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Voilà ce que cache une personne toujours sur la défensive, il ne faut pas lui en vouloir

Voilà ce que cache une personne toujours sur la défensive, il ne faut pas lui en vouloir

Certains caractères ont beaucoup de mal à accepter les critiques…


On connaît tous une personne qui se braque à la moindre remarque ou qui prend tout mal, même quand c’est constructif. Le signe le plus révélateur d’une incapacité à accepter la critique est une attitude systématiquement défensive, voire agressive, face à la moindre remarque. La personne sur-réagit dès qu’on lui fait un reproche ou une suggestion d’amélioration : au lieu d’écouter, elle se justifie immédiatement, minimise ses torts ou rejette la faute sur autrui. Cette posture de défense instinctive peut même tourner à la contre-attaque personnelle – par exemple un collègue qui, se sentant critiqué sur son travail, riposte par des paroles dures ou des insultes envers le messager plutôt que de considérer le fond du problème.

Selon le Dr Emile Guibert, docteur en psychologie, plusieurs raisons, souvent liées à une fragilité de l’estime de soi, expliquent ces réactions excessives. « Chez certaines personnes, au tempérament hypersensible et avec peu d’estime d’elles-mêmes, la moindre remarque est perçue comme un jugement sévère sur leur valeur et ravive leurs insécurités profondes, d’où une réponse apparemment disproportionnée mais cohérente avec ce qu’elles ressentent intérieurement« , nous explique l’auteur du livre « Tout est une question de caractère » (éd. Favre). 

Ces caractères cherchent souvent la validation externe : leur ego dépend du regard d’autrui. Pour elles, une critique (même bénigne) équivaut à un retrait d’approbation, donc à une menace narcissique. Enfin, chez une personne passionnée qui s’identifie fortement à ses projets, toute opposition est vécue comme une hostilité personnelle. « Elle va confondre la critique d’une de ses idées avec une attaque contre sa personne ; il n’est pas rare qu’elle considère alors le critique comme un « ennemi » à neutraliser et réagit en conséquence, par un rejet total ou une agressivité inattendue. Cela révèle dans le premier cas un ego fragile, qui se sent menacé au moindre désaccord, et dans le second, un ego démesuré« .

Pour mieux accepter la critique et renforcer son équilibre intérieur, il est essentiel de cultiver l’estime de soi en se validant soi-même, plutôt qu’en cherchant l’approbation des autres. Prendre du recul face à une critique, élargir sa perspective et considérer les remarques comme des informations pour progresser permet d’éviter une réaction émotionnelle excessive. Il est également utile de gérer ses impulsivités en adoptant des stratégies de contrôle de soi, comme la respiration ou la prise de pause. Enfin, relativiser la portée des critiques et éviter de les personnaliser favorise une approche plus sereine et constructive face aux remarques extérieures.


Source : JDF Santé

Les scientifiques stupéfaits : cet aliment améliore le sommeil en 24h chrono

Les scientifiques stupéfaits : cet aliment améliore le sommeil en 24h chrono

Il augmente la durée de sommeil profond par nuit.


Tisane, musique douce, téléphone éteint, heure de coucher avancée… Malgré tous vos efforts pour mieux dormir, rien n’y fait ? La qualité du sommeil dépend de nombreux facteurs et il est difficile cocher toutes les cases. S’il est important de suivre les conseils des professionnels comme se coucher et se lever aux mêmes heures, manger léger le soir, éviter les excitants, dormir dans une pièce fraîche… d’autres pistes moins connues peuvent aussi faire la différence. Et quand on a des troubles du sommeil, on est prêt à tout tenter, non ?

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Sleep Health, des chercheurs ont mis en évidence « une approche nouvelle, naturelle et rentable pour obtenir un meilleur sommeil » selon le Dr Esra Tasali, co-auteure. Et ça se passe dans notre assiette. Des études observationnelles ont montré qu’une alimentation de meilleure qualité est associée à un sommeil de meilleure qualité. Mais les scientifiques ont voulu aller plus loin en examinant comment ce que l’on mange la journée peut influencer la qualité du sommeil la nuit suivante.

Ils ont sélectionné 34 participants âgés en moyenne de 30 ans. Ils ont observé leur alimentation et leur sommeil pendant plusieurs jours, dans leur quotidien habituel. À l’arrivée, ils ont observé que ceux qui avaient une consommation diurne plus importante de fruits et légumes, dans le cadre d’une alimentation saine, avaient moins de perturbations du sommeil (moins de fragmentation) et donc une meilleure qualité du sommeil. Précisément, manger l’équivalent de 5 tasses de fruits et légumes contre 0 améliorait de 16% la qualité du sommeil. « 16% c’est une différence très significative » a déclaré le Dr Tasali sur le site anglais Independent, « il est remarquable qu’un changement aussi significatif ait pu être observé en moins de 24 heures ». L’aliment ou plutôt le groupe d’aliments à privilégier pour bien dormir, ce sont donc les fruits et légumes.

Pour les chercheurs, les fruits et légumes pourraient être bons pour le sommeil grâce à leur teneur en glucides complexes, notamment en fibres, leur profil polyphénolique et leur teneur en mélatonine. « Nos résultats montrent pour la première fois un lien temporel entre un profil alimentaire diurne sain et une meilleure qualité de sommeil la nuit suivante. » D’autres études, plus larges et contrôlées, seront nécessaires pour mieux comprendre le lien entre alimentation végétale et sommeil, et pour identifier les mécanismes en jeu.


Source : JDF Santé

C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

Même un patient bien connu du pharmacien devra sortir son porte-monnaie.


Une nouvelle règle s’applique dans toutes les pharmacies françaises et concerne directement la délivrance des médicaments. Selon la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), cette mesure vise à sécuriser le parcours de soins et à lutter contre les fraudes de plus en plus fréquentes dans la délivrance de traitements sensibles. En cause : une hausse marquée des détournements de prescriptions, notamment pour des médicaments à fort potentiel de trafic comme les opioïdes, les antidiabétiques ou certains traitements coûteux, dont le prix dépasse 300 euros par boîte.

Pour limiter les abus, l’Assurance maladie durcit ainsi la possibilité de bénéficier du tiers payant en pharmacie. Pour rappel, avec le tiers payant, le patient n’avance pas le paiement des médicaments auprès du pharmacien. C’est la Sécurité sociale et la mutuelle qui règlent sa facture. Le tiers payant est automatique pour les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD), les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Pour les autres, il est conditionné à la présentation de la carte Vitale et de la carte de mutuelle à jour. C’est là où un changement important intervient.

L’Assurance Maladie, en accord avec les syndicats de pharmaciens, décide de rendre obligatoire la présentation de la carte Vitale en pharmacie « pour bénéficier d’une prise en charge ». « La présentation de la carte Vitale sera systématiquement requise pour bénéficier du tiers payant » prévient la CPAM dans un communiqué. Même un patient bien connu du pharmacien devra payer l’intégralité de ses médicaments s’il n’a pas sa carte sur lui. Il lui restera la possibilité de demander une feuille de soins à envoyer à sa caisse, ce qui retardera le remboursement. Trois exceptions sont prévues : les nourrissons de moins de 3 mois, les résidents d’EHPAD et les bénéficiaires de l’Aide médicale d’état (AME).

En pharmacie, des affiches explicatives sont mises à disposition pour informer les assurés. Elles rappellent les bonnes pratiques à adopter et insistent sur l’importance d’avoir toujours sa carte Vitale sur soi pour ne pas avancer la somme de ses médicaments. Pour la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, cette nouvelle règle s’inscrit dans une démarche de responsabilisation des patients : « Se soigner, c’est agir avec responsabilité. Chacun a un rôle à jouer. » Une manière, aussi, de préserver l’équilibre financier de la prise en charge des médicaments en France.


Source : JDF Santé

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

« Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça. »


Une balade au parc, un déjeuner en terrasse, un après-midi à la plage… Le corps peut vite se retrouver en surchauffe sans que l’on s’en aperçoive. Le coup de chaleur, particulièrement redouté quand les températures augmentent, survient lorsque la température corporelle s’élève de manière excessive. Certaines personnes doivent faire particulièrement attention : « On n’a pas tous la même tolérance à la chaleur » rappelle le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Lorsque l’organisme n’arrive plus à réguler sa température interne, il faut agir vite mais bien.

Quand il a trop chaud, le corps réagit pour revenir à une température corporelle normale (37°C). Plusieurs symptômes surviennent alors. « Il n’y a pas un symptôme en particulier mais plusieurs, et ils sont progressifs » poursuit le Dr Moronval. Parmi eux : maux de tête, sensation de malaise, étourdissements, tremblements, soif intense, fièvre, frissons. Si ces signaux d’alerte sont négligés, ils peuvent évoluer vers une perte de conscience voire une hyperthermie sévère, avec une température corporelle dépassant les 42 °C. Il s’agit d’une situation exceptionnelle, mais à risque vital. « Les symptômes sont moins perceptibles chez les jeunes enfants et chez les personnes âgées. »

Le premier réflexe en cas de coup de chaleur c’est de s’hydrater. C’est très bien mais « attention » prévient l’urgentiste. « Il ne faut jamais s’hydrater en grande quantité trop rapidement mais plutôt boire en petites quantités de manière fractionnée. » Une ingestion excessive d’eau sur un temps court peut favoriser une hyponatrémie caractérisée par une concentration anormalement basse de sodium (sel) dans le sang. Le corps reçoit un apport excessif d’eau qui dilue le sodium dans le sang. L’hyponatrémie peut entraîner des troubles neurologiques graves comme des maux de tête, des nausées, une confusion, voire un coma. Dans les cas sévères ou mal pris en charge, elle peut provoquer un œdème cérébral potentiellement mortel et nécessite une hospitalisation en urgence.

Boire trop d’eau d’un coup réduit également la bonne hydratation du corps, l’eau est éliminée trop vite pour être bien utilisée par les cellules. Il faut aussi éviter l’eau glacée qui peut entraîner des crampes digestives voire des vomissements, aggravant le risque de déshydratation. Face à une personne qui subit un coup de chaud, est confuse, a des vertiges… il faut appeler le 15 (Samu). Pour prévenir un coup de chaleur, il faut porter un chapeau, rester à l’ombre, éviter l’alcool, utiliser une protection solaire et surtout, ne pas attendre d’avoir soif pour boire. « Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça » conclut le spécialiste.

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » aux éditions Stock et présentateur de la chaîne Youtube « DOC FX. »


Source : JDF Santé

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

« Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça. »


Une balade au parc, un déjeuner en terrasse, un après-midi à la plage… Le corps peut vite se retrouver en surchauffe sans que l’on s’en aperçoive. Le coup de chaleur, particulièrement redouté quand les températures augmentent, survient lorsque la température corporelle s’élève de manière excessive. Certaines personnes doivent faire particulièrement attention : « On n’a pas tous la même tolérance à la chaleur » rappelle le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Lorsque l’organisme n’arrive plus à réguler sa température interne, il faut agir vite mais bien.

Quand il a trop chaud, le corps réagit pour revenir à une température corporelle normale (37°C). Plusieurs symptômes surviennent alors. « Il n’y a pas un symptôme en particulier mais plusieurs, et ils sont progressifs » poursuit le Dr Moronval. Parmi eux : maux de tête, sensation de malaise, étourdissements, tremblements, soif intense, fièvre, frissons. Si ces signaux d’alerte sont négligés, ils peuvent évoluer vers une perte de conscience voire une hyperthermie sévère, avec une température corporelle dépassant les 42 °C. Il s’agit d’une situation exceptionnelle, mais à risque vital. « Les symptômes sont moins perceptibles chez les jeunes enfants et chez les personnes âgées. »

Le premier réflexe en cas de coup de chaleur c’est de s’hydrater. C’est très bien mais « attention » prévient l’urgentiste. « Il ne faut jamais s’hydrater en grande quantité trop rapidement mais plutôt boire en petites quantités de manière fractionnée. » Une ingestion excessive d’eau sur un temps court peut favoriser une hyponatrémie caractérisée par une concentration anormalement basse de sodium (sel) dans le sang. Le corps reçoit un apport excessif d’eau qui dilue le sodium dans le sang. L’hyponatrémie peut entraîner des troubles neurologiques graves comme des maux de tête, des nausées, une confusion, voire un coma. Dans les cas sévères ou mal pris en charge, elle peut provoquer un œdème cérébral potentiellement mortel et nécessite une hospitalisation en urgence.

Boire trop d’eau d’un coup réduit également la bonne hydratation du corps, l’eau est éliminée trop vite pour être bien utilisée par les cellules. Il faut aussi éviter l’eau glacée qui peut entraîner des crampes digestives voire des vomissements, aggravant le risque de déshydratation. Face à une personne qui subit un coup de chaud, est confuse, a des vertiges… il faut appeler le 15 (Samu). Pour prévenir un coup de chaleur, il faut porter un chapeau, rester à l’ombre, éviter l’alcool, utiliser une protection solaire et surtout, ne pas attendre d’avoir soif pour boire. « Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça » conclut le spécialiste.

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » aux éditions Stock et présentateur de la chaîne Youtube « DOC FX. »


Source : JDF Santé

Changer de moyen de contraception après 40 ans ?

Changer de moyen de contraception après 40 ans ?

A partir de 40 ans, certaines femmes se posent des questions quant à leur contraception. Faut-il la changer ? Laquelle choisir ? Notre expert vous éclaire.


Pilule œstro-progestative ou progestative, stérilet, patch… Choisir et trouver un moyen de contraception adapté n’est pas une mince affaire. A la quarantaine, la fertilité baisse. Certaines femmes pensent ainsi à arrêter la pilule, retirer leur stérilet… Mais peut-on se passer de contraception à partir de 40 ans ? « Non, sûrement pas, sauf s’il n’y a pas de rapport, s’exclame le Pr Fauconnier, gynécologue obstétricien. Le risque de grossesse existe tout au long de la vie avant la ménopause. En effet, tant qu’il y a des cycles, une contraception est nécessaire. Il y a peu de garanties de ne jamais tomber enceinte sans contraception. Et les femmes de 40 ans qui attendent un enfant qui n’est pas souhaité sont généralement dans une situation de détresse. Si une femme estime qu’elle n’en a pas besoin, il ne faut pas la pousser. Il faut cependant l’informer sur le fait que l’on peut tomber enceinte même après 40 ans.« 

Faut-il changer de contraception après 40 ans ?

Pour le Pr Arnaud Fauconnier, gynécologue obstétricien, « ce n’est pas la peine de changer de contraception. S’il n’y a pas de risque cardio-vasculaire, la patiente peut par exemple continuer de prendre la pilule. S’il y en a, la contraception doit en revanche être modifiée. En ce qui concerne le stérilet, il n’y a pas de risque, et ce quel que soit l’âge ».

► Des moyens de contraception non hormonale variés. Ces dernières années, plusieurs voix se sont élevées contre les hormones. Les pilules ont notamment été au cœur de plusieurs controverses. Ainsi, de plus en plus de femmes se sont remises en question et souhaitent désormais une contraception sans hormone. « Il faut savoir que la contraception n’est pas mauvaise pour la santé si l’on tient compte des facteurs de risque. C’est essentiel que les femmes puissent y accéder sans avoir peur. En remettant en question les moyens de contraception, on perd la liberté de la femme. Il faut replacer la contraception comme moyen de prévention des grossesses non désirées.

Quelle est la meilleure contraception après 40 ans ?

Il n’y a pas une contraception particulièrement recommandée après 40 ans. « Ce n’est pas aussi simple. Ce n’est pas l’âge qui compte, cela dépend des cas. Néanmoins, à partir de 40 ans, il y a plus de risques de pathologies (maladies cardio-vasculaires…), la fertilité diminue, la demande de grossesse est différente… Avant de mettre en place une contraception, il faut prendre en compte le fait que la patiente est fumeuse, a des facteurs de risques de maladies cardio-vasculaires…« , explique le Pr Fauconnier.En effet, une femme de plus de 35 ans qui fume ne peut pas prendre de pilule œstro-progestative en guise de contraceptif. C’est aussi le cas pour les femmes qui présentent des risques cardio-vasculaires. Dans ce cas, une contraception non hormonale ou progestative sera indiquée. En revanche, si la patiente ne fume pas et n’a pas de facteurs de risques cardio-vasculaires, elle peut prendre une pilule œstro-progestative jusqu’à 50 ans. L’objectif est de conseiller une contraception afin que le risque soit le plus faible possible pour la patiente. « Pour les femmes qui souhaitent une contraception sans hormone, il est possible de choisir un stérilet non hormonal, qui est un mode de contraception sans risque s’il est posé convenablement et que l’utérus est normal. C’est un bon moyen de contraception, inerte et fiable. » Le préservatif est également une possibilité qui est adoptée par de nombreuses femmes de plus de 40 ans. Seule la ligature des trompes est aujourd’hui disponible pour les femmes qui ne souhaitent plus avoir d’enfants. Il s’agit d’une intervention chirurgicale dite de « stérilisation », pratiquée sous anesthésie générale, qui consiste à fermer l’accès aux trompes de Fallope. Quel que soit le cas de figure, il faut savoir qu’il y a toujours une solution contraceptive adaptée, et ce même après 40 ans.

Quid des implants Essure ?

Auparavant, les femmes qui souhaitaient une contraception définitive pouvaient avoir recours à la ligature par le biais de la méthode Essure qui consistait en l’insertion d’un petit ressort dans chaque trompe par les voies naturelles, qui obstruait la trompe définitivement. Néanmoins, cette technique a essuyé de nombreuses critiques de la part de patientes notamment, qui se sont plaintes de la dégradation de leur état de santé (douleurs, fatigue, saignements…) suite à la pose de ce ressort. En France, ce sont 1 087 femmes qui ont été confrontées à un dysfonctionnement ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et février 2017 sur près de 200 000 femmes porteuses d’un implant Essure, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L’Union européenne a ainsi décidé en août 2017 de suspendre la commercialisation des implants Essure pour une durée de trois mois. Depuis août 2017 l’implant n’est plus utilisé en France et depuis fin 2018, il n’est plus commercialisé dans aucun pays.

Merci au Pr Arnaud Fauconnier, gynécologue obstétricien.


Source : JDF Santé