Nutri-Score : signification ABCDE, critère, vraiment fiable ?

Nutri-Score : signification ABCDE, critère, vraiment fiable ?

Le Nutri-Score classe les aliments de A à E en fonction de leur qualité nutritionnelle.


Le Nutri-Score est un étiquetage nutritionnelle français, facultatif, déployé sur les produits d’alimentation courante qui permet d’aider les consommateurs à choisir ceux de meilleure qualité au sein d’une même gamme. Près de 900 entreprises françaises l’appliquent. Il a été mis au point par des équipes de recherches internationales et testé avec succès dans le cadre d’une étude Nutrinet-Santé, menée par le Pr Serge Hercberg. « Des marques comme Fleury Michon, McCain, Weight Watchers, Bonduelle, Intermarché, Auchan et Leclerc Drive apposent le Nutri-Score sur plusieurs de leurs emballages dans les rayons et en ligne« , précise le ministère. Les critères ont été modifiés en 2024 pour devenir plus stricts, notamment sur la teneur en protéine, en fibre, en sel et en sucre.

Comment est calculé le Nutri-Score ?

Le Nutri-score repose sur une formule mathématique mise au point par le Professeur français Serge Hercberg et son équipe. Pour 100 g ou 10 mL de produit, le score prend en compte la teneur :

► en nutriments et en aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive),

► et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).

Que signifie le Nutri-Score ?

Conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, le Nutri-Score est une échelle graphique qui classe de A à E les produits alimentaires en fonction de leurs qualités nutritionnelles. Le système se base ainsi sur un code à 5 couleurs :

  • du vert pour les produits équilibrés,
  • du rouge pour les aliments trop gras ou trop sucrés
  • et trois couleurs intermédiaires (vert clair, jaune et orange).

► Les aliments classés A sont les plus favorables sur le plan nutritionnel car il s’agit de nutriments et d’aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive),

► Les aliments classés E ont une moins bonne qualité nutritionnelle car ils contiennent des nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).

© Anastasiia Lila – 123RF

Le Nutri-Score est-il fiable ?

Oui, le Nutri-Score reste pertinent, notamment pour comparer deux produits de la même catégorie, mais ce n’est pas le seul paramètre à prendre en compte (il ne prend pas en compte l’aspartame par exemple dans le Coca Zéro, qui est Nutri-Score B). « Le Nutri-Score suit un algorithme et renseigne sur le profil nutritionnel des aliments, mais il ne permet pas d’éviter à tout prix les aliments ultra-transformés. Toutefois, plus on a un Nutri-Score « mauvais », plus la proportion des aliments ultra-transformés est grande », nous confiait Isabelle Souchon, directrice de recherche INRAE sur la qualité et les procédés de transformation des fruits et légumes, lors d’une précédente interview sur les aliments ultra-transformés. Il existe d’autres classifications pertinentes pour aider le consommateur à faire les bons choix comme la classification NOVA.

Quelle est la liste des produits concernés par le Nutri-Score ?

Tous les produits transformés (biscuits, charcuterie, céréales…) et les boissons (sauf alcool), y compris ceux pour les enfants, sont concernés par le Nutri-Score. Ne sont pas concernés :

  • les herbes aromatiques,
  • les thés,
  • les cafés
  • les levures…
  • les fruits,
  • les légumes, 
  • le poisson
  • la viande fraîche
  • les boissons alcoolisées.

Enfin, sont exemptés, les produits dont la face la plus grande a une surface inférieure à 25 cm². La liste des marques qui appliquent le Nutri-Score est disponible sur Santé Publique France. A noter que pour certaines familles de produits comme les matières grasses ajoutées comme le beurre ou l’huile, le calcul du Nutri-Score a été adapté.

Quel est le Nutri-Score du Coca-Cola ?

Le Coca-Cola a un nutri-score E. Comme le rappelle le site OpenFoodFacts, cette boisson contient 11g de sucre pour 100 grammes soit une quantité très élevée de sucres.

Quel est le Nutri-Score des produits du Mc Do ?

Quel est le Nutri-Score du Nutella ?

Aliment ultra-transformé, gras et sucré, le Nutella affiche sans surprise un Nutri-Score E. On y trouve près de 60% de sucres et 30% de gras dont 10% d’acides gras saturés, les plus mauvais pour la santé !

Quel est le Nutri-Score des fromages ?

Selon le site des Fromagers de France, près de 90 % des fromages se retrouvent classés en D ou E (80 % en D). Un paramètre qui manque de pertinence pour ces produits car le Nutri-Score est calculé pour 100g alors qu’on mange généralement une portion de 25 à 30g de fromage par jour. Les fromages s’intègrent parfaitement dans une alimentation équilibrée. 


Source : JDF Santé

Espérance de vie en France : chiffres actuels, hommes, femmes

Espérance de vie en France : chiffres actuels, hommes, femmes

L’espérance de vie continue d’augmenter en France, selon les chiffres publiés par l’Insee. Celle des hommes atteint pour la première fois 80 ans.


L’espérance de vie augmente encore en France selon les derniers chiffres publiés par l’Insee et atteint « pour la première fois, 80 ans pour les hommes ». Les femmes ont toujours une espérance de vie plus longue que les hommes mais l’écart se resserre. En France, comme dans l’Union européenne, une personne sur cinq a 65 ans ou plus. Statistiques.

Quelle est la définition de l’espérance de vie ?

Le terme « espérance » ne fait pas référence à l’espoir, mais à sa signification statistique, l’espérance mathématique c’est-à-dire la valeur attendue. Selon l’Insee, l’espérance de vie à la naissance correspond à la durée de vie moyenne d’une génération fictive (imaginaire, ndlr) soumise, à chaque âge, aux conditions de mortalité d’une année donnée. L’espérance de vie à la naissance est un des indicateurs de l’état de santé les plus fréquemment utilisés. 

Quelle est l’espérance de vie en France ?

Selon les chiffres publiés par l’Insee, au 1er janvier 2024, l’espérance de vie des Français nés en 2023 est de 85,7 ans pour les femmes et de 80 ans pour les hommes. Par rapport à 2022, elle est en hausse de 0,6 an pour les femmes et de 0,7 an pour les hommes. « L’espérance de vie reflète les conditions de mortalité de l’année ; elle avait fortement chuté en 2020, du fait de la crise sanitaire (Covid-19), et était restée inférieure à son niveau de 2019 les deux années suivantes. En 2023, elle atteint un niveau supérieur à son niveau pré-pandémique » souligne l’Insee. A noter que l’espérance de vie à la naissance croît moins vite pour les femmes que pour les hommes, réduisant ainsi l’écart entre les deux sexes. Il est désormais de 5,7 ans.

Tableau de l’espérance de vie en France 2013-2023 (p : données provisoires) ©  Insee

L’espérance de vie, en France, est supérieure de plus de deux ans à la moyenne des 27 pays de l’Union européenne (78 ans pour les hommes et 83,4 pour les femmes, tous pays européens confondus). Elle est aussi plus élevée que l’espérance de vie mondiale estimée à 73,3 ans selon l’OMS. Le Japon, la Suisse et l’Espagne se classent en tête des pays qui ont l’espérance de vie à la naissance la plus élevée selon l’Ined. L’espérance de vie des femmes au Japon atteint 87.8 ans.

Quelle est l’espérance de vie des hommes en France ?

L’espérance de vie des hommes nés en France est de 80 ans.

Quelle est l’espérance de vie des femmes en France ?

L’espérance de vie des femmes nées en France est de 85,7 ans.

Comment est calculée l’espérance de vie ?

Le calcul de l’espérance de vie s’effectue à partir des tables de mortalité. Ces tables contiennent pour une période donnée (année X) des quotients de mortalité c’est-à-dire la fréquence des décès à l’âge X parmi les individus ayant atteint cet âge X. Ces quotients sont ensuite appliqués à une population fictive –par exemple 100 000 individus– afin d’obtenir le nombre de survivants à chaque âge

► Exemple :

Le chiffre de l’espérance de vie correspondra alors à l’âge moyen au décès de cette génération fictive de 100 000 individus soumis tout au long de leur vie à la mortalité observée l’année de leur naissance. Le calcul peut être fait ensuite à n’importe quel âge de la vie : 10 ans, 60 ans, 80 ans… pour estimer le nombre moyen d’années restantes à vivre dans les conditions de mortalité par âge de l’année considérée. L’espérance de vie n’est pas une prévision, mais un indicateur synthétique de la mortalité d’une année donnée.

Pyramide des âges : 1 personne sur 10 a 75 ans ou plus en France

Au 1er janvier 2024, en France, 21,5 % des habitants ont 65 ans ou plus. Cette proportion augmente depuis plus de 30 ans et le vieillissement de la population s’accélère depuis le milieu des années 2010. Ainsi, les personnes âgées de 75 ans ou plus représentent une personne sur dix en France (10,4 %). Cette situation est commune à tous les pays de l’UE27. En 2022, les personnes de 65 ans ou plus représentent 21,1 % de la population de l’UE27. Leur part est supérieure à 23 % en Italie, au Portugal et en Finlande (en 2022).

Pyramides des âges au 1er janvier 2024 © Insee

Combien de décès par an en France ?

Le nombre de décès a « nettement » baissé en 2023 mais reste plus élevé qu’avant la crise sanitaire du Covid-19. En 2023, 631 000 personnes sont décédées en France, soit 6,5 % de moins qu’en 2022 (-44 000 décès en chiffres). Cette baisse fait suite à trois années de forte mortalité, due notamment à l’épidémie de Covid‑19. Avec l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité, le nombre de décès a tendance à augmenter plus vite sur les dix dernières années. Le taux de mortalité infantile en 2023 st de 4 décès pour 1 000 naissances vivantes. Après avoir reculé très fortement au cours du vingtième siècle, ce taux ne baisse plus depuis 2005.

Sources : Bilan démographique 2023. Insee. 16 janvier 2024 / Ined.


Source : JDF Santé

Comment on soigne le cancer du sein en 2025 ?

Comment on soigne le cancer du sein en 2025 ?

Chaque année, les médecins disposent de nouvelles molécules et de nouvelles stratégies thérapeutiques pour mieux soigner le cancer du sein.


Avec plus de 60 000 nouveaux cas par an en France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et la première cause de mortalité par cancer. Bien que son taux de survie soit favorable (88% à 5 ans), ce cancer représente un bouleversement dans la vie de milliers de patientes qui ont besoin d’être rassurées, notamment sur la prise en charge. « Chaque année, on a de nouvelles molécules ou de nouvelles stratégies qui nous permettent de mieux diagnostiquer et de mieux prendre en charge ces cancers. Au quotidien, on voit les fruits de ces recherches, leur application clinique est concrète et les patients en bénéficient en consultation. C’est extrêmement encourageant, souligne d’emblée le Dr Marie-Paule Sablin, cancérologue à l’Institut Curie. Les avancées au niveau des traitements sont considérables et palpables dans tous les groupes/types de cancers du sein. » Quelles sont les dernières avancées en matière de traitements ? Quelles sont les nouvelles armes pour combattre le cancer du sein en France ? Est-ce que la chimiothérapie est le principal traitement ? Etat des lieux à date. 

70% des malades ont un cancer du sein hormonodépendant. Quand il est localisé, le traitement comprend généralement une chirurgie, généralement complétée par un ou plusieurs traitements (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée) et d’une radiothérapie. « Actuellement, il y a deux stratégies que l’on est en train de développer : identifier grâce à des tests génomiques les patientes pour lesquelles on n’a pas besoin de proposer un traitement lourd (pas de chimiothérapie mais plutôt une hormonothérapie) et identifier les patientes à haut risque de récidive pour lesquelles on propose un traitement plus spécifique et important (chimiothérapie) ou des radiothérapies plus courtes pour éviter les rechutes« , nous explique la cancérologue.

Pour les patientes en situation métastatique, le traitement de référence n’est plus la chimiothérapie, mais  l’hormonothérapie associée à « une thérapie ciblée » qui va cibler spécifiquement le cycle cellulaire (processus continu de croissance et de division des cellules).Elles ne sont pas encore utilisées en clinique mais elles font partie de pistes étudiées »« Parmi les thérapies ciblées, on a depuis 2018 les inhibiteurs de CDK4, ce sont des molécules qui ont été développées pour aller inhiber des cibles qui jouent un rôle important dans la croissance tumorale« , décrit la cancérologue.

Pour les cancers du sein triple négatif (environ 15% des cas), l’un des traitements de première intention est l’immunothérapie. L’enjeu de l’immunothérapie est de rétablir le fonctionnement du système immunitaire dont l’action est déjouée par les cellules tumorales. Soit on va booster le système immunitaire de la patiente, soit on va contrecarrer le message envoyé par les cellules tumorales au système immunitaire. « L’immunothérapie est associée à la chimiothérapie, ce qui donne de très bons résultats. » La chimiothérapie peut sinon être associée à une thérapie ciblée. « On dispose d’une nouvelle classe thérapeutique de thérapie ciblée qui sont les « anticorps drogue-conjugués » et qui permet d’améliorer le pronostic des patients », poursuit le Dr Sablin. Parmi eux, on a depuis 2021, une molécule qui s’appelle le Trodelvy®. « L’anticorps ainsi que la molécule de chimiothérapie vont aller à l’intérieur de la cellule tumorale. Une fois à l’intérieur, elles vont se séparer : la molécule de chimiothérapie va détruire les cellules tumorales. C’est une manière de cibler encore plus spécifiquement les cellules tumorales. »  

Pour les cancers du sein HER2 (environ 15% des cas), la prise en charge est similaire à celle des cancers triple négatif comprenant une chimiothérapie et une thérapie ciblée. Le médicament utilisé est Enhertu®. « On a de très bons résultats. C’est une molécule indiquée actuellement en deuxième intention, mais des études sont en cours pour voir s’il est pertinent de l’indiquer en première intention« , conclut notre interlocutrice. 


Source : JDF Santé

La meilleure huile essentielle après un repas copieux, elle accélère la digestion

La meilleure huile essentielle après un repas copieux, elle accélère la digestion

Les fêtes commencent, voici l’huile essentielle à avoir sous la main.


Les fêtes commencent, voici l’huile essentielle à avoir sous la main.

Quel plaisir de retrouver les saveurs de fêtes. De l’entrée au plat, au fromage, au dessert… Impossible de faire l’impasse sur les délicieux mets servis à cette occasion. Mais on a tous le même problème à savoir comment digérer tout ça sans trop de difficultés ? Bien sûr, on connait les conseils essentiels comme ne pas se jeter sur les petits-fours, éviter l’excès de pain avec le fromage, se servir qu’une fois, boire de l’eau pétillante, faire des pauses, limiter la consommation d’alcool… Mais il y a aussi des solutions pour l’après.

Parmi celles-ci, le citrate de bétaine, médicament vedette pour accélérer la digestion, des infusions également à base de plantes prêtes à l’emploi « spécial digestion » ou « digestion légère », de graines de fenouil… et puis les huiles essentielles. Les huiles essentielles sont des remèdes pratiques, agréables à utiliser, et naturelles. Mais attention, ce n’est pas parce que c’est « naturel » que c’est sans risque. Il faut toujours faire preuve d’une grande prudence quand on utilise des huiles essentielles en respectant les posologies données par les spécialistes.

Sophie Pihan, naturopathe et membre de la Fédération Française de Naturopathie (La FENA), nous a conseillé une huile essentielle en particulier à utiliser pour « retrouver du confort » après un repas copieux lourd à digérer. Il s’agit de l’huile essentielle de  menthe poivrée. C’est un tonique digestif et un anti-inflammatoire intestinal. En bref, l’une des meilleures huiles essentielles favorisant la digestion et améliorant les symptômes de la dyspepsie (difficultés à digérer). Elle lutte contre les flatulences, les nausées et les vomissements.

« Il faut l’utiliser de préférence en automassage mais elle peut également être administrée par voie orale à raison d’une goutte bien diluée dans un corps gras ou sur une pastille neutre. Pour les enfants, l’hydrolat de citron sera privilégié », conseille la praticienne en médecine douce. Pour réaliser le massage du ventre, mélanger une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée à une cuillère à soupe d’huile végétale, comme de l’huile d’amande douce, d’avocat ou de jojoba. Chauffer le mélange dans le creux des mains et masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre (sens de la digestion).

Il ne faut pas donner l’huile essentielle de menthe poivrée aux enfants de même qu’elle est proscrite chez les femmes enceintes et allaitantes. Les personnes asthmatiques et épileptiques doivent demander un avis médical avant d’utiliser les huiles essentielles. 


Source : JDF Santé

Pour un repas de famille sans dispute, voici LA question à ne pas poser

Pour un repas de famille sans dispute, voici LA question à ne pas poser

Un vrai détonateur


Les fêtes de Noël sont l’occasion de passer du temps avec ses proches et de partager des moments conviviaux à coup de grandes tablées et de discussions en tous genres. Au début des festivités, les sujets légers et consensuels vont bon train : chacun y va de sa petite anecdote de vacances, de son meilleur souvenir d’enfance ou de son dernier coup de cœur cinéma. Mais au fil du repas, les langues se délient et une phrase maladroite se glisse entre le chapon et le fromage (on ne l’avait pas vue venir celle-ci). 

D’apparence anodines, certaines phrases agissent comme de véritables détonateurs qui peuvent entraîner des débats houleux. C’est notamment le cas de la phrase « vous avez vu les dernières infos ? » souvent prononcée innocemment. Problème : il y a 90% de chances que l’actualité concerne un sujet clivant ou polémique comme les dernières décisions du gouvernement, la hausse des prix, l’immigration ou les conflits géopolitiques… 

De manière générale, il vaut mieux bannir les thématiques susceptibles de provoquer des tensions ou des conflits, surtout si dans l’assemblée se trouvent des personnes peu nuancées voire complètement intolérantes, souligne Dominique Picard, psychosociologue et auteure du livre « Politesse, savoir-vivre et relations sociales » (éd. Que sais-je ?). « Sauf dans les familles très politisées qui apprécient de débattre de façon non violente, les sujets polémiques tels que la politique peuvent rapidement devenir chargées émotionnellement et mener, en cas de désaccord, à des tensions ou de la tristesse ; soit tout le contraire de l’attitude souhaitée à Noël« , décrit-elle.

Si les sujets politiques arrivent malgré tout sur la table, la meilleure manière de gérer la situation est d’éviter d’imposer son avis sans écouter les points de vue des autres et sans bondir de sa chaise, et de recentrer la conversation sur des arguments et échanges constructifs. « Le meilleur conseil : c’est de toujours dire « je » plutôt que de cibler l’autre directement, l’accuser ou dénigrer son opinion« . La discussion devient stérile quand l’objectif premier de l’un des interlocuteurs est de convaincre à tout prix les autres. Il vaut alors mieux stopper net et changer de sujet (à tout hasard, parler du parfum de la bûche…).     


Source : JDF Santé

Sécheresse vaginale : 8 causes du manque de lubrification

Sécheresse vaginale : 8 causes du manque de lubrification

Plus d’une femme sur 5 souffrirait de sécheresse vaginale.


22% des femmes et 58% des femmes ménopausées vues en consultation de gynécologie seraient concernées par la sécheresse vaginale, rapporte une enquête d’Opinion Way. La sécheresse vaginale se définit par un manque de lubrification du vagin ressentie lors d’une activité sexuelle (préliminaires, pénétration). Tour des causes possible avec le Dr Carl Saunier, chirurgien gynécologique à l’Hôpital-Clinique Claude Bernard à Metz.

1. La ménopause

« La cause la plus « physiologique » d’un manque de lubrification vaginale est celle liée à l’âge, avec la ménopause. Pendant la ménopause, les cellules vont s’affaisser et moins sécréter, de fait les tissus vont être moins souples et la lubrification nettement moins bonne qu’elle n’était pendant le cycle naturel« , décrit notre interlocuteur. « A la ménopause confirmée, on remarque que dans la première phase (d’excitation), le temps de réponse à une stimulation efficace s’allonge. La lubrification vaginale est moins abondante et plus longue à obtenir. En effet, alors que la femme, à 20 ans, a besoin de moins de 30 secondes pour avoir une lubrification complète, ce même résultat peut nécessiter plus de 2 minutes après la ménopause », indique le Collège national des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF). Aussi, l’atrophie et la sécheresse vulvovaginale peuvent se manifester lors du post-partum (après l’accouchement) et de l’allaitement. 

2. La contraception hormonale : pilule, stérilet hormonal, implant…

« Parmi les effets secondaires des contraceptifs hormonaux, il y a les troubles de la libido. La lubrification étant liée au désir sexuel, si ce dernier baisse, la sécheresse vulvo-vaginale sera plus importante », indique le Dr Saunier. Par ailleurs, la baisse d’œstrogènes peut favoriser la sécheresse intime : les femmes sous pilules faiblement dosées en œstrogènes peuvent ainsi avoir les muqueuses plus sèches.

Manque de lubrification vaginale © PATTARAWIT – stock.adobe.com / Journal des Femmes

3. La prise de médicaments

« Certains médicaments peuvent altérer la qualité de la flore vaginale et de la sécrétion, notamment les médicaments qui agissent sur le système nerveux (traitements des maladies neurologiques ou psychiatriques) comme les antidépresseurs par exemple« . 

4. L’ablation des glandes de Bartholin

« La lubrification vaginale se fait à la fois par le vagin mais aussi par les glandes de Bartholin qui se situent de part et d’autre de l’entrée du vagin et qui sécrètent une substance appelée cyprine. Les femmes qui font des bartholinites à répétition (une inflammation des glandes de Bartholin), peuvent avoir recours à une ablation de ces glandes et souffrir de sécheresse vaginale. » 

5. Les douches vaginales

« Laver la partie intérieure de la zone intime ou faire des douches vaginales peut altérer la muqueuse et la sécrétion vaginale se fait moins bien« , indique le Dr Saunier. On conseille plutôt de nettoyer la vulve, autrement dit la partie extérieure de la zone intime « une fois par jour avec un savon à pH alcalin (supérieur à 7)« . 

Avoir des rapports sexuels réguliers participe à la souplesse des tissus et améliore la lubrification.

6. Le stress

« Ce ne sont pas des choses prouvées, mais on estime que le stress ou l’anxiété sont des facteurs qui altèrent le désir sexuel et donc cela aurait un impact sur la lubrification vaginale. Et c’est un cercle vicieux : moins vous avez de lubrification, moins vous avez envie d’avoir des rapports. Or, on sait que le fait d’avoir des rapports sexuels réguliers participe à la souplesse des tissus et améliore la lubrification« , tient à préciser notre expert. 

7. Le tabac

« Le tabac altère toutes les cellules, que ce soit celles de la peau ou celles à l’intérieur des muqueuses, donc forcément, si les cellules des muqueuses vaginales sont abîmées, elles sécrètent moins« , argue-t-il. 

8. Des mycoses à répétition

« Les infections vaginales (mycose, vaginose) ou urinaires (cystite) à répétition altèrent la flore. De même, leurs traitements (antibiotiques par exemple) altèrent la flore vaginale, assèchent la paroi vaginale et impactent donc la lubrification« . Des visites régulières chez le gynécologue permettent de détecter des éventuelles infections, afin de pouvoir rapidement les soigner. 

Quelles solutions pour soigner un manque de lubrification vaginale ?

► L’utilisation d’un lubrifiant, idéalement à base d’eau, sans colorant et sans odeur. 

► L’utilisation d’un gel hydratant vaginal à base d’acide hyaluronique (AINARA®) à insérer grâce à une pipette, 2 à 3 fois par semaine le soir. « Ce gel (sans ordonnance) a une action locale, avec une efficacité qui reste modérée« , indique notre interlocuteur. 

► L’utilisation d’hormones locales à base d’œstrogènes (sur ordonnance). Ce sont des crèmes à appliquer sur la vulve ou des ovules à insérer dans le vagin (Colpotrophine®…) 

► Le traitement au laser et aux ultrasons pour améliorer l’élasticité des tissus. « Leur efficacité reste selon moi limitée, mais ce sont des traitements qui existent sur le marché et qui sont proposés par certains gynécologues« . 

► Le respect des bons gestes de prévention de la sécheresse vaginale comme : éviter de porter des pantalons trop serrés au niveau de la vulve, éviter de porter des sous-vêtements en matière synthétique, éviter de faire des toilettes intimes à l’intérieur du vagin ou des toilettes intimes trop fréquentes, en revanche avoir des rapports sexuels réguliers, ne pas négliger les préliminaires, indispensables pour favoriser la lubrification vaginale…

► Si la sécheresse vaginale est liée à des causes psychologiques, il est conseillé d’aller consulter un sexologue ou un psychologue. 

► Si la sécheresse vaginale est liée à la ménopause, un traitement hormonal substitutif peut être proposé, quand il est possible et accepté. Ce traitement hormonal améliore la lubrification et la sensibilité clitoridienne.

Merci au Dr Carl Saunier, chirurgien gynécologique à l’Hôpital-Clinique Claude Bernard à Metz – ELSAN 


Source : JDF Santé