodulaire toxique qui sécrètent de façon anormale des hormones thyroïdiennes en excès
Un virus (virus coxsackie, ourlien ou adénovirus) dans la thyroïdite de De Quervain
Des médicaments : Cordarone®, produits de contraste iodés utilisés pour l’imagerie médicale ou hormones thyroïdiennes de certains cocktails amaigrissants illégaux par exemple
Un traitement : ablation partielle ou totale de la thyroïde, des traitements par iode radioactif ou radiothérapie externe ;
Un accouchement (entre 6 semaines et 3 mois) dans la thyroïdite du post-partum
A la naissance à cause d’une malformation de la glande ou un dysfonctionnement
Par une carence en iode (Rare en France depuis que les sels de table sont supplémentés en iode)
Secondaire à une maladie de l’hypophyse ou de l’hypothalamus.
Merci au Docteur Alain Scheimann, endocrinologue et auteur de Et si c’était la thyroïde ? (In Press, 2017)
Les symptômes d’un ulcère gastrique ou duodénal peuvent varier d’une personne à l’autre et selon l’intensité des manifestations. L’ulcère peut être asymptomatique et découvert de manière fortuite au cours d’une fibroscopie gastrique. Il peut aussi être douloureux ou compliqué et provoquer des saignements. « Une des complications les plus graves est la perforation de la paroi de l’estomac ou du duodénum, auquel cas les symptômes sont très bruyants« , explique le Pr Maximilien Barret, gastro-entérologue à l’hôpital Cochin. Un ulcère qui saigne peut se manifester par : une hématémèse (un vomissement de sang rouge) ou une évacuation de sang par l’anus : le sang peut être rouge (rectorragie) ou partiellement digéré et noir (méléna) traduisant un saignement digestif à un débit variable. Le dernier mode de présentation de l’ulcère est une fatigue inhabituelle qui va conduire à effectuer une prise de sang mettant en évidence une anémie (chute du taux d’hémoglobine). « Cette carence en fer peut avoir une origine gynécologique chez la femme en cas de règles abondantes. Une anémie par carence en fer chez la femme ménopausée nécessite une exploration du tube digestif et la recherche notamment d’un ulcère de l’estomac ou du duodénum qui serait en train de saigner à très faible débit. Ce diagnostic est souvent associé à une fatigue importante« , continue-t-il.
Quelles sont les causes d’un ulcère qui saigne ?
La principale cause d’un ulcère qui saigne est la prise de médicaments toxiques pour la muqueuse gastrique et duodénale, essentiellement des AINS (Ibuprofène). « D’autres facteurs de risque peuvent provoquer des saignements sur ulcère, notamment les médicaments anticoagulants qui sont prescrits aux personnes ayant été victimes d’une thrombose ou d’une embolie pulmonaire, ainsi que des antiagrégants plaquettaires (aspirine) administrés aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaires« , informe le gastro-entérologue. Une infection de l’estomac à Hélicobacter Pylori est responsable de 7 ulcères gastriques sur 10. 9 ulcères duodénaux sur 10 sont liés à Helicobacter pylori. Cette infection est généralement acquise dans l’enfance et persiste toute la vie en l’absence de traitement. La présence de cette bactérie est recherchée par une biopsie gastrique ou par un test respiratoire. Elle répond bien à une association d’antibiotiques prise pendant une durée de 10 à 14 jours.
Est-ce dangereux de cracher du sang en cas d’ulcère ?
« Un ulcère qui saigne est dangereux et constitue toujours une indication à effectuer des explorations en urgence« , prévient le spécialiste.
Quelles sont les complications possibles ?
► L’hémorragie digestive haute demeure la complication la plus fréquente de l’ulcère. L’hémorragie digestive se traduit par :
des vomissements de sang,
la présence de sang dans les selles
une anémie avec une baisse du taux de l’hémoglobine qui peut nécessiter une transfusion en urgence.
► Une perforation gastrique ou duodénale provoquant un pneumopéritoine ou une péritonite peut s’observer : une douleur épigastrique apparaît brutalement puis s’étend rapidement à l’abdomen.
► La sténose du bulbe duodénal correspondant à un rétrécissement du diamètre de la sortie de l’estomac, est une complication de l’ulcère duodénal évoluant depuis de nombreuses années en raison de la formation progressive d’une fibrose . La sténose provoque une occlusion responsable de vomissements alimentaires.
Quand et qui consulter ?
Des crachats de sang en cas d’ulcère représentent une urgence médicale, et nécessitent un appel au SAMU ou une consultation aux urgences. « Une hémorragie digestive dont le saignement a un débit important peut être responsable d’un état de choc : quand on n’a plus assez de sang dans les vaisseaux sanguins pour maintenir une pression artérielle satisfaisante, cela peut entraîner des conséquences à tous les niveaux de l’organisme. Parmi elles, des malaises, des pertes de connaissance et dans les cas les plus graves, le décès », développe le Pr Maximilien Barret.
Comment diagnostiquer un ulcère qui saigne ?
Le diagnostic repose sur une endoscopie digestive effectuée en urgence. Cet examen consiste à explorer l’œsophage, le duodénum et l’estomac grâce à une petite caméra introduite dans la bouche.
Comment soigner un ulcère qui saigne ?
Le traitement comprend deux axes.
► En premier lieu, une intervention endoscopique est nécessaire pour faire le diagnostic et arrêter le saignement actif. « Elle vise à interrompre le saignement grâce à des techniques endoscopiques permettant de cautériser le vaisseau qui saigne ou de le clipper à l’aide d’une petite agrafe hémostatique sur le vaisseau voire sur l’ensemble de l’ulcère pour le refermer et arrêter le saignement », détaille le Pr Maximilien Barret.
► Le deuxième axe du traitement est médicamenteux. Il repose sur l’administration intraveineuse d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) qui ont pour objectif de neutraliser l’acidité gastrique afin de permettre la cicatrisation de l’ulcère.
Merci au Pr Maximilien Barret, gastro-entérologue à l’hôpital Cochin
Dès le 20 mars et jusqu’au 21 juin 2023, c’est le retour du printemps ! Cette saison signe l’arrivée des jours plus longs, plus lumineux et plus chauds mais cause également chez certains une grande fatigue. Les changements induits par l’arrivée du printemps perturbent l’organisme et le sommeil. Heureusement, des remèdes existent pour lutter contre la fatigue au printemps. On fait le point.
Quelles sont les causes de la fatigue au printemps ?
A l’arrivée du printemps, on sort d’une période où l’on est confiné, presque en hibernation (l’hiver) pour entrer dans une saison qui donne envie de sortir et de profiter de la lumière. « Mais le printemps génère aussi une baisse d’énergie et peut perturber le sommeil. On passe à des températures plus douces et les écarts de température fatiguent le corps qui a du mal à se réguler. Par ailleurs, nos organismes ont été intoxiqués par une alimentation riche en hiver« précise Marie-Ange Guillemet, conseillère en phyto-aromathérapie et aromacologue.
Quels sont les symptômes du changement de saison ?
L’arrivée du printemps va perturber le sommeil et fatiguer l’organisme. « Le foie est très engorgé et nous sommes plus irritables. Certaines personnes seront boostées à l’arrivée du printemps mais la plupart des gens sont souvent très fatigués à cette période » indique Marie-Ange Guillemet.
Comment lutter contre la fatigue du printemps ?
« Pour lutter contre la fatigue du printemps, vous pouvez prendre des vitamines C et du magnésium, les huiles essentielles d’épinette noire, de pin silvestre, de carotte, citron et romarin sont aussi très efficaces. Côté plantes, le chardon-Marie, le pissenlit et l’artichaud sont les incontournables de la saison du printemps. Une cure de chlorella ou encore l’hydrolat de lédon du Groenland ont prouvé leur efficacité sur l’énergie » liste notre experte. Attention : « On ne prend pas tout en même temps, on effectue ces cures de façon ponctuelle et il faut les adapter en fonction des profils (enceinte, sous médicaments etc) et besoins des individus.
Ces remèdes ne se substituent en aucune façon à un traitement et il faut toujours prévenir un professionnel de santé
Ces remèdes ne se substituent en aucune façon à un traitement et il faut toujours prévenir un professionnel de santé » met en garde Marie-Ange Guillemet. L’alimentation joue également un rôle sur la fatigue : on passe à une alimentation beaucoup moins calorique (fruits, légumes crus). « J’émets cependant une réserve pour les légumes et fruits crus qui ne correspondent pas à tout le monde, on privilégiera alors la cuisson vapeur » indique notre spécialiste. Enfin, pour profiter pleinement du printemps, sortir, bouger, marcher en forêt, faire du yoga… Pratiquer une activité est indispensable pour réduire la fatigue.
Quels remèdes à la fatigue de printemps ?
Pour pallier la fatigue printanière, on peut utiliser des huiles essentielles en synergie et en application locale au niveau des reins en cure de 15 jours :
l’épinette noire (Ne pas utiliser chez la femme enceinte pendant les 3 premiers mois de grossesse. Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 6 ans. Irritation cutanée (huile dermocaustique) possible à forte dose, toujours bien diluer avant application sur la peau).
le pin sylvestre (Irritante à l’état pur. A utiliser fortement diluée pour une utilisation cutanée. Déconseillée pendant les trois premiers mois de la grossesse et chez les enfants de moins de 6 ans. Effet « cortison- like » possible, à prendre en compte en cas de pathologie liée.)
Il faut toujours être extrêmement prudent avec les huiles essentielles
On peut également diluer une goutte d’huile essentielle dans une cuillère à café d’huile d’olive pure pression à froid en prise orale pendant une semaine pour le foie et la vésicule biliaire. Privilégiez les huiles essentielles suivantes :
Huile essentielle de carotte (Ne pas utiliser chez les femmes enceintes ou allaitantes, ni chez les enfants. Usage interne thérapeutique réservé au thérapeute. Tenir hors de portée des enfants. Eviter le contact avec les yeux.)
Huile essentielle de citron (Ne pas s’exposer au soleil pendant au moins 8 h après l’application de cette huile très photosensibilisante. Irritante à l’état pur, utiliser diluée pour toute application cutanée. Déconseillée dans les trois premiers mois de la grossesse.)
Huile essentielle de romarin à Verbénone (Cette huile contient des cétones, risque neurotoxique et abortif. Ne pas utiliser pendant la grossesse et l’allaitement, ni chez les enfants de moins de 7 ans, les sujets épileptiques et les personnes âgées sensibles. Effet « progesteron-like » possible, à prendre en compte en cas de problèmes hormonaux. Contre-indiquée en cas de mastose ou d’antécédents de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, ovaire, endomètre). Eviter tout surdosage et éviter une utilisation prolongée.)
« Il faut toujours être extrêmement prudent avec les huiles essentielles. Je préfère les diluer dans une huile végétale de noyau d’abricot, de macadamia ou d’amande douce » avertit Marie-Ange Guillemet. « Choisissez les formats hydrolats ou eaux florales lorsque c’est possible pour plus de sécurité ». Par exemple, l’hydrolat de lédon du Groenland est très efficace. Mettre 1 cuillère à soupe d’hydrolat dans 1 litre d’eau à prendre en cure d’un mois.
Les plantes sont un incontournable pour la détox et le drainage du foie et de la vésicule biliaire. Attention cependant à la cure détox qui peut fatiguer, à éviter chez les personnes épuisées.« On mise sur des plantes que l’on peut utiliser soit en infusion, soit en ampoules, soit en gélules » :
Les Fleurs de bach sont un autre remède naturel à la fatigue printanière : « La fleur d’olivier est profilée pour donner un coup de fouet chez les gens fatigués ou les personnes anémiées » indique l’aromacologue. On a aussi la gemmothérapie (la médecine des bourgeons) : macérer une quinzaine de gouttes dans de l’eau, de l’alcool et de la glycérine. Par exemple, le macérât de bourgeon de cassis est riche en vitamine C. « Attention à se procurer de la gemmothérapie sans alcool pour les anciens alcooliques ou les personnes ne pouvant pas consommer d’alcool. Enfin, pour booster l’état émotionnel, on s’orientera vers l’olfaction par consultation » conclut notre experte.
Quelle cure faire contre la fatigue de printemps ?
Les cures d’huiles essentielles ou d’hydrolat réduisent la fatigue et donnent un coup de boost. Les cures de plantes drainent le foie et détoxifient l’organisme pour lutter contre la baisse d’énergie. « Pour le printemps, je conseille particulièrement la cure de sève de bouleau en 1 verre pur au petit déjeuner pendant un mois. A conserver au frigo après ouverture » préconise Marie-Ange Guillemet. « Ou encore la cure de chlorella, une algue, qui détoxifie l’organisme, donne un coup de fouet et booste les défenses naturelles » ajoute l’experte.
Quelles vitamines contre la fatigue de printemps ?
« Pour la fatigue, je recommande la prise de vitamine C et de préférence la vitamine C liposomale car elle est mieux assimilée par l’organisme et est biodisponible bien plus longtemps (entre 10 et 12h contre 2h pour la vitamine C classique) » argumente Marie-Ange Guillemet. Le magnésium (liposomale) permet également de se booster physiquement et psychologiquement. « Particulièrement avec ce que l’on traverse, les gens se sentent déprimés donc l’apport de magnésium est très bénéfique » défend notre experte.
Merci à Marie-Ange Guillemet, conseillère en phyto-aromathérapie et aromacologue.